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A cup of coffee between cousins {Esthell

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MessageSujet: A cup of coffee between cousins {Esthell A cup of coffee between cousins {Esthell EmptyMer 18 Nov - 18:30

A cup of coffee between cousins {Esthell 14oc7j12 A cup of coffee between cousins {Esthell Ap51010
Esthell K. Greenden & Brandilynn C. Wofford


    Imaginez… Imaginez le silence, le silence reposant, le silence qui calme. Un silence où vous n’entendez que les battements du cœur et les respirations régulières. Le silence d’une chambre universitaire, un silence qui vous donne envie de rester au lit et de dormir encore plus longtemps. Et puis…
    « Bonjour mes petit San Franciscains, ici Andrew pour vous réveillez chez Francisco Radio en ce samedi. Aujourd’hui, le temps sera plus chaud pour cette saison automnale et nous annonçons déjà des bouchons sur notre pont chéri. Mais ne vous inquiétez pas nous allons vous rendre la vie meilleure avec le son de Pixie Lott : « The Fall »… »
    Moi, Brandilynn Campbell Wofford poussai un grognement et ramenai la couverture sur moi. Pourquoi le réveil avait-il sonné alors qu’on était un samedi matin, et un lendemain de fête en plus. Tout simplement parce que miss gaffe avait, comme d’habitude oublié d’éteindre la fonction sonnerie sur son réveille-matin. Je fus donc éveillée pour rien. Je restai encore un temps dans les draps chaux et doux de mon lit, je ne pouvais pas me rendormir maintenant que j’étais bien réveillée. Je décidai alors de travailler sur mon travaille de littérature qui avait comme sujet le roman étranger. Je devais rédiger un texte sur les différences de culture par rapport au livre lu. C’était une des choses que j’adorais le plus en littérature : analyser. Essayer de savoir comment l’auteur a écrit son roman, sur quoi s’est-il basé,… Les romans étrangers me plaisaient encore plus car j’adorai découvrir de nouveau pays, d’autres cultures. C’est pour cela d’ailleurs, que j’avais pris les langues comme option. Je pris l’ordinateur Apple qui traînait par terre sous mon lit et commençai à taper frénétiquement. Je travaillai encore pendant une grosse demi-heure, en restant dans mon lit, en boxer et caraco. Puis, je décidai qu’il était quand même temps de me préparer.
    Je traînai des pieds vers la petite salle de bain où je me débarrassai de mes vêtements de nuits en les laissant tomber sur le sol avant de rentrer dans la cabine de douche. Je pris une douche bien chaude. Depuis, toujours je prenais des bain ou des douches chaudes, très chaude, jusqu’à m’en brûler la peau. J’adorais cette sensation de picotement sur l’épiderme, je ressentais mieux mon corps. Après que la salle de bain soit complètement embuée, je décidai de sortir et me dirigeai vers ma commode où se trouvaient mes sous-vêtements. En cherchant un soutien-gorge adéquat, je découvris la lettre. Un lettre que si j’ouvrai changera ma vie. C’était le courrier que ma mère biologique avait écrite avant de me donner à mes parents. Ces derniers me l’avaient donné à mes dix-huit –Joyeux anniversaires!- et voila 2 ans qu’elle traînait entre mes petites culottes, je n’avais toujours pas osé l’ouvrir de peur de découvrir la vérité, une vérité que je connaissais bien mais que j’avais peur d’affronter. Grâce à cette lettre, tout deviendra réel, je ne pourrais plus le nier. Je fis tourner l’enveloppe entre mes doigts pour finalement la remettre à sa place.
    Je fus saisi par la sonnerie de mon téléphone posé sur la table de chevet, je venais de recevoir un message. Je pris le petit appareil, c’était Esthell, ma cousine. Hell – comme je l’appelais depuis petite- était elle aussi à Berkeley ce qui nous avait encore plus rapproché. Nous nous voyions quelque fois pour un peu parler. Et là, c’était, le cas. Elle me donnait rendez-vous à 14 heures au Zuni café, dans le centre de San Francisco. J’avais encore un peu de temps mais, me connaissant, si je prenais trop de temps, je serais en retard…
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Swan Cartwright-Hansen
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MessageSujet: Re: A cup of coffee between cousins {Esthell A cup of coffee between cousins {Esthell EmptySam 21 Nov - 11:01

souvent, trop souvent, les choses qui débutent comme une banalité dans votre vie, à un certain point dépasse le stade de l'obsession
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« come to me now and lay your hands over me »


