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« take a break from the sexual tension.» pv Constance.

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MessageSujet: « take a break from the sexual tension.» pv Constance.  « take a break from the sexual tension.» pv Constance. EmptyLun 28 Nov - 17:00

L’expression faciale précédemment profondément ennuyée, je clignai des yeux et jurai pratiquement immédiatement mort à un camarade qui venait de balancer au loin mes clés de voiture. Les dents prêtes à céder vu comment je les serrai, je m’activai premièrement à respirer et essayer d’envisager un mauvais tour, option réduite à néant par le-dit ami.
« ‘faut pas conduire quand on est bourré. »
Je ne l’étais pas, l’oeil vif jugeant les yeux vitreux de celui que j’aurais aimé voir la vie écourtée à ce bref instant. C’était ironique. Par deux fois où j’étais ivre, avouons-le, j’avais commis des impairs, un qui m’avait appris à garder les yeux sur la route et l’autre m’ayant envoyé au poste de police. Et pour une rare fois que j’allais prendre le volant à sec niveau alcool dans le sang, un abruti balançait loin mes clés. Le monde avait de drôles de lois et une ironie fort ennuyante ou un humour m’échappant complètement. Go to hell. M’apprêtant finalement à abandonner mon calme, je me tus en faisant face à mon camarade ne tenant même pas droit et qui rigolait bien fort de sa blague. Autant dire que tenter ne serait-ce qu’une engueulade reviendrait à essayer de se faire comprendre par un sourd, muet et aveugle dénoué de la sensation du toucher. Purement inutile tant que la communication était fatalement brouillée. Ca reviendrait à s’adresser à soi-même vu qu’à son état, il ne se sentirait peut-être même pas concerné. Déjà que sobre, ce n'était pas ça ... Les bourrés étaient vraiment peu vivables pour les sobres. Ou pour moi qui avais horreur de parler dans le vide et ce combien même mon sang était enflammé. Ou peut-être ne me sentais-je pas en réel droit de faire une remarque. Après tout, aujourd’hui était un anniversaire un peu spécial. En principe, j’étais tout bonnement incapable de mémoriser les dates d’anniversaire, mais pourtant il en existait une que je n’oubliais pas malgré les galères et les jours se suivant. Ma première conversation avec Constance. Oh il n’y avait rien de niais là-dedans sachant que c'est ce qui c’était passé par la suite qui m’avait marqué et qui expliquait mes souvenirs aussi clairs que de l’eau de roche. Shooter une personne en voiture n’était pas une chose aisée à oublier et qu’importe la volonté qu’on y mettait, ça restait toujours présent à prendre l’estomac. Je n’étais même pas sûr qu’avec un bon alzheimer je puisse passer outre cette fameuse soirée qui avait pris le contre-pied de mes intentions, changeant ce qui aurait du être une bonne soirée en une terrible. Il m’arrivait dans des jours où j’aimais penser que ‘innocence’ était mon second prénom que le monde n’avait pas voulu que je conclus ce soir-là avec Constance. Mais la réalité était que les abrutis n’écoutant pas les fondements des cours de conduite et la règle principale ne s’en sortait pas toujours. Dieu protégeait les fous d’après les rumeurs, mais pas les cons inconscients. Je n’étais qu’un exemple parmi tant d’autres et encore, je m’en sortais plutôt bien puisque celle qui en avait assumé les conséquences en sacrifiant ses jambes soufflerait les bougies de son anniversaire d’accident seule, sans savoir ce qu’étaient devenus les conducteurs avec qui elle avait fait une rencontre fracassante - ce qui était le cas de le dire.
Râlant, je plantai le farceur ressemblant plus à un primate qu’à un bouffon de la Cour pour retrouver mes clés dans la rue plongée dans le noir. Un point positif avec l’alcool était que souvent, les capacités physiques pouvaient être réduites et de ce fait, mes clés n'étaient peut-être pas bien loin. Le côté négatif dont je me redis vite compte était qu’un alcoolisé attirait l’attention. Assez pour que je n’ai pas regardé où il avait lancé les clés, à quelle possible distance. Je savais que c’était sur la gauche et après quelques minutes, je devinai que ce n’était pas un indice suffisant pour retrouver mes clés.
« Tu pourrais au moins me donner un peu d’ai- »
Personne. Il était parti. Gabriel, inspire, expire. Utilise l’application ‘lampe de poche’ de ton i-phone pour éclairer les zones hors lampadaires. Ca ne marcha pas, toujours pas de clés. Et le camarade était porté disparu, sûrement retourné dans le bar pour tenter le coma éthylique dont il n’était pas loin. Tandis que certains finissaient leur soirée dans l’alcool, d’autres cherchaient un moyen de rentrer. Malheureusement, j’étais la deuxième catégorie et avec un ras-le-bol, j’abandonnai les recherches et retournai sur mes pas, essayant de dénicher depuis mon portable un possible numéro de taxi. Mais la connexion ramant, je compris pourquoi cela servait de se souvenir du numéro des renseignements. Et d’une leçon apprise pour s’endormir moins bête ce soir.
