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It's not the best moment for meet you {ft Aidan M.}

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MessageSujet: It's not the best moment for meet you {ft Aidan M.} It's not the best moment for meet you {ft Aidan M.} EmptyMar 13 Aoû - 14:22


Aidan L. Morello &
A. Cassiopea De Gallucci

Je marche. Du moins, j'ai l'impression que je marche et parfaitement droit, mais c'est bien loin d'être vrai. La vérité, c'est que je me tiens contre le bras de l'un de mes amis qui est revenu me chercher, ben oui, parce que les fêtes à l'université ont la fâcheuse manie de s'éterniser jusqu'aux petites heures du matin. Ce n'est pas la première fois qu'il me ramasse de la sorte dans une fête, mais je sens que cette fois, j'ai été beaucoup trop loin dans ma connerie. Je me demande même pourquoi est-ce que j'agis de la sorte, soit les raisons sont évidentes ; faire chier ma mère, m'amuser durant mes années d'universités. J'entre finalement dans ma chambre, toujours accompagné du bel étalon qui se trouve être l'un de mes plus fidèles amis. Je suis incapable de me retenir de rire en pénétrant dans cette pièce familière et réconfortante. Automatiquement, je me jette à plat ventre sur mon lit. Du moins, j'imagine que c'était mon lit. Ensuite, je n'ai plus conscience de rien. On me demanderait comment s'est terminé ma soirée que je n'en aurais aucun souvenir, aucune idée des conneries que j'ai pu faire.

[...]

Le soleil s'est déjà levé depuis bon nombre d'heures, mais je suis toujours là, étendue sous la couette à dormir bien paisiblement alors que les mouvements à l'extérieur se font nombreux. Il n'y a pas à dire, je suis une flemmarde de première. Lorsque j'ouvre finalement les yeux, une serviette humide a été posé sur mon front m'arrachant un sourire. Je me tourne sur le côté, toujours en me prélassant sous les couvertures ; j'ai pas l'intention de bouger de là. Je regarde attentivement ma table de chevet avant de me rendre compte qu'une petite lettre y est déposé, c'est classe quand même. J'étire mon bras suffisamment pour l'attraper du bout des doigts avant de finalement la ramener vers moi pour l'écrire ce qui y est écris. « J'espère que t'as pas oublié la recherche et la synthèse à remettre pour demain matin. » Là, j'ouvres les yeux bien grand et relis l'écriture que je reconnais trop bien en serrant légèrement les dents. Je suis dans la bouse de vache. J'ai plus le temps, de perdre mon temps à me serrer dans mes couvertures encore chaudes. Je les repousse alors vivement jusqu'au pied de mon lit, puis m'assoit en faisant bien attention de ne pas me relever trop rapidement. Un mal de crâne m'attaque, mais je n'ai pas le temps ! Je pars en rapidité dans la salle de bain pour me faire une beauté. Là, on se demande pourquoi je ne suis pas simplement resté dans ma chambre pour faire ce travail, eh .. la raison est simple, j'ai trop de distraction ici et le magnifique soleil qui tape dans mes rideaux m'empêcherait de me concentrer, alors je suis aussi bien d'aller prendre l'air un peu. Je me douche en vitesse, puis prends une dizaine, voir un peu plus une vingtaine de minutes pour bien m'arranger les cheveux, me maquiller, puis m'habiller. Lorsque je me trouve jolie, je sais que c'est ok, que je peux sortir de ma chambre sans avoir l'impression qu'on me regarde parce que j'ai l'air d'un sac à patates. Donc, j'attrape mon sac à main, puis je balance mon portable dans mon sac à dos avec les quelques documents que j'ai besoin, puis on es parti.

[...]

Le soleil est majestueux, réconfortant, réchauffant. Je vais peut-être m'arrêter pour bronzer un peu, même si je sais très bien que ce n'est pas vraiment le temps. J'aime faire la fête, mais c'est pas pour autant que mes résultats doivent écoper, même si c'est très compliqué d'agencer les deux. Je regarde les alentours en me cherchant un petit coin tranquille, à l'ombre où je pourrais m'arrêter pour travailler. Là, mon regard tombe sur sa gueule d'ange, je souris en coin. C'est bon, je n'ai plus envie de bosser sur mon travail. Il a la tête plongé dans un bouquin, d'où je suis, je serais pas capable de lire le titre, mais ça doit être vachement intéressant, puisqu'il ne lève zéro les yeux des pages. Je le contourne discrètement, en faisant le moins de bruit possible ; oui, j'aime bien l'emmerder. Il faut comprendre aussi, c'est un coincé de la vie, il fou rien à part étudier, mais il en faut des comme lui. Je m'approche finalement dans son dos, puis me penche au dessus de son épaule, juste à côté de l'arbre sur lequel il s'est adossé pour sa lecture. Je lis quelques phrases au dessus de son épaule avant de pouffer de rire. « Tu te rends comptes à quel point ce ne sont que des inepties dans ces bouquins là ? » Non, je sais aucunement de quoi ça parle, mais je sens que ça seras barbant comme récits. J'espère simplement qu'il essayeras pas de me convaincre que c'est une magnifique lecture enrichissante. Non, merci. « Ça te dérange pas que je squatte ton coin d'ombre ? Oh, t'en fais pas, c'est pas parce que t'y es, c'est simplement que y'en a pas d'autre de libre et que j'aime bien t'emmerder. » d'un ton assez léger, cette phrase s'impose d'elle-même dans ma bouche pour finalement se répercuter à mes oreilles. Ça avais l'air vachement faux, alors que je le pensais quand même un peu. Non, nous n'avons jamais vraiment eut une bonne relation tous les deux. Ni même avant, ni même maintenant. Je te cherche, tu me trouves. Tu me trouves, je te cherches. Le même principe que le chat et la souris, mais en beaucoup plus amusant. Bref, je m'installe finalement, adossé contre l'arbre. Disons qu'il est au nord, je suis au sud. Si je me penche un tantinet, mon épaule peut toucher la sienne, pour illustrer les positions. Je sors mon portable et l'ouvre sans plus me soucier de lui, il finiras bien par dire quelque chose, de déplacé ou non.

