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Get out of my head, get off of my bed | Idris

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MessageSujet: Get out of my head, get off of my bed | Idris Get out of my head, get off of my bed | Idris EmptyMer 17 Aoû - 15:21

Get out of my head, get off of my bed | Idris 962743tumblrlnbgseokpn1qbkdaqo1500

.IDRIS & SID.
GET OUT OF MY HEAD, GET OFF OF MY BED.

Hissée sur la pointe des pieds, je lutte pour attraper le paquet de céréales perché tout en haut du placard de la cuisine. La colonne vertébrale étirée au maximum et le bras tendu, j'arrive à l'aide de mes petits doigts à faire glisser le paquet sur le rebord du meuble afin qu'il me tombe dans les bras. C'est vrai, j'aurais très bien pu aller me chercher une chaise, mais j'avais vraiment la flemme de faire un aller et retour à travers mon appartement tout ca pour une boite en carton. Une fois l'objet tant convoité entre les mains, j'attrape un bol et file droit vers le salon pour me vautrer dans mon canapé, regardant au passage Bob L'éponge. Oui je sais, j'ai largement passé l'âge pour regarder ce genre de programme, mais je crois que mon côté petite fille est encore très développé. Quoi que, je n'étais plus franchement une petite fille à présent. Depuis cette fameuse soirée il y a trois jours pour être précise. Après plus de dix-neuf ans, j'ai enfin passé le cap avec un garçon. L'étape ultime même. Mais pas avec n'importe lequel. Idris Samsky. Le mec que je hais tout autant que je l'aime. Bordel qu'est-ce qu'il m'a pris de faire un truc pareil ?! Et surtout avec lui ! Mon Dieu, si mes parents viennent à apprendre par je ne sais qui, que leur fille à rompu la promesse qu'elle avait faite de ne pas se livrer à un garçon avant le mariage, ca risque d'être l'apocalypse. Tout ca, c'est à cause de cette fichue soirée, de cette foutue piscine, de ce déguisement et de l'alcool. Sans tout ca, rien ne serait arrivé. J'ai toujours cru en mon destin, mais là je crois qu'il pète les plombs. J'sais pas, il a du y avoir une erreur d'aiguillage quelque part pour que ca dérape de cette façon là. Car si il y a bien quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas – d'ailleurs j'aurai ris au nez de la personne qui m'aurait dit un truc pareil – c'était de coucher avec lui. Ce grand frisé insupportable. Je ne dis pas que je regrette d'avoir fait ca mais...un peu quand même. Tout du moins la façon de cela s'est fait. Et puis je n'étais pas vraiment consciente de ce que je faisais puisque j'étais plus qu'éméchée.

Toute cette histoire me torture l'esprit. Je n'arrête pas d'y songer depuis trois jours. D'autant plus que je suis partie comme une voleuse au petit matin. Mon Dieu, je revois encore la scène. Idris dormant encore profondément, moi à moitié étalée sur lui me demandant ce que je pouvais bien fabriquer là. C'était un peu une mission commando pour partir de la chambre sans faire le moindre bruit. Premièrement parce qu'il fallait que j'arrive à m'extirper de son emprise sans le réveiller et deuxièmement, parce qu'il fallait que j'arrive à enfiler les bandelettes de mon costume dans un temps record. Plus JAMAIS je ne me mettrais dans de telles situations. Ce soir là je crois que j'aurais mieux fait de rester à glander dans mon canapé, avec ma grosse couette à regarder un film d'amour tout en mangeant des céréales. D'ailleurs, ce n'est pas l'envie qui me manque aujourd'hui de rester enfermée chez moi à manger comme j'ai pu le faire ces trois derniers jours, mais il faut bien que j'aille à l'université. Je ne vais pas commencer à louper les cours pour un oui ou bien pour un non. De toute façon il faudra bien que j'affronte Idris un jour ou l'autre. Rien que d'y penser, ca me coupe l'appétit. Poussant un long soupire, je me penche vers la table basse et attrape mon paquet de cigarettes pour m'en allumer une. Il faut que je décompresse. Je crois même que je n'ai jamais autant fumé, ni même mangé autant de céréales que pendant ce week end. Je vais finir aussi grosse que Paquerette, mon hamster à ce rythme là. […] Ma chevelure orangée à peine coiffée, je fonce dans ma chambre pour enfiler une jupe noire des plus banales et un débardeur blanc tout aussi simple. Il me reste encore un peu de temps alors j'en profite pour ranger un peu ma chambre. Non pas qu'elle soit en bordel puisque le désordre à le dont de m'angoisser complètement, mais plutot pour ne pas arriver trop rapidement à l'université. Seulement la deuxième chose qui a le dont de me faire piquer une crise d'urticaire est d'arrivé en retard. Alors quand je vois sur mon téléphone qu'il est déjà dix heures moins vingt, je ne peux m'empêcher d'attraper rapidement mon sac et de filer.

[…] C'est avec dix minutes d'avance que j'arrive sur le campus de l'université. Bon, j'ai marché beaucoup trop vite c'est un fait. Tant pis, ca me laisse le temps d'aller déposer quelques babioles à mon casier avant d'aller poser mes fesses dans un amphithéâtre. Je tire une dernière latte sur ma cigarette et écrase le mégot sur le sol bétonné avant de filer droit vers les marches de l'entrée. C'est bizarre mais, plus j'avance dans le hall de l'université et plus des gens me regardent d'une drôle de façon. Bon ce n'est pas la première fois que l'on me dévisage à cause de mon look ou bien de ma couleur de cheveux. Mais pour le coup, il y a quelque chose de totalement différent. On me détaille de haut en bas, on bavarde dès que je passe quelque part et ca rigole bêtement. Qu'est-ce qu'il y a ? J'ai un trait bleu sur le front ? En fait, je comprends rapidement ce qui provoque autant de remue ménage lorsque j'arrive à mon casier. Une magnifique banderole est accrochée sur ce dernier, affirmant que je peux enfin être considérée comme une femme – quoi que ce n'est pas écrit de cette façon là sur le tissus – et que le travail a été fait à la soirée déguisée par ce cher Samsky. Ce dernier étant d'ailleurs adossé à mon casier avec un sourire ravis, alors que moi je reste la bouche entre ouverte, choquée par ce qu'il a osé me faire.