Un bruit de talons me tira de mes pensées et je relevai les yeux, distrait mais je revins bien vite à la réalité en reconnaissant la femme me faisant face. Constance. Qui d’autre ? Vu la date, cela semblait logique de tomber sur elle si j’étais d’humeur à croire au professeur Trelawney ou du moins à l’ironie qui semblait planer sur moi ce soir. Pour fêter ce fameux jour, je retrouvai la partenaire de conduite et pour célébrer, je n’avais pas de voiture à conduire. Mais pour me distraire de ma culpabilité, je pouvais me remémorer chaque épisode lié à Constance. C’était une chose relativement prenante mais qui n’aidait pas à aller mieux, néanmoins je devais admettre que de la revoir était moins impressionnant que ce que j’avais redouté pendant ces vacances. Mais je refusai de m’étaler plus et en dernière option pour ne pas laisser un silence réel s’étendre, j’en viens au banal revisité dans plus d’un film ou série télévisée :
« Salut, lâchai-je simplement avant de réaliser que j’étais vraiment fatigué, hanté toute la journée par un souvenir censé être enterré six pieds sous terre, J’ai combien de chances que tu sois entrain de rentrer avec un moyen de transport à ta disposition ? demandai-je. Je ne voulais qu’une chose : rentrer dormir, fuir mes pensées d’une manière plus saine qu’à travers l’alcool que je m’étais interdit ou à l’aide d’autres substances déconseillées. Et si cela voulait dire faire le trajet avec Constance, j’étais prêt. Ca en plus ou en moins, ça ne changeait pas grand chose à cet instant. Seul le résultat comptait. Et ce devrait être distrayant du mauvais anniversaire à sa manière. De plus, feinter que rien ne s’était passé et agir comme si Constance n’était qu’une connaissance était un moyen de tester où j’en étais. Comme si j’étais réellement intéressé par cette optique. Surtout que dans le cas d’un refus de co-voiturage, j’allais pouvoir longuement y réfléchir le temps de rentrer. Autrement dit, je risquais soit une longue soirée, soit une très longue soirée et cela ne dépendait que de la Iota. Il y avait de quoi se sentir en piteux état. »
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Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: « take a break from the sexual tension.» pv Constance.  « take a break from the sexual tension.» pv Constance. EmptyLun 5 Déc - 2:20

❝Are we really going to do this again ? Both know I could rip you to shreds and do my nails at the same time ❞
Michaël Krüger a dit : « Sur la littérature universelle plane un nuage d’alcool. » . Je ne te le fais pas dire mon vieux, entre les cours d'une qualité médiocre et l'haleine vodka caneberge émanant de la bouche de mon bon vieux professeur, embaumant ainsi la classe d'une révulsive odeur d'huile de moteur faisandée, j'avais l'impression que mon heure était proche. Prise dans un cours de littérature semblant perdurer à outrance, je me laissais doucement aller à un bâillement inconvenant, laissant ainsi le bénéfice à mon professeur de constater qu'une fois de plus, je n'avais qu'un bref intérêt pour un cours qu'il se plaisait à croire palpitant. Cependant, j'avais pour habitude de me présenter à mes examens munis de mon atout le plus solide prénommé talent, ce qui avait le don de désespérer mes professeurs qui depuis bien longtemps, avaient remarqué que je choisissais mes cours à la carte. La vérité étant que je n'avais que trop peu de temps à accorder à mes cours, car j'étais bien trop occupé dans mes loisirs et que du coup, mes enseignants avaient le loisir de me voir une fois à l'occasion, histoire de marquer le coup. Depuis que mon père était mort et que ma sœur vadrouillait en Europe à la recherche des trésors perdus que nous avait laissé père La Tour Dubois, je me laissais aller à quelques fantaisies niveau scolaire. Après tout, que valait la jeunesse si elle n'était pas vécut. C'est bien là ce que mon esprit me dicta lorsque d'aventure, mon téléphone sonna au fond de la poche de mon pantalon. Je levais les yeux au ciel, affichait un sourire satisfait alors que mes prunelles chocolatées parcoururent les mots que m'adressaient mon charmant colocataire. Rendez-vous prit pour la sortie des cours, nous irions boire un verre en tête à tête. Soit, il avait quelque chose à me dire et qui n'allait pas me plaire, soit il avait quelque chose d'indécent à demander, soit il avait envie de me mettre en de bonnes dispositions pour ce soir. Curiosité piquée au vif, je patientais fébrilement sur ma table de cours, tapait du pied au sol dans une cadence empressée, tandis que de mon téléphone, mon regard se posa sur la nuit noir délayant le ciel azur Californien. Il faisait nuit noir, 20h et j'étais encore en classe, le comble. J'avais tellement mieux à faire que d'aller en cours, je valais tellement mieux que trois heures d'amphithéâtre à discuter de Pygmalion de Georges Bernard Shaw. Ma vie était tracée par la fortune colossale dont j'héritais et quand bien même, j'avais assez de poigne et d'élégance pour obtenir tout ce que je désirais en temps et en heure. Néanmoins, il me fallait assister à certains cours, mon zèle commençant à fort agacer le corps enseignants et mettant en alerte les sens de notre hystérique de Doyen, je jouais de mes charmes depuis déjà des jours pour faire effacer mon ardoise et me mettre dans la poche mes professeurs. La sonnerie me libérait de toute contraire, enfin ! Je déposais mon devoir sur le bureau du prof, lui adressait un ravissant sourire au passage à laquelle il répondit par un « Bonsoir, Mademoiselle La Tour Dubois » et auquel je pris même pas la peine de répondre. Constance La Tour Dubois ne s'adresse pas au bas peuple, du moins pas en cas de nécessité. Néanmoins, j'aimais assez qu'il m'appelle Mademoiselle La Tour Dubois, à défaut de m'appeler Constance comme le faisait certains profs qui se croyaient tout permis et débarquaient dont ne sais où, à oublier les règles de bienséances. J'étais un peu vieux jeux, je l'admettais volontiers, mais j'avais reçus une éducation de fer et aimait rendre la pareille à toute personnes croisant naïvement mon chemin.

