« Pas d’problèmes … On jouera à ce que tu voudra. » Dit-il alors. Les paroles du jeune garçon avaient étonné la petite fille. Ce n’est pas souvent qu’un petit garçon fait ce qu’une fille lui demande. Bon en même temps, ils ne sont pas encore au soir. Surement ce soir, Elyott ne voudra pas jouer avec elle et ira certainement demander à Eileen de lui raconté un tas d’histoire, chose que Maïa fait également très souvent. La façon dont elle raconte l’histoire, c’est passionnant. Maïa s’endorme rapidement sous la douce voix de sa mère. Elle en redemande souvent. Le soir, c’est obligatoire d’avoir une petite comptine, sinon la petite n’arrive pas à dormir et elle devient très « chiante » si ont peut dire ça ainsi. Ce qui est sûr c’est que la nuit sera différente vu qu’Elyott sera certainement présent. Eileen ne dira pas non, ce n’est pas souvent que Maïa demande à ce qu’un copain dorme à la maison. « Oh, moi ce que j’en dis …C’était pour t’éviter de te faire punir puisque tu le craignais, après je préfère ne pas démarrer mes vacances avec l’étiquette « force les plus jeunes à l’accompagner n’importe où, n’importe quand ». Du coup, allons-y. » Maïa comprenait ce qu’il voulait dire. En même temps c’est plutôt normal. La petite devait se dire que s’il prenait tout il risquerait d’être punie et de passer de mauvaise vacance d’été. Maïa n’allait pas partir en vacance cet été et elle en est déçue. Si seulement elle pouvait partir un peu plus loin que San Francisco. Sa lui ferait découvrir d’autre monde, les seuls endroits qu’elle connaisse sont seulement la France et plus particulièrement Toulouse ainsi que San Francisco. Elle n’a jamais vraiment voyagé. C’est certainement une chose à proposer dès ce soir, peut-être qu’elle dira oui. Enfin tel est la question.
Les deux jeunes enfants finissent par quitter le groupe scolaire pour rejoindre le centre équestre, sans vraiment prendre conscience du danger qu’ils prennent. En arrivant prés des enclos, Maïa ne perdit pas une minute pour toucher une de ses bêtes. Surveiller au loin par des adultes, certainement des dresseurs ou je ne sais quoi. Et s’ils venaient leur posé des questions en demandant leur nom pour ensuite prévenir un représentant légaux ? Enfin, pour le moment Maïa avait d’autre pensé. Elle touche enfin a ses bêtes préférer. Elle regarde alors Elyott en souriant, descendant par la suite de la barrière de l’enclos. Elle écouta le jeune homme. « Non, jamais ! Mais un jour une amie m’amènera ici et on fera du cheval … Je lui demanderais à t’inviter si tu as envie ? Et tu es déjà montée sur un poney ou un cheval, toi ? En tout cas, ils sont très beaux, tu ne trouve pas ? » Une proposition intéressante, cela permettrait à Maïa de revoir Elyott dans ce cas. Rien ne pouvait lui faire plus plaisir. La jeune fille lui sourit tendrement avant de reposer ses deux yeux noisette sur les chevaux. Le plus beau est évidemment le noir. Il est vraiment magnifique et la petite à craquer dessus. « Pourquoi pas. Je ne veux pas déranger. Oui, sur un poney l’année dernière. C’était ma première fois. Maman n’a pas arrêter de me prendre en photo, elle m’a dit que c’était la première fois qu’elle me voyait autant sourire. Ils sont magnifique, le noir là-bas. J’aimerais le même à la maison. » Dit-elle en lui souriant. Puis, au bout d’une petite minute, ces pommettes s’éclaircissaient. Elle rougissait de joie certainement. Elle était ravie de pouvoir partagé un agréable moment en si bonne compagnie. Ce n’est pas tous les jours qu’elle ferait une telle chose. Passant sa main dans sa chevelure, elle s’approcha du garçon en finissant par déposer un baiser sur sa joue. Juste amicalement. « C’est pour te remercier de m’avoir emmener ici. Sa m’a fait très plaisir. » Finit-elle par avouer un peu timidement. Elle fit une petite grimace, rien de bien méchant. C’Est-ce qu’elle fait tout le temps lorsqu’elle est gênée.

