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Oh le jolie lapin [Alcide C. van Stexhe]

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MessageSujet: Oh le jolie lapin [Alcide C. van Stexhe] Oh le jolie lapin [Alcide C. van Stexhe] EmptyLun 6 Juin - 16:17



Alcide & Liliane
Va t-il m'apprendre à jouer au golf?

Je viens de déposer mes affaires dans ma nouvelle chambre il y a peu de temps, pour le moment je n'ai toujours pas croisé ma camarade de chambre. J'en sais très peu sur elle juste son prénom : Stasya étudiante en danse il me semble... Niveau rencontre quelques uns de mes camarades de classe, j'ai créée des liens particulièrement avec l'un d'entre eux, on s'amuse souvent à jouer quelques notes de musique ensemble. Il est tout le contraire de moi, classique, discret, anti-tabac, alcool, drogue bref comment ai-je pu réussir à m'entendre avec lui? Je me le demande aussi... Mais parfois il ne vaut mieux pas se poser de questions, juste profiter de cette amitié spéciale, au moins il pourra me rappeler à l'ordre lors de mes moments de folies. Il est le Yang, je suis le Yin, l'Ange et le Demon... Nous sommes complémentaire.



Aujourd'hui nous nous sommes donné rendez-vous au terrain de golf, apparemment c'est un excellent golfeur tout le contraire de moi... Il descend d'une famille très riche d'Angleterre, le golf était l'un de leur sport fétiche. Je vous avoue ne pas avoir trop envie de jouer à la baballe surtout que je trouve ce sport complétement débile et dénué de sens mais bon pour lui faire plaisir... Après tout lui il m'a suivit lors de mes soirées délurées en boite de nuit ou il m'a plusieurs fois tiré de sale coup. Puisque quand j'ai un coup de trop dans le nez je ne prête plus du tout attention à l'homme qui se trouve en face de moi, il peut avoir 70ans, les dents pourri, être un clodo, je m'en fou complétement et me jete dans ses bras comme une véritable nympho. Un point de ma personnalité qu'il faut que j'arrive à changer, je n'ai pas envie d'être cataloguée comme la fille facile, que tous les mecs vont se faire tourner durant mes moments de faiblesses. Le sexe s'est bon mais pas avec n'importe qui... Je n'ai plus envie d'avoir de mauvaises suprises le matin en me reveillant..



Je me souviens d'une fois pendant la soirée d'anniversaire d'une de mes meilleurs amies. Toutes les personnes populaires du lycée avaient été invité, il y avait un monde fou, son père étant quelqu'un de plutôt cool nous avait fourni l'alcool. La drogue tournait aussi grace aux petits dealers du coin qui profitaient de toutes les occasions pour parvenir a se faire un peu plus d'argent. Je ne m'étais bien evidement pas privé de ces deux interdits, la soirée suit son cours toute la nuit... Je me suis mise soudain à ressentir un léger petit coup de fatigue, je suis donc montée à l'étage, j'ai ouvert la première porte et me suis faufilé sous les draps.. Seulement je n'étais pas seule, des mains froides et un corps nue et chaud viennent se blotir contre moi, je souris, puis passe mes mains sur les bras protecteur qui m'entourent. L'homme ne sentant aucune reticence de ma part commence à me caresser avec douceur et sensualité, passe ses mains sous mon haut.. Me déshabillant lentement, avec tendresse, je n'ai pas à faire à un adolescent, c'est un homme avec de l'expérience... Il fait totalement noir dans la chambre, je ne saurai pas à qui j'ai à faire jusqu'au lendemain. Nous ferons l'amour tendrement, puis plus sauvagement, je ressens un plaisir que jaimais aucun homme n'avait réussi à me faire ressentir. Le lendemain, la lumière du jour vient doucement me reveiller, je m'étends de tout mon long avant de me retourner face à mon amant qui...


"Monsieur Stevenson..."



Il dépose son index sur mes lèvres pour que je ne parle plus... Je me sens d'un seul coup génée par la situation, que va me dire Ashley si elle apprend que j'ai couché avec son père? J'attrape les draps et les enroulent autour de mon corps nue afin de pouvoir me lever et recuperer mes vetements qui se trouvent au fond du lit.



"Ne parle jamais de ce qui s'est passé ce soir Lili"


Je hoche de la tête, attrape mes affaires puis sort de la chambre pour me rendre dans la salle de bain ou je croise Ashley... Elle ne saura jamais ce qui s'est passé avec son père, j'ai continué notre relation comme si de rien.. Pour moi Monsieur Stevenson n'était qu'une conquête malencontreuse de plus, mais qu'est ce que c'était un bon coup...


Je me remémore toute cette scene en sirotant un verre au bar du terrain de golf en attendant mon ami. Un sourire se dessine et des frissons me parcourent entièrement le corps en repensant à ce plaisir charnel. Les minutes passent toujours pas de Gabriel a l'horizon mais bon sang que fait-il? Soudain mon telephone portable se met à sonner


Code:
"Lili je suis désolé mais je ne pourrai pas venir... Essai de t'amuser quand même"


"Merde"


Je fini mon verre puis pars en direction de la sortie avant de me décider à faire demi-tour, après tout je suis venue pour faire du golf non? Alors je vais faire du golf même si je ne sais pas du tout y jouer. Je me rends au stand ou l'on peut louer l'équipement necessaire, puis m'en vais au premier trou. Je depose la balle sur l'espèce de pique, prends n'importe quel club de golf puis tente de taper dedans sans grand succés... Décidement c'est vraiment un sport à chier...
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MessageSujet: Re: Oh le jolie lapin [Alcide C. van Stexhe] Oh le jolie lapin [Alcide C. van Stexhe] EmptyLun 6 Juin - 21:46

    Ce jour-là n’avait rien d’extraordinaire. Mais il n’était pas ordinaire pour autant, non plus. Depuis qu’il avait accueilli chez lui son filleul, Elyott, Alcide n’avait plus beaucoup l’occasion de sortir comme il le faisait sans cesse il y a de cela quelques semaines à peine.
    L’arrivée d’un enfant de sept ans, dans la vie d’un quinquagénaire célibataire, cela changeait bien des choses. À commencer par van Stexhe lui-même. Moins irresponsable, plus modéré dans pas mal de choses, moins de débauches, plus posé et réfléchi… mais il n’avait pas pour autant diminué sa soif de sexe, cette insatiable quête de la féminité… Le professeur continuait à fréquenter quelques jeunes femmes simultanément, comme Lexie par exemple, juste pour l’aspect charnel. Avec la jeune Oméga, il n’y avait aucun souci à se faire, ils étaient sur la même longueur d’ondes : tout était très clair, ils se voyaient pour coucher ensemble, ça s’arrêtait là, même si, faut-il le dire, l’homme appréciait énormément ces moments-là avec elle. Il y avait aussi Ayleen, une étudiante de psychologie très prometteuse… jusqu’ici, il ne s’était rien passé de concret avec elle, mais, à vrai dire, Alcide pensait de plus en plus souvent que le colloque à Atlanta, celui où il l’avait invitée à l’accompagner – alors qu’en réalité, il avait autant besoin d’une assistante sur place qu’un aveugle a besoin de lentilles de contact –, serait un cap décisif. Au fond de lui, l’enseignant avait très envie de faire évoluer un peu les choses avec miss Carter.

