the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez

« Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

« Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE Empty
MessageSujet: « Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE « Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE EmptyDim 26 Mai - 18:22

Le Lexington Club avait toujours été un lieu de prédilection pour faire la fête toute la nuit, aux yeux de Theodore. C’était un lieu branché, une boîte de nuit extrêmement populaire dans le nord de la ville, là où la haute classe aimait se liée. Rares étaient les ploucs qui pouvaient s’être vantés d’être entré dans ce lieu. C’était exactement pourquoi il adorait cette boîte : il était certain de ne pas se retrouver dans le lit de n’importe quelle fille de bas étage, d’une classe inférieure et répugnante. Il était certain de ne pas se retrouver coincé dans un appartement miteux, à profiter des plaisirs de la chair sur un canapé défoncé et puant. Il s’assurait toujours que ses conquêtes soient dignes de se retrouver sur son tableau de chasse. Il adorait se vanter de ses proies conquises et il n’avait jamais fait d’erreur jusqu’à maintenant. Ces temps-ci, il n’était pas sorti souvent. Il avait passé une soirée chez Marni, l’autre à ruminer et une autre à se demander pourquoi ce Jorden avait tant voulu savoir de choses sur Marni. Enfin, il le savait pertinemment, mais il n’arrivait toujours pas à comprendre. Mais ce soir, Theodore avait décidé d’oublier tous ses problèmes et ses pensées envahissantes pour passer une soirée déchaînée et une nuit blanche interminable dans le lit d’une jeune femme. Étendu sur son lit, observant le plafond, un vague sourire accroché à ses fines lèvres, il se redressa rapidement pour sauter hors de son lit et se diriger vers son placard. Il enfila un jeans sombre et une chemise aux tons mélangés de gris et de bleu. Il releva les manches légèrement, un peu en bas des coudes et il attrapa son portefeuille, son portable et ses clés. Il envoya un bref SMS à Marni, pour l’inviter à se joindre à lui, mais elle lui répondit qu’elle était déjà occupée. Haussant distraitement les épaules, le jeune homme avait rangé son portable dans sa poche et était sorti de chez lui. Il prit sa voiture et se dirigea vers le quartier que l’on nommait Nothern San Francisco. Le quartier où les cultures se mélangent, certes, mais pas au Lexington Club. On n’entrait pas facilement dans un tel lieu réputé. Il y avait des videurs, exigeants de plus est. Heureusement qu’il était un habitué du lieu, on le connaissait bien à présent, là-bas. Arrivé au lieu de tous ses désirs, il n’eut pas à faire la queue, comme tout le monde, on le laissa entrer, privilège d’habitué. Il prit la peine d’observer la foule présente et se dirigea vers le bar. Il n’eut même pas à parler que le barman lui servait son éternel whisky avec un clin d’œil. Il s’était toujours demandé si ce barman avait des tendances homosexuelles. Il n’était pas homophobe, mais à l’idée de se faire séduire par un homosexuel, il eut une brève grimace. Il était un hétérosexuel endurci, pur. Il était ouvert d’esprit, mais pas à ce sujet. Chassant ses pensées grivoises, il avala d’une rasade son whisky et reposa brusquement le verre sur le comptoir, provoquant un cri de surprise à une femme plus qu’ivre à quelques mètres de lui, affalée sur le comptoir. Penchant la tête légèrement sur le côté, il se surprit à se dire qu’il pourrait bien s’amuser avec elle. Habituellement, il préférait chasser moins saoule et moins défoncée que lui, mais il pouvait bien faire une exception. Il s’ennuyait et elle ne manquerait pas de lui fournir un divertissement. Il s’approcha d’elle et se pencha à son oreille, lui murmurant quelques mots d’une voix suave. Cela ne lui prit que quelques minutes avant qu’elle n’accepte de se laisser entraîner sur la piste de danse.