La surprise que Maïa manifesta légèrement en entendant Elyott dire qu’ il joueraient tout les deux à que ce qu’ elle souhaitait fit vaguement sourire le jeune garçon. Certes ce n’ était pas dans ses habitudes, et il s’ abstiendrait le lendemain de la ramener avec ce fait devant ses amis d’ écoles mais dans un sens, si c’ était le prix à donner pour passer la soirée avec la petite et donc revoir Eileen, cela n’ avait aucune importance à ses yeux. Ce n’ était que l’ affaire de quelques heures après tout, et puis vraiment si les jouets de la petite devenaient réellement agaçant pour le jeune Weelsher, il songeait qu’ il aurait amené les siens et qu’ il pourrait toujours se réfugier vers ses petites voitures. S’ en était suivi, Elyott oubliant totalement la dinette, la marelle et tout ces amusements dignes d’ une fillette selon lui, une discussion sur le fait que Maïa pouvait si elle le voulait dénoncer le jeune Weelsher de l’ avoir entrainée près du centre équestre, proposition venant d’ entre les lèvres même du garçon. Elle avait décliné l’ offre, disant qu’ elle préférait dire qu’ elle était allé au centre uniquement par pure envie et non pas parce que son ainé l’ avait forcée à l’ accompagner et cela avait fait sourire Elyott, qui s’ était expliqué avant de prendre une des main de la jeune Dawson pour la suivre jusqu’ au centre. Au fond, comme il l’ avait dit lui-même, il était préférable que ses vacances ne démarrent pas avec l’ idée qu’ il forçait les enfants plus jeunes à lui tenir compagnie n’ importe ou, n’ importe quand - Alcide n’ apprécierait sans doute pas cette étiquette ramenée par son filleul. Et puis les deux enfants avaient finis par s’ éloigner des groupes d’ enfants de leurs classes et des deux autres les accompagnant, se tenant la main et n’ ayant sans doute pas conscience que leur absence pouvait facilement être remarquée. Elyott ne songeait qu’ a sourire pour dissiper le léger malaise qu’ il avait à presser la main de la petite fille, n’ ayant pas l’ habitude de tenir d’ autres mains que celles d’ un adulte ou bien d’ un garçon de son âge. Mais le trajet se fit si rapidement qu’ il fut presque déçu en sentant les doigts de Maïa glisser hors des siens, la jeune fille se précipitant vers un enclos dans lequel se trouvait des chevaux. Le garçon ne prit pas des masses de temps pour la rejoindre, impatient lui aussi de regarder les animaux du centre équestre, grimpant sur les poutres de bois avec un sourire et des yeux pétillants de bonheur.


« Je ne pense pas que tu dérangeras, mais je te dirais la réponse quand je lui aurais demandé. Ah, c’ est vrai que cela doit être bien de monter à poney, j’ ai hâte moi aussi de le faire. Et tu es jolie quand tu sourit, alors c‘ est vrai que si tu souriait beaucoup, ta maman devait être contente. Et c‘ est vrai que le noir est très beau, moi aussi j‘ aimerait en avoir un aussi beau; »


Eut il été en train de manger ou de boire une chose quelconque, qu’ Elyott se serait volontiers étouffé avec devant l’ énormité qu’ il venait de dire. Il s’ était certes rattrapé en parlant du cheval noir que la petite fille lui avait montré en tournant sa tête du côté ou était l’ animal, mais il n’ empêchait que Maïa devait bel et bien avoir entendu les paroles qui lui avaient involontairement glissé d’ entre les lèvres. Fermant légèrement les paupières avant de reposer son regard sur le cheval noir avec un sourire gêné, les joues quelque peu colorées, le jeune garçon ne savait plus ou se mettre devant la réaction qu’ il venait d’ avoir - et qui devait sans doute gêner Maïa bien plus que lui songeait Elyott pour éviter d’ angoisser à propos d’ une malheureuse petite phrase.