    J'ai l'impression d'avoir couler au fond d'un océan, et de ne plus remonter à la surface. Ma tête lourde tourne dans tout les sens ; mon esprit est vaincu. Je tente une première fois d'ouvrir les yeux pour faire face à la réalité. Je sais déjà que je suis nu dans ces draps ; ma peau est sali par une nuit d'ennui. Je ne veux pas me réveiller ; j'ai honte. Honte de moi-même. J'ai froid ; je cache ma poitrine comme pour me protéger d'une souffrance interminable. J'essaye d'être heureuse, mais je n'y arrive pas. Comment font ces gens ? Comment font les gens pour être heureux ? J'ai toujours essayé d'être joyeuse ; j'ai toujours voulu faire partie de ce groupe de femmes toujours adorables et aimables qui n'attendent plus rien de la vie. Elles ont déjà tout ; des enfants, un mari. Une vie quoi; j'ai toujours envié ces femmes, car je sais pertinament que je ne serais jamais comme elles. Mon coeur a mal mais je ne peux rien y faire; Je suis trop faible. J'ouvre les yeux ; les rayons de soleil rayonant traversent la pièce de la chambre d'hôtel. Derrière mon oreille, je sens une respiration dans mon cou. Un bras entoure ma taille. Une main touche mon ventre. Cet inconnu m'a encore une fois eu ; comme tous les soirs ! J'ai honte, mon dieu que j'aimerais m'endormir, me réveiller dans mon lit. Cela fait bien longtemps que ça n'est pas arrivé ! C'est un cauchemar ; je vous en supplis, dîtes moi que ce n'est pas réel. Ma gorge se noue comme pour former un noeud dans mes cordes vocales ; je n'arrive pas à parler. J'ai trop peur. Peur de mon avenir. Que vais-je devenir ? Mes mains tremblent ; je n'arrive plus à bouger. Je suis comme emprissoner de mon propre sort. Tout ça est de ma faute ; pourtant, je ne l'ai amais mérité. Enfin, je pose mes deux mains sur mon visage ; j'ai besoin d'aide. Je dois tirer l'alarme ; un SOS. Je ne peux pas continuer ; mais j'ai bien trop honte à en parler. J'enlève cette main et ce bras inconnu de mon corps ; puis, je découvris son visage. Sa barbe de dix jours lui donnait dix ans de plus ; sûrement un étudiant. C'est ce que je me disais toujours. Mes pieds posés sur le sol, mon coeur vacillait ; mon corps aussi. Je n'arrivais pas à tenir sur mes deux jambes ; mon dieu, qu'avais-je bu hier soir ? Je tentais de retrouver mes vêtements ; je ne pouvais qu'observer le désastre ; ses vêtements désordonnaient dans les miens. Je m'empressa de m'habiller, puis passa un petit peu dans la salle de bain pour me redonner l'air d'une femme '' heureuse ''. Je quitta la chambre, consciente que j'étais honteuse. Dans la rue, je marchais la tête baissé, les yeux rivés vers le sol. Je trébuchais de temps en temps, cognant des passants ; ces derniers poussaient des cris de mécontentement. Je m'en fichais ; j'étais dans ma bulle. J'essayaie de comprendre comme chaque jours pourquoi je devais toujours être avec un inconnu. Pourquoi chaque matin je me réveillais dans une chambre d'hôtel. Je n'ai jamais trouvé la réponse ; même si au fond de moi, je pense que cela est du à mon enfance. Je n'ai jamais eu d'amour ; jamas eu de '' vrais '' parents. Je n'ai pas grandie comme les autres ; j'aime toujours de travers car mon coeur a été détraqué à ma naissance. Je marche vite, très vite ; sans regarder les gens. Des larmes coulent sur mes joues ; j'ai froid, terriblement froid. Je ne sais pas oû je vais ; dans un monde incréduble, un avenir sans paix. Mon présent est honteux. Je veux me réveiller, me dire que rien de tout ça n'est arrivé. Mais je me mens à moi-même, je mens à tout le monde, depuis le début. Je n'ai jamais cessé de mentir à mes amis, même à ceux pour qui je devrais faire confiance. Je n'ai jamais réussis à leur dire la vérité ; j'en est trop honte. C'est dur, trop dur. Je rentre finalement chez moi ; je cours dans la salle de bain, prendre une douche comme pour enlever toutes la crasse de la veille ; ces baisers volés, ces corps enlacés, ces coeurs déchirés. Je me dépêche de tout enlever ; et soudainement, la honte s'en va. Mais je sais déjà qu'elle reviendra demain; Comme toujours. En sortant de la douche, en m'asseant sur le sofa, seule devant mon écran de télévision, je comprends enfin que je dois tout dire. Du moins, dire que j'en est marre, que cela doit cesser ; je me retourne vers mon téléphone portable. « Hi, Brand. J'ai besoin de toi. RDV Zuni Café, 14 heures. Xoxo, Hell » Ma cousine, la seule qui savait que je n'avais pas eu de véritable enfance, que mes parents m'avaient en quelque sorte abandonnés, la seule à qui je pouvais parler. Je pris les clés de ma voiture - malgrè mon mal de tête, conduire me fera du bien – mon sac à main, et partis. Je sentais que j'allais enfin le dire ; dire que je n'étais qu'une putain qui chaque soirs recommencer la même histoire. En boucle. Encore et encore.
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MessageSujet: Re: A cup of coffee between cousins {Esthell A cup of coffee between cousins {Esthell EmptyMer 25 Nov - 18:19