Bien heureuse d'enfin pouvoir m'échapper de ce petit coin d'enfer que je m'étais forgé l'histoire de trois heures, je décidais que demain j'avais bien mérité une bonne grasse matinée et puis qui sait ce que me réservait mon colocataire. Justement, qui sait. Visiblement, je n'allais pas le savoir d'aussitôt, un nouveau message était arrivé dans ma boite de réception alors que je mettais les clefs sur le contact et avant de me lancer dans ma conduite, je me décidais à lire attentivement. Comment ça, prêté sa voiture à Camélia ? Comment ça obligé de venir le chercher et de ressortir avec ma voiture si on voulait aller boire un verre. Je levais les yeux au ciel, même pas capable de garder sa voiture pour sortir, quoi que, réflexion faite, connaissant la tornade Camélia, elle était surement rentrée dans la maison, avait pris les clefs de son propre chef et était ressorti avec la décapotable flambant neuve de l'italien sans demander l'avis au concerné qui devait piquer sa crise tout seul dans notre immense maison. Ah la famille, heureusement, moi elle était bien loin ma famille maintenant. Je poussais un profond soupir, partagée entre l'idée d'aller faire des courses et de ramener des gourmandises à la maison, histoire de ne pas ressortir, mais de toute de même avoir matière à batifoler, ou bien me plier au programme d'Augusto et aller le chercher pour ressortir plus tard. Décision prise, je n'aimais pas me plier aux plans que l'ont me proposait, j'étais mon propre capitaine et on se pliait à mes ordres. De fait, je me décidais à aller chercher quelques fraises, chantilly et autres sauces chocolats avant de rentrer, je n'aimais pas me plier mais je n'aimais pas prendre le risque non plus de vexer un beau garçon. Une fois sur place je garais ma resplendissante audi sur un parking à dix minutes du centre, histoire de marcher et d'entretenir ma forme olympique de Iota un peu plus. Marchant d'un pas décidé, laissant mes talons grands luxe claquer sur le trottoir, je me laissais bercer par la pénombre et la température encore douce pour la saison, me laissant aller à quelques réflexions tandis que j'arrivais devant le centre commerciale. Je m'arrêtais chez Pierre Hermé acheter des chocolats, me laissait aller à quelques gourmandises, achetais des fraises enrobées de chocolat fin et tout un tas de ravissant petits assortiments. Si je n'avais pas le prix de la colocataire de l'année, franchement. Belle, puissante et en plus, elle ramène du grand rêve à la maison après ses cours, awesome. Lorsque je décidais enfin à sortir du magasin, je constatais qu'en réalité je faisais des folies depuis un bon bout de temps et qu'en réalité, l'heure avancée n'allait pas m'aider à respecter mon planning pour la soirée. Je levais les yeux au ciel, passait devant les boutiques les plus luxueuses sans même y jeter un regard, alors que d'ordinaire j'aurais au moins acheté une paire de chaussure, c'était la base. Là non, le temps me manquait, néanmoins, mon attention fut captée lorsque je passais devant un kiosque. Kiosque à journaux dont je ne souciais même pas l'existence jusqu'alors, trop peu intéressée par les journaux de presses locales et autres cartes postales. Cependant l'un des journaux m'indiquait en gros titre que cela faisait un an qu'une jeune demoiselle était paralysées dans son fauteuil roulant, à la recherche toujours actives des investigateurs de tout ses maux. Merde. Cherche bien ma fille, tu ne me trouveras jamais. Cruelle constatation, les gens en parlaient encore avec consternation, ils en parlaient tout courts en réalité et rien que cela, cela m'agaçait. Et pour la première fois de ma vie, je décidais d'acheter le journal, afin d'y prêter une lecture plus attentive une fois rentrée à la maison. Pourtant, marchant vers la sortie, je ne pu m'empêcher de prendre la gazette dans mes mains et de la lire tout en marchant. Scandale innommable que l'ont faisait pour une gamine renversée il y a un an, jour pour jour. J'avais l'impression que c'était encore hier et de fil en aiguille, mes pensées se déportèrent sur Gabriel. A qui j'en avais fait baver et voir de toutes les couleurs depuis le dit accident, mais dont je n'avais plus eut de nouvelles, si ce n'est de vagues racontars et autres gossip, depuis belle lurette. C'était le lot commun des garçons qui s'aventuraient à tomber amoureux de moi, en voir de toutes les couleurs, souffrir atrocement, péter un câble, pour moi c'était devenu une sorte de routine. Après tout on ne pouvait pas dire qu'ils n'étaient pas prévenu. Ne jamais tomber amoureux de Constance La Tour Dubois, je pensais parfois à le faire écrire sur mon acte de naissance, grand bien m'en face. Néanmoins je n'étais pas à l'abri des accidents, Edward, Gabriel, Aymeric par le passé et j'en passais. Toutefois, Gabriel avait été différent, il m'avait touché, même si je ne l'avouerais jamais à haute voix, en vérité, je pensais que nous aurions fait un couple détonnant, complètement bien assorti et je l'appréciais pas mal. Seulement il était mal tombé, m'avait déclaré sa flamme durant les deux trois malheureux mois où je m'étais casé avec Edward Atwoodth. Pas de chance pour Lucette cette fois. Surtout pour ce qu'avait donné ma relation avec Edward. Ah quelle ironie tout de même.

