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Let's go for a run •• DYLAN & KENDALL

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MessageSujet: Let's go for a run •• DYLAN & KENDALL Let's go for a run •• DYLAN &  KENDALL EmptyVen 26 Aoû - 0:20

    Let's go for a run •• DYLAN &  KENDALL 284824931453selena2
    Let's go for a run •• DYLAN &  KENDALL 8093341118078916

    Un sac en de sport sur le bras, en jogging, brassière de sport et basket, je fis mon entrée dans ma salle de sport habituelle. Il y a bien une salle de musculation dans mon immeuble, mais c’est pareil que pour la piscine, c’est un peu trop petit à mon goût, les installations ne sont pas superbes et puis c’est assez déprimant. Ici c’est le grand luxe, air conditionné, TV à écran plat pour pouvoir courir et ne pas louper un seul épisode de General Hospital (ou encore un autre de ses soap opera ridicule dont tout le monde raffole, moi la première !), fontaine à eau, machine dernier cri pour s’entrainer, et puis la fréquentation plutôt sympathique du club de sport. Mettez moi dans n’importe qu’elle endroit où ça sent un peu la sueur et où l’effort physique est requis, et je suis dans mon élément. En tant que Iota, il vaut mieux. Souvent on pense que parce que je fais de la natation, je n’ai pas besoins de faire quoi que ce soit d’autre que d’être dans un bassin à faire des longueurs… Si seulement ! En plus du papillon, du crawl, et de la brasse, il me faut aussi faire de la musculation. Une nageuse sans muscle c’est comme un kinder surprise sans surprise, ça ne sert à rien ! Du coup mon entraineur me pousse à me rendre au gymnase le plus quotté de la ville pour me fatiguer un peu plus. Durant l’année scolaire, je m’entraine le plus souvent dans les salles de l’école, mais comme c’est l’été je passe le plus clair de mon temps dans cette salle-ci et il s’avère que c’est beaucoup plus tranquille et spacieux que les locaux de Berkeley.

    Alors que je marche à travers le hall d’entré, je salue la réceptionniste et me dirige vers les vestiaires. Au moment où je m’apprête à pousser la porte de celui des femmes, un type mal rasé et semblant à peine remit d’une gueule de bois sortit de celui des hommes. Aussitôt je retins ma respiration et me précipita dans le vestiaire féminin. Je venais d’y échapper belle ! Le vestiaire des hommes c’est l’endroit redouté ici, il s’en dégage une odeur très… masculine diront nous. Les mecs disent que ça sent l’homme, moi je dis que ça pue. Chacun son avis. Je posais donc mon sac sur l’un des bancs et l’ouvrit. Je mis un peu de déo et installa une ceinture spéciale autour de mon buste. Je mis également la montre qui allait avec. Ces deux objets m’aidant à contrôler mon rythme cardiaque, ils me sont indispensables pour un bon entrainement ! Quelques femmes étaient sous les douches (individuelles, Dieu merci !), l’une d’elle poussait même la chansonnette, moi je me contentais de refixer ma queue de cheval devant les miroirs. Une fois bien assurée que mes cheveux étaient bien en place, je retournais mettre mon sac dans l’un des casiers encore libre. Il marchait à code et c’était tant mieux car je n’avais pas vraiment la place de mettre une clef où que ce soit sur moi, en plus en courant j’aurais pris le risque de la perdre. Aussi vite que j’y étais rentrée, je quittais le vestiaire pour me rendre dans la salle où les tapis roulants se situent. Aujourd’hui il n’y avait pas trop de monde ce qui me donna le sourire. Je vis une petite brune de dos, courir sur l’un des tapis, ses cheveux se baladaient d’un côté à l’autre à chaque nouvelle foulée qu’elle faisait. L’écran de télé devant elle était allumé, la chaine qu’elle avait sélectionnée était MTV. A cette heure-ci, ils ne diffusaient que des clips ce qui était plutôt sympa à regarder et surtout à écouter. Avant d’aller vers elle, je pris une gorgée d’eau à la fontaine en prenant garde de ne pas m’en mettre partout. Je ne suis pas très douée avec ces machines-là, que voulez-vous ?! Et puis enfin je me décidais à rejoindre mon amie. Lorsque j’arrivais à son niveau, je lui mis une petite tape sur l’épaule et allumais la machine à côté de la sienne. Je la réglais sur un rythme plutôt doux pour commencer, j’accélèrerai le mouvement un peu plus tard.« Alors Dylan, ça fait longtemps que tu es arrivée ? D’après la sueur qui dégouline de ton visage, je dirais 5 ou 10 minutes… » Je lui fis un clin d’œil, j’aimais bien la taquiner, je savais bien entendu qu’elle devait être là depuis beaucoup plus longtemps. Elle et moi, nous avons pris l’habitude de faire un peu de sport ensemble depuis plusieurs mois déjà. Dylan est plus jeune que moi, mais elle est adorable et ça ne me gène pas du tout de trainer avec elle. Qui plus est, c’est agréable de ne pas passer ses après midi à la salle de torture toute seule. On s’encourage et on se remotive lorsque l’une ou l’autre sent venir une petite baisse de régime. J’apprécie vraiment sa compagnie et je trouve ça cool d’avoir rencontré quelqu’un ici. Comme quoi, le sport c’est vraiment l’idéal pour créer des liens. Alors que je m’étais moi aussi mis à courir, je l’observais de haut en bas. « Sympa ta nouvelle tenue de sport ! J’aime beaucoup la couleur ! Madame ne se refuse rien à ce que je vois ! » Il faut dire que pour bien s’entrainer, la première chose est d’être à l’aise, alors elle aurait tord de se priver !
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June D. J. Martin
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: Let's go for a run •• DYLAN & KENDALL Let's go for a run •• DYLAN &  KENDALL EmptyVen 26 Aoû - 23:12

Let's go for a run •• DYLAN &  KENDALL 73313333 Let's go for a run •• DYLAN &  KENDALL Rachel4

    Je regardais par la fenêtre de ma chambre de la confrérie, et à voir le temps dehors, peu de gens devraient avoir eu le courage de sortir. C’était un avantage pour moi. Je n’aurai pas à croiser beaucoup de gens et ce n’était pas plus mal. Aujourd’hui, je me sentais un peu d’humeur casanière, à ne vouloir croiser personne ou peu de gens. En plus, la maison des Sampi était blindée, la brume de dehors ayant fait fuir toutes les personnes étant à l’extérieur. Heureusement pour moi, notre confrérie était l’une des moins peuplée, nous étions à peine dix huit si je me souvenais bien. Le raffu qui régnait dans la maison n’était donc pas insupportable.
    Mais aujourd’hui, je n’avais pas envie d’entendre tous ces rires si joyeux, tous ces cris de délires… Je n’avais envie que d’une chose, sortir, me changer les idées, faire un petit jogging et pourquoi pas aller à la salle de sport. Je verrai bien après mon jogging si j’étais fatiguée – ce qui m’étonnerait fortement – et si j’avais envie de suer un peu plus.
    Je décidai donc de me mettre en tenue de sport. Je venais de m’offrir une toute nouvelle tenue, une sorte de récompense à moi-même pour avoir été si forte ces derniers temps. Et puis les tenues que je possédais déjà, commençaient à avoir de l’âge, et renouveler régulièrement ma garde robe sportive était indispensable. Je ne pouvais pas aller entretenir mon corps dans une tenue non adéquate.

