the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

Partagez

that awkward moment when... (pippa)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

that awkward moment when... (pippa) Empty
MessageSujet: that awkward moment when... (pippa) that awkward moment when... (pippa) EmptyMer 11 Déc - 2:58

Sorry, I'm not sorry.

that awkward moment when... (pippa) Tumblr_mxdj5a2FKq1rpo1zro7_250 that awkward moment when... (pippa) Tumblr_mxdj5a2FKq1rpo1zro9_250
- - - - - - - - - - - - - - - - - -



    Cela faisait longtemps, longtemps que ça ne m’était plus arrivé. Affalé dans un siège de bus, la joue appuyée contre la vitre crasseuse, je retenais tant bien que mal ma nausée et ces relents d’alcool qui m’envahissaient. Je n’avais plus bu de la sorte depuis que j’étais revenu à Berkeley et que j’avais fait la promesse à Constance de ne plus boire d’alcool, condition sine qua non pour réintégrer la confrérie Iota. Lointaine également était la dernière fois où j’avais découché pour passer la nuit avec une fille, encore plus lointaine. Pendant des mois j’avais picolé jour après jour dans l’espoir d’oublier Reagan, d’oublier tout le chagrin que cela me causait, ça n’avait jamais marché. Hier soir aussi, j’avais picolé. J’avais bu pour profiter de la soirée, pour m’amuser, pour faire comme tout le monde, et sans même y penser, je l’avais oubliée.  C’était un grand pas en avant que j’avais fait là, j’étais content de moi, heureux comme un adolescent qui vient d’embrasser une fille pour la toute première fois. Néanmoins, je n’avais pas envie de devenir ce pauvre type qui couche à droite à gauche pour oublier un amour perdu. Non, je souhaitais uniquement passer à autre chose, redécouvrir à nouveau ce qu’était le bonheur, c’était aussi simple que cela. Cependant, le bonheur n’était pas spécialement complet en cette matinée, mon cerveau me le rappelait en venant tambouriner contre les parois de mon crâne, me rappelant par la même occasion les excès de la veille. Profiter oui, mais je devais tout de même me fixer des limites pour ne pas enchainer ce genre de performances trop souvent et retomber dans mes travers de l’an passé. Plus loin dans le bus, un gamin ne pouvait s’empêcher de crier pour capter l’attention de sa mère. L’envie de me lever et d’aller lui donner une claque me démangeait, ses gémissements n’avaient pour effet que d’accentuer mon mal de tête. Mais la flemme de me lever, d’aller jusqu’à lui, d’insulter sa mère, d’engager une joute verbale, me clouait sur mon siège. Je détestais les transports en commun, je les détestais encore plus lorsque j’avais la gueule de bois. Toutefois, c’était mieux que de marcher pendant des kilomètres. Je m’étais réveillé avec un porte-monnaie vide, l’espoir de prendre un taxi pour regagner le loft s’était alors vite envolé, ne me laissant alors que le bus comme option viable. Le bus arrivait finalement à mon arrêt, je descendais rapidement pour échapper à tout le vacarme qui émanait de ce gosse et sa mère. Je voulais être au calme, je voulais être chez moi. Je grimpai les marches quatre à quatre, oubliant même l’utilité de l’ascenseur et arrivai rapidement devant la porte de l’appartement. Bizarrement, cet endroit qui d’habitude était si bruyant était là plongé dans le silence complet. Mes colocataires étaient probablement absents, et bien que je les adorais, j’en étais plutôt satisfait. Premièrement, cela m’évitait d’entendre tous les cris et les discussions et deuxièmement, cela me permettait d’esquiver tranquillement la fameuse