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JAYAN • L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. • LEEVAH

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JAYAN • L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. • LEEVAH Empty
MessageSujet: JAYAN • L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. • LEEVAH JAYAN • L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. • LEEVAH EmptyMer 27 Juil - 15:53



We're gonna get you wet, we're gonna make you sweat, a night you won't forget, are you ready for... .

Cancun, le Mexique, les vacances qui dépassaient mes rêves les plus fous. Un hôtel cinq étoiles, à voir les photos de celui-ci nous ne pouvons que succomber. Ou presque tout le monde, exemple avec Stiyzanna ainsi qu’Augusto, deux Epsilons qui avaient décidé de montrer qu’ils pouvaient se payer un hôtel de luxe seulement à eux deux, à leur guise, mais partir avec tous ces étudiants, même dans un simple camping, valait le détour. Dommage que le beau jeune homme brun ne vienne pas, plus on est fou, plus on rit, surtout avec lui, du moins je me comprenais. Augusto Pelizza Da Volpedo, homme que l’on ne pouvait réellement cerner, même avec des années. Lui faisant partit de mon passé, de mon présent, et sûrement de mon futur, lui qui ne devait sûrement pas me reconnaître, lui qui me rendait presque folle avec ses coups. La vie vaut le détour d’être vécu, surtout avec lui. Mais d’autres hommes peuplant cette planète bleu sont tout aussi important, tel Jayan, l’homme sur lequel je pouvais compter, l’Epsilon qui dérogé à la règle, celui qui comprenait tout, l’ami, le meilleur. Sans lui aujourd’hui, un grand pilier de ma vie, je ne serais pas là, pas dans le même état, autant physique que mental. Sans lui ma vie serait plus triste, bien moins mouvementé, bien moins heureuse, tout simplement. Sans lui je ne serais que faire à Berkeley maintenant. Sans lui à cette fameuse soirée, je ne sais pas ce que j’aurais fait, et pour ça, je ne le remercierais jamais assez. Moi c’est toi et toi c’est moi. Cette phrase nous allait bien, stricte vérité, je me reconnaissais en lui, autant dans le présent que dans son passé. Des passés éprouvants qui nous avaient sans doute fortifiés au fil du temps, ou à l’inverse, affaiblis par ces épreuves, seul l’avenir nous le dira. Assis à ses côtés dans l’avion, excités comme deux enfants à l’idée d’aller à Cancun, être colocataire arrivés là-bas, comment ne pas être plus combler ? Faire les fous, s’amuser, sortir, passer l’été avec son meilleur ami annonçait de bonnes choses, folles mais prometteuses. D’un côté, accompagné de Jayan, tout était parfait, alors imaginer Cancun avec lui ne pouvait que me rendre joyeuse.

Nous étions installés, plusieurs jours s’étaient écoulés, le soleil était présent, les étudiants aussi, l’alcool aussi. Que demande le peuple ? Regarder à gauche et vous avez des centres commerciaux à gogos, en face vous aviez l’océan, et à votre droite la piscine de l’hôtel débordant d’étudiants, étrangers ou vivant au Mexique même. Accoudait aux rambardes du balcon de notre suite – oui on ne lésine pas sur les moyens n’es-ce pas ? -, j’observais ce magnifique paysage le soleil tapant sur mon visage, la chaleur du Mexique, il ne manquait plus qu’un verre de soda et ma journée était faite. Ou presque. Aujourd’hui je n’avais pas vu Jayan, colocataire un jour colocataire un jour, mais ceci ne m’empêchait pas de ne pas le voir, la preuve faite. Où avait-il encore fourré son nez, je me le demandais bien, quitte à faire la curieuse, je lui poserais la question en le voyant. Curieuse à mes jours, je ne pouvais m’en empêcher. D’un autre côté.. Jayan ne pouvait être tranquille une seule minute à mes yeux, il suffisait de le regarder, son regard vous ensorcelle, un charme fou, les filles devaient sûrement tomber une part une quand il était dans les environs. Chez les Deltas, je n’imaginerais même pas le massacre. Désolé mesdemoiselles, Jayan est à moi, bas les pates ! A cette pensée, un léger rire m’échappa. Je me sentais privilégiée.. quoique, pas mal de personnes devaient cracher, comme sur tout le monde à vrai dire. Rentrant au frais dans ce mini appartement, je voulais faire un tour dans Cancun, mais où, telle était la question. Un jeu de hasard et me voilà partie pour les plages de Cancun. Sauf qu’y aller toute seule n’était la meilleure chose au monde, portable en main, Jayan n’aurait pas le choix, le pauvre non ?

Citation :
Loulou rejoins moi sur les plages de Cancun dans un quart d’heure-vingt minutes, l’endroit dont je t’ai parlé l’autre jour. Ah oui aussi, ce n’est pas une question, tu n’as pas le choix. A toute. <3

Musique à fond dans l’appartement, Champagne showers, en deux temps trois mouvements j’étais prête pour ces plages. Courant limite pour sortir, je ne manquais pas d’apercevoir les autres étudiants de Berkeley, plus ou moins dérangeant pour certains mais tant pis, il fallait faire avec. Tant que certains étaient présents, le reste m’importait peu. Les pieds dans le sable chaud, et blanc de Cancun, lunettes de soleil pointant sur le bout de mon nez, les vacances commençaient juste, et quand le moment de partir viendrait, ce serait sûrement un énorme déchirement. Mais nous n’en sommes pas là. Pour le moment, Cancun here I go ! Je ne me souciais de rien d’autre, juste mon entourage et de moi. En parlant de celui-ci, Jayan ne devrait pas tarder, ce qui me réjouissait tout autant. Nous n’avions pas tant que ça paassé du temps ensemble, pas comme à Berkeley, ce qui me chagrinait quelques peu, mais qu’importe, nous allions rattraper ceci comme il le fallait, ce serait mal les connaître ou sinon. Un sourire aux lèvres, cette pensée me ravissait. Les pieds à présent dans le sable mouillé, l’eau venant et partant sur mes pieds, j’attendais patiemment sa venue, espérons qu’il ne tarde pas trop.
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JAYAN • L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. • LEEVAH Empty
MessageSujet: Re: JAYAN • L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. • LEEVAH JAYAN • L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. • LEEVAH EmptyDim 14 Aoû - 0:27

JAYAN • L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. • LEEVAH Tumblr_li6uuunSP21qfktwjo1_500

    J'ouvris l'oeil et à cet instant précis la question me préoccupait était de savoir où je pouvais me trouver.. Ok, j'avoue que ça en dit long sur la soirée que je viens de passer mais on est à Cancun et mon but premier est d'en profiter. Dans le plus grand des silences, je regardais à gauche puis à droite. Sans faire le moindre bruit, j'avais cette crainte de me réveiller aux côtés d'une demoiselle dont je ne me rappellerais même pas du prénom. C'est mon cauchemar, ayant déjà côtoyé ce genre de situation, je ne pouvais plus la vivre. Le pire n'est pas de se tromper sur l’appellation d'une très chère demoiselle. Le pire est de ne pas s'en souvenir. Je vous l'assure. Alors si cette personne se trouvait toujours à mes côtés, je prendrais le plus grand soin de ne pas la réveiller. C'est crétin mais c'est aussi une question de vie ou de mort pour ma part. Je ne voulais pas m'en ramasser une en pleine figure ou lui mentir en disant que la soirée avait été parfaite car je n'en avais aucun souvenir. Je n'étais pas amnésique, je vous l'assure. Cependant à partir d'un certain moment, quand je ne compte plus les verres que je bois ou parfois même que j'ingurgite si vite qu'il est impossible de les additionner, j'ai ce qu'on peut appeler comme un trou vide dans ma tête. Mes souvenirs sont flous et des fois, je dois avouer que c'est parfaitement ce qu'il me faut. Nous étions arrivé en masse, il y a quelques jours à Cancun. Les étudiants de l'université avait répondu nombreux à l'appel du Summer Break. Puis comment résister quand on voit que notre cher établissement a mis les petits plats dans les grands. Avec Leevah, on ne s'était pas fait désiré. Pour nous, c'était clair, on devait y aller. Déjà pour se retrouver d'une manière particulière et en dehors de l'enceinte de Berkeley. Mais aussi pour profiter du soleil, se faire de nouveau souvenir et en sortir encore plus complice. Entre nous, c'est le genre de relation qu'on ne calcule pas. Elle arrive comme ça dans votre vie et la seule chose à faire, est d'y contribué. Je ne regrette rien de notre relation, de notre coup de foudre amical. Elle est ma précieuse meilleure amie, celle que je ne pourrais plus remplacer. C'est étrange de dire qu'elle est la meilleure mais c'est sans aucun doute le qualificatif qui lui colle le plus à la peau dans cette histoire, dans la notre. On est lié comme les doigts de la main. Elle me fait part de ses secrets et elle sait que je serais parfaitement les garder. Sans aucun soucis, j'en fais autant. De cette façon, elle peut arriver à me comprendre, à m'analyser mais surtout à savoir comment me coincer pour réagir et me faire réfléchir en état de crise. Leevah est sans aucun doute indispensable à mon quotidien.

