the great escape
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« three years ago, we were in love. and now, what's up ? » EZRAY

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MessageSujet: « three years ago, we were in love. and now, what's up ? » EZRAY « three years ago, we were in love. and now, what's up ? » EZRAY EmptySam 3 Sep - 15:34

« three years ago, we were in love. and now, what's up ? » EZRAY O1-2633ed2
EZRAY you were always on my mind, you were always on my mind. tell me, tell me that your sweet love hasn't died,give me, give me one more chance, to keep you satisfied, satisfied. maybe I didn't hold you, all those lonely, lonely times, and I guess I never told you, i'mm so happy that you're mine, if I make you feel second best girl, I'm sorry I was blind.


J'avais toujours aimé les parcs. Petit, j'aimais ma balader, gambader dans ceux de Londres. J'aimais l'atmosphère qui y régnait, on ressentait un certain calme, une certaine harmonie tandis que de nombreuses âmes parcouraient les allées, pour une balade romantique ou baladant une poussette. Un parc, c'était le top du top. J'aimais jouer de la musique là-bas, que les gens me regardent ne me dérangeait absolument pas au contraire, je trouvais que d'entendre une chanson par chance et non par choix était encore plus beau. Moi même, je détestais choisir une chanson, je cliquais au hasard sur mon ordinateur et laissais le destin choisir pour moi. C'était un peu débile comme attitude, mais j'avais toujours fait comme cela, pourquoi changer. Le Parc Presidio, où je me trouvais aujourd'hui, était vraiment beau. Il y avait des amoureux qui se baladaient main dans la main, des jeunes mamans qui baladaient leurs bambins ainsi que des enfants qui couraient partout. Et au milieu de tous ces gens, il y avait moi, l'alpha qui jouait de la guitare, assis dans l'herbe. J'aimais ce parc, tout comme j'aimais San Fransisco à vrai dire. Je ne pouvais cacher que d'être à nouveau attaché à une seule et unique ville, aussi grande soit elle, je n'aimais pas trop cela, mais les études étaient très importantes, donc je devais bien m'y faire. La plus belle année de ma vie avait été lorsque j'avais fait ma tournée dans toute l'Europe, juste pour que les gens m'entendent jouer de la guitare et chanter. J'avais vécu un an durant de ma passion, et uniquement de ma passion, même si d'autres choses étaient venus se mêler à cela. Je ne pouvais qu'avouer que quelques histoires plus complexes les unes que les autres avec des demoiselles avaient rendu mon périple européen palpitant. J'avais rencontré Rosie tout d'abord, une blonde, magnifique. On avait passé une des plus belles soirées de ma vie, ponctuée par un baiser, mais au petit matin, elle était partie, sans donner de nouvelles. Seul souvenir de cette soirée, ce bracelet où son prénom était gravé et que je n'avais jamais lâché depuis bientôt trois ans. Il y avait eu Raphaëlle, une fille de passage à Paris, avec qui j'avais couché mais une relation à distance avec l'australienne était perdue d'avance. Puis, comme on dit jamais deux sans trois, j'avais rencontré une dernière demoiselle, pour une histoire compliquée. Lindsay. Damn, je pensais souvent à elle, ses cheveux, ses jolis yeux, ce visage. M'enfin, cela faisait bien longtemps que je ne l'avais pas vu, l'hypothèse de la revoir avait perdu pas mal de crédibilité depuis le temps, mais je ne désespérais pas de la revoir un jour, un jour où je ne m'y attendrais pas. J'imaginais même quelques fois que je pourrais la rencontrer ici, à San Fransisco. Pourquoi pas après tout ? Elle était intelligente, bien plus qu'elle n'y paraissait, son père était très riche. Elle pouvait donc très bien être dans une université comme Berkeley, j'y étais bien moi. Je grattais toujours les cordes de ma guitare, mais, décidément, aujourd'hui n'était pas un très grand jour. Je pris donc mon instrument, et décidais de rentrer chez Bela, si ca se trouve elle m'aurait attendu et on pourrait regarder Star Wars tranquillement. Marchant tout en regardant les gens autour du moi, en grand curieux, je m'arrêtais sur une fille. Je n'arrêtais pas de marcher mais mes yeux restaient bloqués sur cette fille, alors que je restais bouche bée. Je l'aurais reconnu entre mille, elle n'avait pas changé, à mon plus grand plaisir. Lindsay était là, à quelques petits mètres de moi. J'imaginais ne jamais la revoir et la voila, à San Fransisco. Signe du destin, je l'ai toujours dit que je la reverrais un jour. Je bousculais un passant en ne regardant pas devant moi et me confondait en excuses. Elle ne m'avait pas vu, je pourrais m'amuser à la faire deviner qui c'était. Tel un ninja, j'arrivais derrière elle ni vu ni connu, et plaça mes mains sur ses yeux. Je sais que t'aimes pas ça, c'est pour ça que j'le fais, nanananère. Un vrai gosse ce Ezra, j'vous jure. Devine qui c'eeeeeeeeeeeeeest. Si tu trouves pas, tu me payes un mcdo Heineken. Si elle trouvait pas du premier coup, je serais gravement blessé. Des gamins qui ont la même voix que moi, ca court pas les rues.