    J'avais continuellement été seule, et ce depuis ma naissance. N'ayant pas de frères ni de sœurs, j'étais souvent abandonnée à moi-même. Même si je faisais croire qu'être enfant unique me plaisait, que j'étais heureuse d'avoir mes parents pour moi toutes seule, c'était faux. Mes fraternel m'envahissait de plus en plus. J'avais demandé à mes parents une petite sœur -un petit frère aurait fait l’affaire- mais ils avaient préféré m'offrir un chaton plutôt que de me dire la vérité : qu’ils étaient incapable d'avoir des enfants et que j'avais été adoptée.
    Il y avait quand même une autre personne qui remplissait ce manque : ma cousine Esthell, par nos deux mères qui étaient sœurs. Elle et moi étions enfants unique, alors on se considère comme des sœurs, et même si on habitait loin l'une de l'autre, nous avons toujours été là l'une pour l'autre. Car Hell -un surnom que je lui donnais quand on était petite et qui lui allait bien dans le sens négatif de sa vie- et moi avons eu des énormes problèmes, mais complètement différent : Hell souffrait du manque de preuve d'amour de ses parents, et moi, du trop plein d'amour que me donnait mes parents. Je me souviens quand Esthell venait passes ses vacances à la maison. Elle arrivait triste, malheureuse, déprimé, alors je lui donnais l'amour que j'avais en trop de mes parents et elle repartait la plus heureuse des petites filles même si je savais que dans 2 semaines, elle replongerait.
    Hell est l'une des seules personnes avec qui je reste en contact et qui sait toute mon histoire. Quand j’étais en hôpital psychiatrique, elle était là tous les jours et quand elle m'appelait parce qu'elle n'allait pas bien, je prenais le premier avion pour la rejoindre. Je ne sais pas si ma vie aurait été la même sens elle.
    Aujourd’hui, nous sommes dans la même université ce qui nous a encore plus rapprochées. Les problèmes d'Hell ne sont pas encore résolus donc je peux facilement aller la voir pour discuter. Et justement, elle voulait me parler. Si elle voulait ça, c'est qu'elle n'allait vraiment pas. Hell est comme ça, elle laisse tout monter en elle jusqu'à ce qu'elle n'en peuve plus puis me confie tous ses problèmes autours d'un bon café.

    J’étais sorti de la résidence universitaire habillée d’un jean élimé Diesel, et d’un gros sweat car le temps se faisait de plus en plus glaciale, mon iPod enfoncé dans les oreilles. J’arrivai dans le centre de San Francisco, devant le Zuni, après 15 minutes de marche. Je préférai toujours la marche plutôt que des prendre les transports en communs. Surtout que j’allais plus vite a pied car j’avais pris l’habitude de marcher vite, je courais presque.
    Le Zuni-Café était l’un des établissements que j’adorais à SF et je m’en rendis encore plus compte quand j’y entrai ; entrée qui fut annoncé par la clochette qui carillonnait à chaque nouvelles venue. Les odeurs de café arrivèrent à mes narines. Mes parents buvaient beaucoup de café et j’avais bu ma première tasse à l’âge de 7 ans, pour nu plus rien boire d’autre. L’odeur du café moulu me rendait nostalgique, il me rappelait les matins dans ma maison de Santa Maria. Elle étai déjà là, assise à une des tables hautes. Ses cheveux blond platine pendaient autours de son visage baissé ; elle tournait mollement sa cuillère dans sa tasse. J’allai au contoirs, tenu par un étudiant assez mignon, pour commander un cappuccino (mon préféré) et demandai qu’ils me l’apportent à table. Je pris un tabouret et m’assis en face de ma cousine. Mais elle ne réagit pas, je vis alors pendre les cordons blancs autours de son cou. Quand elle sentit ma présence, elle releva la tête d’un coup, comme si elle avait eu peur. Je lui souris, elle fit de même mais sans grande conviction.

      «Hey !» lui lançai-je



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Swan Cartwright-Hansen
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MessageSujet: Re: A cup of coffee between cousins {Esthell A cup of coffee between cousins {Esthell EmptySam 28 Nov - 11:00

j'ai besoin de savoir que je peux me raccrocher à quelqu'un, comme un banc sur lequel t'appuyer, même si trop orgueilleuse pour sortir de ces mots qui vous rapent les lèvres.
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« come to me now and lay your hands over me »


