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A trop jouer avec le feu, on finit par se brûler. ϟ Emmanuel

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MessageSujet: A trop jouer avec le feu, on finit par se brûler. ϟ Emmanuel A trop jouer avec le feu, on finit par se brûler. ϟ Emmanuel EmptyDim 18 Déc - 14:22


⚡ Emmanuel & Sylvestre Mais nom de Dieu dans mon âme brûlait pourtant cette flamme où s'éclairaient mes amours et mes brèves fiançailles, comme autant de feux de paille. Aujour'hui je fais mon chemin solitaire. Toutes mes ambitions se sont faites la paire. J'me suis laissé envahir par les orties, par les ronces de cette chienne de vie. ⚡ Gainsbourg

    Encore une journée dévastatrice. J'avais de profondes pulsions meurtrières mais ma raison, aussi souvent absente soit-elle, me conseillait de calmer mes nerfs en mettant cette colère au profit de mon art; la danse. Il est vrai que je faisais tout de même parti de ce petit comité de personnes qui adorent jouer les trouble-fait. Mais pour ma défense, je n'avais pas cogné très fort, ça n'était tout de même pas de ma faute si je m'étais laissée emporter. De toute façon, je détestais ce type, et cette petite refléxion pas très fine sur mes fesses avait été la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Il pouvait bien parler comme un chien à qui il voulait, mais ça ne passait pas avec moi. J'avais toujours été un peu comme un lion en cage, et mon impulsivité m'avait poussée à l'attaquer. Et honnêtement j'étais plutôt fière des quelques dommages collatéraux que je lui avais causé. C'était certain qu'avec une dent en moins, je lui avais fait passer l'envie de sourire comme un pauvre con. Ouais, parfois c'était à se demander si j'étais vraiment une nana ou une machine de guerre. Difficile de m'imaginer en temps que danseuse classique lorsqu'on sait que le rôle de la jolie rebelle me va à ravir. Quoi qu'il en soit, à cause de mon excès de rage, je m'étais faite emprisonner dans cette salle de l'enfer, plus communément appelée salle de colle. A proprement parler, j'en avais rien à foutre, ça me permettait de louper deux heures de cours barbantes, à croire que les profs se faisaient concurrence dans l'art d'endormir les élèves. Je n'aimais pas ce bahut, ni les gens d'ici, et parfois j'me demandais vraiment pour j'étais là. Mais en fait, je connaissais pertinement la réponse à cette question. J'étais là parce que je ne supportais plus mes putains de parents, parce je n'ai jamais été très proche de mon frère, et parce que je voulais prouver au monde entier que cet accident qui s'est produit il y a neuf ans ne m'empêcherair pas de devenir une ballerine. C'était donc ma fierté et mon désir de vaincre mes démons qui me retenaient inlassablement dans cet établissement. " Mademoiselle Di Rosa, votre retenue est officiellement terminée. Un tel comportement de votre part ne sera plus accepté, je m'en chargerai personnellement. J'espère sincèrement que vous avez appris de vos erreurs." La voix moralisatrice et exaspérante de ce cher proviseur m'extirpa de mes pensées, et j'aurai aimé qu'il sache à quel point je le méprisais. Je crachais ouvertement sur ses propos, et il fallait être complètement aveugle pour me demander si j'avais ou non retenu la leçon. Complètement avachie sur ma chaise, j'essayais néanmoins de chasser cette insolence innée de mon regard. Si je voulais me barrer, c'était mon seul sésame, et il était hors de question que je le laisse me passer sous le nez. Par chance, j'étais plutôt pas mal comme comédienne, et jouer les hypocrites pouvait être très drôle parfois. Un grand sourire, une petite promesse, et hop, le tour était joué. C'était un véritable jeu d'enfant, et je n'allais pas m'en plaindre. Néanmoins, désireuse de porter mon masque de vilaine fille à la perfection, je ne pu réfreiner cette envie de lui aboyer : " Ouais, promis. Comptez sur moi M'sieur, la prochaine fois je frapperai plus fort. " Naturellement, je n'avais pas traîné pour rassembler mes affaires en quatrième vitesse, deux heures ici, ça m'avait suffit.
    Il était déjà dix-neuf heures, et théoriquement, il ne me restait plus qu'une demie heure avant que l'université ne ferme ses portes. Si je voulais m'entraîner, il était un peu tard, mais j'étais loin de me laisser démonter pour si peu. J'allais ruser, comme je le faisais très souvent d'ailleurs, car ce n'était pas la première que j'allais passer ma nuit en temps que clandestine. Les interdits ? Je ne connaissais pas, mais je trouvais ça très excitant d'être considérée comme une hors la loi. Flic ou bandit ? Depuis bien longtemps déjà, j'avais fait mon choix. Ni une, ni deux, je me retrouvais au complexe sportif, vêtue d'un simple brassière noire et d'un short assorti. Quand il était question d'échauffement, je ne trouvais pas nécessaire de faire des efforts. En revanche, il y avait une chose sur laquelle j'étais intransigeante; le chignon. Je pris quelques minutes pour nouer mes pointes, et cette connivence faisait couler en moi un incroyable flux positif. J'allais avoir mal, c'était certain, mais j'avais besoin de cette douleur pour me sentir vivante. Plus que tout, je voulais retrouver cette adrénaline qui se répandait dans mon corps à chaque pas de danse que j'exécutais. Ce soir j'étais prête à toucher les étoiles et à enflammer le plancher. Les premières notes de musiques résonnèrent, et mon regard se chargea d'une intensité légendaire. Décidément, ça me faisait toujours autant d'effet. Me laissant guider, et improvisant, j'oubliais la notion "d'exercice" pour laquelle j'étais venue. Je voulais danser sans contrainte, en ayant le loisir de commettre toutes les imperfections possibles sans recevoir la moindre critique. Cette sensation de liberté n'était comparable à aucune autre, et pour la première fois de ma vie, j'avais l'impression d'être réellement douée. J'étais dans mon monde, dans ma bulle, et j'avais les esprits complètement à l'envers. Cette ivresse me procurait presque autant de plaisir et de jouissance qu'un homme. Enfin...c'est ce que je croyais jusqu'à ce que j'aperçoive la silhouette à l'origine de toutes mes convoitises. Oui, si il y avait bien un homme sur cette terre capable de me faire autant vibrer, c'était lui, Emmanuel. Jeune rebelle instable, et accessoirement mon fantasme à ses heures perdues. J'avais raison, la soirée promettait d'être...torride. Mes nerfs se tendaient à se rompre.
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MessageSujet: Re: A trop jouer avec le feu, on finit par se brûler. ϟ Emmanuel A trop jouer avec le feu, on finit par se brûler. ϟ Emmanuel EmptyDim 18 Déc - 21:48