FLASH BACK ON

Amsterdam, une des dernières villes hôtes de la tournée. Il y avait cette fille. Dans la foule, je l'avais vu elle. C'était assez fou quand même, quand t'as l'impression que c'est juste une seule et unique personne qui attire ton regard, et que tu ne peux t'en débarrasser, te retirer de cette emprise. Je chantais tout en la regardant, elle et rien qu'elle. Je ne la connaissais ni d'Eve ni d'Adam, mais l'envie de faire sa rencontre m'étais aussi enthousiasmante qu'inéluctable. J'avais chanté vraiment bien ce soir là, contrairement au concert de Munich, il y a quelques jours. Non, ce soir, à j'avais très bien chanté, les chansons que je voulais en plus. Même si tant bien que mal j'avais détourné mon regard, je laissais mon oeil par moment chercher la demoiselle, espérant un sourire, un simple petit sourire suffisait à mon bonheur. Je me sentais comme un gros débile ou plutot, comme le jeune garçon encore vierge qui voit la fille de ses rêves, qui la regarde de longues minutes durant sans aller oser lui parler. La situation était diffèrente, mais c'était tout comme. Une fois ma chanson terminée, je me retirais et alla m'asseoir, à l'écart de la foule, mais dans une position où l'on voyait tout de même la fin du concert. Couché dans l'herbe, complètement décoiffé, éreinté de ma prestation, je regardais mes collègues chanter. Mon étonnement fut assez grand lorsque je vis une personne venir s'asseoir à côté de moi. Je me dis d'abord que j'avais vraiment la flemme de regarder qui c'était, puis cela m'intéressais pas. Damn, j'arrivais pas à me mentir à moi même, j'étais le plus curieux des personnes curieuses de ce monde. Je voulais savoir qui était assis à côté de moi, c'était une question de santé mentale. J'eus du mal à respirer pendant deux secondes, la fille dans la foule. Damn, que lui dire, que lui dire. T'es censé être intelligent, réfléchis. Bonjour je m'appelle Ezra, je fais le malin et ensuite je fais le gros bébé. Simple mais efficace, la sobriété serait de mise. Bonjour mademoiselle, moi c'est Ezra. Je la regardais dans les yeux, tout en lui offrant le plus sincère de mes sourires. Physiquement, cette demoiselle me plaisait, mais je savais pas pourquoi, il y avait quelque chose d'autre que la physique. Curieux comme je suis, je ne pus m'empêcher d'essayer de savoir pourquoi elle et pas une autre. Bon, je me dois d'être sincère avec toi, je me permets de te tutoyer, j'éspère que tu m'en voudras pas, j'éspère ne pas t'avoir mis mal à l'aise pendant que je chantais, je dois t'avouer que mes yeux étaient attirés par toi. Je souris, un petit peu gêné. Si tu ne l'avais pas mise mal à l'aise, et bien, maintenant c'était fait. Bien joué buddy. Si t'étais pas un vrai couillon Widdleton, tu l'inviterais à boire un café ou je ne sais quoi.. Peut être que cette fille aime bien les mecs un peu débiles, si oui, j'avais mes chances avec elle.

FLASH BACK OFF
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MessageSujet: Re: « three years ago, we were in love. and now, what's up ? » EZRAY « three years ago, we were in love. and now, what's up ? » EZRAY EmptyDim 4 Sep - 16:24



    Je suis tombé amoureux comme on attrape une maladie. Sans le vouloir, sans y croire, contre mon gré et sans pouvoir m'ne défendre, et puis...Et puis je l'ai perdue. De la même manière. EZRAY





Un quart d’heure de retard. Elle se foutait vraiment de ma gueule. Déambulant dans les allées du parc, j’attendais patiemment que ma meilleure amie daigne montrer son doux visage. Nous avions prévu une après-midi shopping en optant pour ce point de rendez-vous et Vra n’était toujours pas devant moi. Aucunes traces d’elle. Son portable était de plus éteint. Décidément elle avait décidé de jouer avec mes nerfs aujourd’hui. L’agacement prenait part de tout mon être, guettant l’heure sur ma montre chanel toutes les deux minutes. Perchée sur mes talons de dix centimètres, cela m’était plus accessible pour apercevoir au plus vite ma meilleure amie. Mais je ne l’apercevais toujours pas. Comme si elle le faisait exprès, elle qui me connaissait tant et qui savait très bien qu’une Lindsay qu’on faisait attendre devenait une Lindsay à ne pas froisser. Mon caractère était loin d’être des plus agréables. Mes amis les plus proches se comptaient sur les doigts de la main, mes ennemis ne se comptaient plus. Il était difficile de m’apprécier quand on ne prenait pas la peine d’essayer de percer cette carapace que je m’étais construire quelques années auparavant, à la suite d’évènements qui m’avaient plus déçue les uns que les autres. On ne pouvait pas me blâmer de tenter de me protéger du mieux que je le pouvais. La vie ne nous offrait pas toujours des cadeaux. Elle n’en faisait souvent qu’à sa tête cette putain de vie. Je détestais quand elle se jouait de moi, quand elle me forçait à jouer les montagnes russes avec mes putains de sentiments qui m’étouffaient. Je ne voulais pas aimer, je ne voulais pas me montrer faible et vulnérable. Un vrai roc, voilà l’image que je souhaitais dégager. Il ne m’importait peu que les gens m’aiment, préférant largement qu’ils me craignent. L’amour, l’amitié, tout cela n’était que foutaises et balivernes. Ca venait, ça allait, tout n’était qu’utopie, tout était éphémère. S’attacher aux gens n’était qu’une incitation à la douleur, on finissait toujours pas en souffrir à un moment donné ou à un autre. Et personnellement j’avais décidé de ne plus laisser le loisir à qui que ce soit de me faire souffrir. La clé de mon cœur avait été rejetée au fin fond de l’océan, englouti par la première baleine qui passait dans le coin, elle-même tuée par la suite pour la confection du maquillage que je portais sur la gueule. Les quelques personnes dont j’autorisais l’accès à ma vie la plus privée s’adonnait à me prévenir que j’allais un jour finir toute seule si je ne laissais personne entrer dans ma vie. Si je ne les voyais qu’hypocrites et manipulateurs. Si je ne savais pas faire la différence entre quelqu’un de bien et un pourri. Si je continuais à rejeter tout le monde, dans le simple but de me protéger. Mais à trop me protéger, n’allais-je pas finir par me perdre et les perdre eux, ceux qui savaient encore donner un sens à ma vie ? La question ne s’immisçait même pas ne serait-ce que dans mon esprit. J’avais bien d’autres chats à fouetter et d’autres affaires à traiter qu’à tenter de me faire ami ami avec tous les bouseux de cette université qui pensaient que savoir taper correctement dans un ballon allaient les rendre invincible. Pauvre naïf, sors de ta bulle un peu, à la fin de tes études à Berkeley, toi le roi du campus, tu ne seras plus que poussière dans le monde du travail. Avec des gros bras c’est bien, mais avoir un cerveau en prime, c’est mieux.

