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I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall}

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MessageSujet: I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} EmptyVen 9 Déc - 21:09

I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} 908682tumblrlvbgi2Dd2w1qc37vbo1500
• Fran & Ken •
    Depuis quelque temps j’ai pris cette habitude d’aller au parc pour observer. Dit comme ça c’est un peu bizarre, je sais, mais j’en profite pour prendre l’air, marcher un peu. J’aime bien aller à l’air de jeu, c’est là que toutes les mères se retrouvent pour distraire leur petits et papoter entre femmes. Je reste toujours un peu en retrait, je n’ai pas envie de me faire remarquer, ça serait assez gênant. En général je prends un livre avec moi et je fais semblant de le lire, comme ça je peux observer en toute discrétion. Je me dis que dans pas si longtemps que cela, moi aussi je viendrais ici avec mon propre enfant, alors je prends note de tout ce qui se passe ici. C’est presque toujours les mêmes visages que je retrouve, certaines personnes viennent chaque jours à la même heure, je suppose que c’est bien pour les enfants d’avoir un emploi du temps régulier, ça marchera bien avec moi qui suis toujours réglée comme une pendule, je sais toujours exactement quoi faire de mon temps, même si j’avoue que j’aime bien les imprévus de temps en temps. J’ai aussi remarqué qu’il ne faut jamais oublier de sortir avec toute la panoplie, une petite trousse de secours (pansements, spray désinfectant, écran total), à boire et à manger et toutes les petites choses spécifiques à chaque enfant. Au parc, on laisse les enfants se défouler, on papote avec les autres mamans mais on ne perd jamais de l’œil son bambin et si jamais quelqu’un d’inconnu vient à lui parler on se jette sur lui pour le ramener près de nous. S’il se fait embêter par d’autres terreurs du bac à sable, on n’hésite pas à lancer un regard qui tue à l’autre gamin voir à discrètement le pousser pour lui faire passer le message « Fais pas chier mon gamin on ça va mal se passer ». Je vous jure que je l’ai vu faire ! Certaines mères sont vraiment protectrice, quant à moi je ne suis pas sûre d’être capable d’être méchante avec n’importe lequel de ces morveux, mais qui sait, si on touche à ma progéniture je risque bien de m’énerver.

    Ces sorties au parc me distraient, j’apprécie vraiment de regarder ce que le futur me réserve. Quelque part je crois que ça me rassure. Je m’imagine quel genre de mère je serais, j’espère ne pas en être une trop envahissante, mais pas négligente non plus. Et puis parfois les pères viennent aussi et là ça me fait toujours un peu de peine car je voudrais que Ryder soit avec moi pour voir ça. Cela dit je suis sûre que quand il ne sera pas loin de nous à cause de son travail, il se fera un plaisir de venir au parc avec moi et le bébé. J’ai fait la première échographie la semaine dernière, je ne connais pas encore le sexe de l’enfant, je n’espère rien en particulier, mais à ce que je vois les filles ne sont pas toujours les plus calmes. La dernière fois il y eu cet adorable petit garçon, dont le ballon avait atterrit à mes pieds, qui est venu vers moi l’air tout timide, lorsque je lui ai tendu sa balle un magnifique sourire s’est affiché sur son visage et je n’ai pu m’empêcher de largement sourire à mon tour. C’est des petites choses comme ça qui me rende impatiente de connaitre mon enfant, sera-t-il souriant ou plutôt bougon? Drôle ou sérieux ? Blond ou brun ? Les yeux bleus ou verts ? Grands ou petits ? Têtue ou timide ? Energique ou ramollo ? Tant de questions qui se bousculent et encore plusieurs mois avant d’avoir des réponses.

    Quoi qu’il en soit il y a cette fille plutôt jeune que j’ai remarqué il y a déjà quelques jours. Elle a une petite fille, une gamine vraiment trop mignonne, il me semble avoir vue la mère à Berkeley, elle n’est pas Américaine. Elle parle à la petite dans un mélange d’italien et d’anglais, ça m’a l’air plutôt compliqué mais en même temps c’est super car c’est à cet âge là qu’ils apprennent le plus et le plus vite, j’aimerais bien avoir un bébé bilingue ou même trilingue. Enfin là n’est pas le sujet. Pour en revenir à la jeune mère et sa petite fille, je les observe plus particulièrement que les autres car c’est d’elle dont je suis le plus proche, au niveau de la situation je parle. On doit avoir à peu près le même âge, toutes les deux encore étudiantes… Je m’identifie à elle plus qu’aux autres, pourtant je ne connais ni sa situation, ni même son prénom. C’est juste que de la voir avec son enfant, même si elle ne semble pas toujours à l’aise au milieu de toutes ces autres femmes et bambins, elle m’intrigue.

    Justement, alors que je faisais comme toujours semblant de lire un magazine, je vis la jeune femme lever la tête vers moi, je pensais qu’elle ne faisait que fixer l’horizon mais je ne pu que constater que son regard se posait bel et bien sur moi. Soudain elle commença à s’avancer en ma direction. «Merde!» Je me remis le nez dans le livre tentant de lire «ǝǝuuɐ ǝʇʇǝɔ ǝƃuɐɹo,ן ʇsǝ uosıɐs ɐן ǝp ǝɔuɐpuǝʇ ɐ» Une seconde, quoi ? Oh mon Dieu ! Mon magazine est à l’envers. D’un coup de main je le referme et le mets dans mon sac avant que la jeune fille ne m’atteigne. Quelques instants plus tard elle se tient devant moi. «Euh… Salut.»


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MessageSujet: Re: I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} EmptyMar 20 Déc - 16:50

I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} Tumblr_lwf2khPZdP1r1l052o1_500

"L'avenir d'un enfant est l'oeuvre de sa mère."

