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Bad trip. { Alcide C. Van Stexhe

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MessageSujet: Bad trip. { Alcide C. Van Stexhe Bad trip. { Alcide C. Van Stexhe EmptyLun 3 Oct - 19:11

Jude venait de finir les cours. C'avait été une journée parfaite. Une Gamma, aimer les cours ? Haha ! Non,la journée n'avait pas été parfaite dans ce sens là. La belle avait séché tous ses cours. Bon, en même temps, Philo et géographie le matin, maths et eco le soir.. C'était pas du tout son truc. Elle avait donc décidé de passer la journée à la plage, sans prévenir personne et ainsi éviter les risques de fuites. Elle avait coupé son portable, ne s'était pas maquillé, pas coiffé, avait pris sa planche sous le bras et était sortie sans rien demander à personne. Bien-sûr, il y avait une place vide à chaque heures, et quelques uns de ses camarades avaient essayé de l'appeler, mais était tout de suite tombés sur la messagerie. Jude était comme ça. Elle faisait partie de ces gens, qui font ce qu'ils veulent, quand ils veulent, où ils veulent, en se fichant pertinemment des conséquences. Elle avait besoin de prendre l'air, de se changer les idées, de rebooster son moral, de s'amuser un peu et de décompresser des cours. Vers midi, le soleil était à son zénith et sa peau commençait à la bruler. Comme elle n'avait pas une folle envie de ressembler à un homard, elle choisit de rentrer chez elle et de recommencer le surf dans l'après midi, quand il ferait moins chaud.
Elle enfourcha sa moto et s'en alla chez elle. Elle habitait un grand loft que lui payait sa mère, entièrement meublé à ses gouts. Pour l'instant, il était un peu impersonnel mais Jude n'allait pas tarder à y mettre quelques affiches. En rentrant, elle jeta les clefs sur la table et se précipita prendre une douche. L'eau froide lui fit énormément de bien. Elle ferma les yeux quelques minutes, souffla un peu, se savonna puis sortit. Elle enfila une serviette et jeta un coup d'oeil à son reflet. Un certain malaise la prit. * Non, n'y pense pas.. *, se dit-elle. Elle enclencha la radio pour se changer les idées, et essaya de chantonner un peu. Elle n'osait plus trop se regarder, de peur d'y repenser encore. A cet homme, à ses bras autour d'elle et au plaisir qu'elle avait pris avec lui. Non, il ne fallait plus y penser. C'était passé. Terminé. Elle se tapota les joues et souffla. La jeune femme avait décidé de passer une bonne journée et d'arrêter de se prendre la tête avec ça !

La belle se sécha les cheveux et s'en alla dans sa chambre. Elle enfila un tee-shirt blanc en V, un jean clair, un blazer noir et des boots noires. C'était un look très classique, mais qui faisait assez bon effet sur elle. Ca lui donnait un air rock'n roll qui lui allait à merveille. Elle mit un joli collier, se maquilla légèrement les yeux afin d'en accentuer le vert et redescendit à la cuisine. La jeune femme alluma son portable, et ouvrit le frigo afin de prendre un Yop. Elle le but et jeta un coup d'oeil à l'écran : 11 appels manqués. Elle ne prit pas de temps pour regarder qui l'avait appelée puisque son portable reçut un nouvel appel : LYCEE. Elle se dépêcha d'avaler et, prise de panique, décrocha le plus vite possible. « A.. Allô ? », lança-t-elle à tout hasard. Une voix assez ferme et vieille se présenta comme la secrétaire, et lui demanda où elle était ce matin. Jude, prise de court, ne sut que répondre et balbutia vaguement qu'elle était malade. La secrétaire la coupa : « Ecoutez, je n'ai pas le temps de m'occuper de vous. Vous avez rendez-vous dans le bureau du proviseur à 13h15 et ne serait pas acceptée en cours jusqu'au lendemain. Au revoir. ». Jude n'eut pas le temps de lui répondre quoi que ce soit, que le " bip bip bip " se fit entendre. Sonnée, elle regarda l'heure sur son portable. 12h50 ! « Merde merde merde merde.. ».

