the great escape
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Ce qui se passe en soirée, n'est pas censé rester en soirée? l LILY.

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MessageSujet: Ce qui se passe en soirée, n'est pas censé rester en soirée? l LILY. Ce qui se passe en soirée, n'est pas censé rester en soirée? l LILY. EmptyDim 3 Juil - 15:59

lily f. blackstone & FLAVIA DE SUZA
Ce qui se passe en soirée, n'est pas censé rester en soirée? l LILY. 4izbxs
    En me réveillant ce matin dans l’état dans lequel j’étais deux choix s’étaient offerts à moi. Il faut déjà savoir que je mettais réveiller par terre, au beau milieu d’une salle à manger – salle à manger où je n’avais absolument jamais mis les pieds une seule fois auparavant bien entendue - , entourée d’une bande d’ivrogne. Pendant un court instant, j’avais cru apercevoir une jeune femme ressemblant fortement à Lily, une de mes amies mais vue qu’elle était très légèrement vêtue je n’avais pas osée m’approcher plus afin de lui demander. J’aurais donc pu rester là à essayer de me souvenir ce que j’avais bien pu faire de ma soirée, quoi que comme on dit si bien "ce qui se passe en soirée, reste en soirée" j’ai donc pris la décision de rester dans l’ignorance et aussitôt se choix fait, je suis partie sur la pointe des pieds et j’ai sauté dans le premier taxi venue. J’aurais du me rendre compte que bien qu’entièrement vêtue, mes fringues, ma coiffure et mon maquillage ne ressemblait plus à rien. Le chauffeur me regardait avec insistance dans son rétroviseur « non, non, ce n’est pas moi la prostituée avec laquelle tu as passée ta soirée, n’insiste pas » pensais-je. C’est vrai que la dégaine que je me trainais pouvait porter à confusion. Nous étions enfin arrivés à l’endroit que je lui avais indiquée. En temps normal, je lui aurais surement fait les yeux doux en me tortillant dans tout les sens sur la banquette afin qu’il ne me fasse pas payer mais pour une fois j’ai préférée ne pas tenter le coup, et une fois l’argent donnée, je suis descendue aussi vite que j’ai pu du taxi. Il était hors de question que je retourne à l’université comme ça. J’avais donc eu la bonne idée de demander au taxi de me déposer devant un café que j’avais l’habitude de fréquenter. Le gérant me connaissait très bien et il me laisserait surement prendre une douche et me tartiner un bon coup la face tel un camion volé pour effacer cette tronche d’alcolo. L’échange avec le gérant fut bref, mon passage à la salle de bain, un peu moins et c’est plus d’une heure et demi après que je redescendis enfin, non sans mettre endormi une ou deux fois entre temps je vous l’accorde. Gueule de bois quand tu nous tiens – pétasse - . Je m’installai alors à une table au fond de la salle, comme ça si je piquais un petit somme j’avais moins de chance que quelqu’un s’en aperçoive et commanda dans un premier temps un mojito – vieux reflex – avant que la voix de la sagesse reprenne le dessus et demande un bon café histoire de me motivée à rejoindre ma chambre universitaire afin de me glisser dans mon lit et de ne plus jamais en ressortir. C’était toujours comme ça après une bonne cuite, je faisais ma loque d’un endroit à un autre pendant deux jours et puis je remettais ça.. La fiesta rythmait ma vie et bien que "l’après cuite" était toujours un moment difficile à passer, j’aimais bien trop ça pour pouvoir arrêter. J’avais essayée plusieurs fois de reprendre une vie calme et posée mais l’appel de la fête et de la bouteille était plus fort que tout ! Tant pis pour moi, j’étais condamnée à avoir une existence de dépravée mais personnellement ça me convenait parfaitement pour le moment. La seule chose que je n’aimais pas c’était le fait de ne pas me souvenir de ce que j’avais fais la vieille et vu les beaux gosses à côté desquelles je mettais réveillée, j’espérais quand même en avoir bien profitée ! Je fermai les yeux quelques instants en essayant de me souvenir. Rien, absolument rien, le néant. J’étais tout simplement incapable de penser si ce n’était au fait que j’avais horriblement mal à la tête. Mon café arriva et tout en remerciant le serveur je me mis à chercher activement mon téléphone portable quand se dernier se mit à vibrer. Dieu merci, je ne l’avais pas oubliée là bas. Je fis défiler les derniers textos que j’avais reçue, rien, absolument rien qui pouvait m’éclairer sur le déroulement de cette soirée. Mon portable sonna à nouveau. Merde. Ma batterie était morte et je n’avais bien évidement pas mon chargeur sur moi – oui, tu en connais beaucoup des nanas qui emmènent toute leur maison avec elles quand elles partent en soirée ?– Je le posai sur la table et bu quelques gorgées de mon café quand mon téléphone vibra à nouveau – oui c’est fou, on pourrait presque en faire un vibro ! – je m’apprêtais à l’éteindre quand je réalisai que je venais tout juste de recevoir un mms. Le destinataire avait pris soin de masquer son numéro, surement une mauvaise blague. Je l’ouvris et découvrit une jeune femme blonde à moitié à poil en compagnie de jolie brune. Au même moment des flash me revinrent. J’étais allongée sur un lit et quelqu’un me caressait le bras. Je n’eus pas le temps d’en découvrir plus, et me replongeai dans la vidéo. Je commençai à rire quand je compris qu’il s’agissait d’une sextape de plus qui tournerait bientôt sur internet. Je plaignais les jeunes femmes. Tout à coup je reconnue la brune, il ne s’agissait pas d’une parfaite inconnue mais de moi, j’en en avais aucun doute. Je mis ma main devant ma bouche afin de ne pas pousser un cri et renversai mon café. Je ne pus en découvrir plus, mon portable venait tout juste de s’éteindre.
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MessageSujet: Re: Ce qui se passe en soirée, n'est pas censé rester en soirée? l LILY. Ce qui se passe en soirée, n'est pas censé rester en soirée? l LILY. EmptyLun 4 Juil - 14:39


GREEN DAY My shadow's the only one that walks beside me. My shallow heart's the only thing that's beatings sometimes I wish someone out there will find me. 'Til then I walk alone BOULEVARD OF BROKEN DREAMS.