    Une nouvelle semaine de cours s'achevait pour moi. J'allais profiter de mon week-end pour travailler sur mes dossiers en arts, mais mon occupation principale était haute comme trois pommes avec un tempérament déjà bien trempé pour son âge. Il était, ô combien, difficile de gérer mes études et ma vie de mère, mais j'étais une battante et il était hors de question que je baisse les bras. Tout d'abord, sur le plan professionnel, je suis très ambitieuse, en effet, je compte prendre la place de mon père au musée de Rome où il est conservateur, et sur le plan personnel, je ne suis pas en reste, puis que je veux offrir une vie de rêve à ma fille. J'ai beau être une maman célibataire, je ne compte me laisser abattre! Il faut dire que j'ai la chance d'être bien entourée. Sandro est souvent là pour m'épauler, et j'ai une tonne d'amis qui répondent présent dès que j'ai service à demander. Sans ce beau petit monde, ce serait difficile de tout bien mener...
    Samedi matin, 8h30, un rayon de soleil venait caresser mon visage, regardant mon réveil, je n'avais aucune envie de sortir du lit. Épuisée, je voudrais dormir encore et encore. Je fermais les yeux pour me laisser bercer par le léger bruit du vent. Tout était calme et apaisant, cependant cette tranquillité fut vite interrompue quand Louise entra à toute vitesse dans ma chambre pour sauter sur mon lit. Elle me fit une tonne de bisous et me dit qu'elle avait faim comme un ogre! Je la blottis contre moi, et à mon tour, je l'attaquai à coup de bisous.On n'est pas bien, comme ça? A cette remarque, elle me répondit que non, qu'elle préférait des gaufres. Je souris, au moins, une chose était sûre avec Louise: elle était honnête! Tant pis, la grasse matinée sera pour plus tard, on descendit dans la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Malheureusement, je fus vite stoppée, les placards étaient vides. Alors j'optai pour un petit déjeuner à l'extérieur, je me dépêchai de me doucher, de me préparer, et d'habiller Louise, et hop, on se dirigea dans une petite brasserie sympa de San Francisco. L'envie de Louise de manger des gaufres a été accomplie, le serveur lui apporta une énorme gaufre couverte de chantilly et de sauce au chocolat. A mon grand étonnement, je fus surprise qu'elle réussisse à tout avaler. Pour ça, elle ne tenait pas de moi, le matin, un simple café, ça me suffit largement. Peut-être que son père était comme ça, à y songer, le peu de temps que je suis restée avec lui, on n'a jamais pris de petit déjeuner ensemble. Pourtant, on m'a toujours dit que comparé à nous, italiens, les français mangent très peu.
    Une fois, ce petit déjeuner pris, nous nous dirigeons vers le parc, c'était un lieu où on allait au moins une fois par semaine, c'était un rituel, et puis, ça me permettait de rencontrer et de parler avec d'autres mamans, car on ne peut pas dire qu'à Berkeley, je crois des mamans dans chaque coin de couloir, alors être avec des personnes qui vivent la même situation que moi, ça me faisait sentir du bien! Pour les gens qui n'ont pas encore d'enfants, ils pensent qu'éduquer des mômes, c'est simple! Ça me fait doucement rigoler! Certes, j'adore ma fille, mais j'ai dû faire beaucoup de concessions pour pouvoir l'éduquer. On ne devient pas mère du jour au lendemain. Arrivée au parc, je reconnaissais quelques têtes connues, je les saluais et allais m'asseoir près d'elle. Ma fille se précipitait au toboggan et comme à chaque fois, je lui criais de faire attention. Une seule égratignure et ça y'est je panique, je sors le désinfectant, les pansements. Je tiens à ma fille comme à la prunelle de mes yeux. Quelques minutes après mon arrivée, je remarquais une autre tête connue, mais cette fois-ci, cela ne me faisait pas plaisir de la voir. Cette personne, je ne la connaissais que de vue, c'était une jeune femme blonde qui passait souvent son temps ici. Les deux choses que je sais d'elle sont: première chose: elle est étudiante, je l'ai déjà croisée à l'université. Seconde chose: elle m'agace! Certes, je ne suis pas le genre de personne à critiquer les gens que je ne connais pas, mais là, je n'y pouvais rien! Déjà pourquoi elle passait son temps dans un parc? Oui, c'est un endroit agréable, mais quand tu n'as pas d'enfants, tu n'es pas rendue là-bas tous les quatre matins! Elle, les ¾ des fois où j'allais au parc, elle y était, et en plus elle se mettait toujours pas loin de nous! Je suis sûre qu'elle nous observe! Elle sort un livre, mais on ne me la fait pas à moi! Faire semblant de lire, c'est une méthode qui est vieille comme le monde. Et quand je la croise à l'université, j'ai toujours cette sensation qu'elle m'observe de la tête au pied! Oui, elle doit se dire, la pauvre fille, elle est étudiante et est déjà maman comment elle compte mener les deux bouts! Ce genre de remarque, depuis la naissance de Louise, je les entends constamment. Au fond, ce n'est pas la remarque en elle-même qui me dérange mais plutôt le fait que l'on ne vienne pas me le dire en face. Mais aujourd'hui, c'était la fois de trop! Je demandais à une maman de garder un oeil sur Louise. Je voulais régler cette histoire et ne voulant pas créer un énorme scandale devant les yeux de tous les gens présents dans ce parc, ça allait être vite fait bien fait! Je m'approchais d'un pas décidé dans cette direction et me stoppais devant elle sans dire un mot, je l'observais de la tête au pied et remarquais que son magazine était à l'envers. Erreur de débutante, me disais-je. Aucun mot sortait de ma bouche, je me contentais de la fixer de haut, mais cela ne semblait pas la perturber, au contraire, elle ne baissa pas les yeux, elle tourna son regard vers moi et me salua! Par pitié, elle ne va tout de même pas jouer à la fille ignorante: « quoi, y'a un problème? ». Je sais être patiente mais il ne faut pas me prendre pour une abruti, alors sans prendre la peine de la saluer, je pris un ton très sec pour lui répondre. De un, ton foutu magazine est à l'envers! Tu as encore des choses à apprendre sur l'observation des gens sans être vu, on dirait! Et de deux, je vais te le demander une seule et unique fois: arrête de me zieuter! Laisse-moi tranquille, et je t'interdis de lancer un seul regard sur ma fille! Des mauvais parasites comme toi, je n'en ai pas besoin, alors oui, je suis jeune, oui, je suis encore étudiante, mais ça ne m'empêche pas de mener ma vie de mère! Je sentais mes joues rouges, et il était de plus en plus difficile de garder mon calme, mais il fallait que ça sorte, depuis la naissance de ma vie, je n'ai jamais pris le temps de répondre à toutes les remarques que l'on m'a faites, je me contentais d'ignorer. Mais aujourd'hui, bye-bye l'ignorance et bonjour règlement de compte!
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MessageSujet: Re: I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} EmptyMer 21 Déc - 16:45

