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“Il y a des chagrins d'amour que le temps n'efface pas” ★ WILLEVAN

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MessageSujet: “Il y a des chagrins d'amour que le temps n'efface pas” ★ WILLEVAN “Il y a des chagrins d'amour que le temps n'efface pas” ★ WILLEVAN EmptyLun 6 Juin - 10:16

    “Il y a des chagrins d'amour que le temps n'efface pas” ★ WILLEVAN 1zpi3xj
    WILLIAM & EVAN
    You're my wonderwall..




    Quelques semaines qu’Evan était emprisonnée dans son fauteuil roulant. Quelques semaines que je n’avais pas eu de véritables conversations avec elle. A chaque fois que je venais chercher puis ramenais Andréa, Plas était chez elle, à jouer au garde malade parfait. Alors forcément je ne restais jamais, échangeant juste des paroles de courtoisie et des paroles sur Andréa que tout parents s’échangent naturellement. Mais ça n’allait pas plus loin. Je faisais tout pour éviter Plas, chose compréhensible. Mais Evan me manquait. Atrocement, horriblement. Je ne la voyais pratiquement plus depuis ma demande en mariage faite quelques semaines plus tôt et même nos engueulades me manquaient. Au moins quand on se disputait, on se portait attention l’un l’autre. Mais depuis son accident, beaucoup de choses avaient changés. Evan vivait très mal son handicap et malgré le peu que je la voyais et la connaissant, cela se ressentait. Et moi j’étais impuissant de ne pouvoir l’aider. Et que faire après tout. Je n’étais plus rien pour elle à part le père de son fils. Plastic occupait la place du petit ami et moi je n’étais plus rien et ne lui servait plus à rien. Si lors de ma demande en mariage, j’avais été plein d’espoir et d’optimiste, quelques semaines après il n’en restait plus rien. Je devais bien admettre que mes chances de retrouver Evan se faisaient de plus en plus minces et qu’il allait bien falloir un jour que je tourne la page sur notre histoire. Mais tourner la page sur notre couple, sur ces deux dernières années, c’était comme détaché une partie de moi. Evan faisait partie de moi, elle était dans mon sang, dans ma tête, dans mon cœur. Comme une héroine qu’on chérit un peu trop. Même si je le voulais, jamais je ne pourrais tourner la page et oublier ces moments avec la jeune femme. Rien qu’Andréa me ramenait toujours à elle. C’était un fait, nous étions liés par un lien étrange pour nous empêchait de nous remettre ensemble mais qui nous empêchait de passer totalement à autre chose. Enfin pour ma part. J’avais tenté une nouvelle relation et ce fut un échec total. Maintenant c’était Evan qui s’essayait ailleurs. Si au début je pensais que ça ne serait que passager, je devais bien avouer que j’en doutais de plus en plus. Ils étaient ensemble depuis le 14 février, nous étions en juin. Et sans aucunes ombres au tableau à priori. A trop vouloir jouer avec le feu je m’y étais brûlé. Et maintenant je me retrouvais plus seul que jamais. Sans la femme qui hantait mon cœur jour et nuit. Très sincèrement, si mon fils ne me retenait pas ici, je serais probablement déjà reparti pour un film. Mais depuis cinq mois que j’étais là maintenant, j’avais doucement repris mes marques et mes repères et aujourd’hui le cinéma ne me manquait plus autant qu’au début. J’avais fait en sorte de rester un pied dedans sans partir de San Francisco. Mon ancien producteur m’envoyait des scénarios dont il voulait mon avis et je passais souvent mes soirées dessus, à faire des annotations, des remarques, à jouer un personnage dans mon salon même puis je renvoyais le tout. Cela me permettait de raccrocher à ma passion sans quitter mon fils. Il riait beaucoup de son papa quand je me mettais à jouer des personnages devant lui. Du haut de ses onze mois, il était mon plus beau public. Et avec un enfant, nous ne pouvions pas tricher. Je le voyais immédiatement quand mon interprétation du personnage ne lui plaisait pas. Alors je changeais, je faisais le pitre et il m’offrait la plus belle des symphonies, le plus beau des rires. Il grandissait à une vitesse folle et était loin d’être bête. Presque un an. Il commençait déjà à vouloir marcher. Mon fils était le plus fort, ma plus belle fierté.

