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Le grand soir | IDRIS

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MessageSujet: Le grand soir | IDRIS Le grand soir | IDRIS EmptyMar 2 Aoû - 19:08

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.IDRIS & SID.
LE GRAND SOIR.


« Merde ! J'en ai foutu partout ! » M'exclamais-je en me redressant avant d'attraper la serviette de bain. Faire sa coloration soi-même comporte certains risques comme le fait de ruiner à vie votre tapis de bain ou bien votre baignoire. Ce n'était pas la première fois que je testais diverses expériences capillaires chez moi. A vrai dire c'était mon meilleur ami Soan qui me faisait mes couleurs en temps normal. Et a chaque fois ca se passait dans mon appartement. Après tout, pourquoi devrais-je payer un abruti qui va me rater alors que mon meilleur ami a de véritable doigts de fées pour réaliser mes colorations ? Plusieurs fois je lui ai dit qu'il aurait du devenir coiffeur. Sans déconner, il avait raté sa vocation. Ouais, Soan devrait ouvrir un salon de coiffure. D'accord j'y passerais ma vie, MAIS au moins je serais satisfaite. En fait je crois que j'ai été traumatisée lorsque j'étais plus jeune. Je devais avoir quatorze ans lorsque ma mère décida de m'emmener chez le coiffeur pour me couper les cheveux. Jesus Marie Joseph. Ce fut la fin du monde. L'apocalypse. Adieu ma belle et longue crinière, bonjour la coupe garçon car cet abruti de coiffeur m'avait loupé. Depuis ce jour je refusais que l'on touche à ma chevelure, préférant me les couper moi-même. Enfin ca c'était jusqu'à ce que je rencontre Soan. C'est un peu le Messie de la coiffure ce mec. Ouais enfin j'suis pas certaine que le Messie prenne le temps de partir en vacances à Cancun moi. Voilà pourquoi je galère comme une idiote dans ma salle de bain. Ce soir j'étais invitée à une soirée alors je me devais de ressembler un minimum à quelque chose. Enfin surtout mes chevelure, surtout avec ce que j'avais prévu d'enfiler.

Car bien entendu ce n'était pas n'importe qu'elle fête. Non, il s'agissait d'une soirée déguisée et j'avais passé l'après-midi à faire les boutiques avec une amie pour trouver ce qui m'irai le mieux. Et comme je ne suis pas n'importe qu'elle fille, je cherche toujours quelque chose de très original, le truc que personne ne portera. Et pour le coup je pense que personne ne sera déguisé comme moi. J'en suis même sure et certaine. Après tout, tout le monde n'a pas forcément le courage de s'habiller en Leeloo du Cinquième élément. Quoi que, avec mes petites bandelettes, je ne suis pas certaine que l'on puisse me qualifiée de « vêtue ». Mais je m'en fou, si j'y vais c'est pour m'amuser et Dieu seul sait à quel point j'adore les soirée déguisée. Je peux peut-être passer pour une nana coincée par moment, mais lorsqu'il s'agit de faire la fête jusqu'au petit matin, croyez-moi je réponds présente ! La chevelure à présent séchée, je ne perds pas d'avantage de temps pour me coiffer, me maquiller très légèrement et enfiler mon costume. On ne dirait pas comme ca, mais des bandelettes c'est super chiant à enfiler. Ce qui ne m'arrange absolument pas étant donné que je suis à la bourre et qu'un de mes amis doit passer me chercher. Si il y a bien quelque chose que je deteste, c'est d'être en retard en plus. Ca me file presque de l'urticaire. Sans perdre d'avantage de temps, je range tout le bordel que j'ai foutu dans mon appartement et admire une dernière fois mon reflet dans le miroir, remettant au passage une mèche de cheveux à sa place. Un coup de klaxon se fait entendre alors je me décide enfin à quitter mon appartement direction la feeeeeete !

[…] Claquant la portière de la voiture, j'en profite pour jeter un dernier coup d'oeil à ma tête dans le reflet de la vitre. Le stress grandit un peu lorsque mon ami passe un bras autour de mes épaules pour m'attirer avec lui vers la grande maison. La musique raisonne à des kilomètres, il y a deja des gobelets en plastiques qui trainent sur la pelouse et des gens déjà pas mal allumés. Tout ce que j'espère, c'est ne pas finir dans le même état. Dès que je passe la porte de la maison, plusieurs paires d'yeux se braquent sur moi. Tout d'un coup je me sens mal à l'aise et je sens mes joues rosir. Là, j'aimerais vraiment être une petite souris et aller me cacher dans un trou pour ne plus en sortir. Je le savais, j'aurais du venir déguiser en Dracula ou une connerie de ce genre là. D'accord mon bute était d'être originale mais pas d'attirer tous les regards sur moi. Zen ma Sid, on se calme. Je serre la main de mon ami et l'entraine rapidement vers le bar. Il faut que j'avale un truc pour me détendre et éviter de sentir les quelques regards posés sur moi. J'attrape une bière et porte le goulot de la bouteille à mes lèvres, avalant une grande gorgée. Tony – mon pote – m'entraine une nouvelle fois avec lui afin que nous allions dans le jardin. Une fois à l'exterieur je souris en voyant quelques étudiants sauter dans la piscine. Je continue de suivre mon ami tel un bon petit toutou - évitant de me vautrer sur le sol mouillé - et grand soulagement pour moi, je retrouve mes amis assis atour d'une table. Je prends place sur les genoux de Tony – il n'y a plus assez de chaises donc je fais avec les moyens du bord – et commence à papoter avec ma petite bande de potes.