    Me levant tranquillement alors, je remarque que je suis le seul habitant de cette chambre. Une chose est claire, ce n'est pas la mienne. Il n'y a aucun mot pour me dire qu'elle s'était enfouie. Enfin, je me disais que cette soirée avait plutôt bien fini. Je n'avais pas à la jouer le fugitif et peiné de la laisser. Je rassemblais le peu d'affaires que j'avais pu emporter. Sortant de cette chambre d'hôtel, je marchais comme si de rien n'était. Même si un aveugle aurait pu capté à dix kilomètres à la ronde l'odeur d'alcool qui imprégnait mes vêtements.. Ne retenant même pas le numéro de cette chambre, je ne perdais pas une seconde pour retrouver celle qui m'avait été attribuée, celle que je préférais avant tout. En poussant le pas de la porte, je me rendis compte de l'absence de ma colocataire. Elle devait se demander où j'avais pu passer la nuit. En tout cas, elle devait s'en douter.. Seulement j'aurai pu la prévenir, ça aurait été la moindre des choses. Néanmoins, j'aurai eu difficile car j'avais laissé mon portable dans l'armoire entre quelques linges. Leevah avait du prendre la journée sous son bon angle. Du moins c'est ce que je compris quand je lis ce message sur mon portable. En remarquant l'heure de la réception du message, je me rendis compte qu'on s'était manqué de peu. Il y avait à peine cinq minutes, il me restait dix minutes pour me doucher. J'allais donc faire ça sans tarder. Je n'aimais pas la faire attendre. Je me disais toujours qu'elle pourrait attirer l'attention de mauvais esprits. Le genre de gars super boulet qui ne comprendrait pas qu'elle n'est pas intérressé et du coup qui resterait accroché. Je veux la protéger c'est clair. Elle est mon double, une partie de moi - même. Alors pour se faire, je dois être à la hauteur, aussi épais qu'une armure, je dois avoir la force pour ne laisser jamais personne la blesser. Aucun homme mérite qu'une femme aussi parfaite qu'elle, verse une larme à son égard. Aucun homme. Pas même moi. Ne perdant donc pas une seconde, je passais sous la douche, enfilait un short et un t shirt assorti à mes tongs. Car même à la plage, je sais avoir la classe. Être epsilon, ça ne s'apprend pas. On l'a dans les gênes. Je savais de quel endroit elle me parlait. Je savais qu'on serait loin de l'ambiance assez chaude de l'été et de ce voyage. On se retrouveraient seulement elle et moi, ce qui était largement satisfaisant. Heureusement qu'elle m'avait parlé de cet endroit, de ce que l'on pouvait trouver derrière ce rocher. Il y avait un autre monde à Cancun. Pas seulement celui de la fête et des soirées interminables. M'avançant jusque là, je me réjouissais de la trouver et il ne me fallut pas longtemps pour y arriver. Assise de dos, elle avait le bout de ses pieds dans l'eau. La pensant encore plongée dans ses idées, écouteurs dans les oreilles, je ne fis aucun bruit jusqu'à arriver à sa hauteur et me pencher pour l'embrasser sur la tête. « J'ai reçu ton message, désolé si je t'ai fais attendre. » Prenant place à ses côtés, elle me faisait plein d'effet. Même si elle était ma meilleure amie, je ne vais pas vous mentir, elle est une très jolie fille, le genre de fille qui pourrait me faire tourner la tête. Leevah est tellement étonnante que j'ai toujours du mal à en apprendre à son sujet. Des fois, je me dis que ce n'est pas possible et d'autre fois, je me dis que c'est tout elle. Cette jeune femme est la moitié de moi - même et ne me demandez pas comment ça s'est passé.. C'est le déroulement d'une vie. Des rencontres, de l'affection et de l'attachement qui font qu'on en soit là aujourd'hui. Elle est inévitablement la meilleure partie de moi - même. « Comment vas tu ? Tu es toujours heureuse d'être venu à Cancun en compagnie de ton meilleur ami ? » Me balançait vers elle pour la faire bouger et lui montrer que j'étais bien là. C'était notre truc à nous, les gestes et les regards parfois nous suffisent pour se comprendre.. Pas besoin de parler pour savoir ce que l'autre peut penser.
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MessageSujet: Re: JAYAN • L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. • LEEVAH JAYAN • L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. • LEEVAH EmptyMer 19 Oct - 0:16



Can we pretend that airplanes in the night sky are like shooting stars, I could really use a wish right now, wish right now, wish right now.

Venir à Cancun en sa compagnie était un pur bonheur, que demander de mieux que d'embarquer et faire le voyage de tous les voyages en compagnie de son meilleur ami. Jayan. Son double, version masculine bien évidemment. Je ne m'en cachais pas, sa présence était un pur réconfort, et m'éloigner de lui faisait plus que m'embêter. Savoir qu'il était à mes côtés ne pouvait que me donner du baume coeur, comme personne d'autre n'y arrivait, et n'y était arrivé jusqu'à présent. Le voyant approcher, un large sourire s'épingla sur mes lèvres. Le prenant dans mes bras après sa question, ma réponse fut oui. Sans lui, peut-être que je ne serais pas venue, qui sait.