I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} 908682tumblrlvbgi2Dd2w1qc37vbo1500
• Fran & Ken •
    Oh mon Dieu! A l’instant où la jeune femme ouvre la bouche et commence à m’hurler dessus, je me sens rougir comme jamais je n’avais encore rougis auparavant, sérieusement. Si elle aussi avait tourné pivoine, elle était sous le coup de la colère, moi c’était la honte. Je ne savais plus où me mettre et j’aurais eu envie que d’une seule chose, creuser un trou et aller me cacher trois milliards de mètres sous terre. Je ne suis tellement pas habituée à ce qu’on me parle de la sorte, à ce qu’on soit en colère contre moi ou simplement à me faire engueuler comme cela sur la place public en plus. C’est un choc! Cette fille est un véritable ouragan et si son but était de me mettre mal à l’aise elle avait complètement réussi. Au départ je n’avais pas du tout l’intention de la mettre en colère. Bon, je la regardais certes avec une attention toute particulière, mais elle n’était pas la seule que j’observais. Et parmi toutes les personnes présentes aujourd’hui, comment pouvait-elle remarquer ma présence? Ce n’est pas comme si j’étais venu parler aux gamins tel un pédophile ou quelque chose du genre. J’essayais plutôt de me renseigner, de me préparer à mon futur rôle. Je ne voulais pas ni la blesser, ni lui faire peur, ni quoi que ce soit d’autre. Elle me lâcha que oui, elle était jeune et étudiante, et que oui elle avait un enfant, mais que tout cela ne l’empêchait pas d’être une bonne personne vivant simplement sa vie. Loin de moi avait été l’idée de la juger. Au contraire même, je la voyais plutôt comme un exemple. Elle avait l’air d’aimer très tendrement sa fille et d’apprécier les moments partagés avec elle. Je ne connaissais pas plus sa vie que cela, mais de ce que j’avais vu à chaque fois que je l’avais croisé au parc, c’était une bonne mère. Jeune ou pas jeune, ça n’avait pas d’importance puisque j’étais moi-même sur le point de devenir une jeune maman. Cela dit, je ne savais pas comment m’expliquer face à la jolie brune qui se tenait droit devant moi, le visage encore dur et visiblement toujours en colère. Elle ne semblait pas s’être calmé et pire encore, il me parut fort probablement qu’elle se remette à hurler d’un instant à l’autre. J’avais l’impression d’être une gamine de six ans en train de se faire engueuler par sa mère. C’était la pire sensation du monde. «Je… je … je suis désolée… » -bégayais-je. Je ne suis pas le genre de fille qui aime tenir tête au gens, surtout lorsque je sais que je suis en tord. Hors dans la situation actuelle, je n’ai rien fait de mal à proprement parlé mais je conçois que cette jeune femme ait pu mal interpréter mes actions. Après tout qui ne prendrait pas mal le fait d’être observé trop longuement, c’est tout à fait normal qu’au bout d’un moment on se pose des questions et qu’on veuille obtenir des réponses. Elle aurait pu réagir un peu moins agressivement cela dit, avais-je vraiment l’air d’une psychopathe? Je m’étais levée, elle était plus grand que moi alors si en plus je restais assise, je ne me sentais vraiment pas à l’aise de la voir m’observer de haut avec ses deux yeux noirs de colère. Elle me semblait vachement moins sympathique maintenant qu’elle n’était plus avec sa fille. D’un autre côté son air protecteur me touchait, elle m’avait ordonné (oui car il n’y a pas d’autre mot, vu le ton qu’elle a employé pour m’exprimer son mécontentement) de ne plus poser un seul regard sur sa fille, insistant sur le fait que celle-ci n’avait pas besoin de parasites. Elle essayait donc simplement de protéger sa fille des jugements et des regards blessants que les autres peuvent porter sur elles deux. Je tentais de reprendre la parole, toujours intimidée par la jeune femme. «Je ne voulais pas te blesser, ce n’est vraiment pas ce que tu crois…Je n’étais pas en train de vous juger toi et ta fille, ou quoi que ce soit de ce genre…Crois moi, c’est un malentendu.» J’essayais de formuler des phrases courtes et de les séparer d’un petit temps afin de lui montrer que premièrement elle me faisait très peur, et que deuxièmement j’étais sincère. Que pouvais dire d’autre que ceci?! Elle pouvait choisir de croire ce que je lui disais ou ne pas le faire et me foutre d’autant plus la honte devant toutes ces mères qui ne deviendront jamais mes amies, même un fois que mon enfant sera né et que je pourrais moi aussi venir trainer ici sans faire tâche, avec mon propre enfant. Je préférais attendre encore quelques instants avant de la ramener à nouveau. Je tenais vraiment à ce que mon interlocutrice se calme un peu, je ne m’étais toujours pas complètement remise de sa première intervention à mon attention. Je pris une profonde inspiration, tenta de faire mon visage le plus chaleureux et amical possible et entrepris une dernière explication. «Je trouvais juste que toi et ta fille étiez magnifique à regarder ensemble et… disons que je m’imaginais à ta place. Et c’est justement parce que tu es jeune que je t’admirais de loin.» Il était maintenant temps de sortir mon tout dernier argument, il avait intérêt à la convaincre que je n’étais pas contre elle mais plutôt dans son camp, autrement je sentais que j’allais encore avoir le droit à une bonne remontrance de sa part avant qu’elle ne me laisse déguerpir tout en me faisant promettre de ne jamais plus mettre les pieds ici, ce qui serait terrible pour mon futur enfant qui devrait se contenter d’un parc beaucoup moins beau ou avec une aire de jeux plus petites. «Je suis aussi étudiante et… je suis enceinte.» En prononçant ces quelques mots, mon sourire s’élargie. Je me pinçais les lèvres, attendant de voir et surtout d’entendre si j’avais réussi à la convaincre. Je baissais la tête, fixant mon ventre pas trop arrondi pour le moment. «J’essayais simplement d’imaginer mon futur. Je m’excuse vraiment de t’avoir offensé, ce n’était vraiment pas mon intention.»

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MessageSujet: Re: I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} EmptyVen 23 Déc - 16:50

I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} Tumblr_lwjai5gfFN1r8ypkoo1_500

"L'avenir d'un enfant est l'oeuvre de sa mère."