    La tête lourde, les mains qui tremblent, la chaleur du café dans mes narines. Je sais que je ne vais pas bien. Ça fait longtemps que je ne vais pas bien ; mais je n'ai jamais réussie à me l'avouer. La vérité fait peur ; j'ai peur. Je suis une fille trop faible pour affronter mes soucis. Alors, je les évite, depuis beaucoup trop de temps. Je me dis que tout va bien ; le matin, je vois mon visage souffrir jour après jours. Des cernes se dessinent peu à peu, des traits de fatigue et d'épuisement se laissent paraître sur ma peau ; mon corps squelettique ne me permet pas d'être assez forte. Mon regard est vide ; je n'exprime rien. Je suis morte ; à l'intérieur, il n'y a plus rien. J'ai trop souffert en silence de ces histoires volées ; aujourd'hui, je m'en rends compte. Est-ce déjà trop tard ? Mes doigts tournent la cuillère dans mon café, aussi lentement que mes pensées me parvenaient. Je n'entendais ni les écho autour de moi, ni ces enfants pleuraient. Je ne regardais pas les autres, seulement ma tasse de café et mon désarroi. J'étais seule ; éperdument seule, face à la solitude qui me frappait chaque matin. Je ne me lasse pas de cette vie, j'en suis juste épuisée. Je tente de respirer normalement, pour continuer à vivre. Mais je sais qu'à chaque pas que je fais, mon corps souffre un peu plus. Mon corps meurt lentement ; j'ai l'impression de ne pas avoir dormi depuis des semaines. La fatigue m'envahit de temps à autre, lorsque je cesse de penser à ma souffrance. Ma souffrance me fait-elle du bien ? Sans elle, je ne vivrais sans doute pas. Elle me permet d'aspirer l'odeur frais dans mes narines, et d'essayer de boucher le trou dans mon coeur. Mes pensées me tourmentent faisant des aller et des retours. Mais elles reviennent toujours ; toujours les mêmes questions. Que vais-je devenir ? Dois-je continuer ? Dois-je souffrir ? Que faire ? Si ce n'est continuer à me battre pour une cause perdue. Je suis déjà vaincu ; mon corps vacille, mes doigts tremblent, ma tasse de café bouge à droite à gauche risquant à chaque secondes d'être renverser. Heureusement, oui heureusement que j'ai appelé Brandilynn. Quand la vie me tourne le dos, quand je respire à demi-mots, j'me fous dans ses bras. Elle est là ; elle fut toujours là pour moi. Je fus toujours là pour elle. « Hell », elle m'appelait ainsi à chaque fois qu'elle me voyait, et ça depuis notre petite enfante. Tout les ans, j'attendais avec impatience le moment oû je pouvais me rendre chez elle. Le seul lieu oû j'avais l'impression d'exister. Elle m'apportait l'amour dont j'avais besoin, je l'aidais à se libérer de l'amour de ses parents. L'un et l'autre, nous passions toujours quinze jours inoubliable. Quand je partais, j'étais heureuse, souriante ; chose surprenante. Le reste de l'année, j'étais une fille triste qui ne cessait de demander l'amour de ses parents. Sans protection, je courrais vers un monde déjà obscure. Le noir ne m'a jamais fait peur ; j'ai réussie à tout affronter, enfin presque. Aujourd'hui, je suis cette fille qui ne jure que d'affronter les problèmes de pleine face pour fuir au tout dernier moment, une sorte d'antithèse vivante. Je suis lunatique, quelqu'un d'instable, qui bouge sans cesse. Un besoin permanent de changement, de recommencement, de renouveau, de nouveauté qui en agaçe plus d'un. C'est mon idéal de vie que je ne laisserai tomber pour rien au monde. A ça je vous jure par contre que je sacrifierais volontiers ma vie pour les gens que j'aime mais pourtant je ne peux pas m'empêcher de douter de tout, de tout le monde, tout le temps, de voir le vice en tout chacun, et d'aller de déception en déception. J'ai sans cesse besoin de preuves d'amour pour ne pas douter, tout le temps, une sorte d'assurance, de monnaie d'échange pour me sentir aimée. Je suis celle là, celle qui peut cracher à la figure tout en sachant aimer démesurément. Je ne suis faite que de blanc et de noir, plus de couleurs, et ca fait mal, le tout ou le rien. Je suis cette fille qui pleure la bouche ouverte tellement elle a l'impression de crever à chaque larme versée et qui ne s'y habitue jamais même si cette pluie tombe chaque nuit. Alors oui, j'ai besoin d'aimer plus que d'être aimée, et oui, ça je sais d'où ça vient même si je veux pas l'avouer. « Hey » sa voix si douce et familière me donnait déjà un peu plus de protection. Elle s'était assis près de moi, mais je n'avais pas réagis, encore dans ma rêverie. C'est lorsqu'elle finit par prononcer ce mot que je daigna la regarder. J'avais peur de sa réaction et j'avais sans doute raison. Je devais tirer une drôle de tête car Brandilynn eut sur moi un regard inquiet. « Salut. » répondis-je faiblement en baissant la tête. Mes doigts tournaient toujours la cuillère dans la tasse ; ce café dont je n'avais même pas envie était en train de refroidir, comme mon corps. « Je .. enfin, je vais pas bien Brandy. Et j'ai peur .. »
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MessageSujet: Re: A cup of coffee between cousins {Esthell A cup of coffee between cousins {Esthell EmptyVen 11 Déc - 13:36

    J'avais toujours envié Esthell. J'avais envié sa liberté, son "je m'en fou-tisme" permanent. Elle voyait rarement ses parents mais trouvait un moyen de compenser ce manque par la fête, l'alcool et les garçons. Elle n'avait jamais besoin de l'accord pour personnes et surtout, ne devait jamais appeler ses parents vers minuit ou rentrer avant 2 heures. Quand j'allais chez elle, je rentrais un nouveau monde, un monde libre et sans limites. Je me libérais l'esprit. Je me rappelle que quand LA grande dispute à éclater entre moi et mes parents, je suis partie chez Esthell et pendant 2 semaines je n'ai fait que sortir la nuit et dormir la journée. C'est grâce ou à cause de ces jours que j'ai commencé à vraiment sortir et tomber de plus en plus bas. Evidemment, je ne blâme pas Hell, car elle m'a aidée, j'ai trouvé une façon de ne plus penser à ma vie qui prenait un tournant inconnu. Ces 15 jours ont changé complètement le reste de ma vie. Je suis revenue à Santa Monica et j'ai continué dans la débauche : sortir, boire, coucher... Mais je ne n'arrivais pas à ne plus dépendre de mes parents. Je rentrai toujours chez moi et mangeait là, pour ressortir après. Je ne voulais plus rester dans cette maison mais il m'était impossible de ne pas dormir dans mon lit ou manger de bons repas...