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MessageSujet: Re: Get out of my head, get off of my bed | Idris Get out of my head, get off of my bed | Idris EmptyJeu 18 Aoû - 15:13

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.IDRIS & SID.
GET OUT OF MY HEAD, GET OFF OF MY BED.

J'ouvre enfin les paupières, laissant échapper un soupire quand la sonnerie de mon réveil vient à me fendre le crâne. Main qui passe sur ma table de chevet, et je balance le réveil par terre, l'objet raisonnant en un grand bam sur le sol. Fait chier, j'ai un mal de tête dès le petit matin. Pourtant, ni gueule de bois, ni pateuse due à une soirée la veille, rien du tout. Et le réveil qui continue de sonner malgré le choc. Mais quel connard, j'aurais dû aller en acheter un à Ikea, un truc de merde qui se serait vraiment arrêté de sonner en se prenant le mur, pas ce machin de compet pour soldats du Vietnam, histoire de les tirer hors du lit quoi qu'il se passe. J'en ai ras le bol. Rapidement, je balance ma couette de l'autre côté de mon lit, me redressant avec un grognement de mécontentement. Pied posés sur le sol, yeux encore à moitié fermé, je titube en ramassant le réveil, le reposant sur sa place initial en le maudissant de tous les noms. Si Hachem pouvait faire tomber la foudre sur lui, il me rendrait un putain de grand service. Tu parles, de là où il est, il doit bien se marrer : tu iras à l'université mon fils, ton réveil te l'ordonne. Quel connard sadique celui là, ça se sent qu'il n'est pas à l'université de Berkeley, en section médecine. Deuxième étape de la journée : direction la cuisine. Je traîne des pieds dans l'escalier, manquant une marche au passage et évitant de justesse la taule magistrale quelques mètres plus bas. Je lâche un putain de circonstance en entrant dans la cuisine. Vu l'heure, neuf heures pétantes, mes parents étaient tous les deux au travail, et ma petite sœur au lycée. Personne pour constater ma poisse habituelle, qui atteint son pic d'efficacité le matin. Café … Plus de café. Forcément. Et un mot sur la boite de ma mère : il n'y a plus de café. Oui, je viens de remarquer connasse, merci de le préciser. Je tourne donc les talons, pour prendre ma douche. Quelle journée de merde. Et comme un malheur n'arrive jamais seul : l'eau est froide.

Après mes diverses aventures matinales, j'arrive à l'université avec une bonne demie heure d'avance. Sous le bras, une grande affiche et un sourire idiot sur les lèvres. Le sourire de la fourbasse surtout, celui que j'affiche quand je prépare le coup du siècle, qui me fait marrer depuis des soirées. Un pote, Ethan, m'attend devant les casiers, avec lui aussi un espèce de vieux rictus sur le visage. « T'es sûr de ton coup ? » Je hoche la tête en éclatant de rire. « Ouais, ça va être drôle tu vas voir. » Rien que d'y penser en fait, j'en pleurerais presque. Hier soir, j'en avais les larmes aux yeux en ricanant en me dépatouillant avec les feutres et la toile sur laquelle j'avais tagué quelques trucs. Des gens que je connais commencent à s'approcher, pour m'aider à afficher l'espèce de pancarte. Ils se marrent, la preuve que c'est drôle mon truc. Adieu la jeune pucelle, Sid a ouvert ses cuisses au monde. Avec autour, plein de petits cœurs, la tête la rouquine également. Des moments comme ça, ça se fête. Je ne suis pas le genre de type à coucher à droite à gauche. Ça ne m'intéresse pas de me taper une nouvelle nana chaque soir, d'aller dans des bars uniquement pour trouver quelqu'un avec qui tirer son coup dans la soirée. Je vais dans les bars pour leur fonction première : boire comme un trou et vomir dans la ruelle juste à côté. Pas pour faire mon racolage afin de ne pas passer la nuit seul. Je baise, certes, mais pas non plus à outrance comme beaucoup de mes potes, qui racontent leurs dernier coups tous les quatre matins. Puis je suis amoureux aussi, chose majeure à noter. J'aime Sid, et je pense qu'à partir du moment où tu ne fais que penser vingt quatre heures sur vingt quatre à une personne, t'es pas obligé d'aller te perdre entre les cuisses pas toujours très sures d'une fille rencontrée n'importe où. Ma nuit avec Sid donc, c'était l'apothéose, sûrement une des meilleures que j'avais pu passer jusqu'alors. Même si elle c'était barrée comme une voleuse le matin, sans rien dire. Je ne sais pas vraiment ce qu'il m'avait pris de l'embrasser dans la salle de bain. Une pulsion sûrement, l'alcool qui me donnait le courage et les ailes que je n'avais jamais en général. Une bonne chose de fait hein. Elle ne m'avait pas non plus repoussé, c'est pas comme si je l'avais forcé à quoi que ce soit. Dire qu'elle était vierge avant, le premier à passer dans cette grotte miraculeuse. Je laisse entendre un rire en reculant de quelques pas en admirant le spectacle. Maintenant la touche finale : je me penche vers mon sac pour sortir une bouteille de champagne – de la piquette achetée ce matin trois dollars chez l'épicier d'en face, j'allais pas me ruiner pour un truc que personne n'allait boire de toute façon -. Et elle débarque. L'éclair roux qui se pointe devant son casier. Réflèxe direct : je lève la bouteille de champagne en l'air. « CONGRATULATIONS ! » Les autres autour se mettent à applaudir en se fendant la gueule. Certains se mettent à gueuler un elle est des notre ; d'autres hurlent que c'est pas trop tôt. Bref, c'est la débandade depuis qu'elle a pointé le bout de son nez.
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MessageSujet: Re: Get out of my head, get off of my bed | Idris Get out of my head, get off of my bed | Idris EmptyJeu 18 Aoû - 17:02

