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★ Alcide & Brooke, who else ? ★

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MessageSujet: ★ Alcide & Brooke, who else ? ★  ★ Alcide & Brooke, who else ?  ★  EmptyDim 28 Aoû - 23:31

Brooke& Alcide ♥



    Il y a des jours où on se lève, consciemment, mais on dirait avoir laissé derrière soi un accessoire qui, la plupart du temps, s'avère réellement pratique: l'esprit. Ce matin-là, la pluie battait à tout rompre. Dommage pour ce qu'elle avait planifié la veille, elle ne pourrait pas profiter tout en demeurant au sec de la magnifique étendue de verdure qui servait de parc, à Berkeley. Peut-être était-ce le fait que la jeune femme avait grandie dans les tours de béton de Philadelphie, mais elle ressentait toujours un frisson de plaisir quand elle pouvait humer les parfums délicats de la nature. Il ne faut pas croire que c'est une fille de la nature, malheureusement, car elle ne prend ce qui lui plait, comme le paysage et la quiétude. Quoi qu'il en soit, de toute façon, ce matin, ça n'en valait guère la peine.

    D'accord, avec un peu de volonté, elle aurait pu aller s'amuser sous la pluie battante. Ce n'est pas comme si elle ne l'avait pas fait déjà des milliers et des milliers de fois. Brooke adorait sentir la pluie glisser le long de son visage, sur ses traits délicats et fermer les yeux, sentant des perles d'eau s'accrocher à ses cils et à ses cheveux. C'était puérile et enfantin, mais on n'est jeune qu'une fois, et croyez-en son point de vue, ce n'est pas à vingt quatre ans qu'elle commencera dès maintenant à devenir parfaitement, ennuyeusement rationnelle. Non, elle appréciait encore beaucoup trop ces manies enfantines qui ne la perdait pas, son rire cristallin et son regard pétillant. Elle avait la vie devant elle pour se glisser dans le moule de la société.

    Traversant le couloir, Brooke n’entendit même pas le claquement des ses escarpins sur le sol, tellement les élèves étaient nombreux. La rentrée approchait à grands pas, et du coup les étudiants, se pressaient pour obtenir les meilleurs cours. La jeune femme passa la main dans ses cheveux, puis commença à se laisser aller à la vague monstrueuse d'étudiants qui se déversaient dans le corridor à ce même moment. Elle eut une grimace légère. Brooke Antonia Rowen-Glaswell, détestait se faire bousculer, se faire toucher sans raison valable et, par-dessus tout, le manque de politesse des gens. Pas un «Désolé!», pas un «Je m'excuse» ! De quoi la mettre en rogne. C’est donc avec soulagement qu’elle rejoignit la salle des professeurs. Ici que des adultes pas d’étudiants

    Donc les hommes ont un cerveau ! Bah mince alors !

    Commencer une journée en apprenant une telle nouvelle était comme qui dirait inespéré !Brooke, notre professeur de mathématiques appliquées étaient adossés à la photocopieuse quand elle avait croisé une de ses collègues qui lui racontait sa dernière aventure amoureuse. En fait, Béatrice, appelons la comme ça, expliquait à la blonde comment un homme arrivait réussi à la séduire, mais sans passer par les clichés habituels, des fleurs, des chocolats, et de tout le tralala. Il avait proposé à Béatrice un pique nique à la plage, puis un dernier verre dans club de jazz, et l’avait tout simplement raccompagné chez elle sans rien n’attendre. Il avait utilisé son cerveau et non sa bite. Certes c’est une manière assez crue de dire la chose, mais au moins tout le monde comprenait. Brooke s’absenta quelques minutes pour aller aux toilettes pour dames, et quand elle revint, un autre prof avait fait son apparition, Alcide, son ex mari. C’est tout naturellement qu’elle se dirigea vers lui pour le saluer, après tout, leur escapade d’une nuit dans la ville du pêché n’avait en rien entaché la relation amicale qu’ils entretenaient depuis que la blonde avait débarqué à Berkeley.

    Van Stexhe, wow, toujours aussi canon !
    Elle lui déposa un baiser sur la joue et dit amusée. Alors je t’ai manqué ?

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MessageSujet: Re: ★ Alcide & Brooke, who else ? ★  ★ Alcide & Brooke, who else ?  ★  EmptyLun 29 Aoû - 8:18

    Avec l’approche de la fin des vacances d’été approchait à grands pas la rentrée. Et qui dit rentrée dit inexorablement nécessité de regagner petit à petit le monde mouvementé de la vie universitaire. Oh, ce n’était pas la première rentrée académique pour Alcide, loin de là, puisque de 1993 à 2007, il en avait vécu, des rentrées en tant que professeur. Un peu partout, parce qu’il avait pas mal voyagé, mais à Berkeley, ça allait être sa première véritable rentrée, en septembre.
    L’enseignement constituait pour lui l’un des fondements essentiels de la société moderne. Il s’agissait, en d’autres termes de quelque chose qu’il fallait prendre très au sérieux malgré tout ce que l’on pouvait croire. Les étudiants d’aujourd’hui sont les travailleurs de demain. Et ça, c’était l’essentiel : leur apprendre quelque chose, c’était primordial pour qu’ils puissent devenir des hommes et des femmes debout, comme van Stexhe aimait le dire, ou, plus clairement, des citoyens capables d’esprit critique, d’action, de responsabilités et de solidarité. Oui, enseigner, c’était transmettre un savoir et un savoir-faire, mais c’était aussi transmettre un message d’espoir pour l’avenir. Dans l’idéal, la société ne pouvait que bonifier, en évitant de répéter des erreurs du passé, mais il s’agissait bel et bien d’un idéal… très difficile à atteindre, donc, dans la pratique.