Lily se réveilla ce jour-là, avec une migraine intense. La soirée qu'elle avait passé hier soir, avait dû être mouvementé. Elle sentait que cette soirée avait virée aux règlements de compte. Elle avait surement dû se battre avec une jeune femme après que Lily lui est volé son verre de Whisky. Elle ne se rend compte de rien lorsqu'elle est îvre, malheureusement pour elle. Elle fait n'importe quoi. Elle était devenue un souffre douleur. Dans cette organisation trop bien cadrée, on avait changé les places pour elle. Elle était devenue celle qui souffrait, celle qui voyait ses habitudes s'écrouler autour d'elle. Elle avait pourtant été prévenue. Son esprit même lui avait dit qu'elle souffrirait, en la présence de quelqu'un exactement comme elle. Il lui avait dit qu'elle ne pourrait pas accepter le fait d'être battue à son propre jeu. Mais elle avait continué. Elle avait persévéré dans cet environnement malsain dans lequel ils se complaisaient tous les deux. Elle inspirait. Expirait. Encore et toujours sans fin. Jusqu'à la fin de ses jours, elle répéterait sans cesse le même mouvement. Elle respirerait encore, difficilement, se rappelant chaque jour comment il est dur de laisser sa poitrine se relever une nouvelle fois. Les cadavres qu'elle a laissés s'entasser. Elle ne l'a jamais regretté, jamais en face des autres. Tout se passait derrière. Ses plans, ce qu'elle pensait vraiment, elle le cachait, enfoui dans cette boîte d'acier qui ne s'ouvrirait à personne. Elle était trop petite et encore trop fragile pour décider de l'offrir à une autre personne qu'à elle-même. Son visage frigorifié recherchait un quelconque réconfort. Quoi que ce soit, qui puisse lui redonner espoir. Que ce quelque chose soit dans le paysage enneigé, ou bien dans la personne qui l'accompagnait. Elle la voyait comme ça, sa vie. Un long voyage, où elle se faisait accompagner par d'autres personnes. Ces dernières avançaient un moment, plus ou moins long, avec elle. Puis elles disparaissent, elles l'oubliaient. Comme si elle ne méritait pas d'être souvenue. Vulgaire souvenir d'une personne trop égocentrique qui ne sera jamais retenue. On dit que l'athazagoraphobie est la peur d'être oublié. Dans ce cas, elle en était victime. C'était probablement sa plus grande faiblesse. Être oubliée. Cauchemar qu'elle n'osait pas imaginer. Griffes démoniaques qui voulaient la retirer de ce monde, par tous les moyens possibles. Que le temps soit beau, ou qu'il pleuve des cordes, elle se cacherait derrière un arbre et jamais plus personne ne la reverrait. Et l'impact serait si minime qu'elle pourrait même commencer à éprouver un regret par apport à tout ce qu'elle n'a jamais dit. Et tout ce qu'elle n'a jamais osé ne serait-ce que penser. Pâle copie d'une personne chaotique, elle vivrait sous cette règle. Tordue, mais triste, d'une certaine façon.
Lily se leva de son lit et se regarda dans le miroir une bonne dizaines de secondes avant de remarquer des marques de rouges à lèvres sur son front. Maintenant, Lily se demandait même comment elle avait fait pour rentrer chez elle. Un rire bref s'échappa de sa bouche. Après s'être nettoyé le visage et s'être habillé comme il se doit, elle sortit de chez elle pour prendre un taxi. « devant le Starbucks Coffee, s'îl vous plait» Le chauffeur qui semblait être bien sympathique commençai à engager la conversation : énoooorme erreur. Lily parlait beaucoup trop. Et pas seulement parce qu'il était sous médicaments, non, en général. La jeune Blackstone avait beau ne pas avoir un savoir immense, elle ne pouvait s'empêcher de donner son avis sur tout, de dire des choses qu'elle n'aurait pas du, aussi, en permanence. Être muet aurait été vraiment un soulagement pour son quotidien, puisqu'elle ne pouvait s'empêcher de s'attirer des ennuis à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche. C'était un peu ce qui se passait encore une fois, car elle ne contrôlait plus ses paroles, son coeur débordant presque contre sa volonté. Mais elle ne s'arrêtait pas. Elle parlait vite, comme si ses pensées se bousculaient, comme si elle avait peur qu'il soit trop tard, ensuite, avant qu'il s'en aille, qu'il se lasse de l'écouter. Et ce chauffeur lui répondait, malgré tout, peu, mais suffisamment pour l'encourager à continuer. Quelques minutes plus tard, la jeune femme était devant le Starbucks Coffee. Elle sorti de la voiture, puis se retourna vers le conducteur pour ajouter un « Merci Seth, on s'appelle hein » qu'elle accompagna de sa main droite, faisant le signe d'un téléphone qu'elle bougeait de droite à gauche tout en souriant. Puis elle continua son chemin., accompagnée d'un petit sourire malicieux. Elle venait d'économiser 2,50 $ . A force de parler, le conducteur n'a même pas fait attention à sa caisse. Lily était assez fière d'elle. La jeune gamma continua de marcher pour franchir les quelques mètres qui la séparaient du Starbucks. Une fois entée, elle s'essaya pour commander un café bien noir. Elle était sonnée. Elle appuya sa main droite sur son menton, pour ne pas que son visage ne tombe sous la fatigue. La commande arriva et Lily s'empressa de boire le liquide qui pouvait lui remonter le moral. Lily commençait touiller le liquide très rapidement, elle voulait ne plus avoir ce mal de tête qui la démolissait. Son portable vibra quelques secondes après. Lily se doutait qu'il s'agissait d'un homme qu'elle avait dû rencontrée pendant cette fameuse soirée. Elle déverrouilla son portable, pour regarder son message. Numéro masqué, super. Elle ouvra le sms, et y découvris une vidéo, plutôt sympathique, on va dire - noté la pointe d'humour - . Des scènes plutôt torride. « Encore des actrices pornos » Elle tapait dans ses mains, prête à voir jusqu'ou étaient allez ces femmes. Puis l'une d'elle, allongée sur le lit, ce retournai pour qu'on aperçoivent sa tête. « PUTAIN! » Lily avait les yeux rond. Cette jeune femme qui semblait être une actrice X, était en réalité... Lily! Elle mit sa main devant sa bouche pour ne pas hurler de colère. Si elle retrouvait la personne qui avait envoyé cette vidéo, il serait mort. Écrasé, empoisonné, fusillé, étranglé, poignardé. La jeune femme continua de regarder la vidéo avant de l'arrêter brutalement. Flavia, elle a couché avec Flavia. Une oméga qu'elle ne connaissait pas plus que ça, mais apparemment, elles s'étaient bien amusés. Lily ne se souvenait pas de cette soirée et pourtant, la mémoire commençait à lui revenir. Des petits flashs de la soirée commençait à apparaître dans sa conscience. Flavia se pencher pour essayer d'embrasser Lily, qui elle, se laissait faire. Elles devaient être toutes les deux bien amochées. Ensuite, la jeune gamma, se rappelais d'une chambre, assez glauque et noir, un lit à deux places, et une lampe à côté. Lily commençait à ce mordiller la lèvre inférieure, très violemment. Ses images, elle voulait les enlever de sa tête.



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MessageSujet: Re: Ce qui se passe en soirée, n'est pas censé rester en soirée? l LILY. Ce qui se passe en soirée, n'est pas censé rester en soirée? l LILY. EmptyLun 4 Juil - 19:37