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MessageSujet: Re: Le grand soir | IDRIS Le grand soir | IDRIS EmptySam 6 Aoû - 15:40

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Soirée déguisée, la grande blague. J'aime faire la fête, j'aime faire n'importe quoi, deux choses bien connues chez moi. Alors quand on les rassemble toutes les deux ensemble, ça fait des étincelles, un vrai feu d'artifice même. De plus, la fête était organisée par un ami plutôt proche, et je savais d'avance que tout allait bien se passer. Dans le mauvais sens du terme bien entendu. Les voisins allaient criser, alcool à gogo, came sûrement, et musique beaucoup trop forte. The mess, pour changer de nos habitudes. Pour le moment, mon grand problème était de me décider pour un costume, chose qui n'était pas franchement évidente. Je jette un coup d'œil en biais à Dana, la pote également invitée, qui m'avait accompagnée dans une boutique de déguisement. Elle non plus n'avait aucune idée de la façon dont elle allait pouvoir se ramener là bas. « Wonder Woman ? » J'attrape un costume au hasard, le pose sur ma silhouette avec un air exagérément aguicheur. Dana laisse entendre un rire en attrapant elle aussi un costume. « Tu serais magnifique chou. Je vais t'accompagner en King Kong. » Et comme pour accompagner ses paroles, elle enfile un masque en forme de gorille, ce qui me fait rire à mon tour. Pourquoi pas. Je suis certain d'être d'un chic, d'un sexy à tout épreuve avec la culotte bleu électrique à étoiles, et ce magnifique haut rouge. « Les nanas à poils m'ont toujours fait de l'effet. » Phrase à double sens, bien entendu. Je balance le costume un peu plus loin, cherchant des yeux un truc un peu plus sérieux – même si le sérieux dans cette histoire n'était pas forcément le terme exact -. le problème dans ce magasin, c'est qu'il y avait trop de choix. Je pouvais très bien me ramener en bisounours, en bob l'éponge ( ils offrent un maquillage jaune pour se peinturlurer la gueule avec ), ou en Dark Vador. Bon, Vador, je l'aurais laissé à Andreas, mon meilleur pote, s'il s'était trouvé dans les parages. Ça lui va si bien au teint. Après, on avait le classique Power Ranger et le panel de couleurs qui va avec. Je laisse entendre un soupir, suivit d'un nouveau regard à Dana, qui a l'air aussi désespérée que moi dans son choix. Il aurait pas pu faire une soirée à thème l'autre. Ça aurait restreint le choix s'il avait lancé l'idée comics, ou films, ou autre chose. Fait chier, on y est pour l'après midi, c'est certain.