Un dernier allée-venu avant de me poster en plein milieu du chemin pour attendre encore cinq minutes ma meilleure amie avant de tourner les talons et d’aller vaquer à d’autres occupations. Trouver quelqu’un sur qui défouler mes nerfs. Tiens bonne idée, encore cinq minutes et je comptais me lancer à la recherche de cette personne qui allait se souvenir de mon nom ce soir en s’endormant. Peut-être en fera-t-il des cauchemars. Ou pas, je m’en foutais au pire, du temps que moi, je me sois détendue par la suite, c’était tout ce qui m’importait. Moi avant, les autres après, telle avait toujours été ma devise. J’allais m’apprêter à partir quand deux mains se refermèrent sur mes yeux. Génial il ne manquait plus que cela. Quel abruti finit osait déposer ses sales pattes sur mon visage. Et je détestais les devinettes en prime. Le seigneur devait surement m’en vouloir aujourd’hui, pour me faire passer une si mauvaise journée. Pourtant depuis ce matin, je n’avais mal parlé à personne, j’étais plutôt restée dans mon coin sage et discrète. Alors qu’avais-je fais au bon dieu pour qu’il me traite de la sorte aujourd’hui ? Une phrase, une seule et mon cœur explosait contre ma poitrine. Cette voix. Cette putain de voix. Je l’aurais reconnu entre mille. Je l’aurai reconnu en pleine boum, en plein cinéma avec le son à fond, je l’aurai reconnu si j’avais été entourée d’un million de personne. On n’oubliait pas une voix comme celle-ci et encore moins sa voix. Mon corps était devenu de marbre, je n’osais plus bouger ni même me retourner. Il ne pouvait pas être là, non c’était tout bonnement impossible. Pourtant, il avait toujours la même odeur qui enivrait mes narines et mon cœur d’une douce allégresse. Après quelques secondes d’hésitations, la Lindsay rancunière et cœur de glace venait de réapparaitre. J’arrachais les mains d’Ezra de mon visage et je me retournais vivement, les yeux fulminants, lui faisant bien comprendre que ses mimiques de gamins ne m’atteignaient en rien. « Le macdo c’est pour les gros ou les petits chanteurs de merde qui n’ont pas le temps de se payer un vrai restaurant parce qu’ils sont en tournée et qu’ils sont bien trop occupés pour penser à autre chose. Et avec une voix de débile comme celle que tu as, il n’est pas très difficile de te reconnaître Ezra ». Une Lindsay dans toute sa splendeur. Si le jeune garçon ne comprenait pas que le passé ne s’effaçait pas d’un coup de baguette magique comme il pouvait le croire, c’était qu’il était complètement idiot ou qu’il le faisait exprès. Connaissant Ezra, les deux possibilités étaient pleinement envisageables.

FLASHBACK ON

La jeune adolescente que j’étais profitait pleinement des festivés d’Amsterdam en ce samedi soir. Il y avait ce chanteur, dont mes yeux ne pouvaient se détacher. Si une de mes meilleures amies ne m’avait pas forcé à venir ce soir, voir le merveilleux et magnifique Erza Widdleton-Canterburry dont elle me bannissait les oreilles depuis des jours et des jours, je n’aurais jamais eu le loisir de m’apercevoir à quel point sa voix me faisait l’effet d’un électrode dans le cœur. Des frissons que parcouraient tout le corps quand ses yeux venaient se déposer sur mon sourire, que je lui envoyais timidement. Une Lindsay timide n’était pas une Lindsay Heineken. Et pourtant ce soir, ce jeune chanteur que je ne connaissais ni d’Adam ni d’Eve venait de réaliser l’exploit de me faire rougir. L’envie de le rencontrer se faisait pressante une fois son concert terminé mais je n’en fis rien. Cet homme pouvait s’avérer dangereux pour moi, à la vue de l’attraction qu’il venait d’exercer sur moi en l’espace de quelques instants seulement. Je décidais de vite rentrer chez moi et d’oublier tout ce qu’il venait de se passer. Non je n’avais pas été attiré par cet homme et ces papillons dans le ventre était seulement du à la douce musique envoûtante qu’il avait bien voulu nous faire partager. Rentrer chez moi aurait été la meilleure solution, mais encore une fois le destin força un peu plus les choses et quand je me décidais à reprendre la route, je l’apercevais lui, assis tranquillement dans l’herbe, regardant la fin du concert. Il ne m’avait pas vu. Peut-être était-ce le moment de fuir le plus loin possible, le plus loin de lui. Mais la curiosité de le connaître, d’en savoir un peu plus sur lui fut la plus forte et sans bruits, j’allais m’asseoir à ses côtés, sans décrocher le moindre mot. J’avais fait le premier pas, si je l’intéressais qu’il fasse le deuxième. S’il ne faisait rien, je n’avais plus qu’à rentrer définitivement chez moi et à ranger cette soirée dans la case des souvenirs. Il rompit le silence. Il parla le premier, se présentant. Son prénom n’était pas commun, c’était le moins que l’on puisse dire. Il lui collait parfaitement à la peau. Son regard ancré dans le mien, je ne répondais plus de rien. Foutue attraction, quel sort ce type m’avait donc jeté. « Salut. Moi c’est Lindsay. Tu ne m’as pas gênée, j’ai l’habitude de ce genre de regards sur moi, je n’y fais même plus attention ». Menteuse. Je baissais légèrement la tête, n’arrivant plus à soutenir son regard. Bien sur que si ce soir j’y avais fait attention, plus qu’à l’ordinaire d’ailleurs. Mais il était hors de question de me l’avouer. « Tu l’as sors à beaucoup de groupie ta phrase bateau de vieux chanteur loveur ? ». Qu’on mette tous les deux les choses au clair dès le début, jamais je ne serais le genre de groupie à boire les moindres de ses paroles. Il ressemblait et chantait peut-être comme un dieu, mais il n’en restait pas moins un homme. Et je n’avais pas confiance en les hommes. Ou du moins plus.

