| | | Sister Act •• Jaycee&Kendall |  |
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Invité Invité
 | | Sujet: Sister Act •• Jaycee&Kendall Sam 11 Fév - 19:02 | |
|  Je n’avais vraiment pas eu l’intention de venir à cette soirée, premièrement parce qu’elle se fait dans le dos du doyen et que je n’ai absolument pas envie de me retrouver avec des ennuis sur le dos, pour une future mère ça la fou moyen non ? D’ailleurs jusqu’où peut aller cette histoire ? Le doyen peut-il faire arrêter les élèves parce qu’ils ont organisé une soirée de la Saint Valentin sans son accord ? Enfin ce n’est pas comme s’il pouvait vraiment faire arrêter tout le monde, vu le nombre de personnes présentes, il n’y aurait même pas assez de place dans les cellules pour contenir tous les étudiants. Et puis ça serait franchement ridicule… Mais sait-on jamais, je ne préfère pas prendre le risque d’expliquer un jour à mon enfant comment je me suis retrouvée emprisonnée alors que j’étais enceinte de lui. Et puis deuxièmement je ne voulais pas venir parce que je déteste la Saint Valentin, moi romantique comme je suis, oui, je déteste ce jour archi commercial et totalement dénué de sens. Ryder et moi n’avons nullement besoin d’un jour spécial pour nous montrer notre attachement l’un à l’autre. Pourtant, lui et moi devions sortir ce soir, mon amour de mari adore la Saint Valentin alors chaque année je fais au moins l’effort d’accepter qu’il m’emmène diner dehors, mais cette année le plan est passé à la trappe à la dernière minute à cause d’un devoir hyper important que je dois rendre demain. Je m’y prends à la dernière minute, évidemment et en plus de cela j’ai oublié des documents à la bibliothèque, raison pour laquelle je me suis finalement retrouvée sur le campus ce soir. Enceinte de six mois, pas forcément habillée pour l’occasion et d’une humeur moyenne, je n’ai tout de même pas réussi à résister à l’envie de parler avec Jodie lorsque je l’ai croisé après être ressortie de la bibliothèque. Vu comme je suis grosse du haut de mes six mois de grossesse, je n’arrivais pas à passer parmi la foule pour rejoindre la sortie, du coup j’ai patienté et c’est là que mon amie s’est montrée. Je ne sais pas trop comment mais ensuite je me suis retrouvée dans la cafétéria au milieu de tout ces gens, avec les décorations de la Saint Valentin un peu partout et voilà que maintenant j’ai perdu Jodie de vue et que je me retrouve comme une imbécile sans personne. Ce n’est pas que je fais tâche, mais presque…
Je n’ai pas l’habitude des soirées étudiante qui regroupent toutes les confréries en un même lieu, la foule est vraiment surprenante, quelque part ça ne m’étonne pas que cette soirée aie autant de succès, les gens et les jeunes en particulier adorent lorsqu’il s’agit de braver les interdits, alors imaginez-vous une soirée organisée dans le dos du nouveau tyran de Berkeley, évidement qu’on s’y bouscule. Je déteste me sentir aussi serrée et oppressée, surtout maintenant que je prends deux fois plus de place. Dieu merci j’ai l’impression que personne ne fait vraiment attention à moi, c’est mieux comme ça parce que je devrais vraiment rentrer pour finir mon fichu devoir et aussi parce que Ryder m’attend, le pauvre, je l’ai laissé tout seul et je sais qu’il n’est déjà pas très content que j’ai annulé notre diner en tête à tête alors si en plus je le laisse poireauter trop longtemps, il risque vraiment de me faire une crise.
