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If you wanna get down, down on the ground... [Plastoc]

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MessageSujet: If you wanna get down, down on the ground... [Plastoc] If you wanna get down, down on the ground... [Plastoc] EmptyVen 19 Aoû - 20:21

    Le rôle de doyen comportait plusieurs facettes, toutes plus importantes les unes que les autres, en réalité, et gérer cela n’était pas évident lorsque l’on n’avait pas l’habitude. Si Alcide était devenu doyen de la confrérie Oméga, c’était avant tout pour essayer de redresser l’affaire, de redorer le blason de ce groupe de jeunes réputés trop fêtards pour bien bosser à l’université. Et ce n’était pas gagné. Au départ, les deux présidents de confrérie, Keven et Plas, étaient plutôt bien partis pour redresser le navire, mais au fut et à mesure que passait l’année, les possibilités d’amélioration semblaient de moins en moins envisageables.
    S’il avait d’abord été question, pour éviter que l’image des Omégas ne soit ternie à jamais, de trouver un moyen pour mettre en place des œuvres caritatives ou quoi que ce soit d’un peu philanthropique, à présent, ce n’était plus vraiment à l’ordre du jour et van Stexhe commençait à désespérer. Certes, Keven avait été remplacé par Soan, un jeune homme qui pouvait se montrer véritablement efficace, mais jusqu’à présent, rien n’avait clairement bougé et la situation stagnait de manière plutôt désagréable aux yeux du doyen.

    Sans avoir envie de parler comme un vieux, le quinquagénaire se disait parfois que de son temps, ce n’était pas du tout comme ça. Evidemment, il y avait des soirées, des beuveries, des fêtes à tout bout de champ, mais jamais aucun cercle estudiantin n’avait acquis une réputation telle que celle qui sévissait chez les Omégas… Qu’y avait-il de différent, franchement ? Fondamentalement, Alcide ne voyait pas trop de différence. Les années 70-80 avaient été un must en matière de fiestas, pour sa part en tout cas, et cette année académique-ci y ressemblait tout de même assez en cela. Alors, quoi ? Les gens étaient-ils plus susceptibles de coller des étiquettes sur les jeunes ? Les étudiants étaient-ils plus fainéants que trente ans plus tôt ? Ou bien y avait-il autre chose ?

    En soi, trouver la réponse à ces interrogations aurait pu être un début de piste de solution… mais aucune réponse n’allait de soi et Alcide commençait à s’arracher les cheveux sur le problème. Finalement, en héritant de ce poste de doyen, peut-être s’était-il simplement foutu dans la merde jusqu’au cou… et penser ça, ça avait tendance à être dérangeant. Il aurait pu tout aussi bien se retrouver doyen des Deltas ou des Bêtas – à cette pensée, l’homme eut un sourire, il se serait encore très bien vu évoluer au milieu de toutes ces jeunes femmes plutôt bien faites – et ne pas avoir à gérer ce genre de problème… Vraiment, c’était la merde.

    Chercher une solution en solitaire, ça menait rarement à quelque chose. Comme on dit, il y avait plus dans deux têtes – voire plus – que dans une, et c’était très certainement en ce sens qu’il fallait agir. Pour résoudre les problèmes de ce genre, travailler en collaboration avec les présidents de confrérie était le meilleur moyen d’arriver à quelque chose.

    Voilà tout ce qui avait traversé l’esprit d’Alcide van Stexhe ce jour-là. Il n’était pas question de baisser les bras, non, il fallait surtout aller de l’avant, essayer de résoudre ce nœud, cette affaire en eau-de-boudin, et envisager des solutions réalistes et réalisables.
    Quittant son bureau vers dix-sept heures, l’homme était pratiquement certain que les étudiants Oméga ne seraient plus en train de dormir. Il ne risquait pas de déranger vraiment, en cela. Aussi décida-t-il de se rendre immédiatement dans l’aile du bâtiment occupée par la confrérie jaune pour y rencontrer les deux présidents de confrérie.