FLASHBACK OFF
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MessageSujet: Re: « three years ago, we were in love. and now, what's up ? » EZRAY « three years ago, we were in love. and now, what's up ? » EZRAY EmptyDim 4 Sep - 23:31

« three years ago, we were in love. and now, what's up ? » EZRAY O1-2633ed2

ezray •• tell me you're entire love if it lasts. ♥


Mon coeur battait à mille à l'heure dans ma poitrine, j'avais la bouche sèche, une légère douleur que j'avais lorsque j'étais stressé dans le poignet droit, et je serrais autant que possible mon poing, pour faire disparaître celle-ci. Je pensais ne jamais le revoir ailleurs que dans mes rêves. Après tout, j'avais retrouvé Rosie ici alors qu'il y avait une chance infime que l'on se retrouve un jour elle et moi ; comment était il possible que je retrouve désormais Lindsay, dont le pourcentage de la revoir était encore plus mince ? C'était fou, complètement fou. Le destin était dans mon côté, Dieu voulait me voir heureux, c'était clair et net. Même si je pensais aux signes et que j'étais assez superstitieux, je n'avais jamais vraiment été un grand catholique, malgré que mon beau-père nous emmenait, lorsque moi et June étions petits, à l'église tous les dimanches matin. On se devait de revêtir nos plus beaux vêtement, j'avais l'air fin moi, à sept ans avec un costume Armani. J'avais jamais été le genre de personnes à étaler mon fric, devant les autres. Non, j'étais plus simple que mon beau-père et ma mère, qui se demandaient sans arrêt « oh est ce que je suis bien coiffé, bien habillé » ou « qu'est ce que ce vieux bonhomme pense de moi » alors que moi j'en avais rien à foutre, franchement. Qu'on me voit comme le crétin qui pense pouvoir vivre de sa passion, la musique ; j'en avais rien à faire. Qu'on me voit comme le jumeau super niais et trop gentil et un peu con de la présidente des sigmas, je m'en foutais aussi. J'étais fier d'être moi même, quelle que soit la situation, mais aussi d'être le jumeau de Belammée. Et au diable ceux qui me prennent la tête, ils parlent dans le vent. Damn, je me perdais encore et toujours dans mes pensées. Tu penses trop, tu penses trop Canterburry. Ouais, pas Widdleton, Canterburry. C'était elle qui était sous mes yeux. Lindsay. Ma Lindsay. Ma Lindsay du concert d'Amsterdam. Damn, moi le mec à la mémoire d'éléphant et qui entend plein plein de rumeurs dans l'université, même si j'étais là que depuis peu de temps et que je connaissais déja plein de monde, et bien je n'étais pas courant que dans l'université de Berkeley, ici à San Fransisco, en Californie se trouvait MA Lindsay. Damn, merci mon dieu. quoi que. La connaissant tout de même pas mal, j'imaginais pas le plus chaleureux des accueils. Comment aller la voir, l'aborder ? Ben, en gamin, évidemment. C'est comme ça qu'on s'était connus, et j'avais pas changé. Le Roi Lion et Lilo & Stitch étaient toujours des films que je regardais souvent, je jouais toujours aux pokemon ; j'avais bientôt vingt deux ans et je le vivais bien. Puis, si elle m'avait aimé -j'aimais à croire qu'elle m'avait aimé, même si je n'en avais pas la certitude- comme ça, en vrai gamin, pourquoi ne serait ce plus le cas ? Elle avait grandi en âge, et pas moi ; mais son coeur était surement toujours le même. Et j'éspèrais que celui ci -à nouveau- batte la chamade pour moi. Même si j'avais eu un léger doute, je le savais. Je savais que mademoiselle Heineken reconnaîtrait ma voix. Je savais qu'elle la reconnaîtrait entre mille. Bordelou quoi, c'était ma Lindsay et j'étais son Ezra. Même trois ans plus tard. J'étais pas gros et j'étais pas un chanteur de merde, ché méchant cha mam'zelle. Aoutch, merci, les retrouvailles te font plaisir apparemment. Coeur de pierre ? Tellement pas, tu me la fais pas à moi babe. « Premièrement, et ben, je ch'uis pas gros, vilaine va. Deuxièmement, je suis tellement un chanteur de merde que t'es venue à mon concert honey, three years ago, remember. Troisièmement, c'est vrai, les chanteurs en tournée vont au mcdo parce qu'ils sont trop occupés à penser à autre chose ; et tu sais quoi, et bien, en l'occurence lors de ma tournée aux Pays-Bas, je pensais à autre chose, cette chose s'appelle Lindsay. Quatrièmement, ma voix de débile, et bien tu la kiffes choue. Cinquièmement, ben, il y a pas de cinquièmement. » Bim bam boum, t'aurais je dis que je t'aimais, à Amsterdam, il y a trois ans ? Et ben oui, grosse nulle. Et si tu dis que c'était pas ton cas, ben ch'est que t'es une grosse vilaine menteuse. Bon, pas grosse, et t'es pas vilaine mais très zolie, mais bon, une menteuse quand même. Alors comme cha on vient à Berkeley et on le dit même pas à son amoureux ? Tu me brises le coeur honey. La pousser à bout ? Moi ? Damn, c'était tellement pas le genre de la maison.