    Les italiens ont la réputation d'avoir le sang chaud et mon moment de grosse furie approuvait parfaitement cette réputation. On dit de moi que je suis la fille la plus gentille et douce que l'on peut rencontrer sur cette planète, mais on affirme également, qu'à l'inverse, je peux me montrer extrêmement méchante et blessante. Avec toi, c'était soit tout noir, soit tout blanc! Quand je porte quelqu'un dans mon coeur, alors cette personne peut s'estimer chanceuse, car je suis prête à tous les sacrifices à son égard, en revanche, quand je n'apprécie pas quelqu'un, alors là, tous aux abris, Super garce Frani sortait ses griffes et ce n'était pas beau à voir! Et s'il y a bien quelque chose qui rend l'étudiante italienne folle de rage, c'est que l'on ose toucher à sa famille! Pauvre Kendall, aux yeux de Francesca, l'étudiante IOTA avait tout faux! L'Epsilon n'aimait pas la façon dont Kendall regardait Louise, alors bien qu'elle soit patiente, il ne faut pas trop en lui demander. Alors tel un bulldozer, elle fonçait droit sur la jolie blonde, prête à tout démolir sur son passage. Francesca fut la première surprise de sa colère, elle-même ne pensait pas qu'elle allait crier aussi fort. Se donner en spectacle n'était son genre. Pourtant, il lui était impossible de se calmer, elle devenait de plus en plus rouge, elle était sur le point d'exploser. Si sa fille voyait sa maman dans un tel état, elle s'inquiéterait certainement, alors Francesca lança un regard furtif sur l'aire de jeux, et voyait que Louise était bien plus préoccupée à monter le toboggan par le toboggan. Certaines personnes s'arrêtaient pour observer la scène entre Francesca et Kendall, d'autres faisaient semblant de regarder ailleurs. Frani aurait bien envie d'envoyer tous chier ces gens, mais cette fois-ci, elle parvint à calmer cette pulsion. Pour l'instant son seul souci, c'était l'étudiante Iota. Après lui avoir craché tout mon venin, je continuais à le fixer agressivement. Avant que je devienne mère, il était fort probable que j'en vienne directement aux mains, mais avoir une fille m'a tout de même assagie et rendue plus responsable. Je ne quittais pas Kendall des yeux, si les coups de poings, je n'en donnais plus, ma nouvelle arme était l'intimidation. Il était hors de question qu'elle s'en sorte comme ça, je voulais des excuses, qu'elle se sente mal et honteuse d'agir de la sorte. Convaincante, l'étais-je? En tout cas, après mon discours, Kendall prit la parole et bégayait un désolé. J'avoue que sur le moment, j'étais fière, j'étais prête à sortir l'artillerie lourde si les excuses tardaient à venir, mais je n'en ai pas eu besoin, quelques mots ont suffi pour mettre Kendall sur le fait accompli et de s'excuser, cependant cet instant de fierté fut de très courte durée. Plus je fixais l'étudiante Iota et plus je la sentais mal à l'aise, embarrassée et surtout touchée par la situation. Je ne comprenais pas sa réaction. La seule chose que je souhaitais, c'était qu'elles s'excuse et qu'elle quitte ce parc, mais elle restait là et semblait complètement perdue. Attendait-elle quelque chose de moi, je demeurai en silence face à elle, et ma colère se transforma en embarras, à mon tour, je ne savais pas quoi faire. Maintenant que j'avais pété mon câble, le plus sage ne serait-il pas de retourner auprès de ma fille et d'oublier cette histoire? Je n'eus pas le temps de réfléchir à la question, Kendall reprit la parole pour se justifier. Elle expliquait que toute cette histoire, c'était un malentendu. Mon état d'esprit jouait au yoyo entre la colère et l'embarras. Mais, à ce moment, c'est la colère qui prit de l'avance, j'étais stupéfaite par les propos de Kendall et je considérais qu'elle me prenait pour une profonde idiote, comment pouvait-elle affirmer qu'elle ne nous jugeait pas, alors que je la vois rôder fréquemment dans ce parc! Je recommençais à bouillir, mais ma colère n'eut pas le temps de sortir, Kendall se remit à parler. Et après le temps des explications étaient venus le temps des louanges. Comment ça, elle m'admirait? Mais elle se fiche de moi, c'est ça, elle se fout de ma gueule! Je levais aux yeux au ciel pour montrer mon agacement, mais ne préférait ne rien répondre, trop de colère, c'est mauvais! Et puis de toute façon à quoi ça me servait de perdre mon temps avec elle? Il était évident que c'était une étudiante qui ne savait pas quoi faire de sa vie alors elle venait faire sa fouine ici. Reste calme, elle n'en vaut pas la peine, voilà ce que je me répétais dans ma tête pour ne pas laisser exploser ma colère. Cependant, alors que j'étais entrain de canaliser ma colère, elle m'avoua qu'elle était enceinte et là, je n'ai pas pu cacher ma surprise.Quoooi? Etait-elle sincère? Se moquait-elle de moi? Je n'arrivais pas à savoir. De nouveau elle s'excusait et me jurait qu'elle ne voulait pas m'offenser. Je le regardais de la tête au pied, il était difficile de savoir si elle disait vrai, elle portait un long manteau susceptible de lui cacher ses formes de femme enceinte. Enceinte, tu dis que tu es enceinte? Je le regardais d'un air interrogateur. Comment me prouver que tu es enceinte? Enfin, je veux dire quand je suis tombée enceinte, je ne me suis pas mise à inspecter toutes les mamans que je croisais dans chaque coin de rue! Bon, il faut dire que j'ai découvert que j'étais enceinte après trois mois et que durant toute ma grossesse, je ne m'imaginais pas en tant que mère puisque je ne voulais pas garder cet enfant. Il faut croire que je ne fus pas tout de suite une mère exemplaire et encore aujourd'hui, il m'arrive de douter de mes capacités. Toujours entrain de fixer Kendall et surtout son ventre pour savoir si elle disait vrai, je lui faisais subir un petit interrogatoire: De combien es-tu enceinte? Pourquoi garder ton soi-disant bébé, si tu es encore étudiante? Question qui intéressait, car en ce qui me concerne, si j'avais su plus tôt que j'étais enceinte, je l'avoue avec honte, j'aurais avorté. Certes, ma fille est ce qui m'est arrivé de plus beau, mais quand on a encore toute la vie devant soi et que l'on est toujours dans les études, je me demande pourquoi avoir un enfant à ce moment-là? Est-ce raisonnable? Restant toujours debout face à Kendall, ma colère stagnait, perdue dans l'incapacité de savoir si cette étudiante IOTA était totalement sincère ou si c'était une nouvelle technique pour me faire comprendre que j'étais complètement idiote de continuer mes études avec un enfant sous le bras.
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MessageSujet: Re: I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} EmptyVen 23 Déc - 23:20