    Je sortis donc de ma chambre en tenue, et descendit les escaliers de la maison. Je saluai quelques personnes comme Elena, ma marraine, ou encore Calla, ma meilleure amie. Cette dernière avait intégré la confrérie des Sampi Tau Nu il y a peu, et cela pour ma plus grande joie. Il était vrai que j’étais triste que sa confrérie, celle des thêtas, soit supprimée… Mais quand bien même, j’étais heureuse qu’elle ait rejoint ma confrérie. J’allais pouvoir la voir plus souvent, car il fallait bien l’avouer, ces derniers temps, je n’avais eu que de rares occasions de la voir. Et la faute me revenait surement entièrement. J’avais décidé de me consacrer exclusivement aux cours, au travail et au surf… J’avais été tellement occupé que voir mes amis étaient devenus très difficile. En même temps, j’avais, d’une certaine manière fait exprès. J’avais voulu être tellement prise, que les gens auraient arrêté de me proposer de sortir. De ce fait, j’étais totalement éloignée de la tentation de boire ou de fumer de la drogue. J’avais pris la décision de ne plus fumer, voulant changer et m’améliorer. J’allais beaucoup mieux depuis mes récents déboires familiaux et je n’avais plus tellement de raisons de me jeter dans l’alcool et la drogue.

    Je courais depuis une demi heure, mes écouteurs bien installés, la dernière chanson de Daddy Yankee parcourait mes oreilles et ça me redonnait quelque peu la pêche. Ca me donnait envie d’aller plus vite, d’être plus rapide et plus efficace. Certains détestaient la brume de San Francisco, et pourtant, moi j’adorais ça. Personne ne pouvait me voir, et je ne voyais personne. C’était le bon moyen de passer inaperçu, ce dont j’avais envie en cette journée. Sans m’en être rendue compte, mes pas m’avaient conduits à la salle de sport. J’étais bien peu fatiguée, et continuer à faire du sport ne me déplairait pas. Au contraire, ça continuerait à me changer les idées et ce n’était pas plus mal.
    En ce moment, je pensais un peu trop à Zander, et cela n’avait que trop durer. Notre relation était beaucoup trop compliquée, et je n’arrivais plus à comprendre ce que l’on était. Nous n’étions pas un couple malgré notre baiser, mais nous n’étions plus des amies à cause de notre baiser. En fait, nous n’étions plus grand-chose ces derniers temps et c’était ça qui m’embêtait le plus. On ne se voyait plus, ne se parlait plus ou à peine. Et pourtant, je voyais bien qu’il aurait envie d’envoyer son poing dans la figure de Maxence avec qui je passais beaucoup de temps, spécialement en cours. Et que dire à propos d’Aidhan… Il passait beaucoup de temps avec moi, et venait souvent me rendre visite dans ma chambre, ce que Zander savait. Une fois, il m’avait fait une réflexion à ce sujet et j’avais évité de renréchir , voulant éloigner toute source de conflit. Zander n’avait rien dit après cela, mais je savais bien qu’entre Maxence et Aidhan, Zander me sentait un peu trop entourée de garçons.
    Enfin bref. J’étais arrivée à la salle de sport, et je saluai la secrétaire, placée à l’entrée. Je passais ma carte magnétique, et accédais aux vestiaires des filles. J’étais déjà en tenue, je n’avais donc qu’à déposer mes affaires dans mon casier et à me rendre directement dans la salle de gym, où quelques personnes s’entrainaient déjà.
    En entrant dans la salle, un sourire s’installa sur mon visage. J’étais dans un endroit où là on me comprenait, et surtout, on ne me prenait pas la tête. L’écran télé devant moi passait plusieurs clips sur la chaine MTV. Ca me boostait un maximum et me donnait pleins d’entrain et de force pour continuer à me bouger.
    Cela faisait à peine vingt minutes que j’étais là, à courir sur mon tapis, quand je vis une petite tête blonde, arriver près de moi, tout en me demandant si ça faisait longtemps que j’étais là, et en rajoutant qu’au vue de la sueur qui coulait le long du front, cela faisait cinq-dix minutes qu’elle était là. Ce n’était pas vraiment le cas, si l’on ajoutait les vingt minutes de tapis à l’heure de jogging que j’avais fait, la sueur devrait couler à flot. Pourtant, J’étais du genre à ne pas beaucoup transpirer, une chance pour moi.
    La jeune femme qui venait d’arriver me mettait le sourire aux lèvres. Il s’agissait de Kendall, une jeune femme avec qui j’avais passé de nombreuses heures en salle de sport, et même en extérieur pour faire des joggings. C’était quelqu’un que j’appréciais beaucoup car faire un jogging avec elle, ça ne sous entendait pas juste courir, on pouvait parler tout en courant, on pouvait rire, sans avoir quelqu’un à côté qui était essoufflée et qui ne tenait pas le rythme. C’était d’ailleurs peut-être pour ça que je m’entendais si bien avec les Iota. C’était des sportifs qui tenaient le rythme, et à qui ça ne dérangeait pas d’aller courir un petit peu.

    _ « Ahah même pas ! Vingt minutes de tapis et une heure de jogging avant ! Mais je suis une warrior, ça se voit pas !! »
    Répondai-je en explosant de rire.

    Kendall enchaina sur ma nouvelle tenue de sport. Elle m’avait vu assez souvent faire du sport pour connaître mes tenues, de même que pour moi, je connaissais assez bien ses tenues au vue du nombre de fois que nous avions fait du sport ensemble.

    _ « Ahah tu as remarqué ? Je l’ai acheté récemment ! Ca faisait un moment que je ne m’étais pas achetée une nouvelle tenue de sport. Alors j’ai décidé de me faire plaisir ! De temps en temps ça fait du bien ! Et toi, ça fait un moment qu’on ne s’est pas vue ! T’as fait la flemmarde au lit ? »
    Déclarai je avec un sourire

    Je connaissais assez bien Kendall pour savoir que celle-ci n’était pas du genre flemmarde, et pourrait difficilement se passer de la natation ou de l’entrainement sportif.
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MessageSujet: Re: Let's go for a run •• DYLAN & KENDALL Let's go for a run •• DYLAN &  KENDALL EmptySam 24 Sep - 21:58