Je crois qu'il y a des jours comme aujourd'hui, où l'on ferait bien de rester couché. Vous voyez de quoi je parle. De l'enchainement de merdes qui nous arrive et on sait très bien qu'on en aura pour la journée. Finalement j'aurai mieux fait de rester chez moi, à comater sur mon canapé plutot que d'aller me faire chier en cours. Ce n'est pas que je suis déprimée, mais presque. J'ai l'impression d'avoir fait une connerie monumentale l'autre soir. J'sais pas, je me sens totalement différente. Tout ca à cause d'Idris en fait. Enfin non, ce n'était pas uniquement à cause de lui, j'étais consentante pour faire ca. Sobre je ne suis pas certaine que je me serais laissée faire, ni même que j'aurai passé le cap avec lui. Mais cela ne fait aucun doute, l'alcool aide à pas mal de chose. Y compris à se faire dépuceler. Dans un sens je me dis que ca devait se faire comme ca. C'est le destin voilà tout. Même si il est un peu mal foutu parfois. En même temps à mon âge, il fallait bien que ca m'arrive un jour où l'autre. A dix neuf ans il était temps pour moi. Quoi que lorsque j'y réfléchis, si je n'étais pas partie de chez mes parents à mon avis ca ne risquait pas de m'arriver ce genre « d'aventure ». Eux qui étaient à fond dans leur délire de catho profonds. Du moment que j'étais mariée pour faire des folies de mon corps, tout allait bien. Là pour le coup, j'suis pas certaine qu'ils apprécient que leur fille se soit fait « déviergiser » lors d'une soirée où l'alcool coulait à flot et encore moins par un juif. Alors ce serait comment dire...L'apocalypse. La fin des temps. 2012 en gros. Mais à vrai dire, j'avais beaucoup moins peur de la réaction de mes parents, que de celle d'Idris. Après tout nous ne nous étions pas revu depuis ces trois jours et je ne savais même pas ce que je pourrais lui dire en le revoyant. « hey salut ca va ? Bien dormi depuis l'autre fois ? » Hum. En fait, c'était le flou total dans ma tête.

Y'a pas à dire, je suis vraiment trop conne. Evidemment j'avais du toucher son amour propre en me barrant sans rien dire au petit matin. Ca avait du le vexer le Samsky, qu'une nana se tire comme une voleuse. En même temps j'allais pas attendre qu'il daigne à se réveiller, le fixant avec un large sourire avec un plateau pour le petit déjeuner dans les mains. Dans un sens, peut-être que c'est ce que j'aurai du faire. Tout du moins si je ne voulais me retrouver affichée de la sorte aux yeux de l'université. Pour le coup c'est la honte intersidérale, la douche froide, le choc. En déambulant dans les couloirs je me doutais bien qu'il devait y avoir quelque chose d'étrange vu la façon dont les gens me dévisageaient. Mais si j'avais du m'attendre à un truc pareil. Je ne saurais clairement expliquer l'effet que ca met fait de voir cette foutue banderole accrochée au dessus de mon casier. Et puis il y a toutes ces personnes présentes, tous ces regards et ses sourires moqueur. En fait je fais un cauchemars et je vais me réveiller dans quelques secondes. Oui c'est ca, ce n'est que le fruit de mon imagination tout ca. J'ai presque envie de me pincer le bras, pour être certaine que je suis bien entrain de rêver, que tout ca n'existe pas. Mais la main qui se pose sur mon épaule me fait aussitôt prendre conscience que tout ca c'est bien vrai. Je dégage rapidement sa main d'un coup d'épaule tout en lui jetant un regard mauvais. J'connais pas ce mec mais apparemment la petite fête d'humiliation à l'air de bien le faire marrer. A croire qu'il n'y en a pas un pour rattraper l'autre ici. C'est tellement plus facile d'aller dans le sens d'un groupe, surtout lorsqu'il s'agit d'humilier quelqu'un publiquement.

Celui à qui j'en veux le plus c'est tout naturellement Idris. Il n'en perd vraiment pas une ce sale con. Si je pouvais l'étrangler avec sa putain de banderole je le ferais. Il ne mérite que ca de toute façon. Le sourire idiot qu'il affiche m'énerve d'avantage, d'autant plus que les autres continuent de chanter leur merveilleux slogan en coeur. Si j'étais le genre de personne parfaitement insensible, je les aurais tous insulté avant de tout déchirer. Mais moi mon truc, c'est plutot de me mettre à pleurer. J'ai la larme facile. Beaucoup trop facile d'ailleurs et ca m'enerve moi-même. C'est presque instantané, mes yeux commencent à me brûler avant de rapidement s'embuer. Et là, c'est la déferlante. De toute façon au point où j'en suis, me mettre à pleurer devant l'université entière ce n'est pas grand chose. D'un pas rapide je m'avance vers Idris et lui colle violemment ma main sur la joue. « T'as peut-être été le premier, mais crois moi ce sera la dernière fois pour toi ! » Je lui cingle avant d'envoyer valser d'un revers de main la bouteille qui alla s'éclater plus loin. « Tu sais même pas à quel point j'te déteste ! » J'hurle presque avant de faire demi-tour et partir en courant à travers la foule pour aller m'enfermer dans les toilettes.
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MessageSujet: Re: Get out of my head, get off of my bed | Idris Get out of my head, get off of my bed | Idris EmptyMer 24 Aoû - 13:08