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MessageSujet: Re: It's not the best moment for meet you {ft Aidan M.} It's not the best moment for meet you {ft Aidan M.} EmptyVen 16 Aoû - 23:17

Cassiopea&Aidan
Le son de ton cadran résonne entre les quatre murs de ta chambre. D’un geste plutôt violent, tu abats ta main sur ce dernier avec un soupire d’exaspération. Toutefois, mieux valait que tu ne déroges pas à tes habitudes. Déjà que tu t’alimentais mal, principalement par manque de temps, il fallait au minimum que tu t’entraînes, ne serais-ce qu’un petit jogging tous les matins. Tu te tiras donc hors de ton lit, grommelant dans ta barbe inexistante quelques paroles inintelligibles. Les paupières encore lourdes de sommeil, tu choisis au hasard un jogging et un t-shirt. Au diable l’allure, tu t’en vas simplement courir quelques kilomètres pour te remettre d’aplomb. Enfilant une paire de basket, tu quittes la chambre que tu partages avec Mavis pour ensuite descendre les escaliers de la demeure des Alphas. Alors que le soleil peine à se lever, tu es sûrement l’un des premiers debout. Comme tous les matins à vrai dire. Tu sors dehors, le visage caressé par les premiers rayons du soleil, le vent soufflant dans les boucles brunes tombant négligemment autour de ton visage. Tu t’étiras rapidement avant d’entamer les premiers mètres. Courir te faisait toujours beaucoup te bien. Cela te permettait de te changer les idées, de te vider l’esprit. Les études qui prenaient beaucoup de place dans ta vie, les quelques problèmes d’argent, ton travail à temps-partiel, quelques problèmes avec tes amis, ta famille qui te minait le moral. Tu essayais malgré tout de garder la tête haute, tes amis comptaient sur toi. Tu as toujours été le pilier, celui sur qui tes amis peuvent se reposer. Celui qui garde la tête haute, qui reste forte peu importe la situation. Tu aimes bien ce rôle, tu te sens important, toutefois, c’est un peu difficile à tenir par moment. Donc tu vas faire du sport, te vider l’esprit, ne pas penser à rien. Et cela te fait le plus grand bien.

Ne remarquant même pas le temps défilé alors que tu avais tes écouteurs plantés dans tes oreilles, les yeux regardant droit devant toi, tu revins vers l’université une heure plus tard, alors que le soleil était désormais bien haut dans le ciel, annonçant une belle journée. Le vent qui venait faire voleter les feuilles annonçait aussi un peu de fraicheur. Alors que tu montais les escaliers menant à ta chambre, l’idée d’aller lire à l’ombre, dehors, semblait être une bonne idée. Tu n’aimais pas trop rester enfermer dans ta chambre, même si c’était pour étudier. Tu préférais de loin un coin tranquille au parc ou encore à la bibliothèque. Ta chambre, c’était l’endroit où s’entassaient livres, notes de cours, bouquins et autres trucs non-identifiable. Tu faisais cependant un peu d’effort quant à la propreté de celle-ci depuis que tu étais avec ton président de confrérie. Avant, étant seul, c’était un bordel fou. Toutefois, tu savais rester respectueux et respectais donc son espace vital, en t’assurant de faire le ménage de temps à autre de tes trucs. Tu filas rapidement à la douche, toujours silencieusement, histoire de ne pas réveiller Mavis qui en avait sûrement connu des vertes et des pas mures dernièrement, avec son nouveau post de président, le bal raté, cette histoire de meurtre, la soirée d’enquête qui avait dérapé et la suite de l’histoire. Tu te douchas rapidement, te lavant aussi tes boucles brunes qui commençaient à se faire longue avant de fermer le jet d’eau et d’enrouler une serviette autour de ta taille. Tu allas chercher un pantalon quelconque et une chemise dans ton armoire avant de retourner dans la salle de bain pour te changer. Passant la serviette dans tes cheveux, tu les séchas plutôt rapidement avant de lancer la serviette dans ton panier à linges sales.

Attrapant un roman dans ton étagère, sans tellement y porter d’attention – tu lis un peu de tout et n’importe quoi – et enfilas une paire de chaussures avant de quitter ta chambre, sans oublier ton sac. Après tout, tu ne sortais que très rarement sans lui. Tu te rendis dans la cuisine où se trouvait aussi la salle à manger des Alphas ou tu te fis un café noir et te pris un croissant avec une pomme. C’était léger mais c’était déjà ça, considérant que tu passais souvent outre le déjeuner lorsque tu étais en cours. Ton frère aurait eut tôt fait de t’assommer s’il savait combien de repas tu pouvais sauter par semaine et combien d’entre eux étaient prient sur le pouce et étaient très peu sain. Avalant ce petit-déjeuner préparer à la va-vite, simplement pour faire bonne figure, tu allas ensuite mettre laver ta vaisselle pour la remettre dans l’armoire. Très souvent, tu ne te contentais que d’un café bien noir pour débuter ta journée. Jetant ton sac sur ton épaule, tu sortis dehors une nouvelle fois et pris la direction du parc qui se trouvait non loin de l’école. Alors que le soleil faisait son avancé dans le ciel, tu pris place contre un arbre, le dos appuyer contre le tronc, à l’ombre. Sortant le livre de ton sac, soit On The Road, tu commenças la lecture. Tu l’avais déjà lu auparavant mais ce roman était toujours un plaisir. Le lire te rappelait aussi la venue des anglais à Berkeley. Plus précisément d’une adorable blonde, Lesly. Tu lui avais proposé ledit roman alors qu’elle semblait chercher quelque chose d’intéressant. S’en était suivit plusieurs rencontres et discussions intéressantes. Tu ne cacherais pas que tu avais été triste de son départ.

Perdu dans la lecture du roman, tu n’entends pas les quelques pas derrière toi. Ni ne remarque l’ombre qui te surplombe. Tu réagis simplement à l’entente d’une voix plutôt connue. Une voix que tu te serais cependant bien passé d’entendre. Préférant faire comme si l’italienne n’était pas là, tu te remis à la lecture de ton livre, espérant qu’elle s’en aille, compte tenu que tu ne lui accordais que très peu d’attention. C’était bien peine perdue. Elle préféra même s’assoir à tes côtés, profiter de ton coin d’ombre. « Il y a d’autres arbres dans le parc, Cassiopea » sifflas-tu. Il n’y avait pas d’autres endroits de libres ? Tu avais envie de rire. Essayant de te remettre à ta lecture, c’était cependant peine perdue. Pour une raison que tu ignorais, la présence de l’étudiante t’empêchait de te concentrer. Cette fille avait tout pour te faire sortir de tes gonds. Un peu comme Quinn. Une belle italienne blonde avec un fort caractère et une envie particulière te t’emmerder. Tu soupiras et fermas ton livre, la tête posé contre l’écorce rugueuse de l’arbre. « Depuis quand est-ce que tu te rabaisses à t’assoir à même le sol ? Il me semblait qu’une fille de ta classe opterait pour un endroit plus propre pour travailler. » Après tout, elle ne serait pas venue ici avec son sac si ce n’était que pour t’emmerder. Elle avait dut avoir la même bonne idée que toi, sortir dehors pour profiter du soleil et de la belle journée. Plus si bonne idée tout compte fait, à la vue de la rencontre déplaisante que tu venais de faire.