D’un pas décidé, je me dirige donc vers la sortie, enfin du moins j’essaye. Me glisser entre les gens se révèle ne pas être mince affaire, vivement que ma grossesse s’achève parce que ça commence à ne plus être possible, et encore ! Je n’en suis qu’à six mois, je n’ose même pas imaginer ce que ça va être lorsque j’aurais atteint le neuvième mois… Bloquée par le monde, je n’ai pas d’autre choix que d’essayer de trouver un autre moyen de sortir. Perdue dans mes pensées, je sentis tout à coup un petit mouvement dans mon ventre, le bébé commence à me donner de sacré coups, et étrangement j’adore ça à chaque fois. Il me tire de mon nuage et me ramène à la réalité. Soudain, alors que je commençais à tourner sur moi-même pour trouver une sortie de secours, une tête familière apparait parmi la foule. Soulagée de retrouver quelqu’un que je connais, mais en même temps curieuse de savoir ce qu’elle fait ici, je me dirige alors vers ma petite sœur. Elle et moi on est du genre amie-ennemie, un coup on s’adore et un coup on se déteste. Quelque part je crois que c’est dû à la fois à notre différence d’âge et à de la jalousie. Nous sommes toutes les deux proches de notre père et enfants, on se chamaillait beaucoup pour être celle qui aurait le plus d’attention. Et puis Jay a toujours été plus proche avec sa jumelle et moi j’avais mes propres amis du coup on ne trainait jamais vraiment ensemble. Moi je préférais être avec mon frère qu’avec mes petites sœurs mais depuis que Jay est arrivée à Berkeley et qu’elle s’est installée chez moi c’est un peu plus compliqué. On s’engueule toujours mais en même temps on arrive parfois à partager de bons moments. Alors que je m’approchais d’elle, je ne pu m’empêcher de remarquer que la robe qu’elle portait ressemblait étrangement à une robe que je possédais moi-même. J’étais même pratiquement sûre qu’elle me l’avait piqué dans mon armoire, la petite garce ! Bon c’est clair que là tout de suite, je ne peux plus vraiment rentrer dedans, mais quand même ! Elle aurait au moins pu demander… En arrivant à sa hauteur, je lui fis une petite tape sur l’épaule. «Jay ! Je ne savais pas que tu serais là… Je croyais que tu ne voulais pas venir. Jolie robe au passage. Je t’en pris n’oublis pas de l’emmener au pressing avant de la remettre dans mon armoire et par pitié fais-y attention!». En bonne grande sœur je devais forcément prendre ce ton un peu supérieur. En réalité je ne le prenais qu’avec elle et sans même m’en rendre compte. Elle avait juste ce don de m’agacer parfois, alors je restais presque tout le temps sur la défensive prête à contrer la moindre attaque de sa part. «Tu es venue toute seule ? J’espère que tu ne cherches pas encore à attirer l’attention de Travis ! Tu te fais du mal tu sais ?!». Cette fois j’essayais vraiment d’être sympa car s’il y a bien une chose que je ne supporte pas c’est de voir n’importe qui dans ma famille souffrir, y compris Jaycee. On a beau se disputer, elle reste ma petite sœur et j’ai peut-être envie de la tuer parfois, mais pour elle je tuerais tout le temps ! Alors qu’un type lui brise le cœur ça m’est juste insupportable!
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| | Sujet: Re: Sister Act •• Jaycee&Kendall Dim 12 Fév - 10:36 | |
|  Couchée dans mon lit à fixer le plafond je réfléchissais à toute ma petite vie depuis quelques mois. Comment tout ça était partie en sucette? Comment ma belle histoire d'amour était partie? En fait, je l'avais la réponse c'était moi. Moi et ma saleté de jalousie. En ce soir de saint valentin je n'aspirais qu'a une chose, manger des pop corn devant un film d'amour qui allais encore me faire pleurer. Mon téléphone lança une sonnerie qui signifiais que j'avais un texto, sortant de mes pensée j’agrippai le téléphone et mon cœur s’accéléra quand je vis qui me l'avais envoyée. Travis. Mon ex petit ami. Salut! Habille toi, bouge ton cul et ramène toi à la soirée de la fac! Et pourquoi faire? Il n'allais pas revenir pour autant. Enfin, ça me coutait quoi d'y aller? Et puis peut être que là bas il me dirais qu'il regrette ces mois sans moi. Je sortie de mon lit et fonçais dans la chambre de ma pour lui prendre une robe. Son mari était dans le canapé à regarder une vieille émission. Pourquoi dans la chambre de ma sœur? Je ne mettait que très rarement des robes, alors pour la soirée elle n'allais rien dire. Et la connaissant, elle n'irais pas à cette soirée. Je pris mes clés et sans un mot je partie en direction de la fac.