    Débarquer à l’improviste quand on est prof, et même si on est un professeur plutôt cool et compréhensif, ça peut parfois poser problème. Et quand il frappa à la porte du dénommé Plas Avery K.-Tanners, le quinquagénaire était loin de se douter qu’il allait avoir à faire face à quelque chose de tel.
    Imaginez un peu la situation : Alcide, marchant d’un bon pas, traversait le salon commun, saluant au passage les quelques jeunes gens présents, puis il s’était dirigé vers le couloir des chambres. Il connaissait bien les lieux, puisqu’il y venait relativement souvent, soit pour jouer son rôle de doyen, soit pour coucher avec Olive Allen ou Lexie Da Vulcra. Par contre, il était plus rare qu’il s’aventure jusqu’aux chambres des étudiants masculins, pas la peine de se demander pourquoi.
    Jusque là, donc, rien d’étrange, rien d’alertant. Tout semblait normal. De certaines chambres, van Stexhe pouvait entendre s’échapper de la musique, de plus ou moins bon goût selon son propre jugement, et cela était tout à fait naturel.
    Arrivant à la porte de la chambre de Plas-Avery Tanners, le professeur de psychologie avait constaté que celle-ci était entrouverte, comme pour inviter à y entrer. Cela ne l’empêcha pas de frapper deux petits coups sur le bois, après tout, il n’avait pas l’intention de tomber sur le jeune homme en charmante compagnie ou dans son plus simple appareil. Et puis, c’était une question d’éducation, aussi, par principe, on annonçait sa venue par ce geste, alors, autant se plier à cette règle élémentaire parmi les bonnes manières.

    Cependant, puisque la porte était entrouverte, l’enseignant la poussa doucement pour pénétrer dans l’antre de l’étudiant.


    "Mr Tanners ?"

    Dans les cas où on entrait dans un lieu privé et qu’on n’avait pas eu de réponse en frappant à la porte, il était de coutume d’appeler la personne que l’on venait voir. Cela se faisait, en tout cas, dans la plupart des films à suspense ou des bons vieux polars.
    En attendant une réaction, Alcide regardait autour de lui. La chambre n’était pas un parfait boxon, mais ce n’était pas non plus un exemple d’ordre et de propreté. D’une certaine manière, ça lui rappelait un peu le studio que lui-même occupait lors de ses études universitaires. Son regard se balada sur le lit, qui n’était pas fait, sur les différentes ornementations qui se trouvaient sur les murs, il regarda aussi un instant par la fenêtre, puis laissa son regard tomber sur le bureau qui se trouvait non loin de lui.
    C’était sans aucun doute le meuble le plus chargé de la pièce. Il y avait de tout, là-dessus : des papiers, un tas d’outils scripteurs, un cendrier crasseux, un chocolat entamé… et un petit sachet qui fit froncer les sourcils de van Stexhe.

    Quand un homme d’âge mûr trouve un petit sachet contenant de la poudre blanche dans la chambre d’une personne bien plus jeune que lui, il ne se pose pas des masses de questions. La drogue était répandue sur le campus, comme partout ailleurs, mais la coke, c’était quand même autre chose que de fumer un peu d’herbe pour décompresser.
    Alcide saisit l’objet et l’examina un instant. C’est à ce moment-là que l’occupant des lieux fit son entrée en scène.

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MessageSujet: Re: If you wanna get down, down on the ground... [Plastoc] If you wanna get down, down on the ground... [Plastoc] EmptyLun 22 Aoû - 9:51

I'm sick of this house, sick of this town, that's bringing me down.

Certaines personnes s’attachent à une idée du bonheur qui est faussée. Lesdites personnes pensent que le bonheur est lié à la vie de famille, aux amis, à leurs animaux de compagnie ou même à la bonne entente entre eux-mêmes et leurs connaissances. Je ne vais pas vous dire qu’ils ont totalement tort, non. Partiellement seulement. Peut-être que ces personnes peuvent nous procurer du bonheur, un bien-être qui nous dévore de l’intérieur, qui nous nappe les organes comme quand on avale une cuiller de Gaviscon. C’est un baume, quelque chose qui fait du bien à un moment ; ce qui cependant éloigne leur présence du bonheur, c’est le besoin d’en reprendre tous les jours. Ainsi, on a besoin de doses régulières, comme une drogue, comme si la présence de l’autre libérait de la dopamine dans toutes les cellules de notre corps. Oui, le même effet que la cocaïne, l’héroïne ou encore les amphétamines. De la drogue : l’amour est une drogue, et si il y a bien quelque chose que nos parents nous inculquent, c’est que la drogue est mauvaise et pourrit les vies. Après, libre à nous-même de décider si l’amour donne le même effet.

