Devant elle, là dans ce lit, Viktoria pouvait voir un changement radical dans le comportement de son petit ami. De l’enseignant en arts cinématographiques que tout le monde connaissait à Berkeley, la Sampi découvrit le jeune homme effrayé et inexpérimenté. Lorsque Pacey lui avait parlé de sa virginité, c’était libre à la brunette de le croire ou non. Certaines personnes ne l’avaient pas cru. Prétextant qu’il faisait du cinéma pour avoir plus facilement des filles dans son lit. Pour d’autres, le Workers n’aurait été qu’un parfait idiot. Un minable retardé. Prétextant que de nos jours il n’y a plus personne de novice à l’approche de la trentaine. Pour Alcide, son fils n’était qu’une honte qui n’avait jamais su coucher avec une femme. L’aîné étant un coureur de jupons, jamais il n’aurait pu fabriquer cet alien comme il aimait nommer son rejeton. Pour les autres, Pacey faisait tout simplement pitié, lui conseillant de se rendre au couvent. Quelque soit les gens qui ont été au courant de ce fait, à chaque fois que le garçon en avait parlé, on l’avait toujours dénigré. Il s’était senti rabaissé plus bas que terre. Lui qui était à l’avance timide avec les filles, lorsqu’il entendit toutes les horreurs qu’on disait à son sujet, l’enseignant en avait terriblement souffert. C’était en autre pour cela que mister Stenfler avait voulu garder le secret sur son innocence auprès de sa petite amie. Mais trop vite, ce non dit l’avait hanté, lui pourrissant la vie. En découvrant ça, Viktoria fut la première et unique personne qui n’avait pas rejeté ou éprouvé du dégoût pour Pacey. Ce dernier lui en était encore extrêmement reconnaissant. Elle était la seule qui savait lui redonner confiance en lui. Jusqu’à présent elle avait toujours réussi. Mais là maintenant que le couple passait aux choses sérieuses…

Sous la couette, Viktoria déboutonna la chemise de son compagnon. Pacey qui détestait son corps avait terriblement peur qu’elle le trouve laid et ne le désire plus. Pire encore lorsqu’elle verra à point il était mince, qu’elle soit dégoûtée à vie et le quitte. Le garçon était si complexé qu’il appréhendait la réaction de sa copine autant lorsqu’elle découvrira son torse et lorsqu’il sera entièrement nu devant elle. La chemise déboutonnée, la Sampi ne le rejeta pas. Elle continuait sa démarche vers le pantalon de l’acteur. Pacey était encore sous elle. Il osait à peine la regarder, préférant suivre du regard ce qu’elle lui faisait. Il avait visiblement très peur. Sa respiration se saccadait. Désirant sa partenaire plus que tout, sa respiration s’intensifiait aussi. En lui ouvrant son bas, Pacey sentit la main de Viktoria effleurer son entrejambe. Il se mordillait la lèvre en fermant les yeux. Il avait adoré ce début de contact. Jamais le jeune homme n’avait été aussi loin. Ca se voyait dans sa peur. Sa timidité tait extrême. L’acteur n’osait pas du tout toucher sa belle. Il avait fallu que Viktoria le fasse venir sur elle et le guide pour qu’il se lance. Elle lui avait pris sa main pour venir la poser sur sa poitrine. Pacey rougit davantage. Aux ordres de sa petite amie, il hocha simplement la tête en ravalant sa salive. L’acteur avait très peur de faire mal ou d’écraser sa petite amie sous son poids. Il se décala donc à côté d’elle. S’asseyant en lotus, il fit asseoir aussi sa belle. La robe de Viktoria était facile à retirer. Mais avant de faire une erreur, l’enseignant s’assura timidement, qu’il n’y avait ni bouton ni fermeture qui l’empêcherait d’ôter ce grand bout de tissu. Pacey se faisait très lent dans ses gestes maladroits. Il n’avait pas l’habitude de faire ça. Il prenait néanmoins toutes les précautions nécessaires. Il lui faisait fallu cinq bonnes minutes pour retirer la robe de la Sampi. Elle était en sous vêtement. Entre temps, elle lui avait aussi retiré son pantalon. Le garçon s’allongea à nouveau à côté de sa chérie, l’embrassant tendrement, langoureusement. Ils étaient tous les deux collés l’un à l’autre. Pacey caressa la joue de Viktoria d’une main et de l’autre, il lui caressait le dos.

