the great escape
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« somebody to love » esthell & benjamin

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Swan Cartwright-Hansen
there's no place like berkeley
Swan Cartwright-Hansen
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MessageSujet: « somebody to love » esthell & benjamin « somebody to love  »  esthell & benjamin EmptyJeu 12 Nov - 18:37

nous passons notre vie à désirer, à désirer surtout ce qui nous fuit et qui ne nous paraît désirable que pour cette seule raison.
« somebody to love  »  esthell & benjamin 14ltv79

« l'humanité souffre & je souffre avec elle »



    J'étais une petite étoile au milieu d'un tas de gens, capables de tout pour s'amuser. Je sentais l'odeur de la cigarette dans mes narines, l'agonie incrédule d'une femme qui venait de s'évanouir après avoir bu plusieurs verres, et la finitude d'une soirée qui venait pourtant de commencer. Je regardais les gens les uns après les autres ; je tentais de déchirer en chacun d'eux, une identité, une personnalité. Mais, je n'y arrivais pas. La bouteille de champagne que je venais de boire dans la limousine m'avait troublée l'âme alors je préférais ne pas y songer. L'obscurité, les feux sur mes yeux, l'alcool dans mon verre, mes jambes nus, je tentais de dévisager des visages. Mais je ne reconnaissais personne. Personne. Ma robe trop courte brillait sous les flashs des projecteurs sur ma peau. Je ne sais plus combien, j'avais bu ce soir-là. Peut-être trois verres ; ou carrément une bouteille. Mon état était lamentable ; j'essayai de marcher normalement, ma tête tourbillonnait. Je tentais de reconnaître quelqu'un, en vain. Je plaçais mes mains devant moi, comme pour me projeter. Je ne voyais plus rien ; soudain, le bruit de la musique explosait mes oreilles Je voulais pas me dire qu'encore une fois, j'étais ivre ; comme tout les soirs. Je faisais la fête parce que j'étais censée être une fille populaire, prête à tout pour sa réputation de fille facile. Je savais déjà que le premier garçon que je verrais ce soir-là passerait la nuit dans mon lit ; je savais aussi, que je ne serais pas seul. Et ça faisait toute la différente. Des larmes coulent sur mes joues. Je m'empresse de les effacer ; je comprenais que j'étais faible, trop faible pour comprendre que je foutais ma vie en l'air. Mais après tout, j'aimais bien ce sentiment-là ; désirer, être désirer, être aimer. C'est tout ce que je demandais. Je sais, le sexe n'est pas vraiment une preuve d'amour, du moins, pour les hommes qui passent du temps avec moi ; mais ça me suffit pour être heureuse. Alors, comme une petite poupée, j'ai souris ; j'étais contente de ma vie, même si j'en souffrais terriblement. Je devais vivre avec cette crainte là de ne pas être à la hauteur ; j'étais qu'une petite, toute petite fille. Je ne savais rien de la vie ; on ne m'a jamais rien dit, rien appris. De hauts de mes talons aiguilles, j'ai dansé sur la piste de danse en jetant mes cheveux de droite à gauche ; je devais être celle que tout le monde adorait. L'ESTHELL, que tout le monde désirait ; ce bout de fille, pas tout à fait femme, qui assumait sa réputation, qui aimait la compagnie des hommes, et qui aurait tout fait pour être la fille la plus populaire de son université. Je devais être ce genre de fille ; j'ai toujours été comme ça. Alors, j'ai dansé ; encore, et encore. Sans m'en rendre compte, un homme était derrière moi, ses mains sur ma taille ; sur le moment, je continuais à danser. C'était sûrement ce genre de personne qui voulait de moi dans son lit ce soir ; je n'étais pas pressé. Vu mon état, j'étais sans doute pas encore prête . Mais son ténor murmura à mon oreille mon prénom. J'avais des frissons ; de peur ou d'ignorance, je ne sais pas. Mais je connaissais cette voix. Lorsque je me suis retournée, j'ai reconnu le visage, son visage. Il était d'un côté si important pour moi, et si difficile à comprendre. C'était, Benjamin. Je me demandais bien ce qu'il faisait là ; d'habitude, il était plutôt du genre à détester ces endroits. Il n'aimait ni l'alcool, ni la cigarette .. j'étais presque certaine qu'il n'avait jamais pris un joint – alors que moi .. hum .. c'est pas le sujet – La façon dont il a prononcé mon prénom caractérisait notre relation ; nous étions très proche l'un de l'autre, depuis pas mal de temps. A vrai dire, je n'ai jamais su pourquoi il était différent. En règle général, quand je rencontre un garçon, le jour d'après – voir le jour même – il est dans mon lit. Alors qu'avec lui, c'est différent. Il y a cette attirante, presque intimidante pour moi. Et je n'ai jamais osé aller plus loin. « Benjamin ? dis-je sans être certaine de l'avoir prononcé. Tu .. tu .. qu'est-ce que tu fais là. Je pensais que tu n'aimais pas ce genre de soirée. » Je continuais à le regarder, guettant un signe de sa part. Lui aussi, me fixai ; je ne le connaissais pas encore assez pour connaître chacun de ses traits. C'était difficile à dire, et à décrire, alors je ne tentais de ne pas me perdre dans son regard ténébreux.
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MessageSujet: Re: « somebody to love » esthell & benjamin « somebody to love  »  esthell & benjamin EmptyDim 15 Nov - 19:12

Esthell & Benjamin

« somebody to love  »  esthell & benjamin 309-04-156052b « somebody to love  »  esthell & benjamin Ad146p-15604f1


    « Encore un… Juste un seul s’il te plait… C’est le dernier, le tout dernier… » Une phrase que l’on entend souvent de la part des alcooliques, presque agenouillés devant le barman. Des mots qui s’échappèrent inconsciemment de la bouche du Thêta. Le visage entre les mains, la bouche entrouverte et le regard vitreux, Benjamin apparaissait méconnaissable. Un verre. Puis deux. Trois… Après-quoi on arrête de les compter parce que l’on sait pertinemment que, quoique l’on puisse jurer ou dire, on continuera de se noyer dans la douceur alcoolique. Mais alors, quelle pouvait donc être la raison qui poussait cet homme à s’imprégner ainsi du péché ? L’inconscience était si douce et si envoûtante que lui-même, dans le but d’oublier cette dite raison, il avait osé fermer les yeux et s’en aller ailleurs. Pour quelques heures… Mais le vieil homme face au malheureux n’apparu pas avoir la même opinion des choses… Un non catégorique siffla dans m’esprit du garçon sans qu’il puisse identifier son origine. L’instant suivant, il se retrouvait dehors, le bas du visage enfouit dans une écharpe trempée par le verre qu’il avait renversé, quelques minutes plus tôt.