I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} 908682tumblrlvbgi2Dd2w1qc37vbo1500
• Fran & Ken •
    Malgré mes efforts la jeune femme en face de moi, dont j’ignorais d’ailleurs toujours le prénom, ne semblait pas encore convaincue. Je ne savais que dire de plus pour lui prouver que j’étais honnête. Pourquoi irais-je inventer une telle histoire de toute façon? A moins d’être totalement schizo je n’en vois pas l’intérêt. Franchement, est-ce que j’ai l’air d’une psychopathe? Pourquoi ne pouvait-elle pas juste me croire et qu’on en parle plus. Les gens autour avaient commencé à nous regarder et cela me mettait d’autant plus mal à l’aise. Même si la jolie brune avait cessé d’hurler à mon encontre, cela n’empêchait pas les curieux de toujours nous fixer, comme s’ils attendaient que l’on en vienne aux mains. Je déteste les personnes qui se délectent des histoires des autres, qu’ils aillent au Diable et s’occupent de leurs affaires, je gère les miennes. Enfin en l’occurrence, aujourd’hui, pas vraiment, mais en règle général c’est le cas. Et puis de toute façon les cris de la jeune femme m’ont déjà bien assez humilié comme cela, je n’ai pas en plus besoin de regards désobligeants se posant sur moi. Merci, au revoir. Lorsque je lui avouais être enceinte, cette dernière ne sembla pas vraiment y croire, en fait elle semblait même carrément surprise. En étant à quatre mois presque et demi, mon ventre et mes formes de femme enceinte n’étaient pas encore vraiment développées. Mes seins n’avaient pas doublés de volume, et mon ventre ne formait pas encore une énorme boule de bowling. J’étais peut-être un peu plus gonflée que d’ordinaire, mais elle n’avait aucune chance de le savoir vu qu’on ne s’était jamais croisées avant et qu’elle n’avait donc aucun moyen de comparer mon physique d’avant la grossesse à celui que j’avais désormais. Si elle ne voulait pas me croire, je ne pouvais rien faire pour la forcer, et je n’avais rien à lui montrer pour lui prouver que ce que je disais n’était pas des balivernes. Elle m’interrogea mais sa question ne sonnait pas vraiment comme une question, c’était plutôt une manière comme une autre d’exprimer un peu plus son étonnement. Je ne pouvais pas lui en vouloir de se méfier, même si j’étais un peu perturbée d’être traité de la sorte, je n’en ai vraiment pas l’habitude. Moi je suis la gentille petite Kendall, la fille que tout le monde a déjà vue mais dont peu de gens peuvent se souvenir du prénom. Je suis la nana qui est heureuse avec son petit groupe d’amis et bien que sociable, ne cherche pas à devenir populaire. Je suis une fille simple et gentille et je ne suis pas du genre à avoir des problèmes, surtout pas avec des inconnus et quand bien même ce serait le cas, l’impensable serait que ce soit moi dans le tord, comme en ce moment par exemple. Je ne fais jamais rien de mal, en tout cas rien qui mérite des remontrances sur la place public. Je suis sage, c’est comme ça, c’est moi. Bon bien entendu, là j’avoue que je l’ai un peu cherché mais si j’avais sur que cette fille réagirait de la sorte je n’aurai jamais ne serait-ce que posé un seul regard sur elle. «Oui, enceinte. Je sais que ça ne se voit pas vraiment mais je le suis.» Elle avait enchainé en me demandant depuis combien de temps j’étais enceinte et pourquoi est-ce que je le gardais si j’étais encore étudiante. Venant d’elle cette dernière question me pris par surprise. Elle avait bien gardé son bébé elle, alors pourquoi est-ce que cela l’étonné que je veuille moi aussi garder le mien? Franchement je ne m’étais même pas posé la question, si je n’avais pas été mariée peut-être que j’aurais envisagé d’autres options, mais vu ma situation familiale, je n’aurais pas pu m’imaginer une seule seconde avorter cet enfant. Ryder m’aurait détesté pour l’éternité et je crois bien que j’en aurais fait de même. Lui et moi sommes ensemble depuis si longtemps, l’idée de fonder une famille nous a déjà traversé l’esprit, c’est vrai qu’on voulait attendre l’année prochaine pour commencer à vraiment s’y mettre mais maintenant que c’est arrivé, même si c’est un peu un bébé surprise, c’est une bonne surprise alors le garder c’est une évidence. Mon regard interloqué devait probablement traduire mon incompréhension. Je fixais la jeune femme qui attendait toujours ma réponse. «Je suis enceinte d’environ quatre mois. Et je garde ce bébé car non seulement je suis sur le point d’avoir fini mes études, mais en plus je suis mariée. Je ne vais pas étaler ma vie ici, mais je ne suis pas si jeune que ça non plus. Des tas de filles ont des enfants à notre âge, d’ailleurs quand le bébé sera là j’aurai presque un an de plus. Et puis c’est une question bizarre venant de quelqu’un qui a elle-même gardé son enfant alors qu’elle est étudiante. Pourquoi est-ce si étonnant que ça que je veuille être mère? Tu ne trouve pas ça formidable toi?» Etrangement je commençais à me sentir moi mal à l’aise qu’au début. Je me demandais bien ce que pouvais cacher cette fille. Peut-être avait-elle voulu avorter mais qu’elle avait appris trop tard sa grossesse ou peut-être qu’elle avait essayé mais qu’elle n’avait pas pu le faire par peur ou quelque chose de ce genre, un peu comme dans Juno lorsqu’elle ne se fait pas avorter parce qu’elle n’arrive pas à surmonter le fait que son bébé a des ongles avant même d’être né. Ou alors elle a peut-être essayé de faire adopter sa fille n’a pas su trouver de famille assez bien… Pourtant elle semble vraiment aimer sa fille. Et pourquoi pas la religion tient ? Peut-être que ses parents l’ont forcé à garder son bébé. Oh et puis quoi encore! Il faut vraiment que j’arrête de me faire des films, peut importe l’histoire de cette jeune femme, je ne la connais pas mais elle m’a tout l’air de venir d’une bonne famille. A vu d’œil je lui donne la vingtaine et sa fille pas plus de trois ans. Elle devait être encore jeune lorsqu’elle l’a eu, dix huit ou dix sept ans peut-être… Lorsque mon bébé naitre j’en aurai presque vingt cinq, c’est un âge plutôt sympa pour avoir son premier enfant non? Franchement je ne me sens pas l’âme d’une teen mom, les gens devraient vraiment arrêter de porter des préjugés sur tout. A moins que ce soit parce que je fais plus jeune que mon âge. «Ecoutes, franchement rien ne t’obliges à me croire quant au fait que je suis enceinte, mais crois moi quand je te dis que je suis désolée de t’avoir offensé et que je te promets de ne plus te déranger ni toi, ni ta fille. Elle est adorable d’ailleurs… elle te ressemble beaucoup… enfin quoi qu’il en soit, je m’excuse.»

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MessageSujet: Re: I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} EmptyMar 27 Déc - 15:46

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"L'avenir d'un enfant est l'oeuvre de sa mère."

    Il faut se méfier de l'eau qui dort, ce proverbe ne vous dit pas quelque chose? Et j'interprétais à merveille ce dicton. Calme en apparence, mais folle furieuse si on vient à me provoquer, et aujourd'hui la tempête s'abattait sur Kendall. Pauvre petite étudiante Iota, qui, si on réfléchit bien, ne m'a rien fait de mail et a l'air plutôt inoffensive. Mais je suis du genre têtue et quand j'ai une idée dans la tête, je ne l'ai pas autre part. Pour moi il était évident que Kendall était la prochaine ennemie à abattre. Peu importe l'heure, peu importe l'endroit, j'avais dégainé mon arme et j'étais même prête à s'occuper des patients un peu trop curieux, une fois que j' en aurai fini avec l'étudiante Iota. Il était rare que je m'énerve mais quand je le faisais cela ne passait pas inaperçu. Cette fille, je ne la connaissait, j'avais juste appris son prénom, il y a quelques jours, et je ne pris pas la peine de comprendre son comportement, j'avais fait ma propre interprétation: elle faisait cela pour me provoquer. Mais alors que je m'attendais à une altercation banale: ça se dispute, personne veut reconnaître ses tords, on part fâchées chacune de notre côté, la discussion explosive prenait une tournure différente. Difficile de cacher mon étonnement et encore plus difficile de cacher mon envie de savoir si c'était une info ou une intox, je le regardais de tous les côtés. Elle me réaffirma qu'elle était enceinte mais que pour le moment ça ne se voyait pas. Je l'observais de nouveau de haut en bas, en ayant tout de même de chercher un signe qu'il montrerait qu'elle est bien enceinte, mais rien. Je n'allais tout de même pas lui demander de soulever ses vêtements pour que je puisse voir son ventre, je peux être méchante,je le reconnais, mais je ne suis pas non plus cruelle. Je me souvenais, alors, que ma grand-mère me disait qu'on pouvait savoir si une femme était enceinte seulement en la regardant dans les yeux. Apparemment, le regard d'une femme enceinte scintillerait 24 heures sur 24. J'observais ses yeux mais je ne vis aucun scintillement mais plutôt un regard qui lançait un SOS, du genre mais qu'est-ce qu'elle fout à me regarder comme ça? Vite venez me sauver! En tout cas si elle était réellement enceinte, elle semblait plutôt détendue, je me rappelle à l'époque où j'ai découvert que j'étais enceinte, ça a été la panique à bord, j'étais en dernière année de lycée et j'avais d'autres soucis en tête que de m'occuper d'un enfant! A l'époque, je maudissais l'être qui poussait en moi et maintenant je me maudis d'avoir eu ce genre de pensées. Je n'avais jamais parlé de mes sentiments de femme enceinte à qui que ce soit, seule ma famille est au courant. Famille sans que je n'en serais pas là! Les premiers mois d'existence de ma fille, je les ai passés loin d'elle, heureusement que ma mère était là pour prendre soin d'elle, il m'a fallu un certain temps pour accepter ma condition de mère, alors bombarder Kendall de questions était une façon détourner de voir si j'étais la seule à être dans ce cas-là, et malheureusement la réponse de l'étudiante Iota ne me rassurait pas. L'idée d'être la mère l'enchantait à merveille, on sentait que c'était la plus chose qui pouvait lui arriver au monde. Mais il y avait une énorme différence entre Kendall et moi, elle, elle était mariée, elle était sûre d'avoir un père! Moi, le père de Louise, notre histoire a duré le temps d'un été, il n'est même pas au courant qu'il est père. Mes interrogations surprenaient Kendall qui pointa du doigt le sujet sensible de ma grossesse. Lorsqu'elle me demanda si je ne trouvais pas ça formidable d'être mère, ma colère s'évapora, et un profond mal-être s'installa en moi. Si je lui disais ce que j'avais pensé le jour où j'ai appris que j'étais enceinte, elle me prendrait certainement pour la pire des mères. Si, si, formidable. Je répondais sans réelle conviction, on sentait bien que je n'étais pas sincère dans ce que je disais, mais était-ce bien l'endroit pour dire que ma fille, durant ma grossesse, je priais pour faire une fausse et à l'accouchement, j'ai voulu la faire adopter mais mes parents m'ont dissuadé de le faire? De nouveau, elle s'excusa de son comportement et m'affirma de nouveau qu'elle était enceinte. Cependant, cette fois-ci, je la sentis totalement sincère et répondis par un petit sourire à ses excuses. Elle trouva que Louise me ressembla, ce qui me fit sincèrement plaisir, puisque pour moi, elle ressemblait énormément à son père. Merci! Moi, je trouve qu'elle ressemble à son père. Houla sujet glissant, si j'emmène Kendall dans ce terrain-là, il se peut qu'elle commence à me poser des questions sur le père de Louise, alors j'essayais de changer au plus vite de sujet. Désolée de t'avoir brusqué, tu sais, depuis trois ans, il n'est pas rare que l'on s'en prend à ma fille et à moi, j'ai donc tendance à voir le mal partout. J'espère que tu as les épaules assez solides pour affronter toutes les critiques que tu vas recevoir! La pauvre, si je commençais à lui dire qu'elle risquait de s'en prendre plein la gueule, j'allais l'effrayer à jamais de son rôle de mer. Elle qui semble si heureuse d'être mère, il ne fallait pas que je la laisse dans cette panique. Enfin, tu as la chance d'avoir un mari à tes côtés pour surmonter toutes les difficultés. De nouveau, j'embarquais Kendall sur le sujet délicat du père de Louise. De nouveau, j'essayais de trouver un moyen de faire diversion, m'asseyant à côté de Kendall, je la questionnais de nouveau sur son bébé. Tu sais le sexe de ton futur enfant? Et tu n'es pas du tout effrayée à l'idée d'avoir un bébé? Ta vie va changer.. De nouveau, je ne vendais pas les mérites d'être mère, mais peut-être que si elle me répondait qu'il lui arrive parfois d'avoir peur, je me sentirais rassurée sur les pensées que j'ai eues à propos de Louise.
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MessageSujet: Re: I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} EmptyMer 28 Déc - 14:58