Pacey avait terriblement besoin d’être rassuré : " – C’est… C’est bien comme ça ? “

Vint le moment où le Workers devait retirer le soutien gorge de la Sampi. Mais il n’y arrivait pas. Pacey stressait de plus en plus. Il était à deux doigts de piquer une crise de larmes à cause de ça.

Pacey : " – Tu… Tu peux m’aider ? “

Il était entrain de se faire passer pour un gros nul.

Pour le Workers, l’acte sexuel devait se faire dans l’amour le plus sincère et la tendresse. Lui qui était pourtant acteur, il n’avait jamais compris comment l’acte charnel pouvait se pratiquer de façon sauvageonne dans certains films. Peut être à cause de son grand romantisme. Ou plutôt de son inexpérience. Nul ne saurait le dire. Peut être qu’après avoir perdu sa virginité, le garçon aurait envie d’essayer cette méthode là. Ca seul l’avenir nous le dira.

Ce mois, le couple ne fêtait pas seulement leur premier mois d’anniversaire. Il se passait aussi un autre évènement. Un acte qui, il se déroulait bien, changerait bien des choses entre nos deux amoureux. Viktoria avait apparemment enfin choisi le grand moment. Pacey allait lui offrir sa virginité. Un cadeau que le jeune homme ne pourrait jamais reprendre. Un cadeau unique dont seule la Sampi serait l’unique bénéficiaire. L’enseignant allait enfin devenir un véritable homme dans ses bras. De nouvelles interdictions du règlement de Berkeley allaient être franchies.

En ayant discuté à plusieurs reprises avec lui, Viktoria s’était clairement rendue compte que son compagnon souffrait de son innocence tardive. Mais ce n’était pas pour autant que Pacey avait cherché à bousculer la Sampi pour coucher plus vite avec elle. L’acteur était rempli de doutes et autres interrogations sur l’acte charnel. Il avait si peur de ne pas savoir s’y prendre et de tout faire de travers. Que Viktoria ait mal. Ou pire encore qu’elle éprouve aucune satisfaction. Pacey n’avait aucune idée de comment rendre une femme sexuellement heureuse. Il ne s’était jamais lui-même réellement soulagé. Les plaisirs charnels, le garçon voulait les découvrir avec sa petite amie.

Alors que l’acteur était incapable de défaire le bout de dentelle qui cachait la poitrine de sa partenaire, il fut très attristé par ça. Désespéré, Pacey alla jusqu’à demander à sa chérie de lui ôter cet engin de torture. Pendant que Viktoria dégrafa son haut et le fit tomber à terre, l’enseigna se surprit à se demander comment elle pouvait encore respirer avec ça. Mais dès que le garçon vit les seins de sa petite amie, il en fut terriblement troublé. Gêné il sentit ses joues chauffer davantage sous la pression. Son boxer le serrait de plus en plus. La brunette ne lui était point indifférent. Pacey stressait encore plus. Le grand moment arrivait tellement vite. Il avait peur de ne pas réussir à faire l’amour à sa compagne. En fait il ne cessait de se demander s’il était prêt ou non. Pacey ne savait pas. Lorsqu’il avait demandé à son père et à sa confidente Sydney, les deux réponses qu’il avait obtenue fut en fin de compte la même. Il devait cesser de se torturer l’esprit et foncer. Mouais super, merci pour le conseil !

Pacey : " – Mais je suis calme… “

Sa voix fut tremblante. Il se rendit compte qu’il n’était pas du tout convainquant. Pacey ne voulait pas décevoir sa petite amie.

Pacey : " – Tu… Tu avais peur aussi pendant ta première fois ? “

Le Workers oublia sa question lorsque Viktoria le caressa intimement. Pacey ferma les yeux et se laissa faire. Il savourait l’instant présent. La Sampi avait des doigts de fée. Elle était si douce et attentionné avec lui. L’étudiante ôta le boxer de Pacey qui, dans un premier réflexe de timidité, se cacha l’entrejambe. Visiblement trop gêné d’être le seul entièrement nu – même sous la couette – Viktoria le comprit. Elle le fit revenir au dessus d’elle et lui demanda de lui enlever sa petite culotte. Le jeune homme s’exécuta. Puis se rallongea à côté d’elle. Les préliminaires reprirent. L’acteur ne cessait pas d’embrasser sa chérie sur les lèvres et dans le cou. Sa main encore légèrement tremblante vint enfin découvrir par elle-même le corps de la jolie demoiselle. Timidement, elle glissa entre les cuisses de Viktoria. Il ne savait pas du tout qu’il devait s’occuper d’endroits bien particuliers pour donner du plaisir à sa petite amie. Il s’y prenait hasardeusement. Très maladroitement. Il savait que la Sampi le guiderait au mieux dans cette étape. Pendant ce temps là, Viktoria avait reprit ses vas et vients manuels.

Pacey : " – Va beaucoup plus doucement s’il… S’il te plait… “ Il n’était pas à l’aise du tout. " – Je… Je ne voudrais pas que ça… Que ça soit fini avant de commencer… Tu… Tu vois ? “

Pacey ne savait pas se contrôler. Il se sentait très idiot d’avoir di ça comme ça. Il n’osait pas directement avouer à sa copine qu’il ne s’était pour ainsi dire presque jamais touché.

Pacey avait le coeur qui battait tellement rapidement dans sa poitrine qu’il avait l’impression que son organe était sur le point de cesser de pomper son sang à tout instant. Il était angoissé au plus haut point. N’ayant pas l’impression d’être normal de ressentir une telle frousse, l’acteur ne put s’empêcher de questionner Viktoria sur sa première fois. Bien évidemment, il aurait aimé d’autres détails comme l’âge qu’elle avait lorsqu’elle fut déflorée… Mais ici ce n’était pas trop le moment de se taper la discute. La Sampi le rassura sur sa peur. Elle aussi avait été dans le même état que lui. Pacey la croyait. Il voulait aussi que tout se passe comme il fallait. Mais bon ça, l’enseignant ne le saura peut être jamais. Après tout, s’il était si nul que ça, il doute fortement que sa petite amie ne lui avoue. Pire elle pourrait lui mentir en simulant un orgasme. Ou prétendre qu’il était bon alors que ce n’était pas le cas. Encore des tas de pensées néfastes qui déstabilisèrent davantage l’enseignant.

Dans ses gestes, sa manière de faire, Pacey était la douceur incarnée. Il s’y prenait avec tellement de délicatesse qu’il en était trop lent par moment. Viktoria avait une patience d’ange de ne pas le précipiter dans sa démarche. Le jeune homme découvrait intimement parlant ce qu’était un corps féminin. Il fut surpris de l’humidité qu’il sentait au bout de ses doigts. Il ne s’attendait pas à ça. Du peu qu’il connaissait sur la biologie que l’on apprenait en cours primaires, c’était l’homme qui versait sa petite graine à la femme. Et pas le cas. Enfin bref. Pacey continuait timidement son exploration manuelle. Lorsqu’il sentit Viktoria avoir comme une sorte de frisson, qu’elle se mit à gémir et qu’elle avait lâché une injure, l’amoureux se stoppa. Très inquiet, il pensait qu’il lui avait fait mal.