Une fois là-bas, je cherchais du regard mon ex petit ami. Quand je le trouvais enfin mon cœur ne fit qu'un bon. Il était là ouais, avec une autre fille à danser coller serrer avec elle. Je m'approcha de lui « C'est pour ça que tu m'as fais venir? Merci Travis. » Je ne lui laissa pas le temps de répondre, même si il commençait à dire «non je...» , je partit et alors que j’étaie sur le point de fondre en larme, une voix familière m'interpella. Ma sœur qui me parlais de sa robe. « Excuse moi mais... ouais je te l'a rendrais propre.» Et maintenant elle me parlais de Travis. Mais de quoi elle se mêlait franchement, ça ne la regardais pas. Regardant de loin Travis, je détourna difficilement les yeux vers Kendall « J'était là pour lui... Mais inutile. Il s'éclate plus sans moi.» Une petite larme coulais le long de ma joue, moi qui m'était fais la promesse de ne pas pleurer pour lui. Personne ne savais que mon ex petit ami et moi continuons de coucher ensemble et il valais mieux que personne ne le sache. Sinon, j'allais encore avec le droit à une morale interminable.
HJ: c'est archi nul excuse moi je me rattraperai promis. ♥
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| | Sujet: Re: Sister Act •• Jaycee&Kendall Dim 12 Fév - 14:46 | |
| A mes yeux Jaycee avait toujours été cette gamine immature et insupportable, elle n’avait absolument rien à voir avec moi aussi bien physiquement que mentalement parlant. Déjà gamine, elle s’était révélée sournoise et peste sur les bords, elle pouvait agir en véritable petit ange une minute et se transformer en démon la seconde suivante. Cela avait grandement participé à notre éloignement l’une de l’autre et à notre non capacité à nous supporter. Mais voilà, j’étais maintenant une adulte et elle avait aussi grandi, elle n’était pas encore tout à fait responsable et mature comme il faut, mais ce n’était plus non plus une enfant. J’avais eu beaucoup de mal à accepter le fait que mes deux petites sœurs ne soient déjà plus au lycée et ce sentiment s’était largement amplifié lorsque Jay avait décidé de rejoindre Berkeley. Elle voulait devenir médecin, comme moi-même j’avais tenté de le devenir lorsque j’étais partie à New York durant deux ans avant de finalement venir à Berkeley pour faire des études de cinéma. Être médecin n’était pas une vocation pour moi, je ne supportais surtout pas de voir des malheurs arriver et je ne tenais pas particulièrement à devoir annoncer à des gens que telle ou telle personne de leur entourage venait de mourir ou ne se réveillerait sans doute jamais d’un coma. Je n’étais d’ailleurs pas très douée pour annoncer ce genre de chose et c’était l’une des raisons qui m’avait poussé à stopper mes études de médecine.
Après maintes et maintes discussions avec mes parents, Ryder et moi avions finalement accepté de loger Jaycee chez nous, cela dit j’avais bien insistée sur le fait que je n’allais pas être sa mère et que je ne la contrôlerais pas. Elle était donc libre de faire ce qu’elle voulait tant qu’elle ne ramenait pas n’importe qui à la maison et qu’elle ne faisait pas trop bruit si elle venait à rentrer trop tard. Elle devait aussi tenir sa chambre propre et nous aider avec les courses mais à part ça nous ne lui demandions rien de particulièrement difficile. En fait on ne la croisait pas tant que cela, vu qu’elle passait tout de même pas mal de temps dehors, soit prise par ses cours, soit par ses amis, et avant qu’ils ne rompent, avec son petit ami également. Mais ils n’étaient maintenant plus ensemble, et depuis quelques mois j’étais tout à fait consciente que ma sœur n’allait pas très bien. Au début j’avais essayé de me montrer sympa en tentant de lui changer les idées mais ça n’avait pas vraiment marché et je m’étais d’ailleurs fait envoyer sur les roses. Du coup depuis je ne faisais plus vraiment attention à ce qu’elle ressentait et j’avais même tiré un trait sur cette histoire. Malheureusement Jaycee n’était toujours pas remise après plusieurs mois et je la soupçonnais même de continuer à voir son ex. Je ne pouvais rien dire, je ne suis pas sa mère et quand bien même je dirais quelque chose, elle le prendrait mal. Mais ce soir je ne pouvais pas me taire, il fallait absolument quelqu’un lui fasse ouvrir les yeux. Son couple était fini et elle devait maintenant passer à autre chose.