Moi, j’ai appris à me satisfaire de moi-même : étant toujours en ma présence, je ne suis donc jamais en manque. Je n’ai pas besoin d’aimer quelqu’un d’autre étant donné que je m’ai moi. Pire que Narcisse, je voue un culte à mon corps comme à mon esprit : à ma personne en elle-même. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé d’aimer quelqu’un d’autre ; j’ai réussi, d’ailleurs, mais j’ai bien remarqué que même si c’est un bien être incomparable, les sensations que l’amour procure ne valent pas la peine d’être vécues dès qu’on les mets en parallèle avec la sensation de moins que rien qu’on ressent dès qu’on se fait briser le cœur. Le pire est d’essayer de recouvrer ces sensations. Un être humain Lambda comme je ne me cache pas d’être aura toujours la même réaction : il va se morfondre. Maintenant, encore une fois, libre à tout le monde de se morfondre comme il le souhaite. Certains vont culpabiliser en regardant des films comme « Reviens-moi » ou « n’oublie jamais » en mangeant de la Ben&Jerry’s Cookie Dough® pendant des heures – pour culpabiliser après deux semaines d’avoir eu ce comportement, une fois montés sur la balance. D’autres, comme moi, décideront de faire la fête comme il n’est pas possible de se l’imaginer. Ainsi, le planning d’une journée type, c’était se réveiller à huit heures du matin, mettre un short de sport et un débardeur moulant pour aller courir pendant une heure – oui, cette année, je me remettais au sport. Par la suite, je me dirigeais vers ma douche pour cinq minutes de décrassage. Je mangeais une pomme, je sautais dans un short et dans une paire de Paul Smith, j’enfilais un polo Tommy et je sautais dans mon Audi, en plein après-midi, pour aller poser mon cul sur la plage, Ray-Ban sur le nez, ne me gênant pas de regarder intensément toutes les filles qui rentraient dans ma grille de critères. Maintenant, je vous autorise à penser que je mène une vie saine. Maintenant seulement.

Après avoir fait une sélection, j’utilisais mon aimant naturel pour attirer exactement qui je voulais – filles comme garçons – pour aller faire un tour en boîte. Je passais la nuit à payer à boire à des inconnus dans le but de m’enfiler seulement une ou deux des nanas qui étaient là. Elles montaient dans ma chambre puis en ressortaient une fois notre affaire finie. Ah non, ne me prenez pas pour un goujat ! je leur laissais l’occasion de prendre une dernière douche avant de devoir sortir de la maison oméga. Elles passaient la nuit à s’éclater avec moi, mais je refusais quelconque démonstration d’affection post-rapports sexuels. Ainsi va la vie. La journée d’hier, par exemple, avait suivi mon modèle-type de jour de vacances. J’avais fait mon jogging, j’avais mangé, j’étais sorti, j’avais fait la fête. J’étais sorti au Endup, une boîte côtée de San Fransisco, et une fois que l’ambiance est devenue un peu plus chaude, j’ai décidé de ramener une femelle chez moi pour qu’elle puisse gaspiller toute son énergie à me satisfaire. Peu m’importait ce qu’elle faisait ou ce qu’elle voulait faire, du moment qu’elle pouvait tuer le temps avec moi. J’étais devenu insomniaque et m’étais tellement habitué à vivre sans dormir plus de quatre heures par nuit que j’avais sérieusement besoin de faire quelque chose pendant ces interminables moments. Je n’avais rien trouvé de mieux à faire que sauter la moitié des chaudasses de San Fransisco, évidemment. Alors elles pouvaient passer leur temps à ce qu’elles voulaient, rien ne me regardait. Je faisais juste attention à mettre une capote auparavant, vérifier qu’elle n’avait pas craqué après. Alors je n’aurais pas pu m’imaginer que la cocaïnomane que j’avais ramené la nuit précédente serait tellement défoncé au sexe et à la poudre qu’elle allait oublier ses merdes dans ma chambre. Un petit sachet à moitié rempli d’une substance qui ressemblait à un Dafalgan écrasé, jeté au hasard sur une table déjà jonchée d’un tas de choses plus insolites les unes que les autres, n’était pas l’objet le plus repérable de ma chambre. Ainsi, une fois qu’elle fut sortie, je m’étais accordé une douche suivie de deux grosses heures de sommeil. En sortant pour faire mon jogging matinal, je n’avais pas fait attention à trouver son pacs, de même que quand je suis sorti de ma douche et me suis rué vers mon cendrier je n’ai pas repéré le sachet de plastique qui était pourtant posé à côté. Ayant glandé toute la journée les pieds déposés sur la table basse de mon appartement présidentiel, je n’avais toujours pas fait attention à la drogue qui était présente dans mon appartement, mais croyez-moi quand je vous dit que si je l’avais trouvée elle aurait automatiquement terminé dans les toilettes, non pas dans mon nez.