FASHBACK OFF

Aujourd'hui, cela fait déjà un mois que nous sommes rentrés de Cancun, de ce bel été, de ces vacances de folies, de la belle vie quoi. Des rencontres, des folies plus absurdes les unes que les autres, mais qui seraient à refaire si on revenait à zéro, des envies juré sur quelqu'un, et plein d'autres choses encore. Le retour fut long, et assez douloureux. Adieu plage, adieu farniente, adieu colocation avec lui. Retour à la vie civilisé voulait dire ne plus habiter avec mon meilleur ami, ce qui était fâcheux, mais d'autant plus enthousiasmant quand nous nous voyons. Plus de choses à raconter, mieux c'était. Ses amis, ses amours, ses emmerdes, tout était important pour moi. L'aider quand il en avait besoin était essentiel - quoique ce n'était pas Jayan qui allait avoir des soucis et remords à ma connaissance -, les coups de blues, les fous rires, tout, absolument tout. Malgré la joie des vacances, quelques soirées après notre retour, quelques larmes avaient perlées sur mes joues, sa présence me manquait déjà. A cette pensée, la veille, j'avais pris mon téléphone portable et envoyé un sms peu de temps après au jeune homme pour que nous nous voyons les jours venir. Bingo, je le voyais le lendemain. Quoi de plus enthousiasmant que de le revoir. A ma connaissance, aucune. Le temps était radieux, aucun vent ou très rare et doux, cours finis, il était temps pour moi d'aller en direction de la plage, point de rendez-vous avec mon très cher acolyte. On ne perd pas les bonnes habitudes, tel Cancun. Je supposais que cet endroit paradisiaque lui manquait aussi, mais je ne l'avais jamais entendu de sa propre bouche. Sac, serviette, tongs, lunettes de soleil, débardeur et mini short, et la plage était tout à moi. En ni une ni deux je me retrouvais les pieds dans le sable chaud et blanc des plages de San Fransisco, fermant les yeux, respirant le bon air. Home sweet home. Enfonçant mes pieds un peu plus à chaque pas, je savourais cette belle vue, ce bel endroit, celui qui allait rendre ma journée des plus merveilleuses. Posant ma serviette au beau milieu de la plage, observant les alentours, avec ce si beau temps, il n'y avait pas grand monde, étonnant mais vrai. Je ne pouvais me plaindre, cette plage, ce soleil, et ces retrouvailles, je ne pouvais demander plus. Écouteurs dans les oreilles, lunettes de soleil sur le bout de mon nez, allongé sur le ventre, mes yeux se fermèrent délicatement avant que mon esprit vagabonde ci et là avant de s'arrêter sur un souvenir précis. [...] "Tell the world that I'm coming home, I'm coming home. Fredonnant cet air à tue tête, je marchais dans la rue, joyeuse comme tout en un jour merveilleux, mes pas devenant de plus en plus grand au fur et à mesure. D'où venait cette joie? Ma journée, ma journée avec eux, ces perles rares que ne n'aurait quitté pour rien au monde. Mais tout change avec le temps comme on dit, et tout le monde change avec. A l'heure d’aujourd’hui, je ne pouvais sourire de mon passé sauf pour quelques petits souvenirs, si rares que je me demande quelques fois si ces instants furent réels ou non, imaginaires ou non. Malheureusement si c'était le cas, mon passé était un réel enfer, plus que je ne pouvais le penser. Il était donc dix sept heures et je n'avais aucune envie de rentrer chez moi, comme pas mal de soir à vrai dire. Ma soeur n'était pas à la maison, seul mes parents s'y trouvaient. Ce soir c'était un soir comme les autres, à première vue, seulement à première vue. C'était son retour, notre retour, sa bouille et la mienne enfin réunies, cette fille avec qui j'avais passé toute mon enfance mais qui avait du contre son grès partir de Sydney pour aller vivre dans un autre pays, plus précisément, à Athènes. Désillusion sur désillusion, son départ m'avait attristé au plus au point, mais comme on dit, la vie continue, et je faisais avec. Mais aujourd'hui c'était son retour, et nous comptions bien faire comme si hier encore on était chez elle à regarder la télé, manger des pop-corn, et voire des mauvais sodas pour al santé comme dirait si bien sa mère. Oui mais voilà, comme dit, les gens changent. Et son retour me l'avait bien prouvé. Ce n'était pas elle qui avait changé mais plutôt le regard des autres à son égard. "L'amitié, c'est la fidélité, et si on me demandait qu'est-ce que la fidélité ? Je répondrais c'est l'amitié !" Et nos anciens amis avaient bien oublié ce point précis. A partir de son retour, temporaire à ma plus grande tristesse, les vacances à Sydney ne furent plus les mêmes. Faire les quatre cent coups en sa présence m'avait manqué, mais mes autres amis me manquaient aussi, et un chagrin immense se formait petit à petit en moi en regardant cette situation. [...] Sentant du sable et de l'eau atterrir sur mon dos déjà chaud par le soleil, je me redressai grâce à mes bras avant de me retourner pour voir quel petit rigolo avait fait le coup. Courant déjà bien au loin, deux petits jeunes avaient l'air de bien s'amuser, sans faire attention à ce qui les entourait. Apparemment la plage n'était pas aussi déserte que je ne l'avais espérais m'enfin. Lâchant un léger soupir, de l'ombre apparu sur mon corps encore bronzé - merci Cancun -, et un sourire instantané vint se former sur mes lèvres. Oh mon cher Jayan, il ne manquait plus que toi. Salut beau gosse, la forme ? Le taquinait était l'une de mes grandes passions, mais quand cela se produisait, je disais souvent la vérité. Ce jeune homme était l'un des plus beaux mâles de l'université de Berkeley, qui pouvait le nier, en tout cas, pas moi. Me relevant lentement mais sûrement, je sautais dans ses bras bien musclés, me pendant à son coup, ne voulait plus le lâcher. Après tout je ne l'avais pas vu depuis quelques jours, qui ressemblaient à des siècles pour moi. Relâchant mon étreinte des moins tendres mais des plus accueillantes, je le regardais de bas en haut. Aucun doute, Jayan était toujours aussi beau. Plus sérieusement, je repris, mais toujours avec le même air sur mon visage. Tu m'as manqué ces quelques jours, qui sait ce que le monde sans toi n'est plus aussi merveilleux ! Lui offrant au passage un tendre baiser sur la joue, cela ne faisait que quelques instants que nous nous étions retrouvés que des tas de questions me vinrent à l'esprit, le pauvre. A Cancun, il s'était passé bien plus qu'il ne pouvait laisser paraître, et j'étais bien décidé à ce qu'il me raconte la fin de son voyage. Alors raconte moi, je suis sûre que tu me caches des choses cachotier va ! Un petit rire et puis s'en va, je ne pouvais ester plus longtemps en place. Passe aux aveux Barkeley, je veux tout savoir, surtout tes plus si affinités. Enlevant le sable qu'il me rester de ces petits passaient quelques instants auparavant, j'avais raison, l'après-midi serait des plus attrayante.
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MessageSujet: Re: JAYAN • L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. • LEEVAH JAYAN • L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. • LEEVAH EmptyVen 28 Oct - 16:29

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    On était de retour à Cancun et je dois avouer qu'elle me manquait. Elle n'est pas n'importe qui. Leevah. C'est un peu ma bouffée d'air frais, ma raison et ma tendresse. Avec elle, c'est assez simple et tout aussi plaisant. On n'est pas identique et c'est peut être ce qui fait notre force aujourd'hui. Néanmoins, je dois avouer que sa présence me manquait. Cet été lorsque nous étions partis à Cancun, je dois avouer que j'étais juste comblé. L'avoir près de moi et en plus comme colocataire de chambre, je ne pouvais pas mieux rêver. Cela me changeait de partager ma chambre avec un mec qui avait beaucoup plus de risques qu'elle de me choper une fille si j'en ramenais. Même si je ne l'ai pas fais, par respect. Je pense que Leevah sait ce que je vaux et que j'aime les femmes sans modération. C'est comme une drogue, cette peau, ce parfum et cette sensation que peut seule une femme peut vous offrir sur un plateau d'argent. Je suis peut être l'un des rares hommes qui admettent qu'elles ont leur place à nos côtés et que sans elles, bien des choses seraient différentes. Certains avaient d'ailleurs du mal à comprendre comme je pouvais dormir dans la même chambre que ma meilleure amie sans avoir la moindre envie.. Je ne vais pas vous dire qu'elle n'est pas mon style car se serait mentir. Leevah est une femme magnifique et débordante de charme. Seulement, je la vois comme la meilleure qui puisse exister et je ne mettrais pas en péril notre relation pour l'histoire d'un instant ou même d'une nuit. Je suis un homme et peut être pour cette raison, certains pensent que je n'ai que des pulsions mais ça va plus loin que ça. Cette jeune femme est comme de la famille pour moi. Notre relation va bien plus haut que de l'amitié, c'est sans aucun doute. Je ne la range pas avec ces filles que je fréquente de temps en temps. Non. Elle est comme ma petite soeur même si ça peut être différencié car nos chemins ne sont pas les mêmes. Je peux juste dire que j'y tiens tout particulièrement et que c'est l'essentiel. Jamais, je n'imaginerais quoi que se soit entre nous, simplement car c'est une relation saine et sincère que je voudrais garder au bout du sentier. Une boule d'oxygène que je ne peux qu'apprécier et que j'adore tellement. Cependant depuis notre retour à Berkeley, j'éprouvais un certain vide. A Cancun, on se voit tous les jours et même plusieurs fois dans la même journée. Je me rappelle cette nuit où nous sommes resté allongés chacun sur notre grand lit, dans le noir, à discuter et rire comme le font des amis. Alors depuis que je me retrouvais seul à chaque couché et à chaque fois que j'ouvrais l'oeil, j'éprouvais un réel mal aise.. Sincèrement, elle me manquait..

