the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Partagez

you say you're a good girl but i know you would girl (savy)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

you say you're a good girl but i know you would girl (savy) Empty
MessageSujet: you say you're a good girl but i know you would girl (savy) you say you're a good girl but i know you would girl (savy) EmptyMar 17 Déc - 12:06

S’ennuyer à une soirée omega, impensable. Encore plus lorsque que l’on est soi-même un omega. Et pourtant me voilà à siroter une bière sur le canapé entouré de deux couples formés le temps de cette soirée qui ne seront plus demain au réveil. Ils s’embrassent langoureusement et je crains qu’ils ne commencent à se déshabiller incessamment sous peu et que je me retrouve au milieu d’une orgie. Mes soirées passent et se ressemblent. Cela fait deux mois que je suis dans cette confrérie et l’incroyable se produit, je me lasse de leurs soirées répétitives. Cela vient peut-être du fait que je me rends au minimum à 3 soirées par semaine. Je devrais peut-être réduire le nombre, deux par semaines cela me semble déjà plus raisonnable. On pourrait croire vu de l’extérieur que les omegas sont les membres de confrérie les plus sociables alors qu’il n’en est pas du tout le cas. Personne ne se parle dans ce genre de soirée. Tout le monde est trop occupé à tremper sa langue dans son verre ou à la fourrer dans la bouche (ou autre part) de celle de son/sa voisin(e) pour que la moindre communication ne soit possible. Je décide de me lever et d’aller faire un tour dans les autres pièces pour voir ce qui s’y passe. Rien de nouveau, des jeux d’alcools, des gens qui s’embrassent en veux-tu en voilà, des filles à moitié nues et des gens saouls à tous les coins de la pièce. Je n’arrive décidément pas à me mettre dans l’ambiance ce soir. Il n’est pas une heure que je me décide à rentrer. Pour la première fois en deux ans, je suis assez sobre pour reprendre ma voiture après une soirée omega et rentrer chez moi. Je roule en silence dans la nuit. Nous sommes en fin de semaine et je dois dire que je suis assez fatigué. Heureusement les vacances de noël sont proches. Deux semaines de liberté avant les traditionnels partiels de rentrée. Finalement c’est une chance que je n’ai personne avec qui passer mes vacances, je serai peut-être bien l’un des seuls à s’être ennuyé et donc à avoir révisé. Comme quoi d’avoir une famille que l’on déteste et qui nous déteste, cela favorise la réussite des études. Plus aucune nouvelle de ma mère depuis la dernière conversation téléphonique d’il y a un mois. Silence radio. Le néant. Un mois plus tard j’ai relativisé et cela ne m’atteint presque plus. « On n’a pas besoin de ceux qui n’ont pas besoin de nous. » C’est ce que je me répète en boucle ces derniers temps. Qui sait peut-être que je finirais par le croire. J’arrive rapidement à l’appartement que nous partageons avec Caleb. Après le départ précipité de mes deux anciennes colocataires et de mon changement de confrérie, il était temps au changement. Quoi de mieux que de vivre avec son meilleur ami ? Rien. C’est vraiment le pied. Caleb ronchonne juste quelques peu lorsque je ramène une fille voire deux filles le temps d’une nuit mais il savait ce à quoi il s’engageait lorsqu’il a décidé que l’on emménagerait tous les deux. Je n’ai rien à reprocher à Caleb de mon côté si ce n’est sa sœur envahissante toujours rendu dans notre appartement pour vérifier que son frère va bien. J’ai presque l’impression d’être marié à Caleb et qu’elle est la belle-mère qui me déteste de tout son être. Pour Jules l’abomination suprême se fait lorsque je me promène en boxer dans mon appartement alors que je viens de me lever. Comme si elle ne connaissait pas déjà mon corps dans les moindres détails… Caleb n’est pas là ce soir. Je crois qu’il est sorti avec Jules. Ils sont jumeaux, ils font toujours tout un tas de trucs ensemble. Cela m’arrange, cela me permet d’aller à mes soirées omega sans culpabiliser de ne pas l’y emmener. Ce n’est pas que Caleb est prude et qu’il en serait choqué c’est que petit 1) jules m’assassinerait de le trainer à des soirées pareilles et petit 2) en vue de sa maladie, elle aurait raison. C’est probablement la dernière chose à faire que de le faire boire et fumer des substances illicites tous les jours de la semaine. De plus cela ne se marie pas bien avec le sportif qu’il est. Je prends une douche rapidement avant d’enfiler un boxer propre et de me glisser dans mon lit. Je n’ai pas encore vraiment sommeil du fait que une heure du matin c’est encore trop tôt pour se coucher pour une personne comme moi. J’allume donc la télévision et je zappe frénétiquement avec la télécommande jusqu’à espérer trouver un programme intéressant. Je tombe d’abord sur une chaine de cuisine où l’on veut m’apprendre à faire cuire une langoustine, puis sur sex and the city où Samantha décrète à son médecin qu’elle n’avale que lorsqu’elle est surprise (très intéressant) et pour finir j’ai le droit à un documentaire animalier sur la reproduction des félins. Passionnant … Je zappe une dernière fois pour finalement tomber sur la chaine porno. Je ne savais même pas que l’on était abonné à cela. Apparemment c’était dans les chaines que l’on a prises en supplément il faut croire. Non, je ne vais pas regarder un film pornographique ce soir. Je n’ai plus treize ans et je n’ai pas besoin de ça pour me vider les couilles (excusez mon vocabulaire). Et pourtant je ne zappe pas. Je continue de regarder ce « film » qui n’est pas si mal fait que cela. Si ce n’est les cris de la fille qui simule clairement. J’éteins finalement la télévision une demi-heure plus tard et me couche pour de bon. Si Caleb savait ce que je viens de regarder il s’en servirait pour se moquer de moi pendant les dix prochains mois. Moment de faiblesse dirons-nous et dire que si j’étais resté à la soirée omega, j’aurai pu être avec une fille à ce moment précis. Je m’endors sur cette bonne pensée. Je suis réveillé quelques minutes plus tard par un tambourinement à la porte d’entrée. Caleb qui a oublié ses clés j’en suis certain. Je me lève en baillant, passant une main dans mes cheveux ébouriffés. J’ai envie de râler mais vu le nombre de fois où je l’ai réveillé en pleine nuit pour l’exact même problème, cela serait mal venu de ma part. J’avance apparemment trop lentement à son goût puisqu’il se permet de recommencer à taper sur la porte à coups secs.  « Ca va j’arrive, tu vas finir par la défoncer cette porte mon vieux. » Et alors que j’ouvre la porte je manque de me prendre un coup dans le torse que j’évite à la dernière seconde. Ce n’est pas Caleb qui se tient devant le perron mais Sara. Et celle-ci a l’air légèrement éméchée étant donné qu’elle n’avait pas remarqué que la porte était ouverte et qu’elle allait tambouriner sur ma poitrine. Ma surprise est grande. Je ne comprends pas vraiment ce qu’elle fait à cette heure-ci sur le pas de ma porte et encore moins pourquoi elle est seule dans cet état-là. « Euh si tu cherches Caleb, il n’est pas ici. » Pourquoi voudrait-elle voir Caleb ? Je n’en ai pas la moindre idée mais cela me semble tout de même plus possible qu’elle soit venue pour me voir moi. Sauf qu’étant donné qu’elle habite avec Jules, elle doit savoir qu’elle se trouve avec lui ce soir donc elle est bel et bien venue me rendre visite. Et cela ne me dit rien qui vaille. Je n’ai pas eu le temps de l’inviter à entrer qu’elle s’est déjà permise de le faire. Ok ! Je referme la porte derrière elle. Je suis encore mal réveillé et j’avoue ne rien comprendre à la situation. Elle m’observe pendant quelques instants et je comprends pourquoi. Non seulement j’ai les cheveux en pétard mais en plus je à moitié nu, vêtu seulement de mon boxer noir Calvin Klein. Oops. Me promener à moitié à poil devant quelqu’un n’est pas vraiment quelque chose qui me dérange mais étant donné que je suis devant Sara je cherche des yeux quelque chose à enfiler avant qu’elle ne me le reproche. Je n’ai pas le temps d’enfiler le jean que je viens d’apercevoir que Sara m’embrasse. Je reste interdit pendant quelques secondes avant de répondre à son baiser avec la même fougue qu’elle m’envoie. Clairement je suis entrain de rêver. Je me regarde un porno et maintenant je suis entrain de fantasmer sur une fille qui me déteste, c’est du joli cette soirée. La Sara de mon rêve ne ressemble vraiment pas à la Sara de la réalité. Elle me pousse sur le canapé et voilà qu’elle est à présent à califourchon sur moi, sa bouche n’a pas encore quitté la mienne. C’est un rêve cela ne peut pas en être autrement, je ne fais rien de mal donc. Sauf que tout ceci semble bien réel y compris mon érection grandissante. Je la repousse soudainement comprenant que la réalité ressemble à un rêve mais que cela n’en est pas un. Je me précipite sur un jean qui traîne posé sur le fauteuil et l’enfile. Je galère et je comprends que c’est celui de Caleb. Il m’est trop petit … Je force malgré tout et arrive à le mettre mais sans attacher les boutons. Je mets autant de distance que je peux entre Sara et moi. Pour la première fois de ma vie, j’ai peur qu’une fille me saute dessus. « Arrête çà Sara. Qu’est-ce qui se passe ? » Je n’ai jamais aucun scrupule avec personne mais ce soir voilà que tout change. Si je couche avec Sara ce soir alors qu’elle est fortement éméchée non seulement elle serait capable de ne pas se souvenir que ce soit elle qui m’a sauté dessus et de porter plainte pour viol mais en plus Jules m’assassinerait tout bonnement. Pourtant ce soir je suis clairement innocent. « Donne-moi ton portable je vais appeler Babi qu’elle vienne te chercher. » Et je lui tends la main pour qu’elle me le remette. J’ai eu beau prendre le ton le plus autoritaire de mes réserves, je suis certain qu’elle n’en fera qu’à sa tête et qu’elle va refuser de me le donner. Elle a l’air d’être à peu près calmée alors je m’approche d’elle et vais m’assoir sur le canapé à l’opposé d’elle, sait-on jamais si son envie de moi la rendait folle encore une fois. « Pourquoi tu es venue ce soir ? » Je lui demande nerveusement. Et c’est la première fois de ma vie qu’une fille m’aura rendu nerveux. Et cette érection qui persiste. La soirée va être compliqué.  

'' le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder. ''
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

you say you're a good girl but i know you would girl (savy) Empty
MessageSujet: Re: you say you're a good girl but i know you would girl (savy) you say you're a good girl but i know you would girl (savy) EmptyJeu 19 Déc - 16:33