Elle n'avait pas le temps de déjeuner. Elle attrapa son sac et fila reprendre sa moto. En partant, elle sentit qu'elle avait oublié quelque chose.. Elle tâta ses poches. Son portable, les clefs de sa moto, son sac, son baladeur.. SES CLEFS ! Elle avait oublié ses clefs chez elle ! Elle se tapa le front et soupira. Non, c'était vraiment pas sa journée.. Elle haussa les épaules. Tant pis, elle essaierait de les récupérer en forçant la fenêtre. Ca ne devait pas être bien difficile. Dangereux, peut-être, mais pas difficile. Elle enfourcha sa moto et se dirigea à toute allure vers le lycée. Elle grilla de nombreux feux et se fit insulter par quelques piétons. Tant pis, elle n'avait vraiment pas le temps pour faire attention à des futilités. ( oui, Jude a une notion assez spéciale de l'importance. ). Elle se gara devant le campus et arriva à 13h15 pile devant le bureau du proviseur. Celui-ci la reçut sans la faire attendre. Entre temps, elle n'avait pas réfléchi à une éventuelle excuse.. Tant pis, elle improviserait.

[ ... ]

14h20. Elle venait de sortir du bureau du proviseur. Elle s'en était plutôt pas mal tirée avec seulement une heure de colle. Une heure de retenue pour 4 heures de cours manqués, ce n'était pas la mer à boire. Et, comme punition, elle n'était pas autorisée en cours cette après-midi. Bref, vous vous doutez bien qu'en sortant, Jude avait le sourire aux lèvres. Elle se dirigea vers son casier et l'ouvrit pour y déposer quelques cahiers dont elle n'avait pas besoin pour le moment. Elle sifflotait, et profita d'avoir une surface plane pour se rouler une cigarette. Ayant l'habitude, en trente secondes elle l'avait à la bouche, le briquet dans la main, en attendant juste de sortir du campus afin de pouvoir l'allumer. Elle ferma son sac, et remit le cadenas sur son casier. Elle baissait les yeux vers sa cigarette, fit quelques pas et rentra dans quelqu'un. La cigarette échappa des lèvres de Jude en même temps qu'un « Putain ! » à peine audible. Elle leva les yeux et commença à se confondre en excuses. « Scuze, je t'avais pas vu.. Désolée.. ». Elle leva la tête vers celui qu'elle avait percuté tout en pensant à sa clope par terre, qu'elle n'utiliserait sûrement pas.
Mais, non. Quand elle vit le visage de celui qui l'avait bousculé, elle ne pensait plus à sa clope. Le même malaise qu'au matin s'installa. Elle avait une drôle de sensation, de ne plus être à sa place, de ne pas se sentir à l'aise, de regretter, de ne pas savoir qui elle était, aussi. C'était Alcide. Un très bon ami, certes. Ils s'étaient rapprochés en soirée, et puis, un fameux soir, tout a dérapé. Jude s'était reveillée dans les bras d'Alcide, et était parti de chez lui en courant, à peine rhabillée. C'était un homme. Un homme, pas une femme. Et Jude se considérait comme gay. Profondément troublée, elle n'avait plus donné de nouvelles depuis. Elle se rappellait tout ce qu'elle avait fait avec lui, ce soir là. Les images venaient en flash. Lui au dessus d'elle, ou l'inverse. Des mots susurrés à l'oreille. Des baisers dans le cou. Jude détourna les yeux. Cela faisait bien cinq minutes qu'elle le fixait, la bouche entrouverte. Ne sachant pas quoi dire ni quoi faire, elle rougit. Jude ne rougissait jamais, en temps normal. Elle essaya de se calmer un peu et lui dit, le souffle court :

« Salut.. »
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MessageSujet: Re: Bad trip. { Alcide C. Van Stexhe Bad trip. { Alcide C. Van Stexhe EmptyMar 4 Oct - 10:38

    Depuis son réveil, quelques vers d’Aragon trottaient dans la tête d’Alcide : « La vie aura passé comme un grand château triste que tous les vents traversent… Les courants d’air claquent les portes et pourtant aucune chambre n’est fermée… » D’où lui venait cela, il ne savait pas trop, peut-être était-ce une réminiscence d’un songe nocturne, peut-être était-ce parce que ce poème l’avait marqué, des années auparavant… Pouvait-on envisager cela comme le signe d’une journée ne débutant pas forcément sous les meilleurs augures ? car, de fait, ce n’était certainement pas le plus surréaliste ni le plus romantique des textes de Louis Aragon…