J’étais retourné dans ma chambre et avais branché mes oreillettes bluetooth sur mon MacBook Pro pour pouvoir écouter sans problème ma musique à fond pendant que je m’habillais. Je passais sans aucune gêne le même short que la veille, préférant quand même changer mes sous-vêtements et mon t-shirt. Après un rapide passage à la salle de bains qui communiquait avec ma chambre et qui me permit de me recoiffer rapidement, je cherchai pendant cinq bonnes minutes après mes chaussures, me rendant compte qu’elles étaient en fait dans mon salon. Mes oreillettes toujours branchées, je me déplaçai avec un petit mouvement de danse pour rejoindre mon salon dans le but de mettre mes chaussures pour enfin pouvoir sortir de cette maison qui, en quelques sortes, m’appartenait. Juste au moment où je passai la porte qui séparait ma chambre à ma pièce de vie, le solo de batterie de mon morceau arriva et je ne pus m’empêcher de fermer les yeux et agiter mes bras comme si c’était moi qui réalisais ledit solo. Je restai une bonne vingtaine de secondes dans mon trip, je me sentais plutôt bien, en fait. Rien n’était réprimandable dans ma journée et j’avais presque l’impression d’avoir oublié mes soucis. Je ressentais presque la monotonie, en ce moment. Mais le ciel bleu de ma journée s’effaça dès que j’ouvrit les yeux et que je vit monsieur Van Stexhe, mon doyen, l’air ébahit devant un petit quelque chose que je n’ai pas tout de suite pu distinguer tant c’était petit. C’est drôle comme quelque chose de si petit peut changer le cours d’une vie. Enfin, d’une journée, du moins.

Je n’aimais pas trop ce professeur, pas parce que je n’aimais pas sa façon d’enseigner – je n’aurais pas pu le juger étant donné que je n’avais jamais assisté à un seul de ses cours, qui faisaient acte d’absence dans mon horaire – mais plus par rapport à sa réputation quant à ses pratiques sexuelles excessives et particulières. Remarquez, je n’avais peut-être pas à le juger ; je pensais juste qu’il les choisissait un peu jeune. Je devais tout de même faire abstraction de cela étant donné qu’il était le doyen de la confrérie que je présidais et qu’avoir de mauvais rapports avec lui pourraient m’apporter des problèmes. J’enfilais donc mon magnifique sourire de faux-cul et le saluai. « Monsieur Von Stexhe ! Plaisir de vous voir. Quel bon vent vous amène donc ? Vous voulez boire quelque chose, peut-être ? » Puis, quand même perplexe de savoir ce qu’il tenait, je fronçai les sourcils. En assimilant l’image à l’idée, je me suis rendu compte que, peu importe la raison de sa présence, nous n’allions pas nous en tenir à l’ordre de jour. « Oh. » Je n’avais pas pensé à fournir une excuse, au pire une raison de la présence d’un pacs de cocaïne dans ma chambre, simplement parce que je n’en avais pas ; je n’étais même pas au courant de la présence dudit pacs. Je me demandais où il l’avait trouvé, mais j’étais sûr qu’il ne venait pas de le sortir de sa poche et, rendons-nous à l’évidence, il était fort probable qu’il vienne de ma chambre étant donné que je laissais rentrer à peu près tous les junkies de l’université pour passer les soirées. J’ai enlevé mon oreillette et l’ai glissé en poche dans la hâte, attendant le verdict de mon doyen. Je m’étais résigné à appeler Soan, le nouveau co-président de confrérie, et j’étais déjà blasé du sermon que j’allais recevoir. Ce n’était pas ma coke, je le savais, et toute personne qui me connaissait aurait pu témoigner auprès de mon doyen pour lui dire que je ne me droguais jamais. Mais ça, monsieur Von Stexhe n’aurait pas pu le savoir.
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MessageSujet: Re: If you wanna get down, down on the ground... [Plastoc] If you wanna get down, down on the ground... [Plastoc] EmptyMer 24 Aoû - 16:09