    Pendant que je suis resté à l'hôpital, Esthell est venu souvent me voir, et cela me redonnait de la force. C'est à ce moment là que j'ai pris conscience que j'avais de la chance, que mes parents ne m’abandonneront jamais, au contraire d'Hell. Ma mère avait couvent réprimandé sa soeur pour son manque d'affection envers sa filles, mais elle faisait la sourde oreille, en disant que cela ne dérangeait pas tant sa fille unique. Au moment où j'ai su que je rentrais à Brekeley, la première personne que j'avais prévenue fut Esthell car cette entrée montrait que j'avais avancé, cela montrait que je pouvais m'en sortir. Mais je savais aussi qu'on allait moins se voir à cause des cours.
    Jusqu'à ce qu'elle m'appelle pour me dire, que elle aussi rentrait dans la célèbre université de la côte Ouest. Je me vois encore faire des bons de trois mètre, Esthell et moi pourrions enfin être "ensemble", on se verrait plus souvent et plus facilement. Maintenant, nous pouvions toute les deux, et ensemble, remonter la pente même si cela n’ai pas chose facile.

    Esthell resta quelques secondes à me regarder sans rien dire. Je voyais dans ses yeux qu’elle avait peur de parler, Elle voulait parler mais avait sûrement peur de ma réaction. Pourtant, elle savait bien que je ne la jugerai jamais. Je n’étais pas la pour ça. Elle ma chuchota un « salut » pas très convainquant avant de prendre une grande inspiration et de me dire : « Je.. Enfin, je ne vais pas bien Brandy. Et j'ai peur. ». Je remarquai bien qu’elle retenait ses larmes –elle n’avait jamais pleuré devant moi.
    Je posai délicatement mes mains sur les siennes pour lui faire passer ma chaleur.

    « Ca va aller » lui dis-je doucement « Raconte-moi »

    Elle garda le silence pendant un moment.
    J’attendais, je savais qu’il ne fallait pas la brusquer. Elle me dirait tout mais il lui fallait du temps.
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MessageSujet: Re: A cup of coffee between cousins {Esthell A cup of coffee between cousins {Esthell EmptyDim 13 Déc - 16:25

ne baisse pas les bras, tu risquerais de le faire une heure avant le miracle.
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« come to me now and lay your hands over me »