Amenant ton sac sur tes genoux, tu rangeas ton roman. Rien à y faire, tu ne pourras pas continuer ta lecture si elle reste dans les parages. Tout de cette fille t’horripile. Que ce soit sa voix un peu trop perchée, son allure de fille à papa, ses commentaires désobligeants ou encore la façon dont elle avait de sourire, cet éclat dans le regard qui disait très bien qu’elle manigançait quelque chose. Le problème était sûrement dut au fait que, malheureusement, physiquement, elle était parfaitement ton style. Ce n’était pas pour rien que tes derniers coups de cœur étaient toutes des belles blondes étrangères. Que ce soit Anglaise, Malgache ou encore Italienne, elles avaient toutes eu un charme que les américaines n’ont pas. Bon, il y avait bien eu Abigail aussi, mais elle, il s’agissait d’un amour de jeunesse, non pas d’une quelconque attirance. Un amour qui avait fini par s’effacer au cours de l’adolescence mais qui avait été tout de même présent. Plus jeune, tu t’étais imaginé toutes sortes de scénarios pour déclarer à la douce et belle Abigail que tu étais fou amoureux d’elle. Jeune, tu t’imaginais déjà grand et marié avec elle, une ribambelle d’enfants avec vous. Enfin, bref, passons. Tu soupiras avant de jeter un regard à la blonde à tes côtés. « Bon, aller, dit-moi tout. Tu t’es levée du mauvais pied et tu t’es dit que passer tes nerfs sur moi serait une bonne idée ? » Tu soupiras tout en passant une main dans tes cheveux. Cheveux foncés, bouclés et légèrement longs, contrastant avec tes yeux océans. Certaines filles disaient que cela faisait ton charme, ce contraste. Et ce sourire qui trônait habituellement sur tes lèvres. En ce moment, tu affichais surtout un air sérieux, un tantinet découragé par l’actuelle situation. « Non parce que, sérieusement, tu me casses les pieds là. Tu n’aurais pas pu aller ailleurs, ce matin ? Sérieusement, c’est chiant à la fin, de ne même plus pouvoir profiter du soleil pour lire tranquillement. » Tu soupires de nouveau, te pinçant l’arête du nez d’un air désabusé. Toi qui croyais que tu allais passer une belle journée…
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MessageSujet: Re: It's not the best moment for meet you {ft Aidan M.} It's not the best moment for meet you {ft Aidan M.} EmptyMar 20 Aoû - 14:45


Je me penche légèrement et me laisse glisser contre le tronc d'arbre pour terminer ma course les fesses dans l'herbe verte. Il fallait réellement que je me concentres sur mon travail, parce qu'il ne me restait pas tant de temps pour finir  .. et surtout que c'était important pour moi les études, quoi que les gens en disent. Je ferme les yeux quelques secondes avant de relever la tête dans sa direction, il est vraiment con ce garçon. C'était assez drôle de constater avec combien de facilité il réussissait à me juger sans rien connaître de moi, ni même de mon passé. En même temps, il ne le sait surement pas, mais il réussit - lui aussi - à me faire chier, surement autant que je peux l'emmerder. « Ne sais-tu pas encore que l'herbe verte du parc est davantage confortable que les sièges de la bibliothèque ? La décision n'a pas été difficile à prendre. » Je continuai de sortir mes choses sans réellement avoir envie de lui poser plus de question, ni même de lui adresser la parole. J'avais d'autre chose à faire ; du moins, c'était ce que je voulais me faire croire à moi-même. Je ne le regardais plus, commençant à griffonner quelques phrases sur un bloc-note que je viens à peine de sortir de mon sac ; j'ai pris un gros bouquin aussi sur les genoux, ma source de référence. Je sens qu'il me regarde, mais si je lui accorde mon attention, je vais arrêter de travailler. Je l'entends me reprocher quelque chose que je n'ai pas encore fait, du moins, si j'ai fais quoi que ce soit, je ne m'en suis pas rendue compte. Je fronce les sourcils et tourne la tête dans sa direction en haussant les épaules. Il me rappelle la manière qu'avait mon grand-frère de toujours tout me mettre sur le dos dans toutes les situations inimaginables. Il avait un accident d'auto, c'était ma faute, parce que .. une bonne raison que je ne sais plus. Épouvantable, comme si j'étais la seule impliquée. « Tu sais ce qui serait une bonne idée ? Que toi, tu calmes tes nerfs au lieu de les passer sur moi. » Il faut quand même pas abuser, je n'ai rien dis - ou presque - et on me tombe déjà sur le champignon. J'ai un mal de crâne épouvantable, je n'ai pas bien dormi et j'ai eu une soirée mouvementée ; alors non, ce n'était pas mon intention de passer mes nerfs sur lui, mais je ne lui ferais jamais le plaisir de lui raconter ça. Donc en gros, je garde le silence et continue de travailler, ou du moins, d'essayer. Je n'ai pas rien que ça a faire que d'écouter les paroles insensées d'un garçon qui se fou de ma gueule.

Plus je me concentre, plus il me parle. J'aurais été aussi bien de rester dans ma chambre et de me déconcentrer moi-même, parce que j'ai pas besoin de lui pour assumer ce rôle-là. « C'est marrant que ça soit toi qui dise ça, alors que je ne t'ai pratiquement pas adresser la parole. Si tu étais capable de fermer ta grande bouche pendant plus de deux minutes, on pourrait tous les deux faire ce qu'on a à faire ! Alors, ne viens pas me parler de qui emmerde qui, hein. Néanmoins, je suis heureuse d'apprendre que ma présence te casse les pieds autant que j'aime te provoquer. » Bon, ceci étant réglé, je peux finalement me mettre au travail. Ce qui serait marrant, c'est qu'il m'aide à quelque chose dans mon travail, mais il ne faudrait quand même pas abuser. C'est comme dire que je pourrais l'aider dans ses cours de chirurgie ; non merci. Du coup, je me plonges dans le silence en continuant de le regarder droit dans les yeux ; bleus tellement profond qu'ils m'empêchent de décrocher mon regard du sien jusqu'à ce qu'un bruit attire mon attention. Je détourne alors le regard puis attrape mon téléphone dans ma main, je réponds au message qu'on m'a envoyé avec un sourire en coin. Puis, je regarde autour de moi en secouant négativement la tête. Pauvre Aidan, il n'y comprendras rien. Je tire sur la manche de son chandail et l'embrasse sur la joue avant de retourner à mon bouquin sans rien dire. Du moins, durant quelques secondes avant de relever les yeux dans sa direction. Sa réaction ne tarderas pas j'en suis certaine, alors je lève les deux bras dans les airs, un crayon dans ma main droite. « Pas ma faute, c'était plus fort que moi. Nan, je blague. T'es un pari sur pattes, et j'ai gagné, merci. » Je sens qu'il va bientôt m'exploser au visage si je ne le laisse pas tranquille, il est chanceux, j'aurais carrément pu lui sauter dessus et lui agresser les lèvres, mais ce n'est pas ce que j'ai fais, alors autant s'en contenter. Un nouveau bruit me distrait de son visage qui menace de me dire mes quatre vérités, puis j'éclate d'un rire franc en lisant le dernier message de mes amis. Ils me regardent, c'est bien pour ça que je l'ai fais. J'ai besoin de me concentrer, mais je pourrai définitivement jamais avec tout ce monde.
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MessageSujet: Re: It's not the best moment for meet you {ft Aidan M.} It's not the best moment for meet you {ft Aidan M.} EmptyDim 1 Sep - 2:44

