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we found love. no, just kidding Ϟ reagan

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MessageSujet: we found love. no, just kidding Ϟ reagan we found love. no, just kidding Ϟ reagan EmptyDim 4 Déc - 0:36

underco

Tu vas y aller Zéphyr, ce sera bien. Si Zéphyr détestait bien quelque chose, c’était soit qu’on le mette devant le fait accompli, soit que l’on oblige l’italien à faire quelque chose qu’il ne veut pas faire. Et dernière chose, le milanais déteste au plus haut point les surprises. J’irais mère, bien sur que j’irais, si vous me dîtes quel personne aura l’honneur de manger à mes côtés, ce sera un plaisir, je l’éspère du moins, pour moi d’y aller. Il faut savoir que depuis très longtemps, c’est un vouvoiement de tous les jours qu’offre Princeton à la femme qui l’a mis au monde. Il ne sait pas pourquoi, sa mère non plus, mais c’est ainsi. Cela peut s’expliquer, peut-être, par le fait qu’enfant il devait vouvoyer sa grand-mère paternelle, qui, malgré qu’elle était une femme très gentille avait reçu une éducation très stricte, et offrait donc à son seul petit-fils les mêmes principes de base, qui est qu’il devait absolument avoir u respect de chaque instant pour les personne qui étaient ses ainés, et autant pour les inconnus que pour n’importe quel autre personne qu’ils pouvaient être amené à rencontrer, et ayant, enfant, voulu être l’enfant parfait, prit cette habitude et ne la quitta plus jamais. C’est une des choses qui lui apprit que le fait d’avoir une façon de s’exprimer absolument parfaite était souvent un gage de réussite dans la vie. Etant donné son rang dans la société, jeune héritier d’une fortune comportant un très grand nombre de zéros, le jeune homme avait toujours du être parfait en façade, s’habiller toujours avec une classe digne des plus grandes marques de son pays natal, parler très bien et cela dans les quatre langues qu’il parle couramment et un nombre incalculable d’autres choses complètement inutiles dans quatre vingt dix neuf pour cent du temps mais qu’il acceptait d’apprendre, sans rechigner. Il pensait que sa mère était une personne ayant beaucoup souffert de la mort de son fils et plus récemment de son fils adoptif et que donc, il se devait d’être celui qui la rendait heureuse et fier ; et donc que lui refuser quelque chose était quelque chose d’inconcevable, même si cela l’embêtait au plus haut point. C’est quelqu’un que tu connais, c’est tout ce que j’ai à te dire. Dis moi que tu vas y aller Zéphyr… Cela n’aidait pas vraiment Princeton, étant donné que depuis le jour de sa naissance, il avait eu le droit de connaître énormément de gens, tous différents les uns des autres, et que donc, son indice n’en était pas vraiment un, mais soit, il allait être dans l’obligation de répondre positivement à sa mère, avec une courtoisie toujours si prononcé, avec le petit accent italien qui fait la différence. Oui, mère, je m’y rendrais, c’est d’accord. Evidemment, le jeune homme savait qu’il n’en resterait pas là et que sa mère, qui avait depuis longtemps la manie de contrôler tout ce qu’elle pouvait aller, lui donner quelques conseils, et comme toujours, il était dans le vrai. Alors, quelques conseils pour toi Milan. Premièrement, le restaurant est déjà réservé, gastronomique, il est dans le nord de la ville, c’est un restaurant gastronomique français. Si on te demande, c’est toi qui a réservé la table, il faudrait pas que l’on pense que c’est ta mère qui fait tout même à distance. Deuxièmement, la table est réservée pour vingt heures, mais tu te dois d’arriver en avance, ca ne ferait pas bonne impression que tu arrives en retard. Troisièmement, je le saurais si tu as été mauvais Princeton, d’accord ? Et évidemment, tenue correcte exigée. Lorsqu’elle était ainsi, Zéphyr se demandait lequel des deux étaient celui qui n’avaient pas réussi à couper le cordon. Et la réponse lui était on ne peut plus évidente, c’était sa chère mère qui n’arrivait pas à arrêter de s’occuper de ces choses là et qui voulait gérer tant qu’elle pouvait la vie de son fils. Mais pour l’italien, l’excuse d’être veuve depuis plus de vingt ans et de ne pas avoir cherché à se remarier était une raison pour sa mère d’essayer de compenser en gardant une place importante dans la vie de son fils, et malgré qu’il soit loin d’être un sentimental, il comprenait celle qui lui avait permis de vivre et ne pouvait la blâmer, c’était contre ses principes. Evidemment, il connaissais parfaitement sa mère, sur le bout des doigts et savait que lorsqu’elle l’appelait par son nom de famille, et sur ce ton là, cela signifiait qu’il devait prendre cela comme une menace plus que comme une question. Oui mère, évidemment. Et c’est donc ainsi que le jeune homme sut que ce soir, il aurait le droit de retrouver une personne qu’il connaissait, mais dont il ne savais rien du tout mis à part qu’il devrait être courtois et gentil avec cette personne. Il en vint à la conclusion que cela devait surement être une personne du sexe opposé. Heureusement, il n’avais rien prévu de faire ce soir et donc, dans le pire des cas, il tomberait sur une amie de sa mère qui serait fort inintéressante et qui lui raconterait une vie tout aussi inintéressante en lui expliquant ses nombreux divorces et ce genre de trucs dont le commun des mortels ne raffole pas du tout. C’était clair pour le tout nouvel étudiant de Berkeley que vu comme cela, la soirée s’annoncerait longue, très longue et que ce serait loin d’être une partie de plaisir, mais soit, il allait devoir le faire, autant y mettre du sien. Héritier de Barney Stinson, dans une version brune, bien plus méchante, bien plus cynique et bien moins drôle ; il était une recommandation dont la mère du jeune homme aurait pu se passer, la tenue correcte, il ne connaissait que cela. Et ce depuis de longues années. Italien de préférence, sobre, classe. Zéphyr. On ne peut plus superficiel, le richissime jeune homme avait toujours eu le souci du détail, c’était d’ailleurs un de ces gros problèmes. Il ne pouvait pas mettre de chemise à peine froissé, ne pouvait pas laisser un cadre de travers et se sentait obligé de dire aux gens quand leur façon de s’habiller était à revoir, en profondeur. Soit, ca lui avait valu quelques ennemis en plus mais bon, il n’était plus vraiment à cela près, la jalousie des autres personnes, jalousant son physique, son argent ou des choses invraisemblables, était plus qu’omniprésente mais ce n’était pas cela qui l’empêcherait de dormir sur ses deux oreilles. Si il avait été Sheldon Cooper, c’est plus qu’une ancienne disquette dont il aurait eu besoin pour noter quelque part tous les gens qui s’étaient jurés de le détester jusqu’à la fin de ses jours, ce serait plutôt un disque dur externe ou bien une affiche géante, ce genre de choses. En sortant de la douche, une simple serviette autour de la taille, le jeune homme se tracassait toujours pour une question tellement inutile car il n’était pas là de connaître la réponse. Qui l’accompagnerait ce soir au restaurant ? Une question qui ne paraissait pas existentielle tant elle ne changerait rien au fait que le milanais passerait la soirée avec le personnage mystère mais soit, il ne pouvait arrêter d’y penser, une autre chose qui pouvait être énervante pour lui. Les surprises, c’était vraiment pas son truc, mais pas du tout. Du moins plus depuis qu’il a dépassé l’âge des dix ans, et encore. Son impatience était presque aussi forte que son ego, et ce n’est pas une mince affaire. Il avait vécu dans un monde spécial, celui où l’argent coule à flot et où les centaines d’euros semblent ne même pas être un centime et s’était donc habitué à avoir ce qu’il voulait, quand il le voulait. Donc il n’avait jamais du patienter pour quoi que ce soit, et donc devoir s’exécuter ce soir l’énervait au plus haut point, mais soit, il devait faire avec. Une fois habillé d’un costume Giorgio Armani flambant neuf, le narcissisme de l’italien prit le dessus, comme chaque jour, et il ne put s’empêcher de s’admirer dans le miroir. Passant sa main dans ses cheveux rapidement avant de mettre un parfum fort léger, le jeune homme prit ses clés, ferma derrière lui avant de monter dans sa Bentley. Pas de voiture de sport ce soir, sobriété de mise pour l’italien, qui ne voulait pas donner une possible mauvaise impression à quelqu’un qui pourrait côtoyer sa mère. L’art de l’être et du paraître par Milan Zéphyr Aymeric Maksym Princeton, leçon une. Le jeune homme avait beau avoir des voitures qui étaient de luxe et donc très chers, sans oublier l’épisode où il renverse quelqu’un ce qui, à terme, met un terme au couple de tornades qu’il formait avec Cadence ; cela ne l’empêchait pas de rouler sans se soucier ni des limitations de vitesse, ni des panneaux de signalisation, et encore moins des autres voitures qui ne se gênaient aucunement pour lui faire savoir à coups de phares et de gestes déplacés. Il arriva rapidement -c’est plus facile sans les limitations de vitesse, il faut l’avouer- et, étant un peu trop en avance, prit le luxe, après avoir donné à un jeune homme ses clés et un pourboire pour qu’il aille garer sa voiture, tout en lui signalant de faire extrêmement attention, de sortir une cigarette, et de réfléchir, une dernière fois, espérant une divine inspiration dans la fumée grisâtre du tabac, à la personne qui l’accompagnerait ce soir, mais, encore une fois, aucune idée, aucune certitude. Il se décida donc à entrer, légèrement en avance, et fut conduit à la table qui lui était réservé. Quel fut l’étonnement du jeune homme quand il vit arriver, non pas une vieile veuve et/ou divorcée, non, une chose bien plus belle, bien plus jeune ; et une personne qui rendrait la soirée on ne peut plus intéressante. Mademoiselle Lennon-Barckley, dans toute sa splendeur, même si elle lui semblait bien moins enjouée que dans ses souvenirs. En gentleman qu’il avait décidé de jouer, il se leva pour faire la bise à la demoiselle -qui ne semblait pas être des plus ravies, il faut l’avouer- avant de l’inviter à s’asseoir. Un sourire carnassier s’invita sur son visage au moment où il se dit que sa soirée serait bien plus intéressante qu’il ne l’imaginait. Quel soulagement que de voir un visage connue alors que je m'attendais au pire avec les surprises de ma mère. sorta-t-il avec nonchalance, sans lâcher la demoiselle du regard. Ils ne s'étaient pas vu depuis pas mal de temps à vrai dire, et Zéphyr ne pouvait qu'admettre que la demoiselle étaient loin de s'enlaidir avec l'âge qui avancait, comme pour tout le monde, petit à petit, bien au contraire. Alors, comment va mademoiselle Lennon-Barckley ?
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Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: we found love. no, just kidding Ϟ reagan we found love. no, just kidding Ϟ reagan EmptyVen 16 Déc - 12:59

❝ Children are unpredictable. You never know what inconsistency they're going to catch you in next. ❞
J'avais l'impression d’être prise au piège dans une prison de verre et que devant mes yeux éreintés, se déroulait mon propre procès. Depuis que j'avais décidé de ne plus rien faire, si ce n'est ne rien faire encore, je n'avais pas daignée toucher une guitare. Mes doigts n'avaient plus foulés les touches d'un piano et les seules paroles que ma douce voix avaient murmurés se concentraient en une série d'insulte, de cris de désespoirs et de paroles brèves cernées de politesse. Aujourd'hui, dans le théâtre de ma vie, se jouait l'acte de la renaissance. J'étais une artiste, une vraie, pas une pâle imitation dont la voix se métamorphosait de cacophonie à délicieuse harmonie. Ma voix, mon talent était une délicieuse harmonie au naturel, toutefois ces derniers temps j'avais pris grand soin à gâcher la seule chose me permettant de remonter doucement la pente. Mais tout ceci était terminé, mon dernier jour de congé venait de sonner et je décidais qu'avec l'ultimatum lancé par le père Bowee-Stockwell, je me lançais un ultimatum à moi-même. Reprendre les rênes de ma destinée, remonter en selle et redevenir qui j'étais à la vie, à la mort, une vraie célébrité, une vraie musicienne. Désormais personne ne se mettrait en travers de mon chemin, je vivrais pour ma musique et rien que pour mon art. De mes poumons s'échappa un profond soupir, je prenais ma guitare entre mes mains et adressait un regard de défis à l'homme se tenant bras croisé dans la pièce d'à côté. Seulement séparée par une vitre de verre de l'un de mes plus grand démon, je me tournais vers Jagger, assis derrière sa batterie et fin prêt à composer, qui m'adressant un regard tendu, me fit signe de rapidement commencer, avant que son père ne perde patient. Bien qu'il essayait de jouer les gars désintéressée, je savais néanmoins que de ma performance allait découler une violente série d'insulte de la part de son enfoiré de père ou des félicitations pas forcément très chaleureuse. De moi se jouait mon avenir en tant qu'artiste labellisée et l'avenir de mon camarade en tant que fils d'un grand producteur. J'avais promis une chanson, lorsque j'avais déclaré ne plus vouloir faire de concert jusqu'à nouvel ordre et après en avoir composé la musique, Jagger les paroles, nous la présentions au Satan de la musique. Toute la bonne volonté que j'avais me saisissant le bout des doigts, je saisissais mon transistor, prête à enfin jouer de ma guitare, après des jours à ne rien gratter je m'apprêtais enfin à faire ce pour quoi j'étais née. Sauf que. Évidemment, il y avait toujours quelque chose qui faisait que je ne jouais pas, aujourd'hui, c'était mon téléphone. Je sentis mon téléphone vibrer dans la poche arrière de mon jean et surprise, mon frère me tirait de mon exercice avant même qu'il n'eut commencé. Je fronçais les sourcils, néanmoins laissait mon téléphone vibrer, une fois, deux fois, trois fois. Déconcertée par le cœur que mettait mon frère à vouloir m'appeler, je commençais à me demander si cela n'était pas très important. Il n'était pas du genre à insister de la sorte, enfin peut-être que si, mais pas au téléphone en tout cas. Finalement, à la surprise générale, je décidais de poser ma guitare pour prendre le dit coup de fil, posant ma guitare contre la batterie de Jagger qui médusé, autant que pouvait l'être son cher papa, me regarda quitter la pièce où nous étions tous deux enfermés. « .Mademoiselle Barckley !. » me héla le père alors que je lui claquais la porte au nez, rien de bien nouveau. J'avais le don pour le faire chier, pour le mettre hors de lui, pourtant je devais être la personne la plus adorable au monde, mais dans le genre « je n'en fais qu'à ma tête », j'avouais volontiers être une pure championne. Cela n'était pas aujourd'hui que j'allais jouer on dirait, peut-être demain, en attendant j'avais fait bouger le plus gros producteur du pays, pour rien quedal et j'aimais ça. Rock'n'roll attitude un peu ? Enfin, depuis le temps que l'ont me reprochait d'avoir une personnalité un peu trop « plate » pour la profession que j'exerçais, je me ''jaggisais'' un peu plus aujourd'hui.

Mon frère était ce que j'avais de plus important, en tête de liste et loin devant les autres, désormais je faisais de lui ma priorité et c'est donc sans surprise aucune que je pris le coup de fil insistant qu'il m'adressait. Bercée par le climat froid ambiant dans lequel je trainais des pieds, je claquais des dents tandis qu'enfin, mon frère répondait après trois sonneries. Me croyant drôle, j'entamais la conversation par une touche d'humour noir '' Alors, qui est-ce qui est mort '' demandais-je avec un petit ricanement assorti pour la forme, sauf que cela n'avait rien de drôle en réalité et c'est ce qu'il me fit comprendre en soupirant, même si je savais qu'à l'autre bout du fil, il souriait bêtement comme moi, c'est ça l'empathie frère et sœur. Toutefois, je remarquais que son ton se fit beaucoup plus sérieux après les brèves banalités d'usages, fronçant les sourcils, je le laissais débiter sa plaidoirie sans piper mot. Ce qu'il pouvait être long dans les explications, c'était fou, il tournait autour du pot une fois, deux fois, me faisant ainsi bien comprendre que ce n'était ni son idée, ni de sa faute, mais qu'il pensait que c'était bien pour nous de sortir. Sortir d'accord, tout à fait, allons y sortons, j'étais tout à fait apte à sortir avec mon frère. Toutefois, je compris rapidement qu'il prenait des pincettes avec moi car sa demande dépassait de loin la simple sortie entre frère et soeur. « .Zéphyr Princeton ? Non mais tu déééééélires ! » Orrrr Zéphyr. Autant, j'adorais son prénom, c'était un fait. Autant, qu'est-ce qu'il avait pu être bébête lorsque nous étions enfant. J'en avais même perdu des cheveux dans la bataille et même si nous n'en étions plus à nous tirer les crinières ou à se balancer des verres de jus de pommes sur le pantalon pour faire croire au pipi accidentel, aujourd'hui c'était bien pire. Ce qui pouvait être jadis un jeu innocent s'était transformé en une véritable perversion. Regards de braises et sous-entendus, heureusement, je n'étais pas très encline à acquiescer à ses requêtes et c'est avec un mécontentement non dissimulés que j'accueillis la nouvelle. Un diner avec Princeton mère et fils, versus Peers-Barckley frère et soeur. Sauf qu'aujourd'hui la donne changeait, nous avions grandis, j'étais célibataire et nous ne nous étions pas vu depuis que j'avais pris de la notoriété en puissance, ce qui n'était pas négligeable. Avec moi un diner au restaurant pouvait être épié par n'importe qui et transmis à la presse à scandale. Suffisait juste que le petit Zéphyr y aille de son commentaire personnel. « Tu préfères diner en tête à tête avec Jagger et donner une occasion de plus de faire croire que c'est ton mec ? » Ah non, Zéphyr c'est bien aussi, réflexion faite. « Tu marques un point là. Va pour Zéphyr. » entonnais-je d'une voix faussement enjouée. Très bien, ce soir diner avec Maman Princeton et son petit. Je priais déjà pour qu'il ne m'épargne ses jeux et ses réflexions suggestives, aimable comme une porte de prison que j'étais.

Pas de chance, pour une fois que je daignais être à l'heure, vêtu d'une robe courte noir et d'une paire d'escarpin, notez l'effort, on me bouchait l'entrée. Je me frayais un chemin dans la foule positionnée devant le restaurant, foule qui eut tous le loisir de me prendre en photo sous toutes les coutures tandis que je pénétrais dans le restaurant où Jayan m'avait fixé rendez-vous. Je su dès à présent que les photos de ma soirée seraient sous peu en train de faire le tour du monde sur Internet et demain dans les journaux. En première page avec Zéphyr, greaaaaat. Je pénétrais dans le restaurant, demandais à l'hôtesse d'accueil si une table était réservée à mon nom. Puis à celui de Jayan et finalement, par élimination, je questionnais sur un éventuel Princeton. Jackpot. Princeton, second du nom qui d'ailleurs vint m'accueillir. Accolade et bise d'usage, je lui rendis la pareille dans un claquement de lèvres, MOUAH. Quel soulagement que de voir un visage connue alors que je m'attendais au pire avec les surprises de ma mère Parlons de surprise, en effet. Je constatais que sa mère n'était pas du voyage, ses paroles me le confirmèrent et comme par miracle, mon téléphone vibra dans mon sac. « Ta mère ne vient pas ? » le questionnais-je d'un air désintéressée, tandis que mes prunelles s'égaraient sur un message que mon frère m'adressait. Il avait un empêchement et ne pouvait se joindre à nous. Je nageais en plein rêve, mon propre frère avait mieux à faire que de venir diner avec moi, décidément, j'enchainais ces temps-ci. Toutefois, je pu constater que je faisais au moins le bonheur de quelqu'un. « Hé bien, je suis ravis de te convenir. » répondis-je avec un vague sourire, rangeant mon téléphone dans mon sac, sans même prendre la peine de répondre à mon ainé. Je pris place à la table qui nous était réservée, fis tomber mon sac au sol et décidais de finalement profiter d'une soirée hors de ma maison. Que ce soit avec Zéphyr, ou quelqu'un d'autre, cela me faisait un bien fou de sortir. Quand bien même, j'avais foutu en l'air une répétition et par la présente, peut-être ma carrière, alors autant que le diner en vaille la peine. « Mon frère s'excuse de ne pas pouvoir venir, il a eut un empêche... » commençais-je d'une voix un peu amère, avant de réaliser sur la fin... « Ooohoh, je vois. Mon cher Zéphyr, il semblerait que nous nous sommes fait piéger. » Orchestré ! Bon très bien, peut-être que je psychotais un peu, cela m'arrivait souvent ces temps-ci, toutefois je trouvais ça tout de même assez énorme. Mon frère qui me dit que la mère vient, mais en réalité elle ne vient pas, Zéphyr qui ne sait pas que c'est avec moi qu'il doit diner et inversement, cerise sur le gâteau, le frère qui annule. Ça sentait le date arrangé ou je ne m'y connaissais pas. Je poussais un léger grognement, ça, ça allait couter cher à Jayan. Mais enfin, au moins il avait vu juste, dans la catégorie «  personnes qui peuvent me changer les idées », Zéphyr était un champion du monde. Et puis Zéphyr, il a un de ces beaux prénoms. Je crois que ça faisait tout son charme à mes yeux, son prénom, outre son physique attrayant et ses grandes perles bleu à la place des yeux. Moi je ne voyais que le prénom. Zéééééphyr. Alors, comment va mademoiselle Lennon-Barckley ? Perdue dans mes pensées, ou plutôt mon analyse du personnage qui trônait devant moi, je posais la pointe de mon visage dans la paume de ma main et lui adressais un sourire poli. « .Mademoiselle Lennon-Barckley va bien, merci. » répondis-je tout naturellement et cette fois-ci, avec un véritable sourire assorti. Néanmoins, je n'étais pas dans mon assiette, cela se voyait, je priais simplement qu'il s'en foute assez pour ne pas me demander. « Et vous-même Monsieur Princeton ? » En vérité, je ne l'avais plus vu depuis... très longtemps, d'ailleurs, le temps entre notre dernière rencontre et maintenant devait se compter en année. La dernière fois que je l'avais vu, j'étais encore dans l'anonymat total, j'allais à la fac. Faut croire que cette rencontre me replongeait dans un passé que j'appréciais plus que mon présent. Pensive, je poussais un soupir, faisant le bilan de ma vie entre Princeton passé et Princeton présent. Nous étions encore des ados la dernière fois, enfin plus tellement, mais nous étions plus jeune, aujourd'hui beaucoup de chose avait changé. Comme mon moral et mon tempérament par exemple. Je levais les yeux pour contempler son visage, il avait pas mal changé et en bien, je n'étais pas du genre à accorder de l'importance à l'apparence physique, mais il fallait avouer qu'il était loin d'être repoussant. Et dans ma contemplation, je pu remarquer qu'il m'adressait toujours ce même sourire satisfait, celui qu'il me sortait lorsqu'il préparait encore une connerie à me faire faire et avant même qu'il n'eut le temps d'ouvrir la bouche, j'ajoutais. « Soit gentil Zéphyr, ne commence pas avec tes sourires et tout le tsoin tsoin, je n'ai pas envie de jouer ce soir.  » Encore un soupir, décidément, j'allais être de très mauvaise compagnie ce soir. En espérant qu'il puisse pourquoi pas, changer mon humeur nocturne. Après tout, avec Zéphyr Princeton, on est jamais à l'abri des surprises.


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we found love. no, just kidding Ϟ reagan Empty
MessageSujet: Re: we found love. no, just kidding Ϟ reagan we found love. no, just kidding Ϟ reagan EmptyMar 20 Déc - 2:21

we found love. no, just kidding Ϟ reagan Tumblr_lvt6w94L4l1qeu38ao1_500
Du bonheur à l’état pur, brut, natif, volcanique, quel pied ! C’était mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que l’héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, snif, pét’, ganja, marie-jeanne, cannabis, beuh, péyotl, buvard, acide, LSD, extasy. [...] Mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques. Mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda. Mieux que la liberté. Mieux que la vie... ʊ reagan and zéphyr ▬ zépheagan


Jamais, au grand jamais le grand, le méchant et impitoyable Milan Zéphyr Aymeric Maksym Princeton, deuxième du nom, n'avait obéi à qui que ce soit. Enfin, c'est ce que disait la légende. Soit, il n'avait faibli au contact de personne depuis de nombreuses années, que ce soit mademoiselle Levy-Carcenac, mademoiselle Beaumont-Valdès ou mesdemoiselles Zarin-Mcfendders et Petrov-Versier, pour ne citer que celles qui se trouvaient, par le plus beau des hasards, dans la même université que le milanais, chose qui, il devait bien l'avouer, lui plaisait beaucoup. Pour la plupart des gens, il avait laissé un bon vieux et mauvais souvenir, et le faire remonter à la surface, il n'aimait rien de plus que cela. Si tourmenter les gens était un sport olympique, il y participerait, pour sur ! Oui, il était difficile et on ne peut plus rare de voir le jeune homme se laisser marcher sur les pieds par qui que ce soit, sur cette terre. Et dieu sait que l'une des seules satisfactions qu'il peut trouver sur terre, est de trouver quelqu'un à sa hauteur, quelqu'un qui ne lui laisserait pas un goût trop prononcé de facilité en bouche et quelqu'un qui pourrait le faire se sentir moins fort qu'il ne l'est. Bien étrange que cette façon de s'amuser. Mais jamais il n'avait aimé l'idée d'être le grand méchant loup qui dévore l'agneau sans aucune difficulté. Mais, une seule et unique personne avait le chic pour amadouer et faire obéir le jeune homme, qui, en un instant, passait du statut de tyran à celui de tout petit garçon. On dit que les hommes, souvent, cherchent une femme -sans forcément s'en rendre compte, dans la plupart des cas- qui ressemble à leur mère. Dans le cas du milanais, ce n'était encore jamais arrivé, car aucune de ses petites amies n'avaient réussi à le faire faire n'importe quoi, n'importe quand sans même le voir rechigner à la tâche. Il était arrivé, parfois, qu'il fasse quelque chose dont il n'avait pas forcément envie, avec une de ses petites amies, en se disant intimement qu'il serait plus facile d'obtenir les faveurs nocturnes de celle ci en la mettant de bonne humeur, il ne fallait pas être d'une intelligence supérieure pour comprendre cela. Mais, dans le cas de sa mère, c'était tout simplement par bonté d'âme pour la femme qui lui avait donné la vie et qui avait sacrifié la sienne pour lui ; qu'il faisait exactement, même si la négociation était toujours présente quoi que tout autant inutile, tout ce qu'elle lui demandait. Elle lui demandait n'importe quoi, que ce soit six mois à l'avance ou le jour même, le 'oui mère' était toujours de coutume. Cela ne lui faisait pas toujours plaisir, cela ne l'enchantai guère, mais pour le bonheur de cette femme, il le faisait. En trainant la patte, soit, mais il le faisait. On dit que tout le monde a une faiblesse. Si l'alpha en a une, il semble évident qu'elle répond au nom d'Angela Castellazzi Princeton.

Reagan Sasha Jude Maëlle Lennon-Barckley, cheveux d'un incomparable et indescriptible blond, une silhouette délectable, un joli minois et tout cela contenant une personne assez marginale ; il était clair que ce n'était pas tous les jours que l'on rencontre quelqu'un comme la demoiselle. Et, l'avare de compliments qu'était Zéphyr, devait bien s'avouer qu'il n'était même pas sur qu'une telle demoiselle puisse exister en un autre exemplaire. Il la connaissait depuis de longues, très longues années ; étant donné que ses parents et que la mère de l'alpha se connaissaient et s'appréciaient beaucoup, il devait être logique pour eux qu'une telle amitié soit transposé sur leurs progénitures. Mais, la vie, c'est pas aussi simple et ils l'apprirent rapidement à leurs dépends. Deux caractères pas très compatibles, le vilain petit Zéphyr et l'adorable petite Reagan ; et à les voir, cela semblait plus qu'équivoque. Des jeux d'enfants, au final, ce n'était rien de plus. Quelques cheveux perdus dans la bataille, des fourmis arrivés dans le slip, de mémorables batailles de bouffes et des engueulades tout aussi mémorables. Deux tempéraments assez forts qui ne trouvaient rien d'autre qu'à faire des crasses dans le dos de l'autre -ou en face- dès qu'ils le pouvaient. Mais, il semblait évident qu'à seize - dix sept ans, il ne jouerait plus à se verser des pichets d'eau dessus -quoi que le jeune homme pensait qu'il y aurait surement plus de choses à voir à seize ans avec la transparence des vêtements qu'avant- ou à se balancer des fourmis, non, qui pourrait penser cela ? Personne, pas même les personnes bien trop innocentes et qui croient à l'utopie de l'amitié platonique entre filles et garçons. Non, cela semblait inévitable qu'un jour, malgré une haine quoi que plus ou moins factice, la relation entre mademoiselle Lennon-Barckley et monsieur Princeton évoluerait dans un sens qui se rapprochait grandement de la perversion, changeant radicalement de l’innocence dont-ils avaient toujours fait preuve bambins. Des changements physiques qui ne pouvaient être occultés par l’autre, des hormones qui faisaient leurs apparitions chez les deux jeunes gens et des personnalités qui n’allaient pas en s’arrangeant, en particulier chez l’italien et évidemment, des actes plus osés qu’auparavant et dieu sait que le ‘cap ou pas cap’ qui s’étaient installés entre eux ne pourrait être oublié par ni l’un ni l’autre.



« Bien installé sur la terrasse de la demeure Peerson-Barckley, le regard de Princeton se posa sur la jolie blonde qui se trouvait face à lui. Cette blonde qu’il connaissait depuis si longtemps, finalement, depuis plus de dix ans maintenant. Au final, c’était peut-être sa plus vieille ‘amie’ si l’on put l’appeler ainsi. Ils pouvaient dire ce qu’ils voulaient et pouvaient ce cracher autant de noms d’oiseaux qu’ils le voulaient, au fond, ils s’aimaient bien. Bizarrement, le jeune homme était on ne peut plus fasciné par elle, même si il tentait tant bien que mal de se convaincre du contraire, il était autant fasciné que frustré de ne pas arriver à dompter une demoiselle qui n’était pas plus méchante que cela. Lunettes de soleil sur le nez, évitant l’aveuglement d’un soleil qui était à son zénith en cet après midi fort ensoleillé, le jeune homme s’ennuyait ferme, et si il y a bien quelque chose que le milanais ne supporte pas, c’est de s’ennuyer. Avoir tout ce qu’on veut quand on le veut, en plus d’avoir un certain prix, ca rend les gens impatients et aigris, par moment, on pouvait dire que cela se confirmait chez le milanais. Mis à l’écart par des parents souhaitant avoir des discussions d’adultes - il était énervé par ces précisions tant il était mature pour son âge- il ne pouvait arrêter de penser à ce qu’il pourrait bien faire faire à la blonde, qui s’ennuyait surement aussi sévèrement que lui. A nouveau abandonné à notre sort par le grand frère Peerson-Barckley, ils étaient seuls, sans surveillance et dieu sait que cela peut engendrer beaucoup de choses, bonnes ou mauvaises, mais beaucoup de choses. Riri, cap ou pas cap de m’embrasser ? Huit mots, deux choses importantes, l’efficacité made in Princeton. L’irriter par un vilain surnom ? Check. Obliger la demoiselle à l’embrasser ? Check too. Evidemment, la réaction de la demoiselle, les yeux écarquillés en direction du milanais, ne se ferait point attendre. Les cap ou pas cap étaient devenus leurs spécialités, leurs marques de fabrique. Que ce soit l’un ou l’autre, ils savaient très bien qu’il était peu probable que l’autre refuse un défi, un égo bien placé les en empêchant tous deux. Pourquoi je t’embrasserais, t’es qu’un crétin ! Aouch, cela aurait fait mal à n’importe quel personne, imaginait il, mais assurément pas à un Princeton, d’autant plus le plus cruel des Princeton étant un jour venu au monde. Taquiner la demoiselle était assurément le meilleur moyen de la faire craquer et d’obtenir ce qu’il voulait, avec le temps, il commençait à la connaître, même si la réciproque était tout aussi vrai, selon lui. Leurs manières de faire étaient souvent les mêmes, la jeune fille jouant largement moins sur le vice que le jeune homme mais ayant plus d’atouts à faire valoir, Zéphyr étant assez réceptif à l’avantageux physique de Reagan Lennon-Barckley. Tu dis ça parce que t’es qu’une coincée de toute façon, et que t’oserais pas le faire. Il ne tient qu‘à toi de prouver le contraire. Un sourire montrant qu’il savait déjà que la victoire serait sienne et le jeune homme ne cachait aucunement sa satisfaction qui pourrait très bien être refroidie bien rapidement -même si il y croyait peu- par un refus de l’anglaise de s’exécuter. Retirant ses lunettes de soleil pour admirer, sans des verres teintées made by Dolce and Gabbana, la demoiselle prouvant que sa fierté était plus forte que sa raison. S’approchant, d’un pas félin, la demoiselle vint déposer ses lèvres sur celle de l’italien avant de retourner à sa place, un sourire digne de la pire des sainte-nitouches sur le visage. J’espère que tu en as profité, ce risque pas de se reproduire. Et cela n’était pas une mauvaise chose pour le milanais, car il savait que la beauté d’une chose se trouvait dans l’instant. Qu’un geste spontané valait mille fois le même geste fait par obligation. Que la rareté d’une chose était la fonction de la valeur d’une chose, aussi simple qu’un baiser. Mais entre eux, il était évident que jamais rien n’était ’aussi simple que‘. Et cela rendait le jeu bien plus beau. Et la demoiselle ne pouvait qu’être d’accord, au fond.