lily f. blackstone & FLAVIA DE SUZA
Ce qui se passe en soirée, n'est pas censé rester en soirée? l LILY. 4izbxs
    Je ne saurais décrire précisément l’endroit où je me trouvais actuellement. J’avais l’impression de marcher depuis des heures dans ce couloir sans fin et n’avais encore croisée une seule porte. Bien que je ne me sente pas vraiment à mon aise dans cet environnement inconnu je ressentais une sensation de bonheur intense que je ne saurais expliquée. Je baissai les yeux et découvris avec effroi la façon dont j’étais vêtue. Je portais un vieux pullover rouge et vert – ambiance de noël quand tu nous tiens, surement l’œuvre de ma défunte grand-mère, paix à son âme – ainsi qu’un vieux pantalon de pyjama rouge. Même dans mes pires cauchemars je n’avais jamais été habillée de la sorte. Où étais-je bon dieu ! Un miroir apparut soudain devant moi et ce n’est pas mon reflet que je vis. Du moins, pas mon reflet à mon époque mais moi en petite fille. Oui c’était bien moi, cela ne faisait aucun doute. Un léger sourire apparut sur mon visage. La petite Flavia. Une Flavia joyeuse et insouciante. Petit à petit, le miroir se brisa pour laisser place à des escaliers que je pris aussitôt. En les descendants je découvris toute ma petite famille agenouillée près du sapin de noël – c’est fou comme un simple pull peut en révéler - . Ils étaient tous là, souriants, heureux, unis. « Mademoiselle ? » . Une main se posa sur mes frêles épaules. Pendant un cours instant une sensation bizarre me parcourue et durant une fraction de seconde un flash me revint. J’étais à la soirée, debout, en train de danser. Une foule de gens m’entourait et quelqu’un posa son bras sur mon épaule. Je me retournais et.. Rien, plus rien, un nouveau trou ! « Mademoiselle ? » Je sursautai et en renversa mon café. J’étais en train de rêver, évidement. Il était bien loin derrière moi le temps de cette famille unie et comblée. « Mademoiselle, tout va bien ? » Je mis quelques temps à retrouver mes esprits et jetai un coup d’œil à la pendule. Ça faisait plus de vingt minutes que je mettais endormie. Heureusement que je mettais installée dans mon petit coin. « Oui ça va merci ! » En réalité ça n’allait pas du tout, au contraire de la Flavia de mon rêve je n’étais en rien apaisée ni quoi que ce soit d’autre, je me sentais mal, oppressée et ce trou de mémoire n’arrangeait absolument rien. Sans lui laisser le temps de me répondre je me dirigeai d’un pas précipité en direction des toilettes. Deuxième point positif à mon emplacement stratégique : il était situé juste à côté des toilettes. Pratique quand on à prit une bonne cuite la veille et qu’on à quelques remontées peu agréables – quand on a envie de dégueuler quoi - . Devant le miroir, je posai mes deux mains sur levier et m’observa longuement. Pas de doute, je ne rêvais plus, c’était bien la bonne Flavia que j’apercevais. Légèrement mieux fringuée tout de même, malgré les circonstances. Je me passai longuement de l’eau glacée sur le visage afin de reprendre mes esprits et attrapai mon téléphone portable. Il était éteint. A mon grand regret, tout ce qui concernait l’avant de mon rêve n’en était pas un. Aucun doute, je ne dormais pas à ce moment là, j’étais bien consciente et je n’avais rien inventée, j’avais bel et bien reçue cette putain de vidéo. Le dos contre le mur, je m’assis par terre, la tête dans les genoux et essayait de réfléchir. Rien, rien ne me revenait. J’avais l’impression de devenir complètement folle. J’attrapai un élastique dans le but de m’attacher les cheveux, qui sait on réfléchit peut être mieux les cheveux attachés, non ? Ce n’est pas comme ça qu’elles font les intellos ? Au simple contact de mes cheveux des images me revinrent. J’étais allongée sur et une personne allongée derrière moi me caressait les cheveux. Petit à petit, les images se firent de plus en plus précises et je distinguai clairement que la main de la personne installée derrière moi était une main de femme. Ça ne faisait aucun doute. Je retrouvai à nouveau mes esprits et décidai de me lever calmement. Je n’allais tout de même pas rester enfermée dans ces toilettes toute la journée. Avec un peu de chance la personne qui nous avait filmées avait seulement envoyée la vidéo à Lily et moi. C’était beau de rêver mais je savais moi-même que personne au monde n’était assez bon et compatissant pour faire ça. J’essayais de me convaincre moi-même qu’avec un peu de chance, avec toutes les conneries que nous avions accumulées Lily et moi, les gens de l’université de feraient même pas attention à cette vidéo, tout en ne cessant de me répéter intérieurement à quel point j’étais stupide. Cette fois-ci, j’avais bel et bien l’impression que c’était la connerie de trop. Le petit truc qui ferait que ce serait surement la fin pour moi. Je repensai alors à mon rêve et à ce que penseraient mes parents s’ils tombaient un jour sur cette vidéo. Je n’avais plus aucun contact avec ma famille, mais je n’imagine même pas la honte que j’éprouverais si cette vidéo arrivait jusqu’à chez eux. Et puis au fond, qu’est ce que ça peut me faire ? J’ai toujours appris à vivre pour moi, et pas pour les autres, à me foutre de ce que pouvait penser les gens. Seulement cette fois-ci c’était différent et bien que nous soyons désormais de parfaits étrangers, le jugement de notre famille était toujours celui qui comptait le plus. Une fois debout je me passai un dernier petit coup d’eau sur le visage. J’étais enfin prête à passer cette porte et à rentrer à l’université en espérant qu’une bande de pervers ne me bave pas dessus dès mon arrivée. J’allais surement encore essuyer les reproches de ma sœur qui ne cessait de me rappeler mes tords depuis que nous partagions la même chambre. Sauf que pour une fois je n’y étais pour rien et je souffrais tout autant. Enfin, je n’y étais pas complètement pour rien, parce que peut importe qui était l’immonde pervers qui nous avaient filmés et balancé la vidéo sur internet, c’était tout de même moi sur la vidéo et si je n’avais pas la vie que j’avais, cela ne serait surement jamais arrivé. Je commençai à traverser la salle. Personne ne me dévisagea. Tant mieux, la vidéo n’avait sans doute pas encore fais son apparition sur la toile. Je me fis alors un petit film dans ma tête : et si la personne m’avait envoyée la vidéo afin de me faire chanter ? Mon dieu, je me croyais en plein dans un film américain. J’avais bien évidement, le premier rôle, ça va de soi. Alors que je me dirigeai vers la sortie j’entendis une jeune femme rire. Je me retournai et remarquai qu’elle avait les yeux fixés sur son téléphone portable. En l’observant plus attentivement, je me rendis compte qu’il s’agissait de Lily, ça ne faisait aucun doute, même si elle était tout comme moi dans un sale état. Sans plus attendre, un sentiment de haine, de mépris, de colère s’installa en moi et je me dirigeai d’un pas rapide vers la table de la Gamma. « Tu te fout de ma gueule ? C’est quoi ce bordel, putain ! » . Sans m’en rendre compte j’avais criée tellement fort que tous les gens assis à l’intérieur de l’établissement nous avaient dévisagés. « T’es contente de toi j’espère ?! Mais c’est quoi ton problème, qu’est ce que tu veux ?! » . J'avais l'impression d'être en plein cauchemar et pendant un moment je me demandai même si je n'étais pas encore en train de dormir, si tout ceci n'était pas un rêve et si je n'allais pas me réveiller, au beau milieu du salon où j'avais passée ma soirée. Je croisais maintenant les doigts pour qu'effectivement tout ceci ne soit qu'un putain de mauvais rêve.
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MessageSujet: Re: Ce qui se passe en soirée, n'est pas censé rester en soirée? l LILY. Ce qui se passe en soirée, n'est pas censé rester en soirée? l LILY. EmptyMar 5 Juil - 18:14

J'aimerais les vomir ces putains de sentiments • FLAVIA&LILY

Ҩ FLASHBACK : La soirée. Ҩ
Lily avait laissé son portable sur son lit, le temps qu'elle se prépare. Une grosse soirée, l'attendait elle et ses amies. Elles avaient prévu de s'éclater en boite. L'alcool à volonté, une carte de crédit toute neuve que l'une des jeunes femmes avaient eu pour son anniversaire. Certains jours, c'était avantageux d'avoir une copine née avec une cuillère en argent dans la bouche. Elle partit de chez elle avec une robe de grand créateurs, que l'une de ses amies - si gentille, oui , oui - lui avait prêtée. Elle ferma la porte de son appartement, tout en éteignant la dernière lumière de son appartement. Lily avait préféré prendre un appartement plutôt que de dormir dans la maison des gammas. Déjà qu'elle les voyait tous les jours, elle n'allait pas ce coltiner des personnes qui ronflent ou autres. Elles avaient tout prévu, limousine, robes de soirée, place VIP. Lily ne se sentait pas à l'aise. Elle n'était pas comme elle, Lily ne voulait pas du grand luxe. Elle voulait juste se détendre et s'amuser. Mais bon... pour une fois, la jeune femme se plia à leurs règles et les laissa voir les choses en grands. Quelques dizaines de minutes plus tard, elles étaient devant la boite de nuit. Elles sortirent de la limousine, donnant les clés de leur bijou à un de ces voituriers qui les salua avec trop d'égard. Attendant patiemment leurs tours. Aujourd'hui Lily avait décidé de changer et d'être plus agréable avec les personnes qui étaient devant elle. Il y a encore deux jours, la jeune femme les auraient poussé, tout en prenant leurs places dans la file. Elle prenait sur elle, calmement, tout en se munissant de leurs « passe VIP », le videur leurs souriai tout en leurs montrant le carré VIP. Lily n'avait pas envie d'y aller, en tout cas pas maintenant. Lily commençait à danser, sans se soucier de ses amies. Au départ, elle n'était pas venue pour elle, mais plus pour profiter de ces soirées qui se font rare en ce moment. Une danse, puis une autre. Des garçons, des filles, des bières, du Whisky... tout y passait. La fête. C'était à toutes les lèvres, c'était dans tous les esprits. Tout le monde ne parlait que de cette fête incroyable où l'alcool et les drogues couleraient à flot. C'était ce qu'il fallait. Un peu d'insouciance et de joie, même si cela ne durait qu'une soirée. Un peu d'incertitude et d'inconscience. Un peu de jeunesse dans ce qui était aujourd'hui devenu un monde tellement sérieux pour les jeunes étudiants. Ils devaient respirer. Ils devaient vivre comme s'il n'y avait pas de lendemain et se préparer à boire jusqu'à être totalement ivre. Lily en avait conscience de jour là. Elle enchaînait les boisons alcoolisés sans se soucier de ses amies, qui elles s'éclataient avec des hommes plus moches les uns que les autres. Elles n'étaient même pas ivre et elles se trémoussaient avec des hommes plus âgés. Ça dégoûtait Lily, qui ne couchait pas avec n'importe qui, contrairement à ses amies. Puis, une jeune brune commençait à la regarder, surement aussi ivre que la jeune femme en ce début de soirée. Lily qui n'était pas dans son état normal, l'aborda sans aucune gène.
Ҩ FIN DE FLASHBACK. Ҩ