A trop jouer avec le feu, on finit par se brûler. ϟ Emmanuel 2mx0o710
Une fois de plus, j'avais passé la soirée en compagnie d'une créature de rêve. Une belle blonde prénommée Melissa, étudiante en droit et française qui plus est. Si j'aimais son accent européen, j'avais tout autant apprécier de sentir ses ongles se planter dans ma dors lors de notre ébat. Je l'avais permise de rester dormir juste pour emmerder un peu plus Trent, celui qui partageait sa chambre avec moi (sans lui avoir trop laissé le choix, m'imposant sans crier gare!). Je lui avais déjà pas mal accordé de ces aventures types, avec différentes filles presque tous les soirs. Si j'aimais forniquer, je jouissais aussi d'emmerder le monde, ces Bêta à la cons chez qui nous étions obligés de loger pendant X temps, jusqu'à possibilité de ré-habiter notre confrérie.

J'avais hâte de terminer les cours – ce cours de biologie me semblait interminable (et Dieu sait combien j'aimais cette matière) mais tout m'agaçait aujourd'hui. Sûrement car levé du mauvais pied et donc de mauvaise humeur. Rien ne me réjouissait, ni même de voir enrager les Bêta sur nos tête de Gamma. C'était grave ! C'est ce que j’appelais une journée de merde. […] J'avais fait demi-tour après être passé devant le complex sportif. J'étais allé chercher mon sac de sport, pensant qu'une séance d'une ou deux heures pourrait réussir à calmer mes nerfs. Il était dix-neuf heures passé et même si les horaires d'ouverture allaient bientôt se faire je m'en fichais. Je n'étais pas du genre à suivre les règles, ce n'était pas ce soir que ça allait commencer.