[…] Je n'habite pas très loin de chez mon pote qui organise la fête. Dana et moi y allons donc à pied. Sur notre passage, les gens se retournent et commencent à se marrer, ce qui nous file à tous les deux un fou rire respectif. Une chose est certaine : on a l'air de deux débiles dans la rue. Un coup d'oeil en direction de Dana et je rigole de plus belle. La pauvre, à croire que tous les deux on a fait un concours du costume le plus ridicule : Elle a enfilé une perruque immense et bleue par dessus ses cheveux blonds habituellement courts, trouvé le font de teint le plus jaune possible, collier à perles rouges, et petite robe verte. Marge Simpson. Magnifique, splendide. De mon côté, j'ai enfilé des Santiags – mon voisin est un ex texan -, pantalon bleu jean et assez moulant, chemise rayée et jaune, veston en peau effet vache. Sans oublier le chapeau de cow boy, la ceinture à boucle, et le bidule pour ranger son pistolet. Woody. Je passe un bras autour des épaules de Dana et commence à chanter – hurler -. « Ton ami c'est moi. Tu sais, je suis ton ami... » Je retombe en enfance. Même si je n'en suis jamais réellement sorti. Dana se met également à hurler d'une voix rocailleuse et aiguë. Le duo de choc dans la rue, on nous entend arriver à des kilomètres. Vite arrivés, je me sent un peu moins seul parmi toutes ces personnes déguisées. Et certains sont plus ridicules que moi au final. A noter : le phénomène qui se balade près de la piscine intégralement déguisé en poussin. Même les pattes, oui oui. J'avance un peu dans la maison, Dana sur les talons, qui attrape ma main pour être certaine de ne pas se perdre ou se faire emporter par les Daltons. J'arrive à me faufiler dehors, embrassant quelques joues de potes de fac au passage. Enfin à l'air libre, près de la piscine, je jette un regard circulaire à l'assemblée de jeunes présente autour de la piscine. Dana lâche ma main pour aller nous chercher des verres. Quatre verres pour être exacte, qu'on enchaîne en quelques secondes avant d'aller en chercher d'autres pour remplacer. Il me faudrait quatre mains dans ces moments là. Nouveaux verres à la main, j'en descend un rapidement avant de la balancer par dessus mon épaule, sans vraiment faire gaffe à savoir sur qui il allait tomber. Na zdorovie comme dirait les russes. D'ailleurs, Srtaline vient me donner une tape dans le dos. C'est lui, qui a organisé la soirée. « Alors Cow Boy ? T'es venu te taper de la bergère ? » le lourd. Il doit déjà être bourré, t'as sa fausse moustache qui frétille. Je laisse entendre un rire en jetant un nouveau regard au jardin, histoire de voir si oui ou non, LA bergère qui m'intéressait se trouver ici. Bingo : Sid assise sur les genoux de maître Yoda. « Je crois que t'as un jedi qui m'a volé ma bergère. Faudra que je lui montre qui c'est le shérif ici. » Mais pour l'instant, picole. Vu qu'elle a pas l'air de lui rouler des galoches monstre pour le moment. Je peux me détendre un peu.
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MessageSujet: Re: Le grand soir | IDRIS Le grand soir | IDRIS EmptySam 6 Aoû - 18:13

L'alcool c'est comme les animaux que je me tue à protéger : c'est mon ami. Je suis aussi bien l'amie des bêtes que celle des boissons alcoolisées. Oui c'est mal je sais et Dieu me le fera surement payer un jour en me collant une superbe cirrhose du foie mais tant pis, il faut bien que je m'amuse de temps en temps avec mes copains Sampi. On ne dirait pas comme ca, sous mes airs de petite élève parfaite, première de la classe et tout la tralala. Mais oui ! Il m'arrive assez souvent de boire – mais jamais à m'en rendre malade, je ne suis pas cinglée au point – et de fumer le premier pétard qui me passe sous la main. Ouais, j'ai un peu une double personnalité en fait. Le jour je suis Madame Propre/Parfaite et le soir je suis Miss débauche. J'aime faire la fête, c'est indéniable. Alors quand en plus de ca on doit se déguiser, c'est vraiment le top du top. J'adore me déguiser. Certains me font d'ailleurs la remarque que je suis déguisée tous les jours vu les tenues que je porte par moment. Ahah on se fend la gueule. Bref tout ca pour dire que je suis ravie de me rendre à cette soirée, même si je me demande si j'ai finalement choisi la meilleure des tenues. Quand j'étais seule chez moi à me regarder dans mon miroir, j'avais l'impression d'avoir eu l'idée du siècle. Mais lorsque je vois tous ces gens me regarder avec insistance, je me sens affreusement mal à l'aise. Faut dire que je suis loin d'avoir le physique de Pamela Anderson. Voilà pourquoi je me rabat presque aussitôt sur l'alcool. C'est un bon moyen pour se détendre ca. Les choses qui nous tracassent disparaissent rapidement et on fini par penser à autre chose. Moi en tout cas ca marche comme ca. Ca me « décoince » lorsque je me sens intimidée ou quoi que ce soit. Une bouteille de bière et c'est parti mon kiki. Enfin bon, quand je suis éméchée je ne fais pas tout et n'importe quoi. J'suis pas du genre à tout péter, à rigoler comme une abrutie finie pour finalement aller gerber derrière un pot de fleur. Ca, c'est typiquement le genre de truc qui m'énerve. Mais c'est bien connu, dans toutes les soirées, il y a toujours un connard qui emmerde tout le monde parce qu'il est trop défoncé. J'espère que ca n'arrivera pas ce soir en tout cas. Ouais, ca a le dont de tout foutre en l'air.