FLASH-BACK ON


Damn, cette fille, ben, ch'était pas une des connes qui me collaient aux miches lorsque j'étais encore à Londres hein, elle valait au moins deux de ces filles celle là. Elle était plus zolie que la moyenne, ca c'était clair. Mais elle dégageait un truc, quelque chose de diffèrent. J'aimais les filles comme cela. Celles qui me suivaient comme un petit toutou et qui me regardaient avec des yeux de biche -voyant plus le mec de x-factor dont le père est plein aux as plus que moi, Ezra Widdleton- et bien elles m'intéressaient pas. C'est bien gentil des filles comme cela, mais j'étais dans l'obligation de dire que c'est lassant. Ce que je voulais, c'était une fille qui dégageait quelque chose de diffèrent, mais contrairement à nombre de gens, je voulais une fille qui me donnerait du fil à retordre. Elle semblait pouvoir être une fille comme cela, même si je la connaissais depuis très très peu de temps, elle me faisait une très grosse première impression. Un peu à l'image de Rosie en fait. Comparer deux demoiselles, c'est mal Ezra, maaaaaaaaaal. Quel sens de la répartie. Belle et pas écervelée ; il en faudrait quelques une comme cela à Londres, avec toutes ces débiles qui sont dans les meilleurs écoles privées grace au pognon de Daddy. Ce que je veux, je l'ai dans le seconde. Et qui c'est qui fait partie de cette catégorie de bitches, de jeunes pimbèches ? Et bien évidemment mademoiselle June Cassandra Elizabeth Widdleton. La petite fifille à son papa, la petite chouchoue du padre. J'en avais rien à faire, mon père m'aimait pas, il m'aimait pas. Holy crap, quel genre de jeune trou du cul pense au fait que son père ne l'aime pas alors qu'il a une fort jolie demoiselle assise à côté de lui. Lindsay. C'était un joli prénom Lindsay, pas commun et j'imagine encore moins aux Pays-Bas. Mouais, elle ment un potit peu la d'moiselle, parce que je l'ai vu rougir. Et ben oui, Ezra Widdleton il a des radars à la place des yeux. « Lindsay, c'est tout joulie Lindsay, j'aime boucoup. J'te le dis parce que je t'aime bien -ouais, déja- mais je pense parce que t'es une très joulie fille qu'il y autant de regards "comme ça" sur toi. enfin, je dis ça, je dis rien. » Un léger sourire apparut sur mon visage tandis que je regardais le visage de la demoiselle, qui ne me regardais plus dans les yeux. C'est moi qui parle comme un bébé, et c'est elle qui est gêné, les rôles sont invérsés. Na na na nè reeee. Bordel, elle me embarre, je la veux, je la veux, je la veux. Une fille me répondant par un « raooooooooooooon » interminable, je lui aurais dit qu'elle était le maillon faible, que je lui éteignais son flambeau et que la sanction était irrévocable, que je lui offrais pas la rose lui permettant de continuer l'aventure. Ezra et les émissions de télé-réalité, ouuuh boy. « Non, je l'ai jamais sorti, promis, juré, si je mens je vais en enfer, mais ca serait so sad, parce que je suis sur que là-bas, il y a pas de filles zolies comme toi. Et je suis sincère, prooooooomis. Franchement, nice to meet you, c'est pas tous les jours qu'on fait de jolies rencontres. Te promets, dans ma tournée, ben je suis tombés sur des gens trop bizarres des fois, un peu flippant même. Mais pas des filles comme toi. Enfin, je te connais pas encore super bien, mais c'est bien dommage, mais je suis jamais tombé sur une fille comme toi. Oui, j'ai l'habitude de toujours parler beaucoup et dire beaucoup de conneries. Mais surtout quand j'suis un peu stressé, genre comme maintenant. C'est quand j'trouve quelqu'un de coule et que j'me dis que ce serait galère de passer à côté que je suis stressé. »
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MessageSujet: Re: « three years ago, we were in love. and now, what's up ? » EZRAY « three years ago, we were in love. and now, what's up ? » EZRAY EmptyJeu 15 Sep - 14:08



    Je suis malade, tu sais ce n’était pas si dur, je le vivais plutôt bien, je l’avais accepté et puis tu es entré dans ma vie. J’ai peur de ne plus être avec toi EZRAY