    Il est vrai que je n’avais pas eu l’occasion de voir Dylan depuis quelques temps déjà, par manque de temps sourtout… Qui plus est, l’unité de Ryder doit se déployer en Irak dans moins d’un mois et je dois dire que depuis son retour inattendue, et le sursis dont nous avons pu bénéficier, lui et moi avons plus que profité de chaque moment passés ensemble. Je ne me souviens d’ailleurs pas avoir passé autant de temps au lit de toute ma vie ! Je n’entrerai pas dans les détails, c’est bien trop privée et je suis assez pudique, mais disons qu’on a une imagination des plus incroyable lorsqu’on en vient à s’amuser et se faire plaisir. Être dans les bras de Ryder c’est un peu mon passe-temps favoris, je m’y sens bien et en sécurité. Avec son départ qui se rapproche la tension en moi ne fait qu’augmenter, je déteste le voir partir, surtout pour le voir aller faire la guerre. Et cette foutue guerre qui n’en finit pas ! A chaque fois que Ryder est loin de la maison, j’angoisse. C’était déjà le cas avec papa, lorsque lui aussi partait au combat… J’ai grandi dans le milieu militaire, je devrais y être habituée ! Mais à chaque voiture de police qui passe devant la maison, ou à chaque vu d’un soldat marchant dans la rue, une boule se lie dans mon estomac, j’ai peur qu’ils ne viennent me voir et me donne la pire des nouvelles. Je suis fille et femme de militaire, je vie avec la peur de la mort constamment. C’est horrible, je sais, mais au final je m’en sors plutôt bien. Avec Ryder on se parle chaque semaine sur skype., ou du moins on essaye… Et lorsque je le vois s’agiter sur mon écran, c’est comme si je l’avais en face de moi, en général je prends un de ses t-shirt avec son parfum dessus et quand il me parle via sa webcam, je peux sentir son odeur et ça rend la chose plus réelle, plus supportable. Mais les choses sont sur le point de changer car j’ai une grande nouvelle. Une nouvelle qui me met en joie mais qui en même temps me rend nerveuse. Je prévois d’en parler à Ryder dès ce soir, mais avant j’aurais voulu en parler avec quelqu’un, juste histoire de me sentir plus forte. Après tout c’est une chose importante et je ne sais pas encore exactement comment je vais pouvoir l’annoncer à mon cher et tendre mari. Alors quand Dylan me demande le pourquoi du comment de notre manque de contact, en ajoutant que j’ai surement dû passer mes journées au lit, je ne peux m’empêcher de grimacer. Un pincement de lèvres par-ci, un soupir par-là, et voilà que le fond de ma pensée devient claire à la vue de tous. J’ai quelque chose à dire. « Et bien tu seras étonnée de savoir qu’en effet, j’ai passé pas mal de temps dans ma chambre ces derniers jours …et une chose en entrainant une autre, j’ai maintenant une grande nouvelle à t’annoncer. Comme quoi rester au lit n’est pas totalement inutile… » Je traine et fait languir ma chère camarade toujours en train de galoper sur son tapis de course. J’avoue que je ne sais pas trop comment le lui dire à elle non plus, en fait jusqu’à maintenant je n’ai pas encore eu à le dire à voix haute et le fait que je sois sur le point de le faire, ça rend la nouvelle officielle et vachement plus effrayante du coup. En plus je n’ai pas envie de balancer ça d’une manière brusque, mais je ne veux pas non plus tourner autour du pot pendant 30 ans. Cette annonce à Dylan c’est aussi un entrainement pour l’annonce que je vais devoir faire à Ryder.

    Dylan me dévisage mais reste concentrée sur ce qu’elle fait, elle attend visiblement que je lui en dise plus. J’allume le tapis à côté du siens et commence à courir à petites foulées. J’inspire et expire, cherchant toujours mes mots et puis soudain je prends mon courage à deux mains et me lance « Je suis enceinte ! ».


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June D. J. Martin
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: Let's go for a run •• DYLAN & KENDALL Let's go for a run •• DYLAN &  KENDALL EmptyVen 21 Oct - 1:02

Let's go for a run •• DYLAN &  KENDALL 73313333 Let's go for a run •• DYLAN &  KENDALL Rachel4


    Il s’était passé tellement de choses dans ma vie depuis que je n’avais pas vu Kendall que je ne savais pas si en un entrainement j’aurai le temps de tout lui raconter. Et en même temps, pourquoi l’embêter avec mes soucis, mes petites histoires de la vie de tous les jours ? Kendall avait bien d’autres préoccupations, entre autre son mari qui faisait la guerre en Irak. Je ne savais pas comment Kendall pouvait tenir sans nouvelles, sans savoir s’il était toujours en vie, avoir toujours l’espoir… Je n’aurai pas pu entretenir ce genre de relations. Je serai bien trop sur les nerfs jours et nuits pour pouvoir jouir pleinement de ce que la vie nous offre. Mais Kendall elle, arrivait à faire les deux. Elle était une femme plus que parfaite, remontant le moral de son chéri dès qu’elle arrivait à skyper avec lui, elle lui était fidèle, et dans le même temps, elle était une excellente élève, qui se retrouvait toujours dans les meilleurs de la classe que ce soit en niveau scolaire classique, comme en sport. J’étais admirative de Kendall. Si un jour j’en venais à avoir le même genre de relations qu’elle – ce que au fond, je ne souhaitais pas réellement – je lui demanderai surement tout un tas de conseils pour ne pas plonger dans la dépression.
    Enfin, la question n’était pas là. Je n’avais même pas de petit ami, et la personne qui s’en rapprochait le plus me fuyait comme la peste. Alors au moins, le problème était réglé, et la question ne se posait plus. Sauf que bien sur, moi je me la posais. Comment pouvait-il agir un jour de la sorte, et le lendemain être si … Si distant, si froid, si peu attentionné, être un mec quelconque qui ne me connaissait pas en somme. Je voulais vraiment déchiffrer Zander. Il était totalement une énigme pour moi, une énigme dont je m’étais jurée de découvrir la solution, même si ça devait me coûter l’amitié que nous avions. De toute façon, cette amitié n’était plus une amitié à proprement dite, et ressemblait plus à une relation détraquée, entre deux personnes totalement perdues, qui ne savaient pas gérées des sentiments. Voilà à quoi ressembler la relation Zallan.

    Enfin bref. Toujours est-il que j’étais avec Kendall entrain de faire du sport – du moins, j’en faisais, et elle me regardait – et nous allions pouvoir papoter enfin de tous pleins de choses futiles et inutiles dont je n’avais pas l’habitude de parler. Mais qu’importe, c’était bien des fois de parler de choses qui ne correspondent en rien à notre mode de vie, à notre pensée… C’était ce à quoi se résumait Berkeley en fait, une nouvelle conception de voir, une nouvelle pensée, un nouveau soi en somme. Berkeley nous amenait à nous repenser, et il fallait bien l’avouer, ça avait plutôt bien marché sur moi. Enfin, ça avait marché depuis quelques mois… On ne peut pas dire que mes trois premières années Berk éléennes furent exceptionnelles et enrichissantes sur le plan personnel. En y réfléchissant bien, c’était vraisemblablement mon entrée en deuxième année de psycho qui m’avait permis de m’épanouir. Certes le métier de strip-teaseuse n’était pas le plus enrichissant, mais j’avais appris beaucoup sur moi durant cette année, et surtout, j’avais pu voir qui étaient mes vrais amis ou non. J’avais découvert à quel point les Sampi étaient devenus une famille pour moi, ce dont je leur serai toujours reconnaissante.

    Kendall répliqua à ma petite pique, quelque chose qui m’intrigua fortement. Apparemment, elle avait passé beaucoup de temps au lit et avait une grande nouvelle à lui annoncer. Serait-ce le retour de Ryder ? Auquel cas, Dylan comprenait de suite pourquoi Kendall avait passé tant de temps au lit. Mais si ce n’était pas le cas… Dylan avait du mal où la Iota voulait en venir.

    _ « Ahah Ryder serait-il revenu d’Irak ? Et dans ce cas, vous avez passé un temps monstre au lit ce qui fait que je ne t’ai pas vu depuis des lustres ! C’est ça hein ? »

    La Iota monta sur le tapis à côté du mien, et se mit à courir lentement. C’était étrange. Jamais je ne l’avais vu commencer si doucement sur le tapis. En temps normal, elle montait directement à un bon rythme, sans jamais passer par la case débutant. Voilà qui avait de quoi m’intriguer. Mais avant même que mon cerveau ne puisse se mettre en marche pour que je cherche un semblant de logique à tout cela, la Iota m’annonça qu’elle était enceinte.
    Tellement surprise par la nouvelle, j’en arrêtais de courir, et tombait à plat ventre sur le tapis, totalement choquée. D’un coup brusque, j’éteignis la machine sur laquelle je me trouvais et je relevais lentement la tête vers Kendall, les yeux brillants !