Assise sur les genoux de mon ami, il faut dire que je me marre bien. Oublié mon malaise de tout à l'heure et place à la bonne humeur avec mes amis. C'était le genre de truc qui me faisait un peu flipper. Vous savez de se retrouver tout seul dans un coin parce que l'on ne connait personne. Mais bon, à ce genre de fête on fini toujours pas rencontrer des visages familiers. En fait ce qu'il faudrait, c'est que j'arrive à prendre sur moi et être moins timide lorsque je suis avec des gens que je ne connais pas. Histoire d'engager la conversation et tout le bordel. J'ai toujours du mal avec ca. Fichue timidité. Mais à ce stade relativement avancé de la soirée et quelques bières dans le nez, on ne peut pas franchement dire que le mot « timidité » fasse encore parti de mon vocabulaire. C'est même tout l'inverse. Je ris aux éclats et n'hésite pas à papoter avec tout et n'importe qui. Quand je vous dis que je suis le jour et la nuit. Bon là je dois avouer que je ne sais pas si c'est la meilleure idée que j'ai eu de ma soirée, mais je me lance dans un concours de shooters. J'vais finir par me rouler sous la table ou bien tout l'inverse, à danser SUR la table. J'ai l'impression d'être dans un autre monde. Vous savez, les Bisounours ou une connerie de ce genre là. Tout le monde est beau – enfin presque – tout le monde est gentil. « Putain j'ai un problème de seins. Ils sont pas assez gros. » M'exclamais-je en posant mes mains sur ma poitrine. « J'aurais du les rembourrer avec une paire de chaussettes. » Réflexion à moi-même : lorsque j'en ai un coup dans le nez, je dis tout haut ce que je pense tout bas. Tony se marre et pose ses deux mains sur ma poitrine. « Bah moi je les trouve bien. Ils me tiennent dans les mains. On dirait deux hamburgers. » Merci pour la comparaison. Puis dans la foulée je me mets à rire, reportant le goulot de ma bouteille à mes lèvres.

[…] « UUUUN, DEUUUUX, TROIIIS !!! » J'hurle en tenant la main d'un type avant de sauter dans la piscine. Ce gars là, je ne sais pas d'où il sort avec son costume de Superman mais il me fait bien marrer. J'étais le cul bien posé sur les genoux de mon ami lorsqu'il m'attrapa par la main pour que l'on aille plonger dans l'eau chauffée. La tête tout juste sortie de l'eau je rigole toujours autant et me dirige vers le rebord pour sortir de la piscine. C'est d'ailleurs à ce moment là que je me rends compte que mouillé, les bandelettes de mon costume ont tendance à devenir transparentes. Sans perdre de temps je fais le tour de la piscine afin de retourner à l'intérieur de la maison. C'est d'ailleurs à ce moment là que mes yeux croisent ceux d'Idris. Bordel qu'est-ce qu'il fou là lui ? A vrai dire j'ai autre chose à penser. Etant donné que tout le monde en a un p'tit coup dans le nez, personne ne remarquera que je me dirige vers l'étage supérieur afin de trouver une salle de bain. J'ouvre plusieurs porte et tombe enfin sur une salle de bain donnant sur un chambre à coucher. Sans perdre d'avantage de temps j'ouvre plusieurs placards et tombe enfin sur un pile de serviettes de bain. J'en attrape alors une et commence à me secher.
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MessageSujet: Re: Le grand soir | IDRIS Le grand soir | IDRIS EmptyMar 9 Aoû - 17:18


La fête au final c'est quoi ? C'est une question d'habitude. On reconnaît au premier coup d'œil ceux qui n'ont pas vraiment l'habitude, ceux qui font leurs premières soirées et les types dans mon genre, c'est à dire, les vétérans. Ou, autrement tourné : ceux qui allaient se retrouver avec des putains de problèmes de foie d'ici quelques années. On a de tout dans ce genre de soirée, et faut croire que le fait d'avoir quitté maman et papa – quand on a quitté maman et papa vu que ce n'est pas mon cas -, a donné des ailes à certains. Par exemple, cette fille là bas, ça doit être sa première soirée. Dans un coin, à regarder les autres avec un sourire gêné, sans vraiment savoir quoi faire, ni quoi dire. Hésitant même à tremper les lèvres dans son gobelet de vodka pure. D'ici trente minutes, quand elle aura bien bu, vu qu'elle finira par le faire, ça sera sûrement une des personnes que l'on entendra le plus. A hurler, se jeter dans la piscine et rouler des pelles à n'importe qui. Première fête donc. Moi, j'avais commencé au collège en fait. Sixième ou cinquième, je ne m'en souviens plus vraiment. Je traînais avec des mecs un peu plus âgés que moi, qui me supportaient on ne sait trop comment. J'avais donc été initié dès mon début d'adolescence. Un bon point, quand je vois par exemple mon grand frère, un cul serré, qui ici, finirait comme l'autre nana, à gerber ses tripes. J'arrive à me contrôler là dessus. Quand j'ai envie de finir raide à ne même plus arriver à me tenir debout et à vomir les repas des dix dernières semaines, c'est que je l'ai décidé. But de soirée avant de venir : passer une agréable petite fête, à boire jusqu'à être pompette et stop ou bien : passer une soirée à la con, et se mettre misère. Ce soir, j'avais donc opté pour la seconde option. Dana était dans le même trip que moi, fine, on allait finir à moitié noyé dans la piscine, ou couchés dans les rosiers, au choix.

