Ma cannette de coca à la main je sortais de la bibliothèque, je m’attardais sur le parking, j’avais quelques comptes à régler avec un type qui avait fait le malin avec moi. Que ce soit clair, je déteste qu’on se joue de moi, je ne suis pas un débile - y a pas écris du con ! - Je m’approchais de la voiture de ce dernier, j’aurais très bien pu le découpé - gros psychopathe - mais je suis, en temps normal, contre la violence entre deux individus, mais pas contre les machines. Une énorme envie de chier sur son pare-brise me vint, puis ça me parut immédiatement excessif, je posais ma cannette et mon sac de sport sur le toit de cette dernière, j’analysais l’engin dans un premier temps, une belle voiture, une vraie petite merveille - non je ne suis pas jaloux de ce vieux gars crevé - je serrais alors les poings et je donnais de violents coups dans la vitre côté conducteur, la vitre finit par montré des signes de faiblesses mais avant que je ne puisses donner le coup fatal mon bras fut rattrapé par mon entraîneur - que je devais voir juste après - qui passait par là, je n’échappais pas à l’eternel sermon, j’arquais un sourcil, le regard bas et les nerfs en pelotes de m’être fait prendre.

J’ai du attendre le début de l’entraînement pour recevoir un ridicule petite papier qui m’envoyais directement chez le doyen, bon je m’étais calmé depuis le début de l’année. Il avait peut-être même oublié mon nom depuis, je m’étais fais aussi petit qu’une souris mais en l’occurrence cela n’avais pas suffit, je soupirais et j’allais dans le bâtiment principal. Je n’y étais pas allé de bon cœur - comme d’habitude me direz-vous - je soufflais et je traînais, m’arrêtant presque à chaque papillons, j’étais comme un enfant. Je suis débile. J’avais fais un tour à l’infirmerie pour qu’on me donne de la glace et je m’étais rendu dans le bâtiment principal. Je poussais la porte et je remarquais une jeune femme brune et bizarrement, pendant un instant j’ai cru voir Missy, puis elle tourna les yeux vers moi, me regardant d’un drôle d’air et je tournais la tête, tendant entre deux doigts ce vulgaire morceau de papier à la secrétaire.


Je prenais appuie sur le comptoir, commençant a compter les mouches - non je plaisante, mais je n’en était pas loin - Je posais la poche de glace sur mon poing en soupirant, j’avais laisser tomber mon sac de sport au sol et j’avais poser ma cannette sur le bureau de cette idiote de secrétaire. Elle pianotais alors que le directeur, lui, était dans une grande conversation qui semblait passionnante avec dieu-sait-qui. Je soupirais légèrement quand la secrétaire s‘absenta quelques instants. « Toi aussi, t’es une futur victime du doyen et ses « punitions »… » Je regardais la jeune femme, légèrement surpris qu’elle m’adresse la parole, j’esquissais un léger sourire avant de hocher la tête de haut en bas. «  J’avais pourtant résigner mon abonnement… » Je me penchais légèrement pour regarder ce que l’autre paumée de secrétaire faisais « Je peux savoir ce que t‘as fais pour atterrir ici ? »

« Je me suis battue… Avec une minette qui se croit belle parce qu’elle est refaite de partout et qu’elle sort avec un sportif. Enfin bref… Je n’en suis pas à ma première visite, je suis une habituée d’ici… Mais je n’ai pas eu d’abonnement, je crois que je vais me plaindre. » Me dit-elle avec un grand sourire, ouah mais c'était une tigresse celle-là, je la dévisageais encore quelques instants et je secouais la tête avant qu'elle ne me demande « Et toi, quel catastrophe as-tu causé ? » J'ouvrais à peine la bouche pour lui répondre que cette secrétaire de mes deux me coupe dans mon élan. « Vous allez devoir attendre, le doyen a des coups de téléphone urgent à passer. » *Puta*n mais c'est ta soeur qui va y passer espèce de sombre conne !* Elle était venue s'appuyer contre le comptoir et je la regardais toujours, ce qu'elle m'intriguais J'étais un peu un gros mal poli, je la dévisageais ouvertement et ça ne me plaisait pas, puis elle ajouta à l'adresse de la secrétaire « Je peux tout aussi bien repasser vous savez… » Étrangement dans ma tête j'ai ris, mais seulement dans ma tête, je fixais le sol en écoutant sa petite voix. « Je ne voudrais surtout pas déranger Monsieur dans ses appels. Qu’il prenne son temps, de toute façon, vous allez me revoir certainement avant de me rappeler. » la s'en était trop, je ne put retenir un rire, un rire bien masculin et disgracieux et je me retournais vers l'autre cruche. «  Elle marque un point ! » de quoi je me mêle moi alors, son sourire narquois me tuais et je sentais bien le désespoir de la secrétaire. Ce fut un flot de paroles et un non pour finir, renvoyant la jeune femme à sa place, je soupirais et je posais mes coude sur le comptoir. «  Allez, on reviens avant qu'il ai fini, laissez-nous au moins prendre l'air. » Sincérité je me foutais pas mal de la réponse qu'elle allait me donner, moi c'était claire, j'ai trop attendu dans cet accueil de merde pour rester une minute de plus. Plus d'entraînement pour moi pendant quelques temps, ça me mettais déjà hors de moi, elle me donna la même réponse qu'a la jeune femme et je m'installais près d'elle. Je me penchais légèrement vers elle en soufflant « J'ai tenter de la faire passer sous le bureau une fois encore, elle n'a pas l'air d'être motivée à remettre ça... » Je me redressais alors, un sourire satisfais sur les lèvres, je savais qu'elle m'avait entendu et cela m'étais bien égal.