    _ « Ce n’est pas une blague ?? Tu vas vraiment être maman ? »

    Devenir mère était quelque chose qui m’avait fait peur. Non pas que je n’aime pas les enfants, ou que je n’ai aucun instinct maternel, bien au contraire. Non le problème résidait plutôt dans ma relation avec mes parents. J’avais d’abord eu des parents biologiques – dont je ne connais même pas le nom – qui m’avait fait adopté pour je ne sais quelles raisons. J’avais alors hérité de parents adoptifs qui, avaient depuis ma plus tendre enfance, essayer de me formater à l’image qu’ils se faisaient de la petite fille modèle, chose que réussissait avec brio ma petite sœur Kayla. J’avais eu des parents qui n’avaient pas daigné m’aider lorsque j’étais devenue anorexique, et qui étaient à peine venu me rendre visite à l’hôpital, les quelques fois où j’y avais été en séjour, des parents qui avaient abandonné leur fille car elle ne répondait pas assez à leur exigence, et n’était pas assez bien pour eux. Voilà pourquoi mon désir de mère était toujours remis en question. Comment pourrai-je être une bonne mère, quand j’avais eu pour modèle deux mères terribles, qui avaient l’une comme l’autre, lâchement abandonnées leur enfant.
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MessageSujet: Re: Let's go for a run •• DYLAN & KENDALL Let's go for a run •• DYLAN &  KENDALL EmptyDim 23 Oct - 22:57



    Lorsque j’ai eu des doutes sur une éventuelle grossesse, j’ai tout de suite foncé voir mon médecin. Bien évidemment celui-ci m’a fait passer un examen, qui consiste en fait à une simple prise de sang (chose que j’adore, sans ironie je vous assure, je n’ai pas peur des aiguilles et j’adore voir le sang couler dans les petits pots, me dire que tout ce sang vient de moi. Ca a quelque chose de presque magique à mes yeux, et j’adore ça.). Lorsqu’on m’appelé le soir même pour me donner les résultats, j’avais d’abord cru tomber de ma chaise. Enfin non, j’étais début et j’avais dû m’asseoir, mais vous voyez ce que je veux dire. Je prenais bien évidemment la pilule et j’avais du mal à concevoir comment ça avait pu arriver alors que je n’avais jamais oublié de la prendre. Selon le docteur, ça peut arriver, quelle connerie ! Ce n’est pas que je ne sois pas heureuse d’être enceinte, au contraire, ça faisait bien partie de nos plans à Ryder et à moi, mais là ça tombait vraiment mal. J’avais l’intention d’arrêter la natation en compétition après les JO de Londres en 2012, soit dans environ dix mois, hors j’étais enceinte de deux mois ce qui voulait dire qu’au moment des JO je devrais être une toute jeune maman à peine remise de son accouchement. C’est un problème, et même un sacré je dirais. En plus de ça je nage pour Berkeley tous les jours, alors me retrouver en maillot de bain plusieurs fois dans la journée et ce chaque jours de chaque semaines, ça va être dur à cacher. D’ailleurs la première chose qui m’étais venue à l’esprit et que je m’étais empressé de demander au médecin, c’était si la pratique du sport était autorisée durant la grossesse, s’il n’y avait pas de risque pour le bébé et si je pouvais continuer, en tous cas pendant les premiers mois, à m’entrainer. Il n’y avait pas de problème selon lui, il disait même que c’était une excellente chose, mais qu’il était cependant fort probable qu’à partir d’un certain temps, la pratique intensive ne soit plus possible. Apparemment j’allais être trop épuisée pour nager des mètres et des mètres trois fois par jour. Mais ralentir le rythme ne voulait pas dire arrêter totalement et après avoir fait part à mon docteur de mes projets pour l’été 2012, il m’affirma que c’était encore tout à fait jouable, mais que d’ici là je n’aurais peut-être moi-même plus envie d’y participer, notamment si je deviens accro au petit être qui grandissait déjà en moi. Être tenu à distance de son nouveau-né est une chose difficile si j’en crois ce qu’il m’a dit, et c’est vrai que cette idée ne m’enchante déjà pas, en plus de ça Ryder sera sûrement dans l’incapacité de garder le bébé si je dois partir et il faudra l’emmener avec moi et payer une babysitter pour s’en occuper pendant que je prouverais au monde entier qu’il est tout a fait possible de participer à la plus grande compétition sportive du monde même après un accouchement récent. Enfin, tout cela a semé pas mal de doute en moi, mais je ne m’enflamme pas avant d’en avoir parlé avec Ryder. Pour les détails on verra après je suppose.

    Dylan avait compris que Ryder avait été à la maison depuis quelques temps déjà, et lorsque je lui ai dit que nos longues heures au lit avaient portées leurs fruits et que j’étais maintenant enceinte, celle-ci eu une réaction plutôt inattendue. Elle s’écroula la tête la première sur son tapis, ce qui me fit moi-même sauter du mien pour l’aider à se relever. Elle arrêta la machine elle-même et releva la tête vers moi. Je ne pouvais m’empêcher d’éclater de rire tout en lui demandant si elle allait bien. « Oh mon Dieu ! Est-ce que ça va ? Rien de cassé ? ». Elle me demanda si c’était vraiment vrai et que j’allais réellement devenir maman. Rien que d’entendre ce mot j’en avais des frissons, des frissons d’excitation et en même temps j’étais pétée de trouille. Pour le coup c’était moi qui allais m’écrouler. Je me suis assise sur le rebord de la machine où j’avais commencé à courir, j’étais presque au niveau de Dylan toujours affalé sur son tapis de course. Je pris ma tête entre mes mains et souffla un grand coup, si j’avais pu me dédoubler je me serais foutue une grande claque juste pour me prouver que oui, tout ceci est bel et bien vrai. Moi Kendall, moi la fille qui hier encore jouait à la poupée et à la dinette, j’allais devenir maman. MAMAN. Je fis un sourire à Dylan et me mis à remuer la tête tout doucement de haut en bas. « Ouais. Je vais être maman. C’est fou nan ? » J’avais comme l’impression que cette séance au gymnase n’allait pas être très fructueuse pour moi, j’avais déjà l’impression d’être complètement lessivée, vidée. « Je l’ai appris il y a deux jours. Tu es la première a qui je le dis, même Ryder n’est pas encore au courant. Je dois lui en parler ce soir, et je flippe vraiment. Il repart en Irak dans quelques jours pour une durée indéterminée et j’ai vraiment peur de vivre cette grossesse toute seule. » Et encore, le mot était trop faible, je n’avais pas peur, j’étais tétanisée. Comment allais-je survivre à ça sans l’amour de ma vie, je savais bien que le jour où je tomberais enceinte il ne pourrait probablement pas être là pour partager cette incroyable période de ma vie avec moi mais tout de même je le réalisais d’autant plus maintenant que j’étais vraiment dans la situation. Heureusement mes parents ne vivent pas très loin, quelques heures seulement. Dès lors qu’ils vont être courant, je sais déjà qu’ils ne vont pas en louper une pour venir me voir, et si en règle général je n’aime pas trop qu’ils se fassent trop envahissants dans ma vie, là j’avais vraiment envie que ma mère soit là avec moi. Quelque part j’étais impatiente de leur dire, j’avais tellement envie de voir leur réaction face à cette annonce. Leur premier petit fils ou petite fille. Papa va pleurer c’est sûr! En fait j’ai hâte de le dire à la Terre entière, même si j’ai peur, car je suis heureuse et que je sais d’avance que cacher ce bonheur va être dur. Pour l’instant je dois pourtant rester discrète. Ryder va être le prochain à le savoir, ensuite on verra. Mes les IOTA et mes coachs n’en sauront rien avant que je ne puisse plus le cacher. « Comme tu es la première à le savoir, ça serait cool de garder le secret, je n’ai pas trop envie que ça se sache à l’université tu vois. Mais je sais déjà que je peux compter sur toi, pas vrai ? » Je fis un large sourire à mon amie, je savais que je pouvais lui faire confiance.
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: Let's go for a run •• DYLAN & KENDALL Let's go for a run •• DYLAN &  KENDALL EmptyJeu 27 Oct - 0:57