« oh, mais aller, fais pas ta sainte nitouche et viens avec moi, tu verras, ce sera bien. elle secoue la tête d’un air négatif tandis qu’elle tente de le repousser avec ses avant-bras, il la tient fermement et le peu d’alcool qu’elle a bu la rendue faible, elle n’a plus tous ses moyens. non, dégage, j’ai pas envie. » qu’elle lâche une énième fois, priant pour qu’il le fasse. Mais non, il a quelque chose derrière la tête et il y tient, alors qu’elle baisse la tête et qu’elle tente de le repousser avec le peu de force qu’elle a, lui il la redresse et adresse un clin d’œil à son groupe de pote non loin d’eux. Elle le remarque bien assez tôt, elle se retourne vivement et son regard tombe sur ce groupe-là. Dès qu’ils se rendent compte qu’elle les observe, ils se retournent et fais mine de ne pas savoir. Elle fronce les sourcils. « c’est quoi ce bordel ?! » qu’elle s’écrie en se libérant, enfin, de son emprise. Il lève les mains en l’air signe de ne pas savoir non plus. « c’était quoi ça ? qu’elle lui demande en lui donnant des coups de points dans le torse, il grimace, elle a encore de la force, c’est bon à savoir. La musique bruyante de la soirée couvre leurs altercations. Elle se rapproche de lui tandis qu’il recule jusqu’à être piégé entre elle et le mur. Elle a le regard noir, sa mine a complètement changé. répond.moi. » qu’elle articule en donnant le ton. Ne joue pas avec elle. Il se redresse, faignant le mec plein de fierté qui dira rien. Elle secoue négativement la tête, il a du mal à se tenir droit, il a bu cinq fois plus qu’elle, son sang est dilué à l’alcool. Elle, elle retrouve peu à peu sa raison avec la rage qu’elle a en elle. Elle sait qu’il se trame quelque chose. Depuis qu’elle est arrivée à San Francisco, Sara ne s’est pas attirée que des amies, surtout des ennemies, des gens qui trouvent leurs vies tellement ennuyantes qu’à chaque nouveau jouet, un nouveau jeu sadique. « je dirais rien. » qu’il lui balance avec sarcasme. Elle roule des yeux, s’approche de lui de façon féline et lui attrape le paquet, il s’abaisse, halète, il ne tente rien, il la regarde avec un regard de petit chiot battu. Elle sert encore plus. « répond moi. il perd pied. ok, ok. Je vais te le dire, mais s’il te plait, lâche moi. » elle ressert encore une fois et se recule, lâchant tout. Il se tient l’entrejambe, elle croise ses bras contre sa poitrine, elle attend. Il reprend son souffle. Il se redresse avec un peu de mal, son visage est tordu par la douleur. « t’as été mise à prix. elle tombe des nues, elle ne comprend pas. pardon ? il baisse la tête et continu. ouais, mise à prix, c’est pas compliqué. Participante des olympiades, toujours vierge et j’peux te dire que t’en a froisser plus d’un. elle n’en croit pas ses oreilles, elle avale difficilement sa salive. j’espère que tu rigoles, que tout ça c’est une blague. avec tout le sérieux du monde, il secoue la tête. Elle inspire profondément, elle se sent vidée, souillée. Elle se sent dégueulasse. Sérieux, on est au XXIème siècle, on met plus la virginité des gens à prix, si ? Et puis elle se souvient avec qui elle se trouve, elle roule des yeux, prête à hurler. c’est une idée de qui ? demande-t-elle, prête à lui régler son compte à celui-là. Elle serre les poings pour ne pas les lui envoyer en pleine poire, il serait dommage de gâcher un si beau visage. j’en sais rien, je sais juste que celui qui réussira à te mettre dans son lit gagne quelque chose de gros. est-ce que c’est une idée de Liam ? le coupe-t-elle, il parait surprit, il secoue la tête. C’est qui ? il baisse la tête, visage fermé. Répond moi. il hoche les épaules, elle ne le saura pas. Et puis elle a une idée, elle décroise ses bras et mets ses mains sur ses hanches. et bien j’ai une mauvaise nouvelle a annoncer. sorry not sorry, terrain visité, plus de lots à gagner. Aller vous faire foutre, trouver quelqu’un d’autre » Il soupire, comme si il avait perdu le million. Il se mord les lèvres et l’intime de le suivre, il part en direction de ses amis et fait un signe de tête. C’est fini, elle en conclu que son vagin n’est plus mis à prix. Alors ce soir, elle a vraiment fait croire son mensonge, elle qui ne sait pas mentir. Le groupe de mec hausse les épaules et part continuer leur chasse. Alors c’est comme ça, c’est facile ? On a juste à leur dire que c’est déjà fait pour que ce soit le cas ? Elle en est malade, elle suit le jeune homme et il s’arrête devant un tableau avec des noms, elle y voit le sien et il l’efface lentement. Ces gens vont la tuer un jour. « Plus vite. » et il l’efface d’un trait. Si son nom n’est plus inscrit avec, au fond d’elle, elle sait que ce n’est pas finit. Ça ne le sera pas tant qu’elle n’aura pas de preuves concrètes de ce qu’elle a avancé, donc : perdre sa virginité, la chose qu’elle avait idéalisée en bonne rêveuse qu’elle est. Il ne se retourne pas et elle n’a pas non plus besoin de voir sa face, elle se retourne, prend une bouteille pas encore ouverte et quitte cette soirée où elle a été traînée de force par une poule. Elle se maudit d’y être allé mais si elle n’y avait pas été, jamais elle aurait pris connaissance de tout ça. Elle quitte l’endroit d’un pas rapide, la bouteille de quoi déjà ? Elle regarde l’étiquette, vodka. Pas son alcool préféré mais elle a au moins besoin de ça pour se changer les idées, elle l’ouvre difficilement et la porte à ses lèvres, dès que le liquide rentre en contact avec ses lèvres, elle sent une brûlure. Elle la retire et tousse. Vraiment pas fait pour elle. Elle s’arrête sur le parking, elle se retrouve conne elle n’a pas de voiture, on l’a emmené. Elle inspire profondément et touche sa poche de short, carte d’identité et portable y sont toujours, elle touche l’autre poche, il y a toujours ses clés. Bon, au moins, elle n’a rien perdue. Elle rentre chez elle, par chance, elle ne s’est pas perdue, sauf la bouteille pas vraiment entamée, donnée à un sdf. ( … deux heures plus tard ... ) Il est bientôt minuit, la nuit est tombée depuis bien longtemps et Sara est seule dans l’appartement qu’elle partage avec Babi et Jules. Elles sont absentes toutes les deux, Babi étant avec sa cousine et Jules avec son jumeau. Elle est livrée à elle-même. Non, elle n’est pas tellement seule, elle est malheureusement accompagnée par ses démons et de sa connerie. Elle tourne en rond comme une lionne en cage. Les mains posées sur sa tête, prête à s’arracher les cheveux. La mâchoire qui se crispe, elle fait volteface et s’assoit violement sur le canapé du salon, oh babi, si tu voyais ce qu’elle fait à ton canapé, tu la sortirais à grand coup de pompe dans le derrière. Elle s’empêche de hurler, elle se penche, coude sur ses genoux tête entre les mains, toujours. La tête lui tourne. Elle est pleine de haine, de rancœur et pourtant elle se sent vidée, au bord du gouffre. Elle se sent juste dégueulasse encore une fois et elle n’a personne à qui parler, elle ne veut pas appeler ses amies, elle ne veut pas les déranger avec ses problèmes. Elle retire ses chaussures et s’allonge de tout son long sur le canapé, si elle s’immobilise peut-être qu’elle se calmera. Mais les quelques gorgées qu’elle a ingurgité à son retour et ceux de la soirée ne calme pas le jeu. Elle ferme les yeux, elle a le sol qui tangue sous elle, sa vue se brouille. Elle inspire, expire, inspire et expire profondément. Elle va avoir du mal à dessouler. Elle le sait mais si elle reste ici, aucun risque qui lui arrive quelque chose de grave non ? Elle se cache le visage de ses mains et repense à la conversation. Elle se maudit d’y être allé mais si elle n’y était pas allée, jamais elle n’aurait eu connaissance de tout ça. Traînée de force à cette soirée par une poule qui n’est pas vraiment une amie, une connaissance d’une connaissance … enfin, les emmerdes commencent comme ça en général … toujours pas une connaissance. Elle se redresse doucement, croise les jambes en tailleurs et regarde droit devant elle. Elle est barbouillée, elle a envie de hurler mais ça n’arrangerait pas les choses. Elle a chaud, trop chaud. Elle se lève du canapé pour prendre la direction de la salle de bain, abandonnant ses fringues sur le chemin. Elle se cale rapidement sous le jet d’eau tiède, pas besoin de mettre de l’eau chaude, elle a déjà chaude et elle n’a pas non plus envie de mourir de froid. L’eau coule dans son dos comme un baume apaisant. Et plus ses pensées se tournent vers cette conversation et plus elle a envie de vomir. Elle se demande dans quel monde elle vient d’entrer. Sérieux, au XXIème siècle, on met encore à prix la virginité d’une personne ? Elle n’arrive pas à digérer cette affaire, même si elle a réussi à faire effacer son prénom sur le tableau des vierges, le principe, l’idée est toujours là. Une boule de nerf se forme dans son ventre et la jeune femme y pose sa main. Elle a l’estomac retourné. Elle ne sait pas d’où est venue cette idée, cette information mais celui qui a monté ça avait vraiment une dent contre elle. Et puis, elle redresse la tête, comme frappée par un éclair de lucidité. Liam. Pourtant, ils avaient été très clairs et puis il lui a dit que non, ce n’était pas lui. Elle serre les dents, serait-il assez con pour mettre ça en place ? Et puis de toute façon, qu’est-ce qu’elle ferait si c’était lui ou un autre ? Qu’elle le frappe encore, qu’elle lui pourrisse la vie ? Qu’elle le tue ou qu’elle laisse passer ? Elle est dans une impasse et Dieu sait que ce genre de situation la mette hors d’elle. Elle se redresse ; prend une inspiration et termine sa douche. (… une demi-heure plus tard … ) elle a besoin d’aide, rien que de se dire ça, d’accepter ce concept, d’avoir besoin d’aide de quelqu’un lui coûte énormément. Quittant à toute allure son appartement, encore bourrée de ce qu’elle a bu et de ce qu’elle vient de s’enfiler pour se donner un peu de courage, la jeune femme prend une direction bien précise. Pourquoi celle-ci ? Ne lui demander pas, elle ne sait pas, c’est lui et personne d’autre. Ils n’habitent pas loin l’un de l’autre, à cause ou grâce de Jules et de Caleb. Elle n’a rien emportée sur elle, ni son portable, ni sa carte, juste ses clés. Pas besoin d’autres trucs. Elle arrive rapidement à destination. Elle est folle, c’est ce qu’elle répète depuis qu’elle a quitté son appartement, folle de venir ici, folle de faire ça et folle de lui demander à lui et folle de céder à ces conneries. Elle arrive rapidement à sa porte, la tête lui tourne encore, elle est à demi-consciente de ce qu’elle fait, elle tente de faire taire sa conscience sobre pour laisser place à l’autre. Elle tambourine sur la porte, tête baisser. Elle ne se rend pas compte que celle-ci est ouverte et c’est quand sa main tombe dans le vide qu’elle se redresse. Il a l’air surprit, qui ne le serait pas ? « Euh si tu cherches Caleb, il n’est pas ici. » elle secoue la tête, prend une inspiration et entre dans l’appartement sans y être invité. Elle ne regarde pas autour d’elle, elle se retourne et le détaille. Elle sent des vagues de chaleur l’envahirent. Elle ne peut s’empêcher de le regarder, ça facilite grandement la chose. Elle ne le laisse pas le temps de comprendre, qu’elle s’avance rapidement vers lui pour l’embrasser. Collant son corps au sien. Elle le sent surprise mais elle l’est encore plus quand il répond avec la même fougue. Elle passe un de ses bras autour de son cou et l’autre au niveau de sa taille. Elle ne le lâche plus. C’est une erreur, elle le sait mais elle sait aussi que cette erreur appartiendra à celles qu’elle ne regrettera pas. Elle a un but ce soir, perdre son étiquette de vierge effarouchée, et c’est tombé sur lui. Elle sent son corps de plus en plus répondant à ses avances et elle le pousse sur le canapé, ne le quittant pas d’un millimètre. Elle se poste à califourchon sur lui, elle a tout le monopole. Elle sent son cœur battre à tout rompre, elle se sent devenir bouillante, ses deux mains sur son torse. Sa bouche ne quitte pas la sienne. Elle se perd dans ses états, mais elle est très vite fixée. Elle se sent partir, il la bouge de là. Elle se retrouve le cul sur le canapé, elle a l’impression que son cœur fait un plongeant dans les chutes du Niagara. Il fuit. Elle le regarde chercher un jeans, entrer difficilement dedans, la scène fait sourire. « Arrête çà Sara. Qu’est-ce qui se passe ? » elle reprend très vite ses esprits, ferme les yeux et soupire. « merde » souffle-t-elle en se massant la nuque. Son palpitant est encore dans sa course folle et elle repense à ce qu’elle a ressenti, ça lui fait peur. Elle ne devrait pas ressentir ça. Elle avale difficilement sa salive, elle est était bien dans ses bras. Elle baisse le regard, serre les dents et chasse cette pensée très loin d’ici. « Donne-moi ton portable je vais appeler Babi qu’elle vienne te chercher. » Elle roule des yeux, elle se sent vexée. Il tend une de ses mains pour approuver ses dires. « je ne l’ai pas, il est chez moi. » elle hausse les épaules, prenant son air agaçant. Il vint s’assoir à l’autre bout du canapé. Elle ne se rapproche pas, elle le regarde faire. Il semble nerveux, elle fronce légèrement les sourcils. « Pourquoi tu es venue ce soir ? » elle pince ses lèvres et rétorque « pourquoi tu poses toujours autant de question ? » alors là, c’est l’hôpital qui se fout de la charité. Elle inspire et quitte le canapé, faisant encore les cent pas. Ce soir, Sara elle est bavarde. « D’accord, j’ai besoin de toi. qu’elle lâche comme ça, étrangement, ce fut facile, on réessayera demain avec une autre personne, on verra ce que ça donnera. Elle se retourne et lui fait face. Elle fait claquer sa langue contre son palais. tu sais que ce que tu as fait ma vexé. elle fait un geste de la tête avant de continuer. Elle a cette montée d’adrénaline qui lui fait retirer son haut, se retrouvant en soutien-gorge devant lui et ventre plat à l’air. je suis pas assez bien ? boh, tu serais bien le seul à ne pas être intéressé. elle croise les bras contre sa poitrine, la faisant remonté légèrement. quand je dis que j’ai besoin de toi, ne le prend pas à la légère, je … je fais tout pour ne pas avoir besoin de quelqu’un, de dépendre de quelqu’un, mais ce soir c’est autre chose. ma tête … non, que dis-je, ma virginité a été mise à prix par tes amis. elle se retourne et regarde l’appartement. je leur ai dit que c’était déjà fait, mais j’ai peur qu’ils ne me croient pas au final. elle fait de nouveau face à lui. il faut que tu m’aides à m’en débarrasser. » elle hausse les épaules. Le ton est donné, l’offre est sur la table. A prendre ou à laisser.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

you say you're a good girl but i know you would girl (savy) Empty
MessageSujet: Re: you say you're a good girl but i know you would girl (savy) you say you're a good girl but i know you would girl (savy) EmptyJeu 26 Déc - 23:23