    Ce matin-là, Alcide se rendait aux nouvelles. Les attributions des différents professeurs étaient peut-être déjà affichées, sinon, eh bien, cela ne devrait plus tarder. L’homme savait déjà, par l’intermédiaire d’Edward, que Maria avait pris la tête de l’université, acceptant le poste de directrice. Elle allait certainement jouer ce rôle à merveille, étant donné que cette femme possédait les qualités fondamentales nécessaires à la gestion d’une entreprise de telle envergure. Chacun savait, ici, que le directeur précédent n’avait jamais fait grand-chose et qu’il conservait le titre uniquement pour le côté honorifique. Depuis que van Stexhe était là, ça avait toujours été Mrs O’Berkeley – pardon, O’Malley, depuis quelque temps – qui avait géré tout ce qui se passait à Berkeley. Alors, oui, elle méritait bien le titre qui allait avec toutes les charges dont elle s’était toujours occupée d’une main de maître.

    La grande question que se posait le professeur de psychologie et de critique était la suivante : pratiquement, qu’est-ce qui allait changer ?
    Al savait très bien que Maria ne l’aimait pas énormément, principalement à cause de sa trop forte tendance à entraîner Edward dans des soirées sans fin, mais il savait aussi qu’elle connaissait ses qualités d’enseignant. Enfin, du moins, il espérait qu’elle en avait connaissance… et que donc, il n’allait pas se retrouver avec des attributions déplaisantes ou des horaires pourris.

    Tout cela trottait dans la tête de l’homme tandis qu’il marchait, sous la pluie, pour rejoindre le bâtiment principal de l’université. La pluie… ça le rendait toujours un peu nostalgique… au fond, qu’était-il de plus qu’un enfant du pays de la pluie, lui ? Quitter sa patrie et ses origines ne changeait rien à ce qu’il était foncièrement et les souvenirs qui lui revenaient en mémoire mêlaient autant de morceaux heureux que malheureux de son passé, en tout cas, tous des événements qui avaient eu lieu sous un ciel gris, terne et pluvieux… Peut-être était-ce cet aspect froid et triste qui poussait les gens à être plus chaleureux et cordiaux dans les régions moins ensoleillées que la Californie… mais ici, là où tout le monde est habitué au soleil et au beau temps, la pluie a comme un goût mauvais. Pourtant, la fin de l’été et l’approche de l’automne, cela appelait la pluie. Tout comme la rentrée…

    Le quinquagénaire leva le nez vers le ciel, fermant les yeux. La pluie était rafraîchissante, elle donnait un sentiment de pureté, comme si elle le lavait de quelques-unes de ses conneries passées, comme si elle avait le pouvoir de changer certaines choses en lui. L’idée le fit sourire et quand il entra dans le bâtiment des facultés, Alcide se sentit soudain comme perdu au milieu d’une effervescence à laquelle il ne s’était pas vraiment attendu.
    La rentrée officielle n’avait pas encore été proclamée que déjà bon nombre de jeunes gens étaient là, marchant et se bousculant dans les couloirs, certains trempés jusqu’aux os, d’autres l’air trop préoccupé pour songer qu’ils étaient mouillés et d’autres encore occupés à essayer de sécher leurs vêtements contre les radiateurs.
    Bienvenue dans le monde universitaire de pré-rentrée.

    Se frayer un passage dans la faune locale n’était pas évident. Alcide se faufilait de son mieux, usant de sa voix grave pour annoncer son passage par des
    "Pardon" ou des "Excusez-moi" qui n’étaient pas toujours très efficaces.

    Enfin, van Stexhe put arriver jusqu’à la porte de la salle des professeurs. Un petit havre de calme et de paix où aucun étudiant ne pouvait pénétrer. Entrant dans la pièce, après un salut rapide lancé à la cantonade, l’homme se dirigea vers son casier pour y prendre les quelques documents administratifs habituels que le quinquagénaire regarda en diagonale : consignes en cas d’incendie, liste des locaux, explications pour les horaires et tout ce genre de choses. Mais encore rien pour les attributions. Il garda les papiers à la main puis alla préparer un peu de café. Les quelques collègues déjà présents avaient sans doute fait la même chose, mais Alcide aimait que le café soit doux et corsé à la fois. Alors il ne buvait jamais que celui qu’il faisait lui-même.

    Le temps que l’eau vienne s’imprégner de la poudre marron, van Stexhe s’éloigna de la cafetière, pour jeter un regard un peu plus attentif aux documents qu’il avait en main. Les consignes de sécurité, par exemple… c’était important, ça…

    Mais alors qu’il allait se plonger dans une lecture concentrée, l’homme entendit son nom et releva aussitôt la tête. La voix ne l’avait pas trompé et quand il vit s’approcher de lui la jeune prof de mathématiques, il ne put que sourire.


    "Jamais aussi sexy que toi, Brooke…" Ils se firent la bise, comme deux bons amis pouvaient le faire et la jeune femme lui demanda alors si elle lui avait manqué. Prenant un air qu’il voulait mystérieux, Al répondit sur un ton badin : "Evidemment que tu m’as manqué… Près de deux mois loin de la seule femme que j’aie épousée, je ne sais pas comment j’ai survécu !"

    Ce qu’il y avait de bien dans la salle des professeurs, c’était cette possibilité d’avoir une conversation sans que n’importe qui ne vienne se mêler de vos affaires. Van Stexhe et Rowen-Glaswell… un des mariages les plus courts que l’homme ait jamais vus. Même dans les films de fiction, ça durait plus longtemps. Mais Las Vegas était Las Vegas et être mariés par un type déguisé en Elvis, ça avait beau être plutôt marrant, ça ne reflétait pas vraiment l’idée, peut-être un peu vieux jeu, que se faisait Alcide du mariage.