En parlant d'ironie, celle du sort s'apprêtait à me jouer un joli tour. Je poussais un soupir, finalement peu intéressée par l'article de presse me concernant indirectement, je le jetais dans une poubelle non loin de là et continuait mon chemin vers ma voiture avant de voir une ombre qui m'était familière se dessiner a la lumière d'un réverbère. Constatant que l'ont me toisais, je fronçais un sourcil. Le De Thomas, oh destiny, almost a heartless bitch as I am. Je poussais un soupir vaguement amusé par le '' comique '' de situation, comique tanguant vers le tragique, mais enfin, on fait avec ce que l'ont a. Et de ma démarche la plus impériale, je m'avançais en sa direction. « Salut. » Et il ne trouva rien de mieux à dire qu'un vague, Salut. Mais soit, je lui laissais le droit d'être perturbé par cette rencontre fortuite autant que je pouvais l'être. Soit le destin se foutait de ma gueule ce soir, soit le monde voulait encore avoir un blessé un an après une paralysée totale. Je lui adressais un vague sourire, rien de fantastique, mais enfin celui qui me voyait rire aux éclats étaient bien chanceux de nos jours, alors il devrait s'en contenter. Les habitudes ayant la vie dure, je ne pu m'empêcher de le toiser de tout son long, air impérieux, vous vous souvenez ? J'avais la tendance à me penser mieux que n'importe qui, même si dans son cas, il n'était pas n'importe qui à mes yeux. Loin d'être un étudiant lambda, au fond il restait mon Gabriel. J'en avais vu des vertes et des pas mûres avec lui, surtout des pas mûres, mais il m'avait beaucoup apporté. «  Il lui a appris à vivre, elle lui à appris aimer » dixit nicholas sparks. Je trouvais la citation parfaitement dans le ton de notre relation, même si à vrai dire, je ne savais pas bien me positionner par rapport à Gabriel au jour d'aujourd'hui. Ma foi, il était l'heure de voir. « Hello Beautiful. » entonnais-je d'une voix de velours, laissant apparaître sur mes mots mon accent le plus français possible, lui adressant ce même regard engageant et un brin aguicheur dont je n'arrivais jamais à me dépêtrer, un sourire un brin mesquin en coin pour la pose, du grand Constance. Je ne faisais que le taquiner au fond, puis j'avais ma façon à moi de saluer, aussi. « J’ai combien de chances que tu sois entrain de rentrer avec un moyen de transport à ta disposition ? » Évidemment, j'étais trop occupé à le reluquer et à penser à notre condition pour remarquer qu'une voiture lui manquait et qu'il restait droit comme un piquet sur son pan de trottoir à attendre le messie. Le messie, c'était moi ce soir, pour ne pas changer. « Est-ce que j'ai l'air d'un taxi ? » répondis-je d'une voix faussement agacée, grande comédienne que j'étais. Une boutade rien de plus, j'aimais mettre les gens mal à l'aise, c'était d'un jeu d'enfant. Surtout qu'entre nous, le courant passait très bien, ou ne passait pas du tout. C'était bien là tout l'intérêt de la paire que nous pouvions être, nous n'avions pas de juste milieu, soit nous étions passionné dans une féroce haine, soit passionné dans une ardente luxure. En y pensant, ce genre de relation manquait un peu à l'appel ces derniers temps, ma vie était toujours piquante sans pour autant attendre des sommets. Le voilà mon sommet, j'allais m'amuser comme une folle, je le sentais. « Je plaisante, détend toi chéri. Il faut croire qu'aujourd'hui je suis dans un bon jour. » enchainais-je après quelques petites minutes de silence. Je lui adressais un regard malicieux, satisfaite de ma connerie. « Oui, j'ai ma voiture, mais il va falloir que tu marches. » je cherchais un instant mes clefs de voiture parmi le tas de sac que je trimballais, trois en réalité, sac à main, sac à bonbon, sac à bonbon 2. Aussi, une fois mon sésame trouvé, je lui montrais la direction opposé du regard, en gros, la voie conduisant au parking où était rangé ma voiture. « Tu vas survivre à une petite marche à mes côtés sans que cela ne devienne sauvage, ou bien c'est trop pour toi et je repasse te chercher d'ici 10 minutes ? » Sous entendu Bonjour ! J'étais là pour m'amuser, après tout. Non pas tellement, mais j'aimais mettre les autres dans des situations inconfortables, jouer avec les nerfs et les sentiments, même si je savais qu'au bout d'un moment, cela deviendrait trop sérieux et ne m'amuserait plus du tout, je n'aimais pas jouer avec ces sentiments à lui, car d'un côté, je jouais aussi un peu avec les miens. Même si, depuis le temps, de l'eau avait coulée sous les ponts. Armée d'un air malicieux, un poil aguicheur, divine tueuse que j'étais parfois, je l'invitais à marcher à mes côtés, car en réalité s'il attendait que je repasse le chercher, il attendrait longtemps. Pas un Taxi la Constance. Déjà se faire ramener chez sois dans la voiture de Constance, par Constance, ça n'était pas donné à tous le monde, alors si on commençait à chipoter sur les détails, l'affaire serait rapidement réglée.
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MessageSujet: Re: « take a break from the sexual tension.» pv Constance.  « take a break from the sexual tension.» pv Constance. EmptySam 24 Déc - 16:23

Dieu soit loué s’il existait, l’ironie de la situation ne s’était pas poussée jusqu’à m’incruster les chants d’anniversaire dans la tête. Non, cette dernière se contentait de recréer l’accident, de redessiner le visage de la fille avec les yeux grands ouverts rendus aveugles par les grands phares néons de ma voiture. Mais elle ressemblait plus à une biche qu’à un être humain, ce qui me prouvait que je n’avais pas grands souvenirs de l’instant x où j’avais fauché la vie de la personne en lui fauchant ses jambes. La psychologie veut que l’esprit se débarrasse des traumatismes mais cela ne l’empêchait pas après d’essayer de le recréer en vain, peut-être par acquis de conscience, chose dont je me croyais dépourvu. Il fallait dire qu’écraser la pédale de l’accélérateur au lieu de celle du frein suite à l’impact ne laissait pas grande illusion d’une conscience. Cela avait certes été un réflexe comme quand on accélérait à la vue d’un feu virant au rouge, mais c’était également le fruit d’une réflexion. Je me souvenais