[…] « I'm a loser baby, so why don't you kill me ? » Torse nu, jean de cow boy toujours présent, je flotte doucement sur la piscine, sur un matelas gonflable. Scène admirable : clope fumante au coin des lèvres, ray ban sur le nez, piquées à je ne sais plus quel type déguisé en motard ; et verre à moitié vide de whisky dans les mains, je hurle ma chanson, entre coupée par des rires que je n'arrive plus – et ne veux pas – retenir. Chanson qui en soi, me représente bien. Dana elle, a déjà abandonné l'affaire, et est partir vomir je ne sais pas trop où. Dans la chambre des parents de notre pote je pense, mais j'ai pas vraiment entendu ce qu'elle m'avait annoncé avant de partir à la course. Je suis tranquille sur mon matelas gonflable. Rien pour me faire chier, les yeux fermés, mon verre d'alcool que je sirote tranquillement, quelques taffes de marlboro par ci par là. « UUUUN, DEUUUUX, TROIIIS !!! » Rien, sauf cette vague qui me repousse soudain vers le bord de la piscine. Oh putain, ça y est, mes cheveux vont prendre la flotte. Ils vont friser. Déjà fait. Je jette un coup d'oeil sur le côté, ma clope dégringolant de mes lèvres pour couler dans l'eau. Fait chier marmonné, je cherche le coupable de ce suicide de marlboro. Sid. Oh mon dieu, Sid. Et ses bandelettes du cinquième élément toutes transparentes. Mon cœur en loupe un battement. Certes, la rouquine n'a pas le physique d'une bimbo, loin de là, mais je la préfère largement comme ça. En même temps, elle aurait fait partit de cette catégories de nanas blondes, grandes, grosse poitrine, jambes interminables, je ne m'y serais pas intéressé. Je dois d'ailleurs faire partit des rares mâles de cette planète à ne pas fantasmer sur ce genre de physique. Ni sur les clichés de la femme fatale et pulpeuse qui font bander mes potes en une seconde. Shit, moi je préfère les corps plutôt simples. Ni trop grand ni trop petit, pas de poitrine énorme, ni de silhouette à la Pamela Anderson. Pour moi, la rouquine que j'humilie les trios quart du temps, est tout simplement parfaite. Alors trempée, paye le fantasme. Bref, Idris, pense à autre chose man. Sid sort rapidement de la piscine, courant presque pour entrer à l'intérieur de la maison. Je fronce deux secondes les sourcils, m'accroche au bord pour poser un genou dessus. Tout en douceur sinon je me casse la gueule et fini aussi trempé que l'autre hippie. Je contourne la piscine, repose mon verre au hasard dans les mains d'un type, et entre dans la maison, jetant un regard circulaire à la pièce pour voir où Sid pouvait avoir filé. J'aperçois une touffe rousse, en éclair, et la suit rapidement. Elle se dirige vers l'étage du dessus, dans une des salles de bain. Doucement, je pousse la porte, et attrape une serviette pour l'entourer avec. « Tu vas prendre froid. » Elle est belle. Je sais pas non plus ce que je peux être en train de faire. L'alcool sûrement, vu que dans cette situation, j'avais toutes les cartes en main pour me foutre de sa gueule.
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MessageSujet: Re: Le grand soir | IDRIS Le grand soir | IDRIS EmptyMar 9 Aoû - 21:47

C'est un fait, j'ai trop bu. Beaucoup trop. Enfin non, pas tant que ca. C'est juste qu'il me faut très peu d'alcool pour que parte vite dans mon monde. C'est triste à dire mais je fais effectivement partie de toutes ces filles qui ne tiennent pas l'alcool. Pourtant je ne suis encore jamais tombée malade tout ca parce que j'avais beaucoup trop picolé. Et puis si ca devait m'arriver un jour je crois que j'arrêterais définitivement l'alcool. Mais pour le moment je profite, je suis bien, je suis heureuse et entourée de mes amis. Les fêtes j'avais commencé ca au début du lycée. Les rendez-vous derrière l'établissement pour fumer un joint et picoler un coup, je connais. Je suis peut-être une petite intello, mais je ne suis pas si coincée que ca. Bien entendu mes parents n'ont jamais été au courant de tout ca. Enfin bon, ce n'était pas comme si j'étais totalement débauchée. Je ne me réveillais pas le lendemain matin dans les bras d'un inconnu, la tête dans les nuages. Je ne voulais pas faire partie de ce lot de gonzesse qui couchent avec le premier mec venu et qui finissent par regretter ce qu'elles ont fait. A ma virginité j'y tiens. Peut-être trop d'ailleurs. Peu importe, là n'est pas la question. Ce soir j'oublie tous mes problèmes et je m'amuse comme une petite folle. Bordel. Ca me fait un bien fou tout ca. Car même si il me faut deux ou trois bouteilles de bières dans le nez pour me lâcher complètement, et bien une fois que c'est fait on ne m'arrête pas aussi facilement. D'ailleurs cette folle idée d'aller se jeter dans la piscine avec nos costumes – d'ailleurs si j'étais sobre je ne l'aurais pas fait car j'aurais pensé à la somme que j'allais devoir payer en le rendant à son propriétaire – me plait totalement. Sans perdre de temps je saute à l'eau, me fichant pas mal des gens autour de moi. Après tout, si il y a une piscine c'est pour que l'on en profite. Alors c'est ce que je fais. Je barbote encore quelques instants avant de décider de sortir de l'eau. J'ai beau être légèrement éméchée je ne peux pas rester presque nue aux yeux de toute la maisonnée. C'est d'ailleurs à ce même moment que mon regard accroche celui de la seule personne que je n'aurais pas voulu voir ici. Idris. C'est l'affiche complète.