« Il le fait exprès de nous faire poiroter, c’est dans son habitude… Sale merdeux ! » Je souriais d'avantage, le doyen je ne le connaissais que très peu, mais je connaissais sa réputation de vieux con, et moi les vieux cons j'aime pas ça, pas ça du tout. Rien que d'être là me donnais envie de vomir, j'avais envie de cogner sur le doyen avec la secrétaire. Je savais pertinemment que mon beau père allait m'appeler ce soir et allait gueuler, ou non peut-être qu'il en rirait mais les probabilités son vraiment trop faibles. Je sentais la jolie brune monter en pression, ce qui ne m'aidait que très peu, je ne me calmais pas non plus. « Je m’appelle Lou et je crois qu’on va se tenir compagnie un très long moment… » je soupirais bruyamment, une forte envie de jeter ma chaussure à l'autre débile de secrétaire me démangeais, je tournais la tête vers Lou en souriant poliment. «  Aaron, mais appelles-moi McFly. » Oulah la réplique de films des années quatre-vingt, mais bon, les types de l'équipe m'ont toujours appelé comme ça alors je propose mon propre surnom, comme ça si jamais elle oublie mon prénom elle m'appellera ainsi. « Je te serrerais bien la main, mais la mienne je viens de l'éclater contre une putain de vitre de voiture... » La secrétaire s'absenta de nouveau, mais plus longtemps cette fois alors j'en profitais pour me lever et prendre mon sac à l'épaule, je me tournais vers Lou « Bon viens on se barre, d'toute façon je sais que notre peine va être plus lourde qu'elle ne devrait... » Je regardais en direction de la porte et j'entendais toujours la voix du doyen. «  C'est une sorte de pause clope quoi, on se tire pour décompresser et on repassera à l'occasion. »

« T’es sérieux ? » Cette fille me plaît, non seulement elle a du caractère mais en plus elle aussi est consciente qu'on à qu'une vie. Ouais, de toute façon j'étais tellement remonté contre ce fichu doyen que j'aurais presque mis le feu à sa secrétaire, secrétaire que j'entendais râler et scander nos noms « Monsieur Scott-Hudson, Miss Chase. Revenez tout de suite. » *Rho ta gueule toi!* j'avais fais ce geste vulgaire, ce geste qui voulait dire * va te faire voir* je sais, je sais vieille bique que tu nous aime et que tu te sens seule, mais non non je ne reviendrais pas dans ton accueil moisi j’accélérais, courant dans le couloir et nous sortions, la petite Lou était essoufflée, elle haletait et cela m'amusais, moi j'étais frais comme une fleur, elle me souris alors, se tournant vers moi « Une chose est sûre, on risque des travaux d’intérêts généraux pendant un certain temps. Je l’imagine en train de courir là… » Je hochais la tête pour approuver ce qu'elle racontait, en même temps il fallait être débile pour oser songer à s'en sortir de la sorte. Elle me tirait par le bras et nous allions nous installer plus loin. « Tu viens de sauver mon après-midi Mcfly ! » dit-elle en souriant, me proposant même une cigarette. Alors moi, je fume en général de l'herbe de temps en temps, non parce que ce n'est pas bon pour moi et parce que si le coach nous fais passer un contrôle urinaire je suis dans la merde, mais après tout, ce n'était qu'une cigarette. «  J'essayais d'arrêter... » -FAUX - « Mais puisque c'est si aimablement proposé... » je la prenais du bout des doigts en souriant. Je fumais des cigarettes seulement en soirées, quand on fais la fête autant la faire à fond.

