Noelynn n'était pas encore très familière aux rues de PARIS, à vrai dire, elle connaissait quelques endroits et avait peur de se perdre en allant découvrir plus loin toute seule. Comme partout ailleurs, il devait y avoir des coins mal fréquentés et l'idée de s'y retrouver sans l'avoir fait exprès ne l'enchantait que très peu d'où ce manque d'aventure. Imaginons qu'elle se retrouve en face d'une bande de délinquants qui décide de s'en prendre à elle pour se procurer son porte feuille, ou bien lui voler son sac, ou pire. Alors que ferait-elle ? Elle ne pourrait que regretter de se trouver là et d'être sortie des quartiers qu'elle connaissait, de jolis quartiers où régnait la sécurité !

En cette fin d'après midi, notre jeune étudiante venait de finir une journée shopping qui lui avait coûté plusieurs centaines de dollars voire même quelques milliers. Pourquoi se priverait-elle ? Papa et maman remplissait son compte en banque dès qu'il n'affichait plus un total décent, Noelynn n'avait donc pas à s'en faire côté argent. Puis sa mère la comprenait, accro au shopping comme elle l'était, elle encourageait presque sa fille à faire les boutiques au moins une fois par semaine et à ne porter qu'une seule fois la même tenue. Mais Noelynn n'était pas si extravagante et puis elle n'avait pas vraiment de quoi stocker des milliers de vêtements à l'université, elle essayait donc de freiner ses envies shopping en les limitant le plus possible. Aujourd'hui elle avait craqué pour plusieurs paires de chaussures ainsi que des sacs, des hauts sublimes, des jupes splendides et UNE robe assez courte et tellement à la mode ... Sans oublier les lunettes de soleil Ray-Ban et Dior. Bref, elle avait assez dévalisé les magasins comme ça, à présent, elle cherchait à rentrer dans ce qui lui servait de demeure : son école.

Devant une boutique de luxe dont je vous passerai le nom, elle fit signe à un taxi qui par chance passait par là. Le chauffeur l'aida avec ses bagages puis la Guess Hildebrand s'installa à l'intérieur, se demandant ce que sa sueur pouvait bien être en train de faire à cette heure là. Elle checka donc son téléphone pour voir si elle avait un message de Heavy mais non, seulement d'une fille de l'université qu'elle aimait vaguement, tant pis. Si sa sœur voulait des nouvelles, elle n'avait qu'à lui en demander.

Après cette journée éreintante, la jeune femme décida de faire une pause, elle longea les quai de seine et songea a beaucoup de chose, Bradley …, son frère et beaucoup d’autre chose, elle n’était plus du tout aussi sereine qu’avant et c’est d’ailleurs pour cela qu’elle avait décider de s’échapper a Paris pour ce fameux projet après tout ca lui changerai les idées, après quelques minutes, une rose s’approcha délicatement de son visage, la jolie blonde tourna légèrement la tête et esquissa d’un sourire a notre beau GAMMA, oui a une époque elle avait presque envisagé d’avoir une relation sérieuse avec lui mais elle avait garder tout cela pour elle. Elle se releva un peu puisqu’elle était accoudée au rebord de la seine. « Les français ne me font pas peur, ils sont justes … différent, et de ce que j’en sais ils s’en sortent plutôt pas mal au lit donc je pense les côtoyer un peu » La jeune femme avait le regard brillant même un peu larmoyant, pourquoi ? Puisqu’il y avait bien longtemps qu’on ne lui avait pas offert de fleur ou bien même voila une simple rose qui la toucher réellement beaucoup. « Elle pense a tous ce qu’elle a raté et ce qu’elle pourrait changé pour aller mieux, et toi que fait-tout seule ici, et tout seule j’ai cru entendre qu’en ce moment tu était bien entourée. » La jolie blonde lui souria et sentant délicatement sa rose.

Ce mardi-là, Jamais une journée n’avait aussi mal commencé. La nuit agitée de cauchemars fut suivie d’un réveil douloureux. Tombée de son lit , Noelynn avait amorti sa chute avec son petit derrière. Qui était à présent fort douloureux. S’en suivraient des bleus tenaces, à n’en pas douter.
Un coup d’œil au radio réveil posé sur sa table de nuit lui apprit qu’elle était en retard pour son cours de littérature anglaise. Malheureuse. Jamais elle ne pourrait entrer après le début du cours. Dans un soupir, elle se redressa en essayant de ne pas tituber. Un ivrogne n’aurait pas été pire. Décidément, cela n’allait pas être sa journée.