« Ce n’ est rien, tu sais. Moi aussi cela m’ a fait de venir ici avec toi, j’ avais aussi envie de voir le centre alors c’ est super qu’ on ai pu y aller tout les deux. »


Maïa venait de poser ses lèvres sur les joues de son interlocuteur, qui avait rougi un peu plus mais cette fois, c’ était une sensation agréable - sans doute le fait du remerciement de la petite - qui l’ avait animé, contrairement à la gène qu’ il ressentait quelques secondes auparavant. Secouant légèrement la tête pour reprendre ses pensées, se disant que Maïa n’ était qu’ une amie et que de toute façons, elle était bien trop jeune pour s’ intéresser à lui comme il était trop vieux pour s’ intéresser à elle autrement qu’ en amie, Elyott reposa son attention sur les chevaux tout en s’ adressant à la petite :


« Tu me dira quand tu voudra qu’ on parte, pas maintenant bien sur mais dans quelques minutes.. Il faut pas qu’ on reste trop longtemps sinon c’ est sur qu’ on va être remarqués pour l’ absence. »

« Je ne pense pas que tu dérangeras, mais je te dirais la réponse quand je lui aurais demandé. Ah, c’est vrai que cela doit être bien de monter à poney, j’ai hâte moi aussi de le faire. Et tu es jolie quand tu souris, alors c‘ est vrai que si tu souriais beaucoup, ta maman devait être contente. Et c‘ est vrai que le noir est très beau, moi aussi j‘ aimerait en avoir un aussi beau. » Il venait de dire à Maïa qu’elle était jolie lorsqu’elle souriait. Un compliment, que demander de mieux pour une si belle journée ? Au début, Maïa pensait qu’elle allait s’ennuyer à mourir, à croire que non finalement. Elle c’est plutôt bien amusée avec le petit garçon. Evidemment, elle aimerait le connaître un peu plus, en savoir un peu sur lui. La seule chose qu’elle sait pour le moment c’est qu’il s’appel Elyott Weelsher, qu’il a sept ans et qu’il a perdu ses parents. Elle sait également qu’il vit avec son parrain. La demoiselle c’est souvent demandé qu’elle sensation sa fait lorsqu’on embrasse un garçon. C’est quelque chose de doux et la plupart du temps on en redemande. Maïa aimerait savoir ce que sa fait. Mais elle est bien trop timide pour faire quoi que se soit. Eileen lui as toujours dit de laisser les garçons faire le premier pas. Ce n’est peut-être pas plus mal à vrais dire. La petite ne voulait pas se fatiguer avec ça, elle est encore jeune et il faut profiter de la vie. Eileen ne veut pas être grand-mère avant l’âge. Maïa est encore jeune, il lui en faut du temps pour arriver au même point que sa mère. Ce qui est sur, c’est qu’Eileen ne veut pas que sa petite princesse face un nouveau-né dans son dos comme elle a bien pu le faire avec ses parents. Chose qu’elle doit certainement regretter aujourd’hui. Du moins, elle ne regretterait pas le fait d’avoir une aussi fabuleuse petite fille, mais avoir perdu ses parents à cause de sa grossesse, elle regrette certainement un petit bout. Enfin on n’en sait rien. « Ce n’est rien, tu sais. Moi aussi cela m’a fait plaisir de venir ici avec toi, j’avais aussi envie de voir le centre alors c’est super qu’on a pu y aller tout les deux. » Dit-il. La petite lui déposa alors un doux baiser sur la joue. Juste amicalement bien entendu. Le petit avait rougis et la jeune fille également. Ils sont sur la même longueur d’ondes. Maïa se toucha le visage avant de reposer ses deux yeux noisettes et émerveillé sur les chevaux qui galopait dans l’enclos. Fasciné par ses bêtes depuis son plus jeune âge elle aimerait en faire son métier. Mais il faut faire de longues études pour ça. « Tu me diras quand tu voudras qu’on parte, pas maintenant bien sur mais dans quelques minutes… Il ne faut pas qu’on reste trop longtemps sinon c’est sur qu’on va être remarqués pour l’absence. » Avouait-il par la suite. En effet, cela faisait bien un quart d’heure que les enfants ont quitté le groupe de l’école. Une dispute n’est pas loin s’ils ne rentrent pas maintenant. Ce qui est sûr, c’est que la brunette sera punie si les professeurs ont remarqué leur absence et qu’ils préviennent les parents. Mais la petite s’en fichait complètement, elle était aux anges entourés de ses bestiaux. Après un moment de réflexions, elle le regarda. « Oui, il préférable que l’on rentre maintenant. Maman va me gronder si elle le sait et je ne pourrais plus venir ici. » Dit-il légèrement paniqué finalement. Non, elle ne regrettait pas du tout d’avoir passé cet instant avec son ami, au contraire elle avait adoré. D’ailleurs en faisant les yeux doux à sa maman et en lui expliquant qu’elle était avec un très beau garçon elle finirait par céder et ne la punirais pas. Eileen veut tout le meilleur du monde pour sa fille. Alors … Maïa regardait Elyott, puis ils commencèrent à repartir en direction du parc ou se trouvait tout les camarades de classe des deux élèves.