Je lui prenais son briquet des mains et j'allumais ma cigarette tant bien que mal avec ma main en miette, c'est sûrement pour ça que dans un élan de pitié elle vint m'aider à l'allumer. Je m'adossais ensuite contre le mur le plus proche, lâchant mon sac d'entraînement au sol. « Et pour répondre a tes questions, oui, je suis sportif et j'ai vandaliser une voiture c'est pour ça que j'étais là dedans... Manque de bol pour moi l'entraîneur m'a vu faire et du coup je suis exclu pendant quelques jours, sérieux, le doyen à pas intérêt à me retirer du foot si non je fais un scandale ! » Je souris amusé et je la regardais, Lou était beaucoup plus petite que moi, je 'observais en tirant de grosse lattes, crachant la fumée par le nez. «  C'est étrange, je ne t'avais jamais vue avant aujourd'hui, tu vie dans une grotte, ou bien peut-être que c'est moi qui vie dans un mur... » - le gros bizu ! - « Genre les mecs de ma confrérie m'aiment tellement qu'ils me font vivre dans un placard ou je ne sais pas... » je riais doucement à ma connerie. « Tu fais partie de quelle confrérie en fait ? »

« Peut-être que tu si baissais la tête, tu me repèrerais plus facilement… Je ne fais pas deux mètres moi ! » elle me sourit simplement, tirant une autre latte sur sa clope et elle a détourner là tête – elle marquait un point, il m'arrivait de ne pas voir mes amis parfois... BLAIREAU - « Disons que je ne suis pas du genre à traîner dans les couloirs. C’est déjà un exploit que je sois présente avec autant d’assiduité en cours… » Elle rit en passant une main dans ses cheveux et je dois admettre que sa remarque m'avait faite sourire, je tenais ma cigarette entre mon index et mon pouce, tel un joint en fait « Mais si tu veux vraiment me voir en dehors des cours, c’est dans les recoins de Berkeley, pour fumer tranquillement des produits illicites. » je regardais de gauche à droite et je coinçais de nouveau la tige blanche et toxique entre mon index et mon majeure. « Naaan, toi fumer ces merde, j'y crois pas, tu mens. » je la regardais en souriant, j'admets que si elle n'en avait pas parler, pour moi elle n'aurait été qu'une jeune et jolie rebelle de Berkeley anarchiste qui plus est, mais c'est tout. Je secouais la tête, jetant le restant de ma clope au loin et je tapotais ma poche pour être sûr que dans la course je n'avais pas oublier mon téléphone quelque part.

« Tu t’en doutes pas ? Je suis chez les Gammas ! » elle me souris fièrement avant de reprendre « La confrérie qui fait parler d’elle. Les frasques, les bizutages de malade et bien sur, nos comportements anarchiques et incontrôlables. Et bien, je suis là-dedans ! » Les frasques, les frasques... J'avais presque oublier que cette confrérie existait moi, en même temps en ce moment je me concentrais sur tout un tas de petits problèmes d'étudiants donc penser aux autres, du moins, ce que je suis égoïste... je la regardais écarter les mains et je la dévisageais une fois encore, oui, elle avait le vrai comportement d'une rebelle, c'était clair, mais après tout qui étais-je pour la juger. « Et toi, tu es dans laquelle ? » je me grattais la tête et je sortais de mon sac de sport le tee shirt de l'équipe de football américain, le brandissant fièrement. «  Je suis chez les IOTA, les sportifs quoi, j'admets avoir songé à la confrérie GAMMA – maintenant que tu en parles...- Mais je ne vie que pour le sport, du moins en partie, même si je n'aime pas l'autorité, je vais devoir vivre avec ...» soupire, long soupire et regard admiratif à la jeune femme. « Pourquoi tu as vandalisé cette voiture ? Quelqu’un qui t’as emmerdé ? » Je rangeais mon tee-shirt et je la regardais de nouveau « Tu poses beaucoup de questions je trouve... » dis-je en plissant le nez légèrement puis je baissais ensuite les yeux et j'inspirais. « Je n'aime pas qu'on me cherche et encore moins qu'on tourne autour de MA petite amie, ce crétin l'a mérité. » toujours dans ce que j'ai pus entreprendre de mauvais les autres l'ont toujours mérité – T'as mis le feu à la voiture de ton père, ouais, parce qu'il m'avait fais chier...- je soupirais alors en la regardant. « J'espère juste que dans ces minettes arrogantes que tu as remises à leur place ne se trouvait pas ma petite amie... » dis-je en souriant.