    Nous étions dimanche, Andréa me montrait les images de son livre favori et moi je le regardais en souriant, les yeux rivés sur lui mais les pensées bien loin je devais bien l’avouer. Aujourd’hui, j’avais une soudaine envie de voir Evan. Depuis le réveil je ne faisais que penser à elle. C’était horrible ne pas pouvoir lui parler, de ne pas savoir comment elle vivait les suites de son accident. Mal, c’était sur, surtout connaissant la jeune femme qui avait toujours détesté être prisonnière de son corps et ne pas pouvoir faire quoique ce soit. Il était 14h, Andréa n’avait pas l’air de vouloir faire sa sieste, tant pis, nous allions aller voir sa maman et peut-être qu’il ferait la sieste chez Evan. J’étais à peu près certain que Plas ne serait pas là, j’avais entendu parler d’un week end de débauche en omégas et en tant que président de confrérie il allait surement y être. Et au pire, si il se trouvait chez la jeune femme, je trouverais bien une excuse pour avoir ramener Andréa plus tôt. Mais cela m’étonnait fortement qu’il y soit. Bref, trente minutes plus tard, Andréa était installé sur son siège auto et nous roulions en direction de la maison d’Evan. Il faisait beau, plutôt chaud et notre chanson préférée de The Offrspring, à Andréa et moi, résonnait dans la voiture. Nous arrivâmes très vite chez Evan et quand je sonnais à la porte avec Andréa dans les bras, la sigma semblait assez surprise de nous voir quand je m’autorisais à rentrer directement chez elle. « Salut ». Je lui fis un petit sourire en poser Andréa à terre qui s’empressa d’aller vers sa mère. « Andréa avait très envie de te voir, et moi aussi à vrai dire ». Plastic ne semblait visiblement pas être là parce que sinon il aurait déjà débarqué. Tant mieux, il me restait quelques heures pour profiter de ma Evan. « On ne te dérange pas j’espère ? ». J’avais surement du faire une boulette en disant ça parce que la jeune femme me lança un drôle de regard. Bon ça commençait bien. Mais je m’étais préparé à ce qu’Evan soit de mauvaise humeur. Elle l’était depuis son accident. Et cet après-midi, je comptais bien lui raccrocher ce sourire qui lui allait si bien. La mission risquait d’être compliquée mais rien n’était pas impossible. Et que ne ferais-je pas pour voir son visage s’illuminer à nouveau. Elle était ma lumière, que je comptais bien réanimer.

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MessageSujet: Re: “Il y a des chagrins d'amour que le temps n'efface pas” ★ WILLEVAN “Il y a des chagrins d'amour que le temps n'efface pas” ★ WILLEVAN EmptyLun 6 Juin - 22:04

“Il y a des chagrins d'amour que le temps n'efface pas” ★ WILLEVAN 705735giftest
▬ somewhere between unsure and a hundred
I talk to you as to a friend, I hope that’s what you’ve come to be. It feels as though we’ve made amends, like we found a way eventually. It was you who picked the pieces up, when I was a broken soul and then glued me back together, returned to me what others stole. I don’t wanna hurt you, I don’t wanna make you sway, like I know I’ve done before, I will not do it anymore. ;; THE PERISHERS SWAY ••