    Une entrée remarquable, il n’y avait rien d’autre à dire. Voyant l’occupant des lieux débarquer dans le salon en mimant un batteur en plein effort, Alcide avait failli applaudir Plas Avery dans son délire musical.
    Les jeunes qui se coupent du monde grâce à leurs oreillettes, c’était quelque chose, tout de même ! Ce qui échappait au quinquagénaire, par exemple, c’était le besoin d’utiliser des écouteurs comme ça quand on était chez soi. Le but des écouteurs était de garder sa musique pour soi, afin de ne pas déranger les personnes autour de soi, dans des transports en commun, par exemple. Alors chez soi, quelle utilité ? Non, la véritable raison, c’était que les écouteurs permettaient de s’isoler dans son propre petit monde. Et même en étant seul chez soi, il fallait croire que les jeunes avaient parfois besoin de s’isoler encore plus.
    La place de l’autre dans la vie avait changé, au fil du temps. Dans l’éducation qu’il avait reçue, van Stexhe avait entendu les prêtres jésuites lui seriner à longueur de journée l’importance d’autrui, la place à lui donner et tout ce genre de choses. Et pourtant, les années septante n’étaient pas les plus réputées pour leur fondamentalisme éducatif et religieux.
    A l’heure actuelle, tout était différent à ce niveau-là. A partir des années nonante était venue l’ère de l’enfant-roi, généralement enfant unique, qui obtenait tout ce qu’il voulait simplement en le demandant, éventuellement en piquant une crise en public. Les parents démissionnaires étaient légion également. Il suffisait de voir comment un père ou une mère se comportait avec ses gosses… avant, les parents avaient encore la décence de ne pas hausser la voix en public… maintenant, vous avez des parents qui gueulent sur leurs rejetons comme s’il s’était agi de véritables petites merdes n’ayant d’autre vocation dans la vie que celle d’emmerder le monde. Alors, évidemment, cela se ressentait sur les gosses qui, une fois adolescents, avaient à choisir la voie à laquelle ils se destinaient… La priorité, à présent, était d’avoir un bon salaire, en ne faisant pas grand-chose. Etre payé à ne rien foutre était le rêve de bonheur de la plupart des jeunes et Alcide se désolait réellement de cela. Les valeurs humaines avaient perdu de leur impact sur la vie quotidienne. Soyez gentil avec quelqu’un, vous vous prendrez un pain dans la gueule… Partagez ce que vous avez, on vous chopera tout en une fois… Même Amour, Gloire et Beauté avait plus de chance de revenir dans le top 10 du box-office, tandis que les valeurs humaines les plus basiques n’étaient plus destinées qu’à croupir dans le vaste réseau des émissions oubliées… Vous voulez du partage ? Regardez les Schtroumpfs. Envie de gentillesse ? Regardez les Snorky. Un besoin de câlin ? Les Bisounours sont là… Bon, évidemment, vous avez intérêt à avoir les DVD, parce que ces bons vieux dessins animés ne seront plus jamais diffusés à la télévision, ça rapporte moins d’audience que Secret Story, on ne peut pas changer les habitudes et les mœurs du jour au lendemain, que voulez-vous…

    Bref, voir Plas Avery se la jouer batteur balèze, c’était sympa. Il avait l’air vraiment à fond dedans et Alcide se demanda même ce qu’il pouvait bien écouter pour se sentir aussi impliqué musicalement.
    Mais l’heure n’était pas à se poser ces questions. Même, l’heure était à un genre tout à fait différent de questionnement… et ça ne faisait pas vraiment plaisir à van Stexhe d’avoir à vivre ça. Si au moins il avait eu un gosse de l’âge de Plas, il aurait pu trouver quelque chose à dire et une manière d’agir qui pouvaient correspondre à peu près, mais il n’avait pas cette chance, alors il devait faire avec ce qu’il avait et comme il le pouvait… c’est-à-dire aussi maladroitement que n’importe quel homme n’ayant jamais eu à discuter de drogue avec ses mômes.