Combien d'hommes célibataires refuseraient les avances plus que prononcées d'une fille qui leur plaît ? Très peu. Les chances que je repousse les avances d'une fille que je trouve attirante est au alentour de zéro. Pourtant me voilà à me battre de toutes mes forces contre cette envie de prendre cette fille qui me fait tourner la tête, sur mon canapé. C'est compliqué. Je ne suis qu'un homme et les préliminaires ont déjà trop duré lorsque je me rends compte que Sara pantelante se jetant à mon cou n'est pas le fruit de mon imagination perverti. A vrai dire je trouvais cela étrange de rêver d'elle après avoir regardé un porno. Pourquoi ne pas rêver de Miranda Kerr plutôt ? Fantasmer sur ma voisine la vierge effarouchée c'était vraiment curieux. Mais cela l'est encore plus qu'elle vienne frapper à ma porte à une heure passée à moitié saoule, je ne parle même pas du fait qu'elle m'embrasse comme si sa vie en dépendait, comme si demain était la fin du monde. Je n'arrive pas à analyser la situation, je n'arrive pas à me dire qu'il faut que j'arrête, qu'il faut que je la repousse. Mon cerveau est encore endormi, et mon corps endolori par la fureur des baisés qu'elle me donne. Je ne l'avais jamais imaginé de la sorte. Son surnom de vierge effarouchée ne lui colle décidément plus à la peau. Je ne pense à rien pendant quelques secondes. J'agis exactement comme je le ferais avec une autre fille voulant passer du bon temps avec moi. Après tout Sara n'est rien d'autre qu'une fille. Elle ne représente rien pour moi, si ce n'est une chieuse de base. Mais ce soir elle ne m'emmerde absolument pas. Elle m'a certes réveillé mais c'était pour me faire une belle surprise. Elle est vierge, je ne m'attends donc pas à la partie de cul du siècle mais le manque d'expérience chez une fille n'est pas vraiment un soucis. Comme répète toujours cet abruti de Lucas, une fille n'a qu'à s'allonger et ne rien faire et on arrivera à jouir de toute manière. Et comme je le dis toujours, seul mon orgasme compte, si elle en a un aussi, tant mieux pour elle, sinon tant pis. J'étais donc décidé à coucher avec elle sur ce canapé jusqu'à ce que les paroles de Jules me reviennent. C'était quelque chose comme quoi je ne devais pas m'approcher d'elle parce que j'allais finir par la blesser blablabla. Et j'aurai du m'en fiche de ce que me dise cette bonne vieille Jules et c'est bien le cas, seulement soudainement je ne voulais pas blesser Sara. Alors bien sûr là maintenant c'était ce qu'elle voulait que l'on couche ensemble oui mais demain matin ? Comment se sentira-t-elle dans une heure quand je lui demanderai de rentrer chez elle ? Sera-t-elle déçue que je ne lui offre même pas mon lit ou mon canapé pour qu'elle se repose ? Et ensuite quand je ne lui adresserai même pas une seule de mes pensées ? J'ai donc eu une once de conscience et je l'ai repoussé. Il m'en a fallu de la force mentale pour le faire mais j'y suis arrivé. Et désormais une question me trottait en tête, pourquoi ? Pourquoi ce comportement qui ne ressemblait à rien ? Alors je lui pose la question avant de lui demander son téléphone. Elle ne l'a pas évidement. Et moi je n'ai pas le numéro de Babi. Dois-je appeler Caleb pour le lui demander ? Certainement pas Jules voudrait savoir ce qui se passe et elle viendrait ici m'arracher la tête. Comme si c'était de ma faute. D'ailleurs je n'ai même pas peur de Jules, mais plus elle est loin de moi et mieux je me porte. Je soupire. Je déteste discuter avec des gens saouls, ils sont impossibles. Alors je lui demande ce qu'elle fait là. Et bien entendu, elle répond à ma question par une autre question. Je ne pose jamais de questions, je me fiche de la vie des autres, son accusation est invalide. Je roule des yeux. Quelle emmerdeuse. Je la regarde quitter le canapé pour commencer à faire les cents pas dans la pièce. T'as raison ma vieille dégourdie toi les jambes peut-être bien que çà te fera dessaouler. Besoin de moi ? « Mais encore ? »  J'arque un sourcil. Je ne sais pas pourquoi mais je ne sens absolument pas bien ce qui va suivre. Et dans quel but voudrais-je l'aider ? Ne le sait-elle pas encore, je ne suis qu'un connard imbu de moi-même. Je suis pourtant certain que Jules lui répète matin, midi et soir juste au cas où Sara commencerait à avoir de la sympathie pour ma personne. Je l'ai vexé. Ah ? Je croise les bras sous ma poitrine et la regard d'un air moqueur. Je ne sais même pas de quoi elle me parle. Et voilà que soudainement elle enlève son haut et mon petit sourire narquois s'évapore. Et mon érection qui allait mieux, je le sens repartir de plus belle. Foutue Sara. « Sérieusement, rhabille toi. » Je peste entre mes dents parce que je sens que ma bonne volonté me quitte et que si elle continue de presser ses seins vers le haut, je vais lui arracher son soutien gorge avec mes dents. J'ai vraiment du mal à me concentrer sur ses paroles. Et encore plus à la regarder dans les yeux. Qui l'eut cru que cette fille pouvait autant être diabolique. J'entends des mots. « Virginité … Mise à prix … Amis. » Et soudainement je me concentre de nouveau sur ses paroles. Mes amis ont donc mis à prix sa virginité. Etant donné que je n'ai que très peu d'amis et que je vois mal Caleb faire ceci, je penche directement vers les frères omega. Cela fait quelques temps que je ne suis pas rendu à une soirée omega et voilà qu'il se passe plein de choses derrière mon dos. Cela aurait du me faire rire ou tout du moins ne rien faire. Je ne sais pas pourquoi donc je grince des dents. Peut-être parce que Lucas et sa bande ont décidé que Sara était leur nouveau joujou. Quand je pense que tout a commencé autour d'une action ou vérité et que je suis en parti fautif de toute cette mascarade. J'attrape son haut et je lui renfile. Je pince les lèvres alors que je suis concentré sur la tâche. C'est une première pour moi, d'habitude je les enlève. « Ce n'est pas mes amis. »  Je commence comme si j'avais le besoin de me justifier auprès d'elle. Un peu plus et elle me demanderait presque de m'excuser pour eux. Et ensuite je repense à ce qu'elle m'a dit. Donc elle veut que je couche avec elle ce soir pour qu'elle perde sa virginité et que les autres crétins la laissent en paix. Je ne sais pas ce qui m'empêche. Pourtant mon corps refuse de fonctionner normalement. Il se refuse à tout bonnement la baiser et la jeter comme il l'aurait fait avec une autre ou même avec elle il y a deux mois de cela. « Qu'est-ce qu'il y a gagner ? » Je demande moqueur, lui laissant le doute si je plaisante ou pas. « Si la récompense est belle, je devrais te baiser sur mon canapé. » Je continue. Je ne le ferrai pas. On peut bien m'offrir n'importe quoi en échange je refuse. Mais je lui fais croire le contraire pour qu'elle se rende compte, pour qu'elle se souvienne de individu que je suis. Elle me déteste, elle me trouve répugnant, du moins c'était encore le cas il y a quelques semaines, je dois le lui rappeler. Mais elle ne semble pas choquée par mes paroles comme elle aurait pu l'être avant. C'est le plus terrible. Ils ont réussi à la convaincre de perdre sa virginité avec le premier connard venu. Elle n'a pas passé 21 ans de sa vie à s'abstenir pour finalement la jeter. Je sais que même si elle dit le contraire au fond d'elle, elle veut faire l'amour pour la première fois avec quelqu'un qui se soucie d'elle et qui l'aime. Cette personne est loin d'être moi. « Très bien si tu insistes. Je vais te prendre là maintenant tout de suite. Mets toi à quatre pattes sur le canapé. » Voix autoritaire. Bras croisés j'attends qu'elle m'obéisse. Ou plutôt qu'elle ne m'obéisse pas. Qu'elle me regarde avec des yeux ronds, qu'elle se rende compte de sa connerie et qu'elle se sauve en courant de mon appartement. Elle va réaliser que son idée était stupide, j'en suis convaincu. « Enlève tes vêtements avant. » Et qu'elle ne fut pas ma surprise quand d'une main fébrile elle commence à déboutonner son jean. J'ai l'impression d'être le héros d'un film pornographique. Non, non, non rien ne se passe comme prévu ! Je m'attends presque à ce qu'elle se mette à pleurer parce que je sais qu'elle n'a pas réellement envie de le faire, elle se sent obligée, parce que les autres connards ont mis une épée de Damoclès au dessus de sa tête. « Sara, arrête ! Je... Non, non, non ! C'était pas... Arrête ! » Je ne trouve plus mes mots. Je me précipite finalement vers elle pour attraper ses poignées l'empêchant de continuer à essayer de retirer tant bien que mal son jean. Je ne sais pas quoi faire, pour la raisonner, pour lui faire comprendre qu'ils n'en valent pas la peine, qu'elle ne peut pas laisser les autres lui dicter sa conduite. J'ai une main posée dans le creux de ses reins l'autre lui tenant le menton pour l'obligé à me regarder dans les yeux. « C'est comme çà que tu avais imaginé ta première fois ? C'est ce que tu veux Sara ? »  Mon ton est brusque. Elle va finir par réagir. Admettre que c'est une erreur je le sais. Elle ne doit d'autant pas être dupe et savoir que lorsque l'on est fille, c'est douloureux. Perdre sa virginité avec quelqu'un qui s'en fout et qui ne penserait qu'à son propre plaisir, serait tout bonnement de la folie pure et simple. Je la porte et je l'emmène jusqu'au canapé où je m'assois lourdement. Je la repose sur mes genoux. A cet instant je me comporte comme un meilleur ami, comme j'aurai pu me comporter avec Caleb s'il avait été fille et qu'il avait été dans cette situation. « Je pense que tu devrais t'en foutre de ce que qu'ils pensent mais si çà te dérange vraiment alors demain j'irais les voir et je leur dirais qu'on a couché ensemble. Ils me croiront et ce sera terminé. Plus de jeux sordides sur ton compte, je te le promets. » Je leur raconterai deux ou trois détails sordides et ce sera terminé, ils passeront à la prochaine victime. J'embrasse délicatement son épaule nue et je repose ma tête pendant quelques secondes à cet endroit là. Sa tête est légèrement penchée et nos deux crânes se touchent. Pendant quelques instants, ils reposent l'un contre l'autre. « Ça n'a pas grande importance mais si on en était venus à coucher ensemble malgré tout, sache que je n'aurai pas été brusque avec toi. Je veux dire j'aurai pris mon temps... Enfin bref. » Je me mords la lèvre. Pourquoi est-ce que j'ai dit çà. Je ne sais pas. Je ne voulais pas qu'elle me prenne pour un maniaque du cul. Mais qu'est-ce que je m'en fous de son opinion de toute façon ? Je commence à réaliser que je ne m'en fous pas du tout à vrai dire.

" I think you’re beautiful, but I wouldn’t fuck you because when we were done, I wouldn’t want you to feel fucked. I would try to make love to you, and I would probably be clumsy and awkward, but when it was over, I would want you to feel loved. "
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

you say you're a good girl but i know you would girl (savy) Empty
MessageSujet: Re: you say you're a good girl but i know you would girl (savy) you say you're a good girl but i know you would girl (savy) EmptyVen 27 Déc - 16:15