Cassiopea&Aidan
À vrai dire, tout en elle t’insupporte. Tout, mais réellement tout. Le simple fait de la savoir assise à tes côtés t’empêche de lire agréablement. Tu ne fais que relire la même phrase depuis qu’elle est arrivée. Était-elle réellement obligée de venir ruiner ta journée ? Non, mais, sincèrement, tu ignores pourquoi est-ce qu’elle a un tel effet sur toi, et surtout, comment est-ce qu’elle peut t’affecter ainsi sans même avoir rien dit, mais le fait est là. Elle t’insupporte, elle t’énerve. Ses petits airs de fille à papa, sa voix mielleuse mais au ton sarcastique, ses yeux verts, tout, tout mais réellement tout. Tu ranges ton livre dans ton sac, de toute façon, il n’y a rien à y faire, tu ne peux pas continuer ainsi. Peut-être est-ce peut-être le fait qu’elle ait décidé de te mener la vie dure qui t’embête à ce point. Tout cela à cause d’une stupide soirée où t’avait traîné Abigail. Tu la surveillais du coin de l’œil alors qu’une belle blonde est apparut dans ton champ de vision et t’a adressé la parole. Certes, bien que tu sois peu porté sur les relations d’un soir, ou même sur les relations en générale, tu ne pouvais nier que la demoiselle était jolie. Les cheveux blonds, de beaux yeux verts et un accent qui trahissait ses origines étrangères. Autant y aller franc jeu, elle t’avait dragué, sûrement pour t’entraîner dans son lit. Tu l’avais donc gentiment rembarré, le plus délicatement possible. Ce que tu ignorais à l’époque était qu’on ne pouvait dire non à une De Gallucci. Et c’est à ton plus grand désarrois que tu ne l’appris que trop tard.

« Si tu n’avais pas eu la géniale idée de venir m’emmerder, je ne passerais pas mes nerfs sur toi » grommelas-tu en soupirant. Tu ignorais réellement comment cette femme pouvait avoir un tel impact sur ta personne. En fait si, tu savais, elle te rappelait horriblement quelqu’un, par ses manières de filles de bonne famille et pas sa chevelure blonde. Quinn. Et Dieu seul savait combien cette fille pouvait te mettre à cran, ne serais-ce qu’en prononçant ton nom. C’était aussi le cas de la belle Italienne à tes côtés. N’importe quel autre homme aurait sûrement été content qu’une femme comme elle daigne leur donner de l’attention. Après, tu ne pouvais pas le nier, elle était belle. Parfaitement ton genre que dirais l’un de tes très bons amis, si on se fiait à tes dernières relations. Elle avait de l’argent, de la classe et un titre social qui était plutôt prisé. En effet, bien des hommes se seraient sentis presque chanceux qu’une fille comme elle leur colle aux baskets. Alors que, de ton côté, tu espérais seulement qu’elle cesse de te considérer comme un pari, une proie qui rapporterait gros si elle réussissait à t’avoir. Un défi. Voilà ce que tu étais très certainement à ses yeux. Comme ce que tu avais été pour Caroline, bonne amie d’enfance des Morello. Résultat, tu avais couché avec elle. Il n’y rien dans ta vie que tu as autant regretté que ça. Non pas que tu n’avais pas apprécié, loin de là. Disons simplement que tu respectais trop les femmes pour t’abaisser à avoir des relations d’une nuit. Sans compter que Caroline était une amie, tu l’appréciais et la respectais d’autant plus. Tu t’étais réellement senti coupable, suite à cet évènement, bien que cela semblait ne l’avoir point embêter comme, de toute façon, c’était elle qui l’avait cherché. Au bout du compte, tu détestais le jeu du chat et de la souris. Et, actuellement, tu étais la souris et Cassiopea le chat. « Et puis, je passe même pas mes nerfs sur toi » affirmas-tu, l’air un peu plus fermé.

Tu aurais bien voulu pouvoir lire tranquillement. Franchement. Tu aurais voulu qu’elle aille voir ailleurs plutôt que de venir squatter ton coin d’ombre. Après tout, il y avait d’autres parcs et d’autres arbres. Tu aurais dut t’en tenir à ta chambre, lire tout en étant calmement allongé dans ton lit. Elle n’aurait pas pu venir t’embêter ainsi. Du moins, elle n’avait encore jamais osé venir jusqu’à te déranger dans la chambre que tu partageais avec ton président de confrérie, Mavis. Un étudiant bien sympathique avec qui tu appréciais passer de temps et que tu aidais lorsqu’il avait besoin d’aide dans ses cours. Le seul hic était très certainement qu’il ne semblait pas apprécier ton frère, tu évitais donc de dire combien est-ce que ton frère était génial et important pour toi lorsque tu te trouvais en sa présence. « C’est pas de ma faute si le simple fait de te savoir à mes côtés m’empêchent de me concentrer ! T’aurais pu aller casser les pieds de quelqu’un d’autre ce matin, sérieusement. » Tu appuis ta tête contre l’écorce rugueuse, soupirant. Tu pourrais aussi te lever et partir, mais ce serait donner raison à la blonde et la laisser gagner. Hors de question. Si certains doutent du fait que tu puisses être un vrai Morello, certains traits ne peuvent contredire ton ascendance. Tu es fier, ambitieux et, surtout, orgueilleux. Hors de question que de perdre face à elle et de lui donner la satisfaction de t’avoir atteint assez pour que tu décides de te barrer, comme ça. Elle n’en valait pas la peine. Même si, pour ça, il fallait que tu t’énerves tout seul, comme un grand, avec la simple pensée qu’elle était à tes côtés.