Elle s'était mis dans de beaux draps. Une sextape, qui aurait rêvé de mieux? Surement pas Lily. La jeune femme aurait voulu arrêter le temps à cet instant précis. Pour ne pas faire cette erreurs mémorables. Coucher avec cette Flavia. Une belle erreur. LA plus grosse erreur sa vie. Elle avait dû en profitait lorsque Lily ne pouvait plus être « ramenée sur le droit chemin » Les souvenirs commençai peu à peu à revenir. Comme si son cerveau lui disant « C'est le moment! faites la souffrir. » Lily avait envie de vomir toute la haine qu'elle avait envers cette Flavia. Elle ferma les yeux quelques instants, avant de revenir à la réalité et boire cul sec, une gorgée de son café noir. Elle n'y croyait pas. Beaucoup de choses défilaient dans sa tête, sans trop savoir pourquoi. Et si cette sextape avait été envoyé à toute l'université? Ou même à des personnes mal intentionné ? Elle avait mal au coeur, elle venait de mourir en voyant sa tête sur la vidéo. Même si on ne la voyait pas beaucoup, car elles étaient dans le noir... Lily savait. Puis, la jeune femme un peu sonner, entendis des pas nonchalant se diriger vers elle. « Tu te fous de ma gueule ? C'est quoi ce bordel, putain ! » Lily la reconnu tout de suite, Flavia. Pour qui elle se prenait, elle? Ce n'était pas Lily la fautive dans l'histoire. Flavia n'allais surement pas lui faire porter le chapeau. Lily n'était pas de bonne humeur, et cette altercation n'allais surement pas la rendre heureuse. « Mais tu déconnes là ? C'est toi qui te fous de ma gueule là nan? Ne va pas me dire que tes pas fière, c'est bien toi qui la chercher! » Maladroit certes, mais une fois énervé, la jeune femme ne contrôlait plus les mots qu'elle disait. Cette phrase pouvait porter confusion. Mais elle s'en foutait. Flavia savait très bien ce qu'elle avait fait dans cette histoire. Elle a depuis bien longtemps oublié la raison de toute cette haine. La raison pour laquelle elle se battait sans cesse contre ces choses qu'elle appelait les émotions stupides. Pourquoi elle avait cessé de se battre pour les causes qu'elle avait jugées juste pendant si longtemps. Pourquoi elle avait éteint cette part d'humanité en elle, pour faire croire que tout était écrasé et broyé dans son coeur de glace. Pourquoi elle s'était détournée du droit chemin, pour finir en ce qu'elle était maintenant. C'était inconfortable. Pour elle, pour les autres. Elle étouffait dans cette chaleur insoutenable dont la température ne faisait qu'augmenter. Depuis bien trop longtemps, elle s'était également promis de ne plus jamais faire confiance. Ne plus jamais donner cette chose trop précieuse. Elle avait aussi oublié la raison pour laquelle elle n'a toujours pas pu pardonner sa soeur, parce qu'au fond d'elle, elle savait que son comportement venait de là. Elle était là, chaque jour. La vérité, c'est qu'elle aussi, elle aurait aimé partir. S'enfuir loin, et revenir lorsque son courage serait de la partie. Mais elle n'a pas pu. Elle était restée là, en attendant. Et elle n'a pas eu d'autres choix que de suivre. Elle avait l'impression d'avoir tout gâché. Le temps avait avancé, et elle n'avait pas bougé le petit doigt. Elle avait continué sur sa lancée, elle avait continué à prétendre de ne pas s'intéresser à elle. Jusqu'au dernier moment.Elle était destinée à finir de cette façon, finalement. Destinée a finir seule, sans famille, sans parents, sans plus personne autour d'elle. Elle avait saccagé ce lien fragile avec sa soeur, et elle était trop orgueilleuse pour recoller les morceaux. Elle s'était piégée elle-même, dans une allée sans issue. Elle n'avait plus qu'à apprendre de ses erreurs. Ou pas. Encore. Mais elle ne pouvait pas. Flavia la mettait en rogne. Elle n'avait pas l'intention de se laisser marcher sur les pieds. « T'es contente de toi j'espère ?! Mais c'est quoi ton problème, qu'est-ce que tu veux ?! » Lily n'avait absolument rien compris. Elle ne voyait pas pourquoi elle serait contente des conneries de Flavia. Lily n'allais tout de même pas dire oui. Quel question. « Mais t'es folle toi. Pourquoi je serais contente? Sérieux, toi qu'est-ce que tu veux? Tu me cherches la merde, mais c'est bien toi la fautive. » Lily n'avait qu'une envie : lui en coller une.




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MessageSujet: Re: Ce qui se passe en soirée, n'est pas censé rester en soirée? l LILY. Ce qui se passe en soirée, n'est pas censé rester en soirée? l LILY. EmptyMer 6 Juil - 12:06

lily f. blackstone & FLAVIA DE SUZA
Ce qui se passe en soirée, n'est pas censé rester en soirée? l LILY. Tumblr_ljq4psNqDd1qawrd4o1_500

    Je ne sais pas ce qui se passa dans ma tête à ce moment-là mais j’avais vraiment besoin de me rafraichir, j’avais besoin de ne plus penser à tout ça ou je sentais que j’allais littéralement exploser. Alors que la jolie blonde se tenait devant moi, l’énervement montait petit à petit. J’étais un volcan, un véritable volcan en éruption et je sentais qu’à tout moment je pouvais exploser. Cette nana faisait bien la maligne, elle n’avait jamais du me voir en colère. Pour qui se prenait-elle cette Gamma ? Moi qui les aimais pourtant bien, j’étais à deux doigts de tuer l’une d’entre elle. Cette putain de vidéo était surement l’œuvre d’un de ces imbéciles d’amis toxico. Enfin, sur ce coup là, je ne préférais pas faire la maligne, niveau drogue, je n’étais plus une débutante, loin de là. Je n’avais surement pas le côté rebelle qu’avait les Gamma mais une chose était sure, il ne fallait pas me marcher sur les pieds où je pouvais mordre, très fort. Afin de me rafraichir et d’avoir les idées plus claires, j’attrapai un sirop de grenadine posé sur la table voisine. Des clients n’avaient surement pas eu le temps de le finir, tant mieux pour moi. Dans un premier temps, je songeai à le renverser sur Lily, mais il était encore trop tôt pour se genre de chose. J’avais aussi pensé à lui sauter dessus, à lui arracher les cheveux où à lui mettre mon point dans la gueule, mais tout ça viendrait en temps voulue. Alors que j’avalais une gorgé de ce liquide coloré, il se produisit quelque chose qu’on voit souvent dans les films, vous savez quand le héro a perdu la mémoire et qu’un son, une sensation, une odeur, un gout l’aide à la retrouver. Et bien c’est exactement ce qui se produisit, à ma plus grande surprise, moi qui n’étais vraiment pas du genre à boire de la grenadine.

    FLASHBACK


    La chaleur était pratiquement étouffante. La musique était si forte qu’elle rendait la voix des personnes qui m’entourait totalement inaudibles. Nous étions tous collés-serrés et nous nous trémoussions sur la piste de danse. Il y avait tant de monde, que je ne pouvais retrouver mes amis où la moindre personne que je connaissais. De toute façon, la plus part du temps, nous arrivons à plusieurs mais les affinités se créent et nous repartons tous avec une autre bande d’amis. Ou plus d’amis de soirées car je ne suis pas sûre qu’on puisse appeler ce genre de connaissance des amis. Un jeune homme se tenait derrière moi et me tenait par la taille. L’alcool commençait sérieusement à me monter à la tête et j’ignorais totalement l’heure qu’il était. Quelques minutes plus tôt j’avais surement du le chauffer à mort et décider qu’il serait mon coup de ce soir et que je finirais la soirée avec lui, or je venais tout juste de changer d’avis. Pas de chance beau goss, passe ta route. Oui, il faut savoir une chose, je détestais par-dessus tout que l’on me colle et encore plus m’attacher, alors c’est triste pour lui mais ça y est, il m’avait déjà soulé. La chaleur était insoutenable et alors que j’essayais en vain de quitter la piste de danse afin d’aller me rafraichir un peu et surtout de me débarrasser du mec, qui – d’après son comportement ultra-ultra-ultra collant – comptait me demander en mariage aussitôt rentré chez lui, quant une espèce de pétasse blonde me bouscula et me renversa un espèce de liquide rose sur la cuisse. Je le bousculai à mon tour. « Tu peux pas faire attention conasse ? » Question inutile, forcément. A priori, non, elle ne pouvait pas faire attention. Je profitai donc de cette excuse pour quitter la piste et me dirigeai dans les toilettes afin de me passer de l’eau sur le visage et d’enlever ce sirop dégueulasse de ma jambe. Une chance qu’il n’ait pas atterri sur mes vêtements, je lui aurais fait bouffée mon short à cette blondasse. Oui, en soirée, j’utilisais toujours un vocabulaire soutenu et distingué. Que voulez-vous, chic et classe en toutes circonstances. Une fois cela fait, je retournai rapidement sur la piste de danse afin de profiter de cette soirée jusqu’au petit matin. Je commençais déjà à repérer ma nouvelle proie, car bien que je n’aime pas m’attacher et encore moins les grandes preuves d’affection et les élans de tendresses incontrôlés, je n’aimais pas non plus être seule et pour le moment, je n’étais jamais rentrée une seule fois seule de soirée. Ou plutôt, je me débrouillais toujours pour m’incruster chez mon amant. Bouffe gratuite le matin au petit déjeuner, et quand j’avais de la chance jacuzzi ou piscine, c’est ça qui est bon. Alors que je m’avançai sur la piste de danse et me frayais un passage entre tout ces corps endiablés une jolie blonde attira mon attention. Je ne saurais expliquer pourquoi, j’avais surement l’impression de l’avoir déjà vue, surement à l’université mais vue mon état, j’aurais été incapable de pouvoir me rappeler où. La jolie jeune femme s’approcha de moi et m’aborda.