    Alors quand je sentis à cet instant mon portable vibré, je ne pouvais qu'espérer. A croire que les mêmes esprits se rencontrent. Rendez - vous à la plage. Sans aucun soucis même si elle ne s'alignait pas à celle qu'on avait connu pendant le summer break. Après tout, on ne peut pas tout le temps tout avoir même si on le désire vraiment fort. De toute manière, je n'allais pas me plaindre. Le principal c'est qu'elle soit là. Juste elle et moi comme au bon vieux temps. c'est dingue comme elle pouvait me faire chavirer, la petite. Il suffit qu'elle me porte son regard triste et suppliant - steuplais - et je ne résistais pas. Après toutes ces années également passées côte à côte, je pense qu'elle a comprit comment me piéger. Je n'avais plus le choix que de faire face à mes faiblesses. Je préparais mes affaires quand je me rendis compte que j'avais oublié de prendre mon maillot. Je remontais à vive allure jusqu'au premier étage. Je n'allais quand même pas me faire passer pour le nudiste de service. Je tenais à ma vie et surtout ne pas devoir passer ma soirée au cachot pour trouble de l'ordre public. Je souriais rien qu'à l'idée de me retrouver derrière les barreaux. J'imaginais surtout Leevah brûlée au second degré tellement, elle m'aurait attendu sur la plage et limite se serait endormie, pensant que son meilleur ami n'allait pas tarder à arriver et qu'il se chargerait de la réveillée. Sauf que dans ce cas là, je ne serais jamais arrivé et je pense avoir du soucis à me faire. Enfin, je n'allais quand même pas me faire désirer même si la belle brune se doutait que j'avais souvent la tête à l'air et qu'il me fallait toujours quelques minutes en plus pour arriver. Au pire, si en arrivant je la trouverai en train de bouder, je lui offrirais une glace et le tour est joué. Cheveux ébouriffé, lunette solaire sur le nez et voiture démarrée, je me dirigeais en direction de la plage. La musique dans les oreilles, le son de l'été me rappelait les bons moments et tout ce qui c'était passé à Cancun et aussi les événements qui avaient suivis. Je me réjouissais d'avance de pouvoir tout lui raconter. Mais également d'entendre ce qu'elle avait à me raconter. Je me demandais d'ailleurs si elle ne voyait pas quelqu'un avec qui il se passerait quelque chose de particulier. Je souhaitais tellement de bonnes choses à ce petit bout de femme que je souhaitais toujours la voir sourire au bout des lèvres. Même si je conscients que ça ne peut pas être toujours le cas. La vie n'est pas un long fleuve tranquille sur lequel, on s'occupe seulement de naviguer, pagaye à la main et le tour est joué. M'arrêtant non loin de du sable chaud, je prenais tous mes affaires, cherchant du regard celle que je devais retrouver. Toujours à la même place, Leevah avait ses habitudes et même avec l'été passé ailleurs, elles n'avaient pas changé. Je voyais alors deux enfants venir l'ennuyer, l'instant de quelques secondes. Elle devait être heureuse et les haïr depuis. Je la connais bien et je sais qu'elle peut vite s'agacer les jours où tout ne tourne pas rond. Je l'observais quelques secondes de loin, avant de m'avancer jusqu'à elle et l'embrasser. Je n'eus pas vraiment le temps qu'elle m'avait déjà sauté dans les bras.. Je ne sais pas vous expliquer ce qu'il y a entre nous. Certes, c'est de l'amitié mais notre complicité pourrait faire croire à beaucoup plus. En même temps, il n'y a que les envieux qui parlent et elle est une ravissante femme. J'imaginais que certain seraient ravi d'être à ma place. L'entourant de mes bras, j'avais cette émotion dans le coeur qui se suffisait à elle - même. Pas besoin d'explication, l'essentiel se sait. En plus, j'appréciais toujours quand elle m'appelait de la sorte. Il n'y avait qu'elle pour me faire rougir quand elle prononçait ce nom. « ça va, la forme et toi sénorita ? » Depuis Cancun, je lui avais collé ce surnom. Car à chaque fois qu'elle se retrouvait au bar de la plage, il y avait ce gars complétement à l'ouest. Le type vieux mais qui se croit jeune avec ces grosses chaines en or, il se prend pour l'homme le plus irrésistible et il n'arrêtait pas de la regarder et de lui dire : sénorita, épouse moi. Ok monsieur, je pense juste que vous n'avez aucune chance et j'imagine même que si elle vous en laisse une, c'est qu'elle se trouve complétement désespérée et désemparée. Leevah avait en plus ramené de belles couleurs sur sa peau. On pouvait voir la différence entre son maillot et celui qu'elle portait là - bas. Les traces n'étaient pas les mêmes et cela prouvait également qu'on avait juste eu un temps parfait. Soleil, chaleur et bonheur. Les trois mots qui pouvaient définir mon voyage de cet été. Tout en discutant, elle m'avait collé sa bouche sur la joue comme si on ne s'était plus vu depuis dix ans. Même si je dois me l'avouer, cela me paraissait être une éternité depuis notre retour. Cela en gros faisait quelques jours qu'on ne s'était plus vraiment vu et j'avais l'impression qu'un continent nous séparait par rapport au début de l'été. On s'accroche vite à nos habitudes, surtout quand elles sont particulières. « c'est ennuyeux le monde sans moi. Je pourrais te dire la même chose. Il n'y a plus personne pour me sortir du lit avant cinq - heure de l'après midi. Tu m'as manqué, tu sais. Mais surtout, ça. » pointant du bout de mon doigt, son sourire. Comme à son habitude, elle souhaitait tout savoir car nous n'avions pas vraiment eu le temps de tout se dire et pas nécessairement la possibilité de se retrouver à deux. Alors, elle n'allait pas manquer l'occasion de rattraper le temps perdu et j'ai envie de dire, que c'était déjà chose faite lorsqu'elle me lançait sa petite question bien tournée. « moi, voyons. Non. Je ne suis pas de ce bord, tu sais. Je ne cache rien, pas comme mademoiselle qu'on voit souvent avec un autre, à ce que j'ai pu entendre.. Tu me fais des infidélités ? » ajoutais - je, sourire au coin des lèvres. Déposant alors mes affaires près des siens. J'enlevais mon haut et m'allongeais à moitié. L'observant se demander ce que j'avais bien pu entendre arrivé jusqu'à mes petites oreilles toutes belles.

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MessageSujet: Re: JAYAN • L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. • LEEVAH JAYAN • L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. • LEEVAH EmptyVen 28 Oct - 20:44



When she was just a girl, she expected the world, but it flew away from her reach, and bullets catch in her teeth. life goes on, it gets so heavy, the wheel breaks the butterfly. every tear, a waterfall. In the night, the stormy night, she closed her eyes, in the night, the stormy night, away she fly .

