the great escape
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dwight&leandro → one chance in three hundred seventy-height

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MessageSujet: dwight&leandro → one chance in three hundred seventy-height dwight&leandro → one chance in three hundred seventy-height EmptyJeu 1 Sep - 20:33

dwight&leandro → one chance in three hundred seventy-height 2v2vate
one chance in three hundred seventy-eight
leandro da pitruzzela & dwight campden-flaherty


Une chance sur 378 exactement, selon Wikipédia. Une chance sur 378 que Leandro revoie une de ses connaissances provenant de sa cambrousse, Higginson. Une chance sur 378, merde ! 378 ! Ces derniers temps, certes il est vrai que le jeune homme s'est avéré être chanceux que plus jamais. Mais de là à recroiser un de ses amis d'enfance ... Une chance sur 378 ! N'appelons plus cela de la chance mais le destin, le hasard, une énorme coïncidence ou alors une chance divinement incroyable. Qui aurait cru ce matin qu'en se levant, Leandro allait tomber nez à nez avec ce jeune homme qui ne lui était pas inconnu ? Durant quelques secondes, il avait hésité, énormément, ne croyant pas au destin, au hasard, aux coïncidences, à tout ce que vous voulez qui sortent de l'ordinaire. Mais en entendant la voix du photographe, il n'y avait plus aucun doute ; celui qui se trouvait dorénavant en face du futur médecin n'était purement et simplement personne d'autre que Dwight. Dwight Camden-Flaherty. Ou connu aussi sous le nom du grand cow-boy, Anakin Skywalker, Dark Vador, le chef des Indiens, le grand Dwight, le copain du frère de Leo, et on en passe ... étant petit, ou plus récemment celui qui était devenu célèbre dans tout l'université grâce à des photos pornographiques. Oui, Leandro les avait vu ses photos. Qui pouvait les ignorer ? Chaque parcelle de chaque salle de classe ainsi que les couleurs de Berkeley étaient parsemés de ces photos, des photos assez choquantes soit dit en passant. Le jeune Sigma ne pouvait s'empêcher de se grimacer d'horreur devant celle-ci, se demandant bien ce qui pouvait pousser ces personnes à agir comme tel. Dans sa vie, Leo s'est promis de ne jamais juger par les apparences, celles-ci pouvant être le trois quart du temps trompeuses, mais en voyant ces photographies, il ne pouvait s'en empêcher. De les juger ouvertement, priant pour qu'ils soient un jour punis par leur pêché. Leandro, croyant ? Non, juste énormément choqué. Rappelons-le, le jeune homme a grandit au fin fond de la campagne, n'avait rien appris d'autre du sexe qu'une chose futile pour passer le temps. Il ignorait d'ailleurs totalement ce qu'on appelait précisément le sexe jusqu'à ses treize/quatorze ans, contrairement aux autres gamins. Et la cerise sur le gâteau, pour confirmer les dires, dépucelé à vingt-deux ans. Rigolez, c'est ça, oui. Mais vivez dans la peau du jeune homme, vous comprendrez. Passons. Lorsqu'il voyait ces photos, jamais il n'avait douté un seul instant que l'homme qui posait dans des conditions extrêmement hard avec cette blonde, mais alors jamais, jamais, il n'aurait deviné que c'était lui, Dwight. Le mec qui se trouvait en ce moment-même en face de lui, lui criant après des mots incompréhensibles pour qu'il lui rachète un nouvel appareil photo. En effet, maladroit comme il était, l'italien, jouant au ballon avec des amis avait entrechoqué son ami d'enfance et lui avait, malencontreusement cassé l'instrument de travail de l'autre Sigma. Désolé, lui avait-il lancé avant d'entreprendre de repayer son appareil jusqu'à ce le photographe en herbe lui répondit. Alors, ce fut le choc.