Comment en étais je arrivé à une idée aussi monumentale ? Honnêtement je n'en sais rien, et ne préférais d'ailleurs pas le savoir. Franchement, je voyais ça comme le coup du siècle, le truc dont tout le monde allait se souvenir pendant des mois ; jusqu'à ce que je trouve un truc encore plus énorme pour attirer l'attention et faire marrer les gens. Tant que je ne faisais pas exploser l'université au pire, tout allait bien. Quoi que, on sait jamais, avec la vieille poisse que je trainais derrière moi, il était fort possible que ma blague dérape un jour. Bam, cataclysme, tout explose, moi compris, et une petite centaine d'étudiants aussi histoire de marquer le coup. La blague qui tourne mal comme on dit. Ça m'était arrivé tellement fois qu'une de mes conneries se finisse mal, que ça ne m'étonnerait même pas qu'une, un jour, se retourne contre moi. Question de karma aussi, à force de faire chier, t'accumules et un jour, ça te retombe dessus. Aussi simple que ça. Alors heureusement que je ne suis pas bouddhiste, et que par conséquent : je ne crois pas au karma. Sinon je serais dans une sacrée merde. Vu la blague que je venais de faire à Sid, il me serait arrivé quoi aussi hein ? Je serais tombé dans l'enclos des lions en emmenant ma sœur au zoo ? Fort possible je coche. Ou peut être qu'un canard aurait fait une crise cardiaque en plein ciel et me serait tombé sur la gueule. J'ai toujours su une chose de toute façon, le truc dont j'étais persuadé depuis ma naissance : ma mort serait complétement conne. Pas un truc de super héros, le truc de monsieur courage qui se jette dans un immeuble en flamme pour sauver un bébé, et meurt après d'une intoxication pulmonaire. Non, moi ça sera pas ça. Pourquoi je raconte ça sur le coup ? J'en sais rien du tout. Mieux vaut prévenir à l'avance, au cas où aujourd'hui soit mon dernier jour sur cette planète. Et parce que je déraille, parce que les enchaînement de pensées sans lien direct, c'est mon truc favoris.

J'avoue que je m'amuse bien, même avant que la rouquine ne débarque. A discuter avec mes potes, à tout commenter, à expliquer la situation aux autres. Au point que je manque de m'étouffer, de manquer totalement d'air tellement je me marre. Je me fend la poire pour reprendre l'expression. Du grand n'importe quoi, aujourd'hui c'est un coup de maître. Surtout que je l'ai bien gérée ma banderole, on peut pas la louper. Puis comme quasiment tout le monde passe par ce couloir, étant donné qu'à chaque sortie de cours, on vient faire un tour par ici. Je ne compte pas la laisser ici toute la journée non plus. En fait ce que j'avais prévu de faire, c'est la laisser encore une bonne heure après que Sid soit passée par là, histoire de. J'espère qu'elle comprendra la note humoristique de ma banderole. Dire que j'étais le premier à avoir couché avec elle – oui cette phrase tourne en boucle dans ma tête au moins une vingtaine de fois par jour, et n'aboutit pas plus loin -. Et enfin, la louve montre le bout de sa queue. Elle débarque avec son air mignon, et innocent … Puis c'est la dégringolade, la désillusion, et son léger sourire serein disparaît quand ses yeux se posent sur mon œuvre d'art accrochée à son casier – à la rangée de casier en fait, j'ai eu un problème de calcul de proportions -. je reste debout, avec un sourire immense, la bouteille de champagne en l'air quand les yeux de la rouquine se noient sous les larmes, ses joues se teintent d'un léger rose. Elle s'avance rapidement de moi, pour faire claquer sa main sur ma joue. Les élèves présents autour de nous, et surtout mes potes, explosent de rire, partent dans un fou rire encore plus grand qui ramène d'autres personnes. Je pose une main sur ma joue, continuant à sourire, retenant comme je le peux un nouveau fou rire. « T'as peut-être été le premier, mais crois moi ce sera la dernière fois pour toi ! » C'est bon, c'est pas comme si j'avais révélé à toute l'université qu'elle avait tourné dans un porno amateur. Comme Sheley de la filière droit, la salope. Faudrait que je lance la rumeur d'ailleurs ; la semaine prochaine plutôt, que l'histoire Sid se soit tassée pour que les élèves puissent accueillir un nouveau scandale. Je devrais faire journaliste. Et travailler dans un tabloïds, les grands trucs à scandale, qui font du bruit. Après tout, je suis doué pour remuer la merde. « C'est une invitation pour les autres à te passer sur le corps ça ? » je fais sauter mes sourcils avec un nouveau sourire, suivit d'un léger rire. La bouteille s'envole, s'éclate un peu plus loin. Voilà pourquoi je n'avais pas voulu mettre trop d'argent dedans. « La bouteille n'y est pour rien. » Je pointe la bouteille en fronçant les sourcils. « C'est bon Fifi, pas la peine de tout casser sur ton chemin. » Et Sid commence à s'en aller, en me hurlant un magistral : « Tu sais même pas à quel point j'te déteste ! » qui me refroidit sur le coup. Soit cette fille a un humour spéciale de son côté également, soit elle me hait vraiment. J'ai juste le temps de la voir disparaître dans les toilettes que certains de mes potes s'avance vers moi en rigolant à plein poumons, posant leurs mains sur mon épaule ou me tapant dans le dos. Fait chier. Je me fends un passage entre les élèves, et pousse la porte des toilettes, fermant derrière moi l'entrée pour être certain d'être seul à seul avec Sid. Doucement, je longe la rangée de cabine, pour trouver l'endroit dans lequel elle c'était enfermée. Je m'arrête devant la seule cabine verrouillée, posant une main dessus en soupirant légèrement. « Sid .. Je suis désolé. Je pensais pas que … t'allais le prendre comme ça. » Véridique. Je ne savais pas qu'elle allait se mettre à pleurer.
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MessageSujet: Re: Get out of my head, get off of my bed | Idris Get out of my head, get off of my bed | Idris EmptyJeu 25 Aoû - 11:54