    FLASHBACK


    Voilà, je me disais aussi, ça m’aurait fortement étonnée que j’ai pu boire de la grenadine. Dans un sens, j’étais rassurée, même bourrée mes habitudes ne changeaient pas. J’étais aussi persuadée d’une nouvelle chose : la blonde de mes souvenirs était sans aucun doute Lily. Enfin, je n’en savais trop rien à l’heure actuelle des choses. Je changeais tellement souvent de compagnon au cours d’une soirée, je vois difficilement comment nous aurions pu rester ensemble assez longtemps pour que ce qui s’est produit arrive et surtout pourquoi et comment nous nous serions rendues toutes les deux dans l’appartement dans lequel je m’étais réveillé car pour le coup il n’y avait aucun doute possible, c’est bien là qu’avait été tournée la vidéo. Cette putain de vidéo. J’avais l’habitude de me sortir de situations extrêmement délicates mais cette fois-ci j’ignorais totalement comment je pourrais y arriver. J’étais si désespérée que j’avais envie de pleurer, et de retourner m’enfermer dans ces toilettes pour ne plus jamais en sortir et affronter le regard des gens. Pourquoi j’avais fais ça merde ? Même bourrée j’avais toujours eu l’impression d’avoir pleinement conscience de mes actes. Je me sentais si mal, à l’heure on nous parlions Lily et moi, la vidéo avait surement fait le tour de toute l’université et tourné sur des sites répugnants, je sentais salie. « Mais tu déconnes là ? C'est toi qui te fous de ma gueule là nan? Ne va pas me dire que tes pas fière, c'est bien toi qui la chercher! » Ca y est, elle avait gagnée. Je regrettais déjà de ne pas lui avoir renversée ma grenadine en plein dans sa face de blondasse – comme quoi, j’avais un sérieux problème avec les blondes moi. - Elle m’énervait au plus au point et vue nos caractères explosifs – nos confréries parlaient d’elles-mêmes – nous n’allions pas tarder à exploser et en venir aux mains. « Nan mais là c’est pas possible, je rêve ! Tu te fous de ma gueule ? Inverse pas les rôles bordel, pourquoi tu as fais ça ? Fière ? Fière de cette merde ! » En hurlant ma dernière phrase j’avais montrée son portable des mains. J’aurais aimée lui arracher et regarder la vidéo jusqu’au bout car il est vrai que je n’en avais vue qu’un morceau mais il faut dire qu’il m’avait amplement suffit et bien dégoutée. Bon, nous ce cessions de répéter la même chose, la conversation n’était pas prête d’évoluer, et les gens qui nous entouraient devaient surement croire que nous étions sourdes car c’était bien ça : un dialogue de sourds. Je ressentais tant de colère, de haine, de rancœur. Pour qui se prenait-elle, merde ? Pourquoi elle rejetait la faute sur moi de cette façon ? « Mais t'es folle toi. Pourquoi je serais contente? Sérieux, toi qu'est-ce que tu veux? Tu me cherches la merde, mais c'est bien toi la fautive. » A cet instant, je réalisai qu’en réalité j'avais déjà entendue parler de Lily. Déjà pour son histoire avec sa sœur et sa famille, et je m'en souvenais parfaitement bien et n’aurais pas pu l’oublier car je me trouvais exactement dans le même cas et même si je ne la connaissais pas,j'étais persuadée que j'aurais pu m’entendre à merveille avec la jeune femme, en vu de ce point commun. Et puis, nous aurions pu nous amuser à faire des petits coups pourris à nos sœurs, ça aurait pu être marrant. Enfin, avant. Disons que nous nous étions bien rapprochées à en voir la vidéo mais surement pas de la façon dont je l'aurais souhaitée. Je connaissais donc des choses sur Lily, sa vie et surtout sur ses penchants sexuels. A ce moment mes yeux s’écarquillèrent et je priai pour que j'ai tord, pour que mes pensées ne se révèlent pas être vraies. « Contente, bah je sais pas écoute à toi de me le dire sale perverse ? C’est quoi ça, un stupide pari avec ta bande de lesbienne ? Tu devais me mettre dans ton lit et me foutre la honte, c’est ça ? » Aussitôt ces mots prononçaient, je les regrattai instantanément. C’était tout simplement dégueulasse et puéril de l’attaquer sur ça, mais je me sentais tellement mal, sale, j’avais besoin de comprendre et si Lily était responsable de cette horreur, je devais lui faire cracher le morceau, par tous les moyens.
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MessageSujet: Re: Ce qui se passe en soirée, n'est pas censé rester en soirée? l LILY. Ce qui se passe en soirée, n'est pas censé rester en soirée? l LILY. EmptyJeu 7 Juil - 13:42

J'aimerais les vomir ces putains de sentiments • FLAVIA&LILY

Ҩ FLASHBACK : La soirée. Ҩ
Parfois, les choses changent. Nos amis refusent de nous reparler. Nos bonnes relations tombent dans le néant. Nos ennemis deviennent des aides inespérées. Et les gens avancent de leur propre façons. On peut leur dire des tas de choses, ils continuent leur route. On oublie qui on est, et on oublie ce que l'on a pu faire. On se perd dans un chemin sans retour. On n'entends plus la fête battre au loin. On n'entends plus les rires des enfants de l'autre côté. On se sent comme sur un fil, on a l'impression d'être sur une espèce de "limite", comme un funambule, on suit cette ligne sans savoir si la chute est proche. Parce qu'on ne sait plus qui on est, ce qui nous défini a été changé au plus profond de nous. Le bourreau devient le victime. Les rôles s'inversent. Petit à petit, l'alcool lui montais à la tête, la musique était tellement forte, et les gens si énervé. Elle se dirigea vers cette fille « Tu veux danser? » voilà ce que Lily avait sortit à cette brune. Lily avait eu du mal. Elle ne se sentait pas bien. Comme si les personnes ici provoquait malencontreusement l'ivresse de Lily. Plus il y avait de personnes. Plus elle ne se sentait pas bien. Lily n'étais pas du genre à parler aux gens comme ça. Surtout pour leurs demander de venir danser. Elle l'avait fait, une fois, avec Raïser. La jeune gammas voulait le tester. Pour son amie Isis. Ce garçon était un Delta. Ces hommes là sont comme les loups. On ne peux pas leurs demander de s'arrêter à une seule brebis, lorsqu'il pouvait avoir le troupeau. Chose qui fut en quelques sortes un échec. Il ne l'avait pas embrassé. Il n'avait fait que lui parler, danser avec elle. Elle regarda l'heure. Le temps. Cette notion si particulière qui ne semble jamais s’écouler au même rythme selon les jours. À la fois rapide et lent, flou et net, cette matière sans laquelle notre existence est dissolue. Tout aussi capable de mettre à mal nos souvenirs que de nous les imposer au visage, il joue sans cesse avec nous et notre mémoire. Il se cache, on le perd, on le prend, il nous manque et pourtant il reste régulier au bout du compte.Le temps posait bien des problèmes en ce moment à Lily. Depuis combien de temps exactement était-elle déjà là ? Elle l’avait oublié. Elle aurait dit quelques heures, mais la notion restait vague pour elle.
Ҩ FIN DE FLASHBACK. Ҩ