Pacey : " – Ca… Ca va mon amour ? Je… Je t’ai fait mal ? T’as froid ? “

Sur sa dernière question, Pacey borna mieux sa copine malgré que lui, il mourrait de chaud sous la couette. Pour le garçon, c’était le bonheur et le bien être de la Sampi en priorité.

Pacey : " – Euh… “

Le Workers fut dérouté par la demande de Viktoria. Des protections ? Mais de quoi parlait elle ? Pacey se tracassa la tête. Puis lorsqu’il crut comprendre qu’elle parlait de préservatif, il se sentit nul.

Pacey : " – Si tu… Si tu parles bien de ce que je pense, je… Bah… Euh… “ Il cherchait ses mots. " – Non désolé… Je… Je n’en ai jamais eu… Je n’en ai jamais eu utilité a… Avant ce soir… “

Spoiler:

Pacey se sentit tout bête de s’affoler comme il le faisait. Il surprotégeait Viktoria pire que si elle était faite de cristal fragilisé pouvant se briser à n’importe quel instant. La réponse de la Sampi le rassura malgré tout. Si elle y prenait du plaisir, c’était qu’il ne devait pas être si nullissime que cela. L’étudiante lui prit sa main et la replaça là où il glissait quelques secondes plus tôt le bout de ses doigts. Elle lui expliqua que c’était son point faible pour la jouissance. Enfin en réalité, Viktoria avait utilisé des mots nettement plus simples pour s’exprimer. Mais il avait compris. Pacey reprit ses caresses pour voir la réaction de sa petite amie. Cette dernière l’interrompit en virant la couette du lit. Ce fut la première fois que Pacey et Viktoria se voyaient entièrement nus sans tissu pour cacher quoique ce soit.

Viktoria demanda à son amoureux s’il avait de quoi se protéger. Dans un premier temps, le jeune homme pensait aux maladies sexuellement transmissibles.

Pacey : " – Bah tu sais, comme je… Enfin que c’est ma première fois, je… Je ne suis pas malade ou contagieux pour quoique ce soit tu sais…. “

Lorsqu’elle lui parla d’accident, Pacey eut du mal à réagir. Mais de quoi parlait-elle ?

Pacey : " – Un accident ? Tu… T’as peur qu’on tombe du lit ou quoi ? “

Il ne tilta pas qu’elle lui parlait de grossesse. Lui qui rêvait de fonder sa propre famille, si un bébé devait arriver, jamais l’acteur ne l’aurait appelé « accident ».

Pacey : " – Notre secret est bien gardé entre ces quatre murs tu sais… “

Viktoria était sous Pacey. Elle les avait positionné prêt à franchir le cap. L’effleurage de la main de la jeune femme sur l’entrejambe du professeur ne fit pas sans faire son effet. Le garçon en trembla de tout son long. Lorsqu’elle lui donna le feu vert pour le fameux moment tant attendu par tous les deux, l’acteur prit l’objet des désirs de la Sampi pour le guider sur le bon chemin. Pacey se montrait encore extrêmement délicat. Il y allait très lentement savourant pleinement cet instant fatidique de son existence. Le Workers débuta ses coups de reins. Bien évidemment, comme c’était sa première fois, l’enseignant se faisait maladroit. L’acte en lui-même n’eut pas le temps de durer bien longtemps. C’était fini pendant que Viktoria commençait à prendre du bon temps. Pacey était tellement nerveux qu’il avait bien senti qu’il s’était lâché mais qu’il n’avait pas eu le temps de prendre son pied. Cela avait été beaucoup trop vite. Pacey se retira de Viktoria et l’allongea à côté d’elle, la prenant dans ses bras. Il était essoufflé. Il n’aurait pas demandé comment il avait été. Il était trop déçu de sa prestation.

Pacey trouva juste à dire : " – Ca va ? “