C'était bien la première fois de ma vie qu'il m'arrivait un truc pareil. Une telle humiliation. En plein milieux de l'université en plus de ca. Bein oui sinon ca ne serait pas drôle évidemment. D'ailleurs je ne sais même pas comment pouvait-on avoir ce genre d'idées complètement débiles pour enfoncer les gens. C'était de la pure méchanceté gratuite pour le coup. Mais en même temps venant d'Idris cela ne me surprenait même pas. Après l'avoir fréquenté pendant un an dans ma classe, j'aurai du me douter que rien ne pourrait se dérouler normalement. Car je ne suis pas certaine qu'un garçon à peu près « normal » aurait été s'éclater à mettre une banderole sur toute une rangée de casiers. D'accord je m'étais barrée sans rien lui dire, mais je ne pense pas que je méritais de me faire traiter de la sorte. Car après tout je n'avais rien fait de mal. Ce n'était pas comme si j'avais foutu le feu à sa crinière frisée ou bien que j'avais fait tourner une rumeur comme quoi Idris avait un petit zizi. Vous voyait le truc ? Non mais vraiment ca n'a aucun sens toute cette histoire. Il va vraiment falloir qu'il m'explique le motif précis de ce pourquoi il vient de me faire un truc pareil. Ou alors c'est quoi ? Une forme de bienvenue dans le « monde des grands » ? Bad joke. Qu'il aille au Diable. Des « humiliations » j'en avais connu au collège, voir même au lycée même si c'était très rare. Tout ca pour quoi ? Parce que j'étais celle qui obtenait d'excellentes notes. La première de la classe. La fille trop sérieuse pour rentrer dans le lot. Mais bon, à la limite je m'en foutais pas mal que l'on me traite de petite intello. Pour ma part c'était une satisfaction personnelle que d'être la tête de la classe, alors ca compensait les remarques que pouvait me faire mes camarades. Mais pour le coup, Idris venait de me faire le pire coup de pute de tout le millénaire.

D'un pas rapide je m'avance vers lui, les sourcils froncés à cause de la colère qui monte petit à petit en moi. Pourtant je ne suis pas le genre de nana qui pète des câbles pour un oui ou pour un non mais alors là ! Si je pouvais le réduire en cendres par la force de la pensée je le ferai sur le champ ! Il ne perd vraiment rien pour attendre celui-là ! Un de ces jours il fera moins le malin. Car tôt ou tard ses idioties se retourneront contre lui c'est sûr et certain. C'est un réflexe de ma part lorsque ma main vient claquer sa joue. C'est le minimum syndical de toute façon. Je crois bien que je ne me suis jamais aussi sentie mal à l'aise de toute ma vie. La honte de toute la planète. Et puis il y a tout ces élèves – principalement des potes d'Idris tous aussi cons les uns que les autres – qui rigolent sans s'arrêter. Mais quelle bande d'abrutis ! Ma patience ayant ses limites – qui sont pourtant très hautes – je m'énerve en lui affirmant que ce fut pour lui la seule et unique fois qu'il aura pu coucher avec moi. Non mais quelle connerie j'avais fait que de m'envoyer en l'air avec ce crétin fini ! « C'est une invitation pour les autres à te passer sur le corps ça ? » Evidemment je m'attendais à une éventuelle remarque de ce genre. Qui au passage est de très mauvais goût. Je ne préfère pas répondre et me contente de lui jeter un regard mauvais avant d'envoyer valser la bouteille, lui affirmant au passage que je le déteste. « C'est bon Fifi, pas la peine de tout casser sur ton chemin. » Qu'est-ce que j'en ai à foutre franchement ?! Au point où j'en suis ce n'est pas une bouteille de pétée qui va changer quelque chose. Ne préférant pas rester une seule seconde de plus parmi cette bande d'idiots et en particulier devant Idris, je tourne les talons pour me précipiter tout droit vers les toilettes. Immédiatement je m'enferme à double tours dans un toilette et m'assied avant de rapprocher mes genoux près de ma poitrine. J'ai les nerfs qui lâchent. Décidément il m'en aura fait voir toute l'année, mais alors là c'est l'apothéose. Le clou du spectacle ! Mais quel connard ! Je pense que je vais attendre que la première sonnerie soit passée et que tous les élèves soient rentrés en cours avant de quitter l'université et rentrer chez moi. Je n'a pas la moindre envie de passer la journée ici. Lorsque j'entends la porte des toilettes claquer, je fais en sorte de me calmer. Pleurer tout le temps n'arrangera pas ma situation c'est clair et net. Et puis Idris serait surement trop heureux de constater le mal qu'il me fait. Pendant que la porte des cabines calquent les unes après les autres, j'entends des pas se rapprocher de là où je me trouve. « Sid .. Je suis désolé. Je pensais pas que … t'allais le prendre comme ça. » C'est un réflexe, j'ouvre la bouche et affiche un air stupéfait. Je laisse échapper une rire nerveux. « Tu pensais que j'allais le prendre comment pauvre abruti ?! Que j'allais te sauter dans les bras en te remerciant d'avoir informé toute l'université que tu m'étais passé dessus ? » M'exclamais-je sur un ton largement ironique. « Fous moi la paix tu veux ?! Et puis je suis sûre que ta bande de super copains t'attends. »
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MessageSujet: Re: Get out of my head, get off of my bed | Idris Get out of my head, get off of my bed | Idris EmptyLun 29 Aoû - 21:46