Let's go for a run •• DYLAN &  KENDALL 73313333 Let's go for a run •• DYLAN &  KENDALL Rachel4



    Dire que j’étais sur le c** était un euphémisme. Kendall, enceinte, c’était la nouvelle du siècle ! Bien sur je savais que c’était plus que sérieux avec Ryder. Après tout, ils étaient mariés, mari et femme, unis pour le meilleur et pour le pire. Je ne pensais juste pas qu’ils en étaient à ce stade, surtout vu le métier de Ryder ! Mais qu’importe. Kendall, tout en rigolant et en m’aidant à me relever, me confirma bien sa grossesse. Evidemment j’étais plus qu’heureuse pour elle. Un enfant est le plus beau cadeau que toute personne peut espérer se voir offrir. Et Kendall avait la chance d’obtenir cet enfant avec un homme qu’elle aimait, qui l’aimait, et qui saurait les protéger l’un comme l’autre contre vent et marrée. J’avais eu la chance de rencontrer Ryder deux fois depuis que je connaissais Kendall, et durant ces deux rencontres, je m’étais bien vite aperçue que ce militaire endurci était un mec bien, très bien même, qui prenait soin de la jeune Iota et qui la rendait très heureuse. Je n’avais aucun doute sur le fait qu’il serait un excellent père pour son futur enfant.
    Je rassurais alors Kendall en lui répondant que j’allais bien, c’était juste le choc de la nouvelle qui m’avait fait tombé de mon tapis de course. La iota se mit alors à ma hauteur, et s’assit sur son tapis à elle. Ce qui était certain, c’est que les gens autour allaient finir par se poser des questions sur le pourquoi de notre position et pourquoi nous avions arrêter de courir. Kendall et moi étions suffisamment connu dans ce club de sport pour que les habitués sachent que nous n’étions pas du genre à nous arrêter en plein dans notre élan. Mais au diable les pensées des gens. J’étais trop sous le coup de la surprise pour pouvoir me remettre correctement à courir.

    _ « Ma petite Iota d’amour, tout ce que je peux te dire, c’est félicitation ! Je suis vraiment heureuse pour toi ! Même si ma chute ne joue pas en ma faveur pour confirmer mes paroles mais je suis sincère ! Je suis vraiment contente pour toi ! Je suis sur que tu seras une excellente maman ! »

    Kendall avait la fibre maternelle dans le sang, c’était une certitude. Elle avait ce côté doux, gentil et protecteur que l’on voyait la plupart du temps chez les mamans. Elle agissait comme ça avec beaucoup de gens, et en particulier moi. Elle avait toujours été adorable avec moi, toujours prévenante et faisant attention à moi. Alors je n’allais certainement pas la décevoir et la laisser se dépatouiller toute seule avec sa grossesse. Car j’étais à peu près sur que Ryder devrait bientôt repartir en Irak, et qu’il ne pourrait suivre la grossesse que de skype. Même ce genre de nouvelles ne pouvait être un motif de report de départ à la guerre, à mon grand regret d’ailleurs.
    Kendall m’expliqua alors que j’étais la première personne à qui elle avait annoncé la nouvelle, Ryder n’en avait toujours pas été tenu informé. Apparemment elle devait lui annoncer la nouvelle ce soir mais elle était terrifiée car son mari devait repartir sous quelques jours pour une durée dont elle ne connaissait toujours pas la date de fin.
    Mon sentiment était partagé… D’un côté j’étais très flattée d’être la première personne à qui Kendall avait annoncé la nouvelle. C’était très plaisant pour moi de me dire que Kendall me faisait à ce point confiance. Et en même temps, je ne pouvais m’empêcher d’être inquiète pour la Iota. Affronter la grossesse avec la peur constante que son mari meurt au front n’était peut-être pas la meilleure situation pour développer une grossesse sereine.

    _ « Ma belle, tu ne seras pas seule ! Je serai là pour t’aider, te soutenir et répondre aux moindres de tes besoins ! Il est hors de question que je te laisse traverser une telle épreuve seule ! Ce ne serait ni bon pour toi, ni pour le bébé ! »

    Mais je me posais quand même une question. Cette grossesse n’allait-elle pas remettre en cause les rêves de médailles olympiques pour Kendall ? Elle qui rêvait de pouvoir porter autour de son cou la célèbre médaille en or de natation… Elle qui rêvait tant de se rendre à Londres pour tous les éclater, pour leur prouver à tous que l’on pouvait allier études universitaires, tout en étant l’une des meilleures nageuses au monde.
    Kendall d’ailleurs, me demanda la plus grande discrétion de ma part à ce sujet, ne voulant pas que le monde entier soit au courant de cela, ce que je pouvais absolument comprendre.

    _ « Oui oui évidemment que je garderai le secret ! Tu sais que tu peux me faire confiance ! Mais dis moi, comment tu vas faire pour tes entrainements de natation ? Parce qu’habillé tu peux cacher ton secret, mais en maillot de bain c’est autre chose non ? Et puis les Jeux Olympiques tu vas faire comment ? »

    Je ne voulais pas que Kendall pense que j’insinuais par là que son enfant allait être plus une contrainte qu’autre chose. Non bien au contraire. Je savais qu’il allait embellir la vie de la Iota. J’avais juste peur que plus tard, elle n’ait trop de regrets quant à sa carrière internationale. Parce que participer aux jeux olympiques n’étaient déjà pas une mince affaire avec un entrainement drastique, mais lorsque l’on revenait d’une grossesse, c’était carrément improbable, du moins, c’était comme ça que je le voyais.