Puis, tu sentis une main attraper ton bras et le tirer. Des lèvres vinrent s’appuyer contre ta joue. La première pensée que tu eue furent qu’elles étaient douces. Ensuite, tu te dégageas pour tourner la tête vers elle. « C’est quoi ton putain de problème ?! » Cinq minutes top chrono, elle pouvait se vanter d’avoir battu un record. Celui de te faire sortir de tes gonds le plus rapidement possible. Tu inspiras profondément. Ne pas trop t’énerver. Car, pour ne pas t’énerver, c’était déjà trop tard. Toutefois, mieux valait limiter les dégâts et sauver ton image du même coup. Tu te pinças l’arête du nez en fermant les yeux suite à sa réplique. « J’en ai marre d’être un putain de pari. T’as rien d’autre de mieux à faire, comme vieillir un peu ? » Tu soupiras, passant ta main dans tes cheveux bouclés. Tu jetas un regard autour de vous, cherchant des yeux ceux qui auraient pu avoir incité Cassiopea à poser un tel geste. « Et si tu pouvais te garder une petite gêne, s’il te plait. Je suis en couple, tu sauras. » Autant que ce soit clair, même si ton couple était totalement fictif. Il valait mieux sauver les apparences, surtout que plusieurs y croyaient, que tu étais en couple avec la princesse Russe.
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MessageSujet: Re: It's not the best moment for meet you {ft Aidan M.} It's not the best moment for meet you {ft Aidan M.} EmptyMer 4 Sep - 17:08


Je m'approche doucement de son visage, un sourire aux lèvres avant de déposer délicatement mes lèvres sur sa joue. J'aurais bien pu faire en grand et m'emparer de ses lèvres, mais je suis trop gentille semblerait-il. Je recule un peu pour le regarder, juste pour apercevoir sa réaction, puis je me tourne comme s'il ne s'était absolument rien passé ; parce qu'au fond, ce simple geste sans sentiment équivaut à .. rien. J'abandonne mon travail, du moins, je ferme mes bouquins et les mets de côté, parce qu'on vas se l'avouer, avec ce qui se passe je n'ai pas la tête à bosser, même si je me ferai chauffer les oreilles demain. Je concentre toute mon attention sur le jeune homme à mes côtés, sans me passer d'une remarque sur son physique que je garde pour moi-même. Je lève les yeux dans sa direction en regardant son visage, exaspéré. Je n'ai aucun problème, que j'ai pensé dire, mais je me contente de garder le silence. J'ai même une envie étrange de lui faire un sourire, mais ça semble tellement déplacé - même si la situation de mon côté est très marrante. C'est lui qui s'est arrangé pour que tout ceci arrive, même s'il n'était sans doute pas conscient des risques et tout. Il ne fallait pas me retourner de bord quand je veux réellement quelque chose, mais le pauvre .. il ne devait réellement pas savoir, sans quoi il n'aurait pas réagis de la sorte avec moi. Dans tous les cas, ce qui arrive est entièrement de sa faute, il faut pas chercher plus loin. Il est sans doute, l'une de mes plus grandes attractions depuis des lunes, il doit réellement en avoir marre, mais ça ne me dérange pas. Il commence à s'énerver et ça se lit dans les traits de son visage, ça se voit dans sa manière d'agir. Ses réactions sont largement plus dramatique que ce que j'en suis habituée. « Je n'ai pas besoin de vieillir, tu l'es assez pour deux, crois-moi. Toi, ça ne te dirais pas d'apprendre à t'amuser et .. apprendre à rire, par exemple ? » J'ai toujours cette contre-phrase pour l'énerver, pour essayer de le remettre à sa place, bien que ça ne fonctionne que très rarement. Nous sommes les opposés, il était donc facile de prévoir que nous ne nous entendrions pas vraiment, il est blanc, je suis noir. Il passe une main dans ses cheveux alors que je lui fais un de mes éternels sourires, il est beau quand il fait ce geste, j'aime regarde son visage quand il s'exaspère de mon comportement, il est craquant. Je ferme les yeux pour me chasser cette idée de la tête avant de reposer mon regard sur lui, l'impatient.

Là, je ne peux m'empêcher de m'esclaffer de rire. S'il savait combien ça me passait dix pieds par dessus la tête qu'il soit en couple, marié, en deuil. Pour ce que j'en ai a faire de son état civil, sérieusement, c'était une question de principe qui m'avait forcé à l'embrasser. N'empêche, je suis une femme de défi, un peu comme les hommes sont orgueilleux, je ne recule jamais devant un bon petit défi - aussi foireux soit-il. Ça me fais toujours bien rire d'accomplir certaines choses dont on me crois incapable. J'arrête finalement de rire, puis lève les yeux dans sa direction, essuyant le dessous de ces derniers qui sont maintenant humides à cause des larmes. « Il faut vraiment arrêter de me faire rire comme ça, sérieusement.. ce n'est pas un petit bisou sur la joue qui ruineras ton petit couple foireux. D'ailleurs, pour ce que j'en ai a faire que tu sois avec quelqu'un. » Je lui souris avant de m'accoter aussi contre l'arbre dans mon dos, nous sommes adosser contre le même, assez proche l'un de l'autre. Bon, il vas surement dire quelque chose du genre « ouais, mais moi au moins, j'ai quelqu'un dans ma vie, je passe pas de lit en lit » mais il sait rien de moi, alors .. sa gueule. Je ne le regarde pas, je sais plus quoi dire , parce que peu importe, ses réponses ont tendances à me faire plus chier que ce que je laisse paraître. « Sincèrement, c'est de la foutaise ton histoire. » Je ne suis pas en couple, alors je ne suis pas malheureuse, c'est la seule chose à laquelle je pense. En même temps, j'ai jamais réellement été en couple, ça ne m'as jamais attiré, rien qu'à voir comment finissent les gens qui sont amoureux. Non, merci.
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MessageSujet: Re: It's not the best moment for meet you {ft Aidan M.} It's not the best moment for meet you {ft Aidan M.} EmptySam 7 Sep - 6:59