J'entrais dans le complex, passant par un long couloir – voyais la salle de fitness se vider. Je pressais le pas, pour approcher la salle de musculation et mes yeux se posaient alors sur une silhouette – elle virevoltait d'une façon qui m'avait toujours fasciné. Je laissais aller mon sourire, l'autorisant à se dessiner sur mon visage sans avoir la force de l'éviter. Je passais la porte de la salle de musculation et marchais vers un banc où je m'installais calmement sans lâcher ma source d'attention du regard. Si j'étais subjugué par ses mouvements, le feu de son chignon me ravissait aussi, la souplesse avec laquelle son corps se courbait, en plus de la légèreté et de la grâce qui se dégageait de ce petit bout de femme. Je m'humectais les lèvres et retirais mon pull-over, présentant mes épaules et mes bras bien bâtis sous ce marcel noir que je portais.

Sylvestre me regardait à son tour. Mon ventre se serrait alors. Je ne la lâchais point pendant quelques instants jusqu'à me retourner pour lui faire dos et aborder mes premiers exercices d'échauffement. J'espérais qu'elle vienne la première – ou alors j'abandonnerai mes haltères pour la regarder danser. Je ne résistais pas longtemps. Je me redressais après plusieurs pompes et me dirigeait vers la salle de danse. Un sourire provocateur sur le visage, lui étant destiné.

Cela sonnait comme un défi. Elle avait l'habitude – c'était notre jeu. Pas très innocent parfois mais même s'il avait pas des allures de tempêtes, un rien pourrait enclencher la tornade. Notre relation était torride dans tous les sens du terme. A se résister, à se chercher – provoquer nos limites, braver les interdits et les terrains dangereux juste pour impressionner l'autre et se stimuler.

Je laissais aller mon regard le long de son corps, commençant par ses chevilles, la course sur ses jambes, son ventre, ses hanches et ses reins témoins de ma langue, de la courbe de ses seins et du creux de son cou, de la nudité de sa nuque sur laquelle aucun cheveux roux venaient se loger au risque de se faire réprimander.

Comme un prédateur j'avais fermé la porte de la salle de danse, abandonnait ma place innocente en face d'elle et m'était rapproché dangereusement. Ma main nichait déjà dans sa nuque découverte que je caressais de mon souffle chaud en lâchant une parole.

- DANSE POUR MOI SYLVESTRE. VENDS MOI DU RÊVE POUPÉE.

D'un seul coup j'en oublié ma journée de merde – en présence de la Belle.
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MessageSujet: Re: A trop jouer avec le feu, on finit par se brûler. ϟ Emmanuel A trop jouer avec le feu, on finit par se brûler. ϟ Emmanuel EmptyMar 20 Déc - 10:52


⚡ Emmanuel & Sylvestre Mais nom de Dieu dans mon âme brûlait pourtant cette flamme où s'éclairaient mes amours et mes brèves fiançailles, comme autant de feux de paille. Aujour'hui je fais mon chemin solitaire. Toutes mes ambitions se sont faites la paire. J'me suis laissé envahir par les orties, par les ronces de cette chienne de vie. ⚡ Gainsbourg