    La vie n’est jamais faite que de moments simples, et la vie d’Evan encore moins. Elle avait déjà eu des périodes difficiles ou imprévues, où elle avait pensé plusieurs fois ne jamais s’en sortir. Mais jamais, jamais, elle n’avait connu ça. Depuis plus d’un mois, elle était devenue l’ombre d’elle-même. Plus aucun sourire, encore moins de rire, plus de joie de vivre, plus rien. Son visage était sombre, mélange de tristesse, de colère et de frustration. Elle n’avait plus envie de rien faire, chaque mouvement était devenu un effort surhumain et si elle n’avait pas risqué d’être renvoyée de Berkeley, elle ne serait probablement plus allée en cours, au moins elle aurait évité les regards des autres. Etre prisonnier d’un fauteuil roulant, lorsque l’on est danseur, ou que l’on est incapable de rester en place, c’est la pire des punitions. Se déplacer était devenu l’enfer, et elle était sujette à de violentes crises de colère dès lors qu’elle ne pouvait pas faire quelque chose. Autant dire qu’il lui arrivait fréquemment de ne pas avoir subi le même sort que l’autre conducteur qui avait été à l’origine de l’accident de voiture qui lui avait coûté les deux jambes. Certes, beaucoup auraient dit qu’elle pouvait s’estimer chanceuse d’être en vie et qu’en plus de ça elle devait rester optimiste, parce que les médecins pressentaient que cette situation n’était que temporaire. Mais en admettant que ce fût le cas, il n’empêchait que pour l’instant, elle passait tout son temps à ruminer des idées noires chez elle. Plastic ne la laissait que très peu souvent, juste assez pour aller en cours et assumer ses fonctions de président de confrérie, chose dont elle, de son côté, était incapable. Mais le reste du temps, il avait quasiment emménagé chez elle ou en tout cas passait tout son temps libre à jouer les gardes malade, s’assurant que tout allait bien, ou qu’elle n’allait pas être prise d’une envie de se pendre ou de sauter par la fenêtre. Ah, non, pour sauter par la fenêtre, il aurait fallu qu’elle soit capable de se lever, ce qui n’était pas encore le cas. Même là, elle arrivait encore à être cynique. La situation devenait franchement ingérable, et Evan se demandait au moins deux fois par jours comment il arrivait encore à la supporter, alors qu’elle était incroyablement désagréable avec lui. Lorsqu’elle lui posait la question, lors de rares moments où elle ne s’énervait pas, il lui répondait qu’elle aurait probablement fait la même chose dans le cas contraire, ou alors qu’il l’aimait. Ce qui lui clouait le bec puisqu’aussi étrange que cela puisse paraître au bout de 4 mois de relation, elle n’arrivait pas à lui répondre la même chose. Alors elle trouvait le moyen de détourner ses mots pour que cela ait le même sens sans toutefois prononcer ces fameux mots. Plastic pensait probablement que c’était parce qu’elle était dans une mauvaise passe, mais au fond d’elle, Evan savait que ça n’avait rien à voir. Mais un problème à la fois, dans l’immédiat, elle devait essayer de vivre au jour le jour dans son fauteuil roulant, et malgré tout ça, aller en cours et s’occuper d’Andréa. Une fois encore elle pouvait remercier Plas’ d’être là car il était incroyable avec son fils de presque un an. Il faisait ce qu’elle était incapable de faire, un travail de parent, ou presque. Ce qui n’empêchait pas la jeune femme de piquer des crises mémorables contre lui ou son fils, ou les deux en même temps, parfois.