Depuis la fois où nous nous étions fait virer de cours lui et moi, je ne lui avais pas adresser la parole. D'accord il avait décidé de tout mettre sur son dos pour que je n'ai pas à subir les conséquences de nos actes, mais de toute façon je ne voyais pas ce que j'aurais pu aller lui dire. Merci ? Merci de quoi ? Car après tout c'était de sa faute tout ce qu'il nous était arrivés. Raaah rien que d'y penser ca m'énerve. Ce mec à le chic pour me mettre dans tous mes états. Alors de le retrouver là, à cette soirée, je ne sais pas...Ca me fait un drôle d'effet. En tout cas c'est sûr et certain, je vais avoir le droit à je ne sais trop quelles remarques concernant mon attitude et mon déguisement. Peu importe, je ne vais pas laisser ce mec pourrir ma soirée à cause de ses regards gênants et de ses sourires en coin. Sans perdre une seule seconde je m'aventure dans la maison à la recherche d'un endroit où je trouverais de quoi me sécher. Et puis dans cet accoutrement c'est un coup à ce que je choppe la crève. Le meilleur endroit pour trouver ce que je souhaite reste l'étage. Alors sans attendre je grimpe les marches quatre à quatre et finis par trouver la porte menant à la salle de bain. On pourrait me suivre à la trace tellement je suis trempée. Je finis par trouver une serviette et commence à me sécher les cheveux tout en fixant le miroir. Mon Dieu j'ai une de ces têtes. Et puis ce foutu costume qui est limite transparent. C'était vraiment une TRES mauvaise idée que de porter ce truc. Tout du moins pour aller se jeter dans la piscine. Je tire brièvement sur les bandelettes et grimace légèrement. Soudain le grincement de la porte qui s'ouvre me fait sursauter, lâchant au passage ma serviette de bain qui va s'étaler sur le sol. Je me retourne et aperçois Idris dans l'embrasure de la porte, s'avançant au passage vers moi. Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit, qu'il m'enroule dans la serviette de bain. Mes yeux ne se détachent pas des siens, alors que je reste muette, emmitouflée dans ma serviette. Je me sens comme hypnotisée par ce mec. « Tu vas prendre froid. » Idris me perturbe. J'ai le coeur qui bat à tout rompre. Et puis la vue que j'ai sur son torse dénudé ne fait qu'en rajouter une couche à mon malaise du moment. Je reste bien encore quelques instants à le fixer de cette façon là. Bordel Sid réagit. Dit quelque chose, n'importe quoi. « Depuis quand tu t'inquiètes de ce qu'il peut bien m'arriver ?! » M'exclamais-je en reculant de quelques pas. M'ouais, bon c'est pas super ca. Je laisse glisser la serviette sur le sol et passe une main dans ma chevelure. « On..On m'attend de toute façon. » Dis-je avant de me diriger rapidement vers la porte.
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MessageSujet: Re: Le grand soir | IDRIS Le grand soir | IDRIS EmptyMar 16 Aoû - 15:51


J'ai remarqué un truc : à chaque fois que je vais en soirée, ou que je fais la fête, rien ne se passe comme je l'avais prévu. Il y a toujours le truc qui fait tout déraper, que ça soit dans le bon comme dans les mauvais sens. Ça doit être la poisse, ou un retour de karma quand j'ai un peu de chance, ce qui est, au passage, extrêmement rare. A chaque fois que je fout les pieds quelque part, en me disant que je vais passer une bonne soirée, que je vais m'éclater comme un dingue, boire comme un trou, fumer comme un pompier et toutes les autres expressions-comparaison à la con : non, il y a toujours un truc qui change, un truc pour tout pourrir et casser ce long fleuve tranquille sur lequel je m'étais jeté. Fleuve tranquille my ass, c'était plutôt dans de sacrées orgies que je me lançais. Bref. A quel moment ça coince ? Peu importe, ça peut très bien être en tout début de fête, comme tout à la fin, il se passera forcément quelque chose pour briser la soirée, telle que je me l'étais imaginée au réveil et sous la douche. Je pense beaucoup sous la douche : note de l'auteur. Qui ne pense pas sous la douche d'ailleurs ? Je m'égare, je divague, encore une fois. A croire que je traînais ma poisse avec moi, et qu'à chaque fois que je foutais les pieds quelque part, elle se projetait sur tout le monde – car dans un lieu bondé, elle ne touche pas que moi -. J'sais pas, faut vraiment que je l'écrive mon bouquin de théorie sur la guigne, je ferai fortune, je suis persuadé que t'as plein de gens qui sont comme moi là dessus, qui traînent la malchance comme un boulet accroché à leur pied, toute leur putain de vie. La roue tourne, c'est ça. Ma roue à moi, elle doit être bloquée sur le mot poisse ; elle essaye peut être de tourner, je la blâme pas, mais un truc la bloque. Ou elle est tout simplement pétée ma roue, voilà tout. Erreur de casting, mauvais endroit, au mauvais moment. Je cris donc un grand merde à ma super roue.