    "Je viens de faire du café, ça te dit de partager ça avec moi ?"

    Au fond, le fait que leur mariage n’ait même pas tenu vingt-quatre heures ne permettait même pas à Alcide de savoir si son ex-épouse prenait du lait ou du sucre. Ou les deux. Ou si elle détestait le café… alors, autant proposer, en gardant le sourire et en considérant comme un petit bonheur d’avoir la chance de voir cette jeune femme aujourd’hui.

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MessageSujet: Re: ★ Alcide & Brooke, who else ? ★  ★ Alcide & Brooke, who else ?  ★  EmptyMar 30 Aoû - 23:23

    Je sais bien que je suis sexy, rien qu’une soirée avec moi et bam tu m’as épousé…

    Las Vegas, il y a quelques temps de ça.
    Et si on se mariait ?
    Même pas cap ?

    Quelques heures plus tard, nos deux professeurs de Berkeley se trouvaient devant un sosie d’Elvis.
    Moi Brooke Antonia Rowen-Glaswell, j’accepte de prendre pour époux Alcide Van Stexhe ici présent, je promets de te chérir, et blablabla…

    Brooke n’avait pas franchement imaginé son mariage comme ça. Déjà, elle s’était toujours dit que si elle épousait quelqu’un ça serait pour la vie. Donc avoir un divorce à son actif ne faisait pas franchement parti de ce qu’elle avait prévu. Mais c’était bien réel, Brooke était divorcée. Vivre un événement du genre est tout à fait hallucinant. Se retrouver à Las Vegas en soit est déjà démentiel. Sin city portait bien son nom, Vegas était bien la ville du pêché par excellence. A chaque coin de rue se trouvait un endroit plus enivrant, la fureur de cette ville s’emparait de vous et il est clair que vous n’en sortiez pas indemne. Beaucoup de personne venait enterrer leur vie de jeune fille ou garçon ici, bien mauvaise idée quand on savait comment ça pouvait se finir. Ici, vous vouliez une streapteause, on vous l’apportait sur un plateau d’argent, vous désiriez une limousine rempli de champagne c’était comme si c’était fait. Argent, sexe, débauche, étaient les maitres mots de la plus célèbre ville du Nevada, vraiment pas l’endroit idéal pour prononcer ses vœux. Brooke s’était toujours dit que quand le grand jour arriverait, elle serait sur une plage aux Maldives ou aux Seychelles, qu’elle porterait une robe blanche signée Vivienne Westwood, et qu’il n’y aurait que son futur mari, et deux témoins pour assister à la cérémonie. Les grands mariages, ça ne l’intéressait pas. Elle désirait quelque chose d’intime. Mais surtout, elle épouserait un homme qu’elle aurait aimé dés le premier regard, un gars qui ferait d’elle une princesse, et qui l’aimerait tellement qu’il pourrait en crever si elle le laissait tomber. Ouais, Brooke lisait trop de roman à l’eau de rose, et parfois se croyait dans un conte de fées, mais bordel, est ce qu’il était interdit d’y croire encore ? D’espérer vivre un rêve éveillé avec un homme ? C’était arrivé à ses parents, alors Brooke ne perdrait jamais l’espoir qu’un jour ça lui arriverait à elle. Vivre un amour pur, sincère, elle y croyait dur comme fer !

    Toi aussi tu m’as manqué. On devrait s’accorder plus de temps ensemble. Avant Vegas, on passait au moins une soirée ensemble par semaine.

    Il n’était pas rare qu’ils aillent diner en ville, ou juste boire un verre dans un bar branché. Leur style de vie leur permettait de pouvoir sortir assez souvent ensemble. Dés qu’ils s’étaient rencontrés, ils avaient tout de suite accroché. Brooke était la plus jeune du corps professoral de Berkeley. Si Edward l’avait prit sous son aile, et l’avait aidé à s’intégrer, Alcide lui avait joué la carte de la taquinerie, et n’arrêtait pas de la charrier. Mais la belle blonde ne c’était pas laissé démonter, et était entré dans son jeu, entrainant entre eux un jeu incessant de blague et d’espièglerie s’était installé. Une fois même Brooke était allée jusqu’à se pointer en plein milieu d’un cours d’Alcide, lui faisant une scène par ce qu’il avait couché avec et qu’il ne l’avait pas rappelé. Totalement faux, bien sûr, mais tellement délirant à jouer, et la réaction du beau brun avait été à la hauteur de l’espérance de la belle blonde.

    Du café, avec plaisir. Et comme si elle lisait dans ces pensées, elle ajouta. Noir et sans sucre, merci.

    Brooke jeta un coup d’œil par la fenêtre la pluie ne cessait de tomber. Contrairement à quatre vingt dix neuf pourcent de la population, Brooke adorait la pluie. Originaire de Philadelphie, dans l’état de Pennsylvanie, la jeune fille était habituée à un temps pluvieux, là bas, dans un mois pouvait s’écouler une quinzaine de jours de pluie. Contrairement à San Francisco où la pluie était rare. Souvent, il arrivait à Brooke de ressentir le besoin de changer de climat. Et quand ça lui prenait, elle partait dans sa ville natale rendre visite à ses parents, et occuper de nouveau sa chambre de jeune fille, quelques jours, histoire de se rappeler le bienfait que pouvoir avoir le froid et la pluie sur elle.