Le feu lui brûle les lèvres. Elle tente d’oublier ce qu’il vient de se passer mais elle sait que ça ne serait pas possible, elle est marquée au fer rouge. Par lui et surtout par sa connerie. Elle est là, plantée au beau milieu de ce salon qu’elle n’aurait jamais dû voir de sa vie. Si ce n’est que par son imagination bâtie sur les détails que donnent Jules, quand elle le veut. Tournant en rond, à faire les cents pas comme une conne, comme si elle cherchait un but dans sa vie, dans tout ce merdier dans lequel elle est tombée. Qu’est-ce qu’elle fout là ? Et bordel, qu’est-ce qu’elle vient de faire ? Elle n’a rien à faire ici sauf si elle cherche à se faire engueulée par Jules ou Babi, où les deux, et là, ce serait pire que l’équipe Bagdad lors de la première épreuve. Elle repense aux mises en gardes de Jules. Elle s’arrête, regarde le salon, inspire profondément, la tête lui tourne alors que les paroles de celle qu’elle considère comme sa meilleure amie tourne en rond dans sa tête. C’est fou, elle pourrait presque croire qu’elle est là, avec eux dans cette pièce. Elle a chaud, terriblement chaud. Il est à l’autre bout du salon, ce qui lui convient parfaitement. Elle se sent mal, elle a mal au ventre, elle a une boule en elle qui ne fait que grandir. Il vient de la rejeter, elle devrait être contente à propos ça. Faut voir le bon côté des choses, il lui évite de faire une terrible erreur. Elle n’arrive pas à croire qu’elle a eu cette idée à cause de ses cons. Reprend-toi Sara, ils n’ont jamais eu les derniers mots, souviens-toi l’été dernier. Et puis elle se retourne, pars dans son délire. Oui, même si elle regrettera au moins elle sera débarrassée de tout ça. Elle a besoin de lui. Etrangement, ce n’est pas un autre dont elle a besoin, elle ne se l’explique pas, c’est lui. Point. Et ça, ça la dépasse complètement alors elle ne cherche plus à comprendre quand il s’agit de Levy. Elle n’arrive pas à le suivre. C’est un courant à double sens. « Mais encore ? » elle continue. Elle se sent presque vexé, ce qui contredit tout ce qu’elle pensait tout à l’heure, reconnaissante mais extrêmement vexée. Elle ne se retient plus et enlève son haut. Se retrouvant alors en sous-vêtement. Elle le regarde, l’analyse. Il se décompose rien qu’à cette vue. Bien, elle se sentirait presque dégueulasse. Elle roule des yeux et soupire. Encore plus quand il peste un « Sérieusement, rhabille toi. » Sympa qu’elle pense. Elle croise les bras contre sa poitrine, non, elle n’a pas envie de se rhabiller, elle a trop chaud. Et puis elle continue, lui résumant en une ou deux phrases le pourquoi du comment elle est là, à savoir sa confrérie, son nom sur la liste, la mise à prix de sa virginité. Rien que d’y penser, elle a envie de vomir. Elle en a rencontré des personnes mauvaises mais doté d’une connerie pareille. Et puis les méandres de son passé revient à la surface comme un raz de marée. Un prénom. Wren, elle déglutit difficilement. Elle se permet de critiquer, de vouloir détruire les personnes qui lui font ça, mais à un moment donné, c’était elle qui faisait partis de ces gens. Elle pose une main sur son front et son cœur qui commence à battre trop vite. Elle efface tout ça de sa mémoire, elle le chasse de là. Elle tente de reprendre contact avec la réalité, il l’aide, en quelque sorte. Il arrive comme une balle devant elle et lui arrache son débardeur, essayant de le lui remettre. Elle ne se débat pas, elle le laisse faire. « Ce n'est pas mes amis. » qu’il lui balance. Comme si ça doit lui faire quelque chose. Les bras le long de son corps, elle relève la tête et le regarde, affichant un air désintéressé. Elle hausse les épaules comme une enfant. « amis ou pas, ils sont cons. » qu’elle marmonne en regardant de l’autre côté du salon. Alors qu’elle passe son deuxième bras dans le trou de son débardeur, elle affiche une moue boudeuse, elle était bien sans. Vierge ou pas, Sara n’a jamais eu un quelconque problème avec son corps, jusqu’à maintenant du moins. Bon, n’allons pas dire qu’elle se trouve belle, c’est d’ailleurs le contraire, elle se trouve normale, un peu trop maigre et dieu qu’elle déteste ses jambes. Jambes qu’elle compare souvent à des baguettes de pains prêtes à se briser.  Elle ne peut s’empêcher de se dire qu’elle n’est pas assez bien pour lui. Elle baisse la tête, comme si ça devait lui faire quelque chose, elle devrait se sentir fière de ne pas appartenir à sa liste mais une part d’elle est … elle ne sait pas, elle n’arrive pas à définir ce qu’elle ressent et ça lui prend la tête puissance mille. « Qu'est-ce qu'il y a gagner ? » elle relève la tête, surprise. Son visage le montre bien. Alors monsieur est soudainement intéressé maintenant qu’il y a quelque chose à la clé. Elle soupire, exaspérée. « Si la récompense est belle, je devrais te baiser sur mon canapé. » C’est fou comme le mot baiser passe mal avec elle. Elle s’offusque légèrement. Mais là, elle ne dit rien, se contentant de rouler des yeux. Si elle doit subir ça pour être tranquille après et continuer sa petite vie comme elle l’entend, elle est prête à faire certains sacrifices. Elle secoue légèrement la tête, faisant jouer ses boucles brunes autour de son visage. Il recule de quelque pas. « Très bien si tu insistes. Je vais te prendre là maintenant tout de suite. Mets-toi à quatre pattes sur le canapé. » son ordre lui donne envie de lui hurler dessus et de le frapper. Il croise les bras contre son torse. Il est imposant, mais elle n’a pas peur, loin de là. Elle prend une profonde inspiration. Qu’est-ce qu’il a cru lui, qu’elle était un jouet ? Qu’on titille, qu’on jette et qu’on reprend comme si de rien était ? Elle se bat intérieurement contre l’idée de se jeter une nouvelle fois sur lui, mais pas pour l’embrasser à pleine bouche mais pour lui détruire son joli minois. Putain, qu’est-ce qu’il est beau ce connard qu’elle pense intérieurement avant de se mordre la lèvre pour se réveiller. « Enlève tes vêtements avant. » Elle sent son cœur s’arrêter, son sang se stopper dans ses veines. Elle sent le feu lui monter aux joues. Elle se sent se perdre, elle perd le contrôle sur la situation, ça ne devrait pas la surprendre, à chaque fois c’est comme ça. Surtout avec lui. A chaque fois qu’elle pense qu’elle tient les règles, il retourne toujours la situation à son avantage. Ça ne lui arrive jamais, elle a toujours le dessus sauf avec lui. L’impossible l’attire comme un aimant. Il est impossible. Elle déglutit difficilement alors qu’elle baisse la tête et approche les mains de son short en jeans, essayant de le déboutonner. Et dans sa tête, au plus profond d’elle, elle espère que quelqu’un passe cette porte et arrête tout ce cirque, mais plus les secondes s’écoulent et plus elle perd l’espoir de voir quelqu’un l’arrêter. Elle veut s’arrêter mais elle ne peut pas, et le fait qu’elle ait du mal à ouvrir cette fermeture avec ses mains tremblantes la rassure. Quel comique de situation. Elle passe sa langue sur sa lèvre alors qu’elle sent. « Sara, arrête ! Je... Non, non, non ! C'était pas... Arrête ! » Elle sursaute. Elle voit deux mains essayer de l’arrêter dans son geste. « Quoi encore ? » elle relève son visage vers lui. Elle  ne comprend pas ce soudain changement. Il a l’air paniqué, elle fronce les sourcils. Comme si quelque chose n’allait pas comme il le fallait. « Qu’est-ce qui v… » qu’elle commence mais il la coupe. Il lui relâche les poignets. Il est tout proche d’elle, elle sent une de ses mains se posé dans le creux de ses reins. Sa respiration est de plus en plus rapide. Il l’oblige à la regarder en posant sa main sous son menton. Elle lutte pour ne pas le regarder. « C'est comme ça que tu avais imaginé ta première fois ? C'est ce que tu veux Sara ? » son ton est dur. Elle plonge son regard dans le sien. Elle emploie le même ton. « non, ce n’était pas comme ça … mais là, maintenant, ce que je veux n’a pas tellement d’importance aux yeux des gens. » elle serre ses poings. « je veux juste qu’on me lâche, une bonne fois pour toute. » voilà, ce qu’elle veut. Elle veut juste ça. Et puis elle se rend compte de ce qu’elle tentait de faire, essayer de coucher avec quelqu’un rien que pour qu’on lui foute la paix, abandonnant alors sa vision des choses et ce qu’elle était réellement. Elle était prête à dire au revoir à tout ça rien que pour un nom sur un tableau. Elle est surprise mais se laisse faire quand il la porte jusqu’au canapé. Elle est fébrile et se perd vite dans ses pensées jusqu’à ce qu’il l’installe sur ses genoux, elle est de profil, ses jambes son à moitiés pliée dans le vide et son regard est porté sur le mur en face d’elle. « Je pense que tu devrais t'en foutre de ce qu'ils pensent mais si ça te dérange vraiment alors demain j'irais les voir et je leur dirais qu'on a couché ensemble. Ils me croiront et ce sera terminé. Plus de jeux sordides sur ton compte, je te le promets. » elle tourne délicatement la tête vers lui. Elle le regarde s’approcher et déposer un baiser sur son épaule avant de poser son front contre l’endroit. Elle se pince les lèvres dans un rictus. Elle sent un léger frisson à cet endroit. Elle sourit timidement et dit d’une petite voix « tu ferais ça pour moi ? » Alors il serait prêt à mentir pour qu’on la laisse tranquille ? Elle a la tête penchée et son front vient rencontrer le sien, tout doucement. Elle ferme les yeux quelque instants et ne peut s’empêcher de savourer ce moment, ce contact parce qu’elle sait que demain, tout sera oublié. « Ça n'a pas grande importance mais si on en était venus à coucher ensemble malgré tout, sache que je n'aurai pas été brusque avec toi. Je veux dire j'aurai pris mon temps... Enfin bref. » elle se redresse légèrement. Elle ne comprend plus, elle fronce les sourcils. Un bon acteur, un très bon acteur. Elle se recule et son front ne touche plus le sien. Il a toujours la tête baissé. Elle balance la sienne en arrière et regarde quelque seconde le plafond avant de reprendre sa pose initiale. Une de ses mains jusque-là posée sur sa jambe se pose sur une de ses joues, lui demandant, tout en douceur de relever sa tête vers elle. Un sourire naît sur les lèvres de Sara. « Ca en a Levy. Crois-moi. ça a de l’importance, encore plus quand tu me dis que tu serais prêt à mentir pour qu’on me laisse tranquille. son pouce frôle sa joue en une caresse. tu as raison, je devrais pas les laisser avoir un impact comme ça. je suis désolée de t’avoir embarqué dans cette histoire, je voulais pas, vraiment. » elle secoue la tête frénétiquement, additionnant le geste à la parole. Sa main retombe sur sa jambe et elle baisse la tête. « je … je devrais sans doute partir … à partir de maintenant, tu n’entendras plus parler de moi. » qu’elle lâche difficilement, ses mots lui coûtent beaucoup à sa grande surprise, si elle est douée pour sortir de la vie des personnes assez facilement, pour lui … c’est plus difficile. Après tout, c’est ce qu’elle lui avait dit non ? C’est ce qu’elle lui avait écrit. Elle n’a pas la prétention de vouloir être dans sa vie. Elle se demande si il la lut ou pas. Elle retourne son visage vers lui, lèvres pincées, elle repose sa main sur sa joue et dépose un baiser sur son front avant de plonger son regard dans le sien. « je suis désolée. » qu’elle lâche comme ça.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

you say you're a good girl but i know you would girl (savy) Empty
MessageSujet: Re: you say you're a good girl but i know you would girl (savy) you say you're a good girl but i know you would girl (savy) EmptyMar 7 Jan - 21:30

Je ne veux pas que cela s'arrête, jamais. Elle et moi, on est tellement bien à ce moment. J'oublie la tête de nœud qu'elle est et elle oublie la tête de con que je suis. A ce moment là on s'accorde tellement bien. Comme si nous étions fait l'un pour l'autre. Nos bouches et nos corps se sont trouvés et pour une fois nous sommes sur la même longueur d'onde. J'ai envie d'elle, tellement envie d'elle et même si elle m'a énervé plus d'une fois, cela fait bien longtemps que c'est le cas. Peut-être bien même depuis la première fois que je l'ai vu et qu'elle m'a agressé alors que je l'avais sorti d'une galère. Pourquoi ? Je ne l'explique pas, l'attirance çà ne s'explique pas. Ce n'est qu'une histoire de sexe de toute façon. Depuis des semaines cette fille n'a fait que hanter mes pensées et à ce moment-là je me dis que peut-être une fois que j'aurai couché avec elle, tout sera fini. Mon opportunité est là ce soir. Elle vient frapper à ma porte et s'offre à moi, non encore mieux elle prend les devants. Elle a autant envie de moi que j'ai envie d'elle, tout est parfait. Pourtant je ne peux m'empêcher de penser que quelque chose cloche. Ce comportement ce n'est tellement pas Sara. Cinq mois à peine que je connais cette emmerdeuse et je commence vraiment à la comprendre. Son comportement est insensé et je comprends rapidement que quelque chose ne va pas. Et alors ? Qu'importe. Je ne lui dois rien. Ce n'est pas ma copine, ce n'est même pas une amie. J'ai envie d'elle et elle s'est jetée sur moi, c'est tout ce qui devrait compter. Pourtant je me retrouve bientôt à prendre sur moi et à la repousser et bientôt à la questionner sur le pourquoi du comment de son comportement. Pour une fille que je voulais tant me faire, c'est mon comportement qui n'a désormais plus aucun sens. J'entends presque les omegas se moquer de moi dans mon esprit. J'agis comme un type bien qui s'intéresse aux autres. Quel comble, moi je m'en fiche du bien être des gens et encore plus de celui d'une fille que je m'apprête à baiser. Et puis alors viennent les explications et sans vraiment savoir pourquoi je suis vexé. A vrai dire je sais très bien pourquoi je le suis. Parce qu'elle n'est pas venue en courant chez moi parce qu'elle avait envie de moi. Elle l'a fait parce qu'elle avait besoin de moi. Je me sens comme un objet sexuel. Encore une fois, c'est un comble. Et puis qu'est-ce que je m'en fiche, je vais la baiser c'est tout ce qui compte ? « Je n'ai jamais dit le contraire. » Je rétorque alors qu'elle me dit que les omegas sont des cons. Tu ne m'apprends rien ma belle, tu sais que j'en suis un. Et puis je fais parti du groupe des cons alors. Dans son monologue elle m'a rappelé qu'elle était vierge et çà a été comme une douche froide. Je veux pas qu'elle se pende à mon cou le lendemain et qu'elle attende quelque chose de moi parce que je lui ais pris sa virginité. C'est toujours comme çà avec les filles, elles donnent trop d'importances à ces trucs-là. A moins que ce ne soit parce que je la respecte trop et que je n'ai pas envie de la baiser sur mon canapé comme si elle était rien de plus qu'une de ces salopes. Il m'en aura fallu de la ruse pour arriver à lui faire entendre raison. Et beaucoup de self-control également alors qu'elle commençait à se déshabiller sous mes ordres. J'agis comme le plus grand des gentleman à ce moment-là alors que je suis par habitude le plus salaud venu d'Angleterre. Elle ne veut pas perdre sa virginité de cette façon, je le sais et elle me l'avoue. Pourtant elle semble lassée par toute cette mascarade et prête à me l'offre malgré tout. Résigné je lui réponds du tac au tac. « Ce n'est pas la bonne solution. Tu es une battante. N'agis pas comme une victime. » Mes mains sur ses deux épaules je la regarde dans les yeux. Je pense ce que je dis. J'ai vu Sara envoyer un coup de pied bien souvent à des hommes trop entreprenants avec elle. Et même si donner des coups de pieds dans cette situation ne l'aiderait pas vraiment, il lui reste toujours son esprit vif. Elle peut s'en sortir sans avoir à perdre ce à quoi elle tient. « C'est ce qui me plaît chez toi. » Je continue, plus ou moins conscient que je lui ais avoué qu'il y avait quelque chose qui m'attirait chez elle malgré tous nos différents. Alors je la prends sur mes genoux parce que c'est la seule manière que je connais pour réconforter les gens. Ma mère avait l'habitude de me prendre sur ses genoux quand j'étais petit et de m'embrasser le front pour chasser mes peurs. Ce que j'aimerais parfois retourner à cette période de ma vie où je n'étais pas conscient de tout le mal qui m'entourait. « Si çà peut t'aider ... » Je lui réponds devant tant d'enthousiasme de sa part. Ce n'est pas comme si c'était grand chose. En plus, je passerais pour un seigneur auprès des autres attardés, à avoir couché avec la vierge ultime. Pourtant à ce moment là je sais que je le fais pour lui rendre service à elle et non pas en pensant à ma personne. « Euh, c'est pas grave, vraiment pas. » Je lui dis. Et je le pense. A vrai dire je me sens flatté qu'elle ait pensé à venir me voir en premier et je ne peux m'empêcher de croire naïvement que ce n'est pas parce que j'étais le plus près de son appartement mais parce que quelque part c'est parce que l'idée de coucher avec moi ne lui était pas insupportable et peut-être même que parce que c'est avec moi qu'elle aurait pu se voir perdre sa virginité. « Quu..Quoi ? Pourquoi tu dis çà ? » Je balbute alors qu'elle me dit qu'elle s'en va et qu'elle n’interféra plus dans ma vie. Au moment même où je croyais que nous commencions à être sur la même longueur d'onde. « Attends ... » Je murmure alors qu'elle m'embrasse le front. Je me sens désormais comme un petit enfant qui dit au revoir à sa maman alors que celle-ci le dépose à l'école et qu'il est terrifié de s'y retrouver seul. Elle m'a réveillé, elle ne peut pas partir si vite. Ce n'est pas juste ! « Ce n'est pas très prudent ! En plus je ne suis pas sur que tu sois totalement sobre. » J'arrive finalement à articuler. Minable, ta pauvre excuse Levy ! Trouve autre chose... « Je vais te chercher un verre d'eau ! » Suuuuper ! Et je file à la cuisine avant même de lui avoir laissé le temps de répondre. Tant pis si elle ne le voulait pas ce verre d'eau, elle devra le boire quand même. Arrivé à la cuisine, c'est moi qui me passe de l'eau sur le visage parce que j'ai bien besoin de retrouver mes esprits. Laisse la partir mon pauvre Levy, laisse la partir. Je n'ai jamais pu retenir les gens que j'aimais, alors retenir une fille qui me déteste probablement, c'est peine perdue. Je dois bien passer deux bonnes minutes seul dans la cuisine à me demander ce que je suis entrain de faire. Je ne trouve pas de réponses. J'ai peur de retourner dans le salon et de voir qu'elle ne m'a pas écouté et qu'elle est partie. Impossible, j'aurai entendu la porte claquée ! J'attrape un verre dans le placard et je le remplis d'eau minéral et je me précipite dans le salon où elle m'y attend sagement. J'arrive dans le salon avec mon verre à la main et ce stupide sourire sur mon visage. Un vrai sourire parce que je suis réellement heureux et agréablement surpris de voir qu'elle se trouve encore ici. « J'ai du coca aussi si tu veux ! » Je lui dis. Avant de m'en verser un verre. Je lui donne le verre d'eau et je pose la bouteille coca sur la table basse. Si jamais elle compte rester un peu plus longtemps, elle pourra se mettre à l'aise. A moins qu'elle n'aime pas le coca ? C'est stupide, tout le monde aime le coca ! « Reste encore quelques minutes, s'il te plaît. »­  Je lâche subitement. Donne lui une bonne raison de rester alors mon pauvre... La première idée qui me passe par la tête c'est d'allumer la musique. Parce que une soirée sans musique c'est toujours ratée. Mon iphone branché sur les enceintes est en mode aléatoire et voilà que la chanson kiss me de Ed Sheeran commence. Un sourire idiot s'affiche sur mon visage. Cette chanson est l'une de mes préférées. Je l'ai tellement joué et chanté à la guitare. Mais ce n'est pas vraiment une chanson d'ambiance, quoique cela dépend de quelle ambiance on essaye de créer. Je lui tends la main dans un geste spontané. Elle l'attrape parce que je crois qu'elle ne comprend pas où je veux en venir. Je l'attire alors vers moi et on commence à danser au rythme de la musique. « Je vais te faire perdre la tête. » Je lui murmure au creux de l'oreille. Sara elle est bien plus petite que moi et c'est juste adorable de danser un slow avec elle. ♪ And your heart's against my chest, your lips pressed to my neck. Je ferme les yeux et soupire d'aise. Je ne me souviens pas la dernière fois où j'ai dansé un slow avec quelqu'un. Je ne savais pas que cela pouvait être aussi agréable. ♪ Kiss me like you wanna be loved. « C'est con, mais je crois que c'est toi qui me fait perdre la tête.» Je lui avoue. Sa tête n'est plus reposée sur mon torse désormais elle me regarde et je la regarde également. Plus rien d'autre n'a d'importance. C'est notre moment. Demain tout sera probablement différent mais aujourd'hui c'est comme si je tombais amoureux pour la première fois. ♪ This feels like falling in love. Et alors que je n'y tiens plus. Je l'embrasse tendrement...   
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