Il était enfin là, rien de mieux que de revoir sa bouille tellement mignonne qu'on croirait que c'est un ange. Les apparences sont trompeuses, et surtout dans son cas, petit caractère qu'il avait et que j'aimais tant. Mon sourire fut rayonnant et je ne put m'empêcher de le prendre dans mes bras. A croire que j'étais un aimant quand il était dans les parages. Plus d'une en était jalouse, ce qui me faisait doucement rire, sans pour autant l'avouer à ce cher Jayan, les chevilles gonfleraient que trop vite. A peine était-il arrivé que les questions commençaient. J'ai envie de rattraper le temps perdu, seulement quelques jours aux yeux des autres, une éternité aux miens. C'était mon meilleur ami, et ne pas le voir, sa présence, ses petites attentions, ses manies, lui tout simplement m'était précieux, et on ne me l'enlevait pas à moins qu'une personne veuille que je fasse un meurtre. J'avais trouvé en lui ce qu'aucun autre homme ne pouvait apporter, un réconfort tellement fort qu'un seul regard suffisait à me réconforter, à m'envelopper d'un bien être, d'une chaleur qui envahissait mon corps, comme s'il me serrait dans ses bras, sans pour autant me toucher. C'était magique, c'était lui, et personne devait y toucher s'il tenait à sa vie. En arrivant ici à Berkeley, je n'aurais jamais imaginé trouver quelqu'un comme lui, m'attacher autant à une personne. Je me l'étais pourtant rappelé, que trop me rapprocher de quelqu'un amené un jour à souffrir, comme j'avais souffert dans le passé. Mais le temps passe, et avec un certain recul, ce n'était pas vivre si on ne pouvait pas s'attacher aux gens, rire, sourire, s'amuser avec eux, et Jayan avait su faire tomber ces barrières, doué comme il est. C'était ma perle rare sur Terre, c'était mon beau gosse. Tranquilleee, même si ces deux gamins là-bas n'avaient rien d'autre à faire que de m'embêter, sinon, tout baigne. Surtout que maintenant, tu es là. Séniorita. Oh mon cher Jayan tu n'as donc toujours pas oublié ce cher surnom que tu affectes, que tu adores me donner. Tant pis pour moi, mais ce simple surnom me rappelait ô combien j'avais aimé Cancun, surtout avec lui dans les parages. Ne pouvant m'empêcher de lâcher un léger rire, il pouvait continuer à m'appeler ainsi, cela ne me dérangerait plus, du moins.. presque plus. Mes pensées revenaient à notre superbe appartement avec la vue sur la mer, moi en train de danser, Jayan qui rentrait à peine de sa journée de je ne savais où, mais à peine avait-il passé la porte qu'un énorme sourire se plantait sur mon visage. Sa présence était comme une immense joie ayant des jambes. Entraînant le jeune homme dans ma danse des plus flous, je rigolais comme une petite enfant, sans soucis, sans crainte voulant que ces moments dure juste qu'à la fin de ma vie. Mais bien sûr il y a une fin à tout, et cette fin était arrivé en août, au retour de Cancun. Pendant le retour en avion, je ne réalisais toujours pas que tout ceci était fini, que la colocation avec mon meilleur était fini, que l'été en lui-même était fini. Fini ces virées avec lui, ces soirs à parler tranquillement installé dans le lit, ou même dans ses bras. Fini toute cette jolie rêverie. Mais ce n'était sans compter le duo de choc de Jayan et Leevah qui n'en resterait pas là, jamais là, et qui se reverraient tel aujourd'hui puise qu’avant cela avait été impossible. Je lui avais manqué, il m'avait manqué. Même si nous étions différents sur certains points, nous nous complétions parfaitement. Notre petit duo était fusionnel, et ça me plaisait, qu'importe ce que l'on pouvait entendre, qu'importe ce que les gens disaient. C'est juste lui et moi, Jayan et Leevah, sans polémique et préjugés. Il pointait de son doigt mon sourire. Ce sourire, il ne le devait qu’à lui, cette joie, elle émanait quand il était là, seul Dieu sait s’il en avait connaissance ou pas. Mon sourire s’agrandit de plus belle jusqu’à faire apparaitre mes dents – plus blanches qu’à l’habitude grâce à mon beau et soigné bronzage -. Et je pouvais en dire autant pour mon meilleur ami. Beau gosse au naturel, plus canon que jamais bronzé. Surtout quand il rougissait comme quelques instants auparavant. Je vais alors coacher ton colocataire pour qu’il te réveille plus tôt. Cinq heures, tu n’abuserais pas un petit peu Jayan ? Disais-je tout en rigolant. Il est vrai qu’à Cancun, l’heure du réveil variait de jour en jour, mais plus le temps passé et plus le levé n’était tard. Cinq heures comme il le disait si bien. Je n’étais pas du genre à crier sur tous les toits pour le réveiller, au contraire, un réveil doux et agréable, une caresse sur la joue, son prénom prononcé dans un souffle court, et le tour était joué. J’aimais le bichonner comme on bichonne un enfant, ce qui n’avait vraiment pas l’air de lui déplaire à ce que j’avais pu constater, et c’était tant mieux. Lui être infidèle, comme aurais-je pu, même y penser une seule seconde. Cela ne me ressemblait aucunement, et ce n’était pas maintenant que ça allait commencer. Il avait toujours une phrase sortie par ci par là qui me faisait rire, mais qu’y au fond, me touchait. Bête à dire, mais cette simple phrase me fit manquer un battement. Alors comme ça, il savait que je trainais de plus en plus en compagnie d’un jeune homme. Il avait de bonnes sources, c’était incontestable, mais j’en avais de très bonnes aussi, il ne perdait rien pour attendre ce filou. Effectivement, ces temps-ci je trainais avec un certain Nikolaï, mais je trainais… Ce n’était plus le cas maintenant après ce qui s’était passé. Regardant Jayan, il voulait savoir, il allait être servi. C’était l’une des rares personnes à qui je me confiais comme à livre ouvert. Il n’était pas mon meilleur ami pour rien, c’était le cas de le dire. Effectivement, il s’appelle Nikolaï. C’est un garçon très charmant, du moins.. je le pensais. Je suis sortie avec lui, très peu de temps, comme quoi, on ne change pas un Delta, ce que j’ai pu être bête et naïve.. J’ai appris l’autre jour qu’il avait embrassé une autre fille, et cela m’a vraiment.. touché. En gros voilà l’histoire, mais tu veux peut-être plus de détails ? Je le regardais avec un air interrogateur. Après tout il pouvait demander, j’arrivais à parler avec lui des sujets les plus délicats, je n’en connaissais pas la raison, mais c’était bien le cas. Lui adressant un maigre sourire, je ne pus m’empêcher de repenser à ce moment, dans un coin d’une rue, où il m’avait tout avoué, où il m’avait dit qu’il ne me ferait jamais aucun mal et qu’il tenait beaucoup trop à moi pour, et pour me perdre. Malheureusement, j’avais bien pu constater que ces paroles n’étaient que des paroles en l’air, comme pour beaucoup de mecs. Ces hommes ne changeraient donc pas, de belles paroles mais aucun geste derrière, aucune chose pour nous prouver celles-ci ? Non au contraire ils faisaient tout pour nous prouver l’inverse, pour se détruire, pour montrer leur vraie nature. Mais il existait une personne sur Terre qui m’avait prouvé le contraire, mais c’était bien le seul, et il était pile devant mes yeux. Comme dit, l’amitié double les joies et réduit de moitié les peines. Ce dicton allait bien à notre situation, et j’en étais bien contente. Sans lui je ne serais pas si je serais toujours aussi joyeuse, cette joie de vivre jour après jour. Je lui devais beaucoup, mais ils ne s’en doutaient peut-être pas. Mais assez parlé de moi. Il ne croyait quand même pas s’en tirer à s’y bon compte si ? Ce serait le comble du comble. Le regardant dans les yeux avec un air amusé et joueur, je repris. Moi aussi j’ai des sources, et il parait que tu traines toi aussi très souvent avec une jeune demoiselle, donc si cachotier. Je l’avais eu sans qu’il se puisse me contre dire car je savais que j’avais raison, j’étais fière de moi. De plus, il paraît que madame me ressemblerait quelque peu. Mais je suis plus belle qu’elle je suis sûre. Disais-je en faisant la pose devant ses yeux. Mais sur les hanches, un peu de profil, regardant vers le large, tête légèrement relevé, tel un mannequin. Il avait intérêt à me dire que j’étais plus jolie, nanmé. C’est alors que je le vis enlever son haut pour laisser apparaitre son beau et parfait corps musclé comme il fallait. Toutes les filles pouvaient m’envier à ce moment précis, et j’en étais bien heureuse. Mon mien et pas le vôtre, et pi c’est tout. Alors qu’il s’allongeait à moitié, je fis de même, mettant ma tête sur son torse, c’est-à-dire perpendiculaire au beau jeune homme. Je n’avais aucunement envie de bouger mais le soleil commençait à bien chauffer mon corps qui ne demandait qu’à être rafraichi. Me levant quelques instants après d’un bond, je tendis la main vers Jayan tout en parlant. Une petite baignade ça te dit ? Personnellement je commence à avoir un peu chaud, pas toi ? En ni une ni deux, je le tirais en direction de l’eau. Cette après-midi allait être des plus sensas, et je n’étais pas prête de l’oublier, je le sentais déjà venir. En sa compagnie, le temps passait tellement vite que je remarquais d’habitude que c’était la fin de journée grâce au coucher du soleil. Mais attention, ce n’est pas pour autant que je le laissais tranquille, bien au contraire, il devait encore et encore me supporter pour quelques heures. Pauvre petit, ma compagnie ne devait certainement pas être des plus faciles tous les jours. Mais il devait l’apprécier, vu qu’on était meilleurs amis.
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MessageSujet: Re: JAYAN • L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. • LEEVAH JAYAN • L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. • LEEVAH EmptyDim 30 Oct - 16:11