Noelynn attrapa sa trousse de toilette et partit vers la salle de bain commune à la chambre. Une bonne douche chaude allait sûrement la revigorer. En vain. Ses muscles se détendirent un peu sous la chaleur de l’eau, mais le contre coup de sa chute se faisait sentir. Des douleurs légères apparurent dans ses bras tandis qu’elle sortait en attrapant sa serviette. Elle s’enroula dans celle-ci puis attendit que l’eau s’évapore d’elle-même, lentement. Noelynn n’aimait pas s’essuyer en frottant comme une forcenée. Elle adorait laisser sa peau sécher à son rythme. Sa serviette chaude fermement serrée autour d’elle, elle retourna dans sa chambre, sa trousse en main. Elle rangea celle-ci puis entreprit de s’habiller. Il faut dire que Noelynn ne prenait pas des heures à choisir ses habits. Le premier jeans et pull qui passaient faisaient amplement l’affaire. Elle enfila rapidement ces vêtements puis démêla ses cheveux distraitement.
Il devait être presque 10h à présent. Le cours de littérature se finirait dans une vingtaine de minutes et Noelynn pourrait se rendre avec les autres au cours suivant. Elle se demandait a qu'elle court IL était oui la jeune femme devenait complètement accro a Bradley pourquoi ? Elle ne savait pas trop elle ne le connaissait que trés peu et pourtant dés qu'elle le voyait elle ressentait ces petit frissons tout le long de son corps une chose trés rare pour notre jolie tête blonde mais elle allait tout faire pour vite l’oublié celui la. Comme si de rien n’était. N’ayant pas faim, elle décida de s’avancer dans ses lectures. La pile grandissait au fil des semaines et les échéances se rapprochaient de plus en plus. Installée dans son lit, le dos appuyé contre un coussin redressé, elle se plongea dans la lecture.
Le téléphone résonna soudain, tirant Noelynn de sa lecture. Elle se pencha vers la table de nuit pour attraper celui-ci. Un numéro inconnu s’affichait. Noelynn hésita puis décrocha finalement. C’était Anna, sa grand mère. La vieille dame était encore vivace pour son âge. Toute enjouée, celle-ci lui apprit qu’elle se rendrait chez les parents de Noelynn le weekend qui venait. Noelynn soupira. Encore un weekend passé seule. Elle n’allait pas se joindre à sa grand-mère. Elle ne le faisait jamais. S’excusant auprès de celle-ci, elle lui expliqua qu’elle avait énormément de travaux à faire. Une excuse pas entièrement fausse. Qui tombait à point nommé. Lui promettant de passer dans la semaine, elle raccrocha.
Noelynn savait très bien qu’Anna n’approuvait pas son comportement. Elle aurait plus qu’attendue que la jeune fille se joigne à elle pour son voyage. C’est vrai que cela faisait un petit temps que Noelynn n’avait plus vu ses parents du moins sa mère et le père de Heavynne. Pourtant, elle ne ressentait pas le besoin d’aller les retrouver. Sans doute l’habitude de ne plus être avec eux.Enfin revenons en maintenant à l’instant présent, CEC, a ce bon vieux CEC, s’il savait … s’il savait quoi ? que pendant toutes les vacances elle avait ressentit ce qu’on appelle dans la langue française des sentiments, non il ne s’en était pas douté et elle n’avait pas vraiment voulu lui en parler, pourquoi me demandez vous ? Tout simplement parce qu’ils s’étaient bien amusé pendant les vacances, but that it ! elle ne voulait pas aller plus loin car CEC est un homme un femme je dirais même un don juan au masculin et Noelynn bien qu’elle aussi soit très joueuse et fut elle aussi a une époque un don juan au féminin ne voulait pas se faire passer pour une « conne », elle avait donc pour ce fait mit ces sentiments de coté et penser a autre chose, seulement dés qu’elle le voyait elle ressentait toujours ce petit pincement au cœur, pincement au cœur qui lui rappelez cas une époque elle aurait pu tenter quelques chose avec lui mais que maintenant la temps lui avait mit une claque dans la figure et qu’elle ne pouvait plus rien faire ! Ce que la vie est une chienne parfois. Noelynn ne pouvait s’empêcher de se demander ce que faisait Braldey, au fond elle s’en doutait bien il devait être avec sa blonde bouclé, bon dieu ce que la jalousie pouvait vous faire devenir méchante, oui Noelynn pouvait parfois devenir une vrai garce, mais le pire dans tous ca, c’est qu’elle l’assumait complètement, la pauvre beta aller prendre cher, oui Noelynn était la queen des beta et elle se promit de faire souffrir la Seextine au moins elle l’aura pas volé celle la.