Je n’avais pas imaginé ce matin tomber sur Ezra en venant voir Vraona. Je n’avais pas pensé être confronté à mon passé au détour d’une allée de pelouse. Je n’avais pas pensé me replonger dans ces sentiments qui m’avaient habité autrefois. Sentiments que j’essayais de réfréner du mieux que je le pouvais. La nostalgie me prenait en pleine gueule quand le tintamarre de la voix d’Ezra se fit doucement entendre à mon oreille. Les souvenirs se pointaient au détour de ses yeux dont je n’avais su me passer à l’époque. Prise au piège, je ne pouvais plus les nier. Je ne voulais pas me persécuter à mon passé mais c’était mon passé qui venait se persécuter à moi. En la présence d’Ezra. A ce moment précis, j’aurai maudit Vraona de ne pas être arrivée à temps. De ne pas me donner le loisir de m’échapper de cette rencontre dont je n’avais pas envie. Fuir était peut-être la solution au problème. Un problème dont je n’avais finalement pas fait le deuil. Puisque voir le jeune alpha en face de moi m’irritait tout en me donnant la chair de poule. Il avait toujours été l’un des seuls à devenir ma pire faiblesse. Il savait ce qui me faisait du mal et se qui me rendait heureuse. Nous n’avions pas parcouru un long bout de chemin ensemble à l’époque de notre rencontre, mais ce petit bout de chemin parcouru avait été le plus intense que je connaisse. Une passion comme je n’en avais alors encore jamais connu. Et puis tout s’était arrêté, brutalement. Sans que je ne puisse rien dire, rien faire. L’impuissance ressentie à ce moment-là m’avait bouché la vie et le cœur, et je m’étais promis de ne plus jamais ressentir ce genre de choses. Je m’étais promis de ne plus jamais ressentir ces sentiments, aussi fort pour qui que ce soit. Je m’étais promis de ne jamais repenser à Ezra, de ne jamais le revoir, de ne plus jamais prendre de ses nouvelles. J’étais alors devenue ce cœur de pierre que tout le monde connaissait ici à Berkeley, à mon plus grand bonheur. Je fuyais les relations, je fuyais l’amour, je fuyais tous ces idiots qui se déclaraient être l’homme de votre vie pour ensuite s’en taper une autre dans votre propre lit. Et l’homme que je fuyais par-dessus tout se tenait en face de moi, avec son sourire de débile et sa petite moue de gamin de cinq ans pas encore évolué. Je pourrais dire que cet air débile me répugnait, j’aurai pu dire que je détestais sa façon de se comporter, de parler comme si son mental était encore celui d’un enfant mais ça n’aurait été qu’un simple mensonge. C’était tout cela chez lui qui m’avait plus que séduit. Ezra n’était pas comme les autres. Il ne se prenait pas la tête. Il n’avait pas tous ces airs de grand séducteur, de grand macho, de grand con qui se pensait toujours être le plus irrésistible. Ezra pensait plus souvent à jouer à sa gameboy et à chanter du dora l’exploratrice qu’à draguer tout ce qui bougeait. Il pensait plus souvent à faire ses déclarations sous la chanson du roi lion « l’amour brille sous les étoiles » qu’à tromper les gens. Cette chanson, notre chanson. Combien de fois me l’a-t-il chanté, quand nous étions tapis dans l’herbe, à regarder les étoiles et qu’il me déclarait à l’oreille que j’étais sa Nala et qu’il était mon Simba. Combien de fois m’a-t-il forcé à regarder ses dessins animés pourris qu’il connaissait déjà par cœur mais qu’il voulait revoir, encore et encore, comme un véritable enfant. Et combien de fois ai-je fini par céder, en soupirant dans les premiers temps, puis en rigolant de ses bêtises. Avec le jeune homme, c’était tout ce qui faisait la différence avec les autres, il savait me faire rire quand je n’en avais pas la moindre envie. Il savait toujours trouver le petit truc qui me ferait arrêter de faire la gueule ou de l’injurier.

Je jouais l’indifférente, l’impatiente qui ne souhaitait pas rester devant lui mais pourtant ses mots, son sourire, ses yeux m’empêchaient de prendre la fuite. Il me clouait sur place avec la chaleur de sa voix. Les jambes scotchées, le cœur coupé, j’écoutais la mélodie de sa voix qui me fit l’effet d’un électrochoc dans le cœur. Pourtant il avait suffit de quelques mots que le charme se disperse et que son air enfantin me mette sur les nerfs. J’avais grandi, évolué en trois ans, pas lui et il venait encore une fois de me le prouver. Ses belles paroles me donnaient envie de vomir. Ses airs de faux torturés, d’enfant pas content titillaient ma main qui ne rêvait que d’une chose, terminer sur son adorable petite gueule. Malheureusement pour lui, il n’avait pas choisi les bons mots, comme souvent en fait. « C’est pas parce que je suis venue à un concert il y a trois ans que ça fait de toi un bon chanteur. Je sais que je suis celle qui te rend si exceptionnel mais pas à ce point quand même ». Du Lindsay dans toute sa splendeur. Il ne croyait pas à mon cœur devenu de pierre, il allait en goûter les joies. « Arrête de dire que pendant ta tournée tu ne pensais qu’à moi, c’était tellement faux et malsain ce que tu me sors là. C’est pas avec tes belles paroles que tu vas me faire revenir vers toi Ezra. Si tu pensais tant à moi pendant cette tournée, pourquoi est-ce que tu ne m’as pas appelé ? Hein, pourquoi est-ce qu’à chaque fois que j’essayais de savoir ne serait-ce que si monsieur allait bien, je tombais sur ton manager qui me disait que monsieur était occupé à signer des autographes, monsieur était occupé à s’entrainer, monsieur se reposait. J’étais quoi pour toi au juste, si ce n’était qu’une groupie que tu baisais au passage hein ?! ». Merde, je n’avais pas pensé lui sortir tout cela à peine m’avait-il évoqué le passé. J’aurais voulu me contenir encore un peu plus longtemps. Mais à priori, sa présence semblait toujours avoir la même attraction qu’à l’époque et ses paroles m’atteignaient plus que n’importe qui. « T’es pas drôle Ezra, vraiment. Mon amoureux, il ne m’aurait jamais laissé tomber ». Voix de petite fille triste, comme si son papa venait de la gronder d’une bêtise dont il disait ne jamais pouvoir la pardonner. Voilà ce qu’Ezra faisait sur moi, il me faisait redevenir la petite fille d’autrefois, et je détestais cela. Petite moue triste, tête baissée, le jeune homme semblait presque avoir déjà gagné. Presque j’ai bien dit.