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• Fran & Ken •
    La jeune femme sembla enfin s’adoucir et me croire. Pas trop tôt! Je soufflais un bon coup, enfin intérieurement surtout, je venais de frôler la grosse humiliation public, même si j’y avais eu droit à un avant goût, elle semblait maintenant s’être calmé et n’avait pas l’air de vouloir se remettre à crier. Alors que je venais de lui demander si elle ne trouvait pas le fait de devenir mère formidable, elle me parut presque troublée par la question et bien qu’elle m’affirma que si, elle trouvait ça formidable, elle ne se montrait pas très convaincante. Comme si quelque chose la tracassait… Elle me remercia d’avoir dit de sa fille qu’elle lui ressemblait mais exprima son avis différent au mien. Elle trouvait que son enfant était le portrait craché de son père, voilà quelque chose que je n’aurais pu ni affirmer ni démentir puisque à chaque fois que je l’avais vu ici, elle était toujours seule avec la petite, je ne l’avais jamais aperçu accompagnée de qui que ce soi. Je m’étais dit qu’il était tout à fait possible que le père de la petite soit très occupé, voir qu’il ne vive pas avec elle, ils pouvaient très bien être séparés ou pire encore, il pouvait être mort… Mais il y avait aussi de forte chance que cette gamine soit le fruit d’une relation sans importance, quelque chose qui n’ai pas duré bien longtemps et dont le résultat fut plutôt inattendu. D’un autre côté si elle était mère célibataire, pourquoi prenait-elle la peine de me parler du père de sa fille? Enfin peut-être essayait-elle simplement de se montrer amicale et donc de me faire la conversation. De toute manière je ne suis pas fouineuse, si je ne suis pas invité à entrer dans les détails, ce n’est pas moi qui vais chercher à creuser plus loin. Je m’occupe de mes affaires et c’est déjà largement assez. Je déteste qu’on vienne fouiner dans mes affaires, qu’on me pose trop de questions quand en réalité je n’ai pas envie de parler ou quand on vient me voir alors que je veux être seule. Je déteste les gens trop curieux et tellement centrés sur eux même qu’ils en oublient que les autres aussi ont des sentiments et que certains sujets sont parfois sensibles et peuvent blesser. «Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse» voilà ce en quoi je crois et voilà ma philosophie de vie. Et puis quand on est trop curieux on finit souvent, si ce n’est toujours, par avoir des ennuis, la preuve ici, j’ai voulu trop observer les autres pour essayer de les copier plus tard et cela m’a valu un sacré mal entendu avec la jeune femme qui se tient maintenant devant moi. Dans la vie, le mieux c’est de se concentrer sur ses propres problèmes et d’essayer de ne pas en créer aux autres ni d’envenimer une situation déjà pas terrible. L’étudiante en face de moi semblait justement avoir souffert, et souffrir encore d’ailleurs, des regards et autres jugements que les gens, parfois de parfaits inconnus, peuvent porter sur elle. C’est vrai que ce n’est jamais agréable d’être observée telle une bête curieuse, ou encore critiquée à nos moindres faits et gestes, comme si on avait beau essayer de faire de notre mieux et que ce n’était malgré tout jamais assez pour satisfaire les gens. Au final je crois que satisfaire tout le monde est de toute façon impossible. Au bout d’un moment il faut arrêter de penser à ce que les autres pensent et vivre sa vie de la manière qu’on veut. Autrement on ne peut jamais être heureux. Je refuse de m’empoisonner l’existence avec des gens sans importance qui porte des jugements sur tout et tout le monde alors que le mieux qu’il ait à faire serait de se regarder dans une glace. La jeune Epsilon me semble être une bonne mère, il ne me viendrait même pas à l’esprit de la critiquer ou de balancer des vacheries sur elle et sa petite fille. Elle était justement en train de s’excuser de s’être énervée et me dit que j’avais intérêt à avoir les épaules solides car j’allais devoir essuyer pas mal de critique. «Ce n’est rien, je comprends que tu ais pu mal le prendre, je crois que moi aussi je me serai énervée si quelqu’un m’observait de la manière que je l’ai fait. J’aurai du me présenter ou venir te parler directement, c’était bête… » Ma timidité me perdra. «J’ai déjà eu à faire face aux critiques, en fait je crois que tout le monde doit bien y faire face un jour ou l’autre, mais je n’ai pas honte de qui je suis, ni de ce que je fais et je n’ai pas honte d’attendre ce bébé. Que les mauvaises langues approchent un peu et qu’elles voient si leur venin me touche ! Je suis plus que prête à en rembarrer plus d’un.» Qu’on ne s’avise pas de s’en prendre à mon enfant surtout, sinon je crois que je pourrai vraiment péter une durite, un peu comme l’Epsilon vient de le faire il y a de cela quelques minutes. Crier sur quelqu’un ce n’est pas mon genre mais va pas non plus falloir me pousser à bout sinon je risque bien de m’énerver. J’ai l’habitude, être mariée à 22 ans ça vaut parfois pas mal de commentaires désobligeants et blessants, j’ai eu tout le loisir de me faire la main. Je n’ai vraiment pas peur de me faire descendre par les ragots et autres mauvaises blagues parce que je suis enceinte. Mais c’était sympa de sa part de me prévenir quand même.