    Et puis la journée avait suivi son cours. Van Stexhe avait préparé le petit-déjeuner, puis était allé se doucher avant de réveiller Elyott pour qu’ils puissent manger ensemble. Le petit bonhomme avait un peu tendance à traîner ou à essayer de faire croire qu’il était malade pour ne pas avoir à aller à l’école, mais Alcide avait commencé à y voir un peu plus clair dans son jeu. Il suffisait de le voir quand il s’agissait de faire ses devoirs… Elyott, du haut de ses sept ans, n’aimait pas l’école. Sauf peut-être les récréations et le cours de gymnastique, mais Alcide ne connaissait que trop bien l’importance de l’enseignement dans la formation d’un enfant. Il essayait de ne pas trop souvent faire la morale au petit garçon, d’abord parce que ce n’était pas vraiment son genre de jouer les moralisateurs, ensuite parce que ce n’était pas un sermon qui allait convaincre un môme de cet âge-là.
    Bref… une fois que tous deux avaient eu terminé de se préparer, le quinquagénaire était allé conduire son filleul à l’école et, comme d’habitude, l’enfant avait manifesté quelques réticences au moment de sortir de la voiture, jusqu’au moment où il avait aperçu Eoghan, un de ses amis. Une vision qui avait convaincu Elyott de jaillir du véhicule pour se ruer dans la cour de récréation. Ouf. Merci Eoghan !

    L’organisation de la vie quotidienne suivait un rythme précis, désormais. Depuis qu’Alcide avait hérité de la tutelle du jeune Weelsher, il était indispensable que la vie soit toujours bien gérée, du lever du soleil à son coucher. C’était la condition sine qua non pour que le petit garçon puisse reprendre une vie à peu près normale après le décès de ses deux parents. Et, malgré toutes les difficultés que cela avait pu constituer pour van Stexhe quelques mois auparavant, désormais, il n’imaginait plus sa vie sans son filleul qu’il élevait comme un fils, même s’ils n’avaient biologiquement rien en commun.

    A l’université, par contre, Alcide pouvait tout à loisir côtoyer son véritable fils biologique. Mais il avait encore un peu de mal à se faire à cette idée et l’homme préférait ne pas poser trop de questions à Pacey ni même lui manifester trop d’émotions. De toute manière, il ne l’avait jamais fait avec personne et n’allait donc pas commencer à cinquante ans. Pour l’heure, Stenfler était un peu comme un souvenir très concret d’une relation datant de près de trente ans. Le fruit d’un amour auquel des gens bien pensants avaient coupé court.

    Van Stexhe passa donc très rapidement dans la salle des professeurs, en arrivant, juste le temps de regarder s’il n’y avait rien dans son casier et juste assez longtemps pour saluer tous les collègues présents. Comme il assurait un cours de psychologie de la relation et de la communication en première et deuxième heures, il pouvait se permettre de se contenter d’un simple passage éclair dans cette pièce.
    Deux heures de cours à des étudiants de première année qui, en ce début de leurs études universitaires, avaient pour la plupart l’air d’être un peu paumés. Les étudiants étaient majoritairement inscrits soit en psychologie, soit en sociologie et ce cours, bien que n’ayant en apparence pas grand-chose à voir avec leurs rêves de professions, était relativement important : il pesait dans la balance de la pondération pour une bonne quarantaine de crédits, ce qui n’était pas rien.
    Le professeur avait pour habitude de ménager une dizaine de minutes de pause lorsqu’il avait un bloc de deux heures de cours. Il en avait besoin pour boire un verre d’eau et pour souffler un peu… tout comme ses étudiants qui avaient parfois l’air de souffrir de ce que l’on pourrait appeler la crampe de l’écrivain.

    Et lorsque les deux premières heures de la journée se furent écoulées, Alcide, ayant une heure creuse dans son horaire, regagna la salle des professeurs, pour un peu plus longtemps, cette fois. Avec un peu de chance il pourrait tomber sur un ou une collègue qu’il appréciait. Ou avec qui il pourrait passer un agréable moment, songea-t-il en pensant à Gemma.
    Mais non. Quand il arriva là, il n’y avait personne et l’homme fut contraint de tourner en rond, comme un lion en cage, en attendant que débute la quatrième heure du matin, celle où il allait s’adresser aux étudiants en histoire et en journalisme pour l’un des premiers cours de critique des sources de l’information. Généralement, les étudiants n’aimaient pas trop ce cours, car il s’agissait surtout d’un apport théorique et réflexif vis-à-vis des sources… alors van Stexhe prévoyait de ponctuer son cours, de temps en temps, d’anecdotes historiques et de petits exercices pratiques, comme travailler une photo truquée ou tronquée pour l’interpréter et mieux comprendre la manipulation dont pouvait faire l’objet un public non averti. Ça n’avait rien de bien transcendant, mais ça passait mieux que de déballer en bloc les différents types de critiques à appliquer à un document. Les grandes arnaques de l’histoire et les récits de faussaires, ce serait pour une prochaine fois…