    De toute manière, ce n’était plus la peine d’espérer un quelconque retour de Lucie Salaun. La fille de Samuel était tout à fait sortie de sa vie, c’était le choix de la jeune femme et il respectait cela, et il était sans nul doute impossible qu’elle réapparaisse comme elle l’avait fait une fois. Ce jour-là, van Stexhe ne s’était pas du tout montré à son avantage, il avait bu comme un trou, parce que la revoir l’avait profondément bouleversé et déstabilisé… Un retour ingérable qui s’était soldé par un échec relationnel. Soit. Il ne servait plus à rien d’y penser.
    Les autres femmes, les autres filles, comme Emy, ce n’était pas la même chose. Miss Conway était une amie et, même si une certaine distance s’était instaurée depuis qu’ils s’étaient connus au sens biblique du terme, Alcide ne la classait pas dans la même catégorie que les précédentes. Même chose pour Eileen Dawson, ils avaient beau se tourner autour et multiplier les allusions sensuelles, c’était surtout le fait de s’entendre à merveille sur les plans culturels et intellectuels qui retenait l’attention de l’homme.

    Mais tout cela n’était pas au programme aujourd’hui. C’était ce qui rendait cette journée peu ordinaire. Et ce qui ne la rendait pas extraordinaire pour autant, eh bien, c’était le fait qu’Alcide allait aujourd’hui goûter aux joies du golf. Il cherchait un sport à pratiquer régulièrement, un truc qui pourrait lui servir d’excuse pour sortir en confiant Elyott aux bons soins de l’une ou l’autre personne de confiance. Et pour que l’excuse soit valable, il fallait au moins s’intéresser un minimum au sport en question.

    Vêtu d’un jean et d’un tee-shirt, van Stexhe se vit interdire l’entrée du club de golf, pour commencer. Le polo était de rigueur et le jean interdit. Shit. Il n’en portait jamais… mais heureusement, si l’on pouvait dire, « le club possède son propre magasin, monsieur » comme indiqua le jeune homme de l’entrée au professeur.
    Après un soupir grognon, Alcide alla donc dans ce magasin où il trouva un polo noir et un pantalon de coton, dans les tons beiges. Bon, ça ferait l’affaire. Bien entendu, l’homme paya un maximum pour ces vêtements qu’il n’allait sans doute jamais remettre par la suite : dans ces clubs à la con pour les gens bourrés aux as, les prix étaient évidemment plus élevés que n’importe où ailleurs. Même si le logo du club n’était même pas brodé sur le polo.

    Ce n’était pas son truc. Van Stexhe le sut dès qu’il eut revêtu cette tenue de golfeur. Encore heureux qu’on ne l’avait pas forcé à changer de chaussures en plus, parce que sinon, il ne se serait vraiment pas senti à l’aise du tout. Au moins, là, il avait encore SON caleçon, SES chaussettes et SES chaussures. Ses lunettes de soleil, aussi, vissées sur le crâne pour garder au moins l’impression de ne pas être tout à fait transformé par les manières gnan-gnan de cet endroit.
    L’homme dut encore louer des balles et des clubs de golf, parce qu’il n’avait bien sûr pas de matériel à lui et que ce n’était pas comme dans un bowling où on vous fournissait les godasses à semelles lisses tout naturellement.

    Pour faire passer la facture et calmer un peu son corps rendu nerveux par tous ces contretemps et ces aléas, Al alla se prendre un whisky double, qu’il but lentement en regardant par la fenêtre. Au moins, il faisait beau et ces grandes étendues de gazon coupé de manière uniforme avaient quelque chose d’agréable pour l’œil. Avalant le reste de son verre, l’homme reposa le récipient vide sur le comptoir et se décida à sortir.
    Il passa près de quelques joueurs qui devaient sans doute être des professionnels. Ils avaient une attitude posée, ils avaient l’air de savoir comment s’y prendre, comment viser et comment taper. Les observer, ça donna l’impression à van Stexhe que c’était un sport facile et classe, où on ne transpirait pas comme un bœuf.

    L’homme cherchait les pistes pour les débutants. Enfin, il ne savait même pas si on parlait effectivement de « pistes » ou s’il fallait employer un autre terme. Tant pis.
    On finit par lui indiquer des trous faciles. Plus loin.
    Le doyen des Omégas se dirigea par là, après avoir effectué un geste de remerciement, et il arriva près d’une piste où se trouvait déjà une jeune femme. L’homme la regarda poser sa balle, puis se placer sur le côté, pour placer le club de golf près de l’objet sphérique, prendre de l’élan en un geste large puis frapper juste au-dessus de la balle. Les bras croisés, il regarda la jeune fille quelques instants, puis il s’approcha un peu. Ils étaient au moins deux ici à ne pas avoir l’habitude de ce sport.


    "Je vois que je ne suis pas le seul à ne pas avoir saisi toutes les finesses de l’art du golf…" Il s’était avancé vers elle avec le sourire. "Mais vous au moins vous n’avez pas été obligée d’aller acheter des vêtements au magasin du club !"

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MessageSujet: Re: Oh le jolie lapin [Alcide C. van Stexhe] Oh le jolie lapin [Alcide C. van Stexhe] EmptyMar 7 Juin - 16:40

Je tente une seconde fois de frapper la balle, mon club de golf réussi à la froler à peine.. Ce qui la fait basculer légérement et parcourir quelques centimètres en roulant sur l'herbe. Bon rien de bien exceptionnel mais c'est déjà pas mal non? Je recupére la boule blanche puis la repositionne sur son pique, me remet en place, côté droit de la balle, je positionne délicatement mes mains sur le club, fait ressortir mon jolie petit fessier vers l'arrière - il me semble avoir déjà vu cette position dans un film- Puis tente à nouveau ma chance.