parfaitement que ce soir-là, ma pensée distincte était que je ne voulais pas me farcir à vie l’accidentée. Etre maudit pour la fin de la vie n’était pas le problème, je m’en fichais. Mais je savais que si je m’arrêtais, j’en entendrai parler jusqu’à ce que mon deuxième pied glisse dans la tombe. De plus, aussi dorée avait été mon enfance et restait ma situation, j’aurais probablement risqué gros. Plus de permis, plus de voiture et peut-être un peu de prison. Pas que le fait d’être privé d’autorisation de conduire avait la capacité de freiner mon côté chauffeur - ou pas avec un porte-feuille débordant de vert - ou que l’absence d’une voiture pouvait réellement m’interdire d’en racheter une autre, mais la prison sonnait définitif. C’était la prison qui sonnait plus définitif et aussi confiant que j’étais en mes parents, j’avais un léger doute sur la justice. Peut-être que je ne serais pas passé entre les gouttes en me rendant directement coupable sur une route à la nuit tombée. Il ne fallait jamais être présent au mauvais endroit, au mauvais moment. Une fois le temps passé, cela n’avait plus d’importance. Après tout, un homme politique français s’en était parfaitement tiré d’un viol puisque personne n’y avait assisté à l’exception de la victime. Même la preuve tirée de l’hôpital n’avait pas suffi. Le monde était assez pourri pour que les grands s’en sortent s’ils étaient malins. Et être malin, ce soir-là, c’était fuir en sifflotant ou du moins, en essayant de couvrir les hurlées de la partenaire d’accident bien pâle, soit Constance. Autant pouvait-elle inspirer une idée de diable, autant c’était elle qui avait eu la conscience ce fameux soir. Mais j’avais le volant entre les mains et les pédales sous les pieds, donc elle avait pu s’étouffer avec que cela n’aurait pas arrêté mon trajet. Probablement sous le choc, j’avais pensé de mauvaise foi qu’au moins, j’avais appris de nouveaux mots pour mon vocabulaire. Beau connard que j’étais. En réalité, j’étais plus un looney tunes qui s’était pris un grand coup et était encore assommé, encore en phase d’incapable de réaliser qu’il s’était fait frappé/écrasé/électrocuté/etc. selon l’imagination des scénaristes. Et en lent d’esprit à évoquer Goyle, j’avais mis du temps à comprendre l’histoire. Bourré, j’avais shooté une personne et je m’étais enfui. Joli coup. Après cette saloperie de conscience s’était ramenée avec la lubie de faire de ma vie un enfer. Sauf qu’à défaut de Serena Van der Woodsen, je ne m’étais pas présenté à quiconque pour confier mon péché et ainsi revivre ma vie d’écervelée insouciante. Dans le monde de la fiction, la vérité n’amenait souvent que du bon. Dans la réalité, non. Mais j’étais quand même allé voir la fille et pourtant, malgré le morbide anniversaire, je n’avais pas un souvenir sûr de son visage. Parfois, je trouvais ma culpabilité ironique. Cela me semblait illogique d’être coupable pour un inconnu et nouvellement philosophe, j’en avais souffert. Elle avait perdu ses jambes, j’avais perdu la moitié de ma tête. On devrait être quitte. Ou pas.
Mais en tout cas, le jour était à la fête et il ne manquait plus qu’un gâteau pour célébrer ce premier anniversaire. Face à Constance, j’avais pu remarqué que mon égocentrisme prédominant, préférant tenter le tout pour le tout pour rentrer rapidement plutôt que de jouer au torturé jusqu’à ma chambre, à pied. Souffrir de l’esprit, oui, des pieds, non. Je n’avais pas la fibre Forest Kump et pas le profil Iota. Après une salutation laissant douter quant à la grandeur de mon vocabulaire anglais, je ne pus m’empêcher d’observer la présidente des Iotas. Visage d’ange pour un esprit qu’on disait de démon. Cela donnait une idée de la personne plutôt foncièrement négative alors que La Tour Dubois renvoyait simplement Blair Waldorf au placard. Ce n’était pas forcément être inhumain. Mais je devais me l’avouer que vu notre histoire à plaire à Darren Aronofsky, réalisateur de Black Swan et Requiem for a dream, j’étais mal placé pour tourner en dérision ceux qui regardaient la jeune femme avec adoration et crainte. Encastré dans un mur d’amour à rappeler la niaiserie d’Edward Cullen, je n’avais pas été mieux dans un autre registre. Surtout après un été à me laisser appréhender notre rencontre. Pourtant, elle était là et c’était loin d’être l’apocalypse. Et aux dernières nouvelles, je ne m’étais pas dissout. Ouais, j’avais été un poil pathétique pendant ces vacances, mais on dira pas que c’était neuf.
« Hello Beautiful. »
Allure royale, rendue accessible simplement par son léger air aguicheur pouvant laisser place au fantasme d’un rapprochement sans le promettre, attitude la rendant plus grande que ceux la dépassant de deux têtes, Constance avait gommé l’air angélique que lui donnaient naturellement ses traits de visage. Elle était bel et bien présente, me dédaignant après un petit sourire qui aurait pu me laisser me tromper sur la personne. Mais elle était bien vite réapparue comme dans mes souvenirs me laissant constater qu’elle n’avait pas pris une ride de changement. Si je ne m’étais contenté que de ma mémoire, j’aurais évité de jouer le torturé aux hallucinations pouvant être produites uniquement par un bon LSD. Elle n’avait pas besoin d’être déformée par de mauvais états de pensée et je retins un soupire. Serrant un peu des dents , je donnai un bon coup de pied mental à tout ce que la Iota m’évoquait. Après tout, elle semblait se porter comme une fleur ignorante de tout ce qui s’était passé ou s’en fichant purement et simplement. Rien n’empêche de vivre. Bercé simplement par deux mots, je me laissai un peu aller à cette idée que ce qui s’était passé relevait de rien. Il serait toujours possible de faire l’emo plus tard. Alors j’haussai vaguement les sourcils à son air réduisant n’importe qui à la basse-cour à côté d’elle. Autant pathétique que j’avais pu être, autant je n’étais pas n’importe qui. Par contre, j’ignorai son air séducteur même si pour changer, cela pouvait rappeler des choses agréables comme une subite envie d’avoir la foi par le passé. Ce n’était pas demain la veille que je pourrais agir comme si rien n’était.