you say you're a good girl but i know you would girl (savy) Empty
MessageSujet: Re: you say you're a good girl but i know you would girl (savy) you say you're a good girl but i know you would girl (savy) EmptyJeu 9 Jan - 16:38

Son palpitant tambourine dans sa poitrine, prêt à sortir de sa cage thoracique à tout moment. Son cerveau est en ébullition, elle pense à mille et une choses à la fois. Des frissons lui parcourent la peau à chaque accélération de son cœur, à chaque fois qu’elle croise son regard, à chaque fois qu’elle se rappelle du goût de ses lèvres sur les siennes. Son ventre est noué par tout ce qui vient de se passer. Elle termine de déballer son histoire, l’immonde soirée qu’elle venait de vivre, ce qu’elle avait apprit sans le vouloir, ce qu’elle est devenue pour sa confrérie, un pari. Elle a l’air folle, à côté de la plaque, comme si elle venait de sortir un des scénarios d’une série partie aux oubliettes. Elle lui fait comprendre le pourquoi du comment elle est là, chez lui, dans cet état et pourquoi elle lui a sauté dessus. Elle a besoin de lui. Pour un pari. Un putain de pari, juste pour ça. Elle a juste envie de hurler, mais elle sait que si elle le fait, aucun son ne sortirait, elle comprend mieux la réaction de Wren quand il a apprit que lui aussi, il en était un. Elle se mord la langue, honteuse, perdue, baisse la tête quelques secondes avant de la relever. A chaque pas qu’elle fait dans le futur, le passé la rattrape de cinq pas. Ses mains tremblent alors qu’elle tente de les coincée contre elle, bras croisés contre sa poitrine. Celle qui d’ordinaire rit de tout, s’amuse de rien, celle qui fait chier son monde avec un malin plaisir, un sourire enfantin sur les lèvres est absente ce soir. Où est-elle ? Ou est-elle la jeune femme qui se fout de tout et de tout le monde ? Aucune idée, mais elle lui manque, terriblement. « Je n’ai jamais dis le contraire. » elle roule des yeux, bien sur qu’il ne dira jamais le contraire. Ils le savent tous. Elle passe sa langue sur ses lèvres et hoche la tête avant de détourner son regard pour regarder la pièce sans vraiment la voir. Alors c’est comme ça, c’est finit. Elle devrait partir, oui, elle devrait rentrer chez elle, ne pas en parler. Non, surtout ne pas en parler. Elle perdrait la tête. Et puis tout va trop vite pour elle, ses oreilles commencent à bourdonner quand il change d’attitude, oubliant celle qu’il avait juste quelques minutes avant. Non, ce n’est plus Levy qui la repousse, mais celui qui est prêt à la prendre sur le canapé. Dans tout ce bourdonnement, elle sent le rythme de son cœur battre plus vite, plus fort. La porte ne s’ouvre pas, il arrête le jeu de lui-même. Elle bougonne. Il s’amuse d’elle et ça ne lui plait pas. Elle fronce les sourcils. Bien sur que ce n’est pas comme ça qu’elle veut faire sa première fois, aucune fille ne voudrait le faire de cette façon. « Ce n'est pas la bonne solution. Tu es une battante. N'agis pas comme une victime. » ses deux mains sont posées sur chacune de ses épaules, elle tente de ne pas montrer les frissons qui la parcourent rien qu’au contact de sa peau à la sienne. Elle avale difficilement sa salive avant de plonger son regard dans le sien. Elle l’a oublié ça. Elle a oublié ce qu’elle était vraiment et c’est lui qui doit lui rappeler. Elle pince ses lèvres et baisse son regard. « c’est ce qui me plait chez toi. » elle relève la tête rapidement, comme si elle avait été frappée par une vérité. Ses lèvres murmurent discrètement un quoi qu’elle n’entend que dans sa tête. Mais elle n’a pas le temps de relever ces dires qu’il l’emmène sur le canapé. Il ne peut pas dire ça, il n’a pas droit de lui sortir ça comme ça. Elle se retrouve sur ses genoux et elle, elle est perdue dans son flot de pensées qu’elle croyait avoir éteint. Il la ramène à la réalité, lui proposant de mentir pour qu’on la laisse tranquille. Sa démarche la touche, d’une façon qu’elle ne devrait pas ressentir, un sourire apparaît sur ses lèvres quand elle lui demande si il est vraiment prêt à le faire. « Si ça peut t’aider … » elle hoche légèrement la tête de bas en haut. Elle sait qu’il aura plus d’impact sur eux. Puis, soudain, une part d’elle se sent coupable. Coupable de l’embarquer dans sa merde, au final, elle était venue demander de l’aide, elle se retrouve a le mettre dans sa merde. Elle s’en excuse. « Euh, c’est pas grave, vraiment pas. » c’est ce qu’il dit, mais c’est pas ce qu’elle pense. Et quand elle pense quelque chose, la Sara, elle est difficile. Elle inspire profondément et souffle tout doucement, son regard est détaché et elle regarde devant elle. Elle doit le faire. Elle doit partir, le laisser tranquille, il n’entendra plus parler d’elle, il l’oubliera, c’est sûr, après tout elle n’est rien pour lui. Cette idée, de n’être rien pour lui reste en travers de sa gorge. « Quu..Quoi ? Pourquoi tu dis ça ? » Sa réaction lui serre le coeur. Serait-il possible qu’il ne veuille pas de ça ? Qu’il ne veuille pas qu’elle parte ? C’est insensé, fou et pourtant un sentiment naît en elle, quoi, elle ne saurait dire. « parce qu’il le faut. » qu’elle murmure alors qu’elle dépose un baiser sur son front, sa main sur sa joue. Elle ferme quelques secondes les yeux et elle repense à sa rencontre avec lui, à la soirée où elle a pour la première fois goûté à ses lèvres, à tout ces moments qu’elle avait passé avec lui, qu’ils soient doux ou en feu, elle ne retiendra que le fait qu’elle était avec lui. « attends … » elle se décolle de lui et le regarde. « Attends quoi ? Attends quoi Levy, donne moi une bonne raison de ne pas partir, même si toi, t’en es une et que tu dépasseras toute les autres. Donne moi une bonne raison pour ne pas me lever, pour ne pas franchir cette porte … » pense-t-elle. Son regard plongé dans le sien, elle attend une réponse. Elle sent son cœur ralentir dangereusement, elle pince ses lèvres. Elle tente de chercher une réponse, la réponse qu’elle veut mais il en sort une autre, pas celle qu’elle voulait. « Ce n'est pas très prudent ! En plus je ne suis pas sur que tu sois totalement sobre. » elle baisse son regard, déçue. Ce n’était pas ce qu’elle voulait. Mais elle devra se contenter de ça. Juste de ça. Elle se sent comme un boulet, encore une raison de plus pour partir et ne plus revenir. « Je vais te chercher un verre d'eau ! » Elle reste interdite quelques microsecondes. Il se lève, elle suit le mouvement et il part comme une flèche. Elle se rassoit lourdement sur le canapé, la tête entre ses mains, son regard rivé sur le sol. Elle se frotte le visage avant de se laisser tomber en arrière, son regard posé sur le plafond, elle referme maladroitement le bouton de son short. Qu’est-ce qu’elle a ? Elle se mort les lèvres avant de soupirer, comme si elle tentait de dégager tout ce qu’elle ressent. Elle n’arrive pas à qualifier tout ça. Elle se redresse et regarde la porte. Doit-elle partir ? Rester ? Elle doit partir, mais elle veut rester. Elle ferme les yeux quelques secondes avant de faire une grimace. Pourquoi il la rend comme ça ? Aussi perdue ? Elle entend l’eau qui coule dans la cuisine, elle coince ses mains entre ses genoux. Elle les bouge nerveusement. Puis plus rien, elle relève la tête et elle le voit arriver, un sourire sur les lèvres. Elle a déjà vu ce sourire, sur ces crétins. Ces crétins qui aperçoivent pour la première fois la fille de leur rêve. Elle fronce légèrement les sourcils mais elle ne peut empêcher le sourire étendre timidement ses lèvres. « J'ai du coca aussi si tu veux ! » elle se mord l’intérieur de la lèvre inférieur. « merci. » qu’elle articule en prenant le verre d’eau qu’il lui tend, elle regarde le verre quelque secondes avant de le porter à ses lèvres et le boire d’une traite. « Oh bordel, mieux que la vodka » qu’elle pense en pensant au gout dégueulasse de ce qu’elle a bu. Elle garde le verre vide encore quelque secondes au bout de ses lèvres avant de finalement le poser à côté de la bouteille de coca, qui lui fait bien envie, mais le pauvre, si elle l’attaque, il risque de ne plus en avoir. Elle le regarde d’un œil discret. « reste encore quelques minutes, s’il te plait. » qu’il lâche comme ça. Elle se redresse et le regarde. Il a l’air aussi surprit qu’elle. « tu es sûr ? » qu’elle lui demande. « dis oui. » pense-t-elle. Elle, elle le veut, elle ne demande que ça, ne pas passer la porte, pas maintenant, pas demain. Mais elle ne peut s’empêcher de penser au risque de voir débarquer Caleb et Jules. Mais il ne répond pas, il se dirige vers quelque chose, elle le suit du regard et puis elle commence à entendre. Une musique, un sourire naît sur ses lèvres. Ce sourire qui apparaît sans le vouloir, dans n’importe quel moment quand vous entendez une chanson que vous aimez. Elle le regarde, il sourit aussi. Ca va être dur de ne plus le voir. De ne plus entendre sa voix. Son cœur se serre et elle le voit lui tendre une main, elle la prend sans comprendre ce qu’il veut. Elle se lève, la main dans la sienne et elle se retrouve rapidement attirée par lui. Il est plus grand qu’elle, alors le temps de comprendre, elle se trouve déjà dans ses bras. Sa peau est emprisonnée par des frissons qui ne cessent de lui donner. Elle pose sa tête contre son torse nu, une de ses mains se pose dans le bas de son dos, presque à la limite de son caleçon, son autre main dans la sienne. Elle entend son cœur battre, il est rapide comme le sien. Elle rougit, elle sent le feu lui monter au joues, heureusement qu’il a une bonne tête de plus qu’elle. Elle entend Ed Sheeran en fond, un sourire heureux s’installe sur les lèvres. Elle ne le savait pas comme ça. « Je vais te faire perdre la tête. » son cœur rate un battement, deux battements. Elle perd son sourire. « Déjà fait. » qu’elle pense. « C'est con, mais je crois que c'est toi qui me fait perdre la tête » Elle se décolle légèrement de lui et relève la tête. Elle le regarde, surprise. Il ne peut pas avoir dit ça, il ne peut pas. Il n’a pas le droit de lui sortir ça alors qu’elle doit rester en dehors de sa vie. Elle plonge son regard dans le sien. « quoi ?… » qu’elle tente d’articuler mais elle se tait rapidement. Ses lèvres rencontrent les siennes dans un geste tendre. Encore plus tendre que le premier. C’est un vrai, pas un jeu. Elle ferme les yeux et répond, quelques instants. Elle a l’impression que le monde s’est arrêté, ils sont dans une bulle. Sa main qui se trouvait dans la sienne relâche sa prise pour se poser sur sa nuque, l’attirant un peu plus contre elle. La fièvre qu’elle ressentait lorsqu’elle est entrée dans la pièce revient de façon fulgurante. Elle se colle un peu plus à lui et se hisse instinctivement sur la pointe des pieds, gagnant un peu de hauteur. Sa main remonte dans son dos en une caresse du bout des doigts. Elle le veut. Peut-être depuis le début, elle ne sait pas. Ce qu’elle sait, c’est que demain sera un autre jour. Elle se sent faillir à mesure qu’elle joue avec ses lèvres. Ce baiser il est doux, comparé à celui d’avant. Ils résument parfaitement ce qu’ils sont. Il y a le baiser fougueux, comme lorsqu’ils se sautent à la gorge pour un rien, ce baiser qu’elle lui a volé. Les baiser sur le front, ce baiser pour dire au revoir, un pour un. Et puis les baisers qui sont doux, qui rendent perplexe, qui rendent fous. La chanson se termine. Elle appuie une dernière fois, voulant lui faire comprendre quelque chose qu’elle ne comprend pas encore. Puis elle se détache de ses lèvres avant de redescendre à sa propre hauteur, collant son front à son torse. Elle ne sait pas où il veut en venir, pourquoi il a fait ça. Il l’a juste fait, c’est tout ce qui devrait compter. Une part d’elle pense à demain. « je devrais surement y aller. » qu’elle lâche au bord du gouffre. Sa respiration se fait de plus en plus douloureuse, de plus en plus imposante, impossible qu’il ne puisse pas la sentir. Elle prend peur. Sa main droite trace son chemin de sa nuque à son torse. Mais elle ne bouge pas, elle ne veut pas. « Levy … » elle se coupe, elle ne sait pas quoi dire. Elle se mord les lèvres avant de relever la tête, toujours dans ses bras. « ils ne vont pas tarder à rentrer, je devrais y aller aussi … » elle se détache de lui, tête baisser. Elle pense à Caleb et Jules. « laisse-moi partir mais retiens-moi. fais-le. » elle passe une main dans ses cheveux. Il faut qu’elle se contrôle. « le pensais-tu vraiment ? » qu’elle sort de but en blanc en le regardant droit dans les yeux. Sara, elle a tendance a parler au mauvais moment, il devrait le savoir depuis le temps.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