J'ai souvent agis sans réfléchir, une sorte de deuxième nature – qui à force, avait dépassée la première nature -. J'ai une connerie qui me vient en tête, et il faut directement que je la mette en place, que je me fasse mon petit coup du siècle : un espèce de défit personnel en fait. Totalement con, je vous l'accorde entièrement. L'idée me tourne dans la tête, et ne veut absolument pas sortir jusqu'à ce que je la mettre en œuvre, c'est une pulsion en fait, ni plus ni moins. Je devrais peut être penser à consulter, aller raconter mon problème avec un psy parce que mine de rien, ça me bouffe carrément parfois, de toujours être là à faire n'importe quel truc débile et le regretter après. Puis les psychiatres, ce n'est absolument pas ce qui manque chez les Samsky, une sorte de marque de fabrique avec mes grands parents qui possédaient une clinique dans un autre état. Si jamais ce soir je rentrais chez moi, balançais mes affaires dans un coin de la maison, pour ensuite dire à ma mère que je voulais aller consulter papi et mamie, voir même prendre une chambre dans leur super hôpital, elle me donnerait limite le sac de voyage remplis d'affaires qu'elle tenait prêt à tout moment, au cas où elle ne supporte plus ma présence, décide de me foutre à la porte, ou que je le fasse de mon plein gré et m'en aille faire le tour du monde ou n'importe quelle autre connerie. Ça ne serait pas surprenant en fait, que je lui dise que je quittais tout, les études, ma famille, San Francisco, pour aller tracer ma route jusqu'en Alaska ou n'importe quel autre pays froid et quasiment désert. Je finirai par me faire bouffer par un ours avec ma chance habituelle : en allant cueillir tes feuilles mortes, je tomberai sur maman ours et buterait un de ses petits. Ce qui lui ferait péter une durite et elle me tuerait sur le coup. Voilà, fin de l'histoire, on en parle plus d'Idris Samsky. Ouais bon, je déraille. Soit je me reprends, soit je demande une chambre pour qu'on m'enferme.

Aujourd'hui faisait donc parti de ces jours magnifiques, où l'illumination divine m'était apparue au petit matin, et qu'une force, bien au dessus de mon contrôle et de ma volonté, m'avait poussée à accrocher cette banderole formidable et incroyablement voyante sur la rangée de casiers où se trouvait celui de Sid. En fait, tout allait bien avec moi même, j'étais en paix avec ma conscience tordue jusqu'à ce que je la vois débarquer. Moi qui pensait qu'elle allait trouver ça hilarant ma super trouvaille, et bien pas du tout. Fait à noter et à ne surtout pas oublier : les rouquins n'ont aucun humour. Sûrement à force de s'en manger plein la gueule depuis leur plus tendre enfance, ça rend aigri, ça ferme aux autres et compagnie. S'ils s'ouvraient un peu, rigolaient aussi, ils auraient largement moins de problèmes. C'est donnant donnant, faut y mettre du sien parfois. Mais quel bande de ploucs ces roux. Bref. La voir d'un coup se renfermer, ma rouquine, je ne saurais pas vraiment dire l'effet que ça me fait. Je me sens con, c'est le premier truc qui me vient pour me décrire actuellement. Con et totalement impuissant, du fait que je n'avais pas encore inventé le remède miracle pour remonter le temps – pas encore, je tiens à le préciser parce que j'y travaille vraiment dur pour devenir le prochain prix Nobel de la science en jouant avec l'espace temps -. Et elle s'en va, d'un coup, sans rien redire à ce que je venais de lui balancer. Que bien évidemment, je regrette également après coup. Faudrait que j'apprenne à réfléchir avant d'agir. Ou prendre des cours de diplomatie sinon, en plus des cours de médecine, pour éviter d'enfoncer la personne sans même m'en rendre compte. Faut dire que ça la foutrait vachement mal si j'hurlais dans la salle d'attente de mon pseudos futur cabinet, que les hémorroïdes de madame Goldberg n'était pas contagieuses ; histoire d'en faire rire certains, ce qui mettrait la dite madame Goldberg sacrément mal à l'aise. Plutôt que de resté coincé à ma place à imaginer les possibles blagues que je pourrais faire sur cette maladie à la con que sont les hémorroïdes, je fonce vers les toilettes – ironie du sort, totalement en lien avec mes pensées d'il y a quelques secondes, et qui me fait d'ailleurs éclater de rire avant de pousser la porte des toilettes -. Maintenant, trouver Sid, ce qui est fort heureusement pour moi : très facile. Les chiottes de Berkeley, ne sont pas vraiment compliquées. Elles sont à vrai dire, comme toutes les autres toilettes du monde : une rangée de cabine. Se cacher là, et prier pour qu'on ne nous trouve pas, c'était donc tout bonnement impossible. Mais je pardonne à Sid. Après tout, elle ne devait pas avoir d'amis étant plus jeune, et ne devait donc pas jouer à cache cache très souvent. Cabine fermée trouvée rapidement, je me poste devant. Et je me retrouve à parler à une porte des cabines de chiottes. « Tu pensais que j'allais le prendre comment pauvre abruti ?! Que j'allais te sauter dans les bras en te remerciant d'avoir informé toute l'université que tu m'étais passé dessus ? » Je laisse entendre un soupir, me tournant dos au mur pour me laisser glisser le long, ramenant mes genoux contre mon torse. « Tu sais, on est tous passé par là. Je te raconterai bien mes années de calvaire à me faire traiter de puceau par tout le monde mais comme c'était pas du tout le cas ... » Idris, mais que t'es con mon pauvre garçon. C'était sûrement tout sauf ce qu'elle voulait entendre. Tant pis, j'ai jamais été doué pour rassurer les gens ou demander pardon. « Fous moi la paix tu veux ?! Et puis je suis sûre que ta bande de super copains t'attends. » Et nouveau soupir de ma part. « Sid je suis désolé d'accord ? Dans quelques jours, tout le monde aura oublié cette histoire, les gens s'en foutent au fond, vraiment. C'était drôle ce matin, ça a fait rire tout le monde, mais dans pas longtemps, ils se mettront à rire de quelqu'un d'autre. Ça marche comme ça. » Ce qui est véridique. Je passe une main dans mes cheveux, reverse doucement la tête vers l'arrière pour la coller au mur. « J'ai déconné, je sais. »
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MessageSujet: Re: Get out of my head, get off of my bed | Idris Get out of my head, get off of my bed | Idris EmptyJeu 1 Sep - 11:22