    Savoir Kendall enceinte me redonner espoir, me redonner envie de croire qu’un jour, je pourrai devenir mère, une mère gentille, une mère aimante et attentionnée, toujours là pour répondre aux besoins de son enfant, de calmer ses peurs, ses craintes, ses pleures… Ce vieux rêve qui m’avait longtemps nargué dans mon esprit, mais qui me semblait toujours tellement inaccessible à cause de mon propre passé…
    Enfin, avant même de penser à avoir un enfant, trouver le père était déjà un bon objectif. Et au vu de ma situation sentimentale actuelle, il était clair et net que je pouvais mettre de côté, mais vraiment dans un tout petit coin de mon esprit, l’idée d’être mère.
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MessageSujet: Re: Let's go for a run •• DYLAN & KENDALL Let's go for a run •• DYLAN &  KENDALL EmptyVen 28 Oct - 19:54

    Dylan me félicita grandement ce qui était plus qu’appréciable. Cela m’aidait à appréhender un tout petit peu mieux la réaction des autres face à cette grande nouvelle. J’aurai dû m’en douter qu’elle allait être heureuse pour moi, c’était Dylan et elle ne pouvait tout simplement pas réagir d’une autre manière. Je ne pouvais m’empêcher d’afficher un grand sourire sur mes lèvres, et voyant que quelques personnes commençaient à nous observer de travers, je me mis debout réalisant que nous avions l’air un peu bizarre à moitié avachies sur les tapis de course. Je tendis ma main à la jeune Samphi pour l’aider à se relever elle aussi, et une fois que nous nous tenions face à face je la pris dans mes bras pour lui donner une accolade de remerciement. « Merci d’être aussi compréhensive et géniale ! ». Dylan m’affirma qu’elle allait garder le secret et que je pouvais lui faire confiance, je n’en doutais pas le moins du monde. Jusqu’à ce jour elle avait toujours était une amie fidèle, malheureusement nous ne nous voyons pas toujours avec assiduité, mais lorsque j’ai besoins d’elle je peux être sûre de la voir répondre à l’appel, et vice versa bien entendu ! Il y a très peu de gens que je pense réellement honnête ici et Dylan en fait partie. Elle m’interrogea ensuite sur la manière dont j’allais opérer pour garder le secret alors que je devais nager tous les jours sous les yeux de mes entraineurs et certains de mes coéquipiers. Je fis une sorte de moue, avant de répondre dans un haussement d’épaules, « Je n’ai pas vraiment de plan pour l’instant, je crois que c’est un peu mission impossible de toute façon, ils le verront bien au bout d’un moment. Je pense que je vais simplement ne rien dire avant d’y être vraiment obligée. A partir du moment où ça va se voir et que mon ventre ne laissera plus aucun doute sur ma condition, alors je pense qu’ils auront le droit à l’annonce officielle. » Je n’étais qu’à deux mois de grossesse, il n’y avait pas encore de véritables signes extérieurs, mon ventre était toujours plat, mes seins n’avait pas soudainement gonflés et à part quelques nausées (qui n’étaient peut-être même pas dû à cela d’ailleurs) je me portais bien. Franchement il n’y avait aucun, je dis bien aucun moyen de savoir quoi que ce soit à moins d’être mis dans la confidence. Le docteur m’avait dit que j’allais certainement prendre un peu de poids durant le mois à venir, mais pas grand-chose, il disait que ça commencerait à vraiment se voir vers le cinquième mois au mieux, et au quatrième mois au pire. Ca me laissait encore un peu de temps, et si j’avais de la chance je pourrais justifier ma prise de poids par une excuse bidon qui me couvrira jusqu’au cinquième mois. Le tout était de ne pas me vendre toute seule, pas de main sur le ventre, pas trop de gens au courant afin de réduire les chances de fuites et surtout cacher mon corps le plus vite possible lorsque je ne suis pas dans l’eau. Ca pouvait tout à fait le faire, j’en étais sûre ! Je fais des études pour travailler dans le cinéma, jouer la comédie c’est une passion alors j’ai plutôt intérêt à être douée pour faire semblant.

    La jeune samphi me parla ensuite des Jeux Olympiques, j’eu un pincement de lèvres à cette question car elle me posait une colle. J’y avais moi-même pensé dès que j’avais appris que j’étais enceinte, mais je n’avais eu que peu de temps pour d’élaborer un plan et réfléchir à comment j’allais faire pour combiner les deux. Le bébé est prévu pour le mois de Mai, si jamais il né un peu en retard admettons fin Mai, ça me laisse un mois pour perdre le poids gagné durant la grossesse et un mois et demi pour m’entrainer à fond. Je pense que c’est faisable si j’entretien mon excellente condition physique durant ma grossesse, de toute manière il est hors de question de me laisser aller, je hais les femmes enceintes qui se servent de ce prétexte pour s’empiffrer et qui ensuite vont pleurer pendant des mois car elles n’arrivent pas à perdre du poids après la naissance. Je ne vais pas faire cette erreur. J’ai entendu dire que le yoga aidait à garder la forme et qu’on retrouvait la ligne rapidement si on s’exerçait régulièrement pendant la grossesse et après l’accouchement. J’étais bien décidée à mettre toutes les chances de mon côté et pour l’instant je n’envisageais pas de me retirer des Jeux Olympiques de 2012. Je serai à Londres l’été prochain, un point c’es tout. Je relevais la tête vers mon amie et lui dit : « Je vais continuer de m’entrainer jusqu’à je ne puisse plus, je compte faire pas mal de yoga durant la grossesse pour perdre facilement ce que j’aurai pris, ensuite je vais avoir environ un mois et demi après la naissance pour me préparer, si je travaille dur je suis sûre de pouvoir participer aux JO ! Pour l’instant je ne peux pas envisager de me retirer, tu vois j’avais prévue d’arrêter la compétition après Londres, arrêter avant et ne pas y participer ça me ferait vraiment mal au cœur. Le seul cas où je pourrais l’envisager, ce serait si le bébé à un problème ou quelque chose de ce genre. Autrement tu me connais, je suis une championne et rien n’arrête les championnes. » En sport je suis plus que déterminer, et il faudrait que ce soit la fin du monde pour que j’accepte de déclarer forfait, et encore… Mais il est hors de question de ne pas m’occuper de mon fils ou ma fille lorsque celui-ci ou celle-ci sera né(e). Parce que pendant que je m’entrainerai où pendant que je serai en compétition à Londres, il est hors de question que le bébé soit loin de moi, il ou elle n’aura que quelques semaines et je sais d’avance qu’être séparé de mon enfant est une chose que je ne voudrai pas faire.

    Je me tournais vers Dylan et la fixais avec un sourire toujours accroché à mon visage. « Allez, assez parlé de moi ! Dis-moi ce qu’il en est de ta petite vie à toi ? Tu bien quelque de croustillant à me raconter ? » Lorsque l’attention commençait à se porter un peu trop sur moi pendant un peu trop longtemps, je me devais de changer de sujet, je détestais qu’on me prenne pour la plus grosse égocentrique qu’il soit, c’était un réflexe chez moi, je ne pouvais tout simplement pas supporter de parler de moi pendant trop longtemps.
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: Let's go for a run •• DYLAN & KENDALL Let's go for a run •• DYLAN &  KENDALL EmptySam 5 Nov - 0:18

Let's go for a run •• DYLAN &  KENDALL 73313333 Let's go for a run •• DYLAN &  KENDALL Rachel4



    A voir la réaction de Kendall, elle était plus qu’heureuse de me voir la féliciter autant. En même temps, elle devait avoir certaines craintes au sujet de sa grossesse et de ce que les gens pourraient penser à ce sujet. Son coach de l’équipe de natation allait très certainement mal le prendre et lui faire des réflexions. Mais si Kendall agissait comme elle le désirait, à savoir de cacher cette nouvelle le plus longtemps possible, alors son coach ne serait plus en matière d’exiger quoi que ce soit d’elle, comme un avortement ou autre… Le délai maximal pour un IVG serait largement dépassé, et j’en étais sur, il était absolument hors de question pour ma petite Kendall d’avorter ! Comme je lui avais dit, je ferai tout pour garder le secret et pour l’aider. Je lui avais toujours prouver depuis notre début d’amitié que j’étais quelqu’un de présent, et quelqu’un de confiance. Elle n’avait jamais eu à se plaindre de moi et je n’allais certainement pas lui laisser une chance de le faire !