Cassiopea&Aidan
Pour tout dire, cette femme était ton exact opposé. Tout en elle différait de ce que tu étais. Elle était une future Bêta, tu le croyais dure comme fer, tu étais un Alpha. Elle aimait s’amuser, tu étais d’un sérieux sans pareil. Elle était chiante, prompt à s’emporter, tu étais généralement doter d’un calme olympien. Et, au final, malgré toutes ces différences, toutes ces raisons de la détester, elle était, malheureusement, parfaitement ton style de fille. Monter sur deux belles jambes, de grands yeux verts, une chevelure blonde et un léger accent italien. Masochiste ? Parfois tu te le demandais. Bon, à vrai dire, même si elle était parfaitement ton type de fille, il n’en restait pas moins qu’elle arrivait à te mettre hors de toi en un temps record. Il avait fallut qu’elle apparaisse pour que, déjà, tu commences à t’énerver. Comme si son aura dégageait quelque chose que tu ne pouvais supporter à proximité. Pestant, tu grommelas quelques phrases inintelligibles à son encontre dans ta barbe de trois jours. Puis, plantant tes yeux bleus aciers dans son regard, tu lui demandas, le ton agacer, qu’est-ce qu’elle attendait pour vieillir ? Après tout, elle ne pouvait pas se comporter éternellement comme une gamine. La vie n’était pas qu’un vaste terrain de jeu où il suffisait que de s’amuser. Non mais. À vrai dire, elle aurait été la fille la plus sérieuse au monde qu’elle t’aurait insupporté. Vous savez, le type de personne que, peu importe comment elles sont ou ce qu’elles font, vous allez toujours trouver le moyen de critiquer ? Voilà un peu ce qu’était Cassiopea pour toi. Même son odeur – que tu reconnaissais évidemment – t’insupportait. Tout d’elle. Vraiment tout. Jusqu’à son sourire qui dévoilait une rangée de dents blanches parfaitement alignées. Et sa voix. Sa voix où se mêlait amusement, ironie, le tout dit avec un accent italien plutôt charmant. Bordel. Elle t’énervait. Point à la ligne.

Toutefois, même en sachant d’avance que, en repoussant ses avances, elle allait devenir de plus en plus collante et de plus en plus emmerdante, tu ne les aurais pas acceptées. Tu étais un homme avec des valeurs et des principes. Coucher avec la première venue, aussi belle soit-elle, ne faisait pas parti de tes valeurs. Ni même de tes principes. Tu aurais simplement préféré qu’elle se décide d’ignorer son existence, de n’être qu’un mec parmi tant d’autres. Pourtant, semblerait-il que certaines filles semblaient te voir comme un défi de taille. L’une des premières à jouer à ce jeu fut Caroline. Ah, la belle Italienne, amie de la famille depuis des années. Une Italienne qui ne manquait pas de charme. Une demoiselle qui avait attiré ton attention à ton entré à Berkeley. Une demoiselle qui avait réussi à faire faillir ta soi-disant volonté à toute épreuve. Tu t’en étais voulu, bien qu’elle n’ait rien contre cette histoire qui s’était retrouvée à être une histoire sans lendemain. Maintenant, semblerait-il que ce soit au tour de Cassiopea à prendre la relève. La différence était que tu appréciais Caroline. Alors que la blonde qui se trouvait actuellement à tes côtés… C’était une autre histoire. Pourtant, au vu de tes réactions vis-à-vis cette dernière, certains iraient jusqu’à dire que, si elle t’énervait autant, c’était que tu éprouvais quelque chose envers elle, qui devenait rapidement une source de frustration. C’était tordu, tu l’admettais. Très tordu. Et pourtant, lorsqu’on s’attardait au comportement humain et à tous les paradoxes qu’il comprenait, tu ne pouvais qu’admettre, de force, que Cassiopea avait ce quelque chose de différent qui avait attiré ton regard en boîte, sans pour autant aller plus loin. Elle avait eu ce charme que les autres n’ont pas. Mais aussi cette capacité à te faire sortir de tes gonds que les autres n’ont pas.

Lui jetant un regard en biais, tu passas une main dans tes cheveux dans un geste nonchalant. « Un jour, tu verras que jouer à l’enfant n’apporte rien de bon, Cassiopea. » Plutôt que le ton agressif et énervé que tu aies employé plus tôt, tu semblais plus calme. Toujours agacé, bien entendu, tu savais toutefois que tes paroles auraient peut-être plus d’impact ainsi, alors que tu essayais de démêlés les boucles qui encadraient ton visage. Elles étaient indisciplinés, le parfait contraire de toi. Et pourtant, tu te refusais de les couper, aimant bien la longueur. Tu pris un air exaspéré alors qu’elle te lançait l’un de ses détestables sourires. Puis, prenant un air consterné, tu la rappelas à l’ordre, signifiant au passage que tu étais en couple. Certes, il ne s’agissait qu’un baiser sur la joue, toutefois, tu tenais à ne pas perdre la face. Sans compter que Lullaby jouait très bien les copines jalouses depuis le début et que ce n’était pas passé inaperçu que l’éternel Alpha célibataire était en couple avec la princesse Russe, jalouse et possessive qui plus est. Votre histoire semblait en avoir berné plus d’un, qui t’accordait quelques regards admiratifs vu avec qui tu te baladais. Une princesse. Une princesse Russe. Tu n’y allais pas dans la demi-mesure. Alors qu’elle aussi avait le droit à quelques commentaires admiratifs. D’après tes amis, elle était l’élue, celle qui t’avait enfin fait sortir de ton célibat. Seule Lubja avait sut voir derrière le jeu que vous vous étiez imposer. Sinon, la majorité avait été leurrée par votre fausse image amoureuse. Au moins, tu avais finalement la paix quant aux commentaires concernant ton célibat qui semblait s’éterniser.

Fermant les yeux pour inspirer un bon coup, tu t’appuyas contre l’écorce rugueuse de l’arbre, regardant devant toi, ne posant même plus tes yeux aciers sur la silhouette à tes côtés. « C’est peut-être de la foutaise pour toi, mais moi, j’y tiens à cette histoire. » Tu avais pourtant l’impression de te mentir à toi-même. Certes, il s’agissait-là d’un éhonté mensonge, que tu utilisais sans remord depuis quelqu’un. Pourtant, actuellement, cela sonnait étonnement faux à tes oreilles alors que tu disais cela avec un naturel que tu ne te connaissais pas. L’idée que ce soit parce que tu disais cela à elle, en particulier, t’effleura l’esprit. Ce qui était ridicule, bien évidemment. Elle n’était qu’une fille partie tant d’autres, ayant décidé de faire de ta vie un enfer. Une fille parmi tant d’autres, certes, seulement l’une des rares à avoir réussi à attirer ton regard dans une soirée, et ce, depuis des années. Et puis, avant qu’elle commence à te faire des avances, la discussion t’avait plutôt plu. Elle semblait avoir de la culture et intelligente. Dommage qu’elle soit comme toutes les autres Bêta – tu étais convaincu qu’elle finirait ses études dans cette confrérie. En quoi étais-ce dommage ? Tu chassas cette idée. Elle n’était, en effet, qu’une fille parmi tant d’autres. Une Bêta parmi toutes celles que tu fréquentais et qui se retrouvait à être dans ton cercle d’ami. À la différence qu’elle n’atteignait même pas le titre d’amie. « À défaut de me foutre la paix, si tu pouvais au moins respecter certaines limites, ce serait sympa. » Puis, tu te levas, tendant ta main vers l’étudiante pour l’aider à se relever. Toujours penser aux autres, même s’ils sont de mauvaises fois. « Bon. Je te donne un rendez-vous et après tu me fous la paix, d’accord ? Tu auras eu ce que tu voulais et j’aurai enfin la paix. Ce soir, sept heures. Ne soit surtout pas en retard. » Cette idée t’avait traversé l’esprit et tu l’avais énoncé avant même d’y porter attention. Toutefois, cela ne te semblait pas être une mauvaise idée. Cela s’appelait acheter la paix.
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MessageSujet: Re: It's not the best moment for meet you {ft Aidan M.} It's not the best moment for meet you {ft Aidan M.} EmptyMar 17 Sep - 16:31