    J'ai peur .. irrévocablement peur. Si l'avenir qui m'est réserve n'est pas celui que je souhaite ? J'ai toujours tenté de dévier la réalité de ma vérité. Je me suis toujours arrangée pour être présente à telle fête, avec telle personne, pour prouver aux gens que je suis toujours au top ; chose qui m'est difficile de faire aujourd'hui. Le matin, c'est à peine si je regarde ce visage détruit et ce corps sans vie. Je préfère l'éviter du regard, me dire que tout ira bien, car c'est ainsi que tout ça doit se passer. Je dois aller bien, j'y suis obligée. Depuis toute petite, les gens m'envient ; mais de quoi ? De ma richesse ? De ma sublime maison à Santa Monica oû je dors qu'une fois par an ? Ou de ma liberté précoce du à l'absence de mes parents et de mon manque de protection ? Oui, c'est sans doute ça. Pourtant, je n'ai rien d'enviable – à part mon chauffeur personnel & ma limousine – Enfant, mes copines adoraient venir chez moi pour jouer avec mes milliers de poupées. Je crois qu'elles venaient plus pour admirer ma chambre rose bonbon et mes belles barbies, plutôt que pour me voir réellement. A huit ans, les gens m'enviaient pour mes tonnes de cadeaux envoyés par mes parents aux quatre coins du monde. Évidemment, ils ne pouvaient pas se déplacer – faute professionnelle comme toujours – Alors, chaque jours, je recevais un petit cadeau ; ils espéraient que cela pouvait me faire oublier leurs absences. Mais ça n'a jamais marcher, car j'ai toujours refusais de jouer avec mes poupées. C'était comme leur dire ; « Vous voyez, j'adore vos jouets. Envoyez-moi en d'autres ! » Tout ce que je demandais, c'était un peu d'affection. Rien qu'un peu d'amour. Les années ont passées, sans eux évidemment. Adolescente, les gens admiraient mes tenues vestimentaires. A quatorze ans, je portais déjà des robes de hauts couturiers, comme Christian Dior. Je passais mon temps devant la glace, à observer toutes ces robes que je portais. J'étais devenue populaire au collège et j'étais toujours invitée aux fêtes les plus prestigieuses de l'année. Ainsi, j'ai pu faire la rencontre de centaine de beaux garçons. Les filles m'admiraient pour mon physique irréprochable, et mes tenues qui valaient cent fois plus que leurs chaussures achetées au supermarché du coin. C'était ça, mon adolescence. Ou du moins, ce que les gens voyaient de moi. Cette jolie fille toujours ravissante, qui portait déjà des talons à treize pour ressembler à Julia Roberts – en blonde – Au delà de mon intelligence, les gens n'ont jamais voulu découvrir plus que mon apparence physique; Surtout les garçons. Pour eux, une jolie blonde aux yeux bleus, c'est toujours bien à regarder. Abrutis ! Ce ne sont que des pervers – et j'ai mis du temps à m'en rendre compte – Alors, oui, j'ai peur de l'avenir car je me dis qu'un jour plus personne ne m'enviera ; je ne porterais plus de superbes chaussures, je ne serais plus cette jolie fille aussi ravissante soit-il, je ne passerais plus mes soirées dans des bars, je ne coucherais plus pour satisfaire mon manque d'affection, en résumé, je ne serais plus Esthell Greenden. Je serais devenue une anonyme, parmi tant d'autres. Si j'arrête tout, les gens me regarderont-ils comme avant ? Serais-je encore « sublime » à leurs yeux ? Je le sais qu'un jour, quand les rides apparaitront sur mon visage que plus personne ne se retournera dans la rue pour admirer ma beauté, mais je me dis que je suis encore jeune. Il faut profiter de la vie, encore et encore pour ne rien manquer, pour ne rien regretter. Mais je me tue à faire ça ; je meurs un peu plus chaque jours, car mon corps cède petit à petit. Je ne serais plus une étoile qui brille, je serais un diamant sans éclat. Mais moi, je veux être aimé ; attirer l'attention des gens, saluer et être supérieur à ceux qui ne peuvent même pas se mettre d'acheter ne serait-ce que le tiers de ma garde robe. J'ai envie de tout arrêter, de laisser tomber cette vie de débauche, qui m'ennuie par dessus tout. Mais, il y a t-il quelque chose de plus important au monde que l'argent, le sexe et l'amour ? Je n'en suis pas si sûr. Je ne suis jamais vraiment tomber amoureuse, je n'ai jamais vraiment fait l'amour avec passion, je n'ai jamais acheté un vêtement par plaisir. Effet, je crois que j'ai tout dans ma vie ; mais que je n'ai rien mérité. Ni l'argent offert par mes parents depuis mes dix-huit ans, ni l'amour que m'a apporté Bridget, ni le sexe qui me permet de survivre. Je suis rien qu'une idiote ; des millions de personnes rêveraient d'être à ma place et moi, je suis prête à tout abandonner pour ne plus souffrir. Quelle égoïste suis-je ? Alors, oui j'ai peur … Elle posa sa main sur la mienne, et je ressentais sa chaleur envahir ma main. Rassurante, et familière, je savais qu'elle ne me jugerait pas. C'était ma cousine ; elle aussi, faisait partie de ces gens qui m'admiraient, alors que je ne le mérite même pas ! « Ca va aller, dit-elle doucement, raconte-moi. » Par quoi commencer ? Il y a tellement de choses à dire. « Je crois que .. je vais pas bien. Je dis toujours que ça va en souriant comme une idiote. En réalité, cela fait pas mal de temps que rien ne va. J'en ai marre de ma vie ; je souffre trop de ces relations d'un soir. Mais c'est le seul moyen pour moi de compenser ce manque. Je ne sais plus quoi faire, Brandi. Je suis perdue ! » répondis-je déjà remplie par la culpabilité.
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MessageSujet: Re: A cup of coffee between cousins {Esthell A cup of coffee between cousins {Esthell EmptyLun 21 Déc - 15:02


    « Je crois que. Je vais pas bien. Je dis toujours que ça va en souriant comme une idiote. En réalité, cela fait pas mal de temps que rien ne va. J'en ai marre de ma vie ; je souffre trop de ces relations d'un soir. Mais c'est le seul moyen pour moi de compenser ce manque. Je ne sais plus quoi faire, Brandi. Je suis perdue ! » Voila ce que me dit Esthell. Je ne l'avais jamais vu autant triste et surtout, je ne l'avais jamais vu montrer ses sentiments comme ça. Quand je lui demandais si cela allait elle me répondait que tout allait bien dans sa vie ou dans de très rare cas qu'elle n'avait que quelques problèmes. C'était la première fois qu'elle m'avouait réellement ce qu'elle ressentait.
    Je savais qu'Hell faisait semblant d'être bien dans sa peau et de n'avoir aucun problème que sa vie était parfaite. J'avais remarqué qu'elle portait un masque pour ne pas faire transparaître ses sentiments.
    Ce que j'ignorais, c'était le fait que ma cousine en avait marre de coucher avec des hommes presque tous les soirs. Evidemment, ce n'est pas quelque chose que tout le monde comprend mais être "libérée" était parfois bénéfique. Je savais ce que c'était car, comme Esthell, je couchais avec beaucoup de jeunes -ou de vieux - hommes que je ne verrais sûrement plus jamais. Je n'apprécie pas les relations exclusives, j'ai l'impression qu'en sortant officiellement avec quelqu'un, je ne pouvais plus séduire personnes à part mon petit ami. Je passais la plupart de mes nuits avec des hommes différents, parce que j'aimais savoir que je plaisais toujours, une sorte de façon d'augmenter ma confiance en moi. C’était quelque chose qui me plaisait même si certaines personnes ne peuvent pas comprendre. Mais, apparemment, Esthell ne couchait pas avec des hommes pour son réel plaisir et cela l’embêtait. Elle « baisait » pour compenser son manque d’amour. Son éducation aura une conséquence sur sa vie entière.
    Encore un point commun qui nous différenciait. Hell couchait avec des hommes pour avoir un tant soit peu d’attention ; tandis que moi, je couchais pour me rendre encore plus sulfureuse.