Alors que je venais de lui demander si elle était là pour lui et lui avoir fait remarquer qu’elle se faisait du mal pour rien, elle me répondit le regard à moitié sur moi et à moitié à scruter le reste de la salle. Vu ce qu’elle venait de me dire et ses yeux brillant il était clair qu’elle était bel et bien blessée. D’un mouvement, je me retournais pour fixer ce qu’elle-même regardait. Je vis son ex, collé-serré avec une autre fille. Et merde… que pouvais-je bien dire maintenant. Je détestais voir ma sœur pleurer, mais je n’étais vraiment pas douée pour les peines de cœurs. Je ne voulais pas me montrer maladroite et aggraver son mal être. «Je vois… Hum. Attends un seconde.» Je sortis de mon sac un paquet de kleenex et lui en tendis un. «Ecoute, tu ne devrais pas pleurer pour lui, pourquoi est-ce que tu es venue ? Tu sais bien qu’il a tiré un trait sur votre histoire, alors pourquoi tu n’en fais pas autant ? J’imagine que ça ne doit pas être facile, mais si tu t’obstines à croire que vous avez encore une chance après plusieurs mois, tu risques comme ce soir de finir le cœur en miette.» Je fis une courte pause cherchant ce que je pouvais bien ajouter à ça. «Jaycee, tu es magnifique et tu as toute la vie pour trouver le bon garçon. Je suis sûre qu’ici même il y en a des tas qui se damneraient pour sortir avec toi alors crois moi, ce n’est pas parce que Travis n’était pas le bon que tu ne trouveras jamais un autre garçon.»
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| | Sujet: Re: Sister Act •• Jaycee&Kendall Lun 20 Fév - 18:19 | |
| Ma soeur et ses questions! Est ce que j'était venue pour voir Travis. Bien sûr que oui! Pourquoi j'irais mettre les pieds au bal de saint valentin alors que je venais de me faire larguer? C'était trop facile pour elle de dire que j'avais le temps et tralala. C'était beaucoup trop simple! Elle et sa petite vie parfaite! Elle ne voyais même pas à qu'elle point je souffrais de cette séparation. J'était folle de Travis et j'aurai donner ma vie pour qu'il me revienne... Mais je savais qu'il ne reviendrais pas, je n'était pas idiote et irréfléchie comme le pensais si bien Kendall. J'avais la tête sur les épaules et je savais très bien ce qui m'attendais en restant accrocher à mon ex petit ami. De la souffrance et de la deception, mais j'était habituée. Et si ça me plaisais à moi d'être mal? De soufrir comme jamais? D'avoir l'impression d'être pourris de jour en jour? La vie est comme ça et tant pis si j'en souffre! Je fixais Kendall, l'air bête. « Tu peux parler toi et ta vie parfaite. T'es heureuse et tu viens pas de te faire larguer par le seul homme que tu n'es jamais aimer. Je n'aurai personne Kendall, plus jamais. Le seul que je veux c'est ce connard de premiere, ouais, ce mec qui me fais du mal là, je l'aime! Vraiment. Certainement plus que toi tu aimes celui que ta épouser! » J'était peut être dur mais il ne fallais pas me chercher.
