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 |  Sujet: Juste une journée catastrophique. ●● Effy & Joshua Sam 27 Aoû - 19:20 | |
| Joshua & Effy. PLEASE DON'T GO AGAIN. Quand je suis de mauvaise humeur, j'aime être tranquille. Je sais qu'il faut positiver dans la vie mais là, c'est impossible. Et là, tu arrives et tu empires les chose. Comme ça ! Tu es fière de toi hein ?! Tu mériterais que je te renverse mon café bouillant sur ta tignasse mais le hic, c'est que tu es trop jolie pour ça.
« Do you remember the last day ?»
Le réveil qui ne sonne pas. La cafetière qui tombe en panne. Et ma montre qui a disparu. Le malheur s'abattait littéralement sur moi. Était-ce parce que nous étions un vendredi 13 ou parce que je m'étais levé du pied gauche ? Rien qu'en me levant, je m'étais pris le coin du meuble et j'avais réussi à casser une de mes tasse favorite. Je crois que le seul moment de tranquillité était sous la douche. Au moins là, je n'étais ni tombé, ni ramasser un quelconque objet dans la figure. C'était déjà ça. Après un bon trois quart d'heure, je quittais mon appartement. Je décidais d'aller dans le starbucks du coin en espérant qu'il n'y ait pas trop de monde mais au point où j'en étais... Je pris l'ascenseur, traversa le grand hall et arriva dans le boulevard principal. De là, je me dirigeais vers le café. Durant tout le trajet, ma mauvaise humeur ne me quitta pas.
Pourtant, le chemin fut calme. Je m'attendais à mettre mon pied dans une flaque ou trébucher en traversant mais rien. Bizarrement. Je pensais au reste de la journée, priant pour qu'elle ne finisse pas comme elle a commencé. Je regardais ma montre, dix-heure quatre-trois. Je plongeais ma main pour récupérer mon portable et je me rendais compte que je ne l'avais pas. Évidemment. « Décidément. J'aurais du rester dans mon lit. » Je m'approchais du Starbucks, en priant qu'il n'y ait pas du monde.
Et par mon plus grand malheur, une immense fille se dressait devant le café. Il me fallut bien une demie-heure pour avoir mon cappuccino et, ce dernier en main, je me pressa de sortir lorsque je cogna une jeune femme, renversant mon café au sol. J'en pouvais vraiment plus, il fallait que une "crasse" vienne gâcher encore plus ma matinée. Je fixais la jeune femme et mon café. Je savais que lorsque j'étais de mauvaise humeur, je pouvais être très désagréable. Mais tant pis ! « Vous pourriez faire plus attention ! Ce n'est pas si difficile de regarder où on va bon sang ! Je vous jure. Incapable de faire attention. Surtout, ne vous excusez pas. C'est trop dure ! Fichu journée ! » Je la foudroya du regard. Et je crois qu'elle fit de même. Après un déballage d'insulte, je contournais la jeune femme et continua mon chemin, la rage toujours en moi.
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| | Sujet: Re: Juste une journée catastrophique. ●● Effy & Joshua Dim 28 Aoû - 12:30 | |
| Je n’avais jamais fait attention au plafond de ma chambre. D’une certaine façon, c’est normal. Je veux dire, personne ne fait attention à ce genre de détails et on n’a pas souvent l’occasion de détailler ses plafonds. A moins de vivre avec une grave maladie nous obligeant à garder la tête relevée ou à nous déplacer en rampant sur le dos, on ne voit jamais le plafond des pièces. C’est donc normal que je n’aie encore jamais remarqué les petites fissures sur le mien et cette étrange tache dans un des quatre coins. Mon réveil me tira de mes étranges réflexions. J’étais déjà réveillée depuis un bon moment mais je n’avais pas pensé à éteindre l’alarme. Je n’avais pas non plus eu le courage de déjà me lever, alors j’étais restée allongée sur mon lit. En attendant la bonne heure, je n’avais rien eu d’autre à faire que de regarder un stupide plafond blanc. Mais maintenant il était temps de me bouger. Je me fis brusquement basculer du lit puis m’étirai en étouffant un bâillement. Mes cheveux étaient tout emmêlés, j’avais un teint de malade et d’horribles cernes. Levée tôt un matin, rien de bien inhabituel. Je jetai un coup d’œil par la fenêtre. Il n’avait pas l’air de faire froid mais on sentait que l’été touchait à sa fin. J’étais contrariée par ce temps qui ne m’arrangeait pas et comme d’habitude, je préférai n’en faire qu’à ma tête. J’attrapai un short en jean et mon T-shirt préféré puis pris une douche rapide. Il me fallut une bonne demi-heure pour démêler mes cheveux et le peigne m’en arrache plus d’un. A ce rythme là, j’allais finir par devenir chauve. J’enfilai quand même un gilet et cherchai mon sac pendant un quart d’heure avant d’arriver à mettre la main dessus. Quand je claquais la porte d’entrée en faisant tinter mes clés, il était déjà presque dix heures. Je devais aller chercher ma guitare en réparation et pour ne pas attendre trop longtemps, j’avais décidé d’y aller à l’ouverture du magasin. Ce n’est pas la première fois