Rougissant légèrement en réalisant ce qu’ il venait de dire à la petite fille, le jeune Weelsher fut pourtant agréablement surpris en constatant que Maïa semblait avoir bien pris le compliment presque involontaire qu’ il venait de lui faire. C’ était certes sorti tout seul d’ entre les lèvres de l’ enfant qu’ il était mais Elyott se disait qu’ en même temps, s’ il n’ avait pas voulu dire cela, il ne l’ aurait pas fait. Alors il adressa un sourire à la jeune Dawson, les yeux pétillants joyeusement, les joues se colorant vaguement lorsque la petite se pencha vers lui et l’ embrassa sur la joue pour le remercier de l’ avoir amenée voir les chevaux. L’ enfant Weelsher hésita entre être mal à l’ aise de la marque de reconnaissance de son interlocutrice ou bien rougir parce qu’ au contraire c’ était agréable tout en étant inhabituel. Il avait finalement opté - son visage du moins avait décidé à sa place - pour la seconde solution, le regard brillant, un léger sourire peint sur sa figure aux joues vaguement colorées. Un instant, Elyott cru avoir un mouvement involontaire selon lequel il se penchait vers la petite Dawson. Il avait envie de poser ses lèvres sur les siennes, à la manière d’ un adulte, et de lui dire en se relevant « et cela, c’ est pour te remercier de ton bisou et aussi pour m’ avoir accompagnée ». L’ enfant s’ était toujours demandé ce que cela faisait quand on posait ses lèvres sur celle d’ une fille, si c’ était différent, plus agréable quand on embrassait soit même plutôt que quand on voyait ses parents le faire. Sans doute, cela devait être plus agréable, embrasser était préférable à voir des gens s’ embrasser. Mais il avait rattrapé son mouvement, il s’ était retenu au dernier moment et ce n’ était sans doute pas plus mal songea Elyott. La petite Dawson était sans doute trop jeune pour avoir elle envie de sentir les lèvres d’ un garçon se poser sur les siennes, et il n’ avait pas envie de la voir partir en courant, en criant qu’ il était dégoutant de l’ avoir embrassée ainsi. Alors, sans doute pour penser à autre chose, peut être parce qu’ il n’ avait pas envie que leur absence soit remarquée, le jeune Weelsher avait regardé la petite et avait évoqué l’ idée de partir, certes pas au moment ou il prononçait sa phrase mais quelques minutes plus tard. Maïa avait semblé réfléchir quelques instants, puis elle avait annoncé qu’ il était en effet mieux de partir. Si les instituteurs appelaient sa maman pour signaler l’ absence, elle n’ aurait plus le droit de venir au centre équestre. Elyott hocha la tête, murmurant également :


« Moi aussi.. Et puis je ne veux pas faire de la peine à parrain, il a déjà eu peur une fois ou je suis parti sans demander de la maison, je n‘ ai pas envie qu‘ il soit triste à nouveau. »


Un instant, Elyott se demanda pourquoi il parlait de cela à une enfant. Il aurait pu dire simplement qu’ il ne voulait pas qu’ Alcide s’ inquiète mais non, il avait évoqué la fois ou il avait fugué dans le but de retrouver le cimetière, cette journée ou il avait rencontré Emy. Alors Maïa posa son regard sur le jeune Weelsher et, d’ un commun accord, les deux enfants commencèrent à retourner vers le parc, la ou étaient groupés les élèves, et Elyott hésita un instant à prendre une main de la petite dans une des siennes. Au final, il ne le fit pas, se contentant de rester proche de la jeune Dawson, la regardant de temps en temps pour lui sourire, et ayant déjà oublié l’ envie qu’ il avait d’ embrasser Maïa quelques temps auparavant.