"Bon sang..."



Je n'ai qu'une seule envie faire valser ce foutu baton dans les airs... Pourquoi m'a t-il amené dans cet endroit merdique, pour en plus me poser un lapin ensuite... Salaud tu me le payera ca je te le promets..
Soudain j'entends une voix, celle d'un homme que je n'ai même pas vu ni entendu arriver derrière moi. Je me retourne et apercois un vieux avec la tenue typique de tous les mecs qui pratiquent ce sport. D'ailleurs il n'est plutôt pas mal pour un vieux, les cheveux légérement grisonnant, de jolie yeux, ca me rappelle bizarrement monsieur Stevenson. Physiquement il n'a rien à voir mais je fais sans doute se rapprochement à cause des mes pensées de toute à l'heure.



"Non... Et je ne comprends pas comment on peut aimer ce sport... Taper dans une balle pour la mettre dans un trou quel interêt dites moi?"



Je lui réponds d'un ton légérement sec, enervée de ne pas réussir à frapper dans cette balle... Il ne faut pas avoir fais 10ans de pratique pour y parvenir si? Je suis pas plus bête qu'un autre, ni même maladroite... Raaah qu'est ce que ca m'enerve... Puis soudain un sourire amusé se dessine doucement sur mes lèvres, le pauvre a du acheter des vêtements adpatés.. C'est surement une ruse d'un agent de l'acceuil pour faire faire un peu plus de bénéfice au club. Et au passage en plus de son jolie visage, il a un sourire magnifique, encore une fois vieux mais avec beaucoup de charme. Je le regarde ensuite de bas en haut avant de répondre :



"Oh de toute façon ca vous va très bien.. Puis au moins vous pouvez vous fondre dans la masse."



Moi j'ai eu la chance de pouvoir garder mon jeans taille basse, avec un haut laissant entrevoir mon petit nombril. Ma chance a du surement être que je suis une fille... En arrivant au club je ne m'étais pas privé pour faire un peu la causette avec l'un des agents. On a parlé pendant une bonne dizaine de minutes, je lui ai fais du rentre dedans, pleins de petites allusions avant de le laisser en plan sur sa faim et de me rendre au bar.



Séduire j'adore ca, surtout quand la séduction se fait dans les deux sens, j'adore ce petit jeu du chat et de la souris.. Du je te veux, et puis non finalement je te veux pas... On se cherche, puis finalement on se retourne vers un autre, ce qui rend la personne inaccessible et ce qui du coup nous donne encore plus envie de l'avoir. J'aime qu'un homme me résiste, les seuls moments ou l'on peut me cataloguer de fille facile, ce sont les moments ou je suis totalement deconnectée - bourrée ou encore défoncée par la drogue-. C'est surement ce qui m'a poussé par la suite à revoir une fois monsieur Stevenson, cet interdit... Ou même parfois lorsque Ashley m'invitait à manger à la maison, je m'amusais à lui faire du pied sous la table, ou je le rejoignais à la cuisine me collant sensuellement contre lui, passant ma main et caressant délicatement ses parties intimes. Ca avait le don de le mettre dans tous ces états, avec une terrible peur de se faire prendre à tous moments, ce qui m'excitait d'autant plus.



"Qu'est ce qui vous améne ici monsieur..."



Je laisse un petit blanc pour qu'il est le temps de me donner son nom ou même son prénom dans le meilleur des cas.



"Un rendez-vous d'affaire?"


Je m'imagine bien être en face d'un grand homme d'affaire, qui vient jouer au golf pour faire plaisir à l'un de ses meilleurs clients, mais surtout pour que celui-ci lui signe plus facilement un de ses contracts complétement foireux. Je ne me doute pas du tout que j'ai à faire à un professeur de l'université ou j'étudie actuellement. Après ces mots je me remets en position puis tente une nouvelle fois ma chance tout en l'écoutant. Quand j'y pense dommage qu'il ne sache pas jouer, j'aurai bien aimé qu'il m'apprenne.
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MessageSujet: Re: Oh le jolie lapin [Alcide C. van Stexhe] Oh le jolie lapin [Alcide C. van Stexhe] EmptyMar 7 Juin - 21:17

    Le golf… ça venait d’où cette invention idiote, franchement ? Le base-ball, Alcide connaissait et appréciait assez, le rugby aussi… mais le golf. Un sport pour les vieux riches, pour les gens ayant un balai dans le cul et qui ne veulent pas transpirer. Bref, un sport qui n’avait de sportif que le nom et qui était aussi amusant qu’une partie de strip-poker contre un ordinateur.

    La jeune fille qui jouait devant lui avait essayé à plusieurs reprises de frapper la balle, mais visiblement, elle était aussi douée que lui. Sur le coup, l’homme songea que s’il avait été capable de jouer au golf, il aurait pu venir se placer derrière elle, poser les mains sur son bras pour le guider, puis lui montrer le mouvement à suivre au niveau des hanches… mais s’il était tout à fait capable de poser ses mains partout et de guider certains mouvements, ça n’était pas vraiment ceux du golf.

    Mr van Stexhe essaya d’imaginer cette jeune femme, enfin, le corps de cette jeune femme, avec une des vêtements comme en portaient les golfeuses professionnelles. Le genre tarte. Mouais. Pas pire que s'imaginer en centaure, au fond.
    Alcide appréciait de jouer ainsi avec son imagination. C’était quelque chose qu’il avait appris à utiliser quand il avait à peu près vingt-et-un ans… quand, avec ses cheveux assez longs et son visage maigre, il avait l’air d’un étudiant ou d’un artiste… le genre romantique, avec une grosse écharpe et des yeux d’une couleur si sombre qu’elle s’accrochait au regard des autres, incroyables, et tellement profonds qu’on pouvait voir au travers… vertigineux selon certaines… mais il y avait de la lumière dedans…
    Il avait aimé qu’on le décrive ainsi à cette époque. Cela faisait de lui un jeune type un peu à part, un mec pas comme les autres, un gars dans la tête duquel il y avait comme du feu…


    "Eh bien, ça a autant d’intérêt que le billard, je pense… bien qu’ici on n’ait pas la bière à proximité directe."

    Le billard… ben oui, là aussi il y avait des trous dans lesquels il fallait envoyer les boules, à l’aide d’un objet long et fin, communément appelé « queue ». Et, bon sang, ce jargon avait toujours eu le don de faire sourire Alcide.
    La jeune femme lui dit tout de même que cette tenue lui allait plutôt bien. Enfin, non, elle utilisa les mots « très bien », carrément. Van Stexhe haussa les épaules et il sentit son pantalon descendre un peu.