Contrairement à certaines personnes – comme Idris par exemple – que je ne citerai pas, moi j'agis toujours après avoir réfléchis. Après tout, la nature m'a doté d'un cerveau alors autant que j'essaie de m'en servir n'est-ce pas ? Bon apparemment le domaine de la réflexion n'est pas connu de tous. C'est vrai que c'est tellement plus marrant d'agir bêtement et de penser aux conséquences que peuvent avoir ses actes qu'après. Ca m'exaspère vraiment. Mais bon, je crois que ca dépend des caractères. Moi je suis généralement très calme et douce alors faire du mal à quelqu'un me tue complètement. Non, je réfléchis toujours à ce que je vais dire, ou bien faire plutot que de tout faire par impulsions. Par moment je me demande ce qu'il peut bien passer dans la tête d'Idris pour qu'il agisse de cette façon là. On dirait qu'il prend un malin plaisir à sans cesse rabaisser tout le monde, se moquer des autres sur tout et n'importe quoi. Est-ce que ses parents ont déjà pensé à l'envoyer voir un psychologue ou quelque chose comme ca ? Non parce que je pense qu'il en aurait sérieusement besoin. Oui c'est vrai, plusieurs fois je me suis demandée pourquoi Idris pouvait être comme ca. Je me suis dit que peut-être il avait subi les moqueries de ses camarades à la maternelle ou en primaire – ouais ca commence très tôt – vis à vis de sa chevelure et que du coup maintenant, il passait son temps à tailler tout le monde sur leur physique, ou bien à les afficher publiquement sur tout et n'importe quoi – comme moi et mon superbe dépucelage – pour se venger. Idris c'est le mec tordu à l'extrême. Pourtant des personnes complètement cinglées j'en ai connu, mais alors lui je crois qu'il bat vraiment des records dans ce qu'il fait ou dit. En même temps, on ne peut pas dire qu'il fréquente les meilleures personnes de l'université. Sa bande de copains regorge de types tous plus atteints les uns que les autres. Alors évidemment, ca ne doit pas l'aider.

Moi en tout cas j'aurai sérieusement besoin d'aide pour le coup. Une magicienne qui viendrait me transformer en petite souris pour que je puisse m'évader de l'université sans que personne ne me remarque. Ouais, ce serait franchement le top ca. Hum. Il faudrait que j'arrête de regarder les Walt Disney. La vie n'est pas un compte de fée et j'en ai eu la preuve aujourd'hui. Ca m'apprendra à croire au prince charmant et à toutes ces conneries. Jusqu'à aujourd'hui je vivais un peu dans ma bulle Bisounours dans laquelle tout va bien. La chute est plutôt difficile pour le coup. A vrai dire ce qu'il me fait le plus de mal, c'est de me dire que je me fais humilier par le garçon que j'aime. Raaah je m'énerve vraiment d'aimer un abruti pareil. Il faudrait que je songe à porter toute mon attention sur quelqu'un d'autre. Parce que là je n'en peux plus. Ca n'a vraiment aucun sens. D'autant plus qu'entre lui et moi il n'y aura jamais rien. Rien que d'y penser, une nouvelle vague de larmes déferle le long de mes joues. Bordel il faut que j'arrête de chialer comme ca ! D'ailleurs en parlant d'Idris, le voilà qui rapplique dans les toilettes. Il ne pouvait pas rester dans les couloirs à se marrer avec sa bandes de potes ?! Le voilà qui commence à me parler à travers la porte des toilettes et je m'empresse de l'envoyer aussitôt sur les roses. Je suis peut-être une rouquine gentille en temps normal, mais une fois que l'on me fait un sale coup, croyez moi je ne me laisse pas marcher dessus.

« Tu sais, on est tous passé par là. Je te raconterai bien mes années de calvaire à me faire traiter de puceau par tout le monde mais comme c'était pas du tout le cas ... » Phrase qui me fait littéralement bouillir. Ce qu'il ose me sortir est tout simplement aberrant ! J'ouvre la bouche pour dire quelque chose mais finalement aucun son ne sort. « Pauvre con ! » Je gueule avant de donner un coup de pied dans la porte de la cabine. Puis je lui ordonne de me laisser seule. Merci mais je pense être en mesure de pouvoir me passer de ses phrases stupides. « Sid je suis désolé d'accord ? Dans quelques jours, tout le monde aura oublié cette histoire, les gens s'en foutent au fond, vraiment. C'était drôle ce matin, ça a fait rire tout le monde, mais dans pas longtemps, ils se mettront à rire de quelqu'un d'autre. Ça marche comme ça. » Je lève les yeux au ciel tout en agitant la tête. « Tu comprends vraiment rien à rien. » je souffle la voix tremblante. « J'ai déconné, je sais. » Je laisse échapper un soupire et passe une main sur mon front. « J'en ai marre, tu me fatigues Idris. J'en peux plus de devoir supporter des moqueries à longueur de journée. » Je marque une pause. « Le pire c'est que je ne sais même pas c'que j'ai pu te faire ! » M'exclamais-je avant de reprendre sur un ton las. « Et puis ca me tue de t'aimer pour que dalle tu comprends ?! » Bon pour le coup je ne sais pas du tout ce qu'il m'est passé par la tête pour lui sortir un truc pareil. Les mots ont dépassé ma pensée. « Si tu savais à quel point je peux regretter ce qu'il s'est passé à la soirée. » Ouais, pour le coup je regrette qu'il ait été le premier. Passant une main sur mon front je ferme les yeux. « oublie ce que je viens d'te dire. »
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MessageSujet: Re: Get out of my head, get off of my bed | Idris Get out of my head, get off of my bed | Idris EmptyMer 7 Sep - 16:21