« Ne t’inquiète pas pour ca, il n’y a pas de risque, je ne trouverai jamais plus mauvais que toi (a) » dit-elle en plaisantant. « Malheureusement je suis la seule qui peux vraiment y réfléchir, mais c’est gentil de bien vouloir, m’aider, c’est d’ailleur la première chose qui m’ai attiré chez toi, ta gentillesse envers moi…, je suis assez nostalgique de certains de nos moment, j’ose imaginez que nous aurions pu aller beaucoup plus loin, mais les choses on fait que … voila donc je comprend ce que tu ressens. » Noelynn quand elle ne s’était pas vraiment rendu compte quand disant cela elle s’était un peu plus dévoilé sur les sentiments qui l’avait habité pendant un certain moment, « Qu’est-ce qui te fais peur, tu sais qu’on est ami et que si tu veux tu peux me parler, sans honte, sans peur d’être jugé, rien du tout … » dit-elle en baissant légèrement la tête. « Oui j’imagine bien le tableau culcul, mais bon on est plutôt pas mal sa rendrait un petit peu de beauté a cette ville déjà magnifique. » Noelynn avait les yeux qui pétillait surement du au faite qu’elle était entre de bonne main. Quand la jeune femme avait sentit l’étreinte de notre beau gamma la jeune femme avait eu quelques frissons, excitation ? Nostalgie ? Sentiment ? Elle n’en savait trop rien. Wait & see. Levant légèrement la tête, CEC fit une action auquel Noelynn ne s’attendait vraiment pas, avait-il vraiment osé lui déposer un si doux baiser dans le cou ? Hum mauvais plan très mauvais plan, est-ce qu’il voulait savoir si il lui faisait autant d’effet ? De toute évidence la réponse était oui, elle était toujours très attiré mais elle était presque sur qu’il y avait plus que ca. La jeune femme se retourna de son étreinte et fit face au visage de CEC, leurs visage était maintenant très proche et elle répondit a son interrogation en murmurant presque. « Non merci je suis bien la ou je suis, je n’ai pas tellement envie de bouger. » Noelynn souria légèrement et reprit. « Mais si toi tu veux on peut aller t’en chercher une … ou alors faire autre choses.»

« Devenir amoureux, ce n'est rien. Tomber amoureux, c'est grave.
La destinée d'un homme se casse presque toujours le cou dans cette chute-là. »

Un chemin et sa destinée avait été effacé, par mes soins. Sans le savoir. Peut-être que je regrettais le temps que nous avions passés ensemble, c’était certain. Au fond, j’avais pensé à un potentiel chemin à deux avec elle. Mais c’était avant que mon père ne vienne sur l’île de nos vacances et qu’il gâche tout. Qui aurait pu prévoir cela, qui ? Personne, et surtout pas moi. Un déluge de vérité qui m’avait fait plus de mal que de bien et qui avait terminé dans le sang. Drew blessé, mon père mort, de mes mains. Elle était toujours dans mes bras et je n’avais pas envie que l’on bouge. J’avouais que nous étions beaux, et je ne voulais pas le dire explicitement, pourquoi ? Parce que je ne voulais pas qu’elle voit que je tenais bien plus à elle qu’elle ne pouvait le penser, certes nous étions ami(e)s, mais les désirs passés nous rattrapent toujours, ils sont là en nous, endormis, mais n’attendent juste l’occasion de se remontrer avec plus de force, bien plus. Noelynn, je l’avais connu dans une soirée où nous avions fini par coucher ensemble, et ça a été magique dirions-nous, une alchimie sexuelle parfaite, et puis nous avions commencé par en apprendre l’un sur l’autre un peu plus pour que tout ne soit pas fade, pour que tout ne soit pas que sexuel. Et au finale nous avions bien fait de faire ces efforts là. Aujourrd’hui nous étions ami(e)s, mais la question qu’on se posait au fond de nous était ; y avait-il un possible avenir à deux ? Un bout de chemin ? L’avais-je gâché, ou encore n’avait-elle rien dit ? Surement que ce n’était pas le bon moment, mais quand viendrait-il ce moment dit ? Je ne devais pas me poser ces questions, pourquoi ? J’en aimais peut-être une autre, même si rien n’était encore décidé pour Aislynn, je ne pouvais m’empêcher de penser à ce que je devais faire. Si je ne me trompais pas et si je faisais bien. J’avais peur de souffrir, mais cette peur, je la refusais tant qu’on ne m’aura prouvé le contraire, et pas par simple fierté inutile que j’avais envers l’amour. Cet amour qui avait réussi à m’ouvrir aux autres, à me faire ouvrir les yeux sur la vie qu’il y avait autour de moi et que je ne voyais pas, ou que je ne remarquais sans