you say you're a good girl but i know you would girl (savy) Empty
MessageSujet: Re: you say you're a good girl but i know you would girl (savy) you say you're a good girl but i know you would girl (savy) EmptyDim 19 Jan - 22:30

Je ressens quelque chose. Je ressens un million de choses alors que je la serre dans mes bras. Sa tête posée tout contre mon cœur. Ce cœur qui bat à mille à l’heure à présent. Je me sens si bien. C’est dingue j’ai l’impression d’avoir été un pantin ou un zombie pendant des années, à ne plus être capable de ressentir quoique ce soit si ce n’est la douleur et la déception et Sara arrive ce soir et elle bouleverse ma soirée et mon existence. Je ne veux jamais que cela s’arrête, ce sentiment de béatitude. Pendant cette valse j’oublie tout, j’oublie qui je suis ou qui je ne suis plus, j’oublie mes malheurs, mon chagrin, mon passé, j’oublie que lorsqu’elle s’en ira tout reviendra. Pendant qu’elle est là, tout va bien, je suis guérie de toutes mes blessures. Mes cicatrices ne me font plus souffrir. J’imagine le Levy d’autrefois nous regarder assis sur le canapé et se moquer de mon incohérence. Danser un slow, ce n’est tellement pas moi. Etre romantique, être attentionné, çà non plus. Pourtant alors qu’elle se trouve dans mes bras, tout semble naturel, comme si elle y était destinée. Et cela me fait peur. J’ai peur parce que je sais que cela ne durera pas, rien n’est éternel. Tout est éphémère, surtout le bonheur. Et mon cœur tambourine de plus en plus fort, j’ai l’impression qu’il va sortir de ma poitrine. Pour aller où ? C’est comme s’il avait été anesthésié depuis des années et qu’il venait de recommencer à battre ce soir. C’est dingue l’effet que cette fille me fait. C’est pire que les drogues, l’alcool ou le sexe, c’est encore plus addictif. Je ne contrôle plus rien, moi qui est l’habitude d’être celui qui va jusqu’à contrôler ses émotions, c’est étrange. Je suis à la fois tellement bien et tellement mal à l’aise. Perdu, le cul entre deux chaises comme on dit. La chanson se poursuit et je sais que chaque harmonie, chaque parole dite me rapproche vers la fin de la danse. Combien de temps puis-je la garder dans mes bras avant qu’elle ne s’enfuit ? J’ai envie de lui dire de partir maintenant, parce que plus je la garde à mes cotés, plus je serais blessé lorsqu’elle s’en ira. Je ne sais même pas ce qu’elle fait encore ici. J’ai été odieux avec elle depuis le début. Et en même temps c’est avec elle que j’ai le plus dévoilé mon humanité ces derniers temps. Ce coté de moi que je croyais avoir perdu, je le retrouve avec Sara. Elle fait ressortir le meilleur en moi et j’espère qu’elle le sait parce que je ne saurais jamais le lui dire. Elle décolle sa tête de mon torse et nos regards se rencontrent. C’est comme une évidence, mes yeux azurs étaient faits pour rencontrer ses yeux noisette. Le bleu et le marron sont compatibles, je n’en ais jamais douté. Et puis n’y tenant plus j’approche mes lèvres des siennes pour sceller un baiser. Celui est bien plus significatif que tous ceux que nous avons échangés plus tôt parce que ce n’est pas du désir, c’est de la tendresse. La dernière fille que j’ai embrassée de la sorte remonte à plus de deux ans et cette fille c’était Jules. J’en ais embrassé des tonnes entre temps, mais c’était des baisers sans valeur, des baisers qui avaient pour but de conduire jusqu’au sexe. Je n’ai pas envie de coucher avec Sara. Si, j’en ais envie mais j’ai en même temps envie de plus que çà. Pour la première fois depuis des années, je réalise que le sexe peut ne pas être le point principal dans une relation. Et puis le baiser touche à sa fin tout la chanson. Et puis elle reprend la parole. Je secoue la tête doucement. Ne dis rien. Je sais que tu dois partir. C’est con on habite à quelques mètres l’un de l’autre pourtant j’ai l’impression que c’est un adieu. Un adieu à ce qui pourrait se passer si Sara restait avec moi ce soir. Elle veut partir. Laisse la faire. Je me détache d’elle à contre cœur. La porte est ouverte et tu connais la sortie. Je n’arrive même pas à trouver mes mots. « Ouais, va y. » J’articule à contre cœur. Si telle est ta décision. Au fond, elle a raison de partir, qui sait ce qui pourrait advenir ce soir si elle restait. Elle doit se protéger elle aussi. Je ne suis pas celui fait pour elle. A ce moment précis je ne lui veux que du bien et je ne voudrais jamais la blesser mais je suis moi et malgré tout mes vieux démons finissent toujours par refaire surface alors c’est mieux ainsi. Mieux de partir, d’oublier et de renoncer à ce qu’il aurait pu se passer si jamais elle avait choisi la folie plutôt que la raison. Avant de se retourner et de partir, elle me pose une dernière question. Et je ne comprends pas de suite de quoi elle parle. Il s’est passé tellement de choses ce soir. Je hausse les épaules avant de me mordre la lèvre inférieure. « J’ai pensé tout ce que je t’ai dit ce soir. » Je ne suis ni perfide, ni menteur. Je l’ai été autrefois, j’ai menti pour obtenir ce que je voulais mais plus désormais, elle se doit de le savoir. Il ne se passe plus rien. Elle ne se dirige pas vers la porte de sortir, elle reste plantée là à me regarder. Comme si elle attendait quelque chose de ma part mais je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas ce qu’elle attend de moi alors je soupire et à contre cœur je me dirige vers la porte. Elle est désormais ouverte. Sauve toi Sara, tu n’en auras pas toujours l’occasion. « Bonne nuit. » J’ajoute avant d’entendre des pas dans les escaliers et une conversation animée. Il ne me faut pas longtemps pour reconnaitre celle de Jules et de Caleb. Je m’en contrefous que Caleb me trouve en compagnie de Sara, pour ce qu’il en est de Jules c’est autre chose. Je la vois déjà pousser une gueulante, faire un scandale et ramener Sara dans l’appartement par les cheveux et l’enfermer dans sa chambre jusqu’au restant de ses jours. « Merde » Je couine avant de refermer la porte d’un coup de coude, d’attraper la main de Sara et de l’entrainer dans ma course vers ma chambre. Si elle ne comprend pas encore ce qu’il se passe, elle le comprendre bientôt. Je referme la porte derrière nous et je colle mon oreille à celle-ci. Je n’entends presque rien du fait que ma chambre ait été insonorisée. (Idée de Caleb qui ne voulait apparemment pas entendre mes ébats) De ce que je peux entendre, Jules se trouve actuellement dans notre appartement et de ce que je devine, elle s’est assise sur le canapé et continue de papoter avec son frère. C’est pas bon du tout çà, elle n’a pas l’air pressée de partir. « Je crois qu’on est coincés jusqu’à que Jules s’en aille. » Je viens juste de capter que Sara est la première fille à venir dans ma chambre depuis que j’ai emménagé avec Caleb. Même Helsye n’a pas eu ce privilège. Personne n’a eu l’honneur de copuler avec moi dans ce lit. C’est une règle que je me suis fixé à moi-même. Ma chambre est trop intime pour qu’une fille de passage n’y pénètre. Pourtant elle n’a rien d’extraordinaire, elle est peinte en bleu. Elle est ordonnée et aucun poster ou quoi que ce ne soit n’orne les murs. A vrai dire elle est plutôt vide. Seule ma guitare se trouve appuyé contre le mur. Je m’assois sur le rebord de mon lit. Je sens que Jules va être présente encore pendant des heures. Quelle plaie. Peut-être que c’est le destin qui me l’envoie. J’ai la simple impression d’avoir fait entrer l’agneau dans la tanière du loup. L’agneau c’est Sara et je suis le loup. Qu’est-ce que nous sommes censé faire désormais ? Si c’était une autre fille je serais déjà entrain de lui faire des propositions indécentes et elle m’aurait déjà à moitié cédé. Je me mords la lèvre inférieure. On pourrait regarder la télévision mais la dernière chaine que j’ai regardée est une chose porno et je ne veux pas qu’elle le découvre en allumant la télévision. Elle me prendrait pour le dernier des pervers. Son regard se pose quelques instants sur ma guitare. Et après quelques secondes d’hésitations je la récupère et commence à en jouer. D’abord simplement quelques notes. Je ne joue jamais de la guitare devant qui que ce soit, encore une règle que Sara vient de briser. « Tu veux entendre une chanson que j’ai écrite ? » Je lui demande soudainement enthousiaste. J’attends sa réponse avant de commencer à jouer les premières notes et à chanter les premières paroles. « i wanna take you somewhere so you know i care, but it’s so cold and I don’t know where…» D’abord incertain, je gagne confiance en moi au fur et à mesure que je continue de chanter cette chanson. Et maintenant que je la lui chante, j’ai l’impression qu’elle lui correspond, qu’elle me correspond et qu’elle pourrait correspondre à notre histoire. Je l’ai écrite pas plus tard que ce matin. A croire que c’est un signe. La chanson se termine et je repose ma guitare. J’ai l’impression d’être un enfant tout seul sur une scène où des adultes le jugent. J’ai peur d’entendre ce qu’elle en pense, parce que son avis compte pour moi. « Enfin c’est qu’une ébauche, j’ai des retouches à faire. » Je m’empresse de dire alors que je sais parfaitement qu’elle est terminée et que je ne modifierai ni les paroles, ni les accords à la guitare. J’ai tellement peur qu’elle n’aime pas. Quelques instants passent et Sara est à mes cotés, assis en tailleur sur mon lit. Nos genoux se touchent à peine et pourtant j’ai de nouveau cette envie de l’embrasser. Son visage est si près du mien. Son corps également. Je la désire. Que se serait-il passé si je ne l’avais pas repoussé plus tôt ? Je sais que j’ai fait ce qui était juste mais à présent cela ne me semble pas avoir été un choix judicieux. N’y tenant plus je l’embrasse de nouveau. Avant de mettre un terme à notre baiser. « Sara, je… » Je me tais et me mord une nouvelle fois la lèvre inférieure. « Arrête moi… » Je lui ordonne alors que je recommence à l’embrasser et que mes mains capturent son visage. Arrête moi ou je n’aurais pas besoin de mentir à propos de ta virginité envolé, parce que ce sera le cas …
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

you say you're a good girl but i know you would girl (savy) Empty
MessageSujet: Re: you say you're a good girl but i know you would girl (savy) you say you're a good girl but i know you would girl (savy) EmptyJeu 6 Fév - 1:35