    Alors qu’au loin quelques gouttelettes d’eau s’écrasaient sur le sol maculé, le silence se faisait entendre dans la petite ruelle. San Francisco la nuit. Si le calme envoutant pouvait se montrer doucereux et captivant, il ne fallait néanmoins pas oublier la menace qu’était la ville. Viols, drogue et autre méfaits qu’il valait mieux éviter. Ou tout du moins, en parti. Parce que les nuages envahissaient la petite cité. Parce que les voyous et autre vermines du genre, sortaient de leurs tanières, bourrées. Parce que les bonnes âmes se faisaient rares à cette heure-ci. Il n’était pas rare de se faire agresser. Que ne l’avait jamais été ? Homme, femme, enfant. Tous. De quelle façon qu’il puisse être. La vie pouvait bien parfois amener avec elle quelques surprises. Nous nous devons les affronter sans pour autant leur faire dos. Alors à cela, il suffit simplement de rester méfiant, confiant, et surtout prudent. Là, au milieu de cette longue allée, la chemise humide, les mèches collées à son visage, l’homme las guettait l’entrée d’une boîte de nuit. Les sourcils froncés, la main tremblante. Au sol, une bouteille qui venait de se briser. Ses pas se faisaient hésitant, son équilibre maladroit. Et malgré tout, son esprit parvint à le faire entrée dans la tanière des méfaits.

    Envoûtante odeur du tabac et de l’alcool mêlée, violence de la musique qui frappait sans pitié après les tympans des invités, aura appelante des silhouettes de femmes plus belles les unes que les autres… Ciel, mais où était-il ? Un enfer plus qu’un paradis… Lieu où les tentations d’un homme étaient dévoilées au grand jour. Un Thêta égaré et victime, au beau milieu d’une foule de diables. Et puis, il l’aperçu. Au loin, ses mèches dorées et sa silhouette connue et aimée. Ignorant face aux damoiselles qui s’osaient à l’inviter danser, Vilammée s’en alla. Serpentant entre les ivres et danseuses dénudées pour regagner l’unique âme connue en ces lieux. Oui… Lui parler, la voir, la serrer dans ses bras. Quelqu’un avec qui il pourrait la soirée sans rechercher à s’interroger, à se questionner… « Esthell… » Elle dansait. Se mouvant sur la piste entre femmes et hommes autour d’elle. Inconsciemment, Benjamin se rapprocha, attirant son attention en se postant derrière elle, amenant chacun de ses mains sur ses hanches. Il répéta son prénom, posant son visage sur son épaule, fatigué. Et elle se retourna, quelques instants passés. Le regard apparemment surpris et perdu. Inclinant le visage sur le côté, Benjamin n’apporta aucune réponse quant à la question qu’on venait de lui poser. Il ne prit d’ailleurs pas cette peine de prononcer la moindre parole. Optant pour l’ignorant et pris d’un élan inhabituel qu’était la débauche. Amenant ses bras entourer la taille de son amie, il l’attira à lui dans une étreinte proche. Si proche qu’il pu humer doucement son parfum mêlé à quelques autres odeurs entêtantes. Plongeant son visage dans les cheveux d’Esthell, le Thêta recula. Les entraînant tout les deux jusqu’à un coin isolé, dans l’un des angles de la grande pièce de la boîte. Et presque aussitôt, il repoussa sa compagne contre le mur, l’empêchant de s’échapper en se postant devant elle, une main posée à quelques centimètres de son visage. « Je déteste ce genre de soirée… Je ne les aime pas… Vraiment… Mais j’ai… Je veux juste un peu m’amuser ce soir. Juste ce soir… Parce qu’on a tous le droit à l’erreur non ? » Toutes ces paroles furent prononcer dans un murmure quasi inaudible. Le garçon souri doucement, posant cette fois son front contre le mur, frôlant la joue de son amie. « Et toi alors ? Que… Que fais-tu ici ? »
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Swan Cartwright-Hansen
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MessageSujet: Re: « somebody to love » esthell & benjamin « somebody to love  »  esthell & benjamin EmptyMar 17 Nov - 18:16

« Je suis la fille la plus désirable du monde ! Les hommes tombent à mes pieds, je n'ai qu'à me baisser pour les ramasser ! » ... Elle se le répétait tant et tant que ça marchait ! Avant la fin de la soirée elle était le centre d'un embouteillage d'hommes... Tu devrais essayer.
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« l'humanité souffre & je souffre avec elle »




    Je ne savais que dire, ni que faire. Sa présence me perturbait tellement que je n'arrivais même plus à bouger. C'était comme être pris au piège d'une araignée qui avait bien construit sa toile. Je m'enfilais dans ses fils sans pouvoir me débattre. Il m'avait battut. J'étais certaine de moi, certaine qu'il ne pouvait pas s'épargner de moi ; devant lui, j'étais presque intimidée. Me*rde, mais pourquoi ? A ce moment précis, j'aurais aimé regarder la mer, car comme lui, elle me faisait toujours cet effet ; regarder de plus en plus loin, jusqu'à l'infini de l'horizon, et me dire que oui , je ne vois pas le bout, mais que ça m'est égal , parce que les grains de sables à mes pieds suffisent à me combler. L'espoire d'un instant, j'essayais de faire la parenthèse entre le paysage d'une plage déserte et sa silhouette si attrayante que je n'arrivais plus à la dévisager. Et puis, je n'aime pas la lumière ; je n'aime pas ces odeurs de tabacs dans mes narines, enfet, je crois que je n'aime pas ma vie. Mais je vis avec ; car après tout, c'est ce que je suis devenue. Je regarde les gens qui courent et savent bien ce qu'ils ont à faire quand moi, je me planque sur la piste de danse pour tenter d'attirer l'attention. Je vois mon heure de gloire s'marrer avec mon jour de chance quand j'attends comme une évidence... Ma bonne étoile qui vient de picolé au bar. Et ce soir-là, c'était une étoile différente, néanmoins, je ne savais pas ce que j'éprouvais pour lui. C'était un mélange d'un peu de tout ; et ça me troublait énormement. Mais je me suis toujours dit que ce qui est important, c'est de ne pas être aigri par les déceptions de la vie mais d'apprendre à oublier le passé et savoir que chaque journée ne sera pas ensoleillée. Et quand je me retrouve perdu dans l'obscurité du désespoir, il faut que je me souvienne de ces souvenirs, que c'est seulement dans la nuit noire que je peux voir les étoiles, et ces étoiles me reconduiront chez moi. Alors je n'ai plus pas peur de faire des erreurs, de trébucher et de tomber, parce que la plupart du temps, les plus grandes récompenses viennent en faisant les choses dont on a le plus peur. Peut-être que je n'aurais que tout ce que j'ai toujours souhaité. Peut-être que je n'aurais que des choses que je n'avais jamais imaginé. Qui sait où la vie m'emmènera? La route est longue, et à la fin, le voyage est la destination. Alors, je regardais cette étoile venir vers moi, prononcait mon nom comme un chuchotement dans mon oreille, et m'entrainait dans un coin isolé. Il m'avait entrainé contre un mur, m'empechant de m'enfuir ; si j'avais eu le courage de le faire, je l'aurais fait. J'avais peur ; je ne savais pas ce qui m'arrivait. J'avais l'habitude avec lui ; c'était toujours compliqué, toujours différent, toujours '' bizzare ''. Sa main posée à quelques centimètre du visage me tenais immobile contre le mur ; je savais pas ce que je devais faire. Je ne pouvais pas m'enfuir, ni hurler ; et puis de toute manière, je ne pouvais pas m'empêcher de ne pas le regarder. Alors autant céder. «Je déteste ce genre de soirée… Je ne les aime pas… Vraiment… Mais j’ai… Je veux juste un peu m’amuser ce soir. Juste ce soir… Parce qu’on a tous le droit à l’erreur non ? » finit-il par me répondre. Je n'avais presque rien entendu tellement la musique était forte ; mais j'avais réussis à lire quelques mots sur ses lèvres. Je les fixais , comme je l'avais fait pour ses yeux ; c'était devenu agaçant. J'étais comme obsédé par lui ; par ce sentiment de séduction qui me mettais hors de moi. Je ne voulais pas céder ; pas avec lui, pas ce soir-là. C'était hors de question ; pour une fois, je ne devais pas être faible, je ne devais pas dire oui. « Parce qu'on a tous le droit à l'erreur » Oû voulait-il en venir ? Devais-je être comme tous les soirs l'objet d'un homme ? Devais-je être comme tous les soirs faible et naive ? Je n'en savais rien ; mais je ne voulais pas craqué. C'était impossible mais tellement tentant ; de pouvoir sentir mes mains dans ses cheveux, sa peau contre la mienne, ses yeux tout prêt de moi.« T'amuser ? Tu ne t'es pas trompé d'endroit, je crois. Le droit à l'erreur ? Crois-moi, j'en est fait faites beaucoup ; surtout ces derniers temps » répondis-je, sur un ton si faible que je ne m'étais à peine entendu. J'aurais voulu arrêter le temps, ne serait-ce que pour visualiser chaque traits de son visage, oublier ces paroles, oublier les miennes. Simplement le regarder. J'aurais voulu m'enfuir, pour ne pas sentir cette tentation si naissante entre nous. Mais je ne pouvais pas. Il avait posé son front contre le mur, touchant presque ma joue. « Et toi alors ? Que… Que fais-tu ici ? » ajouta t-il. Enfet, je savais pas ce que je faisais ici. Je detestais l'odeur, la lumière, la musique ; je detestais l'endroit, parce que c'était le seul lieu oû j'avais l'impression d'exister aux yeux d'un homme. Que faisais-je ici ? « Oh .. je .. je m'amuse » mentis-je avant de me rattraper aussitôt en tentant de bouger en vain ; « Enfin, je sais pas ce que je fais là. Je suis un peu .. perdue. »
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MessageSujet: Re: « somebody to love » esthell & benjamin « somebody to love  »  esthell & benjamin EmptyMer 25 Nov - 17:31