FLASHBACK ON

Boum, boum, boum faisait le cœur pour cet inconnu que je ne connaissais ni d’Adam, ni d’Eve. Je savais juste qu’il chantait comme un dieu et que son physique ne laissait pas à désirer, loin de là. C’était ce qui le rendait dangereux à mes yeux. Les sensations dans le ventre, l’envie de rester près de lui, j’avais seulement ressenti cela pour mon ex, quelques mois plus tôt, dont j’avais été folle amoureuse avant qu’il ne me montre et que je devienne la Lindsay sans cœur, qui préférait écraser les autres qu’être écrasée par les autres. Pourtant un étrange sentiment de sécurité et de réconfort venait de m’envelopper alors que je me tenais aux côtés du jeune homme. Sentiment que je n’avais pas ressenti auprès d’un inconnu depuis un moment. Je n’accordais ma confiance qu’à partir du moment où je savais que cette personne ne me ferait pas de crasse ou ne partirait pas comme un voleur du jour au lendemain. Car finalement ma plus grosse peur était l’abandon. Même s’il était dur de me l’admettre et que je clamais haut et fort que je n’avais besoin de rien ni surtout de personne et que la solitude figurait parmi mes meilleures alliées, au fond j’angoissais un jour de devoir vieillir seule et de me faire briser le cœur pour avoir donner ma confiance trop rapidement. Mais aux côtés d’Ezra je n’avais pas envie de fuir et bizarrement j’avais confiance en lui. C’était un drôle de sentiment difficile à expliquer mais je n’avais pas peur. Et puis ce grand nigaud à la voix de gamin me faisait rire. Mais il m’en fallait plus pour me laisser charmer par de belles paroles. Toi, tu ne me connais encore pas cher Ezra, ben je vais t’en donner un avant-goût. « Ben ouais dis rien, parce que ce genre de paroles, j’en ai un peu marre de les entendre, surtout quand c’est dit sur un fond hypocrite. Je ne suis pas une pute qu’on attire par des belles paroles, qu’on baise et qu’on jette après. C’est moi qui jette les mecs, au moins t’es prévenu, à tes risques et périls ». Je relevais la tête pour le fixer dans les yeux. Un regard et il avait compris que je ne plaisantais pas. Allait-il fuir ? J’espérais secrètement que non. Ezra, ou l’homme qui prononçait le plus de mots possible à la minute. Comme s’il se faisait un concours tout seul, surement un de ses stupides jeux que son esprit d’enfant le contraignait à effectuer. Hé mec, tais-toi cinq secondes que je puisse en placer une s’il te plait. Il me faisait rire, lui et ses mimiques toutes les trente secondes, lui, le moulin à parole qui débitait pour masquer sa gêne. Qu’il était mignon. Ou pas. Et puis tout à coup, sans crier gare et surtout sans pouvoir me contenir je me ruais sur ses lèvres. Là, comme ça. Je l’embrassais alors que je ne le connaissais que depuis quelques minutes à peine. Seigneur, que venais-je de faire. J’espérais que le jeune homme ne se fasse aucuns films. Dans quelle galère venais-je encore de me foutre. « Désolé, c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour te faire taire. Car effectivement tu parles beaucoup. Un peu trop même. Limite tu m’as cassé les oreilles. Enfin bon, c’était qu’un baiser de rien du tout, j’ai même rien ressenti. Même mon grand-père embrasse mieux que toi je suis sur. Allez sans rancunes hein ». L’éloigner le plus possible avec des paroles qui pouvaient l’atteindre. Masochiste dans l’âme, je préférais passer à côté d’une belle histoire et de quelqu’un de formidable par peur de souffrir. En l’embrassant, j’avais réalisé qu’Ezra pouvait devenir le prochain à me faire souffrir, parce que les papillons dans le ventre que j’avais ressenti, ils étaient bel et bien réels.

FLASHBACK OFF
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MessageSujet: Re: « three years ago, we were in love. and now, what's up ? » EZRAY « three years ago, we were in love. and now, what's up ? » EZRAY EmptyMer 21 Sep - 13:48

Tomber sur mademoiselle Lindsay Ryan Issan Heineken, ex girlfriend, coup de foudre d'une soirée de concert aux Pays-Bas, c'était un peu le truc que t'as une chance sur deux cent cinquante milles de voir, et que tu le vois. Parce que moi qui était en Angleterre et qui était maintenant pauvre ; et la demoiselle originaire d'Amsterdam et qui était pleines aux as ; il y avait relativement peu de chances -très peu de chances même- que l'on se rencontre aujourd'hui, et encore moins pour que l'on soit dans la même université, tant les Etats-Unis -mais en Europe aussi- étaient riches en grandes et prestigieuses universités. Ouais, j'imagine que les statistiques étaient gravement en notre défaveur, et devaient approcher le centième de centième de pour cent. Ouais, c'est donc pour cela que je fus assez non pas décontenancé ou pris de court, mais plutôt surpris, pour moi c'était une bonne, une très bonne surprise même si je n'étais pas sur que ce soit la même chose du côté de ma charmante Lindsay. Moi j'étais heureux de la revoir, j'avais souvent pensé à elle depuis que nous avions du nous quittés. Ma tournée n'était pas loin de son terme lorsque nous étions passés aux Pays-Bas puis en République Tchéque. C'est dans le premier que nous nous étions rencontrés, un soir d'été. S'était ensuite opéré un coup de foudre -comme dans les films- entre nous, qui avait été éconduit à son terme bien trop rapidement à mon goût, l'annonce de mon retour en Angleterre sonnant le glas du terme de notre relation. La relation à distance, elle ne voulait pas l'envisager, je la comprenais et je ne pouvais lui en vouloir. Je ne lui en voulais pas d'ailleurs, même si ce n'était pas vraiment son cas, j'en étais sur. Même si j'étais au moins aussi sur que mademoiselle Heineken, quoi qu'elle en dise, ressentait toujours quelque chose pour moi, j'en étais quasiment sur. Elle ne pouvait pas avoir oublié, c'était juste impossible. Elle avait reconnu ma voix, c'était un bon point. On reconnait aisément la voix d'une super star de la pop-rock quand même. Ou pas. Mais elle n'avais en aucun cas pu m'oublier, c'était juste impossible.