question, à savoir, où j’avais bien pu passer la nuit. Ce n’était pas vraiment un détail que j’avais envie de partager, mais je savais bien que Davy et Elmas ne raterait pas l’occasion de me le demander, curieuses comme elles étaient. Néanmoins, pas de miracle, même dans le silence absolu, le mal de tête persistait, après avoir avalé deux aspirines, je me fis couler un bain, j’avais grand besoin de me reposer, de me relaxer. Je me posais tranquillement dans l’eau chaude et sortis un joint d’une petite boîte métallique qui m’appartenait. C’était probablement le meilleur moyen que je connaissais pour me calmer, pour contrer la gueule de bois, pour me détendre. Je savais pertinemment que l’hygiène de vie que j’adoptais depuis quelques jours était déplorable, qu’elle était très risquée également. L’alcool, la drogue, j’enchaînais les motifs d’exclusion de la confrérie. J’avais pourtant fait tant d’efforts pour réintégrer les Iotas, mais à l’heure actuelle, je n’en avais plus grand-chose à foutre. Le football, ce sport qui avait été ma raison de vivre pendant de longues années, ce sport dans lequel je m’étais réfugié à nombreuses reprises, ce sport qui était mon échappatoire, ce sport qui m’avait permis de ne pas totalement craquer, aujourd’hui, il me procurait de moins en moins de plaisir. Mes anciens coéquipiers avaient fini leur cycle universitaire et avaient été remplacés par des petits morveux immatures qui se pensaient au dessus de tout. Adieu les Ethan, les Maxwell, les Anton, bonjour aux freshmen qui pètent plus haut que leur cul. Heureusement, Wren, lui, était toujours là. Faire partie de cette confrérie n’était plus quelque chose de primordial pour moi, je pouvais me faire virer en consommant des substances prohibées, peu importe, je voulais juste profiter de la vie, vivre au jour au jour quelque soient les conséquences. J’en étais même rendu à rater les entraînements par flemme lorsqu’il pleuvait, je ne voulais plus faire d’efforts, cela sentait la fin, malheureusement. La fin d’une histoire qui aura duré plus de quinze ans, mais il était temps de raccrocher, la flamme s’éteignait petit à petit. Tout à coup, le bruit de la sonnette m’extirpa de mes pensées. A tous les coups c’était Davy qui avait oublié ses clés. J’étais nu dans mon bain et la paresse me gagnait rien qu’à l’idée de devoir en sortir pour aller ouvrir la porte. Je décidai d’ignorer la première sonnerie et de rester plongé dans mon bain. Une deuxième sonnerie me poussa à sortir de la baignoire et d’enfiler rapidement mon peignoir. De toute façon si c’était Davy, elle me voyait tous les jours en caleçon, ce n’était pas un simple peignoir qui allait la choquer. Je me dirigeai donc vers la porte d’entrée et l’ouvris à la volée sans prendre la peine de regarder qui pouvait bien être derrière… Peut-être aurais-je dû le faire. Pippa. Cela faisait un moment que je ne m’étais pas retrouvé nez à nez avec elle. A vrai dire, je ne pense pas que l’on s’était réellement parlé depuis cette fois où nous avions couché ensemble lorsque nous étions en colocation. J’avais agi en connard sur le coup et cela avait forcément altéré notre amitié. Depuis il y avait un certain malaise à chaque fois que l’on se voyait, du coup, on préférait s’éviter. En l’occurrence, cela s’annonçait compliqué pour l’éviter dans cette situation. «Euh, salut… Entre, je t’en prie. » Cerise sur le gâteau, ma tenue n’allait sûrement rien arranger au malaise qu’il y avait entre nous.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