Esthell & Benjamin

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    L'ignorance de ceux achètent et consomment... Ils veulent faire parti d'une bande, ils veulent profiter et vivent sans se préoccuper du reste. L'être humain a toujours été plongé dans un bain d'égoïsme pur. L'argent, le sexe... Ils font tout et donnent tout pour ces deux principales raisons. Des enfants qui assassinent leurs parents sans même le savoir, des adultes qui abusent de leurs progénitures en se persuadant qu'ils violent des étrangers. Le monde d'aujourd'hui est plongé dans la débauche et nul ne serait apparemment en phase de l'en sortir. Benjamin, certainement pas présentement...

    Le doux parfum qui flottait autour de leurs deux silhouettes se fondait à merveille avec l'ambiance embrumée qui régnait au Bionart. Ressentir enfin la douceur d'une personne aimée contre lui, tout près de lui. A sa portée, elle n'avait nul échappatoire... Une chose dont le Thêta avait parfaitement conscience mais à laquelle apparemment il ne voulait guère apportée de solution. Cela n'aurait tenu qu'à lui, il se serait effondrer au sol en priant le ciel de le ramener dans ses draps en lui pardonnant ses actes ce soir. Mais le péché trop tentant animait son éveil et chacun de ses sens. Sa vision, bien que floue, parvenait très distinctement à cerner le visage de son amie. Esthell, l'expression incertaine, paraissait fatiguée... Lasse, tout comme lui. Était-ce alors ce beau destin et ce charmeur hasard qui les avaient poussé à se rencontrer ce soir ? Benjamin ne s'attarda que l'instant de quelques secondes sur la question. Ecoutant avec attention ce qu'on lui murmurait. Sa voix tremblait presque, ses mots sonnaient comme perdus... Vilammée reprit le peu de contenance qui lui restait, affichant un visage plus sérieux, une mimique inquiète et brisée. « "Perdue" ? » La bouche entrouverte, il resta sceptique, se reculant enfin d'elle pour lui laisser le loisir de fuir avant qu'il ne soit trop tard. Face à face, il examina quelques instants la silhouette d'Esthell, le regard vide et inexpressif. « Je... Tu ne devrais pas être ici alors... Et moi non plus. » L'instant qui suivi ses quelques mots, Benjamin s'empara de la main de sa compagne avant de l'entraîner avec lui. Leurs deux silhouettes serpentant entre fumeurs, danseurs et dealers jusqu'au couloir qui séparait les toilettes, l'entrée et la piste de danse de la boîte.

    L'air rafraichi du long corridor désert claqua presque immédiatement les joues des deux amis. Adieu le brouillard et les lumières. Bonjour l'obscurité et l'air - presque - frais. Relâchement vivement le poignet de la jeune Greenden, le garçon resta de marbre. Sortant simplement de sa poche une cigarette qu'il s'empressa d'allumer. Fumer... Une erreur qu'il n'avait plus commise depuis quelques années maintenant. Une bouffée en refermant les yeux et un nuage blanc s'échappa des lèvres du Thêta. Une main posée sur l'arrête du nez, il se retourna doucement vers l'Epsilon. La bouche pincée, hésitant désormais, mais toujours cette étincelle illuminée au fond de son regard. Et puis, il s'avança vers elle en la prenant dans ses bras. L'encerclant comme un frère protègerait sa soeur, comme un petit ami enlacerait sa compagne. Une main posée sur ses cheveux, l'autre perdue dans son dos, il tira une nouvelle fois sur sa cigarette avant de la retirée de sa bouche, lâchant au passage une paire de paroles à voix basse : « Au fond... Je crois que j'espérais te trouver ici ce soir. Ta présence me manquait, je m'inquiétais. Et puis... J'ai une paire de choses à oublier, alors passer du bon temps avec toi, c'est au fond le seul vœux que je peux souhaiter ce soir. » Un sourire en coin alors qu'il embrasse furtivement le front de son amie en la relâchant, et Benjamin inclina légèrement le visage en déposant sa propre cigarette entre les lèvres d'Esthell. « Il y a un peu trop de monde à l'intérieur, je vais nous chercher quelque chose à boire ici, hum ? » Sans attendre son accord, il repartait déjà à l'intérieur de la principale pièce de la boîte.