qu’il arrive malheur à mon instrument préféré. Ce n’est pas que je n’y fais pas attention, au contraire, j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux. Mais je suis maladroite, terriblement maladroite et il arrive souvent qu’elle me glisse des mains ou qu’elle tombe au moment où je veux la ranger dans sa housse. Parfois elle s’en sort sans trop de dommages mais une guitare n’est pas faite en béton et est loin d’être à l’abri de toutes les fêlures possibles. C’est ce que j’avais expliqué au type du magasin quand il m’avait fait une remarque comme quoi je revenais trop souvent à son goût. Non pas que ça le dérange puisque c’est ce qui fait son chiffre d’affaire mais quand on n’est pas capable de s’occuper correctement d’un instrument, on évite d’y jouer. Je n’avais pas du tout aimé son genre et puis de quoi il se mêle ? Même si je m’amusais volontairement à démolir ce morceau de bois, qu’est ce que ça peut bien lui faire ? Bref, je lui avais expliqué à contre cœur que j’étais assez maladroite et évidemment, il s’était moqué de moi tout en ne croyant pas un seul de mes mots. J’aurai pu changer de magasin mais c’était le moins cher et dépensière comme je suis, je ne roule pas franchement sur l’or…
En arrivant à San Francisco, je passai devant un bon nombre de vitrine. Je suis loin d’avoir un égo surdimensionné mais comme beaucoup d’autres gens, j’aime bien savoir ce que voient les autres en me regardant. Ma sale mine de ce matin avait complètement disparu. Pourtant, je n’avais pas fait grand-chose pour me donner meilleure mine. Je m’étais contentée de prendre une bonne douche et de mettre un coup de mascara sur mes cils. Parfois, je mets aussi de l’eye-liner mais c’est surtout lorsque je vais à une soirée. Je pouvais dire que j’étais au naturel et que je devais mes jolies couleurs à la petite brise. Comme je l’avais prévu, il ne faisait pas froid mais j’étais contente d’avoir pris mon gilet avec moi. Quand je passai la porte du magasin, le vendeur paru surpris de me voir mais ce n’est pas ce qui me marqua le plus. Ce qui attira mon attention, c’est le petit coup d’œil mal à l’aise qu’il avait eu en direction de son atelier. « Bonjour ! Je viens pour récupérer ma guitare » Il se racla la gorge avant de m’offrir un sourire forcé. « Oui…oui, je sais. Hum…il y a eu un petit incident » Je ne répondis pas mais haussai un sourcil, attendant la suite. « On a été débordé ces derniers jours et j’ai confondu plusieurs réparations. J’ai ajouté des choses inutiles à votre guitare mais je ne m’en suis rendu compte qu’hier soir alors je n’ai pas eu le temps d’y remédier. Je peux le faire de suite et vous l’aurez vers midi. » Je poussai un soupir résigné et haussai les épaules. Ce gars pouvait bien me faire de stupides remarques, en ce moment même il avait juste l’air d’un guignol. J’acceptai sa proposition mais demandai un bon prix en échange, il ne faut pas non plus perdre la face. En sortant du magasin, je jetai un coup d’œil à ma montre. Il était passé dix heures, j’avais encore pas mal de temps devant moi. Il ne me fallu pas beaucoup de temps avant de trouver une idée. Quoi de mieux qu’un bon café quand on a quelque chose à attendre ? Je fis demi-tour pour rejoindre la bonne rue. Marcher me faisait du bien, j’étais contrariée par cette nouvelle et avais besoin de me calmer. Je n’avais qu’une seule envie : rejoindre au plus vite le Starbucks et me prendre un bon Cappuccino. J’allai passer la porte quand je fus bousculée par un gars, le choc lui fit perdre son café qui s’écrasa au sol. Je veux bien croire que ce soit râlant mais sa réaction m’étonna quand même. Il commença à me crier dessus comme si j’étais fautive de m’être trouvée là. Comme je l’ai déjà dit, je suis une fille maladroite et il m’arrive souvent de bousculer quelqu’un sans le vouloir. Dans ce cas-là, je reconnais mes tords et m’excuse poliment. Mais ici, je n’étais responsable de rien. Et ce serait même le cas, est ce une raison pour s’emporter de la sorte ? Etant détendue de nature, je préférai ne pas commencer à m’emporter mais ne pus pas m’empêcher de lui faire une remarque en le voyant s’éloigner. « Hey coco, tu vas où là ? Ce n'est pas ma faute si tu te jettes sur des inconnus et que tu es incapable de tenir un café. Ce serai plutôt à moins de me plaindre et à toi de te confondre en excuses. D'ailleurs tu devrais m'offrir un verre pour cette peine » Je lui lançai un sourire narquois, persuadée qu'il en resterait là. Puis je me retournai à mon tour pour avoir enfin droit à mon cappuccino. |
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| | Sujet: Re: Juste une journée catastrophique. ●● Effy & Joshua Lun 26 Sep - 23:23 | |
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| | Sujet: Re: Juste une journée catastrophique. ●● Effy & Joshua | |
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