    "Qui vous dit que j’ai envie de me fondre dans la masse, mademoiselle ?"

    Elle avait eu de la chance, elle, au fond, de ne pas avoir dû aller s’acheter une petite robe de coton blanc, avec le chapeau qui suivait. Alcide avait sans doute un moins beau sourire qu’elle. Ou alors, le type de l’entrée avait juste un pourboire supplémentaire par tranche de cinquante dollars dépensés dans la boutique du club grâce à lui.

    L’enseignant tâcha de remonter discrètement le pantalon beige qu’il avait acheté et qui était un peu trop large pour lui. Il en avait eu tellement marre dans la boutique qu’il avait fini par prendre un vêtement au hasard, en vérité. Van Stexhe ignorait si la jeune femme avait ou non remarqué ce détail, mais comme elle lui demandait ce qui l’amenait ici, avec l’air de lui demander qui il était, le quinquagénaire répondit, tout naturellement :


    "Alcide… et vous ?" Elle lui demanda alors s’il était ici pour un rendez-vous d’affaires et là, il ne put se retenir de lâcher un petit rire franc. "Ce n’est ni un rendez-vous ni un contrat qui m’amène ici, mademoiselle… Je ne fais que me chercher une excuse plausible pour que des amis acceptent de garder mon filleul pendant que je pourrais sortir et m’amuser un peu." Van Stexhe se voyait déjà demander à Samuel s’il pouvait garder Elyott pendant que lui allait soit disant à une réception du club de golf, puis il s’imaginait très bien prendre une autre route pour aller se bourrer la gueule tranquillement et finir n’importe où avec une fille dans les bras.

    "Mais vous, alors, vous vous entraînez seule pour un défi qu’on vous a lancé ? ou pour prouver à quelqu’un que vous pouvez vous en sortir même dans des sports comme celui-ci ? enfin, si on peut appeler ça un sport…"

    Tout en parlant, il l’observait avec attention. Cette jeune femme avait un regard très particulier. De là où il était, il ne pouvait pas dire si elle avait les yeux bleus ou noisette, mais il pouvait affirmer sans se tromper que ces yeux-là n’étaient pas de ceux que l’on voyait tous les jours. Mieux encore, ces yeux-là faisaient partie des regards qu’on est incapable d’oublier. La forme du visage de la jeune fille était également très intéressante, finement dessinée, sans la moindre imperfection… elle avait sans doute une peau toute douce et un parfum subtil.

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MessageSujet: Re: Oh le jolie lapin [Alcide C. van Stexhe] Oh le jolie lapin [Alcide C. van Stexhe] EmptyJeu 9 Juin - 18:04

Il n'aime pas le billard? C'est vrai que c'est à peu près le même concept que le golf, des boules, des trous, une queue et hop balançons nos jolies petites boules à l'intérieur des trous. Mais le billard à quelques choses en plus, je trouve ce sport plus sexy, un bon moyen pour draguer les hommes. Un petit déhanchement, une légére courbure montrant vos plus beaux atouts, un jolie fessier et une belle paire de sein - si il y a decolleté-.
Et puis la boisson, l'alcool qui coule à fleau, une bière par ci puis par la ce qui fini par rendre le jeu un peu plus attractif sous l'effet de l'alcool. Oui en somme j'apprécie assez bien le billard même si je n'y joue pas très bien.



"J'apprécie le billard"


Dis-je en lui jetant un regard furtif avant de me remettre à mon jeu.. Que je vais certainement bientôt abandonner si je n'arrive toujours pas à taper dans cette foutu boule de bip...



"Je trouve ce jeu attirant, sexy, une bonne façon de se rapprocher des gens"


Il suffit de faire semblant de ne pas savoir y jouer comme au golf... Mais je ne sais pas malgré ce léger rapprochement qu'il peut y avoir avec ce sport, je n'y trouve toujours aucun interêt, d'autant plus que mon "partenaire" n'est pas plus doué que moi. Je finis par me redresser correctement pour fixer mon interlocuteur :



"D'ailleurs dommage que vous ne sachiez pas jouer au golf, j'aurai bien aimer qu'on m'apprenne l'art de ce sport"


Je le fixe avec un petit sourire en coin et balance légérement mon club de gauche à droite avant de lui faire un clin d'oeil puis de detacher peu à peu mon regard du sien, ce qui me permet d'apercevoir son petit probléme technique.



"Non c'est vrai que vous n'avez pas l'air d'être le genre à suivre le troupeau quoi que je ne vous connais pas assez pour en conclure ca."


En psychologie sociale des expériences ont montré qu'une bonne partie des êtres humains suivaient toujours la majorité. L'effet du berger et du troupeau de mouton en somme... Expériences très interessantes et qui nous remet en question sur ce que nous sommes vraiment, mouton ou pas? Nous le sommes certainement un peu tous je penses... A moins que l'on soit un leader, qui defend ses idées contre vents et marées, sans se soucier des apriories ou de ce que pensent les autres.



"Liliane"


Un ancien nom mais que j'aime particulièrement puisque c'est celui de ma grand-mère que je n'ai pas connu mais dont ma mère m'a raconté les louanges.



"Mais vous pouvez m'appeler Lili"


Je lui souris avant de lui faire remarquer son petit soucis avec le pantalon:



"Vous auriez du regarder la taille avant de l'acheter... Je vous parie que vous vous retrouverai en calecon d'ici la fin de l'aprés-midi"


Ce qui pourrai être plutôt amusant pour moi et les autres membres du club mais surement pas pour lui. Si il à le malheur d'oublier de le remonter, ou de faire un geste trop brusque pendant un lancé son pantalon ne risque pas de faire long feu.



"Oh c'est donc un moyen de vous derober de vos obligations... Vous avez raison un peu d'amusement de temps en temps n'a jamais fais de mal à personne mais si vous n'appréciez pas ce sport pourquoi êtes vous venu vous detendre ici? Il n'y a pas une chose qui vous passionne plus particulièrement? Une chose qui vous détend vraiment avant de reprendre vos fonctions d'adulte en charge d'enfant?"


Il a un enfant à charge apparemment, est-il à lui durant toute l'année? Ou alors seulement à temps partiel? Ou peut-être juste pour des vacances? Je lui aurai bien posé la question mais ca ne me regarde pas, et j'avoue que ca ne m'interesse pas plus que ca de le savoir non plus.