« Est-ce que j’ai l’air d’un taxi ? Je plaisante, détends toi chéri. Il faut croire qu’aujourd’hui, je suis dans un bon jour. Oui, j’ai ma voiture, mais il va falloir que tu marches. »
Ce qui s’apparentait à ma survie me fit légèrement mal prendre le faux agacement de Constance. Imaginer le chemin jusqu’à la confrérie ne me réjouissait réellement pas et je n’avais pas envie de me frotter au coup de l’aubergiste abstinente de Barney Stinson. Ca, c’était mon dernier recours. Parlant du Stinson, je ne pus m’éviter de penser que si lui arrivait à se faire passer pour un chauffeur de taxi, c’était parfaitement dans les cordes de Constance d’en avoir l’air. Mais je tus cette remarque, l’envie de rentrer me forçant à me taire pour le moment. Je levai rapidement les yeux au ciel quand La Tour Dubois révéla sa blague enfantine. J’avais envie de rentrer avec une détresse plus profonde que celle d’E.T. Alors oui, je fus soulagé de savoir que je pouvais rentrer confortablement en voiture et non devoir vivre l’aventure de la marche ou me farcir un canapé en espérant que l’aubergiste abstinente ne me réveillerait pas.
« Pas de souci, me contentai-je de répondre en suivant son geste dans l’espoir stupide de voir sa voiture. Dans la nuit et n’étant pas armé d’un regard félin, j’étais mal parti.»
Je notai que j’étais toujours un peu tendu mais je préférais ignorer ça, même si je le ressentais dans tout le corps. Soit. Un été n’était pas suffisant pour faire un high five avec Constance, got it. Mais feignant d’être à l’aise, peut-être que je me persuaderai moi-même. Même si ma réponse peu loquace était une belle traîtresse.
« Tu vas survivre à une petite marche à mes côtés sans que cela ne devienne sauvage, ou bien c’est trop pour toi et je repasse te chercher d’ici 10 minutes ? »
Me persuader que j’étais à l’aise était ma seule option car même avec un cursus digne de Tobey Maguire, je ne pourrais pas convaincre Constance. D’une manière, elle devait être comme les Détraqueurs, posséder leur instinct de flairer les sentiments.
« On va t’éviter d’avoir réellement l’air d’un taxi, lui répondis-je avec un regard appuyé, Mais joli réflexe du métier que de proposer, même si cela fait plus chauffeur de haut standing, ajoutai-je en songeant que ces derniers mots auraient pu être prononcés par le chauffeur de ma mère, Je te suis, dis-je en la rejoignant en levant un regard vaguement méfiant vers la direction précédemment montrée, n’aimant pas ne pas voir le véhicule. Je reviens néanmoins à la Iota, regardant ses sacs avant de regarder ailleurs et d’y revenir. Education, quand tu nous tiens, Je t’aide avec tes sacs peut-être ? demandai-je en parfait co-pilote poli. Elle avait accepté de me ramener mais avec son humour, je me sentais en situation précaire et devant rester dans ses petits papiers le temps de quelques minutes. Une fois dans la voiture, il lui serait difficile de me repousser dehors mais en attendant, je n’appréciais pas d’avoir l’impression d’être une souris mignonne face à un chat, On y va ? m’impatientai-je malgré moi, une impatience infondée que j’essayai de faire paraître moins ... moins, Je ne peux pas attendre de voir si ça va devenir sauvage, ironisai-je. Peut-être que j’étais le ressenti d’une souris non-menaçante, mais cela ne m’interdisait pas d’essayer de me sortir de ce costume contraignant et de répondre réellement à Constance. Quelle impatience absente que j’avais. Coincé dans un petite habitacle avec La Tour Dubois à me remémorer un passé attisant quelque peu la honte et le malêtre, awesome. Il n’y a vraiment aucun endroit comme Berkeley pour me foutre dans des situations pareilles.»
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Constance La Tour Dubois
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: « take a break from the sexual tension.» pv Constance.  « take a break from the sexual tension.» pv Constance. EmptyJeu 5 Jan - 13:37

❝ After the way you treated me the last night, I thought that a public place would be less violent ❞
Il était tout de même bien fait, le destin. Comprenant ainsi qu'aujourd'hui était un jour spécial pour moi, je devinais aisément que mère nature avait décidé de jouer les capricieuses en cette journée se voulant maudite. Toutefois, j'avais ressenti la journée comme n'importe laquelle, de mon plus grand et palpitant égocentrisme, ce jour auparavant maudis m'avait semblé ordinaire, bien qu'un peu trop longue à mon gout. Quoi qu'en vérité, ma vie n'avait rien d'ordinaire, bien connu que la La Tour Dubois que j'étais avait une existence trépidante, je m'amusais à attester le cliché par mes multiples frasques répandu par les bons soins de Watch Out, ma marionnette, l'investigatrice implicite de ma popularité toujours plus grandissante. Comme quoi, même mes plus atroces péripéties n'étaient pas encore assez féroce pour attiser le peu de compassion que je pouvais avoir. Cette fille handicapée aurait du être une Iota, une membre à part entière de ma confrérie et encore là, même si mon poste de présidente de confrérie m'était précieux, je n'éprouvais aucun apitoiement quant à la malheureuse tétraplégique que je laissais derrière moi. Avec un peu de chance, elle se trouverait un bon auxiliaire de vie, un larbin des bas quartiers dévoué à sa seule cause, ils deviendraient les meilleurs amis et leurs histoires en deviendraient tellement attendrissante qu'ils en feraient un film. Célébrité et argent récompensant un bien cruel et bien bête accident. Franchement, on ne se foutait pas trop d'elle pour le moment, du temps qu'elle prenait les devants et vendait son histoire à qui voulait en acheter les droits. C'était à elle de faire tourner son handicape à son avantage, comme on dit, faire ça à sa sauce. Restait à savoir si mes propositions désintéressés passées sous le silence de ma propre conscience pouvait être jugée comme éthique ou non, tout dépend du point de vue. Quand on as une conscience ou une morale, on cris au scandale, comme quoi l'argent ne