    « Je sais que ta vie ne va pas pour le mieux en ce moment. Mais il faut te battre »

    Esthell haussa des épaules comme si mon conseil était insuffisant.
    Je bus une gorgée de café qui me brûla la langue. Je réfléchis quoi lui répondre. Car dans ces cas-là, que dire. Esthell était une des personnes que j'aimais le plus au monde. Je n'osais pas lui faire de mal ou la rendre encore plus malheureuse. Esthell, elle, restait silencieuse, la tête baissée. Pendant notre silence mutuel, je pensais à une idée qui la rendrait un peu mieux.

    « Tu sais ce qu'on devrait faire ? » lui demandais je.

    Elle releva la tête et me regarda avec un air de suspicion. Je lui fis un grand sourire, ce qui lui fit encore plus "peur".

    « On devrait se faire une journée au spa ensemble; comme avant »

    Je faisais illusion au fois où Hell venait me rendre visite chez moi au vice versa. Nous consacrions toujours une journée au spa. Là-bas, nous étions que deux jeunes filles qui voulions avoir un petit temps de bien être. Les vieilles dams nous regardaient avec suspicion, l'air de se demander pourquoi des adolescentes avaient besoin de se rendre au spa. Mais nous nous en fichions, c’était Notre journée et personne n'allait nous empêcher de vivre cela. Nous faisions manicures, pédicures, massages, soins de visages et surtout, on se faisait maquiller parfaitement et on mettait nos vêtements les pus sexy pour sortir en boîte en se promettant de repartir à deux sans garçons
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MessageSujet: Re: A cup of coffee between cousins {Esthell A cup of coffee between cousins {Esthell EmptyVen 25 Déc - 19:55

A cup of coffee between cousins {Esthell 9atzqfA cup of coffee between cousins {Esthell 28aqbut A cup of coffee between cousins {Esthell 2h3x01c

« come to me now and lay your hands over me »

    Je n'avais aucune envie de me sourire aujourd'hui. En clair, j'en avais marre de devoir faire semblant pour paraître toujours heureuse. Je dois être malade ; mon coeur fut détraqué dès ma naissance, la blessure ne s'est jamais cicatrisé même avec le temps. Je ne compte plus les jours oû je passe dans l'obscurité et dans la peur. Ma faiblesse en séduit certain, mais cela m'effraye de plus en plus. Je n'aime plus mon existence, mon style de vie, et tout le reste. Je passe mon temps à boire pendant des fêtes, à me droguer quand j'en est l'occasion. Parfois, je tourne en rond dans les rues de San Francisco pour tenter de trouver une solution à mes multiples problèmes. Le plus dans tout ça, c'est que rien s'arrange. Tout empire, et je suis au bord du désastre. Je suis foutue, ma vie est foutue. Plus rien n'a d'intérêt à mes yeux ; j'ai beau tirer l'alarme, rien ne s'allume. Je n'arrive plus à détecter le bien du mal. Seulement un peu d'espoir, ici et là. Je ne comprends pas comment j'en suis arrivée là. A mon arrivée à Berkeley, j'étais cette jeune fille, heureuse d'avoir obtenu son diplôme. Très intelligente – presque surdouée – j'étais très joyeuse et ma joie surpassait même parfois mes capacités. J'atteins petit à petit le sommet du bonheur avant cette descente aux enfers, qui me mènent chaque un jour, un peu plus bas. Parfois, je me dis que je frôle la mort ; que les ténèbres ne sont plus très loin. J'irais en enfer pour tous les péchés que j'ai commis ; je ne mérite pas le paradis. Je suis bien trop méchante pour y aller. Je ne renonce pas à la vie, c'est qui la vie qui m'abandonne. Je ne peux pas trouver d'autres moyens de m'échapper ; je n'ai pas de roue de secours. Si je pouvais en finir, je le ferais. Un petit douleur, rien de grave. Un verre en trop. Overdose. Tout ça, rapidement, sans difficulté. Mes pensées multiples me donnaient un mal de crâne énorme. J'enfouis ma tête entre mes mains. Puis, elles cachèrent mon visage. J'avais honte, tellement honte. Même devant ma cousine, la personne à qui je faisais le plus confiance sur cette terre. Je ne mérite rien ; même pas une petite place sur un banc dans un parc désert. Je veux simplement de l'amour, une affection, de la tendresse pour exister. Je ne pourrais respirer sans ça. Je déprime à chaque fois que je vois des gens mains dans la main, et que des jeunes adolescents s'embrassent pour la première fois. L'amour m'entoure chaque jours et pourtant, je n'ai jamais eu la chance de le rencontrer. Je ne suis qu'une option dans la vie des gens ; je passe toujours en second plan, je suis le Plan B, certainement. Et pourtant, j'aimerais bien être la première personne à qui les gens pensent. Que ce soit les hommes mariés avec qui je couche qui pensent toujours à leurs femmes, ou mes plus proches amis qui viennent me voir de temps en temps seulement quand ils ont besoin de moi. Ce n'est pas juste la vie ; je crois, que je n'ai jamais eu de chance. Seul mon intelligente me laisse croire que je suis quelqu'un de spéciale. On ne m'a jamais « je t'aime » avec une grande sincérité. J'en connais pleins des hommes qui seraient prêt à le dire pour me faire plaisir, mais aucun d'eux ne le pensera vraiment. Je suis comme ça ; le plan B. Cette misérable petite vie, que je la hais. Je la déteste encore plus maintenant, car j'ai essayé toutes les solutions et ma dernière chance, c'est elle. Brandi. « Je sais que ta vie ne va pas pour le mieux en ce moment. Mais il faut te battre » m'avait-elle répondu, en essayant de me rassurer au mieux qu'elle le pouvait. Me battre, je le faisais chaque jours, mais j'échouais tout le temps. Je n'aime rien ; la vie s'en va, plus elle revient et laisse à chaque fois un morceau d'amertume et de crualité irrévocable. « On devrait se faire une journée au spa ensemble; comme avant » avait-elle rajouté après avoir fait une pause dans son discours. Un léger sourire se dessinais sur mes lèvres ; pour une fois que je pouvais profiter un peu de la vie. Cela ne m'apportera certes point d'amour mais peut-être un peu de satisfaction et de plaisir personnel. « Oui, ça semble être une bonne idée. » lançais-je calmement. Si cela pouvait me consoler, pourquoi pas … même si je savais déjà que cela ne suffirait pas.
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MessageSujet: Re: A cup of coffee between cousins {Esthell A cup of coffee between cousins {Esthell EmptyDim 17 Jan - 20:20