"J'avez un rendez-vous avec un ami qui apprécie ce sport mais il a fini par me poser un jolie lapin... Mais comme j'étais la je n'ai pas voulu partir sans essayer. D'ailleurs ca vous dis de rester avec moi sur le terrain pour essayer de rentrer au moins une de ses boules dans un trou?"


Je m'approche de lui, puis luis tends mon club pour qu'il essaye a son tour.



"Je vous laisse la main nous verrons si vous êtes plus doué que moi. Et faites attention a votre pantalon"


Je le regarde quelques secondes sérieusement avant de me mettre à sourire avec amusement pour finir par rire doucement. Je reste calme, polie face à Alcide peut-être parce que j'ai envie de prouver aussi que je ne suis pas qu'une fille totalement délurée.. Qui ne sait parler que musique, ou de choses inutiles comme la plupart des jeunes adultes ont l'habitude de faire. L'homme en face de moi à l'air cultivé, interessant j'ai donc envie de lui montrer que malgré mon âge et mon aspect physique j'ai aussi un cerveau. Bizarrement j'ai envie qu'il s'interesse à moi, qu'il apprécie réellement ma compagnie. Ma conquête Stevenson n'est telle pas la raison de mon interessement pour les hommes plus vieux que moi?
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MessageSujet: Re: Oh le jolie lapin [Alcide C. van Stexhe] Oh le jolie lapin [Alcide C. van Stexhe] EmptyVen 10 Juin - 9:30

    Le billard avait tout de même plus de standing que le golf. Aux yeux d’Alcide, en tout cas. Il avait évoqué ce sport sans vraiment analyser tous les rapprochements qui étaient faisables entre golf et billard, juste parce qu’il y avait cette histoire de trous dans lesquels il fallait envoyer un objet sphérique grâce à un ustensile adapté.
    La jeune femme affirmait apprécier le billard et, tout en essayant à nouveau de taper dans cette fichue balle, elle expliqua sa vision de ce sport. Van Stexhe l’écoutait tout en observant les mouvements qu’elle faisait pour essayer de faire bouger la balle.


    "Il est vrai que le billard américain possède ces avantages… mais il y a longtemps que je n’y ai plus joué. Cela dit, être un peu plus loin, à observer une partie, ça ne m’a jamais dérangé. Surtout s’il s’agit de joueuses attirantes et sexy."

    Il avait volontairement repris les adjectifs que la jeune femme avait utilisés un peu plus tôt pour qualifier ce jeu. Mais comme la demoiselle se redressait face à la balle pour parler au professeur en le fixant du regard, ce dernier esquissa un petit sourire en coin.

    "Si j’arrive à frapper dans cette balle, je veux bien vous montrer, mais je ne peux rien vous garantir…" Après tout, le hasard pouvait très bien lui permettre de réussir à envoyer la balle Dieu sait où, ce qui serait déjà un grand pas en avant, à condition qu’il touche vraiment la balle avec son club. "Ces grandes étendues vertes ont quelque chose d’impressionnant… Chaque fois que j’ai joué au mini-golf, je pouvais voir les limites du terrain et calculer la force à mettre dans le coup. Ici, rien… mais je n’ai pas dit mon dernier mot."

    L’homme perçut, évidemment, le clin d’œil que lui adressa son interlocutrice. Pourquoi un clin d’œil ? Très certainement pour ponctuer ses paroles au sujet de l’apprentissage de ce sport. Alcide avait peut-être l’esprit trop mal tourné, mais pour lui, apprendre le golf à une jeune femme, ça se terminait nécessairement par un autre genre d’activité, qui devait être aussi agréable sur un green que n’importe où ailleurs.

    La jeune femme lui dit alors qu’il n’avait pas l’air d’être un type qui suivait le troupeau, bien qu’elle émette une certaine réserve en disant qu’elle ne le connaissait pas assez pour tirer des conclusions de ce genre. Elle devait se baser uniquement sur une observation de l’homme, de ses manières et sur son pressentiment à elle pour pouvoir tirer des conclusions. Alors, la réserve était une bonne idée, songea l’enseignant. Cette fille ne parlait pas sans réfléchir.


    "Si je peux vous faire cette confidence… J’aime tellement l’esprit de contradiction que je suis du genre à prendre systématiquement le contrepied d’un avis général. Au risque de me faire lyncher, surtout lors de débats après la projection d’un film." Seul contre tous, c’était un peu ce qui s’était passé l’autre fois, en réalité. "A mon âge, on se fiche pas mal de ce que les autres peuvent penser. Être fidèle à moi-même reste ma seule véritable ambition."

    Des années plus tôt, c’était cette intime conviction que l’être humain avait autre chose à faire qu’apprendre à marcher au pas et à obéir qui l’avait poussé à devenir objecteur de conscience plutôt que faire son service militaire. Il avait alors participé à un tas de manifestations pour des causes justes et humanitaires. Jamais il n’avait tenu une arme dans la main. Et ça, c’était bel et bien des preuves, à ses yeux, qu’il allait au fond des choses en toutes circonstances.

    La jeune femme lui dit s’appeler Liliane. Un très joli prénom, qui sonnait bien mieux aux oreilles de l’Européen qu’un prénom comme Kelly ou Shirley. Elle alla même jusqu’à l’autoriser à l’appeler par un diminutif. L’homme sourit.


    "J’aime les sonorités de votre prénom, Liliane… "

    Liliane… Lily-Anne… ça lui rappelait des femmes qu’il avait connues. Lily et Anne… Mais il y avait bien une Liliane dans l’amphithéâtre de littératures comparées, lorsqu’il était étudiant. Dans ses souvenirs, cette fille était une fille sympathique avec qui il avait toujours aimé aller prendre un ou deux verres après les cours, à parler de tout et de rien, puis à refaire le monde, parfois… Elle rêvait de partir loin de tout, une fois ses études finies. Alcide ne l’avait pas revue depuis près de trente ans.

    Baissant les yeux à la remarque de Liliane, Alcide se rendit compte que la jeune femme avait sans doute vu qu’il avait tendance à perdre son pantalon. Elle lui dit alors qu’il aurait dû faire attention à la taille et qu’il allait sans doute se retrouver en caleçon dans pas bien longtemps.


    "Tant pis pour mon image de marque alors. Plutôt passer l’après-midi en caleçon que d’avoir à retourner à cette boutique pour acheter une ceinture… Ils seraient capables de me refiler des bretelles !"