Et pourtant, ce soir, elle semble avec bougé un peu, être rentrée dans la case chance comme par miracle. Ça doit être un bug dans la matrice, ça m'arrive jamais ce genre de truc. Pas aussi gros en tout cas. Là c'est le jackpot : je suis avec Sid, la fille que j'aime depuis bientôt un an maintenant, chose qu'il me faut tout de même préciser : à moitié nue sous ses bandelettes du cinquième élément. Dans la salle de bain, t'as pas plus intime comme endroit. Ou sinon, je me fais des idées, et un connard a mis un acide dans mon verre ou une connerie du genre. Et là je suis en plein délire, face à mes fantasmes, avec l'espoir au corps. Si c'est un trip, je pourrais lui sauter dessus, elle me repoussera pas. Mais dans le doute, et vu que ça m'a l'air plutôt réel, je ne fais rien. L'indice : les couleurs ne sont pas modifiées, sa chevelure est rousse et flamboyante certes, mais avec des acides, elle m'aurait éclaté les yeux tellement elle aurait brillé. Je m'égare, encore une fois. Ça doit être les nerfs, ça doit être ce pique de stress que je ressent en face d'elle. Sans aucun doute même, vu que j'ai le cœur qui se met à battre la chamade, la course folle dans ma poitrine. Je pourrais rajouter un : et des papillons qui me chatouillent le ventre, mais ça serait ridiculement romantique donc je m'abstiens de m'en faire une auto remarque.

Premier réflexe : l'entourer d'une serviette de bain. Histoire qu'elle ne prenne pas froid, et aussi parce que c'est ce qu'un héros de film aurait fait. Oui, je compare souvent ma vie à un téléfilm à l'eau de rose. Si je pouvais avoir l'héroïne à la fin, et lui faire plein d'enfant en vivant heureux jusqu'à la fin des temps, ça serait le panard. Faut croire que j'ai pas ce rôle, que moi je représente surtout le mec qui n'a rien à la fin. Qui n'apparait même plus à la fin – et que tout le monde a oublié -, et qui n'a même pas son nom dans le générique. Après ma remarque, la rouquine reste à me regarder quelques secondes. Je détourne un peu les yeux, le fait qu'elle me fixe me rendant plus mal à l'aise qu'autre chose. Comme si j'avais dit ou fait la connerie du siècle et qu'elle s'apprêtait à me mettre sa main dans la gueule. Ou du gel douche dans les yeux vu que c'est son grand trip en ce moment de s'en prendre à mes si jolies pupilles – j'aime me lancer des fleurs -. « Depuis quand tu t'inquiètes de ce qu'il peut bien m'arriver ?! » Depuis toujours. « Ça doit être l'alcool, brusque envie de sauver la rouquine en détresse. » Je rajouterais bien un : tu t'en prends déjà tellement plein la gueule avec ta couleur de cheveux, mais je m'abstiens. Regrettant directement ce que je venais de balancer. Question d'habitude. D'ailleurs, contrairement à d'habitude : je n'éclate pas de rire. Une autre qu'elle, j'aurais donné toute ma phrase, plus une claque sur l'épaule, et je serais ressortit en riant comme un débile. Sid recule, laisse retomber la serviette sur le sol. « On..On m'attend de toute façon. » La rouquine me contourne, pour atteindre la porte. Réflexe : j'attrape son bras, et la pousse contre le mur, mes lèvres se plaquant instinctivement sur les siennes. Baiser de quelques secondes, je me recule d'un pas, passant une main dans mes cheveux. « Ou tu peux rester ici avec moi. »
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MessageSujet: Re: Le grand soir | IDRIS Le grand soir | IDRIS EmptyMar 16 Aoû - 16:44