fais pas le bonheur et ne pourrait jamais remplacer sa motricité perdue dans le crépuscule, soit on est dépourvue de toute conscience, comme moi et on se dit que le meilleur à faire reste encore de tirer profit de sa pauvre situation. En bref, tant que moi et mes petites jambes étions encore capable de diriger un entrainement de cheerleading et de gambader à tout va dans les rues Californienne, je me portais et me porterais encore bien longtemps comme un charme. Le bonheur commençait par la, se satisfaire de sois même et je me suffisais amplement. Toutefois, malgré cette journée devenue macabre après que de maladresse mes prunelles avaient croisées les gros titres, je devais bien avouer que le hasard faisait bien les choses et pas dans un sens ironique. L'âme perdue de Gabriel de Thomas, sa grandeur passée en moins, trainant des pieds dans l'exacte rue où je divaguais, prêtait à croire que finalement si, il y avait peut-être un destin. Destin qui me forçait à passer cette journée comme étant « notre » journée en sa compagnie, à la finir en sa compagnie tout du moins. Pourquoi pas, pour une fois à la place de forcer le destin d'une mains de fer, je me laisserais guider par ses bons plaisirs, à condition qu'ils ne correspondent aux miens bien évidemment. Je le toisais avec une pointe d'envie, une envie de quoi, pour le coup je n'aurais su dire. La re découverte de sa personne ? Dans un plan totalement moral cela va sans dire, car je m'interdisais formellement de retomber dans la fâcheuse situation dans laquelle nous étions tombé à Paris. Lui me déclarant ses mots d'amours, moi lui disant non et la grande décadence. Une fois, mais pas deux. Autant je m'en serais amusée à outrance avec quelqu'un d'autre, autant dans son cas c'était différent. Par le passé sa détresse m'avait interpelée, j'avais réussi à passer outre le côté pathétique de la chose, pour finalement lui épargner encore plus de catastrophe et laisser à son amour propre la vie sauve. C'est ça, d'être dans les papiers de la Constance, je vous démolis pièce par pièce jusqu'à arriver au cœur et une fois au creux de la main, je choisissais si oui ou non, j'appuyais jusqu'à l'agonie. Bienheureux était le de Thomas, je n'avais pas appuyé. Même, j'avais compatis. Il était spécial, en quoi, je n'aurais su dire, mais il avait quelque chose dont je n'arrivais pas à me dépêtrer, quand bien même je le veuille. La curiosité physique mise de côté, j'étais curieuse de me pencher sur ses états d'âmes en ce jour de «  Saint De Thomas – Dubois », après tout si moi je ne souffrais pas de notre petit secret, pourquoi lui n'en souffrirais pas, un peu, rien que par simple compassion. Après tout il était celui qui conduisait comme un pied, il avait le droit d'en souffrir sans que je ne me moque de lui ouvertement, même si aujourd'hui, à première vue, c'était moi qui tiendrait la barre. « On va t’éviter d’avoir réellement l’air d’un taxi, mais joli réflexe du métier que de proposer, même si cela fait plus chauffeur de haut standing  » Insecte. Je grognais légèrement sur l'instant, puis d'un air suspicieux, me contentait de croiser les bras et de rester sur place, haut perchée sur mes talons. Joli réflexe du métier et toi tu vas bientôt découvrir ce que c'est que de faire du stop mon amie. Chauffeur de haut standing, jamais. J'étais déjà trop bonne de le ramener, alors si par-dessus le marché il me prenait pour un taxi, l'entente n'allait pas régner. Toutefois, pas de quoi monter au créneau, je valais mieux que quelques sarcasmes pour sur et quand bien même, c'était moi qui avait les clefs de la voiture. « .Ne t'aventures pas dans ces eaux-là mon ami, tu risquerais d'y perdre bien plus qu'un moyen de locomotion. » autrement dit, dans un langage plus soutenu et plus appropriée à une personne de mon éducation, ta gueule. Ta gueule ou je t'écrase, toi et tes sous-entendus. Pas énervée néanmoins, juste un peu sarcastique, lui adressant un regard qu'il connaissait probablement mieux que personne, celui du « Ne joue pas au plus malin, tu vas perdre » agrémenté d'un léger sourire malicieux, je donnais dans l'équilibre parfait entre la mégère apocalyptique et la femme enfant. De même, j'entamais ma petite marche vers notre précieux sésame, le mien car il s'agissait d'une berline noir allemande dont le prix valait plus que nos deux vies réunies, le sien car il lui permettrait un retour à la maison illico presto, tout confort et sans le moindre effort par-dessus le marché. Je me plaisais souvent à croire que pour certains, j'étais un genre de messie, ce soir la réalité prenait le pas sur mes croyances et mes envies diras-t-on. Toutefois, il ne m'était pas difficile de sentir le malaise persistant. Vérité pour vérité, je n'étais pas des plus à l'aise non plus en sa compagnie, même si grande comédienne que j'étais, je montrais le contraire. Sa présence m'intriguait, un peu plus à chaque seconde. Pourquoi ici, pourquoi seul, pourquoi moi à la place de n'importe quel passant. Curiosité piquée au vif, je préférais toutefois gentiment patienter avant de lui assener mes milles et une questions, histoire de ne pas lui faire péter une durite ou que sais-je encore. Les hommes étaient tellement fragile de nos jours qu'un rien suffisait à les faire soit pleurer à outrance, soit piquer une crise de colère aiguës. Comme je voulais éviter l'une ou l'autre, autant y aller en douceur. Plutôt en finesse pour mon cas, finesse, douceur, patiente, flegme et j'obtiendrais tout ce dont je désirais. « Je t’aide avec tes sacs peut-être ?  » Trop bon le de Thomas. Je lui adressais un vague sourire, peu charmée par l'offre bien qu'elle fut on ne peut mieux accueillis. Cependant, comme je n'aimais recevoir de l'aide de personne, comme je n'étais pas une assistée et mieux encore, comme nous n'étions plus au dix neuvième siècle où l'homme se devait d'être un parfait samaritain, je préférais garder mes sacs avec moi, pour le peu de poids que j'avais à transporter, cela ne me tuerais pas de les conserver sur les derniers longueurs. « .Gentleman. Mais non merci, je suis une grande fille. » répondis-je avec un sourire entendu. Besoin de rien, envie de toi ? Non je ne crois pas. D'une démarche féline, j'entamais une nouvelle fois ma petite marche vers l'endroit où j'avais garé ma voiture, rien de bien passionnant, parking payant que nous devions rejoindre assez rapidement, avant que le Gabriel ne fasse en arrêt cardiaque en ma présence. « On y va ? » Qu'est-ce que je disais. Impatient en plus par dessus le marché. Je lui adressais un regard frigide, croisais une nouvelle fois et claquait des talons au sol. Je n'aurais su dire sur l'instant si son impatiente étaient les traits d'un énervement conséquent, résultat d'une journée affreuse, résultat de cette journée à date affreuse ou bien par ma simple présence. Qui sait. Si le cœur d'une femme est un océan de mystère, dixit Rose Dewitt-Bukater, la tête de Gabriel de Thomas en était tout autant à mes yeux. Si j'avais envie de le déchiffrer ? Je ne savais pas encore, à décider. « .Ce que tu peux être impatient. Profite un peu, ça n'est pas tous les jours qu'on me voit de si bonne humeur. Et puis, combien de temps cela fait que tu ne m'as pas vu. » répondis-je par simple sarcasme et ironie à son élan d'impatience, lui adressant au passage un grand sourire malicieux, contrastant avec la teneur un peu cinglante de ma phrase. C'était pour des sourires comme cela que beaucoup me pardonnait mes mots parfois bien rude, chez moi, on appel ça le talent. « Je ne peux pas attendre de voir si ça va devenir sauvage » Ceci expliquant donc cela, j'acquiesçais rapidement d'un signe de tête. « .Dommage, moi je serais curieuse de voir ça. » répondis-je mélodieusement tandis que je prenais les devants et entamais le trottoir de mes louboutins. Roule ma poule, plus vite nous serions rentré, plus vite je pourrais te cuisiner. Puis réfléchissant quelques secondes à sa dernière supplique, je lâchais un vague. « .Ah oui, c'est à ce point-là. » que tu m'aimes M'aimais ? Peu importe. Dans le présent, le passé, le futur, je me plaisais à croire qu'une fois qu'on m'aimais, cela restait éternel. Devenir sauvage, en ma présence, c'était forcé. En plus, nous deux, nous étions devenu sauvage, non pas tellement de fois étant donné que nos souvenirs nocturnes restaient des raretés, mais tellement férocement, intensément, qu'il ne puisse pas attendre de voir si oui ou non cela allait se reproduire ne me surpris guère. Oh au moins je n'étais pas la seule à y avoir pensée, je n'étais pas la seule perverse de cette rue. Toutefois qu'il saisisse ma petite allusion au vol, j'en étais moins sure. Au pire il penserait que je réfléchis à haute voix ou ne comprendrais pas pourquoi je sortais ceci, alors que nous étions désormais un brin hors contexte.

Enfin, trêve de bavardage, je décidais de mettre fin à son agaçante impatiente et de lui montrer le chemin notre précieux sésame. J'avais affreusement envie de rentrer chez moi, même si je devais bien avouer que notre rencontre piquait ma curiosité au vif. Néanmoins, je n'en fis rien, la finesse n'y étais pas encore. Quoi que, qui étais-je pour faire dans la dentelle alors qu'il était bien connue que j'agissais avec poigne et fermeté. Je m'amusais à faire claquer mes talons au sol, marchant les bras croisés dans ma plus grande et ma plus majestueuse démarche, m'amusant à calquer parfois même mes pas sur les siens. Pour dire si je m'amusais, je nageais en plein délire dans l'océan de silence qui s'était installé entre nous depuis que nous avions entamé notre petite marche. « .Je sais que le silence est d'or, mais quand même, je m'ennuierais presque. » Non pas qu'il m'ennuyait, loin de là, au contraire même ! Sa présence m'amusait, il en fallait peu pour m'amuser en même temps mais je devais avouer que sa compagnie m'était fort agréable. Tout simplement parce que foutre les gens mal à l'aise était mon second hobby après être « apocalyptique », alors autant continuer sur ma lancée. « .J'ai entendu de très jolies choses sur toi depuis notre dernière rencontre.  » entamais-je d'une voix guillerette, non pas que je me réjouissais des rumeurs qui courraient, bien au contraire, cela ne m'avait pas fait rire bien longtemps lorsque W.O avait dépeint ses déboires sur la toile durant un certain été. Néanmoins, je m'amusais de savoir si oui ou non, le sujet l'intéressait. Après tout, rumour has it, j'étais la principale concernée, la principale source de ses maux. Et tant qu'on parle de moi, ça me va. Autant vider son sac maintenant, après on en parle plus. Envie de faire mal là où ça fait mal ? Un peu. « .Et serais ravie de dépêtrer le vrai du faux maintenant que je t'ai sous la main. » ajoutais-je tout naturellement. Peut-être même aurais-je ajouté un sifflotement à ma supplique que cela n'aurait choqué personne. Je lui servais mon plus joli sourire en magasin. Je l'aurais un jour le bon dieu sans confession, foie de Constance, visage d'ange le diable au corps and all that. « .Tu préfères plaider coupable tout de suite ou bien je pose les questions et discerne tes mensonges maladroits de tes douloureuses vérités ? » Il allait m'envoyer sur les roses direct, je le savais. Néanmoins combien de temps cela allait durer, qui sait. Mais enfin, il n'était pas obligé de parler de ça, il pouvait parler de Perdita qui passait son temps à blablater sur Gabriel dans le pavillon Iota. Faut croire qu'à force, grâce à WO & la Da Pitru' je connaissais sa vie sur le bout des doigts sans même qu'il ne le sache. Les joies de la technologie et du colportage virulent. J'étais curieuse, voilà tout. Trop curieuse. « .Rassure-toi, je ne vais pas te juger. » Qui étais-je pour juger après tout, j'en avais moi-même fais des belles de frasque. Même si le contexte était différent, je ne les avais pas faite par pathétisme et par amour, bien évidemment, je n'en restais pas plus un exemple de sagesse.

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