Malheureusement pour le Perkins, il avait sur estimée sa cible. Elle était dans un bien pire était qu’il ne l’avait cru. Il n’arrivait même pas à la caresser tel le vrai salaud qu’il était. Elle se tortillait dans tous les sens et manquait plus de dix fois par minute de s’étaler sur le parquet. Au bout de quelques minutes, il se fatigua et se retrouva dans le même état d’ennui qu’à son arrivée. Il repéra un jeune homme passablement ivre et dansant seul sur la piste de danse. Il entraîna sa victime jusqu’à ce dernier et lui jeta dans les bras. Bon débarras, pensa-t-il. Se frayant un chemin à coup de jeu d’épaule à travers la foule, il retrouva sa place initiale au bar. On lui servit immédiatement un nouveau whisky. Apparemment, il devait avoir la tête de quelqu’un qui avait besoin de boire. Heureusement, il ne se retourna pas vers le barman et il évita un nouveau clin d’œil qui aurait fini de le rembrunir. Il était venu ici pour s’amuser et la soirée débutait bien mal pour se terminer selon ses espérances. Theodore termina rapidement son verre avant de le déposer à nouveau sur le comptoir. Il plongea la main dans sa poche, espérant qu’il aurait reçu un SMS quelconque pour une proposition plus amusante, mais ses contacts semblaient tous morts en cette soirée morne. Il étendit ses bras derrière lui pour poser ses coudes sur le comptoir dans une position plus confortable. Il tenta alors de s’amuser en observant la foule. Il n’était pourtant pas si tard et bien des clients étaient déjà dans un état déplorable. Était-ce une mauvaise soirée pour tout le monde ? Peut-être que la pleine lune était pour ce soir. Fronçant les sourcils à ses pensées stupides, il secoua vaguement la tête dans un espoir de chasser ces idioties de son esprit. Il n’était pas de ceux qui croyaient à ces superstitions de l’influence de la lune sur le comportement des gens. Il était réaliste. Un astre pouvait avoir de l’influence sur d’autres astres, pas sur des êtres humains, c’était strictement impossible. Son regard glissait alors sur les couples présents, ou les futurs amants. Certains se tortillaient de façon hystérique sur la musique forte qui jouait dans la boîte, d’autres dansaient très près de leur partenaire dans une tentative d’être séduisant, mais ils semblaient plus être aux prises à une crise d’épilepsie ou de convulsions. Il commençait à penser à rentrer. Finalement, une soirée tranquille avec un verre de whisky et un film mauvais pouvait s’annoncer plus intéressante qu’une nuit d’ennui posé ici, contre le comptoir d’une boîte de nuit qui avait perdu tout son charme aux yeux de Theodore…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE Empty
MessageSujet: Re: « Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE « Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE EmptyMer 29 Mai - 14:37


∞ Theodore & Aurea
«Si faire la fête est un crime,
qui sera arrêté le premier ? »