Le monde s’est arrêté de tourner. Elle a cette terrible impression. Non, en fait, ce n’est pas vrai. Il n’a pas cessé de tourner, il ne s’est pas mit en pause. Elle n’est pas le centre du monde. Le monde tourne avec ou sans elle, c’est comme ça, elle ne peut pas faire autrement et elle n’a pas la prétention de le croire. C’est juste elle, elle qui est déconnectée de la réalité. En l’espace de quelques minutes, de quelques secondes à peine, elle se retrouve hors de cette réalité qu’elle connait. Elle est autre part, loin, très loin, à des années lumières de ce qu’elle connait. Perdue dans un monde qu’elle ne comprend pas. Elle a cessé de se demander comment elle en est arrivée là. Elle ne se demande pas pourquoi elle est dans cette chambre, elle le sait déjà. Ce qui la pousser à faire ça ? Elle le sait aussi. Mais pourquoi lui ? Elle ne cherche pas, c’est une évidence, c’est comme ça. Elle ne se l’explique pas. Sara, elle sait que dans la vie il y a des choses qui sont là et qui ne s’expliquent pas. Elle est perdue dans ses pensées quand elle le voit revenir avec un verre à la main, il lui parle mais elle ne capte que la moitié des mots, tant pis, la prochaine fois Sara, la prochaine fois. Elle boit le verre d’eau cul sec sans demander son reste si ce n’es plus, elle sent le liquide gelé couler le long de sa trachée ce qui la fait frissonner de la tête au pied. Elle se rend compte qu’elle a chaud, vraiment chaud. Elle passe sa langue sur ses lèvres et repose le verre sur la petite table basse. Rester. C’est ce qu’il lui demande, ce n’est probablement pas une bonne idée mais elle ne bouge pas pour autant son cul du canapé. Parce que c’est Levy. Et même si elle a l’irrésistible envie de lui emplâtrer sa belle gueule d’anglais dans le mur, son envie de l’embrasser est égale à son envie de le frapper. Elle entend de la musique en fond, elle relève la tête et voit une main vers elle. Elle glisse sa main dans la sienne sans hésitation, sans se demander ce qu’il fait, où il veut en venir. Elle se lève et se retrouve dans ses bras. D’ordinaire, Sara ne suit pas, elle préfère faire son bout de chemin seule plutôt que de suivre les traces de quelqu’un. Si elle le fait, elle n’existe plus, elle n’existe pas par elle-même. Mais là elle le fait sans hésiter, parce que c’est lui. Sa tête contre son torse, elle tente de calmer sa respiration qui se fait de plus en plus forte, heureusement qu’il est plus grand qu’elle, il n’a pas besoin de voir qu’elle a le feu aux joues à cause de cette proximité. Elle se sent bien même si une part d’elle se sent mal à l’aise. Elle se concentre sur les notes de la chanson, un léger sourire étire ses lèvres mais il disparaît aussitôt. Lui faire perdre la tête ? Elle fronce les sourcils et relève la tête quand il lui avoue que c’est lui. Elle ? Elle lui fait tourner la tête ? Comment ? Pourquoi ? Quand ? Quoi ? Elle a loupé un chapitre, il ne doit pas dire ça, ce n’est pas vrai. C’est un mensonge, une ruse pour la mettre dans son lit. Mais à quoi bon, il n’a pas à sortir cette carte pour le faire, elle s’y jetait avec consentement il y a même pas dix minutes de ça. Il ne répond pas, il la regarde et la seconde d’après c’est ses lèvres qui rencontrent les siennes. Elle perd pied mais non, Sara, garde la tête droite. « Tu ne dois pas ressentir ça, tu ne dois pas. Parce que c’est lui, parce qu’il y a Jules derrière, parce qu’il y a toi. Parce qu’il y a cette promesse que tu t’es faite il y a des années de ça. Sur ce perron, devant lui. Tu te souviens de cette promesse que tu as marquée au fer rouge en toi, sur ton cœur. Ne fais pas l’idiote, ne les approche pas. Sara, imbécile, ne tombe pas amoureuse. L’amour s’est pas pour toi, ça fait mal, ça rend idiote et ça tu ne l’es pas. Peut-être un peu, alors n’aggrave pas ton cas. Le prince charmant n’existe pas même si t’as beau rêver, regarder les disney et toutes ses conneries là. La vie n’est pas un scénario Sara, ne tombe pas dans les lignes d’un script qui n’existe pas. » La musique suit son cours, elle ne laisse pas le temps de savourer cet éphémère moment. Et puis le silence revient, il s’abat sur la pièce comme une épée de Damoclès, les rappelant à l’ordre. Faites pas les imbéciles. Elle baisse la tête, elle n’ose pas le regarder dans les yeux. Elle a assez souffert comme ça. Il faut qu’elle parte, vite, très loin, faire comme si de rien était. Se jouer de tout, rire de rien. Elle recule de quelque pas, oui. Elle doit partir. Pars, Sara. Pars. Ne lui demande pas son avis. Tu le connais déjà, ou pas. Elle se pince les lèvres et inspire profondément. « Ouais vas y. » Bien, même si ce n’est pas ce que tu voulais entendre. Après tout, ce n’était rien n’est-ce pas ? Juste le résultat d’une soirée trop arrosée et d’une nuit bien entamée. Regarde l’état dans lequel t’es, regarde son état à lui. Vous n’êtes pas conscient. Mais voilà, Sara elle parle toujours pour rien, à vouloir connaître des choses qui n’ont pas de sens. Elle le regarde. Est-ce qu’il pensait ce qu’il a dit ce soir ? Tout ? Elle cherche une réponse sur son visage, il semble perplexe avant de répondre « J’ai pensé tout ce que je t’ai dit ce soir. » Un rictus étire ses lèvres, elle a l’impression que son cœur est plus léger, pourtant ça ne devrait pas lui faire cet effet là. Elle ne devrait pas ressentir ça, rien. Nada. Ça devrait être le néant et pourtant, quand elle est avec lui, c’est une explosion de ressentit qu’elle a en permanence. Son regard ne le quitte pas, elle ne bouge pas. Plantée au beau milieu de la pièce, perdu dans le vague. Elle ne pense pas, elle n’y arrive pas, et lorsqu’elle tente, elle se perd dans un tsunami de pensées. Elle ne le voit pas soupirer, se diriger vers la porte, parce que lorsqu’il disparait de son champ de vision, son regard se pose sur le mur en face d’elle. « Bonne nuit. » elle sursaute légèrement avant de se retourner. Il a ouvert la porte. C’est finit. Si tenté qu’il y ait quelque chose de commencer. Elle baisse la tête, inspire et s’approche de la porte. Elle s’apprête à lui répondre mais des voix s’élèvent dans le couloir. Elle ne fait pas attention, complètement déconnectée de la réalité. Tout s’enchaîne très vite. Il ferme la porte, lui attrape la main et l’entraîne à l’autre bout de l’appartement. Elle ne proteste pas. Ce n’est que lorsqu’elle se retrouve dans sa une chambre qu’elle recouvre ses esprits. Elle est dans une chambre, elle regarde un peu autour d’elle. Mon dieu, ce que ça la change. Une chambre rangée, la sienne c’est Bagdad. « Je crois qu’on est coincés jusqu’à que Jules s’en aille. » Jules. Le couperet tombe. Elle couvre sa bouche de ses deux mains. Elle recule de quelque pas. « Oh putain. Attend Jules est là ? » elle se prend la tête dans ses mains jusqu’à s’en arracher les cheveux. « Je suis morte. On est mort, Levy. Et je suis sûre qu’elle trouvera le moyen de nous ressuscité et de nous re-tuer encore et encore. » elle panique mais un léger rire sort de sa bouche. Même comme ça, avec la terrible sensation qu’elle va se faire déchirer par sa meilleure amie, elle arrive toujours à sortir des conneries plus grosses qu’elle. Elle croise ses bras contre sa poitrine et regarde par terre. En gros, si elle était sortit plus tôt, avec la poisse qu’elle a, elle serait tombée nez à nez sur eux. Elle secoue la tête, elle ne veut pas y penser, il faut juste qu’elle trouve une excuse pour avoir découché, parce que la connaissant, elle ne risque pas de partir de si tôt. Elle hausse légèrement les épaules, comme si elle s’était fait la conversation à elle toute seule. Elle repose son regard sur la chambre. Elle ne doit pas être la première à y être passé, intérieurement, elle n’en est pas contente, comme si elle était jalouse. Elle reste debout alors qu’il s’assoit sur le rebord de son lit. Elle joue nerveusement avec sa langue, elle ne sait pas quoi faire, elle ne sait pas quoi dire. Son regard se pose sur une guitare. Apparemment, il l’a suivit parce que le voilà entrain de se lever et de la récupéré. Il reprend place et quelques notes s’envolent dans la chambre. « Tu veux entendre une chanson que j’ai écrite ? » Elle sourit, s’approche de quelque pas. « avec plaisir. qu’elle lâche avec un grand sourire plaqué sur le visage. mais ils vont t’entendre non ? » demande-t-elle inquiète qu’ils puissent entrer à tout moment. Mais tant pis, qu’importe, Sara elle fera le ninja et se cachera sous le lit si il le faut. Elle attend quelque seconde et le voilà qu’il commence à jouer. Elle attend les trois premières phrases pour s’assoir sur le rebord du lit, juste à côté de lui. La voix du jeune homme la transperce. Elle regarde droit devant elle, ses deux mains plaquées sur ses cuisses. Elle ne bouge plus, figée, elle n’ose pas bouger de peur de casser tout ça. Puis finalement, elle tourne la tête vers lui. Elle le regarde et son corps suit le mouvement, elle se met à moitié en tailleur, face à lui. Elle a le sentiment de le rencontrer vraiment, de rencontrer une partie de lui qu’il cache à tout le monde. Plus il chante, plus sa voix lui dit quelque chose, elle l’a déjà entendu, où, elle ne saurait le dire, mais elle jurerait l’avoir déjà entendu. Elle à des frissons de partout, un sourire ne quitte pas ses lèvres. Elle a le regard qui brille. Et puis ça se termine … Il repose sa guitare et s’empresse presque de lui dire « Enfin c’est qu’une ébauche, j’ai des retouches à faire. » comme si il devait se justifier. Elle secoue vivement la tête. « ne t’avise même pas de la modifier, elle est parfaite comme ça … lâche-t-elle en se mordant la lèvre inférieur. je ne savais pas que tu chantais … tu caches beaucoup de choses dis donc » dit-elle en riant tout doucement. Elle le regarde, son sourire toujours aux lèvres. Ils restent comme ça pendant quelques secondes, à se regarder. Elle s’apprête à rompre le silence mais il l’embrasse de nouveau. Elle reste interdite, surprise, les yeux fermés sans rien faire puis il rompt le baiser. Elle ré-ouvre les yeux et le regarde. Qu’est-ce qu’il lui prend ? « Sara, je … » elle fronce les sourcils. Elle n’a pas le temps d’agir, de dire quoique ce soit qu’il continue « Arrête moi … » c’est presque un ordre. De quoi ? Et la seconde d’après il l’embrasse de nouveau. Emprisonnant son visage dans ses mains. Elle répond au baiser avec l’intensité qu’il lui donne, se redressant complètement. Elle ne peut pas s’arrêter, même si elle le devrait. Jules est à côté. Et Babi ? Qu’est-ce qu’elles diront si elles l’apprennent ? Elle a peur de leurs réactions, vraiment mais au fond d’elle, elle ne le veut pas. Elle ne veut pas arrêter ça, quoi qu’il se passe le lendemain … Ses mains glissent le long de ses avant-bras jusqu’à s’agripper à ses mains. Elle se sent toute chose. Ses tempes sifflent, ses sens sont aux aguets et elle entend au loin des bruits. Elle sursaute et rompt sans le vouloir le baiser pour se lever du lit. « on ne devrait pas … lâche-t-elle en pensant à Jules. Ses paroles lui reviennent en mémoire comme des coups violent. Elle respire fort. et merde … elles vont me tuer … » lâche-t-elle avec un sourire moqueur sur les lèvres avant de se retourner vers Levy. Il ne semble pas comprendre ce qu’il se passe. Elle baisse son regard sur lui, elle est debout devant lui. Elle ne lui laisse pas le temps de comprendre, qu’elle l’embrasse fougueusement, cette fois c’est ses mains qui capturent son visage. Puis n’y tenant plus, elle se met à califourchon sur lui, ne quittant pas ses lèvres. Une de ses mains glisse derrière son cou. Elle ne se contrôle plus, et pour une fois dans sa vie, elle ne le fera pas, qu’importe les conséquences.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

you say you're a good girl but i know you would girl (savy) Empty
MessageSujet: Re: you say you're a good girl but i know you would girl (savy) you say you're a good girl but i know you would girl (savy) EmptyLun 24 Fév - 19:38