    _ « Oui c’est normal que je sois là pour toi ! Je ne vais certainement pas de laisser dans la panade ! Et puis surtout, tu n’hésites pas si tu as un soucis ! La moindre douleur ou voilà, tu n’hésites pas ! Surtout que je sais que Ryder ne sera pas là tout le temps, donc surtout n’hésites pas.
    Après pour ce qui est de ton équipe, tu as raison ! En parler risquerait de te perturber, et ton coach… Bah c’est le coach quoi ! Il serait capable de t’en faire baver à mort juste parce qu’il perdrait une possible médaille d’or et ta santé pourrait en être toucher ! Donc tu as raison, le mieux c’est d’attendre ! »


    Je ne connaissais pas grand-chose aux grossesses, je n’en avais pas vraiment suivie beaucoup, et je n’avais connu que peu de femmes enceintes. Mais jamais je n’avais connu assez longtemps des filles enceintes pour en connaître le développement et les « symptômes ». Du coup, je ne pouvais pas vraiment aider Kendall par des connaissances que j’avais déjà. Mais en me documentant un peu, je suis sur que j’aurai assez d’informations pour pouvoir venir en aide à Kendall.
    Le sujet dévia sur les jeux olympiques et apparemment, la jeune Iota avait déjà tout prévu. Question poids, elle comptait sur le Yoga pour l’aider à perdre rapidement, et son entrainement intensif serait toujours d’actualité et voir même plus puissant malgré sa condition. Pour elle, la seule chose qui pourrait l’empêcher de participer à cette compétition serait que le bébé ait un problème de santé. Evidemment ce serait la raison la plus logique ! Certes, je connaissais l’aspect super compétitif de Kendall, mais en un mois, est-ce que la future maman Iota serait capable d’être totalement d’attaque ? Et pourrait-elle continuer un tel entrainement que celui qu’elle pratiquait actuellement alors qu’elle attendait un enfant ?
    M’enfin, qu’est-ce que je pouvais bien dire à Kendall au sujet de la compétition ? J’étais comme elle. Une ultra compétitive, une fille qui ne s’arrêtait pour rien ni personne, qui se battait jusqu’au bout. Alors dans un sens, je comprenais son point de vue. Je comprenais pourquoi arrêter la compétition, pourquoi ne pas envisager participer à la plus grande compétition du monde, était totalement inacceptable pour la Iota. Et puis, rien que son appartenance à la confrérie des Iota montrait sa mentalité niveau compétition.

    _ « Oui je comprends tout à fait ce que tu veux dire ! Dire adieu à ton rêve de toujours c’est quasi impossible. C’est comme si tu renonçais à tout ce à quoi tu croyais. Je te comprends mais après, il ne faut pas que tu mettes en danger ta santé, ta vie et celle du bébé. Car un entrainement intensif pourrait être dangereux pour toi, comme pour lui. Je ne suis peut-être pas médecin mais c’est l’un des petits trucs que je sais ! »

    Le sujet dévia ensuite sur moi, sur ma petite vie. Kendall se demandait si j’avais quelque chose de bien croustillant à raconter sur ma vie. Je n’avais pas grand-chose à raconter. Enfin, je ne savais pas quoi lui raconter à vrai dire. Ma vie s’était réellement calmée ces derniers temps depuis que j’avais arrêté de fumer. Certes je n’avais pas arrêté les soirées et de boire, mais en même temps, en tant que Sampi, il m’était impossible de ne pas faire la fête. C’était dans les traits de la confrérie, dans la conception des Sampi, et c’était évident que je ne pouvais m’empêcher de faire la fête.
    M’enfin quand bien même, je ne savais pas tellement quoi lui raconter sur ma vie. Comparée à la nouvelle qu’elle venait de m’apprendre, ma vie semblait bien fade en comparaison. Que pouvais-je bien lui dire ?
    Ma relation avec Zander n’avait aucun sens et je ne l’avais pas revu depuis quelques semaines déjà. Je commençais à me dire que j’allais devoir tiré un trait sur lui si je ne voulais pas me faire trop de désillusion. Et puis, entre Marvin et Maxence, les choses étaient tellement compliquées… J’étais très proche d’eux, vraiment très proche. Ils étaient deux de mes plus proches amis, et Maxence était carrément mon colocataire. Notre relation était presque fusionnelle et parfois, cela me perturbait quelque peu. Mais en même temps, je le savais aussi proche de Riley ce qui me bloquait totalement. Mais qu’importe. Ce n’était pas tellement important.

    _ « Bof tu sais, pas grand-chose. Ma vie est devenue assez plate ces derniers temps, même avec mon nouveau titre de Co présidente de Confrérie. Je n’ai rien de bien aussi exceptionnel que toi à raconter ! »

    J’avais du mal à parler de moi, même à des personnes me connaissant assez bien. Kendall faisait partie de ces rares personnes à qui je faisais réellement confiance. Elle connaissait pas mal de choses à mon sujet, comme mon adoption et tout ce qui tournait autour, ma quête de ma famille biologique et tout le tralala. Mais je n’étais pas assez proche d’elle pour en venir à lui parler de mon job de strip-teaseuse. C’était quelque chose de tellement gênant et personnelle, que très peu de gens étaient au courant de ce travail. En même temps, on ne criait pas sur tous les toits que l’on était strip-teaseuse dans l’un des clubs les plus prisés de San Francisco. Ce n’était pas vraiment le job le plus reluisant qu’il puisse exister et j’en étais parfaitement consciente. Mais parfois, la vie ne nous fait pas de cadeaux et nous oblige à faire des choses que l’on ne souhaiterait absolument pas faire. Dans mon cas, l’abandon de mes parents avait été ce foutu faux cadeau que m’avait fait la vie, et m’avait ainsi obligé à prendre un deuxième travail, payant très bien, pour pouvoir continuer à payer ma scolarité à Berkeley.
    Cette université était peut-être publique, mais elle n’en restait pas moins l’une des meilleures au monde, et avait un certain coût que le commun des mortels ne pouvait pas payer sans faire un sacrifice.
    Tout le monde n’avait pas la prétention d’entrer dans la confrérie des Epsilons et de pouvoir gaspiller l’argent de papa et maman si facilement. Certes je connaissais certains Epsilons qui travaillaient, voulant avoir une certaine liberté de mouvements et d’achats, ce que je trouvais assez honorable à vrai dire. Ca prouvait que ces gens là avaient une certaine valeur de l’argent, et qu’ils n’étaient pas comme la plupart des Epsilons que l’on pouvait voir. Lubja faisait partie de ces personnes appartenant aux Epsilons et qui travaillaient pour avoir une certaine indépendance face à leur parent. Je n’avais pas tellement compris pourquoi elle avait choisi de faire strip-teaseuse –ou gogo danseuse comme elle préférait l’appeler- mais qu’importe, c’était son choix à elle, et elle en était assez contente. Et puis, cela m’avait permis de rencontrer cette jeune Portugaise si particulière.
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MessageSujet: Re: Let's go for a run •• DYLAN & KENDALL Let's go for a run •• DYLAN &  KENDALL EmptySam 12 Nov - 17:38