Un jour, tout ça se retournera contre moi, c'est certain. J'allais finir par tuer un type par un accident bête ou une connerie du même niveau. Enfin connerie, je sais pas vraiment si l'homicide d'un type peut être appelé comme ça. Ce jour de trop devait être arrivé vu la réaction de Sid suite à ma superbe et grandiose blague de l'année. Enfermée dans les toilettes de l'université, à me gueuler dessus. Bien, Idris, t'as toujours été un professionnel hors paire pour t'y prendre avec les filles. N'importe quoi, à chaque fois que je voulais tenter un truc, tout foirait, mais de a à z, alors que dans ma tête, le plan roulait comme sur des roulettes. Sûr de chez sûr, et sans faille. Obligé que ça marche, j'en étais persuadé cinq minutes avant, jusqu'au moment fatidique où bam, tout me revenait en pleine gueule. Apocalypse now, babylone dans les couloirs de berkeley. Comme Marilyn Brenan, la blondinette pour laquelle j'avais craqué au collège. Quatrième pour être exacte : on est jeunes et insouciants à cet âge là, l'amour qui débarque sans même avoir parlé à la nana une seule fois, les papillons qui grouillent dans le ventre et on se sent plus aller. Les beaux moments. La brebre, c'était une timide de première, jamais vu plus coincée qu'elle. Mais aussi super belle même si elle ne se mettait pas vraiment en valeur. Le genre à se faire des queue de cheval, à se planquer derrière ses lunettes et porter des vêtements de plouc pour que personne ne la remarque. Manque de bol, je lui étais rentré dedans au détour d'un couloir. Le clash, j'avais fait tomber ses affaires, et hop, comme dans les films, c'était la romance qui débutait dans ma tête. Le coup de foudre pour mettre un nom à ce genre de situation complétement ridicule. J'aurais pu en faire un court métrage d'ailleurs, digne d'un film tout droit sorti de Bollywood. Bref, pour reprendre dans mes aventures désastreuses, j'avais essayé de lui faire remarquer mon existence, et de la faire sortir de sa timidité – en fait cette nana me fait penser au film Sex Academy, la moche pas moche au final -. Et le putain de drame, encore une fois. J'ai une poisse internationale. J'avais préparé une pluie de confettis en forme de cœur, pour lui prouver mon amour, mais le gros sachet lui était tombé sur la gueule. Nez cassé, Samsky viré une semaine. Encore une chance que les parents n'ai pas porté plainte, vu que mon père a proposé de refaire gratuitement le nez de Marilyn. Maintenant elle est top modèle la salope, elle devrait me donner des parts de ce qu'elle touche, c'est quand même moi qui lui ai permis d'effacer le seul truc pas terrible dans son physique : son gros nez. Toute cette parabole pour quoi ? Pour dire que j'avais vraiment tout foiré avec Sid. Même si elle n'avait rien de cassé. Son honneur peut être, mais mon père n'arriverait pas à l'arranger sur ce coup là.

« Pauvre con ! » Et bam prends toi ça dans la gueule Samsky. Je crois qu'elle a un léger problème avec mon humour Sid. Ma marque de fabrique. Tant pis, je laisse passer en enchaînant sur un ton plus sérieux. Ça m'étonnerait qu'elle l'aurait bien pris, juste après m'avoir insulté, si je lui avais dit qu'elle était la femme de ma vie. Susceptibles les nanas. « Tu comprends vraiment rien à rien. » Et je laisse échapper un soupir, je vais finir par le croire ça. « On me le dit souvent ouais. » Mais le problème, c'est bien connu : vient tout le temps des autres. Pas la peine de discuter, on se rassure le morale comme on peut. « J'en ai marre, tu me fatigues Idris. J'en peux plus de devoir supporter des moqueries à longueur de journée. » Oh la belle affaire. « Moi aussi, il m'arrive de me fatiguer. » lâché avec un léger rire. Je m'étais excusé, désolé de lui avoir jouer un mauvais coup ce matin. Et l'autre fois, en chimie, quand j'étais allé chez le doyen à sa place. « Le pire c'est que je ne sais même pas c'que j'ai pu te faire ! » Rien. « Et puis ca me tue de t'aimer pour que dalle tu comprends ? » M'aimer ? Elle m'aime ? Oh mon dieu, j'en rate presque un AVC là, j'ai les mains moites et les pieds poites. « Tu quoi ? » Mais elle continue directement, sans revenir sur ce qu'elle avait dit. « Si tu savais à quel point je peux regretter ce qu'il s'est passé à la soirée. » En fait, j'ai dû mal écouter vu ce qu'elle balance maintenant. Ça commence à me saouler cette situation. Venir m'excuser platement, lui prouver par a plus b que ce n'était pas fait méchamment mais plus pour faire rire la galerie – elle comprise -, et elle me renvoie chier comme le pire des bâtards. « oublie ce que je viens d'te dire. » Je me redresse doucement, m'aidant d'une main posée sur le mur. « Oublier quoi ? Que tu m'aimes tout en me renvoyant chier ? Mais va te faire foutre Sid, maintenant que la route vers ta culotte est ouverte. » Et je recule de deux pas. « Tu sais quoi ? Il n'y a pas que toi qui en ai marre. » Porte des toilettes passée en claquant, je rentre chez moi, tant pis pour les cours de la journée.
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MessageSujet: Re: Get out of my head, get off of my bed | Idris Get out of my head, get off of my bed | Idris EmptyMer 7 Sep - 16:36

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