Elle commençait enfin à se souvenir. Ce qui n'était pas une si bonne chose en y pensant. Sa tête allait explosé. Toute ces choses, qu'elle avait pourtant l'impression de n'avoir jamais vécu, défilait dans sa tête, comme si elle regardait un film. Sauf qu'a se moment précis, l'héroïne c'était bien elle. Malheureusement. La jeune femme se pinça, sous le choc. C'était bel et bien de sa faute. Elle avait abordé cette oméga, sans aucune gène. Et cette imagine tourbillonnait dans sa conscience. Revenir en arrière. Voilà ce que Lily aurait voulu faire. Les regards sur elle, elle ne pouvait pas les supporter. Elle voulait dire au monde entier sa tristesse et sa colère envers Flavia.« Nan mais là c’est pas possible, je rêve ! Tu te fous de ma gueule ? Inverse pas les rôles bordel, pourquoi tu as fais ça ? Fière ? Fière de cette merde ! » Qui serait fière de ce faire filmer lors d'un moment intime ? Personne. Et surtout pas être filmer avec une parfaite inconnu. Elle n'allait tout de même pas dire que c'était de la faute de Lily. « Quel rôle, explique moi? on est toute les deux dans la merde à ce que je saches! Mais QUI SERAIS FIÈRE DE ÇA ? Toi t'es fière peut-être? » Elle était fatiguée. Fatiguée de se battre constamment contre elle même, et contre les autres. Fatiguée de toujours devoir se protégée. Elle voulait être en quelques sortes " normal", sans avoir à toujours se justifier. Les gens avaient souvent du mal à la croire. De part son phisyque, mais aussi de part son caractère bien trop volcanique. La douleur. La peine. La souffrance. Les larmes. Les cris. Les sourires forcés. Les mains restant désespérément froides et seules. Il n'y avait plus personne pour les prendre et la guider. Il n'y avait que Lily. Il n'y aurait toujours que Lily. On apprends à vivre avec. Avec toutes ces émotions mélangées et confondues. On apprends à faire souffrir, pour soulager la douleur. On apprends que la peine se guérit avec les cris. Et on apprends que les larmes sont cachées derrière les sourires forcés. Des associations, qu'on doit bien faire, si l'on ne veut pas se perdre soi même. Si on ne veut pas avoir plus mal qu'un autre. Il ne faut se soucier de personne, si l'on veut avancer. Il faut être seul, pour n'avoir à se soucier que de soi. Qui peut prévoir la mort ? La vie ? Les imprévus ? C'est pour ça que l'égoïsme a été inventé. Garder tout pour sa propre personne. Ne s'intéresser qu'à sa propre personne. On se protège. On se cache, derrière des faux semblants qui servent de barrières. Comme le soleil se cache derrière la nuit pour laisser place à la lune. Ce sont des conclusions stupides. Idiote. Un enfant aurait pu faire les mêmes. Mais alors pourquoi ? Pourquoi est-ce que certains, continuent encore et encore de se soucier des autres ? Lily, elle, essayait d'oublier. Ce n'est pas ça qui arrange les choses. Le fait de vouloir oublier ne nous fait pas réellement oublier. On garde au fond de nous, ces souvenirs auxquels plus personne ne pourra toucher, ni détruire. Le passé est le passé, il suffit de vivre le présent, et fuir le futur. Sa philosophie est un peu foireuse. Elle voulait frapper ses mains contre les pierres rugueuses, elle voulait m'écorcher jusqu'au sang. Jusqu'à ce qu'elle ne ressente plus rien. Elle ne voulait plus rien ressentir. Seulement, il ne suffit pas de le vouloir. Elle avait voulu tant de choses. Aujourd'hui, elles sont pour la plupart inaccessible. Hors de portés. Plus rien n'est à sa portée, de toutes façons. Il n'y a que le néant. Et la solitude comble un peu ce gouffre, aussi étrange que cela puisse paraître.« Contente, bah je sais pas écoute à toi de me le dire sale perverse ? C’est quoi ça, un stupide pari avec ta bande de lesbienne ? Tu devais me mettre dans ton lit et me foutre la honte, c’est ça ? » Une phrase qui semblait très blessante. Pour qui elle se prenait à commenter son penchant Bisexuelle. La jeune femme poussa Flavia, qui par le geste de la blondinette, fit deux pas en arrière. Elle répliqua ensuite « Tes qu'une putain de gamine. Tu crois que j'aurais envie de mettre une pouf comme toi dans mon lit? Non, je ne vole pas aussi bas. Je ne couche pas avec tous le monde, moi. » Tous ce que la jeune gamma avait sur le cœur venait de sortir en quelques secondes. Il ne fallait pas commencer à parler de sa vie privée, sinon, tout pouvait aller très vite.




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MessageSujet: Re: Ce qui se passe en soirée, n'est pas censé rester en soirée? l LILY. Ce qui se passe en soirée, n'est pas censé rester en soirée? l LILY. EmptyVen 8 Juil - 13:49

lily f. blackstone & FLAVIA DE SUZA
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    FLASHBACK

    Parfois, un beau jour, on se lève et on se rend compte que rien ne va plus dans notre vie. C’est ce qui mettait arrivé il y a de ça quelques années. J’avais pourtant tout pour être heureuse, une famille unie, soudée, des parents formidables, des grands frères merveilleux et une petite sœur adorable. J’étais promise à un bel et brillant avenir et j’avais la vie devant moi. Je multipliais les réussites, les bonnes notes, j’étais à la fois bonne à l’école, prodigieuse danseuse et musicienne experte. Pourtant ça n’allait pas, cette vie ne me convenait pas. J’avais l’impression de ne pas être moi, que toute ma vie n’était un mensonge, que toute ma vie, le monde construit autour de moi, mes fréquentations, mes centres d’intérêts étaient uniquement le fruit du souhait et des rêves de mes parents. Je vivais tout simplement la vie dont mes parents rêvaient pour moi, seulement ce n’était absolument pas celle dont j’aspirais. J’avais l’impression d’être enfermée dans une bulle, dans un film où je jouais un rôle. J’avais pourtant toujours était ainsi, j’essayais de me convaincre moi-même que cette vie me convenait, j’essayais de voir toutes les belles choses que j’avais mais un jour cela n’a plus suffit. C’est de cette façon que je suis tombée dans le monde de l’alcool et de la drogue. J’ai commencé à boire pour oublier, pour devenir une autre personne, et en pensant que cela m’aiderait à trouver la Flavia que je suis réellement et je suis très rapidement devenue cette fille fétarde et complètement extravertie que je suis aujourd’hui. Pour changer, j’ai commencé à jouer un rôle et je suis aujourd’hui devenue ce propre personnage. Si j’avais su ! En y réfléchissant, je ne pense pas non plus que c’est de cette façon que je me voyais ou que j’aurais souhaitée être ou devenir, le jour où j’ai eu ce fameux déclic. Seulement, pour le moment cette vie de vices me convenait totalement. C’est donc entre autre pour ça, que je sortais tous les soirs et que je mettais retrouvée dans cette boite cette nuit là. La nuit que j’aurais souhaitée effacée à jamais. La jolie blonde s’était dirigeai vers moi et m’avait très rapidement abordée, sans gêne fille en me lançant un : « Tu veux danser? » elle devait surement avoir l’habitude. En guise de réponse je lui souri en haussant sensuellement les sourcils et lui pris les deux mains en l’emmenant sur la piste de danse. C’était mal de faire ça, mes en soirées j’aimais plaire et séduire. Le reste du temps aussi mais en soirée tout particulièrement. Les soirées étaient des moments de la journée, de la vie assez particuliers. On avait l’impression que les limites n’existaient plus, qu’on pouvait se permettre de faire tout ce qui nous était interdit en général et sans conséquences. Tout était léger, innocent. C’était une sorte de parenthèse à nos vies, nous pouvions mentir, tricher, oublier quelques instants notre vie, nos problème et nous amuser. Nous étions comme coupés du monde, plus rien n’avait d’importance. Malheureusement, le lendemain nous déchantions souvent, et particulièrement après les soirées comme celles-ci.