Bon, je crois que j'ai loupé un épisode. Depuis quand Idris jouait les chevaliers servant avec moi ? J'ai du avoir un moment d'absence pendant quelques temps. Peut-être un joint trop fort et j'suis restée couchée pendant trois jours, voir plus que ca. Ce n'est absolument pas son genre de se comporter de cette façon là. Après un an passé dans la même classe que lui, je le connais tout de même un peu le phénomène Samsky. C'est bien simple, ce mec je n'arrive tout simplement pas à le cerner. Il y a quelque chose qui m'échappe. Un coup il se montre totalement insupportable, voir même méchant suivant les situations et là, il m'enroule dans une serviette de bain pour ne pas que j'attrape froid. Bon d'accord, mon coté Bisounours et nana complètement amoureuse trouve ca terriblement mignon. Mais mon Double maléfique trouve ca étrange. Très étrange. Comme je n'ai pas la moindre intention de laisser mon coté Bisounours prendre le dessus sur moi, je ne peux m'empêcher de rester presque impassible, voir même bloquée face à une telle situation. Et ce avant de limite l'envoyer bouler. Il va me rendre dingue à force. Les garçons comme Idris sont tous pareils de toute façon. Je ne dis pas ca par experience, mais plutot par l'intermédiaire de mes copines de fac. Elles sont là, avec les yeux en coeur, à baver devant des beaux gosses comme Idris et ces gars là savent très bien en jouer. Manipulateurs nés, ils n'hésitent pas à faire croire tout et n'importe quoi à la gent féminine afin de les mettre dans leurs draps. Hum, c'est peut-être pour ca que je suis encore vierge. Beaucoup trop méfiante pour me laisser approcher par qui que ce soit. Je crois même que je suis plus sortie avec des nanas qu'avec des garçons. Mais peu importe. A cet instant même j'ai un Idris à demi nu en face de moi et je dois avouer que ca me perturbe légèrement. Après tout, nous n'avons jamais été aussi proche lui et moi.

C'est presque instinctif, je commencer à m'énerver en gueulant une phrase au hasard. Il faut bien que je me débrouille comme je peux pour me sortir de cette situation plutot embarrassante. Je lui demande d'ailleurs pourquoi il lui prend soudainement l'envie de se préoccuper de ma petite personne qui jusque là, ne l'intéressait pas plus que ca, hormis pour me balancer toutes sortes de vannes. « Ça doit être l'alcool, brusque envie de sauver la rouquine en détresse. » J'ouvre légèrement la bouche avant de froncer les sourcils. « J'ai pas besoin de toi d'accord ?! J'pense être assez grande pour me débrouiller seule ! Alors fou moi la paix ! » M'exclamais-je avant de reculer de lui et enlever la serviette de bain. J'ai le coeur qui bat à tout rompre et ma gêne du moment se fait sentir par mes gestes peu assurés. Et puis il m'agace lui aussi avec ses remarques à la con à longueur de journée. C'est pas possible il ne s'arrête jamais ?! Il a un débit en continu de conneries à sortir. Ne lui jetant pas le moindre regard, je fonce droit vers la porte de – secours – sortie pour rejoindre mes amis à l'étage inférieur. Ma main s'apprête à venir saisir la poignée de la porte lorsqu'une pression se fait sentir sur mon bras, me faisant au passage changer de trajectoire. Mon dos claque contre le mur, sur le coup j'ai limite envie de gueuler, de le traiter de psychopathe mais ses lèvres viennent aussitôt en contact avec les miennes. Sous le choc, je reste quelques secondes les yeux grands ouverts, ne réalisant pas vraiment ce qu'il se passe. Idris finit par se reculer et moi je reste toujours surprise. Les yeux ronds comme des soucoupes et la bouche entre ouverte. Clignant plusieurs fois des yeux je finis par reprendre mes esprits, posant une main contre ma bouche. Bordel, j'ai le coeur qui va exploser. Instinctivement je détourne le regard. Je suis perdue. J'ai rêvé ou bien nous venons de nous embrasser ? Rectification : il s'est jeté sur moi pour m'embrasser. « Ou tu peux rester ici avec moi. » Dans la seconde qui suit je reporte mon attention sur lui. « Je...J'suis pas certaine que ce soit une bonne idée tout ca. » Dis-je sans vraiment de conviction dans ma voix. C'est ca ma Sid, dis le contraire de ce que tu penses. Passant une main dans ma chevelure, je laisse échapper un soupire avant de me diriger vers la porte pour quitter la pièce. La main sur la poignet je me mords la lèvre inférieure avant je jeter un dernier coup d'oeil à Idris qui n'a pas bougé. Oh et puis merde ! D'un pas rapide je me dirige vers Idris et me hisse sur la pointe des pieds avant de l'embrasser. Ca y est, je suis devenue complètement folle. J'ai pété un gros cable pour faire un truc pareil. Je le savais que je n'aurais pas du boire autant. Ma main glisse le long de sa nuque pour accentuer le baiser, puis dans un même mouvement je l'attire dans la chambre d'a coté. Ouvrant au passage la porte d'un coup de pied. Cette soirée, je ne risquais pas de l'oublier.

TERMINE
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MessageSujet: Re: Le grand soir | IDRIS Le grand soir | IDRIS EmptyMer 24 Aoû - 18:24

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