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that awkward moment when you meet your brother for the first time ; gabriel+aidhàn

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MessageSujet: that awkward moment when you meet your brother for the first time ; gabriel+aidhàn that awkward moment when you meet your brother for the first time ; gabriel+aidhàn EmptySam 3 Sep - 20:38

that awkward moment when you meet your brother for the first time ; gabriel+aidhàn 2Z5Rs

Di Brescia. Un nom qui voulait tout dire, mais surtout rien. Siffler comme ça, personne ne relèverait ou uniquement parce que j’en étonnerais un à souffler un nom à la résonance si étrangère à moi. Et pourtant, j’avais tout à voir avec ce simple nom de famille qui était le mien. J’étais un Di Brescia et cela sonnait mal autant à mes oreilles qu’à mon esprit. Bien que dressé par un couple préférant le mot ‘mépris’ à ‘affection’ pour mon égard, je n’arrivais toujours à saisir mon adoption. Pourtant, cela n’avait même pas été difficile de retrouver mes parents biologiques. Il avait suffi d’un coup de téléphone ennuyeux avec une femme à la voix irritante pour savoir où se trouvait mon dossier et aller le récupérer. Malgré ce téléphone et le dossier entre mes mains, je n’entendis pas un mot venant de mes ‘parents’. Cela faisait longtemps que j’avais noté que je n’étais pas un accessoire de choix pour être à la main de ma mère qui semblait plus à l’aise à prendre un air modeste en présentant un sac de marque obtenu avant sa vente. Lorsqu’il s’agissait de parler de moi et ce quand bien même n’est-ce que par politesse, elle se tend un peu, hésite une seconde, chose qui est déjà trop pour une femme comme elle. Aujourd’hui, ayant la preuve qu’elle ne m’avait jamais porté en elle et encore moins attendu, se contentant d’attendre que son envie soit satisfaite par mon père, je savais que ses sac Hermès, Louis Vuitton, Gucci voir même un vulgaire sac en plastique, lui allait bien mieux au teint qu’un petit garçon devenu grand. Même jeune adulte d’une vingtaine d’année, elle ne savait comment me dominer en accessoire, devait se mordre les lèvres pour essayer de deviner quelle tenue s’accorderait avec moi, quels vêtements la mettraient en valeur, la ferait briller en s’appuyant sur moi. Elle ne comprenait pas le rôle de mère et moi de même. Dans ce tableau plutôt comique, nous faisions la pair sur un angle en tout cas. Mon père savait déjà plus s’y prendre en ne se préoccupant que de lui et me laissant me préoccuper que de moi. Cela sonnait déjà plus naturel.
Me prenant le pied dans ma valise abandonnée voilà à peine deux jours, je sens l’énervement me piquer et je me laisse tomber sur mon lit. Je ne savais pas qui étaient ces Di Brescia, pourquoi ils m’avaient abandonné. J’avais dépassé l’âge de m’imaginer fils de souverains puissants devant me laisser au désert pour me protéger ou enfant d’une liaison passionnée mais interdite, une preuve encombrante pour ces deux amants. A cet âge de rêverie, je ne cherchais qu’à me cacher l’absence de mes parents au lieu de m’en imaginer d’autres. Et aujourd’hui, Di Brescia n’était qu’un nom italien allongé sur un papier, un nom qui ne m’inspirait rien ou pas grand chose. Mais je savais que mes parents biologiques étaient vraisemblablement toujours ensemble et qu’ils avaient même un fils. Aidhàn. En découvrant ce détail, je n’avais pu empêcher un léger haussement de sourcil tandis qu’une nouvelle épine naissait en moi. Un fils. J’avais été abandonné et un autre était demeuré. Pourquoi ? Je n’avais pas voulu entendre de raisons, d’explications ou de réponses possibles, me dévoilant à nouveau cette fragilité qui me mettait en horreur. Mais je ne m’étais pas arrêté là. Croire que je me contenterais de ranger sagement mon dossier et de filer sans me demander mon reste était un grave erreur de jugement. Je n’abandonnai rien, allais toujours au bout de mes projets et je me refusais des ‘et si...’ qui m’hanterait en même temps que la même mélodie française me mettant à vif. Alors j’avais cherché encore et cette fois-ci, j’haussai mes deux sourcils. Aidhàn était à Berkeley. Je m’étais demandé qui était derrière cette blague stupide et ironique au lieu d’envisager un coup du destin débile. Je ne croyais pas au destin, ni au fait que ma vie était toute tracée. Comme le disait la plus grande garce d’un New-York fictif : « destiny is for loosers ». Ce n’était pas parce que j’avais des caractéristiques de cette catégorie le soir venu devenant un ‘cool’ pour des aspirants à la révolte coulée dans l’illusion donnée par des substances, que je me laissais aller définitivement. Il y avait des limites. C’était pour cela que je ne laissais pas filer cette histoire ayant même décidé d’en aller à la source et faute d’avoir les Di Brescia père et mère sous la main, je demandais le fils. Un coup