Partir pour revenir quelques temps plus tard, c’est prendre une pause, et cette pause, elle comme moi en avons besoin. Voir de nouveaux lieux pas complétement inconnue mais plutôt jamais vu, j’essayais de me mettre à sa place mais en vain, la magie de l’inconnue ne peut plus réapparaître comme cela, et la dernière fois que je l’eusse connu, fut il y a un moment, à mon arrivé à Berkeley. Aujourd’hui, la France comme les Etats-Unis ne sont plus un secret pour moi, je n’irais pas jusqu’à dire que je connais tout par cœur, mais que dans l’un comme dans l’autre je serais me débrouillé comme il le faut. En tout cas, j’espère que tout ce que j’ai prévu pour divertir la Gamma fêtarde que j’ai près de moi dans la limousine de ma famille, défunte. Je crois que je suis le seul restant, et je ne crois pas avoir d’autres choix que celui-ci, faire perdurer autant que je peux l’héritage familial. D’un côté je gère les agences de mannequinat de ma mère, de l’autre, je fais malgré moi, perdurer l’organisation criminel de mon père, la Mafia Corse a encore de belles années devant elle avant que je ne réussisse réellement à y mettre un terme. Ebony entre dans un cercle fermé, elle a ma confiance entière comme j’ai la sienne, je sais que je peux compter sur elle si besoin est, et j’ai promis à Jamie de m’occuper d’elle, et c’est bien ce que je fais. Elle est belle, elle et ces grands yeux, comment ne pas y résister ? Je suis un des hommes qui ont finis dans son lit, mais si j’avais su, je ne l’aurais pas fait, si nous avions su, rien n’aurait changé, ou peut-être tout. Ce passé et le présent que l’on vit est différent de celui qui aurait pu se passer si nous nous étions mis au courant plus tôt de toute affaire. Mais l’un comme l’autre, comme tout le monde, on a nos secrets, et des secrets a bien gardés. Comme le mien, peut-être des siens, ainsi va la vie, et ce n’est pas sur nos secrets que l’on va avancer. Ou peut-être que si, elle et moi, avions un secret en commun sans le savoir, et cela nous as joué des tours, mais comment aurait-on sur ? Par le hasard, le destin. Aujourd’hui, elle et moi, sommes dans cette limousine, à la recherche d’un Starbuck dans Paris Centre alors que tout est bondé, mais l’on s’en fiche, il faut que mademoiselle soit prête et surtout, bien réveillée. Et oui, car il y de la visite de prévue, la Tour Eiffel et d’autres trucs, les Champs-Elysées pour lui acheter quelques fringues, manger à McDonald, aller à Cartier et tout ce qu’il y à a voir et à acheter, car je vais flamber et elle va flamber avec moi, c’est une fille. Une fille et si elle n’a pas de sous, je lui en passerais, elle sait très bien que je n’ai aucun soucis de ce côté-là, grâce à Papa & Maman, même morts, ils ont pensés à moi, et je sais qu’Ebony manque d’une famille, et je vais tout faire pour être le plus présent pour elle, comme être un genre de protecteur, un grand-frère, même si au fond, elle ne doit pas en manquer. Si seulement je connaissais l’entière vérité.. je sais qu’un jour elle me la donnera d’elle-même, alors je n’ai pas à réellement m’en faire, j’ai tout confiance en elle. Et en parlant d’elle, nous étions arrivés au Starbuck, et rapidement nous sortons de la limousine pour ensuite. Nous prirent rapidement place après avoir commandé ce que nous voulions, et nous nous assîmes confortablement dans les fauteuils du Café Américain. La discussion commence bien, sur les habitants de la ville qui ne dort jamais, en France, suivi d’une provocation habituelle de la demoiselle, comment ose-t-elle ! « Ce n’est pas une première impression ! Je te le jure, et n’oublie pas que je ne suis pas de chez toi moi, je suis né ici et j’y ai vécu presque toute ma vie, avant de rejoindre la folie de ton pays et de faire connaissance avec toi chérie ! Et non, pas Epsilon, jamais. Même si je suis aussi riche qu’eux ! » Han, je lui donne des armes là, et surtout je m’humilie un peu en me faisant penser que je me rapproche d’eux par l’argent. Qu’ils achètent tous ce qu’ils veulent, il y a des choses qui ne s’achètent pas dans la vie, ô grand jamais. « Eheh, je n’ai pas dit que j’allais te faire passer dans un défilé, mais vu que tu m’en donnes l’idée, on va faire les stars toi & moi dans les jours qui suivent ! Et tu sais, je suis moi-même un enfant à problème, alors une de plus ça ne changera rien, surtout que je sais que tu es KO pour avoir fait la fête toute la nuit dernière ! » Alors que nos commandes arrivaient, elle me confie qu’elle en a gros sur le cœur, elle doit en parler avant d’exploser et une lueur de curiosité envahit mon regard, je suis prêt à l’écouter comme silence et un regard entraînant je lui montre que je suis prêt à en entendre plus. Nos commandes sur la table, il n’y a plus qu’à écouter dans le meilleur des matins, en compagnie d’une amie qu’on adore, en France, loin de toute l’impureté que parfois, l’université sait apporter. J’écoute l’histoire de ma ‘Bonny, ayant une certaine appréhension au sujet de cet Epsilon, mais je ne le connaissais pas, et puis, le bonheur de ma ‘Bony me comble, même si je pensais que Zayn et Elle était ensemble, peut-être me suis-je trompé et bien trop vite hâté dans mes déductions. Alors qu’à la fin, elle me demande de l’aider et c’est en mordant dans mon Donuts que je repris des forces, puis en buvant ma boisson que je récupère de quoi me rendre plus bavard. « Huuum, tu amenais le sujet en me traitant d’Epsilon, hein ! Soit, moi je pensais que tu étais avec Zayn, cette histoire de mariage.. elle n’était qu’une erreur alors ? J’ai connu ça avec Perséphone, enfin bref. Je ne le connais pas cet Epsilon, et j’espère qu’il n’est pas comme les autres Epsilons avec toi, sinon il ne vaut pas la peine de se battre pour lui, tu ne penses pas ? En tout cas, si tu le veux vraiment, essaye de le faire changer, montre-lui que s’il te veut, ce n’est pas de cette manière, et puis, s’il ne veut pas changer, c’est qu’il ne mérite pas l’honneur se plonger dans tes si grands yeux.. et surtout qu’il n’a pas peur d’avoir une Gamma enragée sur la gueule (a). » Je lui souris et finalement, mange le reste de mon premier Donuts, attendant des réponses, et je suis au fond ravi qu’elle s’ouvre à moi, même si parler d’un garçon serait mieux entre filles, à croire qu’elle a besoin d’un avis masculin et je suis seul avec elle, deux berkeleyens en excursion à Paris pour oublier les déboires d’étudiants, le voyage commence enfin. Faîtes gaffe les Parisiens, Bonny & Cec sont dans la place (a).