    Dis Alcide, tu vas certainement me prendre pour une folle, mais pourquoi on n’a même pas essayé de vivre ce mariage ?
    Bon ok, ils étaient souls, et dans leur état normal ils ne se seraient jamais retrouvé devant monsieur le maire, enfin là plutôt devant monsieur le sosie ‘officiel’ d’Elvis. Néanmoins, pourquoi avaient-ils fait annuler le mariage à la hâte ? Je veux dire, à l’époque, quoique ça soit encore le cas maintenant, enfin, en ce qui me concerne, j’étais célibataire. Et t’es mignon, intelligent, et il me semble qu’entre nous le courant passait bien !Bon je te l'accorde, il ne faut pas que çà pour faire fonctionner une union. Elle but une gorgée de son café et ajouta en rougissant légèrement. Et en ce qui concerne l’alchimie sexuelle, j’en garde un excellent souvenir. Autant la jeune femme avait de grosses lacune, sur le pourquoi du comment ils s’étaient retrouvés dans la chapelle, autant elle se souvenait parfaitement de la nuit qui avait suivi. T’imagines, on serait resté ensemble, ça se trouve à l’heure ci, on aurait peut être des enfants ! Elle ne savait pas pourquoi, tout à coup face à son ex mari, elle ressentit le besoin de parler de ça. A vrai dire, ils n’en avaient jamais parlé. Juste ils avaient fait annuler le mariage, parce que c’était dans l’ordre des choses, mais ni l’un ni l’autre, n’avait émis l’idée de rester mari&femme…

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MessageSujet: Re: ★ Alcide & Brooke, who else ? ★  ★ Alcide & Brooke, who else ?  ★  EmptyMer 31 Aoû - 22:37

    L’homme eut un sourire. Évidemment que Brooke était terriblement attirante. Maintenant cela ne justifiait pas le fait qu’Alcide l’ait épousée. Mais soit.

    "Si j’avais dû épouser chaque femme que j’ai trouvée sexy, j’aurais une énorme collection d’alliances, tu sais !" Puis, sur un ton plus doux : "Tu es une privilégiée, Brooke…"

    Bien sûr quand il repensait à ce fameux mariage, van Stexhe se souvenait surtout de moments-clés. Le défi que l’un avait lancé à l’autre – là, comme ça, il ne savait même plus qui avait lancé l’idée. Le « Oui je le veux », prononcé par sa collègue et par lui-même. Le baiser échangé devant le sosie du King. Quelques détails de la chapelle très high-tech… et puis la sortie de la chapelle, le moment où il avait emmené Brooke dans un hôtel pour la nuit de noces…
    Il y avait pas mal de moments qui étaient passés à la trappe et la mémoire sélective s’était acharnée à ne conserver que des bribes de tout cela, comme des instantanés imprimés dans son esprit…

    Pourtant, depuis qu’il était tout petit, chaque fois qu’il avait pensé au mariage, Alcide avait imaginé une belle cérémonie devant le maire, puis une autre, religieuse, plus émouvante que toutes celles auxquelles il lui avait été donné d’assister. La robe de la mariée devait être superbe et d’un blanc immaculé, lui devait porter un costume gris, avec une petite fleur à hauteur du cœur, une fleur qui devait s’accorder avec le bouquet de sa promise…
    Si van Stexhe ne s’était jamais marié avant cette fois-là, c’était parce qu’il voulait être sûr d’aimer vraiment celle qu’il épouserait. C’était parce qu’il voulait fonder une famille avec cette femme-là et que rien ni personne ne serait jamais capable de les séparer.
    Bref, il avait toujours rêvé d’un mariage traditionnel, un mariage qui serait mieux que celui de sa sœur, un mariage pour lequel il était prêt à déplacer des montagnes…

    Mais non, la réalité avait été tout à fait différente et le quinquagénaire y avait souvent pensé avec une sorte de petit pincement au cœur. De l’alcool et un défi… voilà à quoi se résumaient les raisons de son union avec Brooke. Il regrettait un peu de ne pas s’être accroché plus que cela à son rêve d’enfant, mais il ne regrettait pas du tout la nuit de noces. Il fallait juste faire la part des choses, cependant, il se considérait bel et bien comme marié et divorcé, malgré toutes les circonstances atténuantes et les justifications qu’il avait cherchées pour sa propre conscience.

    La jeune femme avait raison, toutefois, avant leur petit voyage à Las Vegas, les deux collègues passaient bien plus de temps ensemble. Peut-être que le fait de s’épouser avait changé quelque chose entre eux, Alcide était bien incapable d’analyser la situation d’un œil critique, étant l’un des principaux intéressés, mais il opina aux propos de sa jeune collègue.


    "On peut remettre ça… il faudra juste que je trouve quelqu’un pour s’occuper d’Elyott à ce moment-là… mais…" Pouvaient-ils faire comme avant ? revivre des soirées de dingues entre collègues s’entendant très bien malgré le mariage et le divorce… "Tu ressentirais ça comment, toi ? On peut essayer, mais je me demande si ça ne fera pas un peu bizarre…"

    Bizarre parce que, malgré tout, eh bien ils avaient été mari et femme. Oh, pas longtemps, bien évidemment, mais ils l’avaient été. Et pour Alcide, cela signifiait quelque chose, quoi qu’on puisse en penser.
    Bien sûr, il voulait pouvoir retrouver la relation taquine et drôle qu’il avait toujours eue avec Brooke, c’était quelque chose de vraiment excellent. Il se rappelait encore très bien le jour où la belle avait surgi au beau milieu d’un cours de critique historique, prétendant ouvertement que l’homme ne l’avait jamais rappelée après qu’ils aient couché ensemble. Sur le moment, van Stexhe avait cru qu’il allait devenir livide devant son auditoire, mais il avait souri et avait joué le jeu, affirmant haut et clair, en prenant son auditoire à témoin, que cette jeune femme ne lui avait pas donné le bon numéro, mais qu’il n’y avait pas de problème, de son point de vue, pour arranger ça le soir même.