    FLASHBACK

    Au fil du temps et à mesure que la conversation avec Lily avançait les vagues souvenirs que j’avais commençaient à se faire de plus en plus précis. C’était si étrange, j’avais l’impression de ne jamais avoir vécut ces moments. C’était plus fort que moi, bien que je n’aie honnêtement aucune envie de me souvenir de cette soirée, ils étaient là, constamment dans ma tête pour me rappeler sans cesse cette soirée, vidéo. Au fond, une partie de moi, avait envie de savoir ce qui s’était passé dans les moindres détails, mais une autre, surement, qui avait pour le moment une plus grande place, aurait préféré ne jamais rien savoir, rester dans l’ignorance et oublier au plus vite. Il est bien plus simple d’oublier quelque chose de flous, quelque chose qu’on imagine sans en être réellement sur que quelque chose de vrai, de concret. Le problème avec les souvenirs, quand ils reviennent alors que nous les avions oubliés c’est que nous ne pouvons nous empêcher de les ponctuer de « et si » . Et si je n’avais pas répondue à Lily, et si je n’étais pas rentrée dans son jeu, et si, et si.. Et malheureusement ces choses là ne nous font pas avancer et ne cesse de nous faire du mal. « Quel rôle, explique moi? on est toute les deux dans la merde à ce que je saches! Mais QUI SERAIS FIÈRE DE ÇA ? Toi t'es fière peut-être? » . C’était la meilleure ! Fière de ça ? Pour être honnête j’en avais même plutôt honte mais ça jamais je ne l’aurais avouée, ça aurait surement fait bien trop plaisir à la personne qui nous avait fait ça. Seulement, au fond de moi je ne pouvais m’empêcher de me poser des centaines de questions. Lily sortait de nulle part, je ne la connaissais absolument pas et je me retrouvais en train de coucher avec elle, chez quelqu’un que je ne connais pas et pour couronner le tout nous étions filmées ! Et si c’était une idée à elle ? Et si c’était ma sœur qui lui avait demandé de faire ça pour me faire du mal ? Voilà que je recommençais avec mes « et si » je n’allais pas aller bien loin. Devant les autres, j’avais donc décidée de faire comme ci de rien n’était et d’assumer pleinement. Le pire pour moi aurait été que je sois si mauvaise sur cette vidéo qu’on pense que j’étais un mauvais coup car non je n’étais pas un mauvais coup, loin de là. Seulement je n’avais jamais couchée avec une fille – avant cette soirée malheureusement – donc le doute était permis. Enfin bon, avec une fille ça ne doit pas être si différent qu’avec un mec, non ? « Mais putain arrête ! J’ai l’air d’être fière ? Fière de quoi ? C'est bon arrête s'il te plait, t'as déjà couchée avec des nanas toi, fais pas comme ci tu étais choquée et de ton côté ça choquera personne. Tu imagines ce qu’il se passerait si cette vidéo circulait ? Mais putain c’est pas possible, qui à fait ça ? » Car oui, c’était maintenant ça la question, qui avait fait ça et pourquoi ? Ce qui c’était passé, nous commencions surement toutes deux à nous en rappeler mais il fallait maintenant savoir qui avait fait ça et dans quel but. Pour ma part bien que j’ai quelques ennemis – bon pas qu’un peu, je vous l’accorde - , je ne connaissais personne capable de me faire une saloperie dans le genre. « En même temps si tu surveillais un peu tes fréquentations » . C’était sorti tout seul, dans un élan de colère, encore une fois et je parlais bien évidement des Gammas. Je les aimais beaucoup et j’adorais faire la fête avec eux, seulement il fallait l’admettre c’était une bande de drogué et rien de plus alors qui sait ce dont ils étaient capables.
    J’étais épuisée et j’en avais assez de me battre toujours et constamment. Il y a un an c’était mes parents, puis mon ex-mari, ma sœur il y a peu et aujourd’hui Lily. J’avais l’impression de faire partie de ces gens qui n’avaient pas le droit au bonheur. Quand tout allait bien il fallait toujours que quelque chose vienne tout gâcher et j’en avais assez. J’en avais marre de feindre un sourire, de continuer de faire comme ci tout allait bien. Mon caractère explosif faisait que je m’énervais souvent pour rien mais combien de fois j’avais réellement eut envie de hurler encore et encore pour faire comprendre à quel point c’était épuisant. C’était comme ci ma vie était un perpétuel combat. Lily se leva d’un bond et me poussa violemment, ce qui me fit reculer. « Tes qu'une putain de gamine. Tu crois que j'aurais envie de mettre une pouf comme toi dans mon lit? Non, je ne vole pas aussi bas. Je ne couche pas avec tous le monde, moi. » Le temps que je réalise je me précipitai vers elle et la repoussa à nouveau de toutes mes forces en criant Si avant tous les regards n’étaient pas portés sur nous, c’était désormais le cas à présent. . Du moins, celles qu’ils me restaient. Je commençais à me demander quand une personne porterait enfin le coup fatal, le coup qui ferait que j’aurais si mal, que je serais si blessée que je ne pourrais plus jamais me relever. Je la bloquai contre sa chaise, j’étais tellement en colère. Déjà parce que j’en venais très rarement aux mains avec quelqu’un, ensuite parce que je détestais me sentir agressée de cette façon et enfin parce que cette garce n’avait aucun droit de juger ma vie. Surtout qu’en on regardait la sienne qui était plutôt minable. « Toi t’es qu’une conne, une putain de conne et une sale drogué de lesbienne ! Et toi tu crois que je veux de ça dans mon lit ? Non merci j’ai trop de respect pour moi pour faire ça ! » Je détestais par-dessus tout qu’on me juge sur ce point là concernant ma vie. Car si je faisais ça ce n’était surement pas par plaisir non, juste parce que je ne voulais plus m’attacher, ne plus souffrir tout simplement mais que la solitude me faisait bien trop peur pour rester seule. C’était la seule solution que j’avais trouvée. Je crois que jamais par le passé je n’avais ressentie une telle colère, peut être car je n’avais jamais eu d’adversaire avec un caractère aussi fort que le miens, la pression était donc toujours très vite retombée. Pourtant cette fois-ci, j’étais persuadée que ça ne serait pas aussi simple.
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MessageSujet: Re: Ce qui se passe en soirée, n'est pas censé rester en soirée? l LILY. Ce qui se passe en soirée, n'est pas censé rester en soirée? l LILY. EmptySam 9 Juil - 16:26

bug :out:
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MessageSujet: Re: Ce qui se passe en soirée, n'est pas censé rester en soirée? l LILY. Ce qui se passe en soirée, n'est pas censé rester en soirée? l LILY. EmptyDim 17 Juil - 16:49

lily f. blackstone & FLAVIA DE SUZA
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    FLASHBACK

    La liberté. Cette sensation de bonheur intense, cette impression de n’avoir plus aucune limite et que tout devient possible, l’impression que le monde vous appartient et que vous êtes libres de faire ce que bon vous semble. Je ne ressentais cette sensation si unique, si magique, si puissante qu’au cours de ces soirées. Je ne me sentais vivante qu’à ces moments-là. C’est une sensation que j’avais besoin de sentir, de ressentir, de vivre et que je n’avais malheureusement plus souvent l’occasion d’éprouver depuis ce sombre jour où mon destin, où ma vie à basculé. Le jour du décès de ma cousine. Depuis ce jour je me sens comme prisonnière. Prisonnière et coincée dans un monde où l’on ne m’a pas destinée au bonheur. Je me rappellerais toujours de ce jour, du déchirement, de la peine que j’ai ressentie quand j’ai appris que ma cousine nous avait quitté, quand j’ai compris que plus jamais je ne la reverrais et que je devrais désormais continuer mon chemin sans elle et faire comme si elle n’avait jamais existé. C’est malheureusement ça quand quelqu’un de proche décède, vous devez continuer votre chemin sans lui, poursuivre votre vie sans sa présence et sans son aide, le rayer de votre vie, faire comme s’il n’en avait jamais fais partie. Quand ma cousine est partie j’étais encore une adolescente exemplaire qui avait des projets d’avenir pleins la tête et qui avait confiance en la vie, mais au moment même où elle s’est envolée, tous les espoirs que je misais en la vie et en sa beauté se sont envolés avec elle. Elle a emportée avec elle une partie de moi, celle destinée à être heureuse. Alors j’essaie de combler au mieux se manque et la fête et la seule façon, le seul moyen de combler pendant quelques instants ce petit vide en moi. On dit qu’on boit pour oublier, c’est exactement ce que je fais. Je bois pour oublier tout ça, pour oublier qu’elle est partie et pour revivre le temps d’une soirée comme si elle était encore là, tout près de moi. Je bois non seulement pour oublier mais aussi pour combler ce vide, ce manque qu’elle à laissé en quittant ce monde. Voilà pourquoi je me trouvais là, ce soir, sur la piste de danse, à me déchainer et à enchainer les verres d’alcool. Alors que je me déhanchais sur la piste avec cette charmante demoiselle elle me murmura quelques mots à l’oreille dont je ne pus absolument comprendre le sens vu le bruit assourdissant qui nous entourait, avant de me prendre par la main et de m’attirer vers le bar où elle commanda deux Whyski Coca, ah je l’aimais déjà ! « Alleeez, cuuuuul seeeec! » Bon écoute, dis comme ça, difficile de refuser hein? J’explosai de rire avec elle en lui tapant dans les mains et m’enfilai mon vers cul sec avant d’en recommander deux autres ! Ça y est, je me sentais enfin partir, partir dans cette sorte d’autre monde que j’aimais tant, ce monde où tout était possible et où mon imagination n’avait aucune limite et se confondait au réel. L’irréel devait le réel et tout devenait possible dans ce monde où j’avais l’impression de retrouver enfin celle dont le départ et l’abandon m’avait tant fait de mal. La soirée pouvait enfin commencer!