    Elle reprit en commentant justement le fait que j’étais mariée. Elle trouvait que j’avais de la chance d’avoir le père du futur bébé à mes côtés et cela me confirma donc le fait qu’elle était maman célibataire et qu’il n’y avait pas de père dans l’histoire, pour X ou Y raisons que je ne voulais d’ailleurs pas connaitre. Enfin ça ne me dérangeait pas qu’elle me le dise, mais comme je le disais tout à l’heure, hors de question que je lui demande quoi que ce soit. Sans vouloir retourner le couteau dans la plaie, je lui fis un sourire et acquiesça de la tête. «Oui, c’est vrai que j’ai beaucoup de chance. Mon mari est formidable. Il fera un très bon père.»
    Elle me demanda ensuite si je connaissais le sexe du bébé, et si j’avais peur d’avoir cet enfant. Je rigolais et l’observa. Elle s’était assise à côté de moi. «Je ne sais pas encore, mais fille ou garçon, peut m’importe tant que c’est un bébé en bonne santa. Mais je ne sais pas pourquoi, je me dis que ce sera un garçon… Je ne serai sûre de rien avant la fin janvier. Et oui, bien entendu que je suis effrayée à l’idée de devenir mère. C’est probablement la chose la plus effrayante de toute ma vie, mais je suppose que tous les parents sont stressés quand ils attendent un enfant. Surtout quand c’est le premier… Mais si je n’avais pas peur, c’est là que je m’inquièterais. Je suis terrorisée mais je suis aussi très excitée et impatiente que le bébé naisse. Justement, j’ai envie que ma vie change. Je me sens prête pour ça.»


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MessageSujet: Re: I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} EmptyJeu 29 Déc - 18:40

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"L'avenir d'un enfant est l'oeuvre de sa mère."

    Je regardais la jeune étudiante Iota avec un regard différent, celle que je prenais pour une ennemie, vivait, en réalité, la même chose que moi. A quelques détails près: elle avait quelques années de plus, elle était certainement donc plus mature que je l'étais quand je suis tombée enceinte, quand on a tout juste 18 ans et que l'on est encore au lycée, changer des couches ce n'est pas vraiment dans nos projets. A l'époque, je passais tous mes samedis soirs dans les grandes fêtes jet-set, alors mes priorités étaient les vêtements, la maquillage et la fiesta. En l'espace de quelques mois, j'ai l'impression d'avoir pris un paquet d'années de maturité. Quelques fois, je me demande ce que je serais devenue si je n'étais pas tombée enceinte, je serais certainement venue étudier à Berkeley, puisque c'était une exigence de mon père, mais je ne sais pas si je prendrais mes études avec autant de sérieux, si je n'avais pas d'enfants. Peut-être serais-je restée la même, la jeune étudiante qui passe son temps à faire la fête, certes, je reconnais, que j'ai gardé mon côté fêtard, j'aime m'amuser, mais je ne le fais pas en permanence, j'ai d'autres responsabilités. Une autre différence entre Kendall et moi: l'enfant qui grandissait dans le ventre de l'étudiante Iota allait avoir un père. Et cela est une énorme différence. En effet, si le père de Louise était resté, je n'aurais pas du tout eu le même style de vie. J'ai beau avoir reçu beaucoup de soutien de la part de ma famille et mes amis, rien ne remplacera le soutien qu'un futur père peut apporter à une future mère. Mais il ne sert à rien de ressasser son passé, il est parti à tout jamais! Et à vrai dire, bien que j'ai connu des galères, je suis fière aujourd'hui quand je vois comment je m'en suis sortie avec Louise! J'avoue, lorsque ma fille est venue au monde, j'ai souvent rêvé que le père de Louise revienne. Cependant, trois jours après, je pense le contraire. Je sais que c'est égoïste, mais je trouverai ça un peu facile qu'il revienne après trois ans comme si de rien n'était. Néanmoins, si un jour, ma fille me questionne à son sujet, je répondrai à toutes ses questions et si elle veut retrouver sa trace, elle le fera. C'est son père qui risque d'être surpris, il a quitté l'Italie sans savoir que j'étais enceinte.
    Impulsive, je l'étais, mais reconnaître mes torts, je le savais aussi. Il était donc tout à fait normal que je m'excuse auprès de Kendall de m'être emportée de la sorte. J'étais même un peu honteuse de mon énervement, honteuse parce que la pauvre étudiante Iota n'avait rien fait de mal, et honteuse, parce qu'une foule de passants avait regardé la scène et malgré mon calme revenu, certains continuaient à regarder du coin de l'oeil, la discussion entre Kendall et moi. Elle accepta son excuse et reconnut qu'elle n'avait peut-être pas agi de la même manière. En effet, si elle était venue me voir au lieu de m'observer, je me serais certainement moins sentie agressée. En même temps, il peut être parfois difficile de parler à des inconnus, on peut ne pas oser, avoir peur d'être jugé. Comme je m'en doutais, elle avait déjà essuyé un certain nombre de critiques, je suppose que c'était le même genre de critiques que je recevais quand je me promenais dans les couloirs de mon lycée, cependant, la jeune femme, que je considérai comme toute frêle, se révéla plus forte que je le pensais, puisqu'elle était prête à affronter toutes les mauvaises langues. Sa remarque me fit sourire, finalement, elle me ressemblait plus que je le pensais. Tu me sens gonflée à bloc! C'est bien! Mais, à force, les critiques, on ne fait plus attention, pourquoi perdre son temps avec des crétins? Il est vrai que si je devais m'arrêter à chaque critique que je recevais,je ne vivrais plus. C'est surtout durant la première année de Louise que les critiques ont été les plus dures, puis les mauvaises langues se rendent compte que finalement, j'arrive à gérer les deux, et cessent de critiquer. Mais les mauvaises langues ne sont malheureusement pas une espèce en voie de disparation, alors quand on pense s'être débarrassée d'un troupeau de mauvaises langues, un nouveau vient à la charge! C'est un véritable cercle infernal.
    Kendall évoqua le père de son futur enfant, et rien qu'en parlant de lui, on sentait qu'elle en était follement amoureuse, comme je l'étais, à l'époque où je suis tombée, cependant, lui ne s'est pas fait la malle. Enfin, j'espère qu'il ne va pas paniquer au dernier moment et fuir avant ou peu après l'accouchement. Depuis l'histoire de Louise, ma confiance envers les hommes est proche du zéro! Mais j'espère que pour elle, son mari restera à ses côtés, car être mère, c'est la plus belle chose au monde et avoir un homme que l'on aime à ses côtés, je suppose, que ça doit rendre la chose encore plus belle! Elle m'avoua qu'elle était inquiète mais qu'elle avait hâte. Sentiment que je n'ai pas connu quand j'étais enceinte. Je suis sûre que tu seras une très bonne mère, il n'y a rien qu'à voir comment tu t'inquiètes alors que ce bébé n'est pas venu au monde! C'est effrayant, oui, mais c'est la plus belle chose au monde! Puis, j'hésitais un instant, pour finalement décider à me confesser ce que, moi, j'avais ressenti quand j'étais tombée enceinte. Quand j'ai découvert ma grossesse, j'étais enceinte de trois mois et la première chose qui m'est passé par la tête, c'est d'avorter. J'étais au lycée et le père de ma fille n'était qu'un amour de vacances qui ne m'a jamais donné de nouvelles une fois qu'il avait quitté l'Italie! Toi, à l'inverse de moi, tu as hâte et tu es mariée, ça ne peut que bien se passer! Je connaissais pas cette fille, mais je crois que j'avais réellement besoin de vider mon sac, je n'avais jamais rencontré d'étudiantes enceintes et parler avec des mères d'un certain âge, ce n'était pas pareil. Ta vie va changer, c'est certain! Ce ne sont que de belles choses qui t'attendent! Tout en jetant un regard sur ma fille entrain de jouer, je me rendais compte à quel point, ma fille était ce qui comptait le plus à mes yeux.
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MessageSujet: Re: I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} I'm a creepy stalker I believe and I just freaked that girl out! {Francesca & Kendall} EmptyVen 30 Déc - 23:43