    Une minute, puis deux et il revint à ses côtés. Le visage de son amie à peine éclairé par les lumières de la piste qui se reflétaient au loin sur eux. Un alcool entre les mains, il tendit l'un des verres à l'Epsilon, lui présentant ironiquement son verre. Quelque chose à fêter ce soir ? Leurs "retrouvailles" sans doute ? Quoiqu'il en soit, Vilammée se laissa glisser contre le mur aux côtés de la jeune femme. Rattrapant au passage sa cigarette en tirant sur la dernière taffe avant de l'écraser, dans un coin, par terre. « A notre première soirée en boîte... » Un léger rire alors que, à la manière d'un enfant, Benjamin tirait doucement sur le vêtement de son amie restée debout, l'invitant à venir le rejoindre au sol. Belle soirée, beaux pêchers.
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MessageSujet: Re: « somebody to love » esthell & benjamin « somebody to love  »  esthell & benjamin EmptyJeu 26 Nov - 19:06

les serments les plus forts se consument au feu de la passion comme une paille légère. la passion deteste tout ce qui n'est pas la passion.
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« l'humanité souffre & je souffre avec elle »


    Je ne voulais rien comprendre ; sans doute parce que je ne comprenais rien à ce qu'il se passait. La vérité me frappait les yeux ; je savais ce qu'il voulait. Sans doute depuis le début. Depuis qu'il était venu derrière moi. Depuis qu'il avait posé ses mains sur mes hanches. Je le savais. J'ai tenté de m'enfuir, mais je ne pouvais. La force de ses mains sur les miens me rendais impuissante. Ce qui compte vraiment, c'est la course, c'est ce que je me dit toujours : ce qui empoisonne l'existence, c'est de trop penser à la ligne d'arrivée, j'aurais bien le temps d'y penser après, quand je serais perdue, ou quand je ne pourrai plus courir. A l'instant où j'allais céder à la tentation, il s'était écarté de moi en reculant. A ce moment précis, j'aurais pu m'enfuir ; courir. Mais je ne l'ai pas fait. J'ai observé ses yeux, une dernière fois. Il regardait mon regard si vide et incrédule ; la souffrance de mon coeur brulait mon âme. Je savais que je faisais une bêtise ; mais je me fichais des explications et la dose de souffrance qui allait suivre. Je souhaiterai ne jamais avoir à me justifier de mes actes réfléchis et assumés. J'ai pris l'habitude depuis que l'orgueil m'a laissé tomber de regarder les choses en face mais prononcer la vérité râpe trop souvent la langue. Le temps a ce pouvoir de nous faire nous croire responsables de tout et de nous faire tout regretter. Je ne pense pas que revenir en arrière me serve de leçon, que ça me soigne plus que ça ne me tue et c'est pour cela que je méprise les justifications. Je trouve les lubies fascinantes et que rien n'est plus beau que le silence. Tout prêt de moi, personne n'osait parler. Je le fixais toujours ; je savais ce qu'il attendait de moi. « Je... Tu ne devrais pas être ici alors... Et moi non plus. » répond t-il en mettant fin au silence. J'étais presque envoutée par ce moment de répit ; oû rien ne pouvait me tuer. J'étais capable de tout affronter ; la maladresse, la souffrance, le malheur, l'adultère. Oui, je n'aurais jamais du être ici. Depuis un an, je n'aurais jamais du être ici. Je suis faible, lui aussi apparemment. Déjà du temps de mes amours vagues j'étais sourds au fracas de leurs écumes et comme l'amour m'a toujours fait des blagues, j'dois être aveugle, je présume... Aveugle à tel point que je laisse tout passer ; chaque soirs. Il me prit la main m'entrainant avec lui. Comme une danse, je me laissais guider, de peur de tomber. L'air frappa mon visage, faisant virevoltait mes cheveux dans tous les sens. J'entends une femme rire aux avances d'un homme, des jeunes étudiants boivent sans cesse et sans relâche leurs derniers verres. Je hais ces gens autour de moi qui rient de rien et s'amusent de tout. Je tremble de peur ; sa main tremble aussi – à cause de moi – Il le sait, il la comprit lui aussi ; je suis faible, je ne pourrais pas résister ce soir. Puis, il lâcha ma main, pour sortir de sa poche une cigarette. Il s'empresse de l'allumer. La courte flamme de son briquet entraina un chuchotis de tremblement dans mon corps ; comme si j'avais toujours peur. Le tourbillon m'entraina ; j'avais l'impression de ne pas être consciente. Il fumait, pinçant ses lèvres de temps à autre. Soudainement, il me prit dans ses bras, m'encerclant près de son torse oû je trouvais refuge. Une de ses mains touchés mes cheveux blonds, l'autre se perdait sur mon dos. Je fermais les yeux pour réfléchir ; je m'étais promis de ne plus recommencer. Tout les soirs. Oh, et puis m*rde, je fais ce que je veux ! Je souris, comme une fillette qui ne savait pas oû elle allait mais qui était heureuse d'avoir son père à côté de soi. Je n'avais plus envie de lutter. Et ce ne fut pas le vertige, ni ma réflexion, ni ma promesse qui m'arrêterait. Allez, en avant ! il faut que tout s'accélère. Ce soir j'en ai plus rien à foutre des rêves et de la réalité. Je fous de tout ! Venez, les étoiles, je vous prends une par une ! Allez, venez vous enfoncer dans ma bouche, je suis vide, j'ai de la place. Hantez, faites comme chez vous ! Brillez ! Et la Lune... Je vais aller voir ça de près. Je veux embrasser quelque chose. Est-ce qu'il y a des bras ? Tend les bras, Lune ! Ma lune était tout prêt de moi, me serrant dans ses bras. J'ouvris subitement les yeux lorsqu'il lança une série de paroles ; « Au fond... Je crois que j'espérais te trouver ici ce soir. Ta présence me manquait, je m'inquiétais. Et puis... J'ai une paire de choses à oublier, alors passer du bon temps avec toi, c'est au fond le seul vœux que je peux souhaiter ce soir. » Un souhai, voilà ce qu'il voulait. J'étais donc ça ; son vœux. Cette lune parfaite me voulait pour ce soir. Je l'ai trouvé ; oui, mon dieu, je n'ai pas enfreins ma promesse, pour une fois. Je serais avec lui, pas un inconnu. Je serais avec ma lune, juste pour ce soir. Aucune parole ne pouvait sortir de ma bouche ; j'étais sous l'emprise d'un nouveau tourbillon qui voulait que je lutte. Mais c'était trop tard ; il avait embrassé mon front, de la courbe de ses lèvres. Puis, il lâcha à nouveau des paroles me disant qu'il allait nous chercher quelque chose à boire. Oui, ce serait mieux. L'alcool me fait oublier ; sous la couche interminable de regrets, je savais oublier tout ces malheurs par l'unique sensation d'un verre entre mes mains. Puis, il partit une minute ou deux ; sans savoir pouvoir, je souriais. Je savais ce que nous allions faire ; je savais que demain je le regretterai. Mais, je fous de tout ce soir ; je veux juste être heureuse, rien d'un soir. Juste cette nuit, puis c'est fini ! Il revint, deux verres à la main. Il m'en tendit un, que je m'empressai de prendre. Je bu une gorgée ; la sucre sur mon langue et l'alcool dans ma bouche flottaient dans mon corps. C'est bon, j'allais bien ; en apparence, oui comme toujours. A l'intérieur, j'étais déjà morte. « A notre première soirée en boîte... » s'écria t-il, le sourire aux lèvres. Il m'invita à m'installer près de lui, par terre. Je devais réagir ; oui, quoi. Il allait me trouver dingue ; c'est ce que je suis, une folle. Mais quand même ; les paroles ne viennent pas. Rien ne bouge. Je suis vide, morte, perdue. Mon regard vacille dans tout les recoins. Je ne sais pas quoi faire. « Oui .. à notre première soirée » dis-je faiblement, un sourire tout de même aux lèvres. «Toi .; tu me manques. Et j'ai besoin de toi .. je crois que toi aussi tu as besoin de moi. » finis-je par répondre. Je fixais désormais ses yeux, certaine de ce que je voulais. Je m'approchais de lui, de plus en plus ; tout près de son front, je distinguais sa respiration, et son regard si attrayant. A présent, je touchais l'une de ses mains ; j'étais tout prêt du but. Mes lèvres n'étaient qu'à quelques centimètres des siennes ; et pourtant, plutôt que l'embrasser là, tout de suite, j'ai tourner mon visage. Peur, encore et toujours. Je devais une forte, pour une fois. Je pris une grande respiration ; avant de retrouver son regard et de l'embrasser. Maintenant, ses lèvres touchaient les miennes. C'est bon, j'avais réussi ; je sais, je sais. Je fais une erreur, mais je vous le promet; Je vous dirai tout de ma vie dans son nu le plus blême, dans les matins pâlis où plus rien ne protège. Je vous dirai tout de mes cris jusqu'au plus imbécile, je vous livrerai tout jusqu'au bout de mes cils. Tous mes gestes promis, tout ce que je pense, de mes coups de colère à mes coups de romance. En toute complaisance, en toute impudeur. Compte rendu fidèle de toutes mes heures. J'avouerai tous les trucs interdits, les méthodes, je vous dirai les clés, vous livrerai les codes, les secrets inconnus à lire entre les lignes, les talismans perdus, les chiffres et les signes. Mes arrières-pensées avec inconscience. Mes goûts et mes dégoûts et tous mes coups de chance, même sans intérêt, même un peu faciles. Mes fantasmes enterrés, mes idées les plus viles... Je vous en supplies, laissez-moi en paix. Juste cette nuit. Pour une nuit.
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MessageSujet: Re: « somebody to love » esthell & benjamin « somebody to love  »  esthell & benjamin EmptyDim 13 Déc - 21:09