    Alcide versa du café frais dans deux mugs et les posa sur la petite table non loin d’eux, histoire qu’ils puissent s’installer à l’aise et au calme.


    "Tiens, on peut s’asseoir là…"

    Pendant un moment, il vit sa collègue regarder par la fenêtre, comme si elle était soudainement nostalgique. La pluie, par ici, avait tendance à déprimer les gens, puisque la plupart étaient habitués à voir un franc soleil illuminer leur journée. Pour d’autres, elle faisait partie de la vie, voire d’un certain passé. Lui, il se revoyait gamin, courir sous la pluie avec ses amis après avoir mis une crotte de chien dans la boite aux lettres de la vieille dame qui avait l’air d’une sorcière… ou bien, il se revoyait aussi, adolescent, se protéger la tête de sa veste pour rejoindre sa sœur dans la maison des grands-parents… La pluie, c’était plein de bons souvenirs. Des moins bons, aussi, parfois. Mais quand il était petit et qu’il avait trainé sous la pluie, il y avait toujours un bol de chocolat chaud pour lui. Du vrai chocolat chaud, pas de la poudre avec du lait, non, du vrai chocolat fondu dans une casserole, avec le secret d’Oma et puis du lait.

    Mais quand la jeune prof de mathématiques reprit la parole, tous ces souvenirs-là s’en furent aussitôt de l’esprit d’Alcide. Pour le moment, du moins. La question qu’elle lui posait, la manière dont c’était formulé… van Stexhe s’était assis en face d’elle et l’observait, le menton appuyé dans la paume de sa main gauche, tout en l’écoutant avec attention. La jeune femme s’était apparemment interrogée pendant un moment sur les raisons d’être de ce divorce… et elle avait retenu certains éléments pour essayer de mieux comprendre. Ainsi, la description, quelque peu flatteuse, qu’elle fit d’Alcide le poussa à demeurer silencieux, bien qu’un petit sourire étirât ses lèvres lorsqu’il fut question de l’alchimie physique entre eux. L’homme la laissa s’exprimer, demeurant dans un silence poli, mais toujours souriant, jusqu’à ce qu’elle parle de la possibilité d’avoir des enfants ensemble.

    Ce furent sans doute ces mots-là qui firent le plus d’effet sur van Stexhe. A ses oreilles, le mot « enfant » était presque un mot magique, capable d’ouvrir des portes dans le domaine du rêve, de l’avenir qu’il désirait et de toutes ses aspirations d’une vie familiale… Alors, quand il prit la parole à son tour, ce fut sur un ton très doux, beaucoup plus que celui qu’il avait habituellement.


    "Je n’avais jamais envisagé les choses sous cet angle-là…" Evidemment, pour lui, ce mariage n’en avait pas vraiment été un, il s’était agi d’un défi entre amis, quelque chose comme ça… et pourtant, quand il y réfléchissait… "Tu es une femme superbe, j’adore ton humour et ton caractère… mais je fais toujours souffrir les femmes avec qui je me mets en couple. Pourquoi penses-tu que je suis un foutu célibataire ? Et encore, je sais que je suis en train de tomber amoureux… mais ça me gonfle, parce que je fais toujours n’importe quoi."

    Dans les relations amoureuses, de fait, il y avait toujours quelque chose qui coinçait à un moment ou un autre. Alcide était persuadé que cela était toujours venu de lui, puisqu’il n’avait jamais eu d’explication d’Ana ni de Lucie. Alors, à quoi bon ?

    "Tu sais, j’ai appris il n’y a pas longtemps que j’ai un fils. J’aurais jamais cru qu’il était possible qu’une femme garde un tel… souvenir de moi. Et savoir que tu es plus jeune que mon fils, ça me fait relativiser pas mal de choses… Je ne sais pas pourquoi on n’a pas essayé, toi et moi, mais je ne pense pas qu’il faille remuer ça maintenant…"

    Il était tellement plus facile de fuir les sujets dérangeants…

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MessageSujet: Re: ★ Alcide & Brooke, who else ? ★  ★ Alcide & Brooke, who else ?  ★  EmptyLun 5 Sep - 22:40

    Privilégiée… Tu m’en vois ravie. Néanmoins, je ne comprends pas pourquoi à cette heure-ci, je suis l’unique nana qui a eu la chance d’être ta femme !

    C’est vrai ça, comment se faisait-il que cet homme d’un charme surnaturel, et d’une intelligence exceptionnelle ne soit pas marié et ne soit pas père d’une ribambelle de garçons ayant hérité de sa beauté. Parfois, elle ne comprenait rien à la vie. Bon c’est vrai que la réputation d’Alcide dépassait certainement les frontières des états-unis d’Amérique, voir même de la planète terre, et que toutes savaient que c’était un tombeur. Mais pour la prof de mathématiques, justement, attraper le cœur du beau Van Stexhe était un sérieux défi, qu’elle aurait certainement relevé si ses pensées n’étaient pas tournées vers un autre homme. La différence d’âge qu’ils y avaient entre eux deux ne lui causait aucun souci, et au moins, avec Alcide, elle savait qu’il irait droit au but. Bien que Brooke ne soit pas dans la tête du quinquagénaire, elle imaginait facilement qu’il était venu pour lui le temps de se poser, et de penser franchement à l’avenir. Car il faut bien se l’avouer, pour lui c’était maintenant ou jamais d’avoir des enfants. Brooke pesta intérieurement, en fait, il était l’homme idéal, enfin d’un certain sens. En effet, il avait une sacré expérience de la vie, un compte en banque certainement fourni, et cet incroyable sentiment que lorsqu’on se retrouvait dans la même pièce que lui, on se sentait en même temps unique et protégée. Elle le fixa quelques secondes.