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• Fran & Ken •
    La jeune Epsilon avait raison, je n’avais pas du tout envie de perdre mon temps avec des idiots. Mais parfois c’était au dessus de mes forces de faire comme si je n’avais rien entendu. Je devais répondre, je devais clouer le bec à tout ceux qui s’en prenait à moi ou bien à mes proches sous prétexte qu’on est pas assez bien pour eux. Du caractère, ça j’en ai. Les gens pensent toujours que sous mes airs de jeune femme fragile se cache belle et bien une fille ultra gentille, peut-être un peu naïve, douce comme un agneau, on me prend même pour une fille un peu bêbête si ça se trouve, après tout il y a pas mal d’aprioris sur les blondes non? L’image que les gens ont de moi est souvent trompeuse. Disons que ce que je laisse voir de ma personnalité peut mettre les gens sur la mauvaise piste mais je suis une personne aux facettes multiples. Bien sûr que je suis gentille, mais trop gentille, ça ne je le crois pas. Je ne me laisse pas marcher sur les pieds quand je sais que je n’ai rien fait de mal et que je ne suis pas en tord. C’est vrai que si quelqu’un s’en prend à moi un peu violement ou en hurlant trop fort je risque de rougir, mais si ce n’est pas mérité et qu’on s’en prend à moi par simple plaisir alors là c’est clair que si je rougis ce n’est pas par gène comme c’était le cas ici avec Francesca, mais par colère. Je ne m’énerve pas tous les jours mais quand ça m’arrive je ne fais pas les choses à moitié. Et puis je ne suis pas parfaite, j’ai des tas de défauts. Je suis impatiente, j’aime bien râler de temps à autres, pas beaucoup mais un peu quand même, ça me fait toujours du bien. Je suis très speed aussi, j’aime bien bouger tout le temps, il est rare que j’arrive à poser les fesses sur un fauteuil sans en bouger pendant des heures, simplement à regarder la télé ou à surfer sur le net. Je n’y arrive pas, c’est tout. Je ne suis pas dite sportive pour rien. J’aime quand il y a de l’action. La seule personne avec qui je pourrai ne rien faire, c’est Ryder parce qu’avec lui c’est comme si le temps ne s’écoulait plus. Et puis je crois que mon côté hyperactive c’est aussi une manière d’effacer mon stresse. Je suis une grosse malade franchement, je stresse pour absolument tout, même si je cache plutôt bien mon jeu. Mes ongles sont rongés jusqu’à la peau, je tape sans cesse du pied lorsque je suis assise, et mon cœur s’emballe à chaque fois que quelque chose m’échappe. Avoir le contrôle de la situation, c’est toujours très important. Quoi qu’il en soit il ne faut pas trop me pousser à bout, je ne suis pas méchante mais il y a des limites. «C’est vrai que c’est bête de s’arrêter à chaque réflexion, mais il y a certaines choses qui ne passeront jamais avec moi. Les gens bêtes et méchants c’est quelque chose qui m’horripile au possible, ça m’insupporte tellement ! Surtout quand on me juge sans me connaitre tu sais ?! Ca ne me touche pas, mais ça m’agace quand même parce que je me demande comment ces gens réagiraient si on leur faisait la même chose. Je ne sais pas… je trouve juste qu’on ne devrait pas faire aux autres ce qu’on ne se ferait pas à soi même.». Heureusement que je n’étais pas mère célibataire, heureusement que j’avais Ryder à mes côtés. Sans lui je crois que j’aurai déjà commis plusieurs crimes. J’avais tellement hâte qu’il rentre à la maison et que je puisse le serrer dans mes bras… La brunette affirma qu’elle pensait que je ferai une très bonne mère ce qui évidement me fit très plaisir. Elle disait que s’inquiéter était bon signe. «Et bien j’espère que tu as raison. Je ferai de mon mieux en tous cas.». Elle fit une courte pause avant de se remettre à parler. Ce qu’elle me raconta me surpris et je ne su pas trop quoi dire. Elle était tombée enceinte au lycée et le père avait été un amour de jeunesse le temps d’un été. Leur fille était « une erreur », « un accident », appelez ça comme vous voulez. Elle avait voulu avorter mais il était trop tard, lorsqu’elle avait appris sa grossesse l’IVG n’était plus possible. Ca ne m’étonnait pas. D’ailleurs ça ne changeait en rien ma vision des choses à son égard. Elle avait tout de même gardé sa fille après tout et elle semblait être une bonne mère alors à quoi bon lui reprocher le passé ? Et puis d’ailleurs je ne suis pas une de ces militantes anti-avortement qui considère cela comme un meurtre. Même si je suis enceinte en ce moment et que du coup ça me fait un peu mal au cœur d’y penser, je respecte l’avis de tout le monde, il n’y a pas de mauvaise décision, il suffit juste de prendre celle qui convient le mieux à chacune et chacun. En plus de cela, la jeune femme m’apprenait qu’elle était Italienne. J’avais justement cru entendre son accent, mais ce n’était si prononcé que cela, tout comme moi je ne parlais plus comme une véritable anglaise pure souche depuis bien des années bien que j’en sois encore capable si je veux vraiment. «Ca n’a vraiment pas dû être facile pour toi. Je crois que je n’en aurai pas été capable si ça m’était arrivé à dix sept ans… Mais maintenant je me sens mûre, je sais que je ne suis pas hyper âgée mais je ne pense pas non plus être trop jeune pour avoir un enfant. Tu as eu une expérience difficile, mais je trouve que tu as l’air de bien t’en sortir, je dirai même très bien t’en sortir.» Je lui fis un sourire. Elle ajouta une fois de plus que ma vie allait changer et qu’un tas de belles choses m’attendaient. «Et moi je n’attends que ça, vivre toutes ces choses!»

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