Esthell & Benjamin

« somebody to love  »  esthell & benjamin 309-04-156052b « somebody to love  »  esthell & benjamin Ad146p-15604f1


    Pouvait-on considérer comme une erreur le fait vouloir juste un peu abuser de la vie ? Dépasser nos limites. Faire ce que l'on ne devrait pas. Parfois, il est bon de se laisser pleurer. Nos peines renfermées peuvent alors quitter ces barrières qui les retiennent. Etait-ce seulement la même chose pour nos désirs et nos émotions ? A-t-on le droit et l'autorisation de laisser ce que nous dicte notre conscience de côté ? A voir ce couple uni ce soir, il fallait croire que oui. Inverser nos interdits pour faire de nos péchés des actes de bienfaisance. Dieu n'avait-il pas, lui aussi, déjà eu le droit de goûter à l'erreur ? Nous sommes humains, nous sommes des erreurs. Ce soir donc, il s'autoriserait le droit au péché. Fatalement, même s'il résistait, l'envie n'y serait pas. Quelque soit le dénouement de cette triste nuit, elle ne serait pas joyeuse. Alors pouvoir serrer dans ses bras quelqu'un d'aimer était peut-être un fait moins blessant que celui de rester seul ? Une question qui amène réflexion. Pour les deux compagnons, tout était déjà pensé… Ou presque.

    Il s'apprêtait à boire. Guidant le bord de son verre à ses lèvres avant de se figer presque soudainement. Ses mots résonnèrent en lui, tel un écho. Benjamin tourna doucement le visage vers elle. Électrisé par le regard qu'elle osait lui lancer. Ciel, il n'y pas d'échappatoire. Ils étaient condamnés. Un frisson longea son échine alors qu'elle s'emparait de sa main libre sans qu'il ne daigne broncher ou même la repousser. Ce qu'elle venait de dire, ses mots. Explicitement elle lui avait avouer : rien n'allait. Tout à ses yeux était noir. Qu'un ami plus digne vienne donc l'arracher des bras de l'indigne Thêta. Leurs souffles proches se mêlaient désormais. Non. Pas cela, ne pas commettre l'inévitable. Le cœur lourd, Benjamin reposa doucement son verre, se redressant légèrement alors qu'elle venait de tourner la tête. Oui... Une prise de conscience soudaine... Mais éphémère malheureusement. Elle l'embrassa.

    Une vague de frissons traversa le bas-ventre du garçon alors qu'il réalisait seulement l'ampleur de son échec. Mais rien ne lui permis de lutter. Doucement, il prolongea l'instant. Une main glissant sur la nuque de son amie pour la rapprocher davantage de lui. Ne plus la lâcher. Ne pas la laisser s'enfuir. Honteux mais étrangement apaisé, Vilammée commettait son péché ce soir, dans l'ombre d'un bar. Quel doux moment. Leurs souffles saccadés ne voulaient plus se quitter. Les yeux clos, l'étudiant n'apportait guère plus d'importance à tout ce qui pouvait les entourer. Au loin, un homme passa. Les toisant chacun d'un regard malicieux. Ignoré, lui aussi. Baiser passionné qui dure. Le garçon recula enfin son visage du sien. Posant son regard sur elle sans pouvoir toutefois se contenir bien longtemps. Il la prit dans ses bras, plongeant son visage au creux de son cou pour y goûter. L'embrasser du bout des lèvres alors quelques furtifs mots s'échappaient : « Je ne voulais pas... Je ne voulais pas ça... » Ou tout du moins, s'il avait été sobre, jamais il ne l'aurait accepté. Parce que c'était le seul moyen qui se présentait à eux pour laisser de côté tous leurs problèmes, toutes leurs hésitations. « Esthell, par pitié, ne m'en veux pas... » Des mots qui parvinrent à traverser la barrière de ses lèvres alors qu’il restait là. Immobile et nez posé contre son épaule. Quel ami digne pouvait ainsi abuser de la faiblesse de l’une de ses proches pour oser ainsi l’aventurer entre ses propres griffes.

    Un éclair traversa alors ses prunelles. Il se releva brutalement. Renversant par la même occasion le verre posé au sol. Rependant son liquide ambré sur le sol. Benjamin recula, l’expression terrifiée et les sourcils froncés. Mon Dieu, que venait-il de faire ? Que s’était-il passé ? Comme un homme que l’on vient de sortir d’un profond sommeil, le Thêta se voyait faire face à un terrible cauchemar. Son dos heurta presque violement la porte qui indiquait les toilettes, à quelques pas d’Esthell restée au sol. « Mon Dieu… » Répéta-t-il tout bas. La bouche entrouverte, les yeux fixés sur le verre renversé, Vilammée tenta vainement de se calmer. Imbécile, abruti, fou. Il était digne de tous ces adjectifs. Comment se dire être meilleur ami d’une femme dont on a pris sauvagement une soirée, l’enfonçant plus encore dans la noirceur de ses soucis ? Son ventre se soulevait au rythme de sa forte respiration. Comme pétrifié, Benjamin tenta de parler. De prononcer quelques mots… De comprendre ses actes. « Mon Dieu Esthell… Je… Je ne voulais pas… Tu as des soucis, je ne suis même pas capable de t’aider parce que je songe d’abord à moi… Je… » Une goutte de sueur longea sa tempe alors qu’il refermait les yeux, reprenant contenance. Non. Ne pas vouloir comprendre. L’aider, juste ce soir. Lui apporter une aide précieuse. L’accompagner et lui offrir ce qu’elle veut, elle. Doucement, il se pinça la lèvre inférieur, murmurant doucement « Dis-moi seulement comment je pourrais te venir en aide ? Parce que j’ai peur de te blesser… J’ai besoin de toi, je ne veux pas te faire plus de mal, te faire souffrir davantage… » Paroles difficiles mais sincères. Il reporta son regard sur elle. Malice et douceur se reflétant dans ses prunelles. D’un geste lent, il tendit un bras en avant. L’invitant une nouvelle fois à venir le rejoindre. Un baiser qui rappel au garçon l’amour qu’il lui porte. Un amour sans doute trop prononcé pour que cela ne soit traduit que par une simple amitié… Mais qu’importait. L’instant, aussi honteux soit-il, avait été mémorable, formidable, et doux.