J'essuya une larme qui avais couler délicatement alors que je pensais à Travis... pour changer. Mais, je devais me ressaisir un peu et paraitre ne serai qu'un peu contente. C'était la fête et je ne me voyais pas me mettre un pleurer comme une gamine devant quasiment tout les étudiants de Berkeley. J'était plus forte que ça. non, c'est faux, mais tant pis, je devais au moins le faire croire. Je voulais voir un truc. Plantant Kendall sur place, je retourna sur la piste non loin de Travis, pour qu'il puisse me voir et me colla au premier mec venu pour une dance coller/serrer. Mon ex petit ami ouvra grand les yeux sans comprendre, je fit mine de rien et continua ma petite experience. La musique terminer, je retourna vers ma soeur un sourire satisfais au lèvre. «Il à voulu jouer? Je peux être plus garce que lui. » Je detestais être considerer comme la pire des garces mais pour le coup, il l'avais bien mériter. Il se prennais un retour de baton immense. |
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| | Sujet: Re: Sister Act •• Jaycee&Kendall Sam 25 Fév - 13:32 | |
| La réaction de Jaycee m’étonna d’abord. J’avais essayé d’être sympa, de lui dire qu’elle était jolie, que tout les garçons mourraient certainement d’envie de l’avoir pour petite amie, et pourtant rien de tout cela ne semblait l’atteindre. Pas même un sourire, pas même un merci, rien. Je n’avais pas la sensation d’avoir été maladroite, au contraire je m’étais montrée plutôt agréable et délicate, j’essayais simplement de remonter le moral de ma petite sœur, pleurant pour un garçon qui de toute évidence ne voulait pas d’elle. Mais après le moment de surprise, le choc laissa place à l’agacement. Elle n’était quand même pas chiée de me reprocher d’avoir une vie « parfaite ». Visiblement elle ne comprenait pas grand-chose à ma vie qui était justement loin d’être parfaite. Bien entendu, j’étais très heureuse. Un mari aimant et auquel je tiens tellement que j’en mourrais, un futur bébé dont la naissance approche, de la réussite aussi bien en natation que dans mes études lesquelles touchent à leur fin. Tout va bien, ou du moins le principal va bien. Il y a des petites choses qui ne sont pas tout à fait parfaites, des détails qui me rendent maussade, mais dans sa globalité ma vie est géniale. Je ne peux pas dire le contraire. Mais qu’est-ce que je suis supposée faire ? Me rendre malheureuse exprès pour que ma sœur me déteste moins d’être trop heureuse ? D’ailleurs, c’est ce genre de remarque qui me pousse à penser que parfois sans doute, elle me souhaite du malheur. Je sais que c’est mal, qu’au fond elle n’est pas mauvaise, mais malgré tout je suis persuadée que la jalousie la ronge un peu trop parfois et qu’elle en perd les pédales. Et pourtant moi je l’aime, je ne lui souhaite rien d’autre que le bonheur. Et tout ce que j’ai dit, je le pensais et le pense encore. Pourquoi n’arrive-t-elle pas à comprendre cela ? Pourquoi devons nous sans cesse nous faire la guerre ? La dernière phrase de Jaycee me fit l’effet d’un coup de pied au derrière. Comment pouvait-elle me dire qu’elle aimait plus un connard de première comme son ex, que moi je n’aimais mon mari avec qui j’étais depuis des années ?! Comment osait-elle ?! Si cela c’était passé en privé je lui aurais sans doute mis la claque du siècle, mais heureusement je réussis à me contenir. Elle n’en valait vraiment pas la peine. Je sentais mes joues rougir tellement j’étais fâchée mais je n’eus pas le temps de réagir que Jaycee était déjà partie sur la piste se déhancher collé/serré à un inconnu pour rendre jaloux son ex. Un peu choquée de voir ma petite sœur danser de manière aussi explicite avec un mec qu’elle connaissait à peine, j’attendis qu’elle revienne vers moi et l’entendant prononcer une phrase digne des plus grandes salopes, je croisais mes bras sur mon gros ventre de femme enceinte, le regard noir de colère. «T’es vraiment stupide parfois. Je retire tout ce que j’ai dit, je plains le garçon capable de supporter une fille comme toi. Tu es égoïste, égocentrique, irréfléchie et complètement immature. Sérieusement ! A croire qu’on n’a pas les mêmes parents. Visiblement ton éducation laisse à désirer… Au cas où tu n’aurais pas remarqué j’essayais d’être sympa. Et je t’interdis de mettre ma relation avec mon mari, le père de mon enfant, l’homme que j’aime et qui m’aime en retour au même niveau que la relation que toi et ton crétin d’ex petit ami avait eut. Vous êtes une blague tous les deux et tu es stupide de ne toujours pas comprendre qu’il ne t’aime pas et ne t’aimera jamais. Ouvre tes yeux bon sang ! C’est un pauvre type, il t’a trompé et maintenant il couche à tout va avec d’autres filles que toi. C’est fini. Oublis-le et arrête de jouer la pauvre fille en mal d’amour.»