    Cependant, Alcide n’eut pas directement à intervenir, car l’étudiant Oméga, un sourire de circonstance accroché au visage, saluait son doyen de la manière la plus polie et la plus fausse qu’il était possible d’envisager. Il lui proposa même de boire quelque chose…


    "Merci Mr Tanners, ça ira très bien sans cela…" Le sachet de poudre blanche dans la paume de la main droite, van Stexhe ne savait pas trop comment aborder la question. Et sachant qu’il était ici, à la base, pour essayer d’améliorer la situation de la confrérie Oméga en endiscutant avec ce jeune homme, le quinquagénaire hésitait quelque peu en se disant qu’il y avait peu de chances qu’une conversation constructive puisse suivre un échange qui pouvait être houleux à propos de cette poudre.

    Van Stexhe n’eut même pas droit à une scène de déni. Non, Plas Avery se contenta d’un « Oh. » pas très expressif, mais terriblement malvenu aux yeux du professeur. Merde, il pourrait au moins faire semblant… mais non. Fixant son regard sur celui de l’étudiant, Alcide dut bien ouvrir la bouche, finalement. Et c’est ce qu’il fit, après un soupir reflétant plus la déception qu’autre chose.


    "Mr Tanners, je pense qu’il n’est pas nécessaire que je vous demande ce qu’est ceci et ce que cela fait dans votre chambre… De mon point de vue, vous pouvez faire ce que vous voulez de votre vie, je ne suis pas à même de vous juger… mais il y a quelques règles de base à respecter…" En soi, Alcide n’était pas vraiment le genre à démolir les gens. Il était plutôt de ceux qui laissaient une seconde chance. Parfois à tort, c’est vrai. "La première règle est celle de la discrétion. Cette dose de cocaïne – ou de kétamine ou de je ne sais quoi d’autre – traîne sur votre bureau, à la vue de n’importe qui. Ça tombe sur moi. C’est un manque de prudence de votre part, Mr Tanners, et je pense que vous serez d’accord avec moi sur le fait que vous avez un certain standing à conserver et à respecter étant donné votre patronyme et l’investissement de votre famille au sein de l’université…"

    Le doyen Oméga prenait des gants pour amener son verdict. Parce qu’il était déçu plutôt que furieux, parce qu’il estimait que chaque personne avait le droit à l’erreur et parce que, au fond, cet étudiant n’était pas non plus n’importe qui. Oui, il y avait des directives à respecter vis-à-vis de ce jeune homme et, bien qu’Alcide ne soit pas vraiment d’accord avec ce régime de faveur, il devait s’y plier, comme tous les professeurs, parce que sans les donations de la famille de Plas Avery, il y avait de fortes chances que Berkeley fût plus qu’en déficit au niveau de son budget.
    L’étudiant avait eu la décence et la politesse d’ôter son oreillette pour entendre ce que l’aîné avait à lui dire, nonobstant le statut du jeune homme. Et avoir à tenir un discours comme cela, ça donnait une drôle d’impression à van Stexhe. Reprenant une inspiration importante et fronçant légèrement les sourcils, le quinquagénaire tendit le petit sachet de plastique à son interlocuteur.


    "Vous avez un rôle à tenir et une image de marque à conserver, Mr Tanners. D’autant plus en tant que président de confrérie. Je déteste avoir à vous dire cela, n’en doutez pas, mais un tel comportement est indigne du poste que vous occupez au sein de la confrérie. Vous êtes censé être une sorte de guide, un exemple pour vos congénères !"