    A cet instant précis, je te répondrais qu’on vivrait l’instant présent, et que s’il devait se repasser quelque chose, je ne laisserais pas passer ma chance cette fois-ci. Brooke avait cette faculté à toujours dire ce qu’elle pensait même si parfois, elle ferait mieux de se taire sachant toutes les conséquences que ça pouvait impliquer. Néanmoins, je ne veux pas que cette idée m’empêche de nouveau te voir. Car il lui manquait de trop, elle se rappelle très bien les fois où elle avait rendez vous avec lui. Elle mettait toujours trois heures à se préparer, mais quand elle allait boire un verre, ou diner en ville avec lui, elle se devait d’être parfaite, juste pour en foutre plein la vue à toutes les greluches qui le dévorait des yeux toute la soirée. Attention, bien que Brooke éprouvait de forts sentiments pour le beau Alcide, ils n’étaient qu’amicaux, et si elle se pomponnait à gogo quand ils étaient de sortis, c’était parce qu’elle se devait d’assurer, après tout, ne sortait-elle pas avec le plus bel homme de cette ville ?

    Elle suivit Alcide et s’assit en face de lui. En buvant une gorgée de son café elle ne put s’empêcher d’exprimer une petite grimace. Pas que la substance sortant de la machine soit dégueulasse, c’est juste qu’elle avait passé tout le mois de juillet en Italie, les rois du café parfait, donc forcément, tous les cafés qu’on lui servait étaient fade comparé au breuvage divin qu’elle avait pu boire à Rome. Brooke avait entreprit ce voyage seule. De temps en temps, elle aimait se retrouver seule histoire de pouvoir faire vraiment ce qu’elle aimait. Brooke était une passionnée de Pompéi, cette ville, ce site antique, elle l’aimait depuis sa jeunesse, elle n’avait jamais eu l’occasion de s’y rendre, mais cette année, elle avait décidé qu’il était grand temps d’y aller. Bien sûr, aucune personne de son entourage n’avait voulu l’accompagner, mais la blonde n’avait demandé que par pure politesse et avait été ravie de voir que personne n’avait accepté sa proposition. Elle avait donc passé un mois, un café à la main, à la découverte de la célèbre ville. Parcourant chaque allée, s’émerveillant sur chaque monument, une pure merveille pour la jeune fille. Elle avait profité de ce voyage à cent pour pourcent, et s’était ressourcée pour affronter ses cours d’été et la rentrée prochaine. Inutile de préciser qu’elle avait testé l’étalon italien, qui il faut bien l’avouer faisait honneur à sa réputation !

    Les compliments qu’elle entendit sur elle la firent sourire, mais ce qu’il dit ensuite sur lui l’agacèrent quelque peu. Je t’arrête tout de suite, l’image que tu as de toi, n’est pas la bonne. Certes tu es un tombeur, mais crois, en trois années que je te connais, tu as bien changé. Quand elle était arrivée, elle avait tout de suite remarqué que c’était un charmeur, mais sachant qu’elle n’était pas le genre de personne à juger au premier regard, elle l’avait laissé venir avec ses belles paroles. La suite tout le monde la connait, des taquineries, des jeux de mots, des délires, des défis s’étaient installés entre eux. Brooke s’était tout de suite rendu compte qu’il avait quelque chose en plus que les autres, certainement parce qu’il était plus âgé mais aussi dans sa manière d’agir envers elle. N’importe quel autre mec aurait essayé de mettre la nouvelle prof de maths dans son lit dés son arrivée à Berkeley, mais ça n’avait pas été le cas d’Alcide. Je crois juste que d’emblée quand tu rencontres une fille tu l’as veux juste pour une nuit, du coup, la fille ne peut pas se sentir en confiance et entre dans ton jeu. Mais… Elle se tut quelques secondes, après tout, elle n’était certainement pas la personne la mieux placé pour faire une analyse de sa vie amoureuse, et encore moins pour lui donner des conseils, mais bon elle était lancée alors autant continuer. Ce que je veux dire Alcide, c’est que si tu crois vraiment être en train de tomber amoureux, dis le à cette fille, montre lui à quel point sa vie à tes côtés pourrait être merveilleuse. Elle posa sa main sur le bras de son ex-mari. Tente ta chance, dis lui ce que tu ressens, elle serait vraiment conne de te repousser. De nouveau, elle se tut, wow, la conversation prenait une tournure vraiment sérieuse, elle se sentit obligé d’ajouter un peu d’humour. Bah dis donc, t’as vu l’effet que tu m’as fait en une nuit, alors imagine si tu arrives à passer deux nuits d’affilée avec la même fille, obligée, tu l’épouses pour de bon celle là. Elle lui fit un clin d’œil, bon ça n’est pas forcément comme ça qu’elle voulait détendre l’atmosphère, mais elle essayait, car elle était Brooke Rowen-Glaswell, et qu’elle essayait toujours. Néanmoins, repensant à ce qu’elle venait de dire, elle ne pût qu’ajouter. Ouch, quel manque de tact, je veux dire je me doute très bien que tu as déjà passé plus de deux nuits avec une même fille, mais je voulais tenter une petite blague, qui en y réfléchissant n’était pas approprié est totalement foireuse. Elle se donna une claque sur la tête. Elle ajouta avec une petite mine boudeuse. En même temps, je suis prof de mathématiques, les bonnes blagues ne font vraiment pas partie de mon répertoire.