Assise sur l'herbe, mon regard se pose sur tous ce qui m'entoure, y compris monsieur perfection incarnée. Aidan Morello. Je sais en ce moment qu'il commence à se remonter contre moi, et pis sérieusement, j'en ai rien à battre de l'énerver à ce point. viens même des jours où c'est mon activité favorite de la journée, simplement .. ce n'était pas réellement le temps pour ça. Je lui ai donné un petit bisou et c'est la catastrophe dans sa tête, en même temps, je peux comprendre qu'il ne se fasse pas toujours embrasser par d'aussi jolies femmes - je rigole. Là, il me raconte qu'il est en couple et toutes ses histoires foireuses. Du coup, il me dit que je dois le respecter. Mais pourquoi respecter quelqu'un qui ne se donneras même pas la peine de vous rendre le geste ? Aucun intérêt, alors je me contente de lui sourire, un peu ironiquement alors qu'il se lève finalement. Alors c'est un départ ? Je le penses jusqu'à ce qu'il affirme haut et fort qu'il me donne rendez-vous - avec une pseudo condition d'acheter la paix par la suite. Ce qu'il peut mal me connaître ce gamin, il se doute sans doute qu'il n'auras pas la paix toute suite. Je ne dis rien de plus qu'un gros sourire avec un acquiescement de tête et c'est tout. Je ne sais pas pourquoi, je suis heureuse ou je ne le suis pas ? Ça m'énerve quand même. Je le regarde s'en aller et sort mon ordinateur pour faire les travaux que je dois rendre ; il faut absolument que je termine avant ce soir, parce que je n'aurai certainement pas la tête à ça.

* * *

C'est pas que je me trouve pas jolie dans mes tenues, mais je viens de lancer au moins quinze tenues sur mon lit sans arriver à en trouver une qui semble me convenir réellement. J'attrape finalement mon jeans préféré avec un sourire aux lèvres, un haut gris .. J'imagine que ça iras et feras ressortir mes yeux. Je fini par être habillée, je me dirige vers le miroir de la salle de bain et me maquille légèrement ; j'aime pas avoir l'air d'une meuf qui a BESOIN de maquillage et autre chose pour être belle. Faut comprendre que même sans, je suis jolie. Je termine finalement de me préparer, il est sept heures moins quart, alors je sors de ma chambre et de la maison. Devant, il y a d'autres escaliers, je m'assois là et lance ma musique favorite à partir de mon téléphone à mes écouteurs ; je l'écoute attentivement et marmonne les paroles de cette chanson que j'écoute toujours avant de regarder devant moi, mais toujours personne à l'horizon.

La musique s'arrête et la sonnerie de mon portable résonne dans mes écouteurs à un volume me faisant sursauter. Je regarde le numéro en fronçant les sourcils, quelques chose qui me semble beaucoup trop familier, je n'ai pas envie de répondre. « Oui, Allô ? » Je reste bête à la voix qui se répercute dans mes oreilles. Ça fais au moins un an que j'ai quitté l’Italie et cet accent si prononcé, cette voix trop masculine et dure, cet homme qui - parfois - réussis à me manquer. Mon père, simplement, qui m'appelle. Je n'ose pas lui demander comment il a eut mon numéro de portable ; c'est mon père après tout, ma mère a dut lui donner puisque je retourne jamais ses appels à la maison. Y'a quelque chose qui cloche dans sa voix, il n'est pas pareil comme d'habitude - même si ça fait un moment. Il me raconte qu'il m'aime beaucoup, qu'il s'ennuie et que bientôt, il viendras nous rejoindre ici avec mes frères. J'ose pas lui dire que je veux pas qu'il viennes ici .. Il vas me foutre dans la merde, je le sens déjà. Je ferme mes yeux. Je sais que si quelqu'un m'écoute, j'ai l'air d'une conne qui se parle à elle-même. Il me raconte quelques autres trucs avant de me dire qu'il n'a plus de temps, qu'il doit raccrocher ; je ne me sens pas soulagée. Je ferme mon téléphone, la musique y compris. Je lâche un profond soupire. Je regarde l'heure, il seras bientôt sept heures. Qu'est-ce que je fais ? Je bouge pas et j'attends. Je fixe un point, un point invisible tellement déconcentrant que je ne vois pas les personnes qui passent à côté de moi pour partir, ni même ceux qui pourraient arriver.
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MessageSujet: Re: It's not the best moment for meet you {ft Aidan M.} It's not the best moment for meet you {ft Aidan M.} EmptySam 21 Sep - 3:06

Cassiopea&Aidan
L’aidant à se redresser, tu quittes ensuite le parc. Tu espérais ainsi avoir la paix. Ou, du moins, un semblant de paix, pour quelques jours. Après tout, n’allais-tu pas passer la soirée avec elle ? Certes, elle n’aura pas totalement ce qu’elle voulait et elle le savait très bien. Tu n’étais pas ce type de mec. Tous le savaient très bien. Et c’était pourquoi les filles semblaient prendre un malin plaisir à te faire changer d’idée. Caroline, Lubja, Cassiopea, Aengus… Elles n’y allaient pas de mains mortes. La différence était que Caroline était l’une de tes très proches amies, tout comme Lubja. Celle-ci, c’était une perle rare, une personne qui ensoleillait tes journées, malgré ses commentaires déplacés. Au fond, cela te faisait sourire et t’amusait. Du moins, avec le temps. Au début, c’était plus qu’agaçant et terriblement gênant. Mais maintenant que tu t’y étais fait, tu avais trouvé en elle une amie et une personne attachante. Tu quittas donc Cassiopea sur cette annonce plutôt surprenante, sachant que tu n’appréciais que moyennement la demoiselle. Elle aurait tout eut pour te plaire, si elle n’avait pas été si chiante. Tu passas une nouvelle fois la main dans tes cheveux, te demandant soudainement si tu avais eu une bonne idée. Après tout, tu te ferais sûrement chier toute la soirée, au vue de la compagnie que tu allais avoir. Tout en te rendant à la maison des Alphas, tu pensas à un lieu. Un restaurant chic ? Trop commun. Banal. Et chiant, si jamais tu ne trouvais pas de sujet de discussion. Finalement, l’idée d’aller dans un bar t’effleura l’esprit. Sachant que tu buvais peu, cela restait tout de même un endroit où vous pourriez discuter et vous amusez. Et si jamais la soirée devenait trop chiante, tu pourrais simuler un mal de tête à cause de la cacophonie. Parfois, tu pouvais te montrer très intelligent, Aidan.