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    Elle est tout ce qu'il me faut pour passer un moment incroyable. Ma meilleure amie. Je devais me l'avouer depuis Cancun, ça faisait vide dans ma vie. Je ne l'a voyais plus en ouvrant les yeux. Je ne pouvais pas l'ennuyer quand elle était en train de s'apprêter. Je ne pouvais pas m'assurer que sa journée avait eu un bon déroulement. Même si je dois avouer que chaque jour, on prend contact. J'ai le besoin de savoir ce qu'elle ressent, ce qu'elle a. Même si je ne suis pas face à elle pour me rendre compte de ce qu'elle me dit, est bien vrai. Des fois, je le connais et je sais qu'elle fait genre que tout va bien et qu'elle est plus forte que jamais. Néanmoins, je sais quelle reste une femme fragile et touchable. J'aurais voulu qu'elle soit indestructible mais en réfléchissant, je ne me disais que c'était bien bête de rendre cette femme forte comme un roc alors que sa plus grand qualité était sa douceur. Elle a une façon particulière de se laisser vivre, avec cette carapace qu'elle porte. Je sais et peut être je suis le seule, en tout cas je l'espère. Je sais qu'elle peut se fissurer si elle s'engage vraiment dans quelque chose et qu'elle s'en voit complétement déçue. J'avais pu être là tous les jours à ses côtés lorsque nous étions à Cancun et je dois avouer que je donnerais n'importe quoi pour garder cette possibilité à l'université. Seulement, les cours, nos fréquentations et nos occupations différentes arrivaient à se mettre entre nous. Même si elle ne devait pas douter une seconde qu'elle gardait sa place dans mon coeur et dans ma tête, j'aurai voulu qu'elle et moi partageons le même toit. Je n'avais jamais osé lui demander, allez savoir pourquoi. Je ne suis pas du genre difficile à vivre mais voilà, j'ai certains défauts. Comme celui de me lever très tard quand je vais dormir aux aurores. Être sur mon lit, en train de rêver, c'est vraiment un truc que je pourrais faire toute une journée où il y aurait une tornade dehors et que je ne pourrais plus pointer le bout de mon nez. Je peux laisser feu vert à mon imagination sans craindre de blesser qui que se soit.. Alors quand elle venait à Cancun, se plonger à mes côtés pour me réveiller tendrement, je ne pouvais qu'apprécier. Elle savait y faire avec moi et j'étais comme comblé lorsque je me retrouvais à ces côtés. Donc pour moi, il n'y avait aucun soucis de me retrouver seul avec elle. Je sais que je ne m’ennuierais pas et surtout que je n'aurais pas à la partager. Même si j'avais pu sentir le regard de plusieurs mecs venir se poser sur elle et moi. Après tout, si je faisais des jaloux, j'en étais content. Ils n'avaient pas mauvais gout du tout. Leevah est une sublime femme. Sans attendre, on s'était enlacé. J'aimais la retrouver contre moi. Je savais en un seul instant de cette manière, sa vraie façon d'être aujourd'hui. Je la sentais surtout contente de me retrouver à ce moment précis. Alors je la laissais voir que ce sentiment était partagé et que je l'avais longtemps attendu comme si cela faisait des semaines que je n'avais pas pu l'avoir devant moi. Je n'avais pas été par quatre chemins pour lui parler de ce que j'avais appris à son sujet. Bien sûr, j'en attendais davantage de sa part. Elle était consciente qu'elle pouvait tout me raconter. Néanmoins quand elle me parlait de Nikolai, je sentais qu'il avait vraiment merdé et qu'elle en avait été blessé plus qu'elle ne l'aurait souhaité. « Quel crétin. Il ne sait pas ce qu'il rate et quand il le saura, il va le regretter. Mais je pourrais me charger de lui faire regrette plus vite qu'il le penserait. Tu sais qui est cette fille ? Il t'a donné une raison à son acte de faiblesse. Ça me rend dingue de savoir ça maintenant. Sérieux, il a tout foiré et avec une fille comme toi en plus. Il est aveugle ou quoi ?! » Elle pouvait remarquer comment je prenais cette situation à coeur. Après tout, elle est celle que j'essaye le plus de protéger du monde et de ce genre de rencontre. Néanmoins, je sais ce que s'est d'être delta pour être passé par là. On ne réfléchit pas souvent au conséquence et on se laisse guider par nos envies de mâle. Mais sérieux, je voulais aller le trouver pour le mettre en garde que la prochaine fois, ça passerait pas comme ça. Je ne peux pas le laisser la blesser et ne pas réagir. Je ne voulais pas non plus m’immiscer dans sa vie. Cependant Leevah devait se douter de ma façon de réagir. Je voulais son bonheur et lorsqu'elle m'évoquait cette vérité sur les faits, j'avais l'impression qu'il y avait quelque chose de particulier. « Tu t'es à ce gars, Leevah ? Sincèrement. » Elle sait tout comme moi qu'on ne peut pas contrôler ses sentiments. Pour ma part, à chaque fois que je le réalisais, c'était lorsque je me retrouvais avec Vraona. Cette femme arrivait curieusement à tout remettre en question. En même temps, elle fut la première que j'aie pu aimer de cette façon et surtout peut être la seule..

    Malgré tout ceci, elle aussi menait sa petite enquête lorsqu'elle ne se trouvait pas à mes côtés. Autant vous dire que je pouvais la comprendre, elle se faisait du soucis pour le pauvre Jayan, fragile face à la beauté d'une femme. Quelque chose me faisait dire pourtant qu'elle semblait savoir à quoi ressemblait cette nouvelle femme qui se promenait à mes côtés. Pour mes proches, ils pensaient que c'était une nouvelle rencontre. Sauf qu'en vérité, cela ne datait pas d'hier. Non pas du tout, Ebony devait être même l'une de mes plus vieilles amies et j'avais retrouver. Il était d'ailleurs difficile de nous quitter depuis et je savais que cela se remarquait. Je n'allais pas le cacher à Leevah. Elle était la seule personne à qui je pouvais vraiment en parler. Alors quand elle se coucha sur moi, je lui évoquais ce qui se passait. « Elle s'appelle Ebony. Je la connais depuis très très longtemps. Seulement, elle m'avait mis de côté quand elle est tombée amoureuse. Elle a préféré l'amour à l'amitié et je ne peux pas lui en vouloir éternellement. Si ? » J'avais pris l'air sérieux pour l'expliquer la situation. De cette manière, elle saurait que ce n'est pas n'importe qui cette fille pour moi. Elle comprendrait même que c'est quelque chose de particulier, une situation que je ne peux pas expliquer. Tout en passant ma main dans ses cheveux, je continuais de discuter. « Il n'y a pas photo. Tu restes la plus belle des brunes que je connaisse. Encore une chance que ma soeur est blonde car si elle m'entendait dire ça, elle me ferait la peau. » En même temps, j'avais également envie d'être le plus beau aux yeux de ma frangine et de ma meilleure amie. Le gars le plus canon qu'il soit, était à leur côté et je leur donnais le feu vert de le raconter sur tous les toits. D'un coup, elle se relevait. Lunatique ? Je ne sais pas mais elle voulait aller se baigner. Est ce que j'avais le choix ? Elle m'arrachait le corps du sol, à l'aide de sa main. Je laissais tomber mon short en vitesse pour laisser place à mon maillot. Je n'avais pas eu le temps de répondre que je sentais déjà l'eau à mes pieds. « Fallait le dire que tu avais chaud à ce point. On aurait dis que tu avais le feu aux fesses. » ajoutais - je tout en rigolant. En même temps, elle me faisait penser à ça quand elle m'avait mené jusqu'ici. Alors voilà, on était en mer et je dois avouer que ça faisait du bien se retrouver ici. Comme un petit clin d'oeil à l'été qu'on a passé. Encore heureux qu'il fait encore bon, ici à cette période de l'année. Je crois même que je ne pourrais jamais allé vivre au Canada. Je me demande comment les gens font pour subir ça. Le soleil est mon meilleur allié. En plus de pouvoir chauffer sur ma peau, il lui donne une superbe couleur. Je m'approchais de Leevah par derrière et l'attrapa par la taille. « Tu m'as tentée là. Allais ferme la bouche. » Aussitôt dit, aussitôt fait. La voilà la tête dans l'eau, de toute manière, elle n'avait rien à craindre. Leevah serait toujours belle même avec les cheveux mouillés. Je n'allais rien lui ôter. Elle restait belle naturellement. Je souriais déjà en me demandant comment elle allait réagir quand elle sortirait la tête hors de l'eau. Je n'allais pas non plus la noyer, je ne suis pas sadique à ce point là et j'aurais bien trop peur de la blesser. Ce n'est pas vraiment ce que je souhaiterais et elle s'en doutait. Jayan n'est pas un homme de terreur. Enfin ça dépend avec qui mais avec sa meilleure amie, c'est avant tout un homme de coeur.
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MessageSujet: Re: JAYAN • L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. • LEEVAH JAYAN • L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. • LEEVAH EmptyLun 31 Oct - 12:47



Not half mile, always on fly, keep the sun to let you know what we're coming, and we're nasty men, don't need sleeping beauty, it's what you did to me, come midnight and daybreak, yes please go find me a name sake, we got firm faith, don't need bibles.