    Un moment de répit enfin… Trop rare à ses yeux. Benjamin avait eu tord mais au fond, si la difficulté était présente de l’avouer, renouveler la chose était un rêve. Ravalant sa salive – non sans difficultés -, il soupira. Pour une fois, il aurait voulu refaire cette même erreur. Sans que cela puisse blesser quiconque. Alors qu’elle approchait, il souffla entre deux songes : « L’instant de quelques secondes avec toi, j’ai eu l’impression d’être libéré. » Un sourire en coin, une paire d’yeux brillants.

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MessageSujet: Re: « somebody to love » esthell & benjamin « somebody to love  »  esthell & benjamin EmptyMer 16 Déc - 18:10

C'est cela la tendresse, l'équilibre des gestes, des mots qui sont à la mesure des sentiments.
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« l'humanité souffre & je souffre avec elle »


    Je n'étais ni consciente de ce que je faisais à ce moment précis, ni véritablement responsable de ce qu'il se produisait. J'aurais aimée qu'une fée vienne à mon secours, pour me ramener à la réalité. J'étais certaine de rêver , rien de tout cela n'aurait du arriver. Ni ce baiser, ni lui, ni moi. C'était évident que tout ça n'aurait jamais du se produire. Il était mon ami, du moins, c'est ce que j'ai toujours cru. Pourquoi faut-il que les sentiments s'emmêlent toujours ? Je ne comprends pas. Après avoir commis cette erreur, il ne pouvait plus reculer. Et sans que je m'y attende, il avait prolongé ce baiser. J'aurais cru voler ; parce que ce n'était pas un baiser comme les autres. A chaque fois, je ne ressens rien, qu'une simple envie de m'enfuir pour échapper à l'inévitable. Pourquoi ce fut différent ? Ça n'aurait jamais du l'être ; pas avec lui du moins. Nos souffles courts se rencontraient. Je sentais ses lèvres contre les miennes, sa main glissant sur nuque, mes mains dans ses cheveux, mon corps arrêté de battre ne serait-ce que pour ce court instant et mon âme atteindre secrètement la couleur de l'horizon. Je lui appartenais, plus que tout au monde. Une part de moi voulait déjà tout oublié cette soif d'un baiser car c'était mal. J'aurais juste voulu effacé cet instant de ma mémoire pour ne pas le regretter plus tard.. C'était innocent, à première vue. Mais, lui comme moi savions que ce ne l'était pas. : « Je ne voulais pas... Je ne voulais pas ça... » murmura t-il près de mon oreille. Moi aussi, j'aurais tout fait pour faire machine arrière ; je savais ce que je risquais. La culpabilité, le mensonge, la souffrance … comme toujours, le même refrain. Je n'aurais jamais du .. oui, au grand jamais. Pourtant je savais à l'avance que des remords envahiraient mes pensées, je savais les conséquences, bien avant de l'avoir fait. Je suis en face de l'infini, je ne sais pas oû sortir ; je sens le vide autour de moi, et j'ai l'impression de manquer d'équilibre. J'entends ses paroles confuses, en même temps que mes pensées obscures. « Esthell, par pitié, ne m'en veux pas... » Lui en vouloir, je m'en voulais à moi, seulement à moi. J'aurais pas pu m'approcher de lui ; c'est moi qui l'est embrassé. C'est moi qui me suis accroché à ses lèvres. C'est de ma faute. Nous avions été faibles ; plus moi que lui. Je ne pouvais pas lui en vouloir, je m'en voulais à moi-même. Je ne pouvais pas le laisser dans la culpabilité .. j'étais responsable … comme toujours. « Quoi .. Je .. Je ne t'en veux pas, comment pourrais-je ? » murmurais-je doucement pas très certaine de chaque mots que j'avais prononcés. Il semblait tourmenté et se releva brutalement, me laissant seule face à ma solitude. Tout comme moi, il venait de comprendre ce que nous avions fait. Mes mains entre mes têtes, j'essayais de comprendre pourquoi j'avais fait ça. Mes mains cachèrent à présent mon visage, comme une petite enfante innocente. Sauf que je ne l'étais pas. Le monde doit tourner dans le mauvais sens, à moins que ce soit moi qui soit différente; dire que tout va bien, que tout va bien se passer, n'est que mensonges. Je ne suis pas comme les autres, ça doit être ça ; je n'ai pas eu de parents assez aimants pour m'apprendre à aimer. Je vois mes pensées se bousculaient dans ma tête tout en le regardant. Les yeux fermés, je voyais défilé d'innombrable images ; des gens qui regardent d'autres gens, des chagrins qui croisent des tourments, de belles histoires qui n'avancent pas., un beau conte de fée qui s'achève, et Ma belle étoile qui picole au bar. J'essayais de comprendre pourquoi l'injustice m'avait visé comme cible depuis ma naissance. Je n'ai jamais été heureuse, même durant les premières secondes de mon existences. ; Ses paroles mirent fin à ce défilé qui envahissait ma tête et polluait mon âme ; « Mon Dieu Esthell… Je… Je ne voulais pas… Tu as des soucis, je ne suis même pas capable de t’aider parce que je songe d’abord à moi… Je… » Comment pouvait-il être aussi compréhensible. C'était le seul à avoir compris. Je ne l'avais dit à personne, même pas à Brandi. Souffrir, c'est un grand mot. Je me suis brûlé les ailes, à force de vouloir trop souvent volé face à ma solitude. La vie ne me mérite pas, je ne mérite rien, ni lui, ni aucun d'eux. Tout s'est envolé. Rien n'est resté. « Ne dis rien. Ce n'est pas ta faute, crois-moi ! » lançais-je ; j'aurais voulu réusir à le lui en persuader. Parce que chaque paroles prononcées m'avançaient un peu plus vers un mûr. Toujours tourmenté, il poursuivit « Dis-moi seulement comment je pourrais te venir en aide ? Parce que j’ai peur de te blesser… J’ai besoin de toi, je ne veux pas te faire plus de mal, te faire souffrir davantage… » Il avait compris alors ? Sans le lui dire véritablement, il l'avait vu, ou ressentit. Il le savait que je souffrais. Que lui répondre ? Oui, c'est vrai, je souffre le martyre, à par ça tout va bien . Rien allait bien ; que ce soit mon corps meurtrit, mes pensées m'envahirent, mon coeur poignardé à plusieurs reprises, ou mon âme qui se vidait toujours un peu plus.