Sept heures et des poussières

Sortant de ta chambre, tu annonces à ton cher colocataire que tu vas rentrer un peu tard ce soir. Ce qui est surpris alors que ces paroles sont prononcées de ta voix rauque, que certaines trouvent incroyablement belle. Aidan L. Morello, rentré tard ? L’étudiant parfait, celui qui, s’il se couche tard, c’est qu’il a passé la moitié de sa nuit à réviser ? À peine les paroles prononcées que tu as le droit à un interrogatoire en bonne et due forme. Interrogatoire que tu évites de justesse avec une magnifique excuse. Tu allais être en retard autrement. Un Alpha n’est jamais en retard, c’est bien connu. Enfilant une paire de chaussure, alors que tu avais revêtis un jeans et une chemise, tu quittas la chambre en attrapant ton porte-monnaie. Tu embrassas sur la joue Lullaby, que tu croisas alors que tu descendais les escaliers. Lui souhaitant une bonne soirée, tu quittas la maison de ta confrérie. Tu n’aurais pas pu souhaiter mieux comme confrérie. Elle te correspondait en tout point. Nul ne pouvait le nier. Élève appliqué et soucieux du travail bien fait, tu faisais souvent parti des premiers de classe. À une époque, les profs ne parlaient que de toi et te citaient même en exemple. Sans nécessairement être de ces élèves qui lèchent les bottent de leurs professeurs, tu faisais parti de ceux qu’on admirait pour son travail appliqué et quasiment parfait. Pouvant passer des heures à étudier, pour toi, s’amuser signifiait lire un bon livre ou encore faire des mots croisés. Un peu vieux jeu, ennuyeux pour certains, tu restais tout de même un mec assez en demande pour ton sourire d’ange et ta belle gueule. Oh, et ce corps que tu entretenais quotidiennement à la salle de gym.

Arrivant en face de la demeure des Lambda, tu la vois, assise. Perdue dans ses pensées aussi. Tu te rapproches donc d’elle, assez pour remarquer que elle, elle ne t’a toujours pas remarqué. Tu lui tends alors ta main, signe galant pour l’aider à se redresser. « Je te dérange ? » lui demandes-tu en lui adressant ton sourire Colgate, de ceux qui font fondre les filles. Deux rangées de dents parfaitement alignées, un léger éclat dans tes yeux et une sincérité que l’on retrouve que trop rarement. Tu l’aides à se remettre sur pied puis tu lâches sa main, marchant sur le petit chemin qui menait hors du campus universitaire. Cette charmante université, où tu vivais depuis maintenant trois ans, entamant ta quatrième année. Semblerait-il que tout le clan Morello se soit donné rendez-vous à l’université. Tu y étais arrivé avec Casey et Jayson. Puis ton cousin, King et sa sœur Quinn vous avaient rejoint. À ton plus grand damne. Enfin, tu avais été heureux de revoir ton cousin, avec qui tu entretenais une très bonne relation. Il était un cousin, un meilleur ami et un confident. Quinn par contre, c’était une autre paire de manche. Dans le trio des belles blondes italiennes qui te mettaient hors de trois, elle était à la tête du groupe. Tu vis arrivé le taxi que tu avais appelé quelques instants plutôt. « Est-ce que ça embête mademoiselle de voyager en taxi ? » Un petit ton sarcastique, quoique tu essaies presque d’être sympa en faisant de l’humour. Autant essayé de passer une belle soirée, à défaut d’avoir la compagnie du siècle. Qui sait, peut-être que tu te trouverais des points communs avec la belle blonde ? Tu secouas légèrement la tête. Et quoi encore ? Il y aura plus de chance qu’on te voit danser nu sur une table une avec plume dans le cul que tu tisses un quelconque lien avec l’étudiante.

Montant à sa suite dans le taxi, tu donnes l’adresse de l’endroit. Un beau petit lounge, de la musique agréable – voir ici pas ce semblant de musique où quelques mixes viennent vous écorchez les oreilles – où de bonnes boissons étaient servies. Tu aurais aussi pu aller au burlesque, voir Jamie aussi. Toutefois, hors de question de passer pour un obsédé qui aimait voir de jeunes femmes se déhanchées en petites tenues. Surtout que ce n’était nullement ton genre. Arrivé devant le club, tu sors pour ensuite aller ouvrir la portière à ton invitée. Toujours aussi gentleman, l’Alpha. Si certaines demoiselles trouvaient cela vraiment trop vieux jeu, d’autres aimaient bien le fait de rencontrer un homme qui avait encore des bonnes manières. Et disons que tu sortais le grand jeu, pour rire surtout. Nullement l’idée de charmer la demoiselle, évidemment. Tu ouvris la porte du lounge, où la musique forte parvint à tes oreilles. Prenant le chemin vers une banquette un peu plus reculée, pour que la musique soit encore présente mais que vous puissiez vous entendre, tu pris place en face d’elle, souriante. « L’endroit convient-il ? Ou tu trouves encore quelque chose à redire ? » Tu ne te départis cependant pas de ton sourire mille volts, de ceux qui éblouissent presque. Le serveur arrive, tu commandes une bière, il prend la commande de la demoiselle assise en face de toi et repart. « Donne moi donc une bonne raison pour laquelle tu t’en prends à moi ? Il y a bien d’autres hommes qui seraient ravis d’accepter tes avances. » Tu te pinces l’arête du nez, l’air décourager, un faible soupire franchissant tes lèvres. Puis, dans un geste incroyablement sexy, même si tu n’en as nullement conscience, tu passes une main dans tes boucles brunes, posant tes yeux bleus dans ceux verts de celle qui te faisait face.
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MessageSujet: Re: It's not the best moment for meet you {ft Aidan M.} It's not the best moment for meet you {ft Aidan M.} EmptyDim 29 Sep - 14:54

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