    Je me rendais compte maintenant que la vie de ma cousine était vraiment au plus bas. On disait que quand on touchait le fond, on pouvait plus facilement se relever, mais je voyais qu'Esthell n'aurait pas le courage. Elle était trop fragile pour s'en sortir toute seule et devrais être là pour elle le plus possible. Elle avait tout gardé pour elle depuis des années et maintenant, tout ressortait pour son plus grand mal. Je me sentais mal à cotée d'Hell, à coté de son mal être. Quand on est près d’une âme en détresse, on n’est pas bien. Le malheur de ma cousine se ressentait même si on ne la connaissait pas. Ses sourires, si grand quand on était petite, avaient perdu de leur brillance. Avant, on avait envie de lui sourire en retour ; aujourd’hui, ce n’était plus qu’un étirement des lèvres, pour faire jolie.
    Le pire dans tout cela, c'est que ma cousine n'était pas quelque de bête. Au contraire, c'était une fille très intelligente qui, si elle avait dans une autre situation, aurait pu être la première de sa promotion. Elle aurait été connu pour son intelligence et non pour ses coucheries à droite et à gauche et ses actes de petite fille gâtée. Au fond, c'était la fille qui avait toutes les choses qu'on rêvait d'avoir. Tout avait été gâché par des parents qui ne s'occupait pas assez de leur fille et qui n'avait pas l'air de le remarquer.
    Esthell avait accepté ma demande de journée au spa mais je voyais que l'envie ni n’était pas. J'aurais essayé.

    Depuis maintenant 1 heure qu'on discutait, je n'avais pas pensé à mes problèmes. En écoutant, les ennuis d'Helly, j'oubliais les miens et je me disais qu'ils étaient moins important. Je pensais à la lettre dans mon tiroir. La lettre écrite pas ma mère biologique, une lettre que m'avait donné mes parents avant de partir pour Berkeley. Je n’étais pas encore résigné à ouvrir l'enveloppe. Elle possédait un peu de mon histoire. Pourquoi ma mère m'avait réellement abandonnée, mon histoire, et surtout si elle voulait me rencontrer. Cette dernière question me hantait tous les jours. Je voulais que ce courrier me donne de l’espoir, et ne m’attriste pas encore plus. C'était cela qui m'effrayais le plus dans cet écrit : est-ce qu'elle me donnerait la possibilité de rencontrer ma vraie mère, celle qui m'avait donner la vie, celle qui avait donné toute la joie du monde à mes parents. Car même si elle m'avait donnée la vie, mes vrais parents étaient ceux qui m’avaient élevé.

    « Tu sais j’ai toujours la lettre de ma mère biologique. Mais je n’ose pas l’ouvrir. »

    Peut-être qui si je lui parlais de mes problèmes, elle oublieras un peu les siens. Mais je savais que c’était peine perdue. Pour l’instant, pas grand-chose ne pourrait lui remonter le moral. Je faisais ce que je pouvais. Je commençais à perdre espoir moi aussi.
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