    Van Stexhe avait expliqué, à demi-mots, le pourquoi de sa présence ici et, face aux demi-questions que lui retournait son interlocutrice, il se sentit obligé d’expliquer un peu plus ses motivations. Car, évidemment, comme il n’aimait pas le golf et qu’il ne savait pas y jouer, l’endroit n’était pas l’idéal pour une détente poussée. Ce que la jeune fille avait parfaitement compris, d’ailleurs.

    "Vous allez comprendre. Je m’inscris dans ce club, je fais semblant d’adorer le golf et cela me servira d’excuse pour trouver un baby-sitter digne de ce nom. Imaginez : la soirée privée du club… le gratin de la ville et tout ce qu’on peut imaginer de tel… et puis continuer par la tournée des bars, en entrainant avec moi des fils à papa et des filles qui ne demandent que ça… Vous croyez vraiment que mes amis pourraient cautionner ce genre de projet ? Elyott n’a que sept ans, je ne veux pas le confier à n’importe qui, mais j’ai réellement besoin de sortir. Si j’ai un prétexte valable, alors même les plus réfractaires de mes amis ne pourront qu’accepter. Et le golf a l’air plus plausible qu’un club de tricot."

    Elle allait le prendre pour un dingue. Ou pour un con. Mais au moins, il avait été honnête. De son côté, la jeune femme expliqua qu’un de ses amis lui avait posé un lapin et qu’elle avait décidé de ne pas partir sans au moins essayer. Elle proposa aussi à van Stexhe de rester avec elle pour essayer.

    "J’espère que vous ne laisserez pas passer ce lapin. Ami ou pas, il y a des choses qui ne se font pas et il est de votre devoir de ne pas rester sans réaction face à cela." Il suffisait de se laisser faire une seule fois et la suite était prévisible pour chaque rendez-vous. "Mais soit, si vous n’avez pas peur de rester avec un type qui perd son pantalon…"

    Il parlait d’un ton léger, parce que, finalement, il était ici pour profiter du cadre et du beau temps avant d’essayer vraiment le sport. C’était surtout ce côté décor qui avait attiré Alcide ici. Si on faisait abstraction du nombre de vieux riches qui jouaient çà et là, c’était quand même vachement beau, comme endroit.

    Alcide prit le club de Liliane et la remercia en souriant, puis, il s’avança vers la balle. Il repéra le petit drapeau indiquant dans quel sens il fallait viser, puis, les pieds un peu écartés pour un souci d’équilibre, l’homme calcula la distance entre la balle et le sol. Les deux mains rivées au manche du club, une fois les mesures prises, van Stexhe releva le club derrière son épaule, comme les professionnels le faisaient si bien. Les hanches tournaient, le pantalon descendait, laissant apparaître à peu près la moitié du boxer noir que portait l’homme, et quand le professeur voulut frapper la balle, amorçant une rotation qui faisait prendre de la vitesse au club, il ferma les yeux. Il avait tout calculé, ça devait fonctionner.
    Mais cela ne fonctionna pas. Le club de golf frôla la balle, sans doute à quelques millimètres près, tandis que la vitesse donnée au club entraînait Alcide quelques pas plus loin. Shit.

    L’homme revint à la balle, les sourcils froncés. Ça ne devait pas être bien compliqué, bon sang, puisque des tas de vieillards réussissaient parfaitement à jouer à ce truc !


    "On devrait commencer avec un ballon de foot. Au moins, je suis sûr de réussir à taper dedans." Il ponctua ses paroles en remontant son pantalon, puis soupira. "A moins d’une très bonne raison, il y a peu de chance que j’aie trouvé mon excuse parfaite… si on me demande une démonstration, je risque de tout rater. Pas très crédible."

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MessageSujet: Re: Oh le jolie lapin [Alcide C. van Stexhe] Oh le jolie lapin [Alcide C. van Stexhe] EmptyMar 14 Juin - 22:22

Tiens tout d'un coup monsieur Alcide change d'avis sur le billard, et en parle d'une façon qui me plait fort bien. Un côté coquin qui le rend d'autant plus attirant à mes yeux, j'aimerai bien en savoir un peu plus sur cet homme, non pas sur sa vie personnelle mais plus sur sa vie sexuelle. Est-il encore actif? Libre? Ou bien a-til scellé sa vie en épousant une femme? Je ne l'espère pas en tous cas pour la gente féminine puisqu'il serait certainement une grande perte pour nous toutes.



"Je vois vous êtes donc un voyeur"


Je le regard levant légérement un de mes sourcils et de lui sourire de coin. Je n'ai toujours aucune idée de qui j'ai en face de moi, je ne l'imagine pas du tout comme un professeur d'université. Bien trop sexy, trop sociable pour ca à mon gout. Quand il recupére mon club je me decale sur le coté pour ne pas le géner dans son tir, va t-il réussir? Ou resterons nous tous les deux de pauvres losers du golf? Bizarrement je penche plus vers la deuxième solution.



"Vous n'avez peur de rien.. J'aime votre façon de voir les choses. Ce n'est pas évident pour tout le monde de se faire sa propre opinion sans se faire influencer par les autres. Surtout quand on est jeune, l'apparence, ce que pensent les autres de nous prend un proportion enorme dans notre vie. "


Je ne suis sans doute pas parfaite à ce niveau la non plus même si j'essai de me faire ma propre idée sur les choses de la vie. Que j'essai de defendre coute que coute mes convictions, ce n'est pas évident parce qu'il ne faut pas avoir peur d'être rejeté par les autres. Les gens seuls font souvent partie de ses personnes la, ils pensent différents donc on les laisse de coté malheureusement.



"Merci peu de personne aime ce prénom, puisque c'est un vieux nom d'origine francaise. Mais bon les américains ne le voyent pas de la même manière."


En France j'ai eu beaucoup de mal avec ce prénom, vous savez comment les enfants peuvent être méchant parfois entre eux... Mais en arrivant en Amérique le probléme à été vite résolue, aucune moquerie, on m'a vite surnommé Lili pour que ce soit plus rapide.