Leandro était tellement foudroyé par cette découverte et cette retrouvailles qu'il en était resté quelques longues secondes - mais interminables - bouche-bée. Si bien que le photographe en herbe lui avait passé la main devant son visage pour vérifier son état. Une parole, quelques secondes et le choc. Bizarrement, Leandro n'avait pas reconnu son ancien ami par son physique mais par sa voix. Peut-être l'avait-elle plus marqué que d'autres ? Mais soit, l'italien avait reconnu son ami, à sa plus grande joie et étonnement. « DWIGHT ? Dwight Camden-Flaherty ? Dwight de Higginson ? Le Dwight ? » une fois tous ces Dwight prononcé, Leandro se tut d'un trait en attendant la réaction de son ancien ami. Il devait le prendre pour un fou, ou même pire, un fan hystérique. Dans tous les cas, il espérait tout de même qu'il le reconnaitrait, même si le temps avait passé.


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MessageSujet: Re: dwight&leandro → one chance in three hundred seventy-height dwight&leandro → one chance in three hundred seventy-height EmptyVen 7 Oct - 22:20

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▬ those will be our best memories ▬
▬ leandro&dwight ▬


J’avais plus de chances de croiser le Dalai Lama sur le campus que cet espèce de bête à poils qui m’avait servi d’indien pendant les jeunes années de ma vie. Voilà, c’est tout con ; je pourrais me triturer l’esprit aussi longtemps que je le souhaite, cette phrase résumait à la perfection la situation. J’avais plus de chances d’y croiser le Dalai Lama. Faux, vous dites que j’ai faux ? Non. J’ai calculé mille fois, dans tous les sens ; même si le chef des asiats habite à l’autre bout du monde et que l’italien habite dans mon pays, à approximativement deux mille bornes de mon foyer des Sigma, et que le tibétain… bah, réside au Tibet, lui, il a le droit de bouger de son pays. Ca ne serait même pas étonnant qu’un type de son envergure prenne son jet privé avec toute sa grâce et transpirant le yoga et la religion pour venir saluer les étudiants de l’université la mieux cotée du monde en deux mille dix. Alors que, statistiquement, il n’y a qu’un pourcentage d’un fermier, sur tous les fermiers d’un seul village, qui a ses chances d’aller à l’université, même si ce n’est que pour la visiter. Vous vous imaginez ? Deux fermiers sur l’entièreté des habitants de trois petites villes agricoles seulement pourraient, un jour, fouler le sol d’un parterre de fleurs chimiques plantées par des jardiniers mieux payés que mon père. J’étais ce fermier ; il était donc statistiquement impossible que Leandro soit le deuxième. Ou alors il avait grillé la place d’un des enculés de fermiers du village juxtaposant Higginson.

Quoi qu’il en soit, c’était un fait : j’étais l’homme le plus pépère du monde, qui se baladait dans son recoin préféré de l’université, le seul endroit où le fait que diverses jeunes adultes déversaient leurs phéromones, en plein été, leurs corps dénudés se lançant divers ballons et objets volatiles, les mains viriles embaumant les corps frêles féminins de divers baumes et crèmes. La technologie nouvelle avait fait que même leur transpiration de jeunes en rut sentait comme un agréable mélange de pêche et de bois de santal, et en cette fin d’été, je les sentais tous déjà très motivés à l’idée de faire leurs bolosses sur les photos que j’allais prendre. Je voyais ces crétins de Delta qui me regardaient en mimant de façon indélicate un mouvement de fellation, et je me retenais franchement d’aller les trouver et de leur lancer une réplique cinglante. C’était vraiment enfantin de leur part. Bref ; je me baladais tranquillou dans un coin à faire des trucs normaux pour un gars comme moi, à saluer certains potes, à m’arrêter pour débattre de la nouvelle cartouche de Pokémon blanc et noir sur Nintendo DS avec Reagan et pour prendre une photo d’elle qui me tirait la langue – elle se croyait moche un moment, et la seconde d’après elle me faisait promettre de ne pas revendre cette photo à la presse people – quand j’ai eu l’impression qu’on me poignardait le cœur. Non pas que j’eut mal, au contraire, j’ai trouvé que l’envoi de cette balle était ridicule et que j’aurais bien défoncé le joueur sur place tellement il devait être une croquette au football – un gars élevé dans les champs, ça a pas l’air mais c’est balaise – mais j’ai eu mal au cœur.