that awkward moment when... (pippa) Empty
MessageSujet: Re: that awkward moment when... (pippa) that awkward moment when... (pippa) EmptyLun 23 Déc - 22:05

Miles l'a virée de l'appart. Comme ça, sans prévenir, il a ouvert en grand la porte de sa chambre et avec le genre de sourire qui présage rien de bon, lui a dit qu'aujourd'hui était un jour important, Pipps. Aujourd'hui, tu vas sortir de cette chambre et tu vas aller prendre l'air. Toute la journée. Allez, ciao, tu te casses. En dépit de ses protestations et de son envie de rester fermement ancrée sur sa chaise, elle n'a pas eu le choix (ne rêvons pas, Pippa est intelligente, mais Miles a les muscles. On peut rien faire contre ça) et vingt minutes plus tard, elle se retrouve devant la porte de son appartement, sa veste sur ses bras, le contenu de son sac dans ses mains. Prévenant, son charmant colocataire a même eu la délicate attention de glisser un préservatif dans le tout, juste au cas où a-t-il dit. Et joyeux Noël. Les yeux grand ouverts, encore sous le choc du coup qu'il vient de lui faire, elle reste plantée bêtement devant sa porte une longue minute, avant de vouer Miles aux gémonies et de partir. Berkeley, c'est loin, et elle n'a rien d'intéressant à y faire. Elle n'a pas d'argent pour du shopping, et toute solitaire qu'elle soit, trouve qu'il n'y a rien de pire que de s'installer à un café, toute seule, sous les regards moqueurs des gens. Pas qu'elle s'intéresse à ce que pensent les gens d'elle, non, mais sa dignité a tellement souffert ces dernières semaines qu'elle lui accorde, généreuse, un instant de répit. Il ne lui reste que très peu d'option, et elle se décide enfin à celle qui aurait du lui venir en tête sur le champ. Miles vient de me virer de chez moi, non mais t'imagines, de chez moi ! Bref, je viens chez toi, j'ai rien de mieux à faire, pianote-t-elle rapidement sur son téléphone avant de sortir dans les rues bondées de San Francisco. Partout autour d'elle, les gens se pressent dans les derniers – ou bien premiers – achats de Noël et les trottoirs sont noirs de monde. Elle se fait bousculer, plusieurs fois, puis déclare forfait et s'engouffre dans le premier taxi qui passe. Elle enverra la note à son colocataire, puisque c'est lui qui la pousse à de telles extrémités. Et comme Pippa n'aime pas le tramway, il ne lui restait guère d'autres options. Sagement, elle attend une réponse de Davy qui joue les abonnées absentes, comme d'habitude. L'espace d'une seconde, elle se demande ce qu'elle fera si sa meilleure amie n'est pas chez elle... elle s'humiliera pendant deux minutes d'acharnement contre la sonnette, rebroussera chemin et insultera Miles jusqu'à ce qu'il daigne lui ouvrir la porte. Elle le menacera, aussi. Le taxi la dépose devant l'immeuble et elle resserre son manteau contre elle. Quelle arnaque, San Francisco. On voudrait vous faire croire qu'en Californie, il fait tout le temps chaud, mais c'est faux. A San Francisco, en plein hiver, on se gèle, point final. Ascenseur en panne. Evidemment. Elle pousse un soupir, s'attaque à l'interminable série d'escaliers pour la mener jusqu'à l'étage de Davy. Armée de son plus large sourire, elle sonne à plusieurs reprises, avec la moue innocente de celle à laquelle on donnerait le bon dieu sans confession. La porte s'ouvre et elle s'apprête déjà à raconter son histoire, qui ne manquera pas d'arracher un rire mesquin à sa meilleure amie (qui, on ne sait trop pourquoi, semblait adorer la façon de faire de Miles). Son sourire disparaît presque immédiatement lorsqu'elle découvre Matthew, en lieu et place de Davy. Dans un peignoir, puisqu'il est courant d'accueillir les gens en peignoir, naturellement. Pippa hausse un sourcil, a rangé le visage bienveillant une moue nettement moins chaleureuse. « Salut... » Il lui suggère d'entrer, elle n'esquisse pas le moindre geste et se contente d'observer le salon derrière, apparemment vide. « Davy n'est pas là ? C'est elle que je suis venue voir. » Elle, et pas Matthew. Matthew, elle ne veut pas le voir et surtout elle n'a rien à lui dire. On a beau penser que l'eau a coulé sous les ponts, elle n'a pas assez coulé à son goût et son ex colocataire est bien la dernière personne au monde à laquelle elle aurait envie de parler. « T'attendais quelqu'un, peut-être... ? Je ne voudrais surtout pas interrompre. » déclare-t-elle d'un ton tranchant, avant de désigner sa tenue d'un bref signe de tête. Pippa sait bien qu'elle a toujours dit que tout ça, c'était un accident, et qu'elle n'en tenait pas rigueur à Matthew mais Pippa n'aime pas perdre la face et raconterait le plus gros bobard du monde juste pour prétendre que tout va bien. En vérité, elle en tient rigueur à Matthew. Non contente d'avoir trompé son copain avec lui, il a aussi eu le culot de décider que tout ça, c'était un truc d'un soir, et démerde-toi avec ça, tant pis si de ton côté c'était pas un truc d'un soir. Le silence s'installe et Pippa détourne le regard, se balance avec gêne d'avant en arrière, triturant nerveusement ses mains. « Non mais si Davy n'est pas là, je ne vais pas m'attarder. J'ai des trucs à faire. » Et par truc, elle entend aller égorger son abruti de colocataire, sans qui elle ne se trouverait pas en face de son ancien colocataire, et tout ça, ça fait trop de colocataires. Conclusion : les colocataires, vaut mieux les choisir soigneusement et les choisir de sexe féminin, ça évite les problèmes.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