    La suite de la conversation fit grimacer Brooke intérieurement, elle avait appris il y a de ça quelques jours qu’Alcide était père, bien sûr elle se cacherait de le dire à celui qui se trouvait en face d’elle. Ne voulant pas lui mentir, elle le regarda, faisant mine d’être étonnée, mais ne s’attarda pas sur le sujet. Bien sûr, si il voulait approfondir elle ne l’empêcherait pas, elle se sentirait juste mal à l’aise. C’est vrai que ma question était un peu impromptue, mais qu’est ce que tu veux, je suis une nana, et il fallait que je te pose cette question. Elle s’arrêta juste une minute, hésitante, allait-elle vraiment lui dire cela ? Désolée, mais tu vois, tu choisis d’esquiver le sujet, alors qu’il serait plus simple de l’affronter de bloc, et de ne plus jamais en parler. Par là, elle voulait stipuler, que c’était pareil pour ces relations avec les filles, au lieu de fuir, pourquoi, ne restait-il pas ?
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MessageSujet: Re: ★ Alcide & Brooke, who else ? ★  ★ Alcide & Brooke, who else ?  ★  EmptyLun 12 Sep - 20:58

    Privilégiée… Alcide avait dit cela comme une boutade, mais à la réflexion, Brooke était peut-être, effectivement, une privilégiée, à sa manière... certes, ils ne s’étaient mariés que pour un défi légèrement futile, mais, en soi, cette jeune femme demeurait la seule à qui van Stexhe avait passé la bague au doigt. Si l’on peut parler en ces termes.

    "Ne te pose pas trop de questions, profite de ta chance, c’est déjà pas mal…"

    Alcide lui-même avait parfois du mal à savoir pourquoi ça s’était passé comme cela. Peut-être simplement parce que l’homme gardait du mariage une image très rétrograde. Ou conservatrice. Au fond, il ne savait pas exactement, mais il était sûr que s’il venait à se marier pour de bon, ce serait avec une femme qui serait parfaite pour lui.
    Mais apparemment, la fille qu’il aurait un jour dans la peau… eh bien, elle aimait vraiment se faire désirer… ou alors elle était toujours au berceau.

    Après cette histoire, ce n’était pas plus mal que Brooke et lui aient pu garder une relation positive malgré tout. Ils auraient pu partir sur du négatif, mais non. Cela dit, en entendant les propos de la jeune femme sur le sujet, l’homme eut un léger mouvement de recul. Il aimait bien Brooke, c’était un fait. Avec elle, il s’était toujours bien amusé. Et puis, ils étaient souvent sur la même longueur d’ondes… mais Al ne voulait pas qu’il y ait de l’ambiguïté entre miss Rowen-Glaswell et lui.


    "Tu sais aussi bien que moi que dès qu’on mettra le nez dehors ensemble, les rumeurs vont reprendre de plus belle. J’aimerais qu’on puisse reprendre comme avant, qu’on puisse laisser glisser sur nous tout le reste, parce qu’au fond, on s’en est toujours foutu du reste…"

    L’image, l’honneur, le standing… ce n’étaient que des mots. Avec Brooke, d’accord, il était nécessaire de se mettre sur son trente-et-un, par respect pour elle et comme un hommage à sa beauté, mais à vrai dire, tant que tous les deux s’accordaient, ils pouvaient aller trainer dans des bars miteux, dans des clubs huppés ou dans des dancings pour les petits jeunes, peu importait. Du moment qu’ils étaient ensemble, tout leur était possible. C’était le sentiment que van Stexhe avait toujours eu quand il était en compagnie de la belle.

    Alcide but un peu de son café. Décidément, tant qu’il n’y aurait pas ici de poudre de café digne de ce nom, il ne serait jamais possible de faire de miracles ! Enfin, il fallait faire avec ce qu’il y avait là… l’idée que ce pot de café soit là depuis le mois de juin traversa l’esprit du professeur de psychologie qui se garda bien d’en toucher un mot à son interlocutrice. Mais de toute manière, le café n’était pas le sujet de conversation. Brooke, comme d’autres personnes l’avaient fait avant elle, venait de dire à Alcide qu’il était en train de se tromper, qu’il n’avait pas une bonne image de lui et tout ce genre de choses…
    Levant les yeux au plafond en soupirant, l’homme détourna le regard un instant, l’air exaspéré. Il entendait ce genre de propos régulièrement et ça ne lui plaisait pas qu’on lui dise sans arrêt qu’il ne se connaissait pas bien ou qu’il se plantait complètement à son propre sujet… Plissant les paupières comme pour concentrer son regard sur le visage de la jeune femme, van Stexhe ne put retenir quelques mots.


    "Peut-être, mais ça fait cinquante ans que je me connais. Je sais par quoi je suis passé, je sais à quoi je suis prêt et ce dont je suis capable… Brooke, tu ne sais presque rien de moi. Tu ne connais que le prof de psycho qui aime rire et qui aime les jolies femmes…" Brooke avait parlé aussi de ce qu’il devait faire s’il était vraiment amoureux, mais van Stexhe se renfrogna. Il ne voulait pas parler de ce qu’il ressentait… en tout cas, certainement pas à la principale concernée… et puis, la petite blague de la jeune femme fit tout de même sourire l’homme. "Je suis resté sept ans avec une femme, Brooke… ça a pris fin il y a vingt ans et je ne veux pas m’investir dans quelque chose qui va foirer. Je veux quelque chose de sûr, de solide…" Van Stexhe faisait, bien sûr, référence à Ana. Il ne remarqua pas la petite grimace que fit son interlocutrice quand il parla du fait qu’il était père, mais il continua : "Sept ans… et ce n’est même pas elle qui m’a donné un fils… ça me dépasse, tout ça."