Un enculé avait brisé mon appareil photo. Comme tout photographe qui se respecte, j’ai quelques modèles, quelques objectifs et quelques flashs différents. J’ai de la nouvelle technologie, mais j’ai aussi un bon vieux Nikon argentique, l’appareil photo qu’on avait, à la maison, quand j’étais gosse, pour prendre nos photos de famille. C’était le seul cadeau que mes parents, qui ne possédaient qu’un toit et quatre poteaux pour le soutenir, ainsi qu’un champ qui devait faire trois plans de maïs à tout casser, m’avaient offert pour mon entrée à l’université. Mon appareil photo préféré. Je passais toujours un temps fou à m’appliquer à développer les clichés, je soignais mon appareil comme un bébé, je le chérissais, le nettoyais toutes les semaines, je le déposais même dans une boîte à chaussure remplie d’ouate pour être sûr de ne pas l’abîmer. Je voulais littéralement l’emporter dans ma tombe, et un enculé l’avait brisé, ainsi qu’il avait brisé mon cœur.

J’avais pris les plus belles photos du monde avec cet appareil. Notamment une photo de mon vieux pote Leandro déguisé en Indien alors qu’il n’avait que sept ans, et un trou dans sa dentition, les genoux tout écorchés. J’avais pris une photo de mes grands parents qui s’embrassaient par-dessus un sceau en métal rempli d’épis de maïs qu’ils étaient en train d’éplucher, j’avais pris des photos de mon père tondant nos moutons, de ma sœur apprenant à écrire. J’avais aussi eu la meilleure note de tout l’amphi à un devoir de photographie grâce à un cliché pris à l’aide de ce petit bijou. Et cet enculé, cet enculé, c’était sans doute le pire con que j’avais jamais vu. C’était sans doute… Leandro ? Il avait l’air bien moins surpris que moi, ce qui n’était pas difficile, mais quand même vraiment surpris. Plus surpris que n’importe qui d’autre, mis à part moi. « DWIGHT ? Dwight Camden-Flaherty ? Dwight de Higginson ? Le Dwight ? »

Pour l’amour de Dieu. Je jure aujourd’hui que je retire tous les « enculés » que j’ai pu penser, à la vitesse de l’éclair, au sujet de ce gars, parce que ce Leandro, c’est un type rare. Putain, j’étais pire que surpris, j’étais, genre, émerveillé de le voir. J’en avais presque oublié mon appareil photo – presque, parce que l’oublier entièrement ça aurait été impossible. Mais j’ai eu cette putain de réaction de merde, quand je suis choqué, d’arrêter de respirer. Comme si je voulais que tous les bruits cessent, même ceux que faisaient à l’unisson mes vaisseaux sanguins et mon système respiratoire. Comme si mon corps me disait « meurt, tu réaliseras mieux ». Alors j’ai explosé de rire. J’avais fait les statistiques dans ma tête. C’était pas possible de le croiser ici. « Putain, mais… Leo ? T’es venu me voir ? » J’explosais de rire, devant lui, et j’étais sûr qu’il allait faire la même. Ce qui aurait pu le vexer, c’est que je n’aie même pas eu à l’idée qu’il ait pu essayé de poursuivre des études, tout comme moi. Qu’il était voué à rester dans sa campagne. Puis j’ai serré l’objectif de mon appareil et je me suis retenu de verser une petite larme en sa mémoire. « Tu sais que tu viens de niquer l’appareil qui nous a servi à faire nos romans-photos de la ruée vers l’or ? »
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