that awkward moment when... (pippa) Empty
MessageSujet: Re: that awkward moment when... (pippa) that awkward moment when... (pippa) EmptyLun 6 Jan - 23:42




S’il y avait bien une personne à qui il ne fallait pas que j’ouvre la porte si légèrement vêtu, c’était probablement Pippa. Ca avait beau faire un petit moment, je savais très bien qu’elle n’avait pas oublié, qu’elle ne m’avait pas pardonné mon comportement de l’époque. J’avais été celui qui avait ruiné son couple, pour quoi ? Pour une simple nuit, je n’avais pas voulu plus, je n’avais pas eu le courage d’assumer plus, par peur de retomber dans des habitudes qui m’avaient tant fait souffrir auparavant. J’étais parti, je l’avais laissé, sans chercher à comprendre ce qu’elle pouvait ressentir, ou plutôt, sans vouloir le comprendre. A bien y réfléchir, je crois que je ne m’étais jamais vraiment excuser pour ce que j’avais pu faire. Je m’en voulais pour ce que j’avais fait, mais je le gardais pour moi, j’avais envoyé valser une belle amitié en un claquement de doigts, juste pour une partie de jambes en l’air, c’était stupide et irresponsable. La stupidité, elle semblait bien présente ces dernières années dans chacun de mes choix, à croire que je suivais un espèce de fil rouge. Peu importe la manière dont j’étais vêtu, j’avais peut-être là une occasion de me racheter, une occasion de faire table rase du passé, une occasion de repartir à zéro. « Non, il ne me semble pas qu’elle soit là. » La froideur de ses propos m’avait glacé sur place. Le doute n’était pas permis, elle ne voulait vraiment plus rien à voir avec moi. Habituellement confiant, je perdais mes moyens, je ne savais pas du tout comment agir, je n’avais jamais été un spécialiste quand il s’agissait de présenter ses excuses. « Non non, je n’attendais personne, je sors juste du bain, tu ne déranges absolument pas. » Des simples réponses à ses questions, c’était les seules qui arrivaient à sortir de ma bouche, je n’arrivais pas à trouver le bon timming pour lui dire à quel point je regrettais mes actes, je n’arrivais pas à trouver les mots sur ce que je ressentais, rien n’était assez fort pour exprimer mon regret. J’avais beau avoir deux colocataires formidables aujourd’hui, cette époque où j’habitais avec Pippa dans le pavillon iota me manquait souvent, mais c’était trop tard, j’avais tout envoyé valser. Elle avait beau dire qu’elle ne m’en tenait pas rigueur, que c’était du passé, je savais pertinemment que c’était faux. Pour preuve, ce malaise qui s’installait dès que l’on se retrouvait tous les deux, cette distance que l’on avait mise entre nous. Nous nous en étions même rendus à nous éviter, à ne plus nous parler. Alors si, elle m’en voulait, puisque depuis cette nuit là, tout avait changé. Autre preuve, voilà qu’elle voulait s’en aller parce que Davy n’était pas là. Rester discuter pour seulement quelques minutes avec moi, non, elle ne pouvait pas, cela était trop difficile pour elle, Pippa prétextait qu’elle avait d’autres choses à faire pour partir, pour m’éviter. Elle était venue voir Davy et maintenant qu’elle savait qu’elle n’était pas là, elle était tout à coup pressée. Je ne pensais pas être paranoïaque, elle m’évitait clairement, je la laissais