    L’homme avait haussé un peu le ton sur la fin de ses propos. Inconsciemment. La déception était forte, certes, mais il avait surtout du mal à comprendre ce qui pouvait bien pousser un jeune homme, qui avait l’opportunité de posséder tout ce dont il pouvait rêver, à plonger dans le monde de la drogue. Il y avait tant d’autres manières de profiter de la vie, bon sang ! A quoi bon se foutre en l’air avec des conneries pareilles ?
    Bon, d’accord, Alcide n’était pas le mieux placé pour sermonner un jeune homme au sujet des addictions. Lui-même était trop porté sur le sexe, sur la clope, sur le sucre, sur l’alcool et sur le cinéma d’auteur… mais tout cela était légal. Même pour le sexe, jamais il ne se tapait de jeunes femmes mineures. Tout dans la légalité, encore et toujours, même si cela était loin de faire l’unanimité et de plaire à tout le monde…

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MessageSujet: Re: If you wanna get down, down on the ground... [Plastoc] If you wanna get down, down on the ground... [Plastoc] EmptyJeu 25 Aoû - 20:58

I'm sick of this house, sick of this town, that's bringing me down.

Je voyais monsieur Van Stexhe fasse à moi, il avait l’ère trop sérieux du coup moi je n’était pas d’humeur à être correcte avec lui. J’avais l’impression qu’il allait m’assomer non pas de son poing comme l’aurait fait un type normal auquel j’aurai manquer de respect mais plutôt m’assomé avec ses mots parce qu’il était très pompeux. Je le voyais d’ici qu’il allais essayé de me rabaisser pour que je me sentent mal au maximum. Je savait trait bien qu’il était du genre à détester le type que j’étais au vu de mon éducation et tout ça. Alors je ne voulais pas me laissé marcher sur les pieds. Et voilà, c’est se que je dis, il avait déjà commencer à me taper dessus avec ses termes qui sortaient de je ne sait où. Bien sûr, un type intelligent comme moi il connaît beaucoup la langue, la maitrise et tout ça avec l’orthographe et le vocabulaire, donc je nait pas eu de mal à le comprendre. Mais on aurais dit qu’il essayais de ce montré supérieur. J’était un peu énervé déjà. « Ce n’est pas à moi. » j’avait marmonné ça assez calmement mais j’étais quasi sûr qu’il m’aurais antendu si il ne se noyais pas dans un flot de parole. Il ne m’écoutait toujours pas alors je lui ait répéter. « Ce n’est pas à moi, monsieur Van Stexhe. » Il avait commencer à parler de mon papa ce qui m’a mis la pusse à l’oreille alors je l’ai écouter attentivement. Je me suis avanssé vers lui pour voir si il allait dire autre chose d’intéressant. Oui, il a dit quelque chose d’intéressant en rapport avec mon rôle de présidant de confrérie. « Un exemple pour les Omégas ? Arrêtez, tout le monde sait très bien qu’on est le fond du panier de l’université depuis les années quatre-vingt, monsieur Van Stexhe. N’essayez pas de révolutionner le système grec de Berkeley, s’il vous plait. Rendez-vous compte qu’il y aura toujours des gens comme moi pour financer la confrérie, et que c’est seulement grâce à l’argent d’anciens grands fêtards récemment devenus riches que le cercle survit, et qu’il ne sera donc jamais menacé. Il n’y a pas d’exemple à donner. Le fond du panier, monsieur. » j’avait une très bonne image de ma confrérie, je le savais bien. Haha, je rigole ! Mais il avait l’air de dire que j’était un drogué et je n’aimais pas ça. « Et pour compléter, laissez-moi vous dire que cette dose de poudre ne m’appartient pas. Je ne prends pas de cocaïne, et vous vous tuez à dire que vous n’émettez pas de jugement mais j’arrive à voir dans votre regard que vous êtes persuadé qu’elle m’appartient. » J’ait soutenu sont regard. « N’essayez pas de faire comme si vous me connaissiez, monsieur Van Stexhe. Si je voulais me faire connaître, j’aurais du avoir une paire de seins en plus et une de testicules en moins, bien évidemment. C’est le côté de la confrérie que vous préférez, n’est-ce pas ? » Etais-se de la provocassion, je ne le sait pas.
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MessageSujet: Re: If you wanna get down, down on the ground... [Plastoc] If you wanna get down, down on the ground... [Plastoc] EmptyMer 31 Aoû - 13:07

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» Little crazy on the ground green.
» « she got both feet on the ground and she's burning it down » ;; aureleya

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