    « Aurea, je peux dormir chez Aaron, ce soir ? » Je fixais mon petit frère me demandant bien ce qui pouvait lui passer par la tête. Ça faisait une semaine que nous étions arrivés à San Francisco. Enzo avait l’air de s’y plaire bien plus que je n’aurais pu l’imaginer. Mais pour le coup, je ne savais pas quoi faire. La première question qui me venait en tête était : qu’aurait fait ma mère ? Non pas celle qui me servait de remplaçante, bien qu’elle était ma mère biologique. Mais belle et bien ma mère adoptive. Elle m’avait été bien plus une mère qu’Eva ne le sera jamais pour moi. Et puis même si ce n’était que par adoption, elle était celle qui me liait à Enzo en tant que frère. « Dit oui s’il te plait, dit oui ! » J’aurais voulu le garder pour moi, mais je cédais finalement. « C’est d’accord, mais tu ne quittes jamais ton téléphone, si je t’appelle et que tu ne décroches pas, je viens te rechercher de suite ! Je ne plaisante pas Enzo, et ce n’est pas négociable. » J’avais prononcé les mots de façon à bien me faire comprendre, mais sans être trop sèche. Je supposais que Zara aurait fait ça oui, nous autorisé de sortir, à condition d’être toujours joignable. Bien sûr j’aurais pu demander à ma sœur son avis, mais je voulais me débrouiller seule dans le merdier que je m’étais mise. Enzo enchainait sur le programme qu’ils avaient prévu avec son copain d’école. J’arrivais tout de même à en obtenir la promesse qu’il ne se coucherait pas tard, et qu’il n’y aurait pas d’excès. Après tout, moi aussi à quinze ans je dormais chez des amis, mais je me couchais aussi à pas d’heure, et souvent on goûtait là nos premiers alcools, première cigarette, voire le joint. Hors de question qu’Enzo me fasse se genre d’entourloupe avant d’avoir eu l’accord du juge quant à sa garde. Nous venions d’arriver, il fallait qu’il se sociabilise tout de même, j’espérais juste que ça n’entraverait pas l’avenir que je nous étais fixé. Je préparais les quelques affaires, pendant que j’étais au téléphone avec la mère du petit Aaron. Tout était au point, je déposais mon frère pour vingt heures chez son copain, l’embrassant comme si j’allais le quitter. Une pointe de regret me traversait, me souvenant des fois où j’étais repartie de l’Italie sans lui.
    Je revenais à la villa Ivanova. Je m’ennuyais fermement dans la villa, et je n’avais pas Enzo ce soir. Peut être que s’était le moment pour moi de voir si San Francisco avait changé en mon absence. Hors mis l’université, je n’avais pas vu grand-chose cette semaine. J’étais tentée de prévenir quelqu’un pour sortir, mais je me ravissais. Après tout, valait mieux être seule que mal accompagné. Je revenais à mes vieux démons le temps d’une soirée. Je partais dans la salle de bain, enfilant une robe noir moulante, mes Louboutins que je chérissais tant. Je finissais de me coiffer en lissant mes cheveux, que je réfléchissais à ma destination de ce soir. Chic et branché était le mot d’ordre. Le résultat de ces deux mots me menait directement à penser à Lexington Club. Je prenais mon sac à main qui n’avait que mon portefeuille et mon téléphone. Après tout, j’allais juste danser, boire un peu, et envisager le reste de la soirée pourquoi pas dans les bras d’un beau mâle que je ne reverrais surement jamais.
    Il n’était pas très loin de minuit et demi quand je me décidais à prendre ma voiture pour rejoindre mon lieu de prédilection. De toute façon, il ne servait à rien d’arriver avant, l’ambiance n’était pas encore là avant minimum une heure du matin. Quoi que, si la musique était bonne, un petit bonus de temps pouvait être possible. J’hésitais grandement à appeler Enzo, mais il dormirait surement à cette heure-ci, et j’avais décidé de le laisser agir en grand, sans le harceler de messages toute la soirée. Arrivée sur le parking, je faisais claquer mes talons sur le macadam tout en me rapprochant de l’entrée. Un maximum de bruit me permettait d’être vu, et de mettre un petit peu de rage pour les gens qui feraient la queue pour rentrer. Un petit coup d’œil à la file et je remarquais certains étudiants qui parlaient en me regardant. Deux hypothèses s’offraient à moi : soit l’on parlait du décès de mon beau-frère et de l’enfant qu’elle porte ; soit on parlait de moi, et des raisons de mon retour à l’université. J’aimais penser que l’on parlait de moi, la première hypothèse aurait valu un allé simple pour l’enfer dès ce soir pour ceux qui s’y aventuraient. La musique me faisait rapidement tourner la tête, bien que bonne, je n’étais plus habituée en cinq mois à entendre un bruit aussi fort. Mais j’étais d’une grande facilitée à m’adapter. Premier réflexe, commandait un verre au bar. J’enfilais mon premier verre de vodka pomme aussi vite que je l’avais commandé. Mon courage en main, j’allais sur la piste de danse. Rapidement, j’avais quelques hommes autour de moi, prêt à balader leur main dès que je leur donnais le feu vert. Certains tenter même des collés serrés. Je ne me sentais plus vraiment à l’aise. C’était loin de me ressembler. Il fallait croire que les événements passés ont fait bien plus de dégâts que ce que j’aurais souhaité. Je retournais au bar prendre un deuxième verre, toujours la même chose. Plus alcoolisé, j’aurais peut être un peu plus de courage d’aller affronter la gente masculine, bien que le courage ne me manquait jamais. J’entendais une voix qui m’était familière, commander une boisson qui lui ressemblait également. Je prenais le temps d’observer pour être sûr de ne pas me tromper, alors que je le voyais descendre son verre rapidement. Mais je ne ratais pas non plus le regard du serveur envers son égard qui me fit rire. Je prenais le verre dont je n’avais pas encore touché pour me rapprocher de quelques centimètres. « Je crois que le serveur aimerait ton numéro. » dis-je assez fort pour être entendu de Théodore, tout en fixant le serveur qui nous regarder, comme si j’étais une cible à abattre. Je le connaissais depuis assez longtemps Théo pour me permettre ce genre de réflexion envers lui. « Alors dit moi, hors mis ce serveur, tu as fait ton choix dans toutes ses femmes ? » Finalement si j’avais su, j’aurai prévenu quelqu’un pour sortir, je n’étais décidément pas faite pour être une âme seule. « Enfin hors mis moi bien sur. » Soutenue d’un petit clin d’œil à son égard, je jouais avec le verre entre mes doigts, refusant encore d’y toucher. Même si Theo était là, l’idée d’être saoule et finir dans les draps de n’importe qui, et de me retrouver encore une fois enceinte me faisait peur. Pour une fois qu'une chose faisait peur à la Ivanova. Alors pour ce soir, le bar sans alcool allait être mon ami.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE Empty
MessageSujet: Re: « Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE « Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE EmptySam 1 Juin - 15:45

Lieu de tous les plaisirs, le Lexington Club réunissait toutes les cultures de la haute - magnifique - classe dans un même lieu. Parfois, quelques ploucs arrivaient à se faufiler parmi les grands pour venir jouer dans leur cour, mais rares étaient ces exceptions. Accoudé au bar, Theodore observait lentement l’assemblée et n’y trouva que des gens vêtus de vêtements de marques très coûteuses ou d’autres s’enfilant des verres de cocktails les plus coûteux de la boîte. Il se sentait enfin chez lui. Il s’enfilait lui-même son deuxième whisky de la soirée, alors que la fête battait son plein. Pourtant, ce soir semblait différent. Il n’avait pas envie d’aller à la chasse à la jeune proie, ni de se trouver des hommes prêts à se défoncer à être aussi ivre qu’un soir de bal de promo. À cette pensée, un sourire ironique vint étirer les lèvres du jeune homme. Le bal de promo de Berkeley venait d’être annoncé et il ne pouvait s’empêcher de se dire que ce n’était qu’un rassemblement d’idiots amoureux des vieilles traditions stupides. Qui avait besoin d’un bal pour faire la fête ? Ce n’était qu’une question d’attirer l’attention sur tel couple ou sur tel futur couple. Un lieu où même les ploucs se devaient d’être bien habillés. S’il s’y rendait, c’était certainement pour s’amuser de toute cette horde de gens naïfs. Il serait seul, comme à son habitude. Il n’amènerait jamais une de ses proies de chasse à un tel évènement, il aurait l’air du jeune homme trop solitaire pour avoir une compagne autre qu’une prostituée. Marni serait déjà prise par ce Jorden avec qui elle s’était mariée, ce qui le laissait donc seul et il n’en était pas bien triste. À la pensée du mariage de son amie, il ne put réprimer une grimace. Certes, il avait discuté séparément avec les deux. Bien que ce fut contre son gré avec Jorden. Mais il n’arrivait toujours pas à comprendre ce qui leur avait prit de se marier… et pourquoi ils ne se séparaient pas ? Marni lui cachait quelque chose. Ce n’était pas un simple intérêt qu’elle avait envers lui. On ne reste marié avec quelqu’un que l’on trouve simplement attirant. Il y avait plus que cela. Était-elle tombée dans le piège de l’amour ? Si telle était la raison, il hésitait entre lui sauter au visage pour la secouer et la sortir de cette trappe dans laquelle elle s’était enfermée elle-même… ou de la laisser faire, de la laisser monter sa montagne, la laisser observer la vue avec délice… et retomber brusquement. C’était cela l’amour : une montagne. Une douce ascension qui semble un peu dure, mais le résultat semble en valoir la peine. Le panorama est magnifique, le vent est doux, tout est merveilleux, mais un jour, il faut en redescendre de cette montagne, on ne peut y vivre éternellement, parce qu’il nous manquera toujours quelque chose. De la nourriture, à boire, des amis, un vent différent. On se lasse du même paysage… et la chute en est douloureuse plus douloureuse. L’amour est un piège auquel Theodore se refusait. C’était pour cela qu’il accumulait les conquêtes sans lendemain, pour éviter ces sentiments dont il était tant effrayé et dégoûté. Il avait aimé son frère de tout son cœur et ses parents aussi… pourtant, aujourd’hui, ils étaient tous morts, le laissant avec sa souffrance. Il détestait l’amour, il lui vouait une haine sans nom et sans loi. Jamais il ne pourrait se laisser aller de tels sentiments ridicules.

Les pensées du Perkins furent brusquement coupées par une jeune femme qui s’était glissée à ses côtés. Il ne l’a vit que lorsqu’elle se pencha vers lui pour émettre un commentaire sur le serveur. Certes, c’était évident, mais il était aussi évident que Theodore était un homme à femme et était très désintéressé. Déjà irrité par sa soirée qui s’annonçait ennuyeuse, il jeta un regard froid en biais, pour croiser le regard de la jeune femme et la dissuader de continuer. Dans tout ce brouhaha, il n’avait pas reconnu la voix de la jeune femme, mais lorsqu’il aperçu son visage, il comprit qu’il ne pouvait pas se tromper. Il se figea sur place, accoudé au bar, le regard fixé sur le visage de sa nouvelle compagnie. Depuis quand était-elle à San Francisco ? Comment se pouvait-il qu’il ne l’ait pas croisé depuis son retour ? Aurea. Il l’avait rencontré bien des années plutôt et elle était devenue une compagne de soirée parfaite. Elle aimait boire, faire la fête toute la nuit, terminé dans les bras d’un mâle viril. Elle représentait la femme idéale, si seulement Theodore aurait voulu d’une telle relation. Non, l’amour n’était qu’une des nombreuses choses qui le répugnait dans la vie. Mais il était content de revoir la jeune femme. Les dernières paroles de cette dernière le firent sourire. « Dommage, j’aurais bien mis mon grappin sur toi. » Le jeune anglais lui offrit un clin d’œil amusé et se pencha vers elle pour lui déposer un baiser sur sa mâchoire. « Bonsoir, Aurea. » Il s’était toujours amusé avec elle et il regrettait cette époque où ils se permettaient tout. Il avait toujours trouvé la Ivanova-Peyli extrêmement séduisante et ne lui avait jamais caché. Après tout, une attirance physique n’avait qu’ajouté une carte dans le jeu auquel ils s’étaient amusés, autrefois. Toujours aussi surprit de la retrouver, il se pencha vers elle à nouveau. « Depuis quand es-tu revenue ? » Theodore ne pouvait s’empêcher d’être déçu qu’elle ne l’ait pas prévenue plus tôt de son retour. Pourquoi n’avait-elle pas sauté sur l’occasion pour l’appeler pour aller faire la fête, comme au bon vieux temps ? C’est alors qu’il remarqua que quelque chose avait changé. Elle n’avait aucun verre à la main et ne semblait pas du tout sous les effets de l’alcool. Avait-elle décidée de se calmer ? Non, il ne pouvait croire à une telle idiotie. Chassant cette pensée, il se concentra sur Aurea, curieux d’en savoir plus sur son retour au pays.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE Empty
MessageSujet: Re: « Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE « Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE EmptyDim 2 Juin - 23:11


∞ Theodore & Aurea
«Si faire la fête est un crime,
qui sera arrêté le premier ? »

    Très loin du genre de fille qui s’attache, j’avais formé mon monde autour de cela. Que ça soit avec Meleya, Eva ou encore d’autres personnes de l’université. Mais Enzo s’était bien différent. Depuis la première fois où j’avais quitté l’Italie en décembre deux mille onze, je n’avais qu’une pensée, s’était de le retrouver un jour quoi qu’il arrive. Bien sûr, ça impliquait aussi de revoir ma tante qui me détestait au plus haut point, malgré les promesses qu’elle avait fait à ma mère adoptive de nous choyer comme ses propres enfants. Foutaise. A la place de ça, elle m’avait laissé sombrer dans un enfer qui faisait la personne que j’étais actuellement. Mais dans le fond, je pouvais lui dire un grand merci. Si elle n’avait pas agit comme ça, je serais surement encore coincer à Florence, en train de faire des grandes études, sagement dans une école de grand renom, studieuse et toutou sur les bords. A l’heure actuelle, je faisais ce que je voulais de mon petit monde, je le dirigeais à la baguette comme je le souhaitais, et dans quelques années, c’était la Bulgarie que j’allais diriger avec ma sœur quand nous serions co-présidente de ce pays. Si ce n’était parfait tout ça. J’adorais avoir des ordres à donner, de faire en sorte que les gens soient à mon service. On m’avait répété plus d’une fois que cela se retournerait contre moi, mais je n’y croyais absolument pas. Vouloir jouer les gentilles, ce n’était vraiment pas pour moi, même si Meleya dans le fond aurait adorée ça. A moins de voir la vierge en couleur au réveil, ce n’était pas pour demain la veille. C’est tout ça qui m’avait ramené à Berkeley dans le fond. Plus rien de bon ne m’attendait en Italie, maintenant que j’avais mon frère.
    Seulement, en cinq mois des choses avaient changé. La plupart des personnes se demandait plus pourquoi j’étais de retour, ou pourquoi j’étais partie, plutôt que de penser à rattraper les cinq mois perdues. L’occasion de faire le grand ménage autour de moi. Et c’était peu dire, j’en avais snobé plus d’un en longeant les couloirs de l’université, et si j’en croisais d’autre en soirée, ça serait la même chose. Le tout, sans scrupule.
    Dans ma tête, j’avais du mal à réaliser pourquoi j’avais décidé de venir ici, au Lexington, car je ne me sentais pas plus que cela à mon aise. Peut être parce que j’étais venue seule, peut être que je n’en avais pas envie tout simplement. Pourtant à la villa, j’étais sûr d’avoir envie de cela. Dans le genre ‘je ne sais pas ce que je veux’ je ne pouvais pas faire mieux. Mais qui sait, trouver Theodore dans la boite ne serait peut être pas une mauvaise chose. On avait toujours eu le don de savoir se distraire le long d’une soirée. Enfin de ce que je pouvais me souvenir avec les trois grammes dans chaque œil que je me prenais aussi. Mais il restait un de mes meilleurs alliés de soirée. Un allié que je n’avais pas prévenu de mon retour. Après tout, Berkeley en parlait assez pour deux. Je souriais aux remarques du lambda. « Même pas dans tes rêves les plus fous tu poserais tes mains sur mon corps de déesse. » Modeste ? Aucune idée de ce que le mot voulait dire. Après tout, quitte à ne recevoir des compliments que de gens qui cherchent juste la popularité à mes côtés, autant en avoir des francs venant de moi-même pour changer. Je recevais l’embrassade avec le même sourire, mais sans offrir de retour au jeune homme. « Bonsoir à toi aussi Theo’. » Le jeune homme n’avait pas grandement changé, hors mis le fait que l’on était bien plus dévergondé qu’à l’époque où l’on s’est connu en Italie. En même temps, nous étions aussi très jeunes. J’avais encore mes parents, et même si j’étais déjà une petite princesse, je n’agissais pas de la même façon. Toujours soucieuse de vouloir être la fierté de mes parents, et la grande sœur que mon frère se devait d’avoir. Je ne savais pas non plus que j’avais été adopté, que mon père biologique nous avait offert la Bulgarie en guise d’héritage, que j’allais finir par me prostituer pour mon petit ami. Bref, avant que ma vie prenne un sacré tournant. Et voir Theo’ me rappelait un peu la jeune fille et la parfaite enfance que j’avais eu. S’était un mélange d’amertume et de bonheur de le voir. « Je suis revenue depuis lundi, pour le début des examens » Deal. Le doyen de Berkeley m’avait pris la tête pour ça afin d’éviter de me retrouver virer de l’une des plus grandes universités. Je savais que la question suivante allait être celle de mon départ, et je n’en avais aucunement envie. Toujours avec mon verre entre les mains, je trempais mes lèvres dedans pour donner l’illusion. Je n’avais bu qu’un verre avant et je savais que celui-ci ne me ferait rien. Je pris une gorgée tout de même, avant d’abandonner mon verre sur le bar et de prendre le bras de Theo’ pour l’emmener sur la piste de danse. Je savais qu’avec lui à mes côtés, je devrais être tranquille et ne pas me faire draguer, ou du moins être considérer comme un bout de viande, dans le temps record. « Allez fait moi rêver avec ton corps. » Si certain ne croyait pas en l’amitié homme-femme, moi non plus, avec Theo’ ça me semblait bien différent. On se connaissait depuis bien trop longtemps pour se permettre de déraper. Et ce n’était pas comme si j’étais sentimentale également. Je me permettais donc de me serrer contre lui pour danser sensuellement en rythme. Le pauvre, enfin dans le cas où je le plaindrais, n’avait pas eu le choix. J’aurai bien eu d’autre façon de le faire taire, et même ça effleurer mon esprit, ça serait juste dans uniquement dans l’optique qu’il ne s’amuse à poser mille et une question. A la place de ça, je préférais mener la danse moi-même. La musique battait son plein, je m’approchais donc de son oreille pour parler. « Qu’est-ce qui t’amène ici, tout seul apparemment ? Je t’ai connu plus entouré que cela. » Ce qui n’était pas faux au passage. Mais bon, si ça pouvait tourner en mon avantage pour la soirée, je ne disais pas non au fait qu’il soit seul. C’était aussi une façon de ne pas penser que j’avais laissé Enzo seul chez un ami à lui. Possessive ? A peine.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE Empty
MessageSujet: Re: « Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE « Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE EmptyMar 4 Juin - 2:17

Theodore vouait une haine profonde aux sentiments. Et cela depuis la mort de son frère, Rueben. Il détestait l’amour dans toutes ses formes. Autant dans l’amitié, que dans les relations amoureuses ou dans la famille. Il avait perdu sa famille. Il n’aimait pas montrer ses sentiments, même à ses rares amis. Il n’aimait pas montrer ses failles et lorsqu’il se laissait aller à parler de ses sentiments, il se détestait pour cela. Il ne pouvait s’en empêcher. Il avait envie de se frapper lui-même. Il s’était fait une promesse, ne plus rien ressentir qui pouvait le faire souffrir. Mais l’air américain avait changé bien des choses et il avait ressentit le besoin urgent de parler de ce qui le torturait depuis des années, de ce qu’il ressentait. Il s’était retenu et quelques rares occasions s’étaient présentées où il avait parlé de ces dits sentiments. Il regrettait amèrement de l’avoir fait, se trouvant stupide de s’être allé à une telle faiblesse. C’était un peu pourquoi il se trouvait au Lexington Club ce soir, pour tout oublier, boire et se défoncer jusqu’à en oublier son nom et se trouver une jolie jeune femme à suivre jusqu’au lit de cette dernière. Il détestait l’engagement et les sentiments, alors il accumulait les conquêtes d’une nuit comme on accumule les déchets à la maison. Il y en avait tellement qu’il ne pouvait plus faire la liste depuis des années. Il vivait la vie que Rueben aurait voulu qu’il vive. La vie qu’il aurait voulu vivre lui-même. Mais voilà, aujourd’hui Rueben n’était plus de ce monde et c’était à lui, Theodore, de vivre ce qu’il aurait voulu vivre. Il s’était fait cette promesse, à la mort de son frère. C’est sur cette pensée qu’il s’enfila son troisième whisky de la soirée. Rien d’inquiétant, il n’était jamais saoul. Certes, le lendemain, il était souvent amoché, mais jamais de toute sa vie il n’avait été malade après une soirée, et dieu sait qu’il avait dépassé les limites de nombreuses fois. Il était doté d’un foie ou d’un métabolisme hyper résistant, c’était ce qu’il avait réalisé avec les années d’expériences en soirées plus que bien arrosées. Et voilà pourquoi il faisait un compagnon de fête parfait. C’est dans ces circonstances qu’il avait rencontré Aurea, en Italie. Jeune homme dévergondé et désireux de faire la fête toute la nuit, sachant très bien qu’il n’avait aucune limite grâce à son métabolisme magique, il avait rencontré la jeune Ivanova et ils s’étaient liés très rapidement. Ils avaient fait la fête de nombreuses fois ensemble et avaient partagés quelques rapprochements physiques, mais rien de bien sérieux. Encore une fois, il n’avait jamais réfléchi aux sentiments. Cela n’avait été qu’un jeu pour lui. Elle aimait s’amuser et il avait trouvé en elle une partenaire de soirée parfaite. Ils avaient partagés de bons moments, voilà tout. Il se souvenait de l’avoir trouvé immédiatement extrêmement séduisante et par la suite, il s’était rendu compte qu’elle embrassait très bien. Il avait donc profité de cette occasion pour se rapprocher d’elle, mais jamais il n’était tombé amoureux et Aurea n’était pas une exception. Il avait quitté l’Italie satisfait, un petit regret sur le cœur, mais rien de plus. Au fil des années, il l’avait simplement oubliée, comme toutes les autres. Et voilà qu’elle se trouvait là, à quelques pas de lui, dans un club branché de San Francisco, à des miles de l’Italie et des clubs européens chics et snob. Theodore ne put s’empêcher de penser qu’elle était toujours aussi séduisante.

Le Perkins se put retenir d’éclater de rire lorsqu’elle évoqua son corps de déesse. Il lui jeta un coup d’œil amusé, l’observant des pieds à la tête. Certes, elle avait un corps divin, mais il ne doutait pas un instant qu’il pourrait rattraper le temps perdu. Dieu sait qu’il y avait des choses que le jeune homme avait envie de rattraper avec elle. Finalement, cette soirée s’annonçait être très intéressante. « Ne fais pas de promesse que tu ne pourras pas tenir. » Il lui offrit un clin d’œil avec sa remarque énigmatique. Il obtenait toujours ce qu’il voulait et à ce moment, ce qu’il voulait, c’était séduire la jeune femme. Mais un seul regard lui suffit pour comprendre que cela ne serait pas ce soir. Il savait se montrer patient et tôt ou tard, il pourrait certainement la suivre jusqu’à son lit et partager une nuit d’enfer avec elle. Il était un pervers aux yeux de certaines jeunes femmes, mais il aimait se qualifier d’opportuniste et joyeux luron. Il aimait profiter de la vie et la vie lui offrait un corps qu’il pouvait partager avec celui du sexe opposé dans une danse qui provoquait les plus belles sensations. Pourquoi ne pas en profiter ? Le sexe garde jeune, disait son grand-père. Il avait bien l’intention de suivre le conseil déguisé sous la phrase amusante de ce dernier. Lorsqu’il se pencha vers elle pour la lui saluer d’un baiser, elle ne lui rendit pas la faveur, comme il s’y attendait. Mais il savait pertinemment que si cela lui avait déplu, il aurait eut droit à une belle baffe. Il l’a connaissait bien, il savait qu’elle n’allait jamais pas quatre chemins pour faire connaître son opinion. Puis, elle lui annonça qu’elle était revenue très récemment pour le début des examens. Il se contenta de hocher vaguement la tête et d’abaisser son regard sur son verre non entamé. Il fronça les sourcils, de plus en plus inquiet. Il ne voulait pas croire qu’elle avait fini par faire vœux d’abstinence à l’alcool. Ce serait certainement le comble. Heureusement pour lui, elle amena son verre à ses lèvres. Il ignora royalement la petite voix dans sa tête qui lui fit remarquer que son verre d’avait pas baissé d’un millimètre. Et puis, Aurea lui fit tout oublier de ses pensées en l’entraînant vers la piste de danse, abandonnant son verre derrière eux. Il n’en avait cure, à présent qu’elle était collée à lui, sur une piste de danse endiablée. Elle prit plaisir à danser sensuellement contre lui au rythme de la musique et Theodore se joignit à elle sans aucune hésitation, magnant avec talent la danse depuis toujours. Elle s’en souvenait, à priori. Sa remarque sur son corps de rêve le fit sourire et lever les yeux au ciel. Il se pencha à son oreille, lui murmurant quelques paroles d’une voix suave. « Tu n’as encore rien vu de mon corps de rêve, Aurea. » Puis, elle enchaîna immédiatement sur l’état dans lequel elle l’avait trouvé. Il leva les yeux au ciel à nouveau. Certes, il était seul, mais ça n’aurait pas duré longtemps. « J’aime la bonne compagnie. J’ai d’ailleurs trouvé la perle rare ce soir. » Ils continuèrent à danser sur le rythme endiablé de la musique et Theodore se surprit à s’amuser sincèrement dans cette danse partagée. Chassant cette pensée, il se rappela alors le petit sachet qui se trouvait dans sa poche. Il se pencha à nouveau à l’oreille de la jeune femme. « Que dirais-tu de t’amuser comme au bon vieux temps ? J’ai un petit sachet dans la poche arrière de mon jeans et tu sais très bien ce qu’il contient. » Et oui, il avait amené de la drogue, de la bonne, en plus. Il aimait s’amuser et la drogue lui permettait de vivre des sensations qu’il ne pouvait ressentir dans un état normal. En Italie, il se souvenait de moments partagés en compagnie de quelques substances illicites et Aurea. Il était temps de voir si elle était toujours aussi partante pour s’amuser qu’autrefois.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE Empty
MessageSujet: Re: « Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE « Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE EmptyLun 15 Juil - 19:32

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

« Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE Empty
MessageSujet: Re: « Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE « Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE Empty

Revenir en haut Aller en bas

« Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? » AUREA&THEODORE

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? (jake + nael)
» L'été sera chaud...mais avant, on fait la fête - Jordile
» Un premier anniversaire, ça se fête digne de ce nom. ¤ HOT ¤ ||| Viktoria ♥
» « Sans alcool, la fête est plus folle... Arrête de boire pour dire des conneries pareilles » ● CHELSEA&BRADLEY
» Quoi de mieux qu'un zoo pour faire la fête!

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-