    Même avec la meilleure volonté du monde, j'étais incapable de continuer à danser. C'était complètement fou l'effet que sa présence me faisait. Mes jambes s'étaient immédiatement raidies, mais j'essayais tant bien que mal de dissimuler ce trouble. C'était ça, ou sinon j'étais grillée. Plutôt crever que de lui avouer qu'au fond j'étais mordue de lui. Je ne comptais pas perdre ma liberté, et c'était l'une des conditions primordiales lorsqu'on voulait bien se laisser séduire. Je ne voulais pas, je voulais refuser tout contact avec lui. Mais j'étais terriblement partagée tout simplement car je n'avais pas envie de prendre le risque de lui laisser gagner la partie, et parce qu'en réalité j'étais trop fière pour avouer que je mourrais de désir pour lui. L'ambiance s'était subtilement réchauffée, et j'étais certaine que des gouttes de sueur devaient perler sur mon front. Mais malgré cette force fatale qui me ramenait à ses côtés, je décidais de ne pas interrrompre ma chorégraphie pour lui. Je le connaissais suffisement pour savoir que si l'envie de jouer lui prenait, il n'hésiterait pas à venir de lui-même, tel le diable venu des venu des enfers pour me tenter. Et en temps normal, si j'étais une fille plutôt délicate à convaincre, là il se trouvait que la simple vue de son joli minois me faisait irrévocablement tomber dans le peché. Au fond, je me fichais éperdument de ce qui était correct ou indescent, et c'est pour cette raison là que je ne pu m'empêcher de le deshabiller du regard, sans la moindre gêne. Je ne voyais pas ça comme une quelconque preuve d'audace puisque j'avais déjà eu l'occasion d'admirer son torse d'Adonis, un véritable délice pour les yeux d'une femme. D'ailleurs, je supposaos même qu'il avait du faire tomber un bon nombre d'hommes dans l'homosexualité.
    Je tentais de faire virevolter mes pensées au grè de mes pas et mes folles arabesques, mais rien ni faisait. C'était de pire en pire à chaque fois que je le voyais, et il me donnait l'envie de me lacher, de me laisser aller sans être inlassablement arrêtée par ces défis. Pourtant, c'était ce qui donnait tout son charme à notre jeu, et c'était ce qui me motivait tant à ne pas céder à ses charmes. J'étais capable de faire preuve d'une force de caractère incroyable, et je pouvais me montrer très fourbe et vicieuse pour le pousser au faux pas. J'étais motivée par mon désir de vaincre, et par celui de le voir perdre. Néanmoins, je voulais que ce jeu ne se termine jamais. Cette situation me faisait frémir d'excitation. Et soudainement, sans même que je m'en rendre compte, la mesure de la musique fila à une allure folle. J'étais restée sur la touche, immobile, regardant les moindres détails de la démarche d'Emmanuel. Il venait vers moi, un brin déterminé, un soupçon insolent et provoquant. Tout chez lui me faisait penser à ne drogue : illégal et rendant terriblement dépendant. Parfois, je me demandais s'il avait conscience ou non de son sex-appeal. Je sentis sa main se nicher au creux de mon cou tandis que son souffle m'insufflait de craquer. Il pouvait toujours courir ! Aussi imprévisible qu'à l'accoutumée, il me demandait de danser pour lui. Cette requête me réjouissait, car j'allais pouvoir user de toute la sensualité de mes gestes pour espérer le faire craquer le premier. " Serait- ce un nouveau défi, chaton ?" murmurais-je d'une voix carressante à son oreille.
    Si oui, j'allaisle relever à la perfection. Je voulais gagner, il le savait, et pour ça, j'étais prête à faire n'importe quoi. Depuis longtemps déjà, j'avais perdu la notion du mot "limite", et c'est ce qui rendait cette liaison si unique : nous étions tous les deux prêts à faire n'importe quoi pour se prouver que nous n'avions aucune faiblesse. Mais au fond, tout cela était faux, car il il était ma faiblesse. Et le fait de lui résistait me torturait, j'étais déjà à l'agonie. Par chance, mes talents de comédienne servaient à nouveau, car je ne laissais rien paraître. Soutenant son regard, je lui adressais un petit sourire lourd de sous-entendus.

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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: A trop jouer avec le feu, on finit par se brûler. ϟ Emmanuel A trop jouer avec le feu, on finit par se brûler. ϟ Emmanuel EmptyMar 24 Jan - 14:47

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MessageSujet: Re: A trop jouer avec le feu, on finit par se brûler. ϟ Emmanuel A trop jouer avec le feu, on finit par se brûler. ϟ Emmanuel Empty

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