d’oeil à mon réveil me rappela que son cours de danse ou club allait se terminer et qu’il fallait que j’envisage de me mettre en retour. Oui, il dansait et je connaissais son horaire car quitte à m’informer, autant le faire dignement. J’aurais pu le faire plus aisément en saisissant l’offre de la femme possédant mon dossier, celle où elle m’avait proposé en affichant sa compassion maternelle qui m’avait donné envie de lui faire avaler son badge : « Je peux vous mettre en contact avec les Di Brescia. ». J’avais simplement ignoré ses mots. Je me débrouillais seul et n’avais aucune envie de lui donner un sentiment de superhéroïne alors qu’elle n’était rien à part une femme cachée derrière des livres, un rat déjà mort mais qui ne le savait pas.
Attrapant ma veste qui serait probablement plus décorative qu’utile vu le temps légèrement couvert, je sortis pour rejoindre le complexe sportif n’ayant aucune idée de comment aborder cet Aidhàn. Je ne savais pas non plus quel genre de personne c’était. Je n’étais pas si bien informé que ça mais je ne reculai pas, ne ralentis même pas mon pas sûr arrivant à l’heure où son professeur devait déclarer ces quelques mots : « C’est fini, travaillez bien et on se voit la prochaine fois ! », des mots supposés car je ne savais pas si ce genre de danseurs travaillaient vraiment leurs pas et cela ne m’intéressait pas.
J’entrai dans le bâtiment et trouvai aisément la salle de danse qui se vidait de quelques danseurs mais je ne reconnus pas Aidhàn et je ne savais pas s’il était déjà dans les vestiaires alors sans hésitation ou gêne, j’arrêtais une fille pour savoir si elle l’avait vu ou le connaissait. Elle m’informa qu’il était encore dans la salle et avec un léger lever d’oeil au plafond, j’attendis que quatre personnes passent pour entrer dans la salle. Je devinais Aidhàn de dos car manifestement, il ne pouvait être la femme âgée et surtout, je le reconnus de profil. Je ne savais peut-être pas quel genre de garçon c’était, mais je savais au moins à quoi il ressemblait. Son physique m’avait surpris car je n’avais pas spécialement vu de ressemblances entre lui et moi, mais peut-être étais-je mal placé pour juger, moi qui me considérais toujours comme un De Thomas. Patient, je le laissai terminer sa discussion en décidant de l’attendre dans le couloir n’ayant pas envie que sa professeur traîne pour mieux écouter car la curiosité était propre à beaucoup trop d’humains, dont probablement moi. Il finit par sortir de la salle et je ne lui laissai pas le temps d’envisager de filer :
« Aidhàn Di Brescia, c’est ça ? demandai-je en sachant parfaitement qui il était mais n’ayant aucune idée de s’il n’avait, ne serait-ce qu’un soupçon quant à mon existence. Mais au fond, cela ne me freinait nullement et je le dévisageais étrangement. Un frère. C’était ... étrange de l’avoir face à moi, vivant, respirant et plus sur un bout de papier. Et je me rendis compte de la difficulté de la situation. Que faire ? Y aller directement ? Passer pour un dégénéré en tournant autour du pot ? Je n’en savais rien et mon éducation ne m’avait pas appris de phrases à user dans ce contexte. Damn. Mais je ne me laissai pas démonter n’étant nullement un habitué d’une gêne possible et n’ayant pas envie de m’inscrire dans ce groupe, Je suis Gabriel De Thomas, me présentai-je en omettant évidement mon premier prénom ‘Martin’ que j’avais rejeté il y a longtemps, Il faut qu’on parle, lâchai-je finalement en haïssant cette phrase ayant comme idée l’appréhension et appelant à la méfiance mais elle valait mieux que l’autre pensée, à savoir la fameuse ‘il faut que tu m’aides’. Non. Je ne voulais pas d’aide. Je voulais savoir et connaître. Ou je ne savais pas ce que je voulais, C’est à propos de ta famille, finis-je en usant d’une marche à suivre donnée en politique et en diplomatie pour construire un discours, c’était-à-dire donner un indice pouvant capter l’attention du public, à savoir Aidhàn dans ce contexte. Et je me disais que cela pourrait éliminer un bon nombre de mauvaises options qu’il pourrait m’attribuer s’il ne me connaissait vraiment pas car rien que l’idée du ‘frère paumé qui revient’ me semblait assez tordue comme ça pour le laisser envisager d’autres possibilités, chose qui me rappela que je ne savais pas comment entrer dans le sujet et que mon enseignement quant aux discours semblaient s’effacer toujours un peu plus. Peut-être parce que je n’étais pas dans un cas où je pouvais me contenter d’appliquer simplement des faits. »
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Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: that awkward moment when you meet your brother for the first time ; gabriel+aidhàn that awkward moment when you meet your brother for the first time ; gabriel+aidhàn EmptyMar 24 Jan - 14:49

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