Je repris mon souffle, m’énerver n’était pas une bonne idée vu mon état. Je sentais une douleur de mon ventre ce qui m’inquiéta un peu. Je devais à tout prix me calmer, l’énervement à ce stade de la grossesse pouvait être un déclencheur de contraction, hors de question d’accoucher ce soir. Le bébé n’est certainement pas près sortir et en plus un soir de la St Valentin ça serait tout même trop cliché. Je mis une main sur mon ventre rond, comme pour rassurer le petit être à l’intérieur, lui faire comprendre que sa maman allait se calmer et que tout allait bien se passer. Je pris une profonde inspiration et fixa Jaycee. «Idiote !»
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Sister Act •• Jaycee&Kendall Sam 25 Fév - 21:28 | |
| Je détestait ma sœur c'était officiel. La garce! Comment osait-elle insulter Travis? Je n'avais rien demander. Ouais, je l'avais recaler alors qu'elle ne voulais que m'aider en quelques sortes, mais même. Elle n'avais pas le droit de me parler ainsi. Je ne lui manquait pas de respect,moi. Je ne disais pas que son éducation était à refaire où je ne sais quoi. J'essayais de me détendre et de ne pas la faire accoucher sur place. Elle ne méritait qu'une seule et unique chose. Deux claques! Je ne rêvais pas, j'étais en train de me faire pourrir littéralement. La fixant droit dans les yeux, je commençais à ouvrir la bouche quand elle termina sa tirade par un "idiote" sortant du fond du cœur. Je me retenais de la pousser et lui mettre deux baffes vu son état c'était déconseiller. La colère montait en moi. Je mis une mèche de cheveux qui me tombais devant les yeux derrière les oreilles et essayais de me calmer tant bien que mal.
C'était toujours comme ça avec Kendall. Certains moments, on était super proche et la seconde d'après on se haïssais. A ce moment précis je rêvais que ma jumelle sois présente à mes cotés. Elle, elle avais toujours les bons mots pour m'aider et envoyer Kendall sur les roses. Elle me manquait atrocement. J'avais beau l'appeler chaque jour, le manque restait le même. Par moment, je voulais tout claquer et partir la rejoindre mais ce serai idiot d'arrêter mes études maintenant, alors que je venais tout juste de commencer. Les mots ne pouvais plus rester à l'intérieur il devais sortir. « Non, mais oh?! Tu veux accoucher avant terme, toi? D'où tu me dis que je suis une idiote, regardes toi avant de parler... Tu fais pitier, c'est la saint valentin, merde! Et toi, au lieu d'être au restaurant avec "l'homme de ta vie" tu es là comme une con, enceinte jusqu'au yeux. Prête à accoucher. Travis ne m'as pas tromper, ok? Et il ne couche avec personne! Personne, tu entends? Alors arrêtes de te faire des putains de films et lâche moi! Ouais, tu voulais être sympa. Mais ta sympathie et ta pitié j'en veux pas. Je m'en sors très bien seule. Je suis bien moi dans ma déprime. Tu y as penser à ça? Et si ça me plait moi, d'attendre Travis. Parce que ouais, même si ça te fais chier, je l'aime ce mec. Je l'aime vraiment. Quand à mon éducation, j'ai eu la même que toi je te signale et je fais tout ce que ma dis les parents sauf que y'a des moments où moi aussi je lâche prise, j'ai les nerfs qui lâche comme tout le monde! Je suis pas invincible tu sais. Moi aussi j'ai mes faiblesses et ma faiblesse à moi , elle est là. C'est ce mec là qui est au bar, qui me fixe étrangement d'ailleurs, mais là ce n'es pas le sujet. Je sais ce que je vaux, alors inutile de m'insulter comme tu le fais. Je sais ce que je veux et ce que je vaux. Et une dernière chose je fais ce que je veux, où je veux et quand je veux Kendall! Je fais ce que je veux, merde!» Les mots était sortis, et ça me rendais... mal. Je n'aimais pas faire du mal à ma grande sœur, même si elle pensais le contraire. Je l'adorais mais... elle me faisais du mal à toujours vouloir avoir raison.