se diriger tranquillement vers la porte, la regardant partir. Pris d’une soudaine poussée de courage, je me levais et l’attrapais délicatement par le bras avant qu’elle ne franchisse le pas de la porte. Pour une fois, je me devais d’agir en homme, je ne devais pas me contenter de reculer devant la difficulté, je devais l’affronter, assumer les conséquences de mes actes. « Tu ne veux pas rester discuter un peu ?... Je suis désolé pour ce que je t’ai fait, sincèrement. Je tiens vraiment à m’excuser pour ce que je t’ai fait subir. Je me doute bien que tu ne peux pas passer l’éponge comme ça, que tout ne peut pas redevenir comme avant du jour au lendemain, comme ça, en un claquement de doigts. Mais j’aimerai vraiment qu’on essaye. Ou du moins, je souhaiterai vraiment que tu me laisses la chance de me racheter, de me faire pardonner. » C’était sorti d’un coup, d’un seul, sans que je n’ai réellement conscience de ce que j’étais en train de dire, c’était juste sorti, comme si c’était un texte que je connaissais par cœur, un texte que je m’étais récité des dizaines et des dizaines de fois. Peut-être que pendant tout ce temps, inconsciemment, je me répétais ce discours, je cherchais ce moyen de présenter mes excuses, peut-être que c’était la raison de ce blocage, je ne savais pas trop, j’étais dans un flou complet. Je ne comprenais pas, je ne savais pas pourquoi je ne m’étais pas déjà excusé auparavant. Je n’étais pas un mec foncièrement méchant, dès que j’avais fait ça, je m’en étais aussitôt voulu en voyant la réaction de Pippa. Mais ma légendaire lâcheté avait alors repris le dessus, une fois encore, j’avais fui plutôt que de prendre mes responsabilités. Je relâchais tout doucement la légère emprise que j’avais sur son bras pour faire un pas en arrière, pour lui laisser de la place, pour ne pas qu’elle pense que j’étais en train de l’agresser. Non, tout ce que je voulais, c’était obtenir son pardon, recommencer de zéro, faire comme si toute cette histoire n’avait jamais existé, comme s’il ne s’agissait que d’un mauvais rêve et que je venais tout juste de me réveiller, comme si je n’avais pas fauté. Je regardais mes pieds, comme un enfant qui a peur de se faire gronder et lâchais une phrase tout timidement. « Tout ce que je te demande Pippa, c’est une deuxième chance. » De la timidité mêlée de culpabilité et de honte.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

that awkward moment when... (pippa) Empty
MessageSujet: Re: that awkward moment when... (pippa) that awkward moment when... (pippa) EmptyDim 12 Jan - 23:01

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

that awkward moment when... (pippa) Empty
MessageSujet: Re: that awkward moment when... (pippa) that awkward moment when... (pippa) Empty

Revenir en haut Aller en bas

that awkward moment when... (pippa)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» dream on, dreamer (ft. miles w/. pippa)
» that awkward moment when you meet your brother for the first time ; gabriel+aidhàn
» unfortunate meets awkward ☂ pv. Capryce
» tobeïla;; ❝ i'm may be attracted to you, but now, it's gonna be awkward ❞ • sacramento
» à la croisée des mondes. (pippa)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-