    Aujourd’hui était l’un des rares jours que Plas’ ne passait pas avec elle. Il devait organiser une soirée/réunion pour les Omégas. Malgré le profond sentiment d’abandon, elle l’avait quasiment forcé à y aller, parce qu’après tout il avait le droit d’avoir un peu de temps pour lui. Andréa non plus n’était pas là, William l’ayant pris pour le week-end. Techniquement, elle le retrouverait ce soir mais en fait, pour la première fois de sa vie, elle n’était pas pressée. Pas parce qu’il ne lui manquait pas, comme chaque mère digne de ce nom, une heure loin de lui était déjà un cauchemar, alors ne parlons pas d’un week-end. C’était simplement que ces dernières semaines, elle avait été tout sauf une mère, et puis elle ne voulait pas qu’il la voie dans cet état, elle ne voulait pas lui crier dessus lorsqu’il faisait une bêtise comme les bambins de son âge, elle voulait juste qu’il ait lui aussi le droit à un peu de tranquillité et beaucoup d’amour. Ce qui inévitablement revenait à dire qu’elle se retrouvait complètement seule pour la journée. Elle n’avait pas vu Callel depuis un bail et elle commençait à penser qu’il l’évitait. Faut dire qu’avoir une handicapée comme colocataire, c’était pas franchement ce à quoi il devait s’attendre et elle ne pouvait pas l’en blâmer. Il était intéressant – ou pas d’ailleurs – de constater qu’un appartement dans lequel on se sent pourtant à l’abri, pouvait devenir le pire des enfers lorsque l’on était dans sa situation. Se déplacer était un parcours du combattant, peu de choses lui étaient inaccessibles et plusieurs fois elle s’était retrouvée à pleurer parce qu’incapable d’attraper les céréales dans le placard. Ce genre de situations pouvaient faire sourire mais n’avaient rien d’amusantes en réalité. Evan était présentement confrontée au même problème – pour des gâteaux cette fois. Derrière les comptoirs de la cuisine, elle tentait, tout en restant assise, de lever la main suffisamment haut pour pouvoir faire tomber les cookies qui traînaient dans le placard. Plus que quelques centimètres et elle y arrivait. Des centimètres qu’elle ne parvint pas à franchir et devant cette impuissance, une fois de plus elle fut prise d’une crise de colère, dépitée de n’être plus bonne à rien. De rage, elle balaya d’un revers de main tout ce qui se trouvait sur le comptoir, incluant un saladier de pommes et un sachet de pâtes que Plastic avait sorti pour elle avant de partir plus tôt dans la matinée. Ledit sachet de pâtes se renversa d’ailleurs un peu partout autour d’elle et elle fut prise d’un rire nerveux. Evan fut distraite de sa crise par la sonnette. Elle plaça ses mains sur les roues pour faire avancer son fauteuil en direction de la porte mais n’eut pas le temps d’y arriver avant que William, qui tenait Andrea dans les bras, ne fasse son entrée. Oh non. Non, non, non. Vraiment pas le bon moment. « Salut ». Il déposa Andréa au sol qui en rampant se dirigea vers elle. Excepté qu’elle était incapable de le prendre dans ses bras, puisqu’il était trop bas pour elle. « Salut », répondit-elle, un peu trop froidement. « Andréa avait très envie de te voir, et moi aussi à vrai dire » Elle n’était pas mécontente de les voir, un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal, mais le timing était juste très mauvais. Elle repensa aux pâtes éparpillées un peu partout sur le sol. William allait probablement penser qu’elle n’était plus qu’une empotée incapable de se gérer. Que du bonheur. « Ca me fait plaisir de vous voir aussi ». Elle était sincère, mais son ton rauque laissa penser le contraire. William entra un peu plus dans l’appartement et Evan eut envie de lui barrer le chemin pour ne pas qu’il voit dans quel état ledit appartement se trouvait. « On ne te dérange pas j’espère ? » Elle se mordit la lèvre, signe d’anxiété et tout en elle disait le contraire lorsqu’elle répondit que non, ils ne la dérangeaient pas. Priant honteusement pour que William n’aille pas vers la cuisine, personne ne sembla entendre son appel, puisqu’il le fit presque automatiquement. Mal à l’aise, elle lui lança un regard gêné. « Je…. J’ai voulu prendre… et puis c’était trop haut, et… j’ai tout fait tomber » ; inutile de mentionner que non, les pâtes n’étaient pas tombées par l’opération du Saint-Esprit mais bel et bien par sa colère, il devait déjà avoir une assez basse opinion d’elle comme ça.

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