"J'aurai pu dire que vous êtes un oncle un peu spécial, pas très responsable en entendant vos paroles mais pourtant dans ce que vous dites je vois enormement de responsabilité et d'amour pour votre neveu. Venir jouer au golf, un sport que vous detestez, pour vous detendre alors que vous auriez pu mentir et partir tout de même dans vos clubs, je trouve ca responsable et honnête"


Je lui souris puis le laisse frapper dans sa première balle qui loupe tout comme moi, décidement nous ne sommes pas du tout fait pour ce sport... Puis je reprends:



"Même trop responsable... Donc si on abandonnait ce foutu jeu pour que je vous apprenne à rejouer correctement au billard. Promis je ne tenterai rien pour vous mettre dans mon lit, et je ne vous matterai pas trop le cul.. Et je ne dirai pas à votre nounou que vous n'êtes pas resté au terrain de golf"


Je le regarde avec un petit sourire coquin avant de me mettre à rire. Je m'approche ensuite doucement vers lui puis attrape le club de golf qu'il a toujours dans la main en l'efleurant légérement. Bien sur mon allusion au lit et au mattage de fessier était une sorte de moquerie de la gente masculine. Vu que nos roles dans cette histoire allait être inversé - une femme allait apprendre le golf un à homme-


"On va aller rendre ca et ensuite on y va ca vous dis? Au moins on pourra se boire aussi quelques bières pour nous détendre réellement"


Je lui souris et attends d'avoir sa réponse avant de partir rendre l'équipement de golf que j'ai loué.
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MessageSujet: Re: Oh le jolie lapin [Alcide C. van Stexhe] Oh le jolie lapin [Alcide C. van Stexhe] EmptyMer 15 Juin - 20:47

    Un voyeur ? Eh bien, Alcide ne pensait pas qu’on pouvait dire cela de lui. S’il aimait regarder le billard, c’était avant tout parce que l’ambiance autour de la table était souvent agréable. La présence de jolies filles était un plus non négligeable, mais ce n’était pas l’objectif premier d’une sortie billard. Enfin, peut-être était-il un peu voyeur, au fond, mais le voyeurisme, pour lui, c’était surtout quelque chose qui concernait des yeux à se rincer en regardant d’autres personnes s’envoyer en l’air. Peut-être van Stexhe cherchait-il trop loin, après tout.
    Esquissant un sourire aux propos de sa jeune interlocutrice, le professeur haussa les épaules avant de répondre, sur un ton tout naturel, comme si cela allait de soi et coulait de source :


    "J’ai toujours aimé l’art… et la femme est la plus belle des œuvres d’art que je connaisse. Un simple rayon de soleil peut mettre en valeur une partie du corps à laquelle on n’aurait pas prêté attention en d’autres circonstances, une zone d’ombre et on ne peut que vouloir découvrir plus…" Il se tut une ou deux secondes, puis reprit : "Non, à la réflexion, la femme est un chef-d’œuvre."

    Alcide aimait beaucoup parler de la féminité en ces termes. À ses yeux, les femmes pouvaient revêtir un tas d’aspects différents et un tas de fonctions différentes, mais ce qui était commun à chacune d’elles, c’était leur beauté, discrète ou vive, leur délicatesse – les camionneuses mises à part – et puis cette faculté superbe qu’elles avaient de porter la vie.
    Peut-être était-ce pour cela que l’enseignant avait tant de mal à se fixer avec une femme : dès qu’il en voyait une, il lui trouvait un tas de qualités appréciables qui lui donnaient l’impression de tomber amoureux. Il allait falloir attendre la fille dont il aimerait les défauts aussi, sans doute.

    En attendant, le club à la main, le pantalon descendu à mi-fesse, il avait essayé de se concentrer suffisamment pour au moins toucher cette foutue balle avec l’embout de l’ustensile inventé pour cela.


    "Le ridicule ne tue pas. La honte non plus. Et puis, la vraie beauté et le bien être viennent d’abord de notre propre regard avant de venir de celui des autres…"

    Fondamentalement, Alcide avait en lui cette habitude un peu épicurienne de ne pas prêter attention à un tas de choses qui pouvaient ronger l’humanité. Et bam, il loupa formidablement son lancer. Alors, oui, cette manière de parler et d’envisager le regard d’autrui avait quelque chose de sans cesse positivant. Ainsi, cet échec au golf n’apparaissait pas plus comme un échec que comme une occasion d’appuyer ses dires.

    Remontant son pantalon machinalement, van Stexhe shoota dans la balle, d’un bon coup de pied, avant de regarder la demoiselle avec qui il partageait le green.


    "J’ai connu une jeune femme qui portait ce prénom, elle a été une excellente amie durant des années. J’en garde un très bon souvenir… c’est sans doute pour cela que j’aime ce prénom. Et puis, les consonances francophones ont toujours eu une saveur sucrée pour moi…"

    Si « Liliane » était un vieux prénom, que fallait-il dire du prénom « Alcide » ? Mais au moins, il y avait l’originalité : pas de Kelly, Shirley, Kevin ou Brandon. Ça avait plus de cachet.
    C’était sans doute pour éviter qu’on ne lui reproche ce prénom venu d’antan que la jeune femme avait dit tout de suite à Al qu’il pouvait l’appeler Lili.

    Le club de golf à la main, l’homme s’approcha de la demoiselle qui lui expliquait son point de vue par rapport à cette idée de tester le golf pour se détendre et avoir une excuse pour sortir un peu de chez lui, tout en confiant Elyott à une personne de confiance. Liliane parla de responsabilité, d’amour et d’honnêteté, à la grande surprise de van Stexhe.


    "Être tuteur est tout nouveau pour moi, Liliane, je n’y connais absolument rien et je ne voudrais qu’Elyott pâtisse de mon incompétence. Je préfère qu’il me voie rentrer en polo plutôt qu’en état d’ébriété, au bras d’une inconnue et complètement jeté. C’est aussi simple que ça… il faut toujours montrer l’exemple…"

    Elle parla ensuite à nouveau de billard, ce qui fit sourire le doyen des Omégas. Il ne voyait pas de raison de refuser, en réalité, et le fit savoir très clairement.

    "Je n’ai rien contre… mais quand j’aurais mes vêtements normaux vous n’aurez plus l’occasion d’observer mes fesses comme ici. Alors profitez-en, ça ne durera pas." Elle souriait, et lui aussi. L’atmosphère était relativement bon enfant, à vrai dire, et parler comme ça, de tout et de rien, ouvertement, ça avait déjà un petit côté un peu relaxant. "Cela dit, ne vous étonnez pas si mon côté « voyeur » fait surface…"

    Liliane reprit le club de golf, après un rire cristallin, et en s’en emparant, la jeune femme ne manqua pas d’effleurer doucement la peau d’Alcide. Il garda le sourire aux lèvres, un bref contact comme cela, ça ne voulait absolument rien dire.

    "Quelques bières ? Ma foi, si vous me prenez par les sentiments… J’offre les deux premières tournées !"