Arrête mec, arrête tout çà mon pauvre Levy. Tu dérailles. Non mais regarde toi à danser un slow avec une fille avec qui tu viens de refuser une partie de jambes en l'air sans conséquence. Elle te plaît pourtant cette fille non ? Ne dis pas le contraire, si tu n'as fait que la tirailler pendant des mois c'est pas seulement parce qu'elle est casse-pied, c'est aussi et surtout parce qu'elle est bien foutue et que tu l'aurais bien mise dans ton pieux. Et maintenant ? Maintenant t'as l'occasion de le faire et tu la repousses. Tu deviens gay mon pauvre Levy, non pire que çà : tu deviens un type bien. Arrête de faire le sourd d'oreille et écoute les tous rire autour de toi. Tu deviens ce que tu as toujours haï et fui. Tu deviens un type amoureux. Tu peux continuer de nier autant que tu veux mais au fond de toi tu le sais très bien que tu as des putains de sentiments pour cette fille. Sinon comment tu expliquerais ton comportement ? Alors qu'est-ce que tu vas faire maintenant ? Te mettre en couple avec elle ? Laisse moi rire, tu serais le pire petit-ami du monde. Et puis qui te dis qu'elle veut de toi ? Elle allait se servir de toi pour perdre sa virginité. Oui c'était un service, elle l'a dit elle-même, ce n'était pas une offrande, encore moins un cadeau. Elle ne t'aime pas, elle ne t'apprécie probablement même pas. T'as été qu'un petit con avec elle, comme tu l'es avec tout le monde d'ailleurs. Non mais est-ce que tu l'as regardé ? Qu'est-ce qu'elle irait foutre avec un pauvre type comme toi ? Je vais te dire ce qu'il te reste à faire. Laisse la partir. T'en as pas envie, je le sais bien. T'as l'impression qu'elle est différente de Jules et de June et de toutes les personnes que tu as jamais aimé mais ce n'est pas le cas. Je croyais que tu étais guéri ? Je pensais que tu étais moins con qu'avant, que tu avais compris que l'amour n'était qu'illusion et que çà finissait toujours pas te faire exploser le cœur. Je croyais que tu avais cessé d'utiliser ton cœur et que tu pensais seulement avec ta tête. Laisse la franchir la porte et ne la laisse plus revenir dans ton appartement et encore moins dans ta vie. Regarde la une dernière fois et ferme lui ton cœur à tout jamais.

Tout mon être me disait de la laisser partir ce soir et de ne plus jamais la laisser m'avoir de la sorte. De l'empêcher de me faire croire qu'un futur était possible, que l'amour existait toujours, qu'il avait existé un jour. Être amoureux (de nouveau), c'était tout ce que je redoutais, devenir faible, laisser quelqu'un entrer dans mon cœur pour qu'elle puisse me blesser. J'ai fermé les yeux quelques instants et je l'ai laissé partir parce que je savais que c'était la bonne chose à faire. Je n'avais aucun avenir avec elle. Je n'avais aucun avenir avec personne. Et puis j'ai entendu des pas dans la cage d'escalier et puis bientôt des voix, celle de Jules et Caleb et une chose en entraînant une autre, j'étais enfermé dans ma chambre avec Sara. C'est con. J'aurai du la laisser partir. On se serait fait réprimander par Jules mais qu'est-ce que j'en avais à foutre au fond. Je lui aurais ri au nez comme je le faisais à chaque fois et j'aurai continué ma vie sans me préoccuper si elle approuvait ou non mon comportement. Je crois que ce je venais de faire était une excuse pour garder Sara avec moi ce soir. J'avais envie d'être superstitieux et de croire que c'était le destin qui me montrait le chemin à suivre. Sara tombe des nues en comprenant pourquoi je l'ai soudainement attiré dans ma chambre. Sa sorcière de copine est là, oui c'est bien çà. Et là, elle panique. Je reste interdit contre la porte de ma chambre. J'arque un sourcil mi-amusé, mi-inquiet. Honnêtement je n'en ais que faire que Jules débarque dans ma chambre et se mette à me crier dessus ou à me frapper. Il y a bien longtemps que cette fille n'a plus aucun contrôle sur moi. « Relax. Elle n'entrera pas dans ma chambre. » Je la rassure. Si elle le fait c'est moi qui l'égorge. Puis de toute façon je viens de nous enfermer à double tour, elle peut toujours essayer. Si elle décide de s'y introduire le temps qu'elle ouvre la porte, j'aurai eu le temps de cacher Sara dans un placard. Et maintenant qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qu'on fait ? Jules continue de parler avec Caleb et je crains qu'elle en ait encore pour au moins une heure. Ce qu'elle est casse-pied cette fille. Sara fait le tour de ma chambre avec ses yeux et son regard s'arrête quelques instants sur ma guitare. Je mords ma lèvre inférieure nerveusement. J'hésite. Lui jouer un morceaux ou ne pas le faire. Je n'ai pas l'habitude d'avoir un public. Je le lui propose finalement et la voilà qui accepte avec un grand sourire. Elle ressemble à une enfant le jour de Noël. Elle est belle, je vais m'y brûler les ailes je le sais. Je détourne les yeux et je me concentre sur ma guitare. « La pièce est insonorisée. Idée de Caleb ! Il disait ne pas vouloir entendre mes éb... Bref. » T'as raison, parle lui du fait que tu as enchaîné les conquêtes. De toute façon c'est faux, personne n'est jamais venu dans ma chambre, à part Caleb. Personne n'a dormi dans ce lit à part moi. Je devrais peut-être le lui dire. Non parce qu'elle me demanderait où je couche avec toutes ces filles et je devrais lui expliquer n'importe où mais pas ici. Elle me demanderait pourquoi et je ne saurais même pas lui expliquer pourquoi je suis incapable de faire entrer une fille dans ma chambre. Tout comme je n'arrive pas à expliquer pourquoi je repousse toutes celles qui veulent entrer dans ma vie. Alors je commence à jouer et pendant le temps que dure la mélodie, j'oublie tout. Je me perds dans la chanson comme je le fais toujours. J'en oublierais presque que les paroles décrivent parfaitement mon semblant de relation avec Sara et que lorsque j'ai écrit les mots sur mon calepin ce matin, c'était elle que j'avais en tête. Je repose ma guitare le cœur lourd et je la regarde. Verdict ? Elle a l'air de l'avoir apprécié et son sourire est contagieux alors je lui rends. Je cache beaucoup de choses. Tellement, trop. Ce n'était pas un reproche mais cela sonne comme tel. Il y a tellement de fantômes dans le placard de mon passé, tellement de raison qui font qu'elle se sauverait si elle savait tout ce que j'avais pu faire. « Je sais. » J'ajoute avant de l'embrasser. Geste fou, complètement irréfléchi qui foutra en l'air le peu de stabilité qui restait dans ma vie. A croire que je cherche les emmerdes. Je ne veux pas qu'elle pense qu'elle est prisonnière, qu'elle n'a aucune issue dans cette chambre ce soir. Mais je n'ai pas résisté. Cela doit s'arrêter oui mais je n'y arrive pas alors je lui demande désespérément de le faire, de me repousser. Et elle le fait finalement. Je me sépare de ses lèvres à contre cœur. Je suis blessé mais c'est mieux ainsi. On ne devrait pas, elle lâche. Bien-sûr qu'on ne devrait pas. Je n'ai pas le temps d'ajouter quoi que ce soit qu'elle ajoute moqueuse qu'elles vont la tuer. Je ne sais pas de quoi elle parle. Je sais juste qu'elle est de nouveau près de moi. Ses lèvres se pressent contre les miennes et elle recommence à m'embrasse de plus belle. Elle est à présent à califourchon sur moi et je sais que si elle ne s'arrête pas très rapidement, je serais incapable de me contrôler plus longtemps. « Tu es sure ? »  J'articule alors que je la repousse doucement, posant mes mains sur ses épaules pour que je puisse la regarder dans les yeux. Elle me sourit avant d’acquiescer et je sens mon cœur faire un raté. Je devrais la repousser, non pas pour elle mais pour moi. Parce que je ne suis pas sur le point de la baiser, je suis sur le point de lui faire l'amour et çà me terrifie. Elle recommence à m'embrasser et je n'arrive plus à réfléchir correctement. Je suis ensorcelé et je pense plus qu'à la faire mienne.

Je me réveille doucement. Je baille avant d'ouvrir les yeux. La chambre est plongée dans le noir total. Le soleil ne s'est donc pas encore levé. J'ouvre un œil, un second et puis tout me revient en mémoire. Et je découvre avec horreur que nous nous sommes endormis après nos ébats et que Sara est toujours endormie dans mon lit. Elle est blottie, son dos contre mon abdomen et j'ai passé mon bras autour de sa taille. Je le retire soudainement et me maudit de ce geste brusque alors qu'elle remue dans son sommeil. Je ne veux pas la réveiller. J'ai besoin de réfléchir. Bon, j'ai baisé Sara ce n'est pas non plus le drame du siècle. Je ferme les yeux et je repense à tout ce qui est arrivé, au fait que j'ai été tendre et doux avec elle comme je ne l'ai jamais été avec aucune de mes autres amantes. Je me rappelle l'avoir embrassé sur le front alors qu'elle s'endormait paisiblement dans mes bras. Je me rappelle de mon « fais de beaux rêves » à son égard et j'ai envie de vomir. Je suis ridicule, insensé. J'ai envie de me frapper pour cette nuit. J'étais si heureux hier soir. Aujourd'hui tout est retombé, ce n'est plus le Levy amoureux qui vient de se réveiller mais c'est le Levy sensé qui sait que toute cette histoire va virer au cauchemar et que je vais être celui qui va finir le plus amoché, comme je le suis toujours. Elle voulait perdre sa virginité, elle l'a perdu. Clairement, elle n'attend rien de plus de moi et je ne dois pas non plus attendre quelque chose d'elle. Cela ne se reproduira plus et c'est tant mieux, je ne suis pas le genre de type à être patient et aimer la position du missionnaire. Pourquoi ais-je tant apprécié cette nuit alors ? Je me frappe le front de la paume de la main histoire de me raisonner. J'ai apprécié parce que j'apprécie toujours le sexe, c'est tout. J'ai l'impression d'être schizophrène. Qu'il y a un Levy qui me crie de la faire mienne et l'autre qui m'ordonne de prendre mes jambes à mon cou. J'attrape mon portable et remarque l'horloge qui indique qu'il est 5h30 du matin. A partir de là, je prends une décision très rapidement. Je commande un billet pour Londres et l'on m'annonce que le départ est à 8h du matin. Je choisis de fuir. Je suis lâche. Qu'importe. Je me lève et j'entends Sara protester alors que son corps n'est plus accolé au mien. Je la regarde pendant quelques secondes en silence. Ce que je m'apprête à faire est dégueulasse. Je sais qu'elle n'attend rien de moi mais le fait que je me tire à l'autre bout de la planète sans lui dire au revoir lui fera un pincement au cœur si elle tient un tant soit peu à moi, surtout après la nuit que nous venons de passer. Je m'habille à la dérobée avant de prendre mon sac de voyage et de le remplir des premiers vêtements qui me passent sous la main et de mon passeport. J'essaie d'être le plus silencieux possible, réveiller Sara est la dernière chose que je souhaite à ce moment précis. J'envoie deux textos identiques, l'un à Caleb, l'autre à Nora. « Je pars à Londres pour les vacances. » C'est tout, ils n'en sauront pas plus. Je sais qu'ils vont être mort de trouille et probablement énervés mais tant pis, je ne veux pas qu'ils essayent de me retenir. Je pars retrouver ma mère pour les vacances, parce que c'est une excuse pour être loin de tout et surtout loin de Sara. Je reviendrai à la fin des vacances et j'espère que d'ici là, tout ce que je ressens pour Sara se sera évanoui dans la nature. J'espère pouvoir rire de tout çà, d'avoir pensé un instant que de nouveau j'avais été capable d'aimer. J'ouvre la porte et je regarde une Sara endormie. Elle a ce sourire béat sur son visage angélique. Ce sourire me hantera pendant des semaines. «  J'espère que tu n'attends rien de moi parce que je serais incapable de te donner quoique ce soit. » Je murmure sachant pertinemment qu'elle ne m'entend pas. Je referme la porte derrière moi et fait trois pas avant d'entendre mon prénom sortir de la bouche de Sara. Elle s'est réveillée. Je suis figé pendant quelques instants. J'ai envie de rester avec elle, d'avoir cette conversation, de voir ce pourrait se passer. Mais je reprends mes esprits et je continue d'un pas décidé vers la sortie. De là, je cours presque. Je ne veux pas qu'elle me rattrape. Je suis lâche certes, mais je suis sain et sauf pour le moment.  


“Je me souviens, il faisait encore nuit et pourtant c’était le matin. Elle était dans mes bras, elle s’était endormie avant moi. Dès que je tentais de me dégager pour m’endormir paisiblement, elle me rattrapait dans son sommeil en se collant encore plus fort contre moi. Elle me serrait si fort que l’on ne formait qu’un, ses jambes étaient croisées aux miennes, ses bras autour de mon cou et son visage accroché à mon torse. Elle avait peur que je m’en aille....”
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

you say you're a good girl but i know you would girl (savy) Empty
MessageSujet: Re: you say you're a good girl but i know you would girl (savy) you say you're a good girl but i know you would girl (savy) Empty

Revenir en haut Aller en bas

you say you're a good girl but i know you would girl (savy)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» It hurts to know you’re happy and to face that you’ve moved on - ft. savy.
» « when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. » mémélix&andyx
» Boy meets girl. Boy falls in love. Girl doesn’t. Matthias & June Flashback
» the odds are never in our favor, right ? (savy.)
» cause we got the fire, and we're burning one hell of a something. (savy)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-