    FLASHBACK

    Les souvenirs ne cessaient de me revenir, toujours plus précis et plus nombreux. Le simple fait d’évoquer ma cousine intérieurement, aussi brièvement soit-il m’avait fait l’effet d’un nouveau couteau planté dans le cœur. A chaque fois que je pensais à elle, j’avais l’impression de revivre le moment où j’ai appris qu’elle était morte, cette atroce sensation tout simplement impossible d’imaginer tant qu’on ne l’a pas vécut, cette douleur insoutenable en plein cœur comme si tout s’arrêtait, voilà ce que je ressentais. La simple pensée de ma défunte cousine, m’avais rendue bien plus fragile et inoffensive que la Flavia qui se trouvait devant Lily cinq minutes plus tôt et cette nouvelle Flavia était si triste, si dévastée qu’elle n’avait même plus la force de se battre. Je me sentais faible et je n’avais qu’une envie c’était de retourner m’enfermer dans les toilettes et de pleurer en priant pour que cette foutue vidéo disparaisse à jamais. « Je voit pas le rapport entre mon « homosexualité » et la sextape. Bien sûr que ça choquera quand même! Que se soit deux femmes, deux hommes ou un mixte des deux, ça choque toujours. Donc évite de dire ce genre de propos. Ça se trouve, là vidéo à déjà fait le tour de l'université. Un connard, ça ne peut être qu'un connard. » Il faut croire que la blonde avait choisie le bon moment pour m’attaquer. Pendant quelques secondes, toujours perdue dans mes pensées, je me trouvai tout simplement incapable de répondre quoi que ce soit. J’étais comme déconnectée de la réalité. Mon dieu, je voulais que ça cesse, je voulais que ces putains de flash cessent immédiatement, je ne voulais pas me souvenir de ce qui s’était passé hier, ou du moins je ne voulais plus. Je décidai alors que rien que pour le salaud qui avait pris cette vidéo, je n’avais pas le droit de me laisser abattre et que ces foutus toilettes ne me reverrait pas de si tôt. Je fis alors le maximum et pris sur moi pour transformer cette tristesse, ce chagrin et cette sensation insoutenable en rage, en colère et d’en faire une force afin de ne pas me laisser faire. « Bien sur que si, tu le fais exprès c’est pas possible ? Me voir moi avec une fille, tu imagines ma réputation p***** ! Toi c’est différent les gens ont l’habitude ! Et ne me dis pas ce que j'ai à faire, t'as compris ? Un connard ? Non sans blague ! » J’avais bien pris soin d’appuyer sur l’adorable et charmant petit surnom que nous venions de donner à cette pourriture et de hacher chaque mot de ma phrase afin que Lily saisisse bien à quel point j’étais en colère. Juste au cas où elle n’aurait toujours pas compris que j’étais prête à commettre un meurtre et que pour le moment, ma cible, c’était elle. J'avais peut être eu tord de l'agresser de la sorte, pour une fois qu'elle n'avait pas été si méchante que ça, j'aurais du saisir ce moment pour essayer de calmer le jeu, au fond peut être qu'à force de m'entêter, je ne m'étais pas rendue compte que j'avais tout faux et que je m'étais probablement trompée : peut être que Lily n'y était vraiment pour rien. Ou du moins, pas plus que je ne l'étais moi même et nous étions seulement en train de perdre du temps à nous défouler bêtement l'une sur l'autre alors que le réel responsable se faisait surement une joie d'adrmirer l'étendu des dégâts qu'il avait causé. « Tu me parles là? Toi qui fréquentes les sérials baiseurs, les bourrés et les drogués. Oui, c'est bien à toi de dire ça. » Ah, oui effectivement, j’aurais peut être mieux fais de calmer le jeu parce qu’à la vitesse où les conneries sortaient de la bouche de cette blondasse j’allais surement le commettre bien plus vite que je ne le pensais ce fameux meurtre. Tiens, d’ailleurs il y a un couteau sur la table des voisins, il fera surement très bien l’affaire. Vous pensez que ça se découpe bien de la blonde ? « Tu te fous de ma gueule là c’est pas possible, c’est vrai que tu es tellement mieux, Madame je me pique à l’héro tous les soirs, mais regarde toi avant de parler putain ! Mes "sérials baiseurs" comme tu dis valent surement mieux que t'es junkies en puissance! » répondis-je en la regardant avec mépris. Avec Lily nous en étions surement arrivées à un point de non retour et nos fiertés respectives étaient si grandes qu’il nous était désormais tout simplement impossible de revenir en arrière car aucune de nous n’acceptera jamais de baisser les bras la première. C’était désormais à qui ferait le plus mal, à qui blesserait le plus l’autre. Tous les regards des clients sans exception étaient tournés vers Lily et moi mais aucune de nous n’y faisait attention. Nous étions comme dans une bulle, dans un autre monde où plus rien autour n’avait d’importance si ce n’est nous et notre conversation. C’était comme être amoureux, seul votre compagnon compte et vous ne prêtez attention à rien ni personne d’autre. Nous étions exactement dans cette situation avec Lily sauf que bien loin d’être amoureuse, nous nous vouions désormais une haine inestimable. « Waw, t'as un vocabulaire bien développée. T'as tellement de respect pour toi même, que tu couches avec n'importe qui... oui, je comprend. » Alors que Lily venait de me balancer un nouveau flot de conneries et de saloperies à la figure, le gérant du café se dirigea vers nous, accompagné de deux employés mais ni elle, ni moi ne prêtâmes attention bien trop occupées par notre propre conversation. Bon d’accord, ce n’était pas totalement des conneries, bon nombre de gens lui avaient déjà reprochés et j’en étais pleinement consciente mais jamais je ne l’admettrais, ça leur ferait bien trop plaisir et puis au fond, j’étais la seule à savoir pourquoi je me comportais comme ça et j’avais ma conscience pour moi, alors ce que pouvait penser une bande de petits cons sans cervelle m’importait peu. « C’est vrai que tu es si bien placée pour me parler de respect sale tox ! Bravo Lily c’est bien, tu as réussie à placer dans ta phrase que j’étais une trainée et tu t’es rabaissée à la moitié des gens qui le pensait, bravo ! » J’accompagnai le geste à la parole et applaudi. Cependant, elle m'avait déçue et vue son passé, je ne pensais pas qu'elle faisait partie de ce genre de pétasse qui se mettait au niveau des pensées des autres et qui écoutait les ragots. Bon en même temps, il suffit d'ouvrir les yeux pour se rendre compte que je couchais avec une bonne partie des mecs que je rencontrais mais bon.. Cette fois ci, j’avais essayé d’être moins blessante dans mes mots car au ton de sa phrase, j’avais eu l’impression qu’elle commençait, tout comme moi à être épuisée et qu’elle en avait assez. J’espérais juste qu’elle ne se servirait pas de ça pour m’achever pour de bon. Nous avions eu de nombreuses similitudes dans notre histoire et bien que pour rien au monde je ne me compare à cette droguée, je pense être tout de même bien placée pour la comprendre et qu’on le veuille où non, nous nous ressemblions sur grand nombre de point. Cependant, pour rien au monde je n’aurais voulue m’adoucir pour lui laisser l’occasion de me piétiner. Mais au fond, cette froideur, cette agressivité n’étaient que des carapaces car je n’étais pas réellement méchante, pas du tout même. La vie m’avait seulement endurcie et montrait qu’il valait mieux toujours sortir les griffes et mordre en premier plutôt que d’attendre sagement qu’on vienne vous bouffer.

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