    Quand sa montre indiqua midi, van Stexhe venait de terminer son cours de critique. Il libéra rapidement ses étudiants et fonça au parking pour prendre sa voiture et foncer chercher Elyott à l’école. Le repas de midi était un moment important aux yeux de l’homme et, dès que c’était possible, il préférait éviter que son filleul mange à l’école. Il avait un peu plus d’une heure devant lui pour s’occuper du petit garçon, alors il n’hésitait pas.
    Et puis, le plus souvent, Elyott avait déjà pas mal de choses à raconter sur sa matinée et c’était toujours agréable à écouter. A son tour, l’homme racontait sa matinée, car partager un repas avec Elyott, cela signifiait aussi partager une conversation bilatérale. Et c’était toujours amusant de voir les réactions du petit bonhomme quand son parrain lui expliquait les réponses idiotes que lui servaient parfois certains étudiants.
    Quand venait le moment de reconduire Elyott, le même cinéma que le matin recommençait. L’enfant n’avait pas envie de retourner en classe et il fallait le déposer quelques minutes avant le coup de sonnette pour qu’il puisse jouer avec ses copains. C’était le seul moyen qu’Alcide avait trouvé pour ne pas avoir à faire face à une crise du petit garçon.

    Alors l’homme pouvait sans problème retourner à Berkeley. Ce jour-là, il n’avait plus cours avant 15h30, mais il y allait quand même, parce que ça le forçait à travailler et grâce à cela, une fois qu’il rentrait chez lui, le soir, il n’avait plus rien à faire pour la fac et pouvait, de ce fait, se consacrer presqu’entièrement à Elyott. Dans son bureau, Al avait tout ce qu’il lui fallait pour préparer ses cours et c’est donc ce qu’il fit, durant un peu plus d’une heure, avant de se décider à marcher un peu dans les bâtiments, pour aller se chercher un café, fumer une bonne petite cigarette et discuter un peu avec des collègues.

    Mais le destin en avait décidé autrement…

    Ce ne fut ni Edward, ni Brooke, ni Cheyenne, ni Samuel et encore moins Maria que van Stexhe rencontra. Non, le choc dans le couloir, une jeune fille le bousculant par distraction, ça n’était pas le mode opératoire des professeurs de Berkeley.
    Apparemment, c’était plutôt la façon de faire d’une jeune femme qu’Alcide connaissait plutôt bien, puisqu’ils avaient déjà passé bon nombre de soirées bien arrosées ensemble, et qu’il connaissait même au sens biblique du terme.
    L’homme n’eut pas vraiment le temps de réagir à ce choc, que déjà la demoiselle s’excusait, sans même le regarder… et quand elle posa les yeux sur lui, son visage sembla pâlir. Puis rougir. Et elle le salua, par un « Salut » à peine audible.
    Alcide, de son côté, était plutôt content de tomber par hasard sur la jeune Williams. Il n’avait pas eu de nouvelles d’elle depuis un bon moment… pourtant quand ils avaient couché ensemble, elle avait pris son pied, ça il en était sûr et certain… et elle avait même eu la délicatesse de quitter la demeure d’Alcide avant qu’Elyott ne se réveille. Souriant donc, van Stexhe lui répondit, sur un ton qu’il voulait doux :


    "Hey Jude… don’t make it bad…" Bon, ok, on devait lui avoir fait le coup un bon nombre de fois tout au long de sa vie, mais les Beatles, c’était intemporel. Sans laisser à l’étudiante le temps de réagir, l’homme se pencha et lui fit la bise, comme si rien n’avait changé entre eux. "Content de te voir, toi ! ça faisait un moment… Alors, qu’est-ce que tu fais de beau à part te jeter sur moi dans le couloir ?"

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