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Sister Act •• Jaycee&Kendall Sam 25 Fév - 23:28 | |
| Je respirais le plus doucement possible, bien que Jaycee continuais à m’énerver, je sentais la colère se vider de mon corps. J’avais cette capacité à faire le vide qui était plutôt spectaculaire et bien utile dans des moments comme celui-ci. Ma sœur, avec ses conneries, allait réussir à me faire avoir un bébé au milieu de la cafétéria de Berkeley et ce durant la soirée de la St-Valentin. Je n’écoutais que d’une seule oreille sa réponse. Je n’entendis que les grossièretés sortant de sa bouche. Nos parents avaient définitivement raté l’éducation de la petite dernière ! Si mon père l’entendait parler de cette façon, la pauvre fille serait déjà morte. «Jaycee ! Tu peux être terriblement en colère tu n’es pas obligée de parler de cette manière ! Si papa t’entendait il te tuerait !» Il y avait en effet une légère différence à parler « d’idiote, de crétin et pauvre type » et en venir à dire de véritables obscénités en particulier lorsque votre père est militaire et que vous avez reçu une éducation plutôt stricte concernant les bonnes manières, les choses qui se disent et celles qui ne se disent pas. Lorsque je regardais ma sœur droit dans les yeux, je ne voyais pas Jaycee la fille de 18 ans et quelques, je voyais toujours ma petite sœur de trois ans, jouant à la poupée barbie avec sa jumelle. Si Jaycee avait eu une relation très fusionnelle avec sa jumelle durant toute sa vie, moi et Oscar avions aussi été très proches. J’aimais mon grand frère plus que tout et parfois il me manquait terriblement. Depuis qu’il était parti en Irlande, je ne le voyais presque plus, même pour Noël il n’est pas revenu car il a passé les fêtes avec la famille de sa petite amie. J’aurai pourtant tellement voulu qu’il me voit enceinte de son premier neveux, qu’il me voit heureuse, le sourire jusqu’aux oreilles. Et maintenant je me retrouvais bloquée avec Jaycee agissant telle une garce déchainée. Cette fille là n’est pas ma sœur. La Jaycee que j’aime n’est pas là ce soir, elle a laissé place à son double démoniaque et ne semble pas vouloir laisser la vrai Jaycee sortir. C’est triste parce qu’autant j’adore ma sœur lorsqu’elle se comporte normalement, autant je ne peux pas la sentir lorsqu’elle se transforme en hystérique mélodramatique. Voilà que maintenant elle me disait apprécier d’être malheureuse. Non mais si je me retenais pas c’est un sceau d’eau froide que je lui verserais au visage. Ou peut-être que la secouer un grand coup lui ferait aussi du bien. Quoi qu’il en soit elle avait sacrément besoin que quelqu’un lui ouvre les yeux, la réveille de cet état d’insouciance totale dans lequel elle était plongée. «Arrêtes bon sang ! On croirait une suicidaire qui parle. Tu aimes être malheureuse ? Tu aimes vraiment ça ? Alors pourquoi il y a quelques instants tu étais en train de pleurer ? Si tu aimais tellement ça de souffrir tu ne ressentirais pas toute cette colère, cette frustration ! Ca ne me fait pas « chier » comme tu dis, que tu aimes ce garçon, ce qui m’embête c’est que tu ne vois pas que tout ça est en train de te détruire. Tu n’as que 18 ans et pourtant tu crois que si lui part c’est ton monde tout entier qui s’écroule. Mais Jaycee, t’es pas toute seule… Avec ou sans ce type tu n’es pas seule ! Tu crois que t’as besoin de lui mais c’est faux. A part le fait que tu l’aimes, qu’est-ce qu’il fait pour toi ? Qu’est-ce qu’il fait pour te rendre heureuse ? Parce que visiblement ce n’est pas son amour inconditionnel que je récompenserais… Il était en train de flirter à l’instant et toi tu arrives encore à croire qu’un truc sérieux est possible avec lui ? Ce n’est pas normal et tu ne devrais pas te faire subir ça !» En réalité celui qui méritait vraiment une bonne grosse claque c’était l’ex de Jaycee, c’était lui qui la rendait comme ça et lui qui la faisait pleurer. Petit con ! « Oh et au passage, je te signale que Ryder et moi n’avons pas besoin de la St-Valentin pour nous prouver qu’on s’aime. D’ailleurs avec lui c’est la St-Valentin tous les jours. Je suis enceinte je te le rappelle, si ça ce n’est pas une preuve d’amour tu me diras ce que c’est… »
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