    J’avais encore tellement de chose à régler avant l’arrivée du bébé, tellement de détails à voir, tellement de trucs à faire, j’allais probablement devoir suivre une classe de préparation à l’accouchement, ma mère m’en avait parlé une fois, elle disait que c’était très efficace mais parfois ridicule à faire. En plus c’est une classe à suivre en couple, hors je sais par avance que je vais être seule durant les huit prochains mois, idem pour les rendez-vous chez le médecin, et puis l’achat des fournitures nécessaires et l’aménagement d’une nurserie à la maison. Toutes ces choses que j’avais tant rêvé de partager avec l’homme de ma vie, et que finalement j’allais devoir faire seule. Je savais très bien qu’il y avait de grande chance que cela arrive de cette manière, en épousant Ryder je savais dans quoi je m’engageais, je n’ai aucun regret, je l’aime et rien ne peut changer cela, mais parfois je me dis que la vie serait plus simple s’il avait un boulot qui ne l’obligeait pas à partir risquer sa vie pendant plusieurs mois dans un pays à des milliers de kilomètres de moi. C’est assez égoïste, j’en suis totalement consciente, mais ne dit-on pas que l’amour rend égoïste ? Bien sûr que je voudrais le garder auprès de moi jusqu’à la fin de mes jours, mais je sais aussi que le priver de faire ce qu’il aime c’est le priver d’une part de lui-même. Je ne pourrais jamais lui enlever ça, je sais que son métier c’est la deuxième chose la plus important à ses yeux, la première étant moi évidemment. C’est comme s’il me demandait de ne plus jamais nager, je le ferais pour lui mais je ne pourrais jamais plus être la même sans la natation. Je me sens bien dans l’eau, c’est mon élément, nager c’est un besoin vital pour moi, et Ryder et aussi un besoin vital. J’ai appris à supporter ses absences, j’ai appris à surmonter la peur qu’engendrent ses départs, mais rien ne vaut nos retrouvailles.

    Adolescente, j’avais juré à ma mère que jamais je ne mènerais la vie qu’elle a menait, je lui disais que moi je ne pourrais jamais supporter d’être seule à élever mes enfants pendant que mon mari sera à la guerre, j’étais déterminée à ne plus rien avoir à faire avec l’armée. Elle avait déjà trop régenté ma vie lorsque j’étais enfant, je voyais mon père partir et c’était toujours tout un drame, je ne voulais plus jamais avoir à vivre cela et je ne voulais pas non plus devoir l’imposer à mes futurs enfants. Et puis je suis arrivée à Santa Barbara, et j’ai rencontré Ryder. A l’époque il voulait devenir marine et nous n’étions pas amoureux mais meilleurs amis. Et malgré tout, même si nous n’étions pas encore ensemble, comme un couple je veux dire, nous nous aimions déjà, on était simplement trop jeunes et trop timides pour se l’avouer. Il est entré dans ma vie et il a tout bousculé. C’est là que j’ai compris pourquoi ma mère acceptait de vivre comme elle le faisait, elle aimait mon père et malgré l’envie de l’avoir auprès d’elle, elle faisait passer le bonheur de mon père avant le siens, au du moins elle ne voulait pas qu’il fasse de sacrifice, c’est pour cela qu’elle n’a jamais travaillé et qu’elle a dévoué sa vie à nous élever mes frères et sœurs et moi. Elle n’a jamais eu de passion comme mon père en avait une pour l’armée, alors elle a choisit de le suivre au lien de mener la danse. Jusqu’à maintenant Ryder et moi marchons sur un bon compromis. Je ne lui demande pas d’abandonner son travail s’il ne me demande pas d’abandonner la natation. Chacun respecte la passion de l’autre, on se soutient, on s’épaule, on s’encourage et on est heureux l’un pour l’autre. C’est aussi ça être un couple. Un bébé ça change la donne. Je sais déjà que c’est moi qui vais devoir mettre en suspens mon avenir, premièrement car j’avais déjà prévu d’arrêter le haut niveau à la fin de cette année, après les Jeux Olympiques, et ensuite parce que mon futur travaille (si tout ce passe bien) ne devrait pas me faire bouger à l’autre bout de la Terre. Au pire je devrais peut-être me rendre à Los Angeles, ou New York, mais pas en dehors des Etats-Unis. Je ne sais pas vraiment comment va se passer l’année prochaine, je sais juste que cela va être un gros bouleversement dans ma vie et dans celle de mon couple.

    Enfin, assez parlé de moi, j’avais envie d’en savoir plus sur ma petite Dylan. Elle avait forcément quelque chose à me raconter, une rencontre, une mésaventure, une anecdote comique (ou pas), un petit quelque chose quoi ! Elle avait été élue Co Présidente de Confrérie, ce que je trouvais vraiment génial ! Chez les IOTA c’était Constance et Perdita. En quatre années d’études je ne m’étais jamais vraiment impliquée dans la vie de ma confrérie, je me contentais de ramener des médailles et d’assister aux grands évènements organisé par les rouge, à part ça je dois avouer que je n’en faisais pas trop. D’ailleurs je pensais à éventuellement m’investir un peu plus, ça pouvait toujours remplir un blanc sur un CV par exemple. Vivant en dehors de la maison de confrérie j’étais d’ailleurs un peu plus isolée par rapport aux autres, même si j’étais quand même assez bien intégrée. Parfois je me disais que les aider un peu plus serait bien plus sympa.

    Dylan m’avoua qu’elle n’avait rien de bien exceptionnel à me dire, je levais les yeux aux ciels d’un air enjoué. « Mais bien sûr ! Et tu crois que je vais te croire ? Toi, Dylan Ashbury tu n’as rien à dire ? Tu as bien dû te faire draguer par au moins un million de garçons depuis la dernière fois qu’on s’est vu ! » Si je n’étais pas mariée j’aurais pu craquer pour Dylan. C’est une jolie fille, drôle, intelligente et gentille. Je ne sais pas ce qui va de travers avec ce monde mais si une nana comme elle ne trouve pas de mec digne de ce nom alors c’est qu’il y un énorme problème quelque part! Les mecs devraient se bousculer pour être avec elle. Moi je n’ai jamais caché ma bisexualité, ni à Ryder ni à mes amis proches. Je ne le crie pas sur les toits, certes, mais je ne vais pas non plus le nier. C’est une de mes caractéristiques, point. Lorsque Ryder et moi ne sortions pas encore ensemble je suis sortie avec quelques garçons et même quelques filles, même si je n’ai jamais couché avec personne d’autre que mon mari, je sais que si je n’étais pas avec lui je pourrais très bien être en couple avec une autre fille. De nos jours c’est une chose assez courante, je trouve qu’on ne devrait pas en avoir honte. Cela dit je ne vois pas mes amies comme des petites amies potentielle, j’aime mon mari et je suis fidèle, je peux les trouver jolie sans pour autant en être amoureuse. Cela ne m’a jamais posé de problèmes, en fait j’ai même pas mal de copines qui sont elles même bi et ça ne me pose aucun soucis. Quoi qu’il en soit, Dylan et une jolie fille dedans et dehors, elle devait forcément avoir quelqu’un. Je ne voulais pas la forcer à parler de ce dont elle ne voulait pas parler, je décidais donc de continuer à lui poser des questions, mais sur un autre sujet cette fois. « Et les cours ? Pas trop dur ? Personnellement c’est un véritable régale, cette année j’ai même droit à un cours avancé, en quelque sortes, d’écriture et c’est avec un prof sympa et plutôt canon, réputé pour être assez… proche de ses étudiantes si tu vois ce que je veux dire. Pour l’instant c’est plutôt cool et je n’ai vue personne se faire draguer… »

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