    « Tu ne peux rien y faire Benjamin … Absolument rien. Je peux pas .. être heureuse. Tu ne me feras pas souffrir, je te le promets. » Je tentais le rassurer, observant ses yeux brillants et pleins de regrets. Moi aussi, j'aurais voulu l'aider. Mais je n'arrivais pas à prononcer la vérité. La vérité, c'était que j'étais trop faible pour lui résister, et que je souffrais depuis bien longtemps, il n'y était pour rien. Ce foutu désordre dans ma vie,, mon existence fanent et j'oublie les refrains qui me rappellent. C'est un enfer à vivre ; mais je cherche en vain une solution pour m'en sortir; Voilà la vérité. Il me tendit son bras que je pris. Il m'aida à me lever, et m'attira vers lui. J'admirais son regard, je constatais que rien ne pouvait changer l'instant présent. Même pas un retour en arrière. « L’instant de quelques secondes avec toi, j’ai eu l’impression d’être libéré. » murmura t-il à mon oreille, un sourire dessiné sur le coin de ses lèvres. Je souriais bêtement moi aussi. J'aurais voulu lui répondre immédiatement, mais les mots n'étaient pas présents; Je me contentais d'observer son regard poser sur moi, et tentais de m'en souvenir. Honteuse, je baissais la tête quelques instants ; le temps de réfléchir. Lorsque je relevais ma tête, j'approchais mon visage tout près du sien, pour murmurais tout simplement ; « Je te veux à mes côtés .. Juste ce soir. Je n'ai besoin que d'une présence ; ta présence. Promis, je suis à toi. » Je voyais dans ses yeux un reflet brillant qui m'éblouis presque. Je souris une nouvelle fois, en contemplant son regard éblouissant.
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MessageSujet: Re: « somebody to love » esthell & benjamin « somebody to love  »  esthell & benjamin EmptyLun 21 Déc - 15:11

Esthell & Benjamin

« somebody to love  »  esthell & benjamin 309-04-156052b « somebody to love  »  esthell & benjamin Ad146p-15604f1


    Son sourire lui fit un bien fou. Un baume sur une blessure encore ouverte. Une vague de soulagement pour une poignée de lames acérées plantées dans son cœur et dans son âme. Leurs regards liés, leurs yeux n’osaient apparemment plus se lâcher. De peur peut-être que l’un des deux s’échappe ? Une frayeur, une phobie terrible qui fit doucement frissonner le garçon à seulement l’imaginer. Un soupire franchi la barrière de ses lèvres. Ses paupières vinrent couvrir ses deux billes vertes alors qu’Esthell venait de baisser le visage. Leur étreinte douce durait. Un échange où les mots n’étaient même plus nécessaires. Parce que deux amis, deux amants n’ont plus de temps à perdre à se dicter quelques morceaux de phrases inutiles. Le silence susurrait leurs paroles pour eux. Ses bras autour de la fine silhouette de sa compagne, Benjamin posa délicatement le bout de son nez contre son front. Et puis, le temps de quelques secondes, elle parla. Lâchant une paire de dires qu’il ne compris véritablement que plusieurs secondes écoulées. Muet, Vilammée préféra garder le silence. Aucune réponse n’était attendue après tout. Yeux posé sur un point invisible face à lui, le jeune brun chercha vainement une quelconque façon d’apporter son aide à sa douce amie. Mais à dire vrai, il n’avait ni l’envie ni l’intention de la quitter, la laisser ici, seule, histoire qu’aucune erreur ne soit commise. Mais était-ce véritablement une erreur que le destin s’apprêtait à les faire commettre ? Un éclair longea les prunelles du jeune homme alors qu’il baissait doucement le visage pour la voir. Recroiser une fois encore son sourire, son expression. « Je suis près de toi alors. »

    Un sourire, plus sincère, plus vrai lui fut adressé. Le cœur serré, Benjamin amena une main contre sa joue, longeant de son pouce l’une des mèches qui s’était égaré sur celle-ci. La courbure de sa bouche adopta une expression légère, comme rassurée. Et bientôt, il inclina avec lenteur son visage, se rapprochant ainsi de son amie. C’est un nouveau début, une nouvelle méprise, mais un nouvel instant de bonheur partagé. Leurs lèvres qui s’effleurent avant de se toucher. L’une des mains du garçon qui sert doucement un pan de la manche de son amie. Que le paradis leur soit offert puisque tout deux le touchaient désormais. Ils avaient osaient, encore une fois. Défier le diable et le péché pour quelques secondes, quelques minutes peut-être d’un délice réconfortant. Les conséquences leurs seraient citées plus tard. Pour l’heure, rien d’autre qu’elle, que lui, qu’eux, ensembles. Tels deux amants, ou deux jumeaux, ils s’aimaient. Détestant leurs actes présents mais n’enviant rien d’autre. Une histoire triste et sans fin heureuse… Le désir de l’un de serrer l’autre étant trop fort, bien trop fort pour qu’on puisse lui opposer une quelconque résistance. Pour preuve : présentement, tout cela n’avait mené à rien. Elle et lui, main dans la main, leurs lèvres se frôlant et se touchant avec douceur, leurs regards passionnés dirigés face à face. Fatalement, ils le savaient. Conscient chacun que le danger était sur eux, mais qu’ensembles, ils le vaincraient – ou l’engendreraient -.

    Lui appuyé contre cette porte, elle contre lui, ils se serraient. S’enlaçant comme jamais. Benjamin déposa un dernier baiser sur la joue de la jeune Greenden avant de reculer légèrement son visage. La contemplant, sans doute, sans peur. Juste avec douceur. Comme si ses paroles prononcées précédemment n’avaient plus d’importance. L’ombre de l’hésitation avait été levée : il n’avait plus peur parce qu’il savait comment l’aider. Ou tout du moins, l’espérait. Être présent, être là, pour elle. Ses yeux en disaient long. Sur ses intentions, sur ses désirs, sur sa gratitude également. Un remerciement pour une amie fidèle. La vérité était là au fond : il s’interdisait de l’aimer parce qu’une autre avait conquit son cœur, avant. Mais l’interdiction, ce soir, avait cédé. Posez cela sur la faiblesse du soir ou sur l’alcool. Sur les doutes et le brouillard. Il n’y avait pas véritablement d’excuse à ces actes. Mais qu’importait. Dans ce monde qui part en pagaille, peut-être pourrait-il aider Esthell à y voir une touche de lumière ? Au loin, un homme les guettait. Regard qui trahissait son état et malheureusement ses fantasmes. Benjamin fronça les sourcils en soupirant. Monde corrompu.

    « Quittons ce bar. On ne devrait même pas être ici. Ce lieu empeste la vermine. » Un bras qui entoure son épaule, posant délicatement son visage contre sa propre épaule, Benjamin emporta Esthell dans sa marche sans même attendre de réponse. Elle lui faisait confiance, il le savait. Sous le regard fou de l’alcoolique, Vilammée ne baissa pas les yeux. Menaces silencieuses. « Des hommes te veulent du mal ici… » Parce que dans ce bar, tout homme tombe sous l’effet du tabac, de la drogue et de l’alcool. Ceci face à une femme perdue, bien sûr qu’ils seront plusieurs à vouloir abuser de ses faiblesses. Et ce soir, elle ne serait pas seule.