    Bien sûr, il avait choisi d’éviter le sujet, de fuir cette conversation, mais comme le soulignait à juste titre miss Rowen-Glaswell, il serait sans doute plus simple d’affronter la réalité et d’en parler pour crever l’abcès une fois pour toute. Mais, à vrai dire, il n’y avait pas vraiment d’abcès du point de vue d’Alcide…

    "Que veux-tu que je te dise, Brooke ? J'ai apprécié tous les moments passés avec toi, j’ai ressenti du désir et une attirance physiques pour toi… mais il y a quelque chose qui me retient, l'envie de ne pas te brusquer ou te blesser, tu vois ? Je ne sais pas si on aurait pu former un vrai couple. Ça m’étonnerait. Surtout maintenant." Avoir cette discussion avec elle à présent qu’il savait que Pacey était son fils et que ce fiston, justement, éprouvait quelque chose pour Brooke, c’était bizarre. Aussi Alcide préférait-il ne pas laisser la moindre chance à l’affection. Cela ne pourrait qu’être une source de problèmes et de doutes. "Si tu m’avais posé la même question il y a une semaine, j’aurais réagi autrement. J’aurais peut-être même accepté d’essayer quelque chose, tu aurais pu m’apprendre à être un mec bien… mais là, il est trop tard…"

    Alcide ne voulait pas être trop sec ou trop dur, mais il fallait qu’il dise les choses, puisque c’était ce que miss Rowen-Glaswell désirait. Ne pas fuir, c’était s’exposer à la vérité… et ça n’était pas toujours plaisant à dire ni agréable à entendre…

    "Tu connais mon fils, Brooke. Le jeune prof d’arts de la scène… Pacey-Danyaël. Et de ce que je sais, il vaut mieux que je n’aie rien à voir avec toi, hormis une amitié comme avant…"

    C’était déjà assez bizarre de se dire qu’il avait couché avec la jeune femme sur qui son fils avait jeté son dévolu… il ne fallait pas en remettre une couche, surtout quand on considérait le caractère timide et relativement introverti de Pacey.
    Alcide vida sa tasse de café d’une traite. Il aurait préféré un whisky, mais Maria avait suffisamment insisté la fois dernière : pas d’alcool dans l’enceinte de l’établissement. Il fallait boire en cachette si on voulait s’en jeter un petit.
    Van Stexhe avança la main, comme s’il voulait prendre celle de son interlocutrice dans la sienne, mais il n’en fit rien, arrêtant son geste au milieu de la table, sans chercher à aller plus loin.


    "Tu crois que c’est possible ?"

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MessageSujet: Re: ★ Alcide & Brooke, who else ? ★  ★ Alcide & Brooke, who else ?  ★  EmptyMar 20 Sep - 16:26

    Le hic c’est que malgré son côté désinvolte, la jolie blonde se devait de sans cesse ruminer les choses. Elle n’en était pas arrivée là par hasard. Depuis toujours, elle se devait de trouver des solutions, même quand elle était plus jeune et qu’une de ses sœurs avaient un souci, Brooke résolvait toujours les problèmes de ses cadettes. Alcide, je suis professeur de mathématiques appliquées. Déjà non seulement vu que je suis une nana je me pose pleins de questions, mais vu mon job, si il y a bien une fille qui est une enquiquineuse professionnelle, c’est MOI ! Donc tu ne pourras jamais m’empêcher de l’ouvrir. Elle lui fit un clin d’œil. Enfin bref…

    C’est vrai que la jeune fille était l’archétype même de la nana pulpeuse. Vous savez cette fameuse blonde aux gros seins, emmerdeuse, superficielle, qui n’avait aucune idée du résultat de l’addition de un plus un, cette nana qui riait aux blagues sans rien n'y comprendre. Quand on voyait Brooke débarquer sur ses dix centimètres de talons Louboutin, moulée dans un tailleur Chanel, les cheveux qui tombaient en cascade sur ses épaules, on la désirait avant de la respecter. Mais il suffisait que la jeune fille ouvre la bouche et le désir que l’on pouvait avoir en le voyant, se transformait en fantasme, et il faut bien l’avouer, Brooke adorait ça !

    Qu’est ce que j’en ai à foutre des rumeurs ? Si j’ai envie de passer du temps avec toi, je le ferais, et crois moi que rien ni personne ne pourra ne me l’empêcher.
    Elle plongea son regard dans le sien, maintenant reste à savoir si toi aussi tu en as envie ! On peut tout à fait reprendre là où on en était. Elle ajouta rapidement. Je veux dire avant le mariage, juste toi et moi, un bar, et l’éternité à délirer…

    Dit comme ça, c’est vrai que ça paraissait simple. Mais Alcide avait raison, ça ne pourrait jamais plus être comme avant. Car Brooke avait grandi, et les plans culs d’un soir ne l’intéressaient plus bien que ça ne l’ait vraiment trop jamais intéressée. Elle n’avait même pas vingt cinq ans, mais elle cherchait l’homme de sa vie. Brooke désirait deux enfants, avant la trentaine, et bien sûr, elle les voulaient avec un mec qui, elle le savait, serait l’homme de sa vie. Sachant, qu’elle souhaitait profiter de quelques années en solo avec son amoureux, avant de fonder une famille, les calculs étaient vite fait. Certainement, tout ne se déroulerait pas comme elle le désirerait, encore heureux même, car il fallait laisser place à la magie de la vie, mais il n’empêