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« Qui vole un oeuf, vole un boeuf » • AISLYNN&CESAR

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MessageSujet: « Qui vole un oeuf, vole un boeuf » • AISLYNN&CESAR « Qui vole un oeuf, vole un boeuf » • AISLYNN&CESAR EmptyJeu 7 Juil - 20:28

AISLYNN&&BRADLEY
« Qui vole un oeuf, vole un boeuf » • AISLYNN&CESAR 629206Sanstitre1janetarzan
♦♦♦
    Après vérification, encore, encore et encore, la conclusion était toujours la même : les histoires d'amours ne sont que des choses inutiles. Des choses inutiles, mais qui pourtant arrive à nous détruire intérieurement. C'était comme ça de partout. Un jour où l'autre, tu y passeras, et toi aussi et vous souffrirez comme des idiots que vous êtes pour avoir confié votre si précieux coeur entre les mains de personnes qui n'en n'ont, finalement, rien à faire de vous, mais qui pourtant vous dises le contraire. « Tu es l'amour de ma vie » ouais d'accord, on en reparlera un autre jour ok ? Trop de gens souffrent à cause de l'amour, trop de gens dont l'un des deux protagonistes du moment...

    Un jour en plus, un jour de trop. Cela faisait maintenant un mois, jour pour jour, que Noelynn Guess Hildebrand avait envoyé ce fameux SMS de rupture à son petit ami qui était Bradley Théodore Cooper. Un SMS lui annonçant qu'entre eux, c'était une belle histoire d'amour, une très belle histoire d'amour, mais qu'ils devaient arrêter là. Pourquoi ? Bah écouter, bonne question ! A l'heure d'aujourd'hui, Bradley ne savait toujours pas pourquoi Noelynn avait renoncé à lui. Il ne savait d'ailleurs même pas pourquoi elle avait quitté San Francisco pour retourner à Paris, et ça pour X temps d'après elle. Bradley reverrait-il un jour sa petite amie ? Enfin, ex petite amie maintenant. Il ne le savait pas, mais une chose était sûre, c'est que s'il la revoillé un jour où l'autre, dans une semaine, un mois, un an, un siècle, elle passerait un sale quart d'heure, de même que des explications s'imposeraient. Oui, Bradley en voulait à Noelynn et pas qu'un peu ! Il en voulait terriblement à cette femme pour avoir joué avec lui, avoir brisé son coeur de DELTA qu'il lui avait confié. Après tous les changements que Bradley avait fait dans sa vie POUR Noelynn, voilà comment elle le remerciait. Sympa comme remerciement, le laissé comme une petite merde qu'il été. En décidant de le lâcher par SMSM, même Bradley n'avait jamais osé quitter ses petites amies du moment par SMS. Il avait changé de comportement, il était devenu plus sérieux dans sa relation, plus fidèle que jamais, il avait même changé sa confrérie pour lui prouver qu'il n'était plus le même. Il avait quitté les DELTA, confrérie dans laquelle il avait une véritable place en or, dont il était depuis 5 ans, monsieur le doyen des DELTA avait finalement changé pour aller dans une autre confrérie, celle des IOTA. Il avait rejoint l'équipe de football, mais il n'était pas aussi bien que quand il était chez les DELTA. Mais bon, maintenant qu'il avait lâchement abandonné les bleus pour les rouges, il n'allait pas faire marche arrière tout simplement parce qu'il ne se sentait pas encore bien intégrer dans cette confrérie. Tout cela n'était qu'une simple question de temps, une simple question...

    Aujourd'hui, à l'instar des autres jours de cette terrible semaine de vacances, Bradley se réveilla dans son lit et miracle, il était seul à l'intérieur. Mais comme d'habitude, il se réveillait encore avec ce fameux mal de tête qui était post-fête. La fête, c'est tout ce qui animait les soirées endiablés de Bradley, que ce soit chez les OMEGA, dans le campus de la fac ou encore dans la ville de San Francisco, Bradley participé aux fêtes. Il pouvait connaître la moitié des membres de cette fête comme il ne pouvait connaître personne. Mais ça, il s'en foutait pas mal, lui ce qui l'interessait le plus dans ce genre de soirée, c'était bien sûr la fête et les filles. A voir notre Bradley, on ne croirait pas qu'il soit en deuil d'une de ses plus belles histoires d'amour. Et pourtant si, c'était bien le cas. Il y avait des gens, qui déprimait totale dans leurs chambres, et d'autres qui faisaient la fête et se défoncer comme des malades tous les soirs. Eh bien Bradley avait été les deux, au début, il était de ceux qui restaient bouclé dans leurs chambres, à chouiner et à repenser à tous les bons moments du couple. Mais depuis que son meilleur ami Drew l'avait obligé à se bouger, qu'il l'avait emmené en soirée, Bradley ne s'arrêter plus. Il avait découvert que c'était le remède contre son chagrin. Notre récente recrue des IOTA n'avait aucunement eu envie de revivre le terrible épisode de sa rupture avec l'une de ces petites amies dont il avait été éperdument amoureux : Plum. Plum avait été un grand amour pour Bradley, mais Noelynn avait été encore bien plus, elle avait été la fille dont Bradley est tombé le plus amoureux. Donc il savait que s'il ne réagissait pas, il serait dans la merde encore et toujours. Quoi qu'il en soit, Bradley enchaînait les filles de même que les soirées. L'alcool avait le pouvoir de refaire sortir le Bradley qui sommeillé au plus profond de son être, le véritable Bradley, l'ancien Bradley. L'ancien Bradley qui allait bientôt refaire surface indéfiniment. Il s'était promis une chose : celle de ne plus changer pour une fille.

    Bradley se leva tant bien que mal, les mains sur ses deux tempes. La nuit dernière, il avait un peu trop lésiné sur l'alcool sans trop penser aux conséquences. Mais bon, c'est pas ça qui allait l'empêcher de vivre sa journée. Ce n'était qu'une gueule de bois parmi tant d'autres. Il tituba un peu et regarda l'heure sur sa montre. Il était midi passé, voilà pourquoi il avait une faim de loup. Enfilant les premiers vêtements qui passaient par là, Bradley sortit de sa chambre et descendit les marches de l'escalier de la confrérie pour se rendre à la cuisine. Une fois arrivée, il ouvrit directement le frigo pour voir son contenu. Il n'y avait pas grand-chose, mais il y avait un truc assez appétissant : une bonne salade. Il y avait une étiquette de coller sur l'emballage de la boite avec écrit Aislynn. Un sourire c'était alors posé sur les douces lèvres de COOPER et sans aucune hésitation, il ouvrit l'emballage et prit une fourchette pour piquer directement à l'intérieur. Aislynn était la présidente de la confrérie des IOTA, elle ne verrait donc aucun inconvenant à ce que l'un de ses joueurs de l'équipe de football puisse alors se nourrir de ses repas . Après tout, elle devait se sacrifier pour coéquipier non ? C'est ça l'esprit d'équipe aussi. D'autant plus qu'elle était l'ex petite amie de Bradley, donc c'est pas comme si les deux ne se connaissaient pas, bien que Bradley n'est pas une seule fois croisé son ex petite amie depuis qu'il était rentré chez les IOTA, mais passons... Il était en train de mâcher la salade quand soudain il entendit des pas qui s'approchaient de la cuisine. Bradley ne prit même pas la peine de réagir. Après tout, il y avait combien de pourcentage que ce soit Aislynn qui arrive pour manger sa salade que Bradley était en train de dévorer ? Très peu je crois.

    Ou pas. Et pourtant, il fallait croire que Bradley avait le mauvais oeil, ou quelque chose comme ça. Peut-être que l'une des filles avec qui il avait couché ces dernières semaines lui avait foutu une malédiction. Bah oui, hasard ou pas, Aislynn était là, sous les yeux de notre beau blond. Mais bizarrement, la seule chose qui l'intéressait lui, c'était la salade. Bah oui, il avait faim.
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: « Qui vole un oeuf, vole un boeuf » • AISLYNN&CESAR « Qui vole un oeuf, vole un boeuf » • AISLYNN&CESAR EmptyDim 10 Juil - 19:37

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J'ai assez vécu pour voir que différence engendre la haine

    Il y a des épreuves auxquelles on doit faire face. Passé, présent, futur, on doit essayer d'avancer. Certes c'est plus facile à dire qu'à faire.. Car le plus souvent, la seule chose que l'on sait faire c'est de reculer. L'amour est un mystère dont beaucoup en ont souffert. Ce sentiment doit être le plus grand au monde. Encore plus que le sentiment de liberté, de la générosité, le véritable amour n'a pas de frontière. Je dois avouer parfois en avoir payé le prix. Je me suis brûlée les ailes et souvent, il fut difficile de ressortir la tête hors de l'eau. Joshua est ma plus grande faiblesse. J'en ai conscience. Néanmoins, je n'arrive pas à me maitriser, à me protéger. Je l'aime à en crever. Notre histoire a eu ces hauts et ces bas. Aujourd'hui, on marche sur une ligne droite main dans la main. Mais on ne peut pas dire être à l'abri, à tout moment, notre relation peut basculer. Passion, jalousie et confidences peuvent avoir à tour de rôle notre peau. Cette année fut celle des révélations de mon côté. L'été passé, j'avais préféré quitter Berkeley. Mon grand - père était décédé et Joshua était venu en colère dans ma chambre après avoir appris certains morceaux de mon passé. Il avait claqué la porte et en même temps éclaté mon coeur. Je n'avais pas eu le temps de lui donner mes explications ou les raisons qui m'avaient retenues dans l'ombre de ce secret qu'il avait déjà quitté l'université. C'est la tristesse et le désarroi qui s'emparent de moi. Le monde autour de ma vie s'effondre. Les murs que j'avais construit autour de ma personne n'ont pas soutenus. La descente aux enfers ne fait que commencer. Dans ma chambre, je reste renfermée comme si je n'arrivais plus à exister sans pouvoir le sentir à mes côtés. Il n'y avait qu'un homme auparavant qui avait fait glisser sur mon visage, des larmes. Il s'appelle Bradley. Cependant cette fois - ci, j'avais l'impression que cette perte était encore plus grande. Je ne sais pas l'expliquer.. Je savais juste que le vide qu'il laissait, personne ne pourrait le combler. Personne ne pourrait être prendre sa place, elle était faite pour cet homme et pas un autre. Les jours se faisaient long et ma chute encore plus profonde. Je creusais à mains nues mon trou sans avoir la peur de ne plus jamais revoir la lumière. Je ne pensais à rien sauf à lui. Puis j'ai ce colocataire qui vaut de l'or. Il m'a aidé sans se soucier que cela pouvait se révéler être un véritable défi. Il m'a pris, m'a sorti et m'a refait sourire. Je devais me faire à cette raison. S'il devait partir, s'il le voulait, je ne pouvais pas grand chose hormis le retenir. Encore faut en avoir la force.. Quand une histoire vous dévaste, on se demande si la reconstruction ne nous enfoncera pas plus loin. C'est alors que j'ai décidé de prendre mes distances, j'ai voulu me reconstruire. Au final, il me manquait toujours une pièce au puzzle. Lui.

    Aujourd'hui, on remonte la pente. D'ailleurs, je venais de passer la soirée avec lui. Quand j'ouvris l'œil et que je me rends compte que je n'étais pas dans la maison des iotas, je me rappelle alors combien on avait du boire à cette fête. Je ne m'étais pas fixée de limite sauf m'amuser en toute simplicité. Mais comme à son habitude, même s'il était un delta.. Il voulait prendre soin de moi et c'est surement pour cette raison que j'avais dormi auprès de lui. En tout cas, je gardais que de bons souvenirs de cette fête. Joshua n'était pas constamment derrière moi comme un père, loin de là. Il me guettait de loin. M'accordant même un clin d'œil de temps à autre ou un sourire qui me faisait fondre. C'est alors avec tendresse et douceur que je le réveille pour lui dire qu'on avait passé le pas de midi et qu'elle devait rentrer. Lui donnant un dernier baiser avant de m'enfuir, je le sers encore contre moi et lui laisse un petit mot sur le côté. Il allait surement le voir en rouvrant les yeux dans quelques heures. Je montais dans ma voiture et ne perdit pas longtemps à rentrer chez moi. En même temps, ce n'est pas une dizaine de kilomètres qui relient nos confréries respectives. Je me gare et me rend compte que beaucoup de rouge sont déjà partis pour profiter de leur journée. En même temps, c'était samedi alors quel était le but de rester renfermer entre quatre murs. Il faisait beau. Il faisait chaud. J'allais me doucher, me changer et repartir. Poussant la porte de la confrérie, j'avance jusqu'à la cuisine pour me servir un verre quand je vois Bradley. Il semblait savourer ce qu'il avait de mieux dans ce frigo. M'approchant, le contournant, je me sers un verre de jus de frais quand je remarque réellement ce qu'il mange. Je ne l'avais même pas salué. Après tout cela devait faire presque deux ans que je ne lui avais plus accordé la parole. Je ne vois pas pourquoi c'est maintenant que ça changerait. Seulement là c'est la goutte de trop, je n'arrive pas à réaliser qu'il est en train de manger MA salade. D'ailleurs cette fois ci pour ne pas me la faire voler j'avais pris le plus grand soin de marquer mon prénom dessus. Apparament, ça ne freinait pas le jeune homme devenu iota depuis peu. Je savais qu'il était arrivée chez nous. Étant présidente, j'avais eu vent de son envie de quitter les dragueurs de l'université pour choisir les sportifs. Même si pour moi, ses raisons n'étaient pas valables. Je m'étais couchée et j'avais suivi l'avis général. Puis s'il n'avait pas eu les bonnes motivations, il en apprendrait sans aucun doute de ses erreurs. Pour la première fois depuis des lustres, il attrape mon attention. Du moins, c'est ma salade qui m'attire le plus à ce moment précis. J'en reviens toujours pas. Avait - il aucun respect ? Il ne semblait même pas gêné de ce qu'il était en train, genre : c'est normal. On partage, on est une famille. Oui oui, c'est ça dans tes rêves mon petit. « Je savais que tu n'étais pas fort intelligent. Seulement je ne savais pas que tu étais un analphabète. » Tournant autour de lui comme une mouche autour d'un caca. Je décidais de me contenir pour ne pas exploser. Alors je montais jusqu'à ma chambre quand je me rendis compte qu'il devait au moins s'excuser. Je ne lui demandais pas la lune et je ne pourrais plus rien faire, il l'avait mangé voir même dégusté en voyant mon nom affiché sur le plat. Je reviens donc en arrière et me retrouve à nouveau devant lui. Ne semblant pas le perturber, je m'avance contre le bar sur lequel, il finit de manger. Pensant qu'il réagirait, je reste un moment silencieuse mais fini par réagir. « ça te ferait trop mal de t'excuser d'avoir mangé quelque chose qui ne t'appartient pas ou de me dire : tracasse Aislynn, je te rendrais l'appareil. Sérieux, ça t'étoufferais.. »


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MessageSujet: Re: « Qui vole un oeuf, vole un boeuf » • AISLYNN&CESAR « Qui vole un oeuf, vole un boeuf » • AISLYNN&CESAR EmptyMer 13 Juil - 23:35

AISLYNN&&BRADLEY
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♦♦♦
    Qui s'y frotte s'y pique comme on dit. Bradley c'était alors frotté à l'amour, et, alors qu'il croyait que c'était une affaire qui roulait, qu'il était totalement amoureux de Noelynn au point de même penser plusieurs fois au mariage avec elle, voilà qu'elle avait alors prit ses jambes à son cou pour asseoir son petit derrière sur les sièges confortables d'un avion en première classe pour se consoler de sa rupture si soudaine et de ce fait, se faire belle pour ensuite aguiché des hommes parisiens à coup sûr. Noelynn était parti, elle l'avait laissé ici, chez les iota, à Berkeley à San Francisco, tandis que mademoiselle Hildebrand allait sans doute faire la fête avec un inconnu, un pauvre idiot qui ne sait surement pas ce qu'il va lui arriver. Coucher avec elle ? Il pense ça ouais, et il a sans doute raison. Mais si cela devenait sérieux entre eux, il serait déçu de voir qui serait vraiment Noelynn Guess Hildebrand. Une manipulatrice au coeur de pierre qui ne pensait qu'à une chose : au sexe. Elle était pire qu'un mec, elle en voulait encore toujours, elle en aurait presque autant voulu que Bradley quand ils étaient en couple. Mais soit, passons sur ses bons moments qui ne sont plus que d'horribles souvenir du passé. Bradley devait maintenant se dire que son histoire avec Noelynn était terminée. Belle et bien terminé. Elle s'était terminée dès lors où Noelynn lui avait envoyé ce fameux SMS, elle ne voulait plus de lui c'était clair. Elle ne voulait même pas lui laisser une chance, juste une petite chance. Elle ne voulait même plus lui parler. Ô grand dieu pourquoi avoir permis au téléphone de refusait les appelles qu'on passé ? Pourquoi avoir fait en sorte à ce que ce petit appareil empêche la communication entre deux personnes ? Après tout, si cette connerie avait été inventée, c'était sans aucun doute pour communiquer avec l'autre et non pas faire en sorte a refusé les appels de ceux qui nous en passé... Encore une idiotie de la technologie. Cette technologie savait créé des trucs inutiles, mais en aucun cas des trucs utiles dans la vie, comme par exemple trouvé quelqu'un rien qu'en pensant à lui. Parce que oui, Bradley aimerait retrouver Noelynn, mais pas pour lui demander pardon sur ce qu'il aurait pu faire et lui demandait de revenir en Amérique pour lui laisser une autre chance non, pour ainsi lui faire le plus de mal possible. Bradley voulait à tout prix qu'elle ressente le mal qu'elle causait à Bradley, il avait envie d'aller la voir et de lui passer un sacré savon, il avait envie de lui bousiller la vie rien que pour son petit bonheur personnelle. Il n'allait tout de même pas frapper Noelynn pour lui faire mal non, en fait, il jouerait le rôle de cette souffrance dans la vie de Noelynn. Cette souffrance qui avait alors changé notre Bradley pour nous redonner le Bradley que l'on connaissait avant l'histoire de Noelynn, un Bradley odieux, désagréable, un petit con de première et un coureur de jupon, un petit frimeur. Bref, une personne totalement détestable pour ceux qui auraient la mal chance de ne pas être son ami.

    Mais bon. Que dire ou quoi faire pour qu'on se sente mieux ? Alors ça c'était une excellente question. Si quelqu'un avait la réponse, Bradley lui payerait son doute toute la fortune que sa famille possédée pour qu'il lui livre le secret. Mais bon, la plupart du temps la réponse totalement inutile n'était autre que « avec le temps ça passera » ouais ça passera, ça passera, mais en attendant notre pauvre COOPER souffrait terriblement. Lui qui avait été si gentil, si doux, si amoureux... Là, il souffrait comme jamais. Quand Plum l'avait lâché pour un autre mec, Damian, Bradley avait énormément souffert face à cette humiliation. Il avait été amoureux de Plum, et voilà que la demoiselle avait décidé de jeter le vieux coeur que Bradley lui avait confié pour prendre celui du IOTA. Imaginer la honte qu'il s'était prit lorsque cette histoire avait éclaté au grand jour. Un Delta qui se fait larguer comme une merde par une Alpha pour aller avec un Iota c'était du jamais vu. Et on avait jamais vu non plus un Delta partir en dépression à cause d'une fille, parce que normalement c'était l'inverse. Et pourtant là non, Bradley avait souffert et été partie en dépression. Mais là, la douleur qu'il avait ressentie à cette époque n'était rien face à la douleur qu'il supportait quotidiennement depuis que Noelynn l'avait lâché. C'était peut-être exagérer comme réaction, mais c'était bel et bien le cas. Ce n 'était pas tant la manière de la séparation qui faisait la douleur, c'était l'amour que Bradley avait ressentit tout au long de cette belle relation. Noelynn avait, sans mentir, été la fille dont Bradley avait été le plus fou amoureux. Il avait tellement été fous d'elle qu'il fantasmait secrètement sur sa vie avec elle dans le future, après Berkeley quoi. Il se voyait faire sa demande en mariage lors de sa dernière année de fac. Les deux se serait marié peu de temps après que Bradley est été enfin diplômé de cette foutue université. Après ça, ils auraient attendu quelques années et ils auraient donné la vie à plusieurs reprises. Bradley avait voulu être le père des enfants de Noelynn, mais bizarrement ce ne serait probablement jamais le cas. Mais la vie continue. Il devait être fort et attendre que cette douleur et toutes ses illusions de familles, de mariage et autres disparaissent petit à petit. Bradley avait déjà commencé à supprimer toutes les photos de Noelynn qu'il avait. Téléphone, ordinateur, facebook... Il n'avait plus aucune photo pouvant rappeler le visage de Noelynn, il avait supprimé tous les messages d'amours qu'elle lui avait envoyé, tous ses messages tous plus hypocrites les uns que les autres... La dernière étape était sans doute celle de supprimer totalement son numéro de téléphone. Mais ça, il n'était pas encore prêt, il se disait que peut-être un jour, lorsqu'il tenterait un jour de communiquer avec elle, elle accepterait de lui parler et de enfin s'expliquait avec lui sur le pourquoi du comment. Mais pour être franc, il n'avait pas tellement d'espoirs pour qu'elle lui reparle un jour, cette lâche...
    Mais à cet instant, on s'en fichait pas mal de la Noelynn. En effet, Aiislynn, l'ex petite amie de Bradley, et surtout la présidente des Iota était entré dans la cuisine alors que Bradley était en train de manger SON déjeuner. Le plus drôle dans tout ça, c'est qu'au début elle ne l'avait même pas remarqué. Bradley aurait préféré qu'elle ne s'en rende pas compte, au moins sa voix de harpies ne résonnerait pas dans la pauvre tête endolorie de Bradley, mais malheureusement elle allait parler. C'est drôle quand même, depuis que Bradley avait trompé Aislynn, et qu'elle l'avait su, elle n'avait plus voulu lui adressait la parole. Bah bizarrement, ça n'avait pas manqué à Bradley tiens. « Ecoute chérie, tu sais pertinemment que mon QI est légèrement plus élevé que la moyenne. Paradoxalement à cela, le tien est bien plus faible. Même un escargot est plus intelligent que toi alors je ne vois pas pourquoi tu te la ramène. » Oui, Bradley avait réellement deux ou trois points de plus en QI que la moyenne, mais ça, il ne s'en vanter pas vraiment à vrai dire. Mais quand on insulter son intelligence, il sortait toujours cet argument dans la gueule de ses ennemis du moment. Cela faisait bien rire Bradley d'ailleurs. Ce dernier était pas mal agacé par la venu de son ex petite amie. Ca y est ! Madame avait vu qu'il lui avait piqué sa salade mon dieu c'était la fin du monde ! Qu'on coupe la tête illico presto au voleur pour avoir osé bouffer la nourriture de la princesse. Mon n'oeil ouais ! Quoi qu'il en soit, Aislynn ne cessait de tourner autour de lui comme une sale mouche qui tournait autour d'une bonne côte de boeuf. Mais au bout d'un moment, elle quitta la pièce pour le plus grand plaisir de Bradley qui se sentait plus soulager maintenant. A peine quelques minutes plus tard, il entendit des pas descendre des escaliers pour aller à la cuisine . Il leva les yeux et la revoilà. Levant les yeux au ciel, il écouta les paroles débiles d'Aislynn. « Hein pardon ? Désolé j'ai pas entendu ce que tu as dit, le bruit de la bonne salade écrasée dans ma bouche par mes dents m'empêchaient d'entendre ta douce voix. » dit alors Bradley, un sourire diabolique sur son visage d'ange. Il reprit alors : « Ouais en gros tu veux que je t'invite à dîner au restaurant quoi. Ok, mais va falloir que tu me fasses une petite gâterie avant. C'est pas ma faute si ton mec t'emmène pas au restaurant princesse. ». Après cette douce phrase sarcastique, Bradley repiqua une feuille de salade pour la manger juste sous le nez d'Aislynn. Décidément, la faire enrager était quelque chose d'amusant. De très amusant même.
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: « Qui vole un oeuf, vole un boeuf » • AISLYNN&CESAR « Qui vole un oeuf, vole un boeuf » • AISLYNN&CESAR EmptyDim 17 Juil - 0:30

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J'ai assez vécu pour voir que différence engendre la haine

    Les histoires d'amour finissent souvent mal. Cependant, depuis quelques mois, je voyais cette phrase sous un autre jour. Bien sûr, je suis complètement conscience que ça n'a pas toujours été le cas. Je ne suis pas du genre, je me voile la face et je reste renfermée dans mon monde merveilleux. Loin de ça, loin de moi. Silencieusement je m'étais donc évadée de la chambre de ma moitié. D'ailleurs, si je n'avais pas quelques trucs à faire, je pense que je serais toujours dans ses bras en train de me prélasser. C'est tellement bon d'être dans les bras d'un homme, tellement puisant. On se retrouve dans ces instants là, une certaine sécurité, de l'apaisement et de la chaleur. Si dieu a crée l'homme et la femme, c'est sans aucun doute pour qu'ils se complètent. Au premier plan, on voit directement nos différences sur notre morphologie corporelle. Alors qu'au second plan, nos différences au niveau personnalité se rejoignent pour trouver un certain équilibre. C'est peut être pour cette raison qu'on dit souvent que les opposés s'attirent. J'y crois, c'est loin d'être totalement faux. Quand on se retrouve face à une personne complétement comme nous, ça enclenche vite de nombreuses histoires, disputes, rivalités. En même temps, je me verrais mal faire ma vie avec quelqu'un comme moi. Je suis consciente d'être un peu compliqué, parfois énervante et souvent impatiente. J'ai mes défauts comme mes qualités. Néanmoins, cela ne m'empêche pas de pouvoir faire le bonheur de quelqu'un d'autre. J'ai eu quelques relations au cours de ma vie. J'ai fais de belles rencontres et d'autres moins bonnes que j'ai essayé d'oublier. J'ai connu un amour d'été, ce Nathaniel, un homme exceptionnel. J'ai eu droit à ma déception avec Bradley. Je pouvais l'aimer tout l'amour du monde, ce n'était jamais suffisant. Tant qu'il n'avait pas quatre filles dans son lit, il perdait l'équilibre. Puis il y a sans aucun doute mon Joshua, quelqu'un de tout à fait particulier avec qui je peux grandir et me sentir combler. Ce sentiment sait me faire sourire jour après jour. Sans explication, je le sens près de moi et cela me remonte au plus haut, le moral. L'essentiel est que je sache qu'il est toujours là et que je peux compter sur lui dans le besoin. En même temps, j'en suis bleu donc je ne vais pas vous dire qu'il m'exaspère et que c'est le diable incarné. Puis si vous souhaitez savoir si notre relation est pour toujours, je ne pourrais pas y répondre. La seule chose à dire est qu'on peut se donner rendez vous dans dix ans et on verra où on en serra. Je ne suis pas du genre à me projeter dans l'avenir. J'en ai beaucoup de mal. D'ailleurs pour demain, je n'ai pas encore vraiment de projets.. Alors dans dix ans, encore moins. J'espère être juste heureuse, juste passionnée et avoir la santé. On essaye de trouver un sens à notre existence.. Mais que serait - elle si j'étais malade ou totalement inerte ? Nothing. Il faut trouver ses priorités, savoir les garder et avancer.

    J'entrais dans la confrérie tranquille et apaisée quand je remarquais le manège d'une de nos nouvelles recrues. A croire qu'il l'avait fait exprès. Sérieusement Bradley n'allait pas commencer à avoir ses mauvaises manies. Ce n'est pas pour une salade que j'ai envie de me disputer mais plutôt pour un principe. Il y a mon nom sur cette salade, c'est une chose. Il l'a mange s'en est une autre. Mais il me la joue Seigneur, là c'est un peu trop. J'avais fait les cents pas autour de lui sachant quoi lui dire mais surtout comment lui parler. Car avec Bradley cela faisait pas mal de temps qu'on ne s'était plus adressé la parole. En même temps, je ne m'en étais pas plus mal porté. J'avais continué à vivre, à sourire et à respirer. Je ne pouvais pas espérer rien pour décider de vœux de silence avec cette histoire du passé. C'est clair que je n'allais pas par quatre chemins quand je lui fais remarqué ce qu'il est en train de faire. En même temps, il ne devait pas être étonné, à croire qu'il l'avait cherché.. Surtout quand il prenait ce petit côté ignorant et hautain, c'était grave. Je n'avais qu'une envie, lui faire manger le reste de cette salade avec ses narines. Sérieusement, il me connaissait et savait pertinemment ce qui pouvait me mettre hors de moi. Le pire dans tout ça, c'est qu'il ne s'arrêtait pas. Il aurait pu la fermer et terminer de la manger cette fichue salade après tout ce n'est pas comme s'il n'y avait rien dans ce frigo. Je pouvais crever de faim. C'est ça la dure vie des iotas. Les sportifs ont toujours faim, toujours et encore. Ils mangent et ne prennent pas un gramme. Alors que pour les pompons girls, c'est complétement différent. On se fait des salades déjà car ça limite notre prise de point. D'un autre côté, c'est une des rares préparations que ne mangent pas les sportifs. Préférant une autre façon de cuisiner que de manger cru, on s'était dis qu'au final, on s'associait bien et qu'on risquait pas de manger les plats de l'autre. Il fallait bien sûr que Bradley arrive pour tout faire basculer. « Tu le fais exprès, je suis certaine. » Me servant un verre de jus de fruits, je remarquais encore sa façon de prendre les choses. Il se croyait vraiment intouchable. Comme si j'avais envie de le supporter au restaurant.Je rajoutais alors : « Je préfère encore crever de faim que de devoir aller au restaurant avec toi. Tu te crois vraiment irrésistible.. » Sans réfléchir, sans vraiment me dire quelles conséquences pourront succéder à mon acte, je ne pense pas mais j'agis. J'attrape dans le frigo, le seul oeuf qui restait. D'ailleurs, je me demandais depuis combien de mois il se trouvait là. Le cassant dans sa chevelure, je sourie. Je le remercie à ma façon. Je prends alors le même ton que lui, me place devant lui. Je n'allais pas attendre qu'il me rende la monnaie de la pièce. Même si à ce moment précis, nos comptes étaient réglé. « Maintenant, si tu as encore un petit creux, tu pourras te faire une omelette. Puis laisse tomber pour la salade, je pense que là nos comptes sont réglés. » Détournant mes talons, je lui tourne le dos et avance avec un large sourire sur le visage. Je me dirigeais vers le coin salon où le silence régnait. Prenant place dans un des divans, je m'attendais à l'entendre crier. Quel aurait été mon plus grand plaisir.


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MessageSujet: Re: « Qui vole un oeuf, vole un boeuf » • AISLYNN&CESAR « Qui vole un oeuf, vole un boeuf » • AISLYNN&CESAR EmptyDim 24 Juil - 23:26

AISLYNN&&BRADLEY
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    Ce n'était pas la première fois que Bradley souffrait comme ça, il y a quelques années, Plum, une de ses petites amies dont Bradley était aussi amoureux l'avait quitté. Une longue période de doute c'était installé dans la petite tête qu'était Plum : son coeur volage battait pour deux hommes, un delta et un iota. Elle ne savait qui prendre pour petit ami, jusqu'au jour où elle choisit Damian San Mercury, le fameux deuxième homme pour qui Plum éprouvait quelque chose. Elle laissa donc tomber Bradley pour aller avec son cher iota. Bien sûr, inutile de vous dire que Bradley avait très très mal vécu cette séparation. Il en été allé même à la déprime totale durant quelques semaines ! Bah oui, pour une fois qu'il avait été réellement amoureux d'une fille bien, enfin, c'est ce qu'il pensait au début, elle l'avait largué comme une pauvre merde, elle l'avait abandonné comme un vieux chien sur le point de rendre l'âme. Depuis cet épisode, Bradley ne voulait plus avoir affaire à Plum, il ne voulait plus lui parler. Lui en voulait-il encore ? Oui, même après tout ce temps de passer. Bradley s'était fait humilier, railler par tout le monde à l'université « le beau delta largué par une alpha sans histoire », voilà ce qu'ils disaient tous. Ils disaient aussi que Plum avait bien fait d'aller chez les Alpha, qu'elle avait vraiment été intelligente pour avoir largué le pauvre mec qu'était Bradley, qui, d'après les langues de vipères, aurait fait du mal un jour où l'autre à la belle Petrov-Versier. Mais que nenni, Bradley avait aucunement eu dans l'idée de la faire souffrir quand ils étaient encore ensemble, il en avait été amoureux, très amoureux ! Mais ça, personne n'en faisait attention, ça tout le monde préféré l'oublier, personne ne croyait vraiment que Bradley était amoureux parce que d'après eux « un delta ne peut être amoureux ». Putain de stéréotype de merde, ok les deltas jouaient avec les sentiments des filles, mais eux aussi pouvaient en avoir ! Eux aussi avait l'horrible faculté d'aimer, bien que Bradley n'aimait pas le moins du monde ce sentiment qui le faisait souffrir plus qu'autres choses. Il ne cessait de souffrir, il souffrait encore aujourd'hui, mais cette fois-ci, de sa rupture avec Noelynn. N'avait-il jamais le droit d'être heureux en amour ? Son destin était-il de jouer au delta toute sa vie ? Même en ayant changé de confrérie, en lâchant « sa famille » dans laquelle il était le doyen ? Durant 5 ans il avait été delta, il était rentré dans cette confrérie dès sa première année, pour lui, son choix de confrérie avait été directe. Avant même qu'il est eu le malheur de poser un pied sur le campus, il se disait delta. Et pourtant, aujourd'hui il était iota, mais bizarrement, il souffrait encore de l'amour. Vous me direz surement « mais comme tout le monde il souffre au moins une fois dans sa vie à cause de l'amour » oui mais Bradley n'est pas comme tout le monde, il n'aime pas dire qu'il est comme les autres, c'est un anti conformiste qui est original face à cette civilisation qui se ressemble. Il n'est pas comme les autres, il est mieux. Le jeune homme se sûr estime-t-il ? Peut-être que oui, qui sait, ou peut-être fait-il cela parce qu'il manque de confiance depuis sa rupture ?...

    C'était sans doute pour cela que l'ancien Bradley, le petit merdeux de Bradley était de retour pour vous jouer de mauvais tour ! Il était enrager, enrager de ne plus avoir tellement confiance en lui. Pourquoi est-ce qu'elle l'avait quitté bon sang ?! Il n'avait franchement rien fait de mal ! La seule chose qu'il n'aurait vraiment pas du faire était sans doute le fait de donner son coeur aussi facilement à la belle blonde. Maintenant il souffrait comme un chien et faisait chier tout son entourage. Il avait envie que les autres souffrent avec lui pour ne pas qu'ils se sentent seul, il avait envie que les autres soient en colère comme lui l'était, pour ne plus qu'il se sente seul. C'était vraiment con, mais très con comme raisonnement, mais peut-être que cela était un moyen de se consoler que de voir qu'il n'était pas le seul à ressentir ses sentiments, qu'en fait il n'était pas seul sur cette planète. Parce que là oui, il se sentait bien seul sur cette boule d'eau et de terre, il avait envie d'avoir une preuve qu'il ne l'était finalement. Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, en cette heure et cette minute, Bradley faisait chier une fille pour qui il avait eu des sentiments, de réels sentiments il ne peut le nuer, mais ses sentiments n'étaient pas assez fort pour empêcher à Bradley de faire souffrir la petite blonde qu'était Aislynn. Elle avait été la douceur même et la tendresse à l'état pur, mais Bradley avait fait le con, et depuis Aislynn n'avait plus voulu lui adressait la parole. Dans un sens c'était quand même logique, mais Bradley maintenant s'en fichait de tout ça. Il était venu dans cette cuisine, avait ouvert le frigo qui se trouvait dans ce lieu, il avait posé les yeux sur cette salade et l'avait pris malgré le fait que cette bonne salade est déjà un propriétaire qui l'attendait (xD). Non seulement il se permettait de la prendre, mais il ne s'excusait même pas auprès d'Aislynn. Mais bon, peut-être qu'un jour il regretterait son geste qui sait ? Sur son lit de mort ? Ou quand il serait sur le point de toucher la mort du bout des doigts mais qui en réchapperait. Ou quand il serait bel et bien heureux ? Mais là ce n'était pas la cas, c'était très loin de l'être là. « Bah bien sûr que je le fais exprès allons, si je ne le faisais pas exprès, il faudrait s'inquiéter. Là il faut que tu t'énerves. » Répliqua Bradley avec un sourire narquois. Le temps passa et Aislynn parla de nouveau. « Je ne le crois pas, je le suis c'est un fait chérie. Tu ne peux pas le nier, quand je te faisais juste un sourire tu fondais aussi vite qu'un gros Père Noël que l'on met dans un four » Dit alors Bradley tout en riant léger de sa comparaison entre Aislynn et le Père Noël qui avait pour but de la complexé. Lui faire du mal était une chose réconfortante pour lui, c'était salop, mais réconfortant. La faire sortir de ses gonds serait totalement un extase ! Au moins, ils seraient deux à être en colère. Sauf que là Aislynn serait encore plus en colère contre Bradley. Mais bon, il s'en fichait pas mal de sa vie. « Ah non, je préfère la piquer à quelqu'un cette omelette. Pars pas c'est bon ! » Bradley suivit du regard la demoiselle qui alla finalement se posait sur l'un des divans du salon de la confrérie. Toujours aussi chieur, Bradley se leva de sa chaise où il était dans la cuisine pour aller vers le salon en compagnie d'Aislynn. Le sourire aux lèvres il se plaça sur le divan en face d'elle, toujours la salade dans les mains. Aislynn préféré l'ignorer, mais Bradley lui ne la lâchait pas du regard, il savait qu'elle sentait son regard sur elle, et ça l'amusait. Elle craquerait bien assez vite...
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: « Qui vole un oeuf, vole un boeuf » • AISLYNN&CESAR « Qui vole un oeuf, vole un boeuf » • AISLYNN&CESAR EmptyDim 31 Juil - 18:08

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J'ai assez vécu pour voir que différence engendre la haine

    On fait des choix et ils ne sont pas forcément, toujours les meilleurs. Seulement, la vie est bien plus compliquée qu'on pouvait l'imaginer. Ici, il est impossible de revenir en arrière, de faire pause ou d'avancer pour passer au chapitre suivant. On vie à notre rythme. On vit au rythme des battements de notre coeur, lorsqu'on expire ou que l'on inspire. On ne peut pas passer une étape comme si c'était plus facile. On doit la traverser et parfois y survivre. Meurtri ou perdu, aucun véritable choix s'offre à nous. Hormis celui de continuer ou d'arrêter. Etre lâche ou encore plus fort, telle est la question. Est ce que je peux avoir la rage au ventre et courir jusqu'au bout ? Au moins si j'arrive à relever la tête et à retrouver une joie de vivre, je pourrais avoir cette fierté, cette force qui se construit au fil des évènements de notre existence. Ou alors, je peux tout abandonner, lâcher la vie et me jeter d'un building. Car je ne veux plus rien ressentir, je suis trop loin pour retrouver le sourire. Mourir serait ma seule chance de me sauver de ces tourments, de cette évidence que je ne suis pas assez fort pour continuer, pour aller plus loin. L'espoir ne reverra plus le jour dans mon regard. Alors on décide de lâcher prise.. Je ne vais pas me dire indestructible car se serait me mentir. Je ne suis pas du genre à me voiler la face même si je dois avouer que ça m'est déjà arrivé. J'ai déjà dis que tout était faux alors que c'était bien véridique mais à chaque fois, je pouvais dire que l'amour me rendait aveugle. Les sentiments étaient tellement présents que je ne voulais pas m'imaginer le pire, le voir infidèle, l'entendre me mentir. Quand cela pouvait se produire, je me disais alors qu'on s'était mal compris, qu'on n'était peut être pas toujours sur la même longueur d'onde. Bradley a eu raison de moi à l'époque où à deux, je nous voyais formé un. Heureusement, j'ai ouvert les yeux. J'ai réalisé qu'il n'était surement pas celui que je pensais. J'ai compris que nous n'étions pas fait pour être ensemble et nos chemins ont pris deux directions différentes. Aujourd'hui, je ne regrette rien. Je suis plutôt fière de la femme que je deviens. J'ai mes principes, mes forces et mes faiblesses. Mais au final, je reste toujours égale à moi - même. Je ne la fais pas à l'envers.. Je ne change pas de personnalité comme de petites culottes. On peut dire alors que j'ai gagné ma propre fierté. Malgré que je ne suis pas à l'abri. Je peux souffrir du jour au lendemain. En trente secondes, tout peut s'effondrer. Je ne suis pas dupe mais j'évite de me bourrer le crâne. Sinon ça devient l'embrouille totale dans mon cerveau. Les fils se touchent et les interrogations fusent. Le bordel. Questions sans réponses et inévitables doutes, je peux vite m'y perdre et m'y enfoncer. Je dois donc l'avouer, parfois ne pas y penser est mieux que de réaliser. Cela devait être le cas pour Bradley, le jeune homme venait de comprendre peut être que sa chère et tendre ne reviendrait pas. Elle ne rentrera pas. Il avait du s'y perdre dans cette relation pour se retrouver ici. Avant même d'être un iota, quand il fut chez les deltas, on le disait distant et peut être inconsciemment trop présent pour cette fille. Noe avait pris le large. Il était resté. A lui, d'assumer tout ça, à vivre cette étape dans l'université et baignant surement dans tous leurs souvenirs.. C'est toujours plus dur pour celui qui reste et moins compliqué pour la personne qui part. L'amour se joue parfois de nous. Il nous contamine et la possibilité de tout détruire est évidente lorsqu'on a laissé la porte ouverte.. Il faut savoir prendre garde. Nous devons nous y habituer : aux plus importantes croisées des chemins de notre vie, il n'y a pas de signalisation.

    Il fallait encore qu'il me pourrisse ma journée. J'en faisais peut être des tonnes pour rien, pour une salade. Néanmoins, j'aurai attendu des excuses. Je ne voulais pas qu'il me fasse une sérénade, je n'allais pas trop en demander. Juste trois mots : je m'excuse. Seulement, je me doutais bien qu'il avait du voir mon nom sur le paquet. Il l'avait fait exprès. En même temps, il ne s'attendait pas à me voir non plus arriver aussi vite pendant qu'il dégustait cette salade savoureuse. Comme d'habitude, nos esprits allaient s'échauffer. Cela me rappelait la fois où on avait notre dernière altercation. Cette soirée où je l'avais pris sur le fait. Il n'avait pas le nier, juste à assumer. Là, il avait le choix et sans aucun doute, il allait prendre la voie la plus facile. Il savait comment s'y prendre. En même temps, on se connait depuis un bout de temps même si on a préféré s'éviter à partir de notre rupture. Il savait quel ton prendre, quelle façon de me regarder et surtout quoi me dire pour me faire bouillonner. A cet instant précis, je n'avais qu'une envie, l'étouffer ou le voir s'avaler une feuille de salade de travers. Mais je ne pouvais pas agir avec la force. La mort de Bradley ne méritait pas le fait que je sois derrière les barreaux pendant x années. « c'était la vieille époque où mon prénom rimait avec trop conne. Trop aveugle pour réaliser que tu n'étais qu'un crétin parmi tant d'autre. » Je n'y allais pas par quatre chemins pour lui dire mes plus profondes pensées. Il jouait avec le feu. Il risquait de se ramasser tout ce que j'avais pu encaisser. Et même si ça faisait partie du passé, je ne pouvais pas nier le fait que ma fierté en avait pris un coup. Néanmoins, cela n'avait pas lieu d'être.. Le passé reste dans le passé. On continue. On essaye de tourner les pages une à une. Parfois, on les arrache car cela est la seule solution, c'est la voie inévitable pour reprendre de plus belle. Pour cette raison, je faisais le choix de quitter la pièce où il se trouvait. Je ne voulais pas être cette fille qui ressasse les mauvais souvenirs. Je l'avais oublié ainsi que le moindre de mes petits sentiments envers lui. Bradley faisait passé des épreuves qui m'avaient rendu plus forte, plus courageuse. Il était celui qui m'avait poussé dans la conclusion qu'aucun homme ne méritait une de mes larmes. Cependant, j'avoue n'être jamais totalement à l'abri. Assise dans le salon, il ne lui fallut pas longtemps à me retrouver. Je ne doutais plus, il s'était donné comme objectif de m'enquiquiner. Il y a beaucoup chances pour qu'il y arrive.. « Tu n'as pas autre chose à faire ? » Juste à mes côtés, je l'entendais mâchouiller sa salade. Enfin, ma salade.. « Et arrête de me fixer comme si j'avais quelque chose coincer entre mes dents. » Bradley me connaissait et il en jouait.
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MessageSujet: Re: « Qui vole un oeuf, vole un boeuf » • AISLYNN&CESAR « Qui vole un oeuf, vole un boeuf » • AISLYNN&CESAR EmptyJeu 18 Aoû - 0:55

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    La vie n'était qu'une chienne imprévisible qui, Bradley en avait l'impression, aimer jouer avec la vie, les sentiments des gens. A croire que nous étions dans le jeu des Sims, et que quelqu'un, Dieu peut-être, contrôler les gens à sa guise. Beaucoup de joueurs de ce jeu était des sadiques qui aimaient tuer les gens ou alors qui aimait casé un sims avec un autre, puis avec un autre en même temps (oui je suis ce type de joueur et alors ? C'est ça qui est marrant « Qui vole un oeuf, vole un boeuf » • AISLYNN&CESAR 277800). Bref, Bradley se sentait comme un pion dans l'échiquier géant qu'était la vie, il était alors en proie à la malchance qui se jetait sur lui, tel un lion qui se jetait sur une antilope dans la savane. Ce genre de phénomène n'était malheureusement jamais prévisible, Bradley n'avait même pas eu le temps de soupirer de soulagement face à sa magnifique vie qu'il menait avec Noelynn que zioupp, mademoiselle la blondasse était parte se faire sauter par des parisiens en chaleur. Et Bradley alors ? Y avait-elle pensée un peu ? Bah non comme d'habitude, c'était une personne égoïste, Bradley le savait, il l'avait toujours su de la bouche des autres. Seulement, de la bouche de la demoiselle c'était «tu m'as complètement changé Brady, je suis une autre personne, une bonne personne »... Tien donc ? Bizarrement, Bradley y avait cru, parce que lui aussi, lui aussi avait changé de comportement, depuis qu'il filait le parfait amour avec sa douce colombe qui était en réalité un pie, il avait changé, il était devenu plus gentil, plus mature. Mais tout ça, tout ça c'était désormais terminé pour lui, l'ancien Bradley allait faire son apparition de nouveau, il allait revenir sous peu, voir, il était déjà de retour. Bah oui, Aislynn pouvait sans doute le voir qu'il était de retour le mauvais Bradley. Bizarrement, si sous cette rencontre, Bradley n'était pas célibataire et toujours en couple avec l'autre pie, il se serait conduit d'une autre manière avec Aislynn, il n'aurait surement pas mangé ça si précieuse salade, il ne serait pas là en train de la faire chier. Peut-être que les deux se seraient tous les deux expliqués calmement sur leur histoire passée d'avant Berkeley, et peut-être même que Bradley se serait excusé d'avoir fait souffrir la pauvre petite Aislynn, il lui aurait demandé pardon pour la faute qu'il avait commise. Mais malheureusement pour la demoiselle, Bradley était seul, bien seul et en colère, il avait envie de faire chier son monde comme il savait si bien le faire. Il aimait faire chier les gens, c'était un fait, mais il aimait encore plus faire chier Aislynn. Il ne savait pas vraiment pourquoi, il aimait la faire chier c'était un fait. Peut-être était-ce une manière pour lui de se faire pardonner ? De faire en sorte à ce qu'elle s'énerve contre lui pour qu'elle puisse lui crier dessus, l'insulter. Peut-être avait-il trouvait que lorsque la belle blonde avait découvert que son jules qu'était Bradley à l'époque se tapait en douce l'une de ses amies, elle n'avait pas réagi aussi violemment qu'elle aurait peut-être dû le faire ? Tant de questions sans réponses et qui n'en n'auront jamais. Tous les psychologues de la planète pouvaient se réunir pour se pencher sur le cas « décrypté le cerveau de Bradley Théodore Cooper », ils n'y arriveraient certainement pas. Même le soit disant Mentalist ne pourrait jamais cerné notre Bradley. Personne ne pouvait réellement le cerné, peut-être Drew, mais personne d'autre. L'esprit de Bradley était un casse-tête à lui tout seul, lui-même de temps en temps ne se comprenait pas, mais que voulez-vous ?

    En se levant ce matin, Bradley ne se doutait pas un seul instant qu'il aurait le plaisir d'emmerder de nouveau, celle qui était son ex petite amie, Aislynn. Cette douce femme, qui en apparence avait l'air d'une jolie petite saint à qui on pouvait vendre le bon Dieu sans confession pouvait, se transformait en diable en seulement quelques minutes, juste de quoi la faire sortir de ses gonds et voilà que la Aislynn angélique ne serait plus qu'un lointain souvenir. Bradley n'avait pas eu souvent l'occasion de l'énervé, l'une des seules fois où il l'avait vu, enfin la seule et dernière fois où il l'avait vraiment vu énervé c'est lors de cette soirée... Où tout à basculer, Bradley & une amie de Aislynn dans une chambre, seuls, quelques vêtements enlevés, Bradley sur la demoiselle et Aislynn qui entre innocemment, ne se doutant pas un seul instant de ce qui se passait derrière cette porte. Une fois le regard des amoureux croisés, Aislynn avait radicalement changé de comportement avec Bradley. Elle n'avait plus voulu lui parler, c'était compréhensible, il l'avait souiller, il l'avait humilié, il l'avait traîné plus bas que terre, il l'avait fait souffrir simplement. Des excuses ? Non merci, très peu pour Bradley T'es chiant Cooper, lui les excuses, il ne connait pas. Il est beau et quand il est arrogant, il est encore plus beau qu'il ne l'est déjà. Bah oui, c'était aussi un homme fier, très fier, quand il avait fait une erreur, il l'assumait, mais quand il fallait faire des excuses pour « réparer » les erreurs, c'était hors de question qu'il prononce les trois mots « je » « suis » « désolé ». Non impossible, peut-être que le Bradley T'es super Cooper l'aurait fait un jour, peut-être même à ce moment, mais comme dit plus haut ce Bradley-là était mort, ou plutôt parti, parti à Paris, dans un avion chic, en première classe, parti avec cette idiote de Noelynn. Peut-être que le bon Bradley pourrait revenir un jour ? Mais peut-être pas non plus, après tout, les filles aimaient bien aussi les mecs un peu chieur sur les bords, ça les attirait plus qu'autres choses dans la société actuelle, ça devait même attirer la blondinette qui était sous les yeux vert du Cooper, elle jouait les femmes fortes, mais en réalité il se doutait qu'il l'avait dans le creux de sa main. Bradley ne put que sourire à la réplique de la belle avant d'ajouter : « Euh... C'était plutôt l'époque où ton prénom rimer avec la plus grosse cocu du lycée. ». Un sourire narquois s'en suivi sur le visage angélique de notre démon. La faire souffrir, quel passe-temps... attrayant... Quoi qu'il en soit, les deux étaient tranquillement, enfin pour Bradley, installait dans le salon de la confrérie. Bradley mâchait avec insistance cette bonne salade qu'il avait l'intention de manger dans son intégralité. Il ne cessait de fixer Aislynn d'un même regard qui pouvait à la fin stresser une personne. D'ailleurs, sa réaction ne s'était pas faite attendre. « Non, j'aime te regarder, tu es si belle. Par contre t'as un joli point noir sur la joue, c'est pas joli... » répliqua Bradley un nouveau sourire aux lèvres. Critiquait la beauté d'une femme aussi belle qu'Aislynn n'était pas permit, mais tout ce qui n'était pas permis, Bradley le faisait. « Mais j'adore ça te regarder, par contre tu n'as pas qu'une seule chose coincé entre les dents. On voit que t'y fais attention hein cochonne » répliqua enfin Bradley tout en prenant une nouvelle bouchée de sa salade.
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MessageSujet: Re: « Qui vole un oeuf, vole un boeuf » • AISLYNN&CESAR « Qui vole un oeuf, vole un boeuf » • AISLYNN&CESAR EmptyMar 23 Aoû - 12:54

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J'ai assez vécu pour voir que différence engendre la haine

    Si je l'étouffais. Combien d'année j'allais prendre ? Je dois avouer que j'étais prête à agir si la peine n'était pas capitale. Car je ne voudrais pas penser à cet homme pendant mes derniers jours, mes dernières heures.. Il n'avait plus le pouvoir de me pourrir l'existence aussi longtemps. Après m'avoir blessé mes sentiments, je ne voulais plus qu'il ait une certaine emprise sur ce que je pouvais ressentir. Elle était partie la gentille Aislynn. Même si elle était consciente que n'importe qui, donnerait à César, le bon dieu sans confession. Il fallait aller au de là de son apparence, au de là de l'image qu'il rejette. Pour avoir coutoyer son plus mauvais côté, je peux en témoigner. Il se prend vite pour le centre de toutes les attentions avec les demoiselles. Il aime plaire et souvent il s'y perd. Seulement, un homme n'est pas assez équipé pour savoir se contrôler. A l'époque, il n'avait pas eu le choix. Il avait du assumer, étant pris sur le fait accompli. Je ne sais quelle excuse, il aurait pu me sortir pour sauver sa peau. En même temps, je ne regrette pas. J'ai pu voir qui se cachait derrière ce visage angélique. J'ai pu comprendre qu'il était et c'était loin de ressembler à l'homme dont j'étais tombée réellement amoureuse. J'ai tourné la page, du moins avec le poids des années, je me suis forcé de ne plus y penser. Même si j'avais perdu toute confiance en le sexe opposé, je ne pouvais pas oublier la force des sentiments qu'on pouvait éprouver. Enfin, jusqu'à ce qu'un autre homme rencontre mon chemin.. Malgré tout, je dois avouer que ce n'est pas le genre de situation qu'on souhaite à quelqu'un. Tomber face à une douloureuse réalité, se sentir n'avoir aucun pouvoir sur la situation et perdre pied, j'ai tout traversé. Mais j'en ai pris de la graine, me promettant à moi - même de rester intouchable. Je me suis longtemps forger en tête, l'idée qu'aucun homme ne pouvait plus m'atteindre, n'avait pas la force de remettre tout en question et de me faire éloigner de mon chemin. On apprend de nos épreuves. Le plus souvent en cas de crise, quand on ne sait pas où l'on va, il nous reste plus qu'à regarder d'où on vient. La source, l'origine de ce que l'on est, est la seule chose qui peut nous pousser à avancer, à rester fière et à ne pas lâcher prise au fil des épreuves car le cours de la vie est semé d'embuches. Notre seul pouvoir est de savoir les surmonter ou les éviter.

    Je m'étais rendue à l'évidence, il se faisait un plaisir de me taper sur le système. En plus de savourer ma douce salade, il fallait qu'il me suive jusqu'au salon. Cela ne semblait pas lui suffire. Il aimait me taquiner, en plus de me blesser. Cesar n'avait aucune limite. Il se prenait réellement pour un empereur. Sauf qu'il n'avait rien de ça.. Il avait souvent ce sourire narquois qui le suivait. Il devait s'amuser tout seul avec ces pensées les plus tordues. J'avais vraiment envie de le tuer. De l’assommer, lui arracher son coeur et l’enterrer derrière la confrérie. Cependant mon côté raisonnable avait le dessus. Même si mes paroles n'allaient pas se retenir pour le remettre à sa place. Je savais pourtant que rien ne le ferait changer. Il aime être con, ce n'est pas de ma faute. « Tu n'as pas autre chose à faire que de venir me taper sur le système comme par exemple, des filles à qui aller baratiner ? Je me suis bien passé de ta présence jusqu'ici, je ne te retiens pas. Sache le. » Je pouvais y mettre du mien, je me doutais que s'il avait en tête de me faire chier, il allait le faire jusqu'au bout. Sauf que tout commençait à se mélanger en moi. Je me rappelais mes sentiments, nos moments et ensuite cette nuit. J'avais poussé la porte de cette chambre et je l'avais directement remarqué. Dos à moi, son pantalon sur le sol, il avait pivoté son visage quand il avait entendu les pas s'approcher. Les larmes s'étaient mises à couler sur mon visage, sans un mot j'avais pris la fuite. J'avais couru jusque chez moi, je m'étais laissé tomber sur mon lit, la douleur à la poitrine.. J'avais passé presque une semaine entre ces quatre murs. Pour moi, le temps d'accepter cette dur rupture et surtout le fait de faire une croix sur lui. Tout effacer, tout balancer et avancer. Je dois avouer que ça n'avait pas été facile. Néanmoins aujourd'hui, une autre partie de moi avait vu le jour. Il ne pouvait plus avoir ce pouvoir, il ne pouvait plus me prendre pour un jouet. Il ne s'était jamais excusé et j'en attendais pas autant de sa part. C'est un homme et il faut savoir que la plus part d'entre eux sont des lâches. Lâche face à leurs sentiments, face à leurs erreurs, face à la personne qu'ils peuvent devenir.. « Tu me fatigues avec tes conneries. » Je l'observais toujours du coin de l'oeil, il semblait si fière de lui même.. J'avoue que ça me fait pitié mais bon, je ne suis pas la personne qu'il va écouter. Alors je le laisse dans son kiff' tant qu'il s'éloigne de moi.. Je me demandais sérieusement ce qui pouvait le retenir. Il n'en avait jamais assez. Il m'avait bien eu, sous tous les points. Je lui avais donné ma virginité. Qu'est ce qu'il lui fallait encore ? La colère montait en moi et la rancoeur la suivait. J'avais envie de lui mettre ma main en pleine figure. Chose que je n'avais pas faite à l'époque et pourtant je ne pouvais plus agir, cela remontait bien trop loin. Je devais juste mordre sur ma chique jusqu'à ce qu'il décide de décamper. Mais étant donné qu'il était là, j'allais en profiter. M'énervant, je commençais réellement à perdre toute la patience que je pouvais avoir.. « J'en reviens pas, tu fais comme si de rien n'était. Même si cette histoire remonte à longtemps. Même si t'en avais rien à faire de moi.. Je me demande comment tu fais pour te foutre à mes côtés et ne pas avoir l'audace de prononcer quelques mots qui pourrait me faire croire que tu as malgré tout grandi. Dans le fond, tu restes le même gars, ce crétin trop fière pour admettre tout ce qui a pu se passer.. »
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MessageSujet: Re: « Qui vole un oeuf, vole un boeuf » • AISLYNN&CESAR « Qui vole un oeuf, vole un boeuf » • AISLYNN&CESAR EmptySam 10 Sep - 2:23

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    Je crois que si la jolie demoiselle qu'était Aislynn pouvait tuer rien que d'un seul de ses regards noirs, je serai depuis maintenant de belles lurettes et n'aurait sans doute plus à m'en faire à cause de cette maladie qui était dans mon corps et qui menaçait à tout instant de me faire disparaître de cette vie, de cette planète, au plus grand plaisir de mes ennemis. Je suis même pratiquement sûr qu'Aislynn ferait partie de cette très longue liste de personnes qui seraient heureuse de ne plus m'avoir sur leur dos. Mais ça, autant dire que je n'allais pas leur rendre la vie bien facile à ses pauvres con. Très peu de personnes savait que j'étais malade, Aislynn ne faisait pas partie de ces personnes puisqu'à l'époque où elle et moi étions ensemble, je n'étais moi-même pas au courant que mes jours seraient comptés. Quoi qu'il en soit, c'était surement une bonne chose. Au moins, elle pensait que durant toute sa vie je la torturerais et c'était pour ainsi dire une très bonne chose. Bon, en attendant, j'agissais comme un condamné, mais en réalité il y avait tout à fait un espoir pour que je puisse emmerder les habitants de cette planète jusqu'à la fin de ma vie. Il fallait juste que je trouve un donneur d'organe compatible avec moi pour cela. Mais malheureusement, je n'avais toujours pas trouvé et donc ma vie était encore en suspend, je vivais au jour le jour, savourant presque chaque instant, à savourer chaque personne qui gueulait contre moi, d'ailleurs actuellement je savourais ce moment qui pouvait être le dernier avec Aislynn, ma douce Aislynn, mon premier baiser et ma première fois, celle qui a fait de moi un « homme » comme les gens ont tendance à dire dès qu'ils n'étaient plus chaste. Je l'avais faite souffrir, j'étais quasiment un monstre pour ce que j'avais fait. Elle m'avait offert son innocence et moi je lui avais offert la souffrance, je l'avais souillé, je l'avais humilié devant tout le monde. J'étais sans aucun doute un crétin de première comme elle le disait elle aussi, mais je l'assumais pleinement. Être aussi méchant était pour moi un tel plaisir, que cela faisait des années maintenant que c'était une habitude que je le sois, j'étais de nature faible, mais désormais j'étais fort, très fort. Plus personne ne me faisait peur, plus rien ne me faisait trembler, non plus rien. On peut dire que Lindsay m'avait rendu un très bon service lorsque nous étions adolescent, maintenant j'étais remplie de colère, colère que je faisais toujours sortir et qui était sous diverses formes.

    J'étais vraiment un gros chieur. Un très gros chieur, c'est à croire que je n'attendais qu'une chose : qu'Aislynn me colle sa jolie de main de pompom girl sur ma jolie joue. Je ne savais même plus pourquoi j'étais ici, dans cette confrérie qui n'était pas la mienne, en tout cas je m'en fichais désormais j'avais trouvé Aislynn, là, juste sous mes yeux. Ca faisait longtemps que je ne l'avais plus vu, la dernière fois je me souviens c'était à cette fameuse soirée, lorsqu'elle m'avait surpris avec l'une de ses ravissantes copines de lycée. Quelle belle nuit j'avais passé. Enfin bref, quoi qu'il en soit, alors qu'elle avait décidé de quitter la cuisine où elle et moi nous nous trouvions précédemment, j'avais décidé de la suivre au pas. Son but premier avait été de m'abandonnais, mais comme le naturel, je revenais au galop pour la faire sortir de ses jolies talons aiguilles. Pour ainsi réveiller la bête qui était en elle. Mais il fallait dire que se n'était pas une tâche bien facile, Aislynn était, à mon souvenir une fille bien trop gentille, une faible. Tout comme moi je l'avais été lorsque j'étais enfant. Mais à vrai dire, je ne savais pas si elle avait changé depuis ou non, je pensais plutôt pour un non. Mais il faut dire qu'elle n'aurait jamais réagi comme elle avait fait jusqu'à présent lorsqu'elle était encore une petite femme faible. Avait-elle vraiment changé ? J'avais très envie de le savoir, de savoir ce qu'elle était devenue depuis ses années où nous avions perdu complètement le contact elle et moi. « J'ai un emploi du temps très chargé vois-tu, c'est pour ça que de temps à autre je m'offre de pauses d'environ... Une ou deux journées. Et là, je suis en pause, donc pour te répondre : non j'ai rien de mieux à faire. Les autres filles attendront pour avoir leur beau Cesar, pour l'instant je me consacre entièrement à ta petite personne, ça te touche avoue. » répliquais-je avec mon fameux sourire narquois, mon sourire fétiche, celui qui avait le don d'énervé les gens auxquels je parlais. La provocation ? C'était mon mode de vie, c'était mon quatrième prénom même. Combien de coups de poins je m'étais pris dans le passé ? Oh je ne sais plus, en tout cas une chose est sur c'est que bien sur je ne cessais de riposté à mon tour, j'étais quelqu'un de bagarreur, j'avais le sang-froid, mais je perdais tous mes moyens lorsque qu'on portait des coups à mon superbe corps d'Apollon. Mais bon, connaissant Aislynn, je doutais fort qu'elle en arrive aux mains avec moi, qu'elle ose me giflait. Après tout, elle n'avait même pas eu le cran de le faire lorsqu'elle m'avait pris sur le fait et que je le lui avais annoncé que je me tapais sa copine depuis plusieurs mois. Alors pourquoi le ferait-elle maintenant ? Ok, elle m'en voulait toujours et c'était parfaitement compréhensible j'ai envie de dire, mais je pense que la raison « parce que je lui ai volé sa maigre salade verte, elle m'a frappé » n'était sans doute pas un argument valable. Quoi qu'il en soit, un sourire narquois se dessina sur mes lèvres, qui avaient tant embrassés de jolies demoiselles, lorsque celle a qui j'avais offert « mon innocence ou ma virginité » commença à me sortir un monologue. Elle perdait patience, je le sentais. Elle était fébrile, je le savais. J'étais en train de la pousser à bout et j'arrivais bientôt à mon but. Lorsque je répondrai, je l'énerverai surement encore plus et là que fera-t-elle ? Allait-elle prendre la fuite ? Je pariais bien que oui. « Et moi j'en reviens vraiment pas à quel point tu peux être aussi... Rancunière ! Cool la grande, la vie est trop courte pour ressasser le passé, allons prendre un café et faisons l'amour comme deux bêtes que nous sommes. Tu sens cette tension sexuelle qu'il y a entre nous ? Moi je la sens, elle m'envoûte... Amène moi dans ta chambre que je te montre le mini moi qui a grandi depuis la toute première fois que tu l'as vu, je suis sûr qu'elle va t'impressionner. » dis-je sur un ton ironique. Je montrais bien à la tête blonde qui était en face de moi que je n'en n'avait fichtrement rien à faire du passer. M'excuser ? C'est pas demain la veille. Peut-être que sur mon lit de mort, si j'ai le temps et l'envie ok, mais ça, je ne pense pas personnellement.
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