« Moi aussi… Et puis je ne veux pas faire de la peine à parrain, il a déjà eu peur une fois ou je suis parti sans demander de la maison, je n‘ ai pas envie qu‘ il soit triste à nouveau. » Ils étaient partis du centre équestre, Elyott voulait retourner auprès du groupe scolaire avec qui les deux enfants étaient au départ. Si leur absence ce faisait remarqué, cela risque d’entraîner certaine conséquence comme la punition ou encore plus de sortit scolaire l’année prochaine. Sachant qu’ils sont venus simplement jouer dans le parc. Les professeurs se sont dit que sa pourrait être sympa de faire une petite sortit comme ça, les enfants pourraient se détendre un peu mieux et partager de très bons moments les uns avec les autres. Seulement pour Maïa ce n’était qu’un bon moment avec Elyott, qu’elle considère à présent comme son ami. Elle avait demandé à ce qu’il dorme à la maison et il avait répondu avec affirmation, si son parrain lui donne l’accord évidemment. Maïa n’avait pas très bien compris pourquoi il avait dit qu’il ne voulait pas faire de peine à son parrain parce qu’il a déjà eu peur une fois quand il était partit de la maison sans lui demander. En effet, c’est une chose atroce pour un parent. Savoir que son enfant à disparut de la maison, un responsable légal peut très vite se faire du souci. C’est déjà arrivé à Eileen également, mais en faite elle était simplement cachée derrière le canapé. Elle croyait qu’elle était partit dehors sans demandé la permission. Et Maïa a voulut jouer. Ne répondant pas au appelle de sa maman et bien celle-ci c’est très vite fait du souci pour sa fille. Ce jour-là, Maïa à regretter et du coup elle ne joue plus à cache-cache ou du moins elle ne fait plus de tour de passe-passe avec sa mère qui pourrait être en colère si sa venait à se reproduire. Une fois que les deux enfants eurent rejoins le groupe scolaire, les professeurs n’avaient même pas remarqué leur absence. Comme quoi, si l’un d’eux se faisaient kidnappé et bien, ils ne sauraient même pas quoi répondre au policier. Finalement, la sécurité des enfants n’est pas vraiment surveiller. C’est vraiment dangereux, si Eileen le savait elle changerait Maïa d’école. « Ils n’ont rien vu, heureusement pour nous. » Dit-elle toute heureuse de sa petite bêtise. Finalement, aucun des deux n’aura de problème, aucune punition en vue. C’est donc le paradis. Maïa se mit en tête qu’elle pourrait refaire cela un peu plus souvent. Bien que ce ne soit pas une bonne idée, elle le savait mais s’en contre fichais. Elyott lui avait donné une petite idée et un avant-gout de bêtises. Cela fera son quotidien et ça lui donnera un peu de piment. A cet âge là on pense un peu trop à n’importe quoi. Maïa regarde son ami en lui souriant, ses pommettes apparaissaient toujours sur ses joues. Les professeurs finissent par taper dans leurs mains pour signaler qu’il est l’heure de retourner à l’école pour retrouver les parents. Maïa fut toute contente, elle regardait Elyott, le garçon avec qui elle allait passé la soirée tout compte fait. Une bonne nouvelle, enfin rien n’est sur pour le moment. Eileen ne sera peut-être pas d’accord. Maïa rejoins sa fille de classe quant à Elyott il fit la même chose de son côté. La petite lui lança quelque regard de temps à autres. L’école n’était pas très loin du parc, c’est plutôt un bon avantage. Bref, en arrivant près de l’école. Maïa rejoint Elyott toute souriante. « Bon, je demande à Maman ce soir et je lui dirais qu’elle envoie un message à ton parrain pour l’accord. » Dit-elle en le regardant. Puis elle voulut lui faire un bisous sur la joue, mais comme il y avait tout les amies d’Elyott qui le regardait, Maïa c’est dit qu’il était peut-être préférable d’éviter pour ne pas fragiliser le garçon. Il serait certainement macho en leur disant que c’est pas sa copine ou je ne sais trop quoi. « A tout à l’heure peut-être. » Dit-elle en se dirigeant dans sa classe ou elle récupéra son petit sac à dos. Elle restait assise à sa table, attendant que les parents arrivent. Au bout d’une dizaine de minutes, le prénom de Maïa résonne dans la classe. Eileen était là. La petite fille quitte alors la classe et rentrait à la maison accompagner de sa maman.