    L’homme récupéra les affaires qu’il avait, lui aussi, louées et qu’il avait laissées un peu plus loin, pour suivre Liliane vers le bâtiment du club. Rendre tout ça, récupérer des vêtements normaux et se sentir un peu plus à l’aise. Un beau programme.

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MessageSujet: Re: Oh le jolie lapin [Alcide C. van Stexhe] Oh le jolie lapin [Alcide C. van Stexhe] EmptyMer 15 Juin - 21:45

Il ne faut pas qu'Alcide prenne mal mon commentaire sur le voyeurisme, c'était bien évident une plaisanterie, un petit pique pour voir quelle serait sa réaction. D'ailleurs rien de particulier, il n'a même pas tenté de me contredire, surement parce qu'il a compris que je le disais sur le ton de la plaisanterie. Il retorque simplement en insistant sur la beauté de la femme, l'une des raisons pour laquelle les hommes ne peuvent s'empecher de nous regarder. Très jolie, mais n'est ce pas de simple parole? Des belles paroles que n'importe quel homme peut vous sortir pour réussir à vous mettre dans son lit. Alcide est-il ce genre d'homme? Je le connais encore trop peu pour me faire un opinion sur lui.. Mais pour le moment il me semble interessant, cultivé, je ne risque pas de m'ennuyer comme avec certains garçons de mon âge.


"Et l'homme est une couleur qui vient remplir notre coeur de bonheur et d'amour... Le rayon de soleil que sait tant bien nous mettre en valeur avec ces belles paroles"


Je viens de l'inventer est ce que ca sonne bien? Je n'ai pas vraiment réfléchis à ce que je venais de dire, je me suis contentais de dire ce qui me passer par la tête. Il va surement me prendre pour une poéte à trois francs six sous mais tanpis j'assume...
Il est toujours face à la balle blanche, si celle-ci avait un visage je l'imaginerai bien en train de nous tirer la langue en disant "Tu me touchera pas nananéreuuuh".. Foutue balle!! Son pantalon ne cesse de descendre, ce qui me laisse entrevoir ses sous vetements, et une jolie forme de fessier, bien foutu pour son age dis donc.



"C'est vrai mais allez dire ca a de jeunes adolescents ou même jeunes adultes pour qui l'apparence et ce que pensent les autres compte enormément... "


Il faut parfois du temps aux jeunes pour se rendre compte que effectivement la honte ne tue pas et qu'on n'a pas forcement besoin de l'approbation des autres pour s'épanouir dans la vie. Mais le monde des adolescents est cruel et sans aucune pitié malheureusement...



"J'espère que je ne vous decevrai pas, que je serai à la hauteur de votre Liliane... Toujours les bons mots pour faire plaisir aux femmes à ce que je vois. N'êtes vous pas un peu charmeur?"


Je tente d'en savoir un peu plus sur le caractère d'Alcide en supposant des choses par ses dire. Après va t-il acquieser? Ou ne rien dire comme pour le voyeur? Nous verrons bien...
Une excellente amie? A quel point? J'aimerai bien devenir une excellente amie ou même plus si affinité.. Cet homme me trouble par sa prestance, il me rappelle tellement monsieur Stevenson, cultivé, sociable, toujours les bonnes paroles pour vous plaire. Mais est-il aussi lache que lui? Je n'ai vu que ses qualités pour le moment, il est rare que l'on montre ses defauts lors d'une première rencontre. D'ailleurs cette rencontre restera t-elle l'unique? Seul la suite de notre après midi nous le dira. Notre entente continuera t-elle en progressant ou alors finirons nous par nous ennuyer l'un de l'autre? Je me pose surement beaucoup trop de question, il suffit de laisser faire les choses, de profiter de ce moment agréable.



"Vous n'êtes pas aussi incompétent vous le dites la preuve avec ce que vous venez de dire"


Je lui souris pourquoi a t-il aussi peu confiance en lui sur ses talents de "parent"? C'est vrai que ca ne doit pas être évident de se retrouver du jour au lendemain avec un enfant à charge... Mais de ce que j'en vois - le peu que j'en vois- il à l'air d'être sérieux... Il va donc surement refuser ma proposition de billard vu que ce qu'il vient de me dire... Et non il accepte, bonne surprise:



"Vous pouvez toujours garder ses vetements ca ne me dérange pas vous savez... Et puis de toute façon je suis certaine que vos vetements normaux moule très bien vos petites fesses... Mais bon tant qu'à faire"


Je fais rapidement le tour pour regarder une dernière fois les fesses d'Alcide dans ce pantalon dix fois trop grand pour lui.



"Hum magnifique" dis-je en revenant face à lui avant de me mettre à rire.



"Je ne pourrai pas vous en vouloir puisque après tout je me suis bien rincée l'oeil depuis toute à l'heure... "


Je lui fais un petit clin d'oeil avant de me rendre à ses cotés jusqu'a la petite boutique qui loue les clubs de golf. Pendant le trajet on discute de qui paiera les bières et je fini par dire :



"Je vous laisse payer la première bière, ensuite celui qui perd paiera la deuxième et ensuite on verra"


Nous rendons nos clubs, Alcide lui récupére par la même occasion ses vetements normaux ou il va certainement se sentir plus à l'aise avant de nous rendre vers la sortie du club. Ca sera surement la dernière fois que j'y mettrai les pieds, quoi qu'il ne faut jamais dire jamais.. On ne sait pas ce que la vie nous reserve... Nous nous rendons dans un bar ou se trouve un billard, j'y suis allée déjà plusieurs fois ou j'ai d'ailleurs fais quelques rencontres, des bonnes et des mauvaises, des histoires d'un soir, des amitiés pas très solide mais c'est toujours ca. Il y a excatement deux tables de billard une déjà rempli de mec en train de faire des paris et une libre que je m'empresse de rejoindre avant que quelqu'un d'autre s'y installe.


"J'installe les boules en attendant je vous laisse allez prendre des bières."


Pendant qu'il se dirige vers le bar je ne me prive pas de le mater de tous les cotés en me pincant légèrement la lèvre inférieur. Si je ne l'avais pas rencontré au terrain de golf mais plutôt dans une soirée je ne me saurai surement pas privé de le draguer pour parvenir à le mettre dans mon lit. Mais bizarrement pour l'instant quelque chose me bloque même si il m'est arrivé parfois de faire quelques allusions.. Peut-être pas assez d'alcool dans le sang? Ou peut-être qu'il m'impressionne encore un peu trop.


[J'espère que ca ira.. Pas terrible n'hésite pas à me demander de changer ou rajouter des choses pour t'aider à répondre si ca ne t'inspire pas]
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