    Dehors, le froid les enveloppa bien vite. Mais lui ne s’arrêta guère devant l’entrée. C’est en effet plusieurs rues plus loin qu’il stoppa enfin leur marche. Adressant un regard à la jeune femme, il sourit en penchant la tête sur le côté. « Tu es gelée. » Légèrement amusé, il embrassa furtivement son front avant de lui déposer sa propre veste sur les épaules. Après quoi, il la prit dans ses bras. Un haussement ironique d’épaule pour toute explication, et il ressortir de sa poche un trousseau de clés en l’agitant tel un gamin devant une Cellica qui fit un léger bruit avant d’ouvrir ses portes. « Oui il m’arrive de me promener les soirs avec ma voiture et non en taxi. Je te raccompagne... Sauf si tu tiens à marcher encore un peu ? » Un doux sourire en guise d’invitation, il lui adressa d’un geste simple une légère caresse sur la joue.

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MessageSujet: Re: « somebody to love » esthell & benjamin « somebody to love  »  esthell & benjamin EmptyMar 22 Déc - 11:58

Amour, donne-moi ta force, et cette force me sauvera
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« l'humanité souffre & je souffre avec elle »


    J'étais impuissante face à ce désir, cette envie incontrôlable de reposer mes lèvres sur les siennes, de redécouvrir la sensation intense d'un péché déjà commis, de revoir le soleil brillait dans ses yeux, et d'admirer sa beauté lorsqu'il hésitera à recommencer. Je lâchai un soupir comme pour libérer un sentiment inavoué. Un long silence nous envahissaient ; ni lui, ni moi ne désirions parler. Il n'y avait pas besoin de mots, ni de paroles pour exprimer ce que nous ressentions. Je n'avais pas envie de parler, à quoi bon ? Les gestes parlaient d'eux-même. Un sourire était toujours dessiné sur mes lèvres afin que l'espoir que cet instant puisse durer une éternité. Aucun mot n'était sorti de nos bouches. Et ce silence avait emporté ma peur, ma douleur et ma souffrance. Avec lui, je n'avais plus d'angoisse, ni de haine. Car je savais que j'avais besoin de cette force pour survivre, ne serait-ce que pour une nuit. Un élan de gratitude et de folie envahissait mon esprit, j'étais libéré de toutes mélancolies. Mes ailes brulaient d'envies de voler à travers l'espace pour braver l'interdit. Ses mains autour de ma taille, j'observais toujours ses prunelles éclatantes lorsqu'il baissa son visage pour me voir. Je passais mes mains dans ses cheveux, puis collais ma tête sur son torse. Je fermais les yeux, ne désirant qu'une chose. Je savais ce que je voulais. L'ambition de cet acte m'était inévitable. « Je suis prêt de toi alors » avait-il dit doucement. Je ne voulais ni réfléchir, ni penser à quiconque souvenir. Je ne guérirais pas. A chaque instant, je tente de voir un signe vers l'au-delà. Mais rien ne me parvient. Je sais que je ne guérirais pas. C'est ma maladie à moi. Je suis unique en mon genre, je l'ai toujours sue. Je ne pense à rien ; ni à l'angoisse du temps qui s'écoule à chaque seconde, ni de la peur de me retrouver dans un lit à côté de mon ami. J'aurais des regrets plus tard, tant pis. C'est la vie. Je ne peux pas survivre sans cet amour, cette lueur éblouissante qui ne cesse de m'observer. J'ai choisit tellement de chemin dans ma vie, que je m'y perds à force d'en tracer de nouveaux chaque nuits. Ce n'est pas lui, ni moi, ni son coeur, ni le mien qui y changera grand chose. Ses mains entremêlaient dans les miennes, je refusais de les lâchai, de peur qu'il parte, que je parte. La fuite est toujours fait avec facilité, le reste par contre, c'est plus dur à faire. Une nouvelle lutte s'offre à moi lorsqu'il incline son visage près du mien. Le coeur serré, je ne bougeais pas, consciente de ce qui allait – encore – se produire. Ses lèvres étaient collées aux miennes, une nouvelle fois. Au diable les regrets ! Je ne manquais pas d'air, bien au contraire. Je prolongeais ce baiser, qu'importe les limites, qu'importe l'interdit, qu'importe le lendemain. Puisque tout est dans le présent … autant le vivre le plus longtemps possible. Je ne voulais pas quitter mes lèvres des siennes, je ne lutterai plus. J'aurais pu empoisser ma vie, à force de l'embrasser ainsi, mais je fichais bien de l'avenir. Je désirais que mon envie, mon désir, mon plaisir. Demain sera un autre jour, un autre combat, une autre défaite. L'ivresse de notre amitié avait pris une méchante tournure ce soir-là. Mais tous nos regards passionnés, nos mains entremêlées, nos corps entrelacées, rien n'y personne ne pouvait nous séparés. Je jouais avec ses cheveux, il jouait avec les miens. On se lançait des regards sincères, sans hésitation, pour ne pas nous perdre dans cette folie. L'indifférence m'étais préférable ; je ne souhaitais rien envisager. Appuyée contre lui, sa respiration était mêlée à la mienne, et nos mains se cherchaient, se frôlaient, se trouvaient. Je ne pouvais pas en espérer plus ; sa force comblait mon manque. Être heureuse, cela ne m'est jamais arrivé, je crois. Ma mémoire défaillante du à l'excès d'alcool que j'avais bu ce soir-là, ne m'aiderais pas. Je n'ai jamais aimé ; l'amour est juste un bon moyen de se casser la gu*le, car on tombe de nombreuses fois, et il est difficile de se relever pour continuer son chemin. Je préfère m'éviter toutes souffrances. Je m'auto-détruit depuis déjà des années, et personne n'a réussit à véritablement m'aider. Certes, je n'ai jamais demandé d'aide à personne mais ma détresse en a effrayé plus d'un. Je ne me dis souvent que le monde appartient à tout ceux qui désirent tenter leurs chances. Ce soir, je tente la mienne. Rien n'est impossible; Dépasser ses limites semble être un bon moyen pour prendre ma revanche. « Quittons ce bar. On ne devrait même pas être ici. Ce lieu empeste la vermine. » déclara t-il en m'emportant rapidement sans attendre ma réponse. Il est évident que j'aurais dit oui, si le temps m'aurais permis de prononcer quelque chose. Puis, il enchaina dans sa lancée « Des hommes te veulent du mal ici .. ». Il avait sans doute raison; j'étais faible, tous les hommes présents ici le savaient. Ils me voyaient tous les soirs errais seule, sans compagnie. Lorsque nous sortions dehors, l'air frais avait frappait mon visage violemment, et mes cheveux virevoltaient au rythme du vent. Je me laissais guider par mon ange, mon étoile filante qui s'éclipserait demain matin. Il m'entraina dans une promenade éphémère ; je courais presque face au vent. La neige était tombée la veille, laissant sous mes chaussures à talons de gros flocons blancs. Enfin, il s'arrêta, puis daigna m'adresser un regard. « Tu es gelée » lança t-il sur un ton amusé. Je rigolai faiblement avant de sentir ses lèvres sur mon front pour y déposer un baiser. Il déposa sa veste sur mes épaules, ce qui me permit de me réchauffer de ce temps hivernal. « Merci » répondis-je, un léger sourire aux lèvres. « Oui il m’arrive de me promener les soirs avec ma voiture et non en taxi. Je te raccompagne... Sauf si tu tiens à marcher encore un peu ? » avait-il proposé, les clés de sa voiture – je suppose – dans ses mains. Être seule, et y retourner pour y trouver une compagnie, non merci. Je ne voulais être qu'avec lui ce soir, sa présence me suffirait. « Oui, si tu veux. A moins que tu désires vraiment me laisser mourir de froid. »
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