Elle avait changé, physiquement elle était toujours la même, toujours aussi belle ; mais elle était plus froide, moins douce avec son cher Ezra. Bien sur que j'aurais aimé qu'en la retrouvant, elle me saute dessus pour crier comme je lui avais manqué et qu'elle m'aimait toujours. Celle que j'obligeais à regarder avec moi le Roi Lion, en faisant les yeux du chat potté dans shrek ; celle à qui je disais qu'elle était ma Nala et que je serais son Simba. J'avais voulu y croire, mais pas elle, tout du moins pas autant que moi. Entre l'Angleterre et les Pays-Bas, il n'y avait pas une distance phénomènale, n'empêche qu'elle n'avait pas voulu continuer, au moins essayer. « Han mais fait pas genre Heineken, tu kiffais trop beaucoup ma musique, si tu dis que c'est pas vrai, t'es une grosse menteuse. Non, j'étais déja exceptionnel en naissant, c'était mon destin de l'être. » fis je avec mon air d'enfant choqué. Damn, c'est qu'elle a la mémoire courte Lindsay, elle a pas l'impression d'oublier quelque chose ? Du fait que c'est elle qui avait cassé par exemple. Ou que j'avais pas d'agent. Faux et malsain ? Damn, j'arrivais pas à croire qu'elle m'ait dit ça. Elle avait changé apparemment, elle savait que c'était tellement pas moi. Comment tu peux dire ça Lindsay ? J'avais pas le choix, je devais rentrer en Angleterre babe, rappelle toi qui n'a pas voulu ne serait ce qu'essayer une relation à distance ? Je me souviens bien que c'est pas moi. Et je pensais à toi, pendant longtemps j'ai pensé à toi et si tu me crois pas, tant pis pour toi. J'ai essayé de t'appeler bordel, je voulais t'appeler mais comme tu voulais pas cette relation à distance, je voyais pas l'intérêt de me faire mal pour quelque chose qui rime à rien. Et puis j'ai pas d'agent, j'ai jamais eu d'agent, t'as du tombé sur ma mère, qui est complètement mythomane.. T'es nulle là, nulle de chez nulle. Tu peux pas penser que t'étais rien pour moi, sinon ca veut dire qu'on a rien à faire là, à se parler. » Je cherchais pas à être drole, elle savait que j'avais raison. Ben oui parce que Lindsay elle est totalement amoureuse de moi. Je l'avais même pas laissé tomber en plus, ma Lindsay. Une petite voix triste, et la tête baissée, mademoiselle Heineken était un gros bébé. Mais ce n'empêchait que je l'aimais beaucoup. Je relevais son menton, et son visage par la même occasion, avant de la regarder dans les yeux. « Moi je suis très content de te revoir. Puis, ton amoureux, il est juste devant toi là, tu pourrais lui faire un sourire. »

• FLASH BACK ON •

Je connaissais pas du tout cette fille, enfin, quasiment pas en tout cas, mais je me disais que le mieux était de faire sa connaissance. Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais j'avais envie, besoin même de connaître cette jolie brune, qui faisait battre mon coeur à la chamade. Ouais parce qu'elle semblait être plus qu'une jolie fille, elle semblait être le genre de filles parfaites pour moi, un peu comme Rosie, mais en moins gentille, et moins blonde. Je connaissais rien d'elle mis à part son prénom, mais je me sentais bien avec elle. Quelques fois, une première rencontre était un peu bizarre. Mais là, c'était pas du tout le cas, c'était tout le contraire même. Elle me connaissait pas encore, ca se voyait. Tout ceux qui me connaissent savent que je suis pas le genre de mecs à coucher à droite puis à gauche. Les gens qui me connaissent savent que je suis le genre d'idiot à croire en l'amour, même si il passe souvent comme utopique, je m'en fichais un petit peu. Je suis l'anti-hypocrite par excellence parait-il, je dis tout ce qui me passe par la tête à une vitesse phénoménale, parce que j'ai jamais appris à réfléchir avant de parler. « Han tu me connais pas encore, moi je suis un vrai niais de l'amour, comme dirait ma prof de philosophie, donc je suis pas le genre à coucher avec une fille puis à la laisser tomber, parce que je trouve ça trop horrible et pas gentil du tout. Moi j'aime bien les filles, je les trouve intéressantes et en plus il y en a plein qui sont zolies donc moi je suis content et comme elles disent que je suis beau, ben, tout le monde est content. Puis je me fais toujours des amis moi, partout où je passe. J'en ai pas encore ici, tu penses que je peux te compter dedans ? J'aimerais bien, parce que t'es zolie et en plus t'as l'air coule. » J'avais l'impression que je la faisais rire. A vrai dire, je faisais souvent rire les gens, apparemment, mon débit de paroles est bien trop rapide et les gens trouvent ça drôle. Je comprends pas pourquoi a vrai dire. Je ne m'y attendais pas du tout, quand Lindsay m'a embrassé. Je me demandais justement quels goûts avaient ces lèvres, et c'étai un délicieux nectar que celui de sa bouche. Damn, elle était pas très gentille celle là, genre j'embrassais moins bien que son papy. J'étais surement tellement son styler qu'elle avait voulu m'embrasser avant de faire genre de rien. Mais c'est mal de jouer avec mes sentiments. Je devais lui prouver que j'embrassais trop bien, on m'avait dit que c'était le cas. Je passais ma main sur sa joue avant de venir poser mes lèvres sur les siennes. Je sentis la langue de la demoiselle danser avec la mienne, tandis que ma main passait dans ses cheveux. Je me reculais légèrement et la regardais avec un grand sourire aux lèvres. « Alors, il embrasse comment le papy ? »
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