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Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA

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Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
prénom, pseudo : julia.
date d'inscription : 15/04/2010
nombre de messages : 36874
avatar : nina dobrev.

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MessageSujet: Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA EmptyDim 11 Déc - 21:26

Jingle bell rock by Bobby_Helms
❝ Jingle bells, Jingle bells, Jingle bells rock ! ❞
❝Il y a quelques jours, vous avez tous reçus un message de Constance La Tour Dubois et Perdita Da Pitruzzela concernant la veillée de Noël chez les Iotas. En effet, d'habitude, les présidents - et pour l'occasion, les présidentes - organisent un bal de noël, à chaque année, le 24 décembre au soir. Toutefois, cette année pour faire quelque chose de totalement différent et selon la volonté de Constance, le bal de noël n'aura pas lieux et en compensation d'une soirée qui aurait pu être très festive, vos deux présidentes décident d'organiser une veillée de Noël plus simple, plus chaleureuse. Une réunion de Iota autour d'un bon feu de cheminé, une table basse remplie de gourmandises et de choses à grignoter très mauvaises pour la santé, mais délicieuse pour le moral et une série de dessins animés made in Disney sur écran plasma. Rien de telle pour retrouver l'esprit de famille lors des fêtes de Noël et comme les Iotas sont une grande famille, c'est avec plaisir que vous avez accepté l'invitation, forcément.

Vingt heures, les réjouissances peuvent débuter. La salle commune redécorée façon Noël enchanté, sapin de noël vert recouvert de décoration rouges et blanches, des guirlandes de partout, des tapis rouges au sol et le feu crépite au coin de la salle. Tous le monde vient se faire une petite place devant la télévision, se blottir bien au chaud sous les couvertures et les plaids polaires, certains sur le grand canapé, d'autre au sol sur les tapis cotonneux sortis rien que pour l'occasion, ambiance tamisée pour boucler le tout. C'est dans un vrai petit cocon que nos rouges décident de débuter la soirée gentiment devant Le Roi Lion, le grand classique Disney. Retour 10 - 15 ans en arrière, une bande d'enfant attendant sagement que le père noël ne vienne poser son traineau sur le toit de la maison.❞

• • • • • • • • • • • • • • • •

« Maaaake my wish come truuuuuuuuuue, all I want for Christmas issssss youuuuuuu » tada tada. Mes doigts tapaient nerveusement sur le volant de ma voiture. Je levais les yeux au ciel, signe profond d'une fulgurante exaspération. J'adorais les périodes de Noël, comme toutes personnes normalement constituées, toutefois j'avais on ne peut plus de mal à supporter les chants et les cantates de situation, déjà que d'ordinaire, je n'étais pas trop musique, mais alors les paroles niaises sur fond de grelot, j'avais l'impression que la culture musicale américaine touchait le fond aux alentours du vingt-cinq décembre. De ma bouche s'échappa un profond soupir et lorsque je voulus éteindre la radio d'un geste de main saccadé, montrant ainsi mon agacement, je remarquais que, dans mon malheur, la voiture patientant à côté de la mienne écoutait exactement la même chaine de radio que moi. Sauf que, comble de malchance, nous étions dans les bouchons et je constatais que la dites voiture voisine abritaient une famille entière chantant avec entrain la reprise du Bieber. Oh dieu seigneur, qu'avais-je fait pour mériter cela. J'ai été méchante, tout au long de l'année, j'avais écrasé on ne sait combien de personne pour satisfaire mon égo et mon propre intérêt, mes ex petits amis me détestaient et mon seul espoir d'absolution, mes amis devaient probablement me maudire et me souhaiter toutes les mines de charbons du monde en guise de présent de Noël. Jack si tu m'entends, la prochaine fois je le jure, je ne volerais plus ton petit copain en ne le faisant pas exprès. Néanmoins, nostalgique de l'année passée sur le sol américain, je me mis à rire en pensant à toutes les mines décrépis que j'avais croisé en deux mille onze. Du rêve, j'avais beau être punis par un excès de bonne humeur émanant de la voiture d'à côté, je trouvais encore le moyen de penser que d'être une connasse et emmerder le monde, ça n'avait quand même pas de prix. Heureusement, la circulation se débloqua rapidement et lorsque mes prunelles se détournèrent vers le cadrant analogique de ma voiture, je constatais que j'avais bien fait de partir en avance.

19H40. Parfait timing pour ma parfaite personne. Voiture garée sur le campus, je pénétrais dans la maison Iota à 19h47 pétante. Je ne savais pas pourquoi, mais à chaque Noël, j'avais toujours cette tête de gosse émerveillée lorsque je découvrais un lieux décorée pour les fêtes. J'avais toujours cette tête d'ange, qui par ailleurs me servait pas mal dans la vie courante, flanqué d'un pauvre air niais lorsqu'on me parlait de Noël. Ma personnalité enfantine enfoui très très très […] très profondément se réveillait en période de Noël bien malgré moi. Parfois je la laissais et faisait profiter de ma rare gentillesse, parfois je bloquais tout et devenait mère fouettard. Cette année, je me rangeais dans le premier cas de figure, mais avec tout de même un juste milieu, je n'avais pas voulu autoriser le bal de noël, néanmoins récompensais mes rouges d'une soirée disney bien au chaud en guise de récompense à une superbe année pour les iotas. Big Game remporté, ils avaient bien le droit à un peu de reconnaissance et comme ils s'étaient tous à peu prêt bien comporté, cadeau bingo, Noël en famille. Constance est satisfaite, Constance est généreuse. Tu donnes je te donnes, hé c'est comme ça que ça marche la vie. Un peu généreuse en cette fin d'année, une bouille de gosse en rentrant dans la maison, cela ne changeait pourtant pas que je sortais des sarcasmes en veux-tu en voilà, mais lorsque de ma démarche impérial j'entrais dans la salle commune des Iotas, mon regard se posa sur toutes les décorations installées par mes rouges. Ils étaient fort, ils étaient même très fort et c'est avec un air amusé que je me baladais dans la maison Iota, satisfaite de voir qu'ils n'avaient pas chaumé. Ce genre de décoration sentait le Edward, à plein nez, y en avait de partout, pour tous les gouts et tiens ! Ne serais-ce pas un Stitch fringué en papa noël que je croisais au dessus du sapin ? On dirais bien que si. Je n'avais pas aidé à mettre les décorations, sachant que je l'avais déjà fait à mon appartement et que je n'étais pas non plus employée au service luminaire de la ville, cependant je me faisais aujourd'hui mère noël de tous les sportifs. Les bras chargés de sac que je posais sur la table de la salle à mangé, je constatais que tous mes iotas étaient en train de vaquer à leurs occupations à l'étage à l'exception bien entendu de Aislynn qui vint m'accueillir. « Félicitation pour la déco', c'est très joli  » annonçais-je lors de notre accolade. Un compliment de Constance La Tour Dubois, il était là le miracle de Noël. Je me répandais rarement en compliment, encore maintenant je me contentais d'un vague ''joli'' alors que le rendu de la maison était fantastique, mais ma logique me dictant qu'il valait mieux ne pas assez en faire que trop, au moins je savais que pour l'an prochain, ils se surpasseraient tous pour que mon ''joli'' se transforme en un '' magnifique ''. De quoi vouloir rester dans la maison de confrérie, néanmoins les décorations étant beaucoup moins forte que l'appel de ma vraie maison et l'envie de savoir ce que j'allais trouver au dessous du sapin me confortait dans l'idée que lorsque tous le monde serait profondément assoupies, devant Pocahontas ce Disney tout nul par exemple, je filerais en douce. Ah Aislynn, La vieille de la confrérie comme elle se plaisait à le dire, la vieille drôlement bien conservé alors. Je lui adressais un nouveau sourire tandis que je déballais mes courses sur la table basse, des couvertures en veux-tu en voilà, des poufs, des coussins que je balançais de ci de là pour former un vrai cocon de douceurs. Dah, ça donnait envie de sauter dedans, pourtant je n'en faisais rien, un peu de classe quand même, le fait qu'on soit noël ne me dispensais pas de la bienséance. Après les coussins, la bouffe, là encore, j'avais fait ça en grand, après tout j'étais généreuse une fois à l'année, autant faire ça bien. Je me retournais vers ma blondie favorite qui avait déjà tout déposé sur la table basse, y en avait partout et encore dans les sacs, de quoi remplir le garde mangé des iotas pour les semaines à venir. Et évidemment, j'en avais pris pour tous les gouts. Fin prêtes, je me décidais à monter les escaliers et une fois arrivée dans à l'étage, entonnais-je gracieusement : « C'est l'heure ! Vous pouvez venir les rouges !  » . Mère Noël, j'étais en plein dedans. Je dévalais les escaliers histoire d'être la première en bas, me laissait tomber au sol devant Aislynn et tirait des couvertures sur mes jambes, faisant signe à ma camarade blondie de me donner la télécommande de la télé. Mûre minutes de réflexions passées, j'entendais les rouges nous rejoindre et sans prêter attention à qui venait s'assoir à mes côtés, j'allumais la téloche et le lecture DVD. « Le Roi Lion, teh. C'est parfait ça.  » De quoi ravir tous le monde, le Roi Lion c'était la référence chez Disney et en général, le disney qui plaisait à tous le monde, même si je sentais que certains allaient me faire doucement chier pour regarder la belle et la bête, ou bien pire, Lilo & Stitch. Et vu comment je m'entendais avec Edward ces temps-ci, déjà que la présence dans la même pièce ça sentait la bizarrerie à plein pif, alors si en plus on devait regarder Lilo & Stitch... on était pas sorti de l'auberge. Bref, je laissais mes camarades s'installer, moi j'étais à une place stratégique, au sol, le dos posé contre le canapé et la table basse juste devant moi, au milieu de toutes la population Iota en présence en somme. Awesome. « Vous êtes partant pour le Roi Lion, je suppose. » venant de moi, ça sonnait un peu comme une contraire. ON FAIT COMME JE VEUX ! Un ordre à la La Tour Dubois, néanmoins il n'en était rien, j'aimais tous les disney, pour une fois, je n'allais pas faire la chiante.
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MessageSujet: Re: Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA EmptyLun 12 Déc - 17:01





Tout serré dans mon pyjama une pièce de petit garçon aux motifs de motos sur fond rouge, je descendais discrètement les escaliers bancals de ma petite maison de Sacramento que j'avais tant tenté d'oublier. Il était un peu tôt pour être le matin de Noël, mais c'était plus fort que moi ; ma curiosité l'ayant emporté sur ma raison, il fallait que j'aille fouiller au fin fond de la chaussette portant mon prénom écrit au feutre indélébile (ça aurait été trop cher de le faire coudre ou même imprimer) qui pendait tristement au mur, là où une cheminée aurait du se tenir si l'on avait été un peu plus riches. Je voulais m'assurer que, faute de la voiture téléguidée que je souhaitais par dessus tout mais que j'étais persuadé de ne pas avoir, je pourrais trouver dans les plis du tissus un bonbon ou l'autre, peut-être un peu vieux, mais qui auraient témoigné de l'existence du seul espoir qu'il semblait me rester sur cette terre. Après une opération commando qui m'avait conduit à ladite chaussette, je plongeais généreusement ma main dedans, ne sentant que de la matière froide et dure, comme des cailloux. En ressortant mon avant-bras, je me retrouvais angoissé de le voir totalement coloré en noir par le seul charbon qui était présent dans mon porte-cadeau... Je commençais à avoir une boule dans la gorge. J'étais le Malcolm de vingt et un ans dans un pyjama qui me serrait les bijoux de famille et je chialais comme un gosse. Puis je me suis réveillé en sueur dans un lit qui était le mien, mais pas celui auquel je pensais. J'étais dans ma chambre de la maison Iota, en caleçon et torse nu, tout seul, la porte entre-ouverte qui suggérait que j'avais probablement du ramener une conquête qui m'avait épargné la gène de devoir la raccompagner jusqu'à la porte en prenant ses jambes à son cou une fois que je m'étais endormi. J'ai saisi mon visage dans mes mains. Je n'avais pas besoin de regarder mon radio-réveil pour vérifier la date, il était clair qu'on était le vingt-quatre décembre. C'était comme ça tous les ans ; la nuit précédant la veille de Noël, le même cauchemar me prenait. C'était ainsi depuis mon enfance, et je n'avais pas besoin d'aller checker sa signification sur Internet, j'étais carrément sûr que ce n'était qu'une ode métaphorique à la cruauté de mon père envers moi quand j'étais gamin. Car le seul Noël où j'avais effectivement reçu quelque chose, c'était bien du charbon.

J'étais toujours mitigé en ce qui concernait Noël. Pour résumer, j'adorais l'idée mais je détestais la fête. Quand j'étais gamin, je pestais sur mon père qui m'avait fait passer le « pire Noël de ma vie » - car il se dégradaient d'années en années alors que je pensais que c'était impossible de tomber encore plus bas – pendant 364 jours, et puis je passais outre toutes ces déceptions pour me réjouir d'un jour nouveau pour, encore une fois, tomber de très haut. J'avais vécu comme ça jusqu'à l'adolescence, et puis l'heure de ma rébellion était arrivée et j'avais décidé de laisser mon père tout seul avec sa bouteille de Gin pour passer un réveillon où je préférais aller me tirer des lignes avec mes potes dans une rue sordide. Ce n'était jamais la joie non plus. J'avais peu à peu perdu foi en la magie de Noël, et chaque année je me demandais comment j'avais pu un jour y croire. Ma mère était décédée trois semaines avant Noël, le quatre décembre, jour de ma naissance et donc de mon anniversaire. J'étais le type au Noël maudit et, alors que je savais très bien que des tonnes d'enfants se réjouissaient de leurs tonnes de cadeaux mais encore plus de la tonne d'amour qu'ils recevaient de leurs parents, je me retrouvais à me fabriquer des puzzles moi-même avec en tout et pour tout un morceau de carton rigide, des feutres et une bonne paire de ciseaux. Et puis était venu le temps de mon réel envol, quand je suis parti de chez moi. Le premier Noël que j'ai passé sans même devoir faire signe de vie à mon père s'était produit en désintox', dans le fin fond du Texas, où nos médecins et psychologues nous avaient organisé à nous tous, les jeunes junkies en sevrage, un atelier cuisine où nous avions nous-même fourré une pintade biologique de farce au marron. C'était à cette heure le meilleur de tous mes Noëls. Mais j'ai du partir en fin d'année et je ne pensais pas au Noël qui suivrait, parce que je ne voulais pas avoir à faire un choix. C'est une période de pardon, et j'avais l'impression que des voix dans ma tête me forçaient à me pointer à Sacramento pour partager le plateau d'huîtres de la paix avec mon paternel. Il était clair que j'étais à chaque fois passé outre ces idées, préférant passer mon réveillon avec les trois autres clampins qui ne s'entendaient pas avec leur famille – ou qui venaient de pays étrangers et n'avaient pas assez de sous pour se payer le billet d'avion pour les fêtes – à regarder des vieux films dans un appartement étudiant à Stanford. Les jeunes californiens qui y étudiaient ne pensaient pas une seule seconde que leur personnage public préféré (moi) pouvait passer son Noël tout seul. Je n'avais pas de famille pour passer les fêtes. Cependant, certains Noëls restaient mes meilleurs souvenirs. Et cette année, ça allait être encore différent.

Après avoir cogité dans mon lit pendant une vingtaine de minutes sur la journée que j'allais passer, je me suis décidé à me lever et enfiler un survêtement pour aller me faire un jogging matinal. Il était cinq heures du matin, mais peu m'importait. En descendant les escaliers, j'ai retrouvé la maison Iota comme elle l'avait toujours été, parfaitement en ordre et pleine de trophées éparpillés. Une tête de Golden Bear, mon costume de mascotte, trônait fièrement au-dessus d'une armoire et je me suis senti empli de fierté de revêtir leurs couleurs. Car même si le début de l'année n'avait pas été facile, je me sentais enfin à ma place. Je me faisais de plus en plus d'amis, j'en avais qui comptaient vraiment beaucoup. Ma réputation commençait à tenir la route, et je savais pertinemment que ma relation bizarre et surtout très publique avec Constance n'y était pas pour rien. Mais qu'en pensais-je, je m'en fichais pas mal. Je n'étais pas un gars jaloux. Du moment que j'avais ma part du gâteau, peu m'importait qui engloutissait le reste. Je savais que ce soir, par exemple, ça serait elle et moi, et puis tous les autres, mais surtout elle et moi. C'était Noël, j'allais paraître comme une parfaite mascotte en représentant mes couleurs à notre petite pyjama party, avec des habits décadents et probablement en me faisant bien entendre par mes blagues douteusement très drôles. Être au centre de l'attention n'était pas seulement une passion, c'était aussi ma fonction. Alors j'ai passé ma journée tranquillement, ne cessant pas mon régime sportif même en temps de fêtes, attendant la veillée du soir. J'avais passé une bonne heure à emmerder Aislynn alors qu'elle essayait de se concentrer sur je ne sais quoi, je lui avais même un peu parlé de Kayleen et de mes plans pour ne jamais retomber dans ses filets. Le souci était que je n'avais pas de plan si ce n'est de l'éviter ou de la rendre jalouse un maximum quand j'étais obligé d'être en sa présence, c'est à dire quasiment tout le temps. Ce soir en faisait partie.

J'étais allé revêtir un pantalon en velours côtelé très chaud et très kitsh qui allait parfaitement avec mon pull de Noël très kitsh. Celui-ci était blanc et rouge, tricoté à la main par moi-même (qui m'était pris d'une folle passion pour le tricot pendant ma désintox') et arborait une tête d'élan très fier en plein milieu, énorme, très laide, brune avec des fils brillants dorés et argentés. Un parfait pull de Noël. Alors quand j'entendis la voix de Constance nous appeler à travers la cage d'escaliers, je me suis précipité en bas pour pouvoir me vanter de ma tenue du parfait petit garçon de famille, me créant une fausse image de petit gosse de riche. Après tout, qui savait la vérité sur ma famille ? Je ne la cachais pas, mais je n'en parlais tout de même pas. Les gens peuvent penser ce qu'ils veulent de qui je suis, mais j'aime à me montrer autrement que ce que je devrais être. J'adorais mon pull, il me promettait un Noël un peu plus traditionnel. Je suis arrivé que Constance sortait le lion de sa cage (métaphore très drôle pour dire qu'elle sortait « Le Roi Lion » de la boîte du DVD remasterisé). Ils étaient un peu tous éparpillés, je voyais tout le monde, mon ami Peter, le type, Maxwell-Edward, au lourd passé avec Constance qui avait essayé de me frapper à Halloween – je lui fis une sale grimace, et s'il était pas content il avait qu'à recommencer et pas me rater cette fois – je voyais aussi Kayleen, avec toutes les autres pom-pom girls avec qui je m'entendais, puis je voyais Constance, au milieu de tout ça, positionnée à la meilleure place, toute seule sous une énorme couverture. Ni une ni deux, je me suis précipité pour m'incruster à côté d'elle. J'étais sûr qu'elle aurait grogné sur quiconque l'aurait fait, mais elle savait qu'elle n'avait pas intérêt à grogner sur moi. « Ayé tu peux mettre play, le nounours national est arrivé. Et ait pas peur de te blottir, mon pull est tout doux. » Je lui ai fait un grand sourire qui faisait ressortir toutes mes dents parfaitement alignées, toutes blanches, qui m'auraient valu un dix sur dix à la biennale internationale de dentistes canins, puis j'ai tenté une approche en passant mon bras autour de ses épaules. Je suis pas un type câlin, mais les miracles de Noël existent partout. Elle aurait peut-être même droit à un petit bisou sur le cuir chevelu si elle se montrait délicate. Saperlotte, je me suis rendu compte trop tard que j'avais oublié de me prendre mon en-cas. Heureusement, tout était prévu sur la table basse, mais j'étais trop bien mis que pour bouger. Il me suffisait de demander à quelqu'un « passe-moi le pop corn steup' ». Ah, ben c'était fait, en fait. Sauf que comme c'était ce type qui ne m'aime pas qui se tenait à côté de sceau, j'avais peur de me retrouver avec tout le Maïs dans les cheveux. Je venais de me coiffer, ça aurait été un sale gâchis. Mais c'était Noël, alors je pouvais espérer qu'on évite de se faire une bataille générale de bouffe...

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MessageSujet: Re: Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA EmptyLun 12 Déc - 18:22

❝ Au pire, je peux être encore mieux que le vrai Tigrou. ❞
niveane & les parfaits


« Jingle Bells, Jingle Bells, jingle all the waaaaays » Je traversais les rues de San Francisco, avec un air béat. Pas celui qu’on me connaissait d’habitude, là c’était tout à fait différent. Merde les gars, c’est Noël quoi ! Le père Noël rouge de chez Coca Cola arpentait la rue, en secouant ses cloches et en riant comme un abruti. Avec ça, il n’allait pas ramener les gosses. Je restais tout de même béate devant ce costume rouge qui me faisait tellement rêver. Pas parce que c’était la couleur de ma confrérie… Surtout, parce qu’il symbolisait pour moi, l’amour que donnait cette fête dans le cœur de chacun. Je rappelais surtout le fait que j’avais un âge mental très faible, et que la moindre fête me rendait totalement hystérique. Noël symbolisait pour moi la neige. Quel gosse n’a jamais rêvé d’avoir la neige juste le jour de Noël ? Un sapin, des cadeaux et la neige, c’était la recette d’un Noël parfait. Faut croire que notre petit Jésus n’avait visiblement pas envie de voir le visage d’un enfant s’illuminer parce que la neige ne venait jamais le jour de Noël. Ouais, j’étais la première à gueuler parce qu’il ne neigeait pas à Noël. J’étais la première folle dingue à sortir en petite tenue pour me rouler dans la neige, même si pour ça je devais ensuite choper la pire pneumonie de ma vie. Tant que je n’avais pas fait mon papillon dans la neige, je ne pouvais pas être satisfaite. Imaginez ma déception. J’attendais, derrière la porte, impatiemment la venue du jour. Et lorsque j’ouvrais ma porte… A part un froid de canard, il n’y avait pas une touche de blanc. J’espérais que cette année, ma prière s’exaucerait enfin. A cette période de l’année, j’adorais me trimbaler dans les rues. J’aimais voir les gens en train de s’exciter le dernier jour pour acheter leurs cadeaux. Et cette fameuse phrase qui m’a traumatisée pendant des années « Le Père Noël n’existe pas ». Quelle cruauté. Cela gâchait un peu plus la magie de cette fête, même on en oubliait presque l’aspect principal de la religion. Personne ne se pointait à la messe du réveillon dans les églises. Faut pas rêver. Moi je m’en foutais un peu, je n’avais simplement pas envie de me les geler pendant une heure sur un banc. Je savais déjà ce que j’allais faire le soir du réveillon : j’allais me revêtir de mon plus beau pyjama, pour préparer un bol de lait avec des biscuits pour les poser sur la table devant le sapin. J’allais attendre quelques minutes devant le sapin pour ensuite manger mes biscuits. Quand j’étais gamine, ce rituel n’avait jamais été trahi. Et même si j’avais su, avec tristesse, que le père noël n’existait pas, je continuais à faire ce rituel débile chaque année, en mangeant les biscuits. Cette année, je ne savais pas quoi offrir aux personnes que j’aimais. Je contentais seulement de marcher dans la rue, observant le père noël annoncer les promotions de la semaine dans la galerie marchande. J’en avais également profité pour prendre une photo, sur les genoux du père noël. Bah quoi, il n’y a pas que les bébés qui peuvent monter sur les genoux de ce grand homme barbu. Oh oui, le 24 décembre pour moi, était l’une des meilleures dates au monde. Et même la personne la plus insensible du monde ne pouvait pas dire le contraire.

Le24 décembre chez les Iotas, c’était le bal. Ce genre d’évènement laissait couler pas mal d’encre sur les langues bien pendues du campus. A part cette année. J’avais eu la surprise d’apprendre que Perdita et Constance décidaient d’organiser une veillée tout à fait contraire à celle des autres années. J’appréciais ce changement, après tout ça ne pouvait qu’être bien parmi la meilleure confrérie. Il était 19h45 à ma montre. Merde, j’allais être à la bourre si ça continuait comme ça. Pour l’occasion, j’avais encore envie de me faire remarquer. Je savais qu’une soirée dessin animé nous attendait. Fallait pas me dire ça à moi. J’adorais les dessins animés depuis toute gamine. Donc pour faire dans la thématique, j’avais pris une décision : me ridiculiser devant mes autres camarades en sortant mon pyjama Tigrou. C’était une combinaison fourrée, bien chaude. Ma chevelure blonde était à moitié couverte par la tête de Tigrou. J’avais même la queue derrière. Ouais, c’était peut-être ridicule mais disons que j’arrivais toujours à me faire remarquer d’une façon ou d’une autre comme si j’avais besoin quotidiennement de me sentir vue par tout le monde. N’oubliez pas que je suis avant tout une fille à qui il manque sérieusement une case. Tout ce qui est bizarre, me va forcément. Je vérifiais les derniers détails de mon costume avant de sortir de la salle de bain. Je savais que ça allait plaire à Sarabi, ma colocataire. Il faut dire que ce genre de soirée, on en avait l’habitude. Au moins une par semaine. Dessin animé, pop-corn et confidences. C’était la meilleure façon pour moi d’évacuer le stress de la semaine. Et puis, je m’entendais extrêmement bien avec ma colocataire qui était aussi dérangée que moi. « Alors ? Qu’est-ce que tu en penses ? Ouais je sais, ça va faire sensas’ tout à l’heure. » Attention, ce costume n’était là que pour ce 24 décembre entre rouges. Je n’avais pas envie de le ressortir à une autre date. Puis j’étais dans la thématique après tout. Bon, c’est pas tout mais l’heure c’est l’heure ! Et je détestais être en retard. Disons que pour le bras droit d’une des présidentes, ça l’a fout mal quoi. Je tentais de presser ma colocataire pour qu’on puisse descendre toutes les deux. Quoi que, j’avais aussi envie de faire mon petit effet de surprise auprès de mes autres camarades. Ou du foutage de gueule, au choix. Je vivais les moments dans ma confrérie à fond. Et tant que j’arrivais à me démarquer, je ne me faisais pas prier. Je décidais de descendre sans Sarabi, qui contrôlait encore les derniers détails de sa coiffure.

* * * * *

Je m’apprêtais à descendre les escaliers, lorsque j’entendais la voix de Constance retentir comme une bombe dans ma tête. Tous les rouges étaient maintenant conviés à venir découvrir la salle commune, décorée pour l’occasion. Je descendais les marches, avec ma démarche lunaire. Je ne remarquais même pas que mon costume faisait déjà des siennes à vrai dire, je m’en foutais. Noël, c’est Noël. Les iotas, c’est la famille. J’entrais dans la salle. Il y avait déjà les deux magnifiques présidentes, Malcolm notre mascotte adorée et Aislynn la doyenne des rouges. Bizarrement, la décoration ne me décevait pas. Moi qui d’habitude, avait un air critique sur tout… Je trouvais la décoration de la salle absolument parfaite. Aux couleurs de Noël, c’était un peu les nôtres et c’était suffisant. Le sapin était là, décoré de mille feux. Chacun apportaient sa touche originale. Je pénétrais dans la salle, avec l’air béat d’une gamine de quatre ans. Je n’avais qu’une hâte : savoir qui allait jouer le rôle du père noël. C’était certain, ce n’était pas moi. Un garçon devait probablement servir de cobaye pour l’occasion. Je décidais de m’installer, sagement sur le canapé en tailleur. Mon pyjama Tigrou me tenait déjà assez chaud pour avoir une couverture dessus mais j’appréciais tout de même un coup de chaleur en plus. J’avais envie que Perdita vienne s’installer à côté de moi. Depuis notre dernière sortie au SPA, je ne l’avais pas trop croisée. Elle était probablement en train d’organiser cette soirée magnifique avec Constance. J’observais la boîte du DVD que la présidente rouge venait de saisir. Le Roi Lion. Un graaaand classique du dessin animé. D’ailleurs, j’avais du mal à retenir mes larmes lorsque Simba découvrait son père, mort. Merde, ce n’était qu’un dessin animé. En même temps, je chialais pour un rien. Ou alors, j’étais partie sur ma planète. D’ailleurs, j’y étais en plein dedans. Je ne prenais même pas la peine de ronchonner sur le choix du DVD. Il était parfait. J’étais prête à regarder des dessins animés jusqu’à crever de fatigue. J’étais pile poil derrière Constance & Malcolm. Pour faire remarquer ma présence, je posais ma patte de Tigrou sur l’épaule de la brune, qui allait soit rire de mon costume soit trouver cela tout à fait charmant. Tout dépendait de son humeur. « Un grand classique… Et le meilleur ! Salut ma belle. » disais-je, en jetant un sourire gêné. Bah quoi, se pointer en Tigrou lors de la veillée de Noël il fallait en avoir le cran. Mais je l’avais. J’étais d’ailleurs l’une des rares à pouvoir oser faire ce que les autres n’osaient pas réaliser. Je réalisais que je n’avais rien pris à manger pour grignoter. Je me levais rapidement, pour m’approcher du buffet qui se trouvait non loin du sapin de Noël. Il y avait toutes sortes de cochonneries. Je prenais une assiette et piochais dans chacune d’entre elles pour me constituer ma propre assiette personnalisée spécial je bouffe pendant le dessin animé. Le petit Tigrou était maintenant en place sur le canapé. J’espérais seulement que personne n’ait piqué mon idée du déguisement pour la veillée de Noël. Oh, après tout, je m’en foutais. Ce soir, c’était la soirée magique que tout le monde attendait. Que celui ou celle qui n’a pas gardé une âme d’enfant sorte de cette pièce… J’étais presque certaine que dans cette salle, des personnes détestaient Noël. Moi, j’étais comme une gamine qui n’attendait que minuit pour pouvoir se diriger vers le sapin. Je remarquais au loin Perdita, qui arrivait suivi de quelques autres rouges. J’agitais la patte pour faire remarquer à mon bras droit, ma moitié que j’étais présente. Certes, dans une tenue un peu particulière mais j’étais là. J’étais pressée de la revoir, et de passer la soirée avec les gens que j’aimais. Oui, ce soir promettait d’être une soirée plus que parfaite et chaleureuse.
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MessageSujet: Re: Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA EmptyLun 12 Déc - 20:51

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    En général le réveillon de noël c’est une soirée que je passe avec des amis, mais rarement avec ma famille. Avec Ryder, on va ensemble à une soirée et l’on ne rentre pas avant d’être totalement épuisés. Le lendemain on se rend à Santa Barbara où l’on déjeune chez mes parents et où l’on dine chez les siens. Jusqu’à aujourd’hui c’est comme cela que nous avons fonctionné, mais cette année les choses sont différentes. Ryder est en Irak et je suis à seule à San Francisco. Les amis qui organisent tous les ans leur soirée ont décidé de ne pas le faire cette année du coup je me suis retrouvée sans plan pour le réveillon à seulement quelques jours de Noël. Je n’avais pas vraiment envie de conduire jusqu’à Santa Barbara et devoir rester la nuit sur place chez mes parents. Supporter mes sœurs plus d’une journée, non merci! Dire que mon frère ne rentrait même pas d’Irlande cette année, ça me faisait vraiment mal au cœur rien que d’y penser. Cette année, rien ne se passait donc comme prévu et mais je n’avais pas du tout envie de me retrouver seule un vingt quatre décembre à manger un morceau de dinde et autres marrons toute seule. M’enfiler une buche j’en étais toute à fait capable mais je n’avais vraiment pas envie d’être seule pour célébrer cette fête que j’aime tant.

    Je me rappelle encore mon tout premier Noël en Californie, j’avais tant espéré pour la neige que ne la voyant toujours pas arriver le soir du réveillon, je m’en étais rendue malade. Je me souviens avoir pleuré pendant des heures, j’étais totalement inconsolable. Londres me manquait et je suppliais mes parents de m’y renvoyer. Mon père m’avait alors pris dans ses bras et m’avait offert le plus jolis des pendentifs jamais fabriqué. Trois petits flocons en or blanc, accrochés à une chaine de la même couleur et le tout d’une brillance incroyable. Cela n’avait pas réussit à me consoler complètement mais je m’étais tout de même sentie un peu mieux. Depuis je portais tous les jours ce collier auquel je tenais tant et qui me faisait toujours penser à mon père et à ce qu’il me disait lorsque j’étais enfant: N’ai pas peur de faire de grande chose, tu es forte et magnifique, l’important c’est d’essayer et même si tu échoues, tu sauras toujours te relever. Gardes ce pendentif près de toi, et une partie de moi sera toujours avec toi. C’était le plus beau cadeau que mon père m’avait jamais fait et la jalousie que cela avait provoquée chez mes sœurs rendait la chose encore plus précieuse.

    En me levant ce matin, je ne m’étais pas sentie très bien, j’avais eu des nausées matinales et j’avais dû retarder mon entrainement. Heureusement, avec les partiels qui arrivent à grands pas, mes entraineurs avaient ralentis la cadence et j’avais été libérée pour le mois à venir, cela dit je continuais de venir nager à la piscine universitaire tous les jours afin de maintenir ma forme. Cette situation m’arrangeait bien car mon ventre commençait à être rebondi et on pouvait maintenant remarquer que j’avais un peu grossi. Jusque là si je ne comptais pas ma famille et mon mari, seul trois personnes étaient au courant de ma grossesse, mais à presque quatre mois et demi, ça allait devenir de plus en plus dur à cacher. J’étais terrorisée à l’idée d’en parler à mes entraineurs, j’étais comme une gamine effrayée à l’idée que l’on découvre l’énorme bêtise qu’elle avait commise. Au niveau des IOTAs, seul Niveane était au courant, du moins à ma connaissance. J’appréhendais la réaction des présidentes de confrérie, j’espérais vraiment que cette grossesse ne m’exclurait pas de chez les rouges, après tout ce n’était pas comme si ce bébé était une erreur, j’étais mariée et tout à fait capable de gérer une telle situation, d’autant plus que c’était ma dernière année d’étude à Berkeley et que je n’aurai pas à concilier bébé et études en même temps, la naissance étant prévu pour juin deux mille douze. La seule chose que cela remettait en cause c’était ma participation aux JO et Dieu sait que cela ferait une sacrée pub à l’équipe de natation (et par conséquent aux IOTAs) d’avoir une championne olympique dans leur rang. Je m’étais tellement préparée pour ça que j’étais persuadée de sortir gagnante de la compétition, je visais l’or et rien d’autre. Quoi qu’il en soit, je me retrouvais donc à glander toute la journée chez moi et entre passer des coups de téléphones et zapper les chaines de la télé je fis rien de bien utile mais les heures s’écoulèrent plutôt vite et lorsque je vis sur ma montre qu’il était déjà presque dix neuf heures j’eus du mal à y croire. Après avoir pris une bonne douche, je mis un temps fou à choisir une tenue. Je ne voulais pas mettre de haut trop moulant histoire de cacher mes rondeurs naissantes et de ne pas me taper l’affiche. J’optais pour une blouse rouge transparente avec un marcel blanc en dessous et un jean slim noir. Je ne voulais pas vraiment être vu, me fondre dans la masse était plus mon genre. Surtout dans les soirées IOTA.

    J’avais décidé d’aller à la veillée de Noël organisée par ma confrérie puisque je n’avais rien de mieux à faire et que c’était toujours mieux d’être avec mes coéquipiers que toute seule, bien que certaines personnes m'insupportent au plus haut point. Je n’ai jamais vécue dans la maison de confrérie, lorsque je suis arrivée à Berkeley, c’était plutôt difficile vu que Ryder n’aurait pas pu s’y installer avec moi et que je ne voulais pas le laisser de côté. Et puis après nous nous sommes mariés et il était évident que nous devions définitivement nous installer dans notre propre chez nous. C’est là que nous avons acheté notre magnifique maison sur Lombard Street, et ceci fut d’ailleurs rendu possible grâce à l’argent que j’ai gagné dû à ma carrière de nageuse et aux campagnes publicitaires pour les marques de lunettes et maillots de bains professionnels. Plus le salaire de Ryder ainsi qu’un petit coup de pouce de la part de nos parents. Et voilà notre petit nid d’amour à nous. De toute manière vivre en communauté ce n’est pas trop mon truc, surtout quand il faut s’accommoder d’une minuscule chambre, des toilettes parfois communes et les petites habitudes souvent agaçantes de chacun. Très peu pour moi, je préfère largement l’intimité que je partage avec mon mari et que je partagerai bientôt avec notre futur enfant. Trois personnes cela sera bien assez je pense. Surtout que niveau bouffe ça me plairait moyen de partager mes captain crunch avec quelqu’un d’autre et ne parlons même pas de mon coca-cola light!

    Le rendez-vous était fixé pour vingt heures pile et étant donné qu’il était déjà dix neuf heures quarante cinq lorsque je partis enfin de chez moi, je savais d’ors et déjà que j’allais peut-être en retard, sauf si le trafic se montrait clément avec moi et que j’avais la chance de passer à tous les feux verts. Dans la voiture j’avais allumé le chauffage, il ne fait pas si froid que cela dehors, mais tout de même, grande frileuse que je suis, j’ai besoin d’avoir la température constamment à dix huit degrés pour vraiment me sentir bien. J’avais aussi allumé la radio et comme prévu, ils jouaient en boucle les chansons de Noël que je connaissais par cœur. Lorsque « Rocking Around The Christmas Tree » de Brenda Lee se fit entendre, je fis un bon sur mon siège et augmenta le volume à fond. Cette chanson était définitivement ma préférée de toutes et ce de loin! La circulation n’était pas trop mauvaise finalement et je n’eus pas à attendre plus de cinq minutes dans les embouteillages avant d’atteindre une partie du campus universitaire où je pu rejoindre la maison des IOTAs. Je me garais donc dans le parking qui nous était réservé et pris mon temps pour rejoindre la porte d’entrée. Je n’avais pas besoin de sonner, ni de frapper, ni même de m’annoncer, d’ailleurs d’autres personnes arrivaient en même temps que moi. Il était à peine vingt heures. Je n’étais miraculeusement pas en retard. Je fis donc mon entrée dans la pièce commune où je pu observer un groupe de rouge agglutinés devant un écran plasma, certains sur le sol, recouverts pas des couvertures qui semblaient terriblement douce et chaude, d’autres sur des fauteuils ou tout simplement debout. Il y avait tout ce dont nous avions besoin, des boissons et de la nourriture à gogo, ce n’était pas les mets les plus exquis mais c’était encore mieux qu’une simple dinde, trop banale. Je mis mon manteau dans le lobby et observa l’assemblé pour repérer à qui j’irais parler en premier. Je vis Constance, l’une de nos présidentes de confrérie à qui je ne parle d’ailleurs pas, ou alors vraiment rarement et juste pour lui dire bonjour, histoire de respect quoi, mais outre les politesses que l’ont peut échanger lorsqu’on se croise dans les couloirs de la maison IOTA, je ne la connais pas. Il y a aussi quelqu’un déguisé en Tigrou , visiblement il s’agissait d’une fille mais je n’avais pas encore assez d’indice pour deviner de qui il s’agissait quoi que je ne connaissais que peu de fille IOTA capable de se vêtir ainsi.

    Je pris une bonne inspiration et alla piocher quelques bonbons que je m’empressais de fourrer dans ma bouche telle une gamine ayant été privée de sucrerie pendant des mois. En fait c’était un peu le cas. En plus de m’entrainer durement, je faisais aussi très attention à ce que je mangeais (minus les captain crunch au petit déjeuner) et les bonbons ne faisaient pas vraiment partis de mon régime alimentaire. Après ce rapide passage au buffet, je pris une petite seconde pour repérer un endroit ou poser. Il restait un peu de place sur le canapé et c’est là que je choisi de m’asseoir. Justement il y avait la fameuse fille déguisée en Tigrou assise juste à côté. Je fixais l’écran pour voir ce que nous étions en train de regarder. Le Roi Lion. Merde l’un des seuls que je n’aime pas. Ouais je sais c’est rare de ne pas aimer le Roi Lion, tout le monde aime le Roi Lion, c’est l’un des meilleurs Disney, blablabla. Je suis l’exception qui confirme la règle, tant pis je peux bien faire un effort pour cette fois. Je me calais au fond du sofa pour me sentir vraiment à l’aise. J’entendis Tigrou parler et c’est alors que je réalisais qu’il s’agissait de Niveane. Je ne lui avais pas parlé depuis notre petite mésaventure de la dernière fois… Et en fait je n’étais pas sûre de vouloir lui parler ici. J’avais bien trop peur qu’elle révèle mon état à qui que ce soit. Ou que tout simplement elle vienne m’en parler et que quelqu’un nous entende. Machinalement je tournais la tête pour ne pas qu’elle me voit, je m’écartais également un peu d’elle, en soi c’était plutôt bête vue la distance qui nous séparait mais je pouvais toujours essayer…
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MessageSujet: Re: Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA EmptyMar 13 Déc - 13:14

❝ Si t'est fière d'être un rouge, tape dans tes mains Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA 277800

Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA 01danyside
« OH ! JINGLEEE BELLS, JINGLEEE BELLS, JINGLEE ALL THHHE WAAAYY, OOH WHAT FUN IT IS TO RIIIDEE, IN A ONNE GNAAH GNAAHAA ! » criais-je à tout va dans les rues de San Francisco avec une bande de tarés accro aux chants religieux. Ma voix faisait tâche parmi les autres mais je m'en contrefichais mon principale but était de m'amuser au détriments des autres. C'était égoïste mais au fond c'était ça noël, chacun se faisait son propre cadeau personnel, le mien était toujours le même sauf que cette fois je n'étais plus derrière un piano mais sur le devant de la scène. Ces temps-ci je développais un vrai talent musicale, je pourrais être l'actrice principale d'un bêtisier tout entier à ce rythme là. J'arpentais ainsi les rues emmitouflée dans mon gros manteau rouge entourée d'une écharpe blanche avec un bonnet de la même couleur telle une maman noël dans toute sa splendeur. J'avais toujours aimée cette ambiance, c'était comme retomber en enfance mais en mieux. Comme lorsque j'étais jeune je lançais des boules de neiges sur la tête des autres enfants tout en faisant croire que c'était mon voisin, je donnais gracieusement une pièce à un faux père noël lui piquant ensuite une plus grosse et je chantais affreusement cette chanson. Je ne comprenais même pas comment je pouvais être encore parmi eux sans qu'ils ne m'aient jetés la pierre. C'est ainsi que je me suis décidé à faire comme ça sur le tas des achats de noël pour ma pomme, il y avait cette robe qui me faisait de l'oeil depuis la toute première fois où nous étions passé dans cette rue. Il donc était impossible que je ne reparte pas avec. Un puis deux et au bout du troisième magasins, je ne les comptaient plus. J'étais éprise de la folie de noël pire qu'une gosse de deux ans qui réclamait des poupées, non moi je voulais des fringues et des tonnes de fringues. Au bout d'un moment j'ai dû m'arrêter parce que mes bras ne pouvaient plus supporter la charge pondérale que je leurs infligeaient. Certains avaient mal aux oreilles à cause de ma voix et moi-même j'avais mal à cause de mes propres achats. Il fallait donc que je trouves une solution à mon problème qui était de taille en ce 24 décembre 2011. C'était peut-être le dernier qui sait ? Je n'y croyais pas à toute cette connerie qui tournait autour du 21 décembre 2012 mais comme je le répétait maintes et maintes fois, quand ça arrivera, ça arrivera et puis c'est tout. Tout d'un coup j'eus un excès de chance, je vous jure celle de ma vie et plutôt de la minute. Un beau garçon seul avec aucune blondasse accroché à son bras, un bouche trou parfais qui j'étais certaine allait vouloir m'aider sans même que je n'est à lever le moindre petit doigt. « Bon sang qu'est-ce que c'est lourd. » je fis alors tombé mes sacs dans la neige « oh noooon  pas ça. » je fis alors une tête désespéré, je savais qu'il ne m'avais pas ignoré et c'est ainsi que mon charme se mit à opérer. « es-ce que vous pourriez m'aider ?  Je sais que ça ne se fais pas mais... » dit-je tout en lui faisant une mine triste avec des yeux de chiens battus « Bien évidemment et ne vous inquiétez pas, ça ne me dérange pas » dit-il en saisissant mes sacs d'une voix chaleureuse. Il se trouvait devant une bijouterie observant les bagues de mariages, la fiancé allait devoir attendre apparemment. C'est ainsi que j'avais réussi mon coup, d'une manière inutile mais efficace.

Ce soir était un grand soir chez les IOTAS, une soirée que je ne pouvais manquer pour rien au monde. Nos deux exceptionnelles chefs de confréries nous avaient prévus une soirée des plus magiques. Il n'était pas question de se mettre sur son 31 malgré que même dans un sac poubelle je pouvais encore être un minimum classe, non il était plus question de passer un bon moment entre nous de manière chaleureux. Il était donc inconcevable que je sois en retard, qu'un dirigeable s'écrase sur ma tête ou encore que je me prenne une météorite ; terre pouvait faire un tour complet en une nuit que je répondrais présente. J'avais donc enfilé un pantalon pyjama rouge à rayures blanches avec une sorte de pull blanc cassé et j'avais remplacé mes jimmy choo par des pantoufles. Après avoir mis trois heures à me demander si j'allais avoir les cheveux détachés, mon réveil affichait vingt heures, l'heure de rejoindre mes petits amis rouges dans le salon. En descendant les escaliers je ne savais plus où regarder, mes yeux pétillants étaient partout dans la pièce. La décoration de la maison des rouges était fabuleuse comme à chaque fois, nous mettant directement dans l'ambiance féerique qu'était noël. J'avais l'impression d'être une enfant observant de manière émerveillé toutes les lumières ainsi que les décorations qui étaient installées. Noël représentais vraiment tout pour moi. C'était la période où je me sentais le plus proche de ma fausse famille où personne ne me prenais la tête avec telle ou telle compétition. Nous nous contentions juste de nous retrouver et passer un bon moment avec toute la famille au complet, ce qui était d'une très grande rareté chez les Fitzmartin. Le sport c'était limite plus sacré que tout le reste. Heureusement depuis que j'étais à l'université je ne faisais plus rien en famille et cette année il n'était même pas question de prononcer ce mot devant moi qui ne représentais plus rien à mes yeux . Je fis donc mon entrée dans le salon où déjà quelques rouges avaient pris places. Je pus apercevoir une femme Tigrou qui répondait couramment au prénom de Niveane puis il y avait Constance ainsi Aislynn qui étaient déjà calés devant la télé ; d'autres personnes étaient également présentent. « L'Roi Lion ? Hell yeah ! » dit-je d'une voix enjoué après l'annonce de Constance qui nous proposait de commencer par ce dessin-animé. Cela faisait une éternité que je ne l'avais pas vue, j'avais l'habitude de me remater les trucs en boucle jusqu'à m'en dégoûté mais celui-ci j'avais préféré le préserver pour des occasions spéciales comme celle-ci. C'était donc l'occasion ou jamais de se remémorer de bons souvenirs d'enfances. Les films Disneys avaient eu une place majeur dans ma vie de fillette, cette soirée risquait de me marquer pendant longtemps. Après avoir attrapé quelques bonbons ainsi que des pop-corns, je partie rejoindre les filles prêt du feu m'installant sur le canapé contre un accoudoir me calant sous une couette que j'avais pris au passage. Malcolm fit ensuite son entré, je ne pris même pas la peine de lui adresser le moindre regard, c'était déjà bien assez compliqué entre nous, j’espérais juste que la salle allait se remplir afin que je ne l’aperçoivent ou ne l'entendent pas lorsque le film sera lancé. Il avait le don de m’agacer et la cerise sur le gâteau était qu'il s'était mis à côté de Constance, non je n'étais pas jalouse parce que j'appréciais Constance. Lui c'était autre chose, il pourrait rien faire que je trouverais quelque chose à critiquer. J'allais avoir deux films sous les yeux heureusement que c'était noël et que ça rimait plus ou moins avec paix ; c'était surement pour ça que je n'avais pas pu m'empêcher de lui balancer un de mes pop-corns sur sa tronche de cake. Quel gâchis, je vous l'accorde ; c'était le premier et le dernier débordement que je m'autorisais dans cette soirée.
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MessageSujet: Re: Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA EmptyMar 13 Déc - 22:08

merry christmas Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA Sans-titrke-1-2fa1579 Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA Interview-chace-crawford-2fa172c Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA Snow-globes---coc...version--2fa1991


« Oh Christmas lights, keep shining ooooon ! » Noël. La fête des touts petits. Le seul moment de l’année où tous les excès sont permis. Les plus grands ont les yeux qui pétillent en revêtant le costume du fameux Papa Noël, quant aux enfants, ils attendent avec impatience le moment crucial de la soirée : l’ouverture des cadeaux. En général, ce genre de réveillon symbolise la famille, l’amour et le partage. Offrir, sans avoir l’intention de recevoir en échange. Acheter pour faire plaisir. Déguster, savourer, et s’amuser. Bien des coutumes qui sont on ne peut plus respectées par les américains. Et Edward n’en faisait pas l’exception, loin de là. Sa chambre, revêtue pour l’occasion, abordait fièrement son habit de saison : guirlandes à gogo, lumière dans les moindres recoins, couette avec Stitch déguisé en père noël, et même un petit sapin blanc posé sur son bureau, sans oublier LE détail important : la chaussette accrochée sur la cheminée.. qui pour le coup était en carton. Oui, tradition oblige. Quoiqu’il en soit, c’est au beau milieu de son décor de rêve qu’Eddy se trémoussait, dansait, riait comme un demeuré sur sa compilation de musiques spéciale noël. Coiffé d’un ravissant serre-tête de renne (et moustaches dessinées au feutre indélébile, faut-il le préciser), il emballait son dernier paquet cadeau réservé à son bout d’chou de filleul : un costume de Buzz l’Eclair plus vrai que nature, le tout complété par une peluche Woody. Le pied. De quoi ravir le mini monstre de Zadig. Encore fallait-il que tonton ait le temps de faire un saut jusqu’à la demeure familiale des Atwoodth. Mine de rien, ces dernières semaines avaient été riches en émotions, et en action. Entre la soirée d’’Halloween qui avait dérapé en baston générale, les promenades shopping en compagnie d’Andreas, et la reprise des entraînements. Dur dur de suivre la cadence. Surtout pour quelqu’un qui avait prit l’habitude de rester vautré h24 dans son lit en compagnie d’un paquet de mouchoirs et d’un saladier de pop corn, le tout en regardant Lilo & Stitch en boucle. Un temps malheureusement révolu. Mais ouff, les vacances étaient vite arrivées, et la petite soirée Iota organisée spécialement pour noël permettrait ainsi de faire une mini césure au beau milieu de cet emploi du temps de VIP. Oui oui, soirée Iota. Mise d’ailleurs en place par les présidentes de confrérie en personne. Constance et Aislynn avaient en effet décidé d’un accord commun de laisser en suspend le côté ‘’festif’’ de noël pour se focaliser sur son aspect chaleureux et convivial. Et on peut dire que cela ravissait à merveille l’enfant Dydy. Quoi de mieux que de pouvoir se poser au sein des rouges et mâter un bon dessin animé tous ensembles. Soirée de rêve... qui d’ailleurs n’allait pas tarder à commencer. A entendre le remue-ménage dans le couloir des rouges, tout le monde se tenait vraisemblablement déjà prêt. Dydy lui, terminait de déposer ses cookies dans un énorme saladier. Oui parce que qui disait soirée de noël disait forcément sucrerie à gogo, et donc cookies. Bien qu’il s’était aussi tâté à faire une flopée de crêpes… mais bon. A coup sûr, y aurait eu une bataille de Nutella dans le salon, et personne n’en serait ressorti indemne. Ah tiens, ne serait-ce pas la voix de Constance qu’on entendait dans le couloir ?

20h tapante. Pile à l’heure. Edward leva le nez de ses cookies. Merde, déjà ? Mais il avait même pas eu le temps d’enfiler son costume de super renne ! Hoff, tant pis, il avait au moins les moustaches et le serre-tête. Boum. Il sauta d’un seul bond de sa chaise pour se précipiter vers le couloir de la maison, non sans attraper au passage le saladier de cookies. Une petite foule d’Iota se dirigeait vers les escaliers menant au salon. Oh zut, lui qui s’était juré d’être le prems à s’allonger sur le canapé, c’était mort. A moins qu’il ne parvienne à se glisser entre les guignolos qui traînaient le pas… Se faufilant tel un bœuf à travers les Iotas, il se mettait déjà à hurler le bougre. « TOUCHEZ PAS AU CANAPE, CHE MA PLACE. » Et attention, môsieur pouvait devenir violent lorsqu’il s’agissait de son canapé. Hop hop hop, le voilà qui dévalait à toute allure les marches pour finalement atterrir au beau milieu d’un paradis artificiel. Sur le coup, Dydy se stoppa sec alors qu’un sourire niais se dessinait sur les traits enfantins de son visage. La salle était superbe. Relookée de la tête aux pieds. C’était d’ailleurs sans la moindre réticence qu’Eddy avait lui-même accepté de filer un coup de pouce dans la décoration de la salle commune. Une petite touche d’Atwoodth, et boum ! Un Stitch par là, une Lilo ici, et pis tiens, on va même essayer de caser un énorme nounours blancs en guise de pouf là. Le rendu était réussi. Un véritable petit cocon tout mignon, tout douillet. Et au centre de ce tableau on ne peut plus somptueux : Constance. Caboum, retour à la réalité. Bon, ok, à voir sa bouille toute ravie et sa silhouette de gamine à moitié couverte d’une épaisse couette, y avait de quoi fondre. Mais quand même. Oh, et puis zut, c’était noël. Au diable les éternels boudages. Dydy soupira un bref coup avant de faire son entrée et se précipiter comme un bourrin sur le canapé. SA place à lui. Hé, minute. Quéqu’il avait lui à lui afficher une grimace débile ? Ahhhh mais c’était la Mascotte ! Oh. De quel droit il osait le saluer comme ça. Toc toc le ciboulot celui-là. A croire que les coups (enfin… les baffes) à Halloween lui avaient ramollis la cervelle. Erf. Pas de violence, c’est les vacances. La moue vexée, Eddy retourna un bon gros tirage de langue à son camarade rouge avant de se poser penaud sur le fauteuil. Oh bah tiens, juste aux côtés d’un Tigrou grandeur nature ! « T’es belle en Tigrou Nini ! » Et vlan, voilà qu’il lui foutait un gros coup de patte dans l’épaule en guise de salutation. Voilà un petit moment qu’ils ne s’étaient plus croisés tiens. Depuis la coupe de monde de rugby en fait. Quoiqu’il en soit, c’est avec des étincelles aux yeux qu’Eddy relooka sa voisine de la tête au pied, une pointe d’admiration sur le visage. Joli costume, vraiment. Pour une fois que ce n’était pas lui qui revêtait le vêtement le plus flashy –et stupide- de la pièce. Confortablement installé dans son fauteuil, le voilà qui piquait un coussin pour le serrer dans ses bras, la tête posée dessus et l’attention désormais rivée sur le duo qui trônait juste sous ses yeux. Constance et la Mascotte. Ha ha ha. Jaloux ? Du tout. De toute façon, Edward pourrait au moins avoir la fierté d’affirmer qu’il était le seul ici à avoir pu regarder tous les Disney –sans exception- avec elle dans SON LIT… il y a bien longtemps, certes. Secouant le visage de gauche à droite, il écouta finalement d’une oreille le titre du film proposé. Le Roi Lion ? Oh bah non, c’est triste ce truc. Ok, c’était un classique, mais quand même. Simba et Nala avaient beau être tout mignons à souhait, il n’empêchait que le film en lui-même était terriblement.. déprimant. Et ridiculisant par-dessus tout. Il s’y voyait déjà, entrain de chanter ‘’L’Amour brille sous les étoiles’’ tout en chiallant comme un gosse de quatre ans. Etonnant qu’elle ait pas opté pour Lilo & Stitch tiens.. Quoique finalement non, c’était pas très surprenant de sa part. Bref. Les yeux baladeurs, Dydy inspecta très furtivement la pièce. Les visages aux alentours ne lui étaient pas vraiment connus. Si ce n’est Niveane, Constance, la Mascotte… le reste, il ne devait guère que les connaître de nom, et encore. Pourvu que Perdita se joigne à eux. « Qui qu’a des mouchoirs ? J’vais chialler moi quand Mufasa il va capoute. » bah quoi ? C’était vrai. Bon, ok, d’habitude c’était les filles qui pleuraient devant ce genre de truc, mais les enfants aussi hein. Et puis au pire, il demanderait à Niveane de lui faire un câlin pour le consoler. Ou… « J’pourrai me moucher sur toi la Mascotte ? » Vengeance pour la grimace tiens. Haussant vaguement les sourcils en guise de provocation, Dydy fini par se cacher le visage derrière son coussin. « Hu.. hakuna matata, je plaisante Teddy Bear. Pas taper.. » Oui parce que la dernière fois qu’il l’avait provoqué, c’est vrai que son nez l’avait senti passer. Alors même si la couleur de Noël c’était le rouge, valait mieux éviter ce soir. D’autant plus qu’il était quasi certain que Constance se mêlerait avec joie à la bagarre, histoire de lui faire regretter d’avoir pourri son noël. Personne ne change une chef de file.

Oh, un pop corn qui vole et rebondit sur la tête de Malcolm. Bah d’où il venait ? Posant furtivement son attention sur la madame à ses côtés, Eddy inclina le visage, sourire aux lèvres. Toi, qui que tu sois, je t’aime déjà. Un ennemi commun ? C’est bon ça ! Peut-être que finalement, ce réveillon de noël s’avèrerait être plus fun qu’il ne l’aurait cru. Oh pas bien du tout… avec toutes les conneries qu’il faisait, le père noël ne risquait pas de lui apporter grand-chose… hoff, tant pis pour cette année. Il serait plus sage en 2012, parole de scoot. « Kayleen ché cha ? Ty sais que j’t’aime. » Traduction : ‘’kiffant ton coup du pop corn’’. Il avait la banane affichée sur le visage, tout amusé. Retour en enfance, où tous les coups sont permis. Sans trop de mal, on aurait pu lui filer dix ans de moins vu l’allure qu’il avait avec ses antennes de renne et ses moustaches dessinées sur la face. Le ridicule ne tue pas, et heureusement pour lui ou il serait décédé une paire de fois. Petit clin d’œil amusé, et poum : il ne se priva pas pour aller carrément piocher un pop corn dans le saladier de madame. Bah quoi ? C’était noël non ? Et puis, ce n’est pas comme s’il était venu les mains vides aussi. Levant fièrement son saladier de cookies en l’air, il affichait fièrement sa petite réussite de la journée : « Moi j’ai des cookies, tralalalalèèèèère. » Pépites de chocolat et noix de pécan. Tu peux pas test, y a rien de meilleur. Plaquant son saladier tout contre lui, l’air mesquin, voilà qu’il se la jouait possessif. Oui non parce qu’il fallait admettre que l’estomac d’un Dydy Atwoodth était plutôt difficile à combler et à satisfaire. Mais bon au pire, il irait piocher dans les assiettes de ses charmantes voisines. Entre un Tigrou tout mignon et une… lionne distributeur de pop corn, y avait de quoi faire. Joyeux Noël bien sûr.
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Nael Silvano Sala
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MessageSujet: Re: Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA EmptySam 17 Déc - 15:32


C'EST NOWEEL !
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Merde, merde, merde. Où étaient donc passées ces foutus clés ? Inspectant mon appartement de fond en comble, je me disais que c'était bien ma veine. En effet, je n'étais pas du genre à perdre quoi que ce soit, surtout pas mes clés qui étaient toujours posées sur le petit meuble de l'entrée. Mais évidemment, je n'échappais pas à la règle qui disait "il suffit que tu sois pressé et en retard pour que tu perdes un truc important au moment du départ". Bah oui, évidemment... Après multiples fouilles dans les endroits les plus incongrues -oui oui, il n'y avait bien que moi pour vérifier dans le frigidaire. Applaudissez ! -, je réussis enfin à extirper du canapé l'objet qui me mettait à la bourre et qui s'était coincé entre les coussins. Je relevai mes cheveux en une queue de cheval et jetai un rapide coup d’œil à la pendule. 19h55. Flûte ! Je me hâtai en direction de la porte et m'enfermai dans la voiture avant de démarrer précipitamment. S'il y avait bien une chose que je détestais, c'était être en retard. Surtout lorsque le rendez-vous auquel j'allais m'enthousiasmer au plus haut point. Veillée de Noël chez les Iotas ! Bon sang, ça allait être super ! Je faisais confiance à nos présidentes pour nous concocter une soirée géniale. J'étais certaine qu'elles étaient expertes dans ce domaine là.

Noël n’était pas la fête la plus importante en Russie. Elle était appréciée et attendue de tous, certes, mais le Nouvel An l’était bien plus. Seulement, on avait pour habitude chez les Duma, de fêter un peu les deux en même temps. Nous avions pour cela une sorte de semaine « fêtes de fin d’années » qui était longuement préparé à l’avance. Oui, notre système n’était guère ressemblant à celui des autres familles russes mais c’était comme une réalité; les Duma avaient toujours aimer faire autrement ce qui leur avait d’ailleurs, terriblement bien réussi.
Mais bref, Noël avait donc toujours été pour moi une fête heureuse et remplie de bonne humeur. Je me souvenais encore des après-midi précédant le premier jour des festivités. Ces après-midi là où j’avais pour habitude de m’assoir dans un fauteuil aux cotés de ma mère, observant les employés du domaine installer les décorations. Et ces derniers ne faisaient pas les choses à moitié ! Sous le regard attentif de ma mère, ils se démenaient pour faire de notre demeure un endroit brillant de milles feux. Cela m’émerveillait à chaque fois. Des sapins imposants et mis en valeur par de belles décorations, des guirlandes colorées illuminant les pièces, de nombreux bibelots rappelant les histoires du Noël russe, tant de petites attentions qui me rendaient tous les ans admirative et joyeuse. Mais ce que j’aimais par dessus tout dans cette fête, c’était l’ambiance qui s’y dégageait. C’était l’un des rares moments où ma famille se retrouvait -presque- entièrement à table et où on ne parlait pas politique, économie ou encore affaires avec de riches amis de mon père. Non, cette semaine là était exclusivement réservée à nous, les Duma, et nos repas se déroulaient toujours dans la bonne humeur malgré les caractères différents qui composaient notre table. C’était surtout pour cette raison que j’avais un si bon opinion sur Noël; c’était en effet grâce à lui que je voyais mes frères et mes sœurs: N’ayant presque aucun contact avec ces derniers car n’ayant pas été élevé avec eux -exception faite pour mon cher jumeau, Nikolaï-, j’étais toujours heureuse de pouvoir passer un peu de temps en leur compagnie. De plus, je voyais mes parents sous un autre angle: mon père n’avait pas, durant ces quelques jours, l’esprit occupé par son travail et ma mère était plus décontractée. Cela faisait plaisir de les voir comme ça, même si une fois les fêtes passées, cela ne durait pas. La magie de Noël n’agissait qu’une seule fois par an, hélas.

Perdue dans mes souvenirs, je ne réalisais que j’étais arrivée à destination que quand j’aperçus quelques Iotas passer à la gauche de ma portière en riant. Je me garai alors, coupai le moteur et accordai un regard à l’heure indiquée sur le tableau de bord. 20h02. Waouh ! J’étais fière de moi et de mes capacités au volant; malgré les embouteillages, j’avais réussi à doubler tout le monde et à mettre un assez bon coup sur le champignon pour ne pas arriver en retard. Tu gères Nas, tu gères. Descendant de la voiture, je me joignis à un groupe de filles pour rentrer dans la salle commune des Iotas qui était, je le découvris en ne mettant rien qu'un pied à l'intérieur, littéralement somptueuse. Waouh ! C'était très différent de ce que j'avais toujours connu, mais c'était superbe malgré tout. En effet, mon seul Noël fêté en dehors de mon pays natal avait été en France, l'an dernier. Autant dire que j'avais été déboussolée par les coutumes et les décorations assez éloignées des miennes ! Mais j'étais une fille qui savait m'adapter très vite. Et j'étais bien heureuse de fêter mes premières fêtes de fin d'année aux USA, en compagnie des Iotas. « Salut tout le monde... » Un bref sourire pour montrer ma présence puis j'allai me glisser en compagnie des autres sous les couvertures. Tout en prenant une poignée de bonbons, -bon dieu, il y avait l’embarras du choix !- je fis le tour de la salle du regard et riai en voyant le costume de Niveane, déguisée en Tigrou. Adorable ce costume, la jolie blonde avait fait fort, elle gérait un max ! Et j'étais sure que je n'étais pas la seule à penser cela !
Je continuai de regarder autour de moi et alors je réalisai alors avec stupeur, en voyant les têtes qui m'entouraient que... Que je ne connaissais même pas la moitié de mes partenaires de confrérie. Oh bien sur, je les connaissais quasiment tous de nom; un Iota n'avait généralement pas une attitude très effacée au sein de l'université. Mais néanmoins, à part quelques personnes avec qui j'avais déjà discuté, je n'avais presque que des inconnus en face de moi. Affolant, surtout que cela faisait maintenant quelques mois que j'étais à Berkeley ! Je comptais bien sur cette soirée pour inverser la vapeur. Reportant mon intention sur la télé, je vis que le DVD en train de charger n'était autre que le Roi Lion. Je souris. Un grand classique mais un classique efficace, surtout pour commencer une tranquille et belle soirée Disney. Enfin, TRANQUILLE soirée Disney... Ne parlons pas trop vite, je savais bien que comme dans toutes les soirées, il pouvait y avoir des imprévus. Et ça commençait déjà avec un pop-corn lancé par Kayleen sur la tête de Malcolm, pour la plus grande joie d'Edward qui semblait bien amusé par la petite scène venant de se dérouler devant ses yeux. Je souris une nouvelle fois. Malgré le fait que je ne connaissais que peu de monde, j'étais déjà heureuse d'avoir répondu à l'invitation pour ce réveillon chez les Iotas. Je sentais que je n'allais pas m'ennuyer...

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MessageSujet: Re: Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA EmptySam 17 Déc - 17:41

Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA 1137424015 Make my wish come true, all I want for christmas is you • SUJET IOTA 1137424078

« Si tu pouvais te la fermer deux secondes tu serais mignon. » Cinglais-je au gamin qui chante à tu-tête depuis cinq minutes déjà. Pourquoi prendre des pincettes lorsque l'on peut aller droit au but. D'autant plus que tout le monde sait que je suis l'amabilité incarnée. En plus d'avoir une voix plus qu'insupportable, cet idiot rabâche les mêmes chants de Noël. Pas de bol, je déteste Noël et les gamins. Le pauvre, il cumule. Ne nous voilons pas la face. Les mioches c'est chiant, ca pleure tout le temps, ca fait des caprices, ca crie, ca veut des câlins... Rien que d'y penser ca me répugne. Ca me gratte de partout même. Je vais en faire une crise d'urticaire ca y est. « Vous êtes méchante. » Me répond la tête blonde les yeux brillants et tout en faisant une moue boudeuse. Je me penche doucement vers lui afin d'être à sa hauteur. Le fixant droit dans les yeux avec un sourire largement faux, je lui ébouriffe la chevelure. « Merci pour le compliment. » Lui dis-je avant de me redresser et croiser les bras. Évidement il avait fallu que ce gosse s'arrête à mon niveau pendant que sa mère était surement partie chercher une bûche de noël dans la boutique d'en face. Aaaaah les enfants. Si je pouvais tous les étrangler ces petits merdeux, je serai la femme la plus heureuse du réveillon. Je n'ai aucun instinct maternel et je ne suis pas prêt de l'avoir non plus. Je crois que c'était en option lors de ma conception. Non vraiment, je ne comprends pas toutes ces filles qui se disent impatientes de devenir mère. Devenir grosse, avec les seins qui tombent et un mal de dos jusqu'à la mort ouais ! Avoir un enfant c'est tout simplement la fin de tout. La mort assurée de notre corps parfait. Enfin surtout du mien. En y réfléchissant bien, je crois que je suis une sorte de phobique des moins de treize ans. Le pire souvenir que j'ai est lorsqu'une de mes amies m'a confié sa soeur de trois ans pendant plus d'une demie heure. Une demie heure c'est que dalle me direz-vous. Eh bien pour moi ce fut une éternité. Ma patience fut d'ailleurs mise à rude épreuve, jusqu'au moment où j'ai craqué et que j'ai hurlé sur la gamine à m'en arracher les cordes vocales. Faut dire qu'un gnome - oui je les appelle comme ca – tant qu'on ne leur gueule pas dessus à en faire trembler les murs, ils ne pigent rien. En plus elle m'avait foutue mon collant en l'air cette idiote après m'avoir bavé dessus. Etant devenu à mes yeux toxique, je fus contrainte de jeter le bout de tissus à la poubelle.

Mon humeur n'est pas au beau fixe aujourd'hui et ce n'est surement pas prêt de changer avant un bon moment. Rester à San Francisco pour les fêtes de fin d'année me déprimait un peu. Si je n'avais pas loupé mon avion à cause de cet abruti de chauffeur de taxi, je serai en ce moment même entrain de siroter du champagne en Angleterre avec ma famille. Enfin « famille.» C'est un bien grand mot etant donné que je ne peux pas piffer ma belle-mère. Même à l'autre bout du monde je suis certaine qu'elle ressent tout l'amour que j'éprouve à son égare. Notez donc l'ironie dans ma phrase. Etant donné que Thayer doit passer me chercher, je suis contrainte d'attendre comme une conne sur le bord du trottoir à me geler le cul. Ca caille vraiment là. Afin de me réchauffer et par la même occasion me calmer les nerfs, je sors mon paquet de cigarettes afin de m'en allumer une. Inspirant une bonne bouffée, je savoure le nuage toxique qui s'imprègne dans mes poumons. « C'est mal de fumer. » Dit une petite voix. Tenant ma clope entre mon index et mon majeur je tourne brusquement la tête en direction du petit garçon, lui jetant un regard qui en dit long sur mon agacement du moment. « Ecoute moi bien mon petit. Je me fiche pas mal de ce que peuvent penser les adultes, alors ce n'est pas un morveux comme toi qui va me faire la morale. Compris ? » Dis-je froidement avant de tirer une nouvelle fois sur ma cigarette. D'ailleurs je ne sais même pas pourquoi je perds mon temps à répondre à ce crétin qui m'arrive à peine à la taille. Tapant du pied sur le sol, je finis par sortit mon téléphone portable de mon sac à main et regarder l'heure. Bordel il fout quoi le blond ?! Je vais finir par croire que c'est un plan diabolique de mon meilleur ami que de me laisser en plan à coté d'un Minimoys.

[…] Dix minutes que l'autre s'est remis à chanter. DIX MINUTES !! Je vais frôler la crise de nerfs c'est clair et net. Et sa mère elle fou quoi bordel ?! Elle a cru que j'étais la babysitter du quartier ou bien ?! Alors que j'avais fini par prendre place sur un banc en attendant que mon meilleur ami décide de pointer le bout de son nez, je me lève comme une furie avant d'arracher les chants de noël des mains du gamin et le lui déchirer sous les yeux. En bonne garce que je suis, je n'hésite pas à employer les grands moyens que voulez-vous. Voilà que le blondinet se met à chialer en pleine rue. Exaspérée, je lève les yeux au ciel avant que des bruits de talons aiguilles ne se fassent rapidement entendre. Voilà la mère qui déboule en panique. « Autant pas faire de gosse si c'est pour les oublier dans la rue. » Cinglais-je à la bonne femme qui me fixe avec des yeux ronds comme des soucoupes. « Elle a déchiré mes feuiiiiiiiilles » Braillent le mioche en tirant sur le bras de sa mère. Soudain un bruit de voiture attire mon attention. Thayer est enfin là ! Me levant d'un bon je jète les morceaux de papier dans les airs un criant un Joyeux Noël de circonstance. Puis sans perdre de temps je m'engouffre dans la voiture.

[…] « Tu sais que j'ai cru que tu m'avais oublié ». Lançais-je au Iota en lui jetant un regard en coin. « Mais bon, comme c'est toi je te pardonne de m'avoir laissé tout ce temps avec un gamin en pleine rue. » Dis-je avec un sourire. Sans perdre une seconde, je descends de la voiture et emprunte l'allée qui mène à la confrérie Iota. Car même si je ne fêtais pas noël en Angleterre, au moins je le passais avec mes rouges préférés. C'est magnifique de voir autant de gens merveilleux, beaux et parfaits réunis dans une même maison. Autant voir la vérité en face, nous sommes parfaits. Une fois la grande porte passée, une vague de chaleur s'empare de moi. Y'a pas à dire, il fait meilleur ici que dehors. Je m'avance d'avantage afin d'aller vers la pièce principale et constate que tout à été décoré avec soin. Wooooooouh c'est cute ici ! C'est étrange mais en étant ici, je me sens comme chez moi. J'ai l'impression d'y avoir toujours vécu. Bien entendu Thayer et moi sommes les derniers à arriver comme toujours. Même si pour une fois ce n'est pas de ma faute. « Bonsoir tout le moooonde ! » M'exclamais-je d'un air enjoué. Les Iotas sont installés confortablement sur les canapés et les poufs installés spécialement pour l'occasion. Je vois que la soirée a été parfaitement bien préparée. L'organisation est un mot que je ne connais pas personnellement. En tout cas Constance et Aislynn avaient géré pour cette petite fête. Sans perdre de temps je me dirigeais vers le petit groupe – prenant au passage des tas de conneries à manger - et allais m'installer aux cotés de Nastassia. Demoiselle que je ne connaissais que très peu. Il y a des personnes que je connaissais moins que d'autres, mais je pense que cette soirée était l'occasion pour que nous nous rapprochions tous. Constance annonce rapidement la couleur : pour le moment ce sera le Roi Lion. Parfait j'adore ce dessin animé ! Mon pauvre Scar qui meurt à la fin. Je vais verser ma petite larme je le sens. Oui, moi j'aime les méchants c'est comme ca et ce n'est surement pas prêt de changer. En tout cas vu l'ambiance qu'il y avait, la soirée n'était surement pas prête de se terminer. Tout le monde avait l'air très excité par la soirée et je dois reconnaître que ca me faisait le plus grand bien que de passer Noël avec eux.




bon désolée j'ai pas relu :out:


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Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
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