doute pas. Je devais faire confiance à mes choix même si je pouvais les regretter, j’allais être avec Aislynn si tout marchait comme je le voulais, alors pourquoi ce n’était pas elle qui se trouvait dans mes bras ? Pourquoi tentais-je de faire fondre Noelynn à moi ? C’était un désir ancien, nostalgique et puissant. Nos matinées, l’un contre l’autre sous la couette me revenait en tête même si je ne devais pas, c’était heureux en ce temps-là. La vie n’était faite que de choix, et l’on pouvait se rater à chaque fois, on avançait à l’aveuglette, sans vraiment savoir de quoi sera fait le lendemain, sans se soucier que tout peux s’arrêter ou bien repartir de plus belle. Drew n’était que blessé, j’étais enfin orphelin, et maintenant, il ne me restait qu’une chose. Après tout ça je n’ai plus trop reparler avec les autres, ayant trop honte et trop peur de leur réaction vis-à-vis de moi, je n’avais pas voulu les mettre en danger, mais ça avait été ainsi. Je n’avais pas souvent vu Noelynn, je crois que je viens à peine de la revoir depuis la Corse. Je ne sais plus, je ne m’en souviens plus, je ne voulais plus penser au passé, mais à l’instant présent, et qui sait, m’enquiquiner avec le futur. Elle était donc dans mes bras et une vague de nostalgie douce me sautait dessus, m’assaillant de tout les côtés, peut-être que c’était la même chose pour elle.. . Les mots qu’elle employait, la façon de parler et d’être ne lui ressemblait décidément pas. Je la regardais lorsqu’elle se tournait en face de moi, la tentation n’était à présent plus voilée et je pouvais de nouveau me perdre dans ce regard. Je ne savais que faire, je le savais qu’elle pensait à un autre, mais cet autre était lui-même avec une fille qui m’intéressait. Ou qui m’avait intéressé, maintenant je devais voir, je ne pensais qu’a Aislynn, mais pourtant je ne bougeais pas. J’étais là, en face de Noelynn et la seule envie que j’avais c’était de la garder contre moi. Le sentiment de nostalgie était fort et la tentation d’avoir bien plus qu’une étreinte romantique était là, mais je n’osais. Je devais lui répondre, mais les mots ne semblaient pas venir à mon esprit, ma bouche ne voulait pas se poser sur la sienne, du moins pas tout de suite, ça en devenait trop fort, l’excitation en moi, puis mon cœur qui battait. Noelynn m’avait toujours plut, depuis le début, ou était le problème ? C’était que c’était trop tard et nous serions jamais ensemble qui sait, si l’envie était en chacun de nous, et cela se voyait bien plus que nous voulions l’admettre, on pouvait encore mettre ça sur le dos de l’attirance physique et des souvenirs passés, juste sexuel, il n’y avait rien de sérieux, vraiment ? Peut-être pas. Je pris une douce inspiration avant d’ouvrir la bouche, ne bougeant pas, restait à la même distance, si proche, que nous avions « Tu osais imaginer ? J’avoue.. que moi aussi. – Dis-je avec une légère surprise, mais un sourire niais loger sur mes lèvres, foutu visage parfait (a) – J’avoue que je me demande ce qui se serait passé si mon père n’était pas venu tout gâcher.. on était bien à faire le faux couple.. – Oui, a embêter Heavynne, mais tout cela avait pris des proportions si réels qu’on en était bien, reprenant une respiration, je la regardais – Je ne sais pas.. si je fais les bons choix.. j’ai quitté Aurlanne juste par fierté, je n’ai jamais compris cela, et j’ai tout simplement peur.. Aislynn et Joshua c’est du solide, même si elle semble heureuse à mes côtés.. j’ai peur d’être juste quelque chose qui la rendra de nouveau elle-même avant Joshua.. ou je ne sais quoi.. j’ai peur de m’accrocher et qu’au final que ces sentiments pour ce crétin soit toujours là. Voilà de quoi j’ai peur jolie Noe’.. – Puis j’essayais de garder le sourire et de ne pas fuir son regard, mais c’était dur. Elle n’avait pas envie de bouger, et moi non plus. – Les pommes sont là, j’en ai acheté tout à l’heure.. au cas où. Ne bougeons pas alors.. – je laissais un bref silence – Je t’avoue que j’ai envie de t’embrasser, je me demande réellement ce qui aurait pu se passer si mon père n’avait pas gâché nos vacances.. c’est trop tard cependant maintenant. » Voilà, l’ignoble vérité était dite, tout était trop tard, et je voulais faire les bons choix, mais comment les faire, et comment en être sur ? Je ne pouvais pas, c’était une tâche trop ardu pour moi .. que je devais cependant faire.