Dîner en charmante compagnie, pour un gentleman tel que Princeton, même si il ne l’avait pas prévu ; était toujours un plaisir. Plus encore lorsque cela lui offre de savoureux souvenirs de vacances passés sur le sol américain, dans la ville abritant le Golden Gate, en compagnie de blondie et de son frère. Même si il était du genre à regarder l’avenir plus que le passé, les rares bons souvenirs que lui offraient sa mémoire n’allaient donc point être occultés par une façon de voir sa propre vie, propre au jeune homme. Puis, s’étant attendu au pire et en ayant fait un passage dans son immense mémoire de tous les gens qui auraient pu se retrouver en tête à tête avec lui lors de cette soirée mystère organisée par la madre ; il ne pouvait que se réjouir de manger aux côtés de la belle anglaise. Elle était loin d’être de mauvaise compagnie, ce que l’on ne pouvait pas vraiment dire du milanais, même si il pouvait très bien se montrer fort avenant et fort courtois, lorsqu’il en avait envie. Mais ces envies de gentillesse ne lui arrivaient que très rarement, dieu pourrait en témoigner. Il n’avait pas encore décidé quel attitude il adopterait ce soir, avec Reagan, et il agirait surement au feeling, en réaction à l’attitude que choisirait sa belle amie. L’alpha ne put s’empêcher d’exprimer son soulagement, auprès de la demoiselle, en voyant celle-ci arriver et non une des amies pleines de botox et autres chirurgies esthétiques de sa mère. Si la demoiselle prenait cela comme un compliment, il pensa qu’elle avait surement raison de le faire. Et, comme elle le remarquait, tant c’était évident, sa mère n’était pas là. Et un retard était inimaginable pour madame Castellazzi. Comme tu le vois, ma chère mère n’a point daigné venir passer une soirée en ta charmante compagnie, peux tu le croire ? La demoiselle étant devenu une vraie star de la chanson, parait-il, et le fait de penser un instant que peut être, le lendemain, une photo présentant Reagan Lennon-Barckley avec son nouveau petit ami qui ne serait personne d’autre que lui, fit apparaître sur son visage un franc sourire. Lorsqu’elle annonça que son frère avait un empêchement, stoppant sa phrase avant la fin ; cela fit tilt dans l’esprit de l’alpha en même temps que dans celui de la demoiselle. Un piège, un traquenard ; rien de plus. Orchestrée par les deux mères surement, organisée par le propre frère de la blonde ; ils étaient tombés dans le panneau comme deux gosses à qui l’on promet quelque chose de faux pour qu’il finisse son assiette. Oui, il semble évident que nous soyons tombés dans un piège, qui ne peut être que l’œuvre de nos mères respectives, j’imagine que cela est d’une évidence totale. Celles-ci doivent surement regretter que n’existent plus les mariages arrangées, au moins autant que nous apprécions le fait que cela soit sorti des mœurs. Sinon, il se pourrait que tu sois devenue une Princeton. Et aucun de nous deux n‘apprécierais cela, n‘est-ce pas ? Dit il avec un nouveau sourire et un clin d’œil destiné à Reagan. Simple amabilité ou vrai souci de prendre les nouvelles de l‘autre ? A vrai dire, surement un peu deux deux. Monsieur Princeton va fort bien, et te remercie de ta sollicitude. Cela avait beau faire quelques années qu’ils ne s’étaient pas vus, qu’ils avaient surement du voir et vivre un nombre incalculable de choses depuis leur dernière entrevue, il régnait toujours la même complicité, même si le mot n’était pas forcément celui qui qualifiait le mieux leur relation, entre les deux jeunes gens. Et malgré le temps qui s’était écoulé, la demoiselle n’était toujours pas dupe quant aux agissements du jeune homme à son égard, et les regards qu’il lançait. Il était joueur et avait le souvenir d’une Reagan qui l’était autant que lui, rien n’indiquait que le jeu ne reprendrait pas son cours durant cette soirée, mis à part l’avertissement de la blonde. Plait-il ? Marquant un court arrêt, avant de de reprendre. Je ne vois point de quoi tu veux parler, ma chère Reagan. J’imagine que tu n’as pas oublié, lorsque je joue, tu le sais à l’instant près. Dit il en ricanant, avant de faire apparaître ce sourire carnassier qui lui allait si bien, tout en plongeant ces grands yeux bleus dans ceux de la demoiselle, qui, sans doute, devait garnir les rangs de la confrérie sigma, celle des artistes. En parlant d’artistes, c’était le prochain sujet de conversation. Alors comme ça, la demoiselle qui autrefois mettait des fourmis dans le caleçon d’un bel enfant, est devenue une rock star ? Oh mon dieu, ca veut dire, qu’un jour, j’ai eu le droit au doux baiser d’une rock star, si ca c’est pas quelque chose ?! On ne peut plus sarcastique, même si au fond, il espérait seulement faire sourire une demoiselle qui semblait en avoir cruellement besoin. Pas par bonté d’âme et encore moins par pitié, le jeune homme se doutait qu’une Reagan de mauvaise humeur serait inintéressante, et ce n’était pas ce qu’il voulait. Il souhaitait voir la Lennon-Barckley de bonne humeur, car dans ce cas là, le jeu pourrait reprendre. Et il n’attendait rien d’autre que cela. Cela fait un bout de temps, tout de même, que nous ne nous étions pas vus. Parle moi de toi, tu dois te souvenir de ma légendaire curiosité, mais surtout de mon immense besoin de savoir tout un tas de choses. J’ai tout mon temps, je t’en prie. Reagan Lennon-Barckeley introducing herself.
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