Regardant la réaction du jeune homme vis-à-vis de mes confidences sur ma vie sentimentale, sur Nikolaï, je me demandai soudain si c’était une bonne idée, du moins la façon dont je lui avais appris tout ceci. Je n’y étais pas allée de mains mortes pour calmer ses pulsions, mais ceci me prouver encore une fois qu’il voulait me protéger coûte que coûte, envers et contre tous. Ses paroles me firent doucement rire, quel crétin, ce qu’il rate. Je n’étais pas si exceptionnelle que ça, mais Jayan restait Jayan, un homme comme on ne pouvait en trouver deux sur Terre, malheureusement ou heureusement ? Je ne savais pas, mais quoiqu’il en soit, c’était lui ma perle rare sur Terre, et ça, personne ne me l’enlèverait. Puis vint les mots fatals, si je tenais à lui. Oui je tenais à lui, c’était clair et net, ais je voulais que ça change, car je ne voulais aucunement souffrir à cause de lui. Ce n’était qu’un simple baiser, et puis il y a des tas et des tas d’autres hommes sur Terre. Je ne savais trop quoi répondre, lui dire que oui je tiens à lui, encore à cet instant précis, mais que cet attachement va me faire de plus en plus mal au fil des jours ? Imaginer cette scène dans ma tête, encore et encore sans pouvoir l’arrêter. Je ne savais pas comme m’y prendre, je ne savais que faire, et là était tout le problème. Il fallait que je me persuade que c’était un mec, juste sur trois milliards et demi d’hommes. Je retins un soupir et déglutit sur place. Je ravalai instantanément des sanglots qui montaient, je ne voulais pas paraitre faible devant lui, non surtout pas ça. Je plongeai mon regard dans le sien, ouvrant la bouche pour parler mais aucun son n’émana de celle-ci. Qu’est-ce qui m’arrivait ? Peut-être que mes sanglots m’empêchait de parler, de peur qu’il ne sorte. Ne voulant pas montrer mon état à mon meilleur ami, je lui fis un maigre sourire avant de détourner le regard pour reprendre de plus belle notre conversation qui avait si bien commencée. Je n’allai pas laisser Nikolaï, mes pensées pour lui détruire mon après-midi avec lui. Non ça, jamais. Il en était hors de question. Il disait qu’il avait des informations sur moi, et bien moi aussi mon cher Jayan, et pas qu’un peu. Cette fille avec qui il trainait, de plus en plus et qui faisait parler plus d’une personne, oserait-il vraiment me faire des cachoteries ? Cela ne lui ressemblait pas, et il me le prouva en deux secondes. Ebony. Ebony.. Non ce prénom ne me disait rien. Le mettre de côté pour une amourette, non, moi je ne trouvais pas ça.. juste. Jayan était l’homme que toutes les filles rêveraient d’avoir, ou même simplement en ami, et elle avait osé le mettre de côté juste pour un amour de passage ou non, qu’importe, elle l’avait mieux de côté. Lui en vouloir éternellement, bien sûr que si il le pouvait, voyons ! Mais il avait prononcé ces paroles d’un ton assez posé, comme si.. comme s’il tenait réellement à cette fille, plus qui ne voulait le montrer. J’allai donc devoir lui demander quelle était la réelle nature de leur relation maintenant, si c’était juste de l’amitié, copain copain, s’ils flirtaient ensemble, ou plus encore, s’il avait des sentiments pour elle et si s’était réciproque. Cela faisait beaucoup de si et beaucoup de questions, mais il avait pris un ton sérieux, je ne pouvais donc pas me permettre de passer au-delà de cette question, en clair Leevah, aide moi. Il s’est passé quelque chose entre toi et elle récemment ou bien même dans le passé ? Prenant moi aussi un air sérieux, je ne voulais certainement pas qu’il souffre à cause d’une fille, encore moins à une fille qui me ressemblait, comble du comble les amis. Je me retenais bien de lui dire que non il ne devait pas lui pardonner qu’elle ait préféré un autre à lui, mais à l’époque, nous étions tous plus jeunes, et les gens changent, il parait.. En comprenant mieux la situation, oui peut-être qu’il devrait aller l’avant avec elle, mais il fallait d’abord savoir si c’était réellement concret, ou quelque chose de passager, sait-on jamais.. Je sentis sa main passer dans mes cheveux, et je penchai la tête vers la gauche, là où il avait sa main. Un sourire apparu sur mes lèvres. Il savait comment s’y prendre ce petit bonhomme, je ne pourrais jamais me passer de lui, ô grand jamais. Un rire m’échappa de nouveau. A la famille.. Sujet que je n’aimais pas du tout aborder, mais Jayan me faisait rire avec la sienne, que demander de plus. Peut-être qu’un jour il arriverait à me faire changer d’avis sur celle-ci, mais ce n’était pas demain la veille, qu’il se prépare à cette rude épreuve. Sa sœur était blonde, moi j’étais brune, que demande le peuple ! Oui d’accord, ça m’va petit coquin. Nous sommes les deux femmes de ta vie c’est cela ? Disais-je ayant retrouvé un air enfantin sur le visage, mes sur les hanches et faisant bouger mon bassin de gauche à droite, avec un regard à vous faire tout accepter, et bien sûr tout le temps. Ces situations m’amusaient grandement, cela ne me déplaisait aucunement de jouer avec ces expressions qui marchaient – généralement – à tous les coups. S’allonger pour se lever quelques instants plus tard pouvait paraitre étrangement, mais ce n’était pas ma faute si le soleil commençait à trop me taper sur la tête, ou sur le corps tout simplement, monsieur. Je voulais aussi surtout m’allonger sur lui pour sentir un grand réconfort m’envahir, mais je me gardais bien de lui dire. Cela marchait à tout le temps, à peine un contact et je me sentais déjà mieux, ce jeune homme était un magicien avec moi, voyez-vous cela. Lui répondant avec un grand sourire, à peine eut-il le temps de finir sa phrase que nos pieds touchaient déjà l’eau, qui n’était pas, à ma grande surprise, froide. Dans l’eau je me sentais libre, comme un poisson dans l’eau. J’avais toujours aimé la natation, l’eau en général, passer des heures à la plage en Australie pour se baigner, pour bronzer, et pour parler avec ses popines des garçons, de parler sur elle ou sur lui, bref la belle vie. Mais rien ne dure, je l’avais bien appris à mes dépens, mais passons. Aujourd’hui j’étais avec lui dans l’eau, et mon passé m’importait peu à ce moment précis. Prenant une grande bouffée d’air frais, les yeux fermés, je sentis des bras passer autour de ma taille. Un inconnu ou tout simplement Jayan. A peine eus-je le temps de finir ma pensée que j’entendis sa voix. Je fus soulagée mais que pour quelques instants. Nnooooo.. Je nu pas le temps de finir de crier non que je vis l’eau m’arriver en plein fouet dessus, décidant donc que le moment de fermer la bouche était une bonne chose. Ressortant quelques instants après de l’eau, Jayan avait toujours ses bras autour de ma taille. Il ne pouvait s’en empêcher, lui, l’eau et moi, il fallait toujours qu’il me coule, comme à Cancun. C’est drôle car généralement, nous partons ensuite dans un fou rire. Je ne pouvais contenir ma joie, même s’il avait osé me couler ce petit. M’enlevant de son étreinte, je replongeai la tête dans l’eau, nez pincé, pour mettre mes cheveux en arrière, tout un art n’est-ce pas. M’essuyant les yeux avant de le regarder, il avait au moins eu l’obligeance de me prévenir. Mais cela ne lui pardonnait pas tout, attend toi à ma vengeance Jayan, elle sera terrible. Je l’observais, et avec la peau bronzée et l’eau sur son corps, il était plus que canon en effet. L’envie me pris de le complimenter, sachant pertinemment comment monsieur allait réagir. Meilleurs amis un jour, meilleurs amis toujours. Tu es définitivement mon plus beau à moi Jayan. Disais-je avec un air amusé. Il fallait bien que je lui dise un jour, pour qu’il ne complexe pas vous savez. Joke. Si lui venait un jour à complexer, ils pouvaient tous se rhabiller. Caressant doucement sa joue de mon pouce avec un sourire, je le retrouvais enfin après quelques jours loin de lui, même avec des nouvelles par sms ou par téléphone, ceci ne remplaçait en rien sa présence à mes côtés. Pour rien au mode je ne voudrais le lâcher, encore moins maintenant, donc première personne qui oserait faire une réflexion, il aurait à faire à moi. Etant presque seul dans l’eau, la plage n’était pas bondé de monde ce qui ne pouvait que m’arranger. Si je pouvais arrêter le temps en ce moment, je ne me gênerais pas pour le faire, au contraire. J’avais envie de revenir à Cancun pour me dire qu’après la plage nous rentrerions ensemble, à notre appartement, que rien ne pouvait nous séparer, même pas le temps, même pas les heures d’une journée, rien. Me dire que j’aurais encore la soirée à passer avec lui, être dans ses bras et ne plus bouger jusqu’à m’endormir comme si de rien n’était, comme si nous n’allions plus jamais bouger de cette ville merveilleuse. Mais le temps passe vite, et je n’allai pas le laisser passer aussi vite cette après-midi avec lui. Pas rester dans les souvenirs de cet été, profiter, profiter comme jamais je ne l’ai fait pour avoir un moral en béton en le quittant ce soir, même si cela me mettrait un coup de me dire que je ne le reverrai que d’ici quelques jours. Mais qu’importe, nous n’y étions pas encore. M’approchant du jeune homme, je l’enlaçai dans mes bras, mettant ma tête dans le creux de son cou, fermant les yeux, aucune pensée. Les soirées, les journées à Cancun avec toi me manque tu sais. Lui plaquant un doux baiser sur la joue, je pouvais très bien le pousser dans l’eau pour me venger à ce moment précis, mais ce ne serait pas logique, et décida donc de me venger plus tard. Pour le moment, réconfort et câlin étaient à l’honneur, et je n’avais pas envie de gâcher ce délicieux moment en sa compagnie. Tant pis si quelqu’un passait et nous voyait, qu’il raconte ce qu’il veule, qu’il lance de quelconque rumeur, cela me ferait bien rire, ô grand bien que oui.
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MessageSujet: Re: JAYAN • L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. • LEEVAH JAYAN • L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. • LEEVAH EmptyLun 14 Nov - 17:57

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    Il y a des choses que je vois et sur lesquelles je n'ai pas besoin d'explication. Même si j'avoue ne pas avoir pris les pincettes pour dire à Leevah que l'autre était un crétin. Au final, c'est lui qui perdait quelqu'un d'exceptionnel sans s'en rendre compte. Peut être est ce modeste et le fait qu'elle soit ma meilleure amie n'arrange pas les choses mais elle reste quelqu'un d'authentique, d'unique. On ne croise pas ce genre de fille au coin d'une ruelle. Bien sûr que non, Leevah est le genre de fille qu'on peut aimer sans avoir peur de la voir s'éloigner avec le premier venu. Elle a des principes et une éducation. Alors quand elle aime, elle ne le fait surtout pas à moitié et je la connais assez pour pouvoir juger. Lorsque la demoiselle s'applique, elle le fait jusqu'au bout. On peut dire que c'est une force car elle ne s'attache pas à tout ce qu'il passe. Seulement, je pense aussi que c'est un point faible car les limites ne sont toujours pas respectées. Je suis bien placé pour le savoir. Avec Ebony, j'avais bousculé la barrière. Est ce que j'allais en payer le prix ? Je n'en avais pas la moindre idée, encore. A l'intérieur de moi, j’espérais sincèrement que je n'allais pas la perdre. Je venais tout juste de la retrouver alors la voir à nouveau s'éloigner, me ferait le plus grand mal. Peut être même encore plus que si elle n'était jamais revenue. Le fait de la retrouver avait une chose été assez compliqué car même si on partageait une relation particulière, elle faisait remonter des émotions que j'avais enfouis comme je le pouvais. Ebony avait été la première personne qui a compris en un seul regard, combien l'absence de ma mère me pesait. Elle était là sans avoir pourtant à se justifier, telle une amie, elle est restée à mes côtés et c'est de là que tout à commencer. On se quittait plus. Elle est moi au féminin et je suis elle au masculin, c'est la plus grande évidence du monde. Donc à force, ça nous rapproche. Leevah était différente et j'appréciais tout autant cette personne. Deux personnalités, deux femmes et pourtant si importantes à mes yeux. Là, je n'allais pas nier et encore moins lui cacher ce que je pouvais vivre avec cette autre fille. Elle était aussi la bienvenue si elle avait des conseils à me donner. Je n'avais rien à perdre et bien au contraire, tout à gagner. Elle était ma meilleure amie et s'il y avait une personne pour m'aider à y voir plus clair, c'était elle. Me posant cette question, j'étais perdu avec moi - même, ne sachant pas par quoi commencer.. Qu'est ce que je pouvais lui dire pour qu'elle me comprenne, pour qu'elle y voit plus clair. « Dans le passé, nous étions deux amis qui étaient toujours fourrés ensemble, jour et nuit. » C'était totalement ça, on passait souvent la soirée et même la nuit ensemble sans jamais une seule fois qu'il ne se passe quelque chose.. Jamais, il n'y a eu par le passé, un geste déplacé, un baiser ou bien plus. « Puis il y avait Jamie et elle en était raide dingue. Du coup, je suis passé à la trappe et je suis devenu rancunier. Depuis qu'elle m'a retrouvé à Cancun, on est souvent ensemble et l'autre soir, elle m'a téléphoné. Elle était dans le parc, saoule. Alors tu me connais, je suis aller la chercher aussi vite que j'ai su. Puis, on s'est retrouvé comme avant, un retour dans le passé et je me suis rendue compte qu'elle comptait peut être plus que je ne l'aurais imaginé.. » Je posais mon regard sur ma meilleure amie et je me demandais ce qu'elle allait pouvoir penser. On avait peut être touché son meilleur ami en plein coeur qui sait et je comprendrais si elle souhaiterait le protéger. Je ne pourrais qu'en être soulagé, c'est qu'elle tient à moi comme je tiens autant à elle. Néanmoins, je veux vraiment qu'elle me dise ce qu'elle peut en penser. En sachant que j'avais déjà connu ce sentiment. Vraona avait été ma première fois en amour et mon unique, je dois l'avouer. C'est peut être étrange car tout le monde pense que je suis le genre de mec à collectionner les histoires. Sauf que ça n'est pas réellement le cas, malgré mon côté espilon, j'ai appris a respecter la femme. D'ailleurs sa question la considérant comme telle me faisait sourire. « Exactement, les deux femmes que je protègerais jusqu'à mon dernier souffle. » Si près de moi que je ne pouvais qu'être comblé. Leevah était à mes côtés et je dois avouer que Cancun avait été notre expérience. On s'était partagé une chambre pendant une dizaine de jours alors le fait de revenir à la réalité me fait réaliser que j'ai besoin d'elle plus que quiconque.

    Sa douceur mêlée à sa folie ne font que me plaire. Quand elle s'éloignait pour se retrouver près de la mer, je ne pouvais que la suivre. Imaginez si un requin venait à la manger, je me sentirais complétement coupable. La retrouvant aussi vite, je m'étais fais un malin plaisir d'aller lui faire boire la tasse. Ce n'est pas le genre de chose qui allait la tuer mais juste lui faire changer les idées. Elle n'avait pas répondu à ma question concernant nikolai alors je me disais que lorsqu'elle s'en sortirait prête, elle le ferait. Je n'allais pas la forcer à me dire quoi que se soit mais j’espérais sincèrement que si elle en ressentait le besoin, j'étais juste là pour elle et dans ma totalité. Leevah ne doit pas se renfermer et garder de mauvaises choses rien que pour elle. Je la sentais beaucoup mieux à mes côtés alors je n'osais pas imaginé que l'heure pouvait passer, ainsi que la nuit et qu'on devrait chacun reprendre sa route. C'était tellement beaucoup plus plaisant de partager la même voie, c'est à ce moment là qu'on se rend compte l'importance de certaines personnes. Même si sur le coup son regard criait vengeance, c'est dans ces bras que j'y trouve ma place. Me disant combien, j'étais beau. Ces mots sortant de sa bouche, je ne pouvais qu'apprécier. « tu veux me faire rougir, avoue ? Il y a une caméra. » Je souriais et la tenait contre moi. Je ne pouvais qu'apprécier l'instant.. L'avoir près de moi, la protéger, c'était mon plus grand bien. Je me disais que j'étais là et que je le serais toujours. Elle n'avait aucun soucis à se faire, pour rien je ne la lâcherais. « Tu es magnifique aussi, une brune qui ne laisserait aucun homme indifférent, ma meilleure amie. » Je lui donnais en retour de son baiser plaquant, un autre tout aussi pétant. J'avais envie de rester près d'elle et c'est alors à ce moment là que j’eus une illumination. Une idée, peut être celle de l'année mais il m'était obligatoire de la poser. Est ce qu'elle allait accepter ? Ou est ce qu'elle allait me jeter à la figure que j'étais un fou ? Je n'avais rien à perdre, elle n'allait pas me jeter pour une telle question. Ce n'était pas comme si je parlais d'une question de vie ou de mort .. ou peut être en fait. « Tu vies toujours à la confrérie ? » Je n'y allais pas directement, je préférais détourner mon questionnement et ainsi savoir si tout ceci était possible ou si je rêvais les yeux ouverts. Enfin, tout ceci était que question pour savoir si mon envie était possible ou réalisable. De cette manière, j'améliorais toujours notre situation pour qu'on puisse passer toujours plus de temps ensemble. Néanmoins, je ne sais pas. C'est peut être juste une idée que je me suis fait à force de voir comment nous vivions à Cancun. J'ai apprécié et peut être pris goût.. Laissant s'éteindre l'éteindre, je la regardais tout en souriant et nageant vers le lointain. Je bougeais les jambes, je souriais et je me sentais simplement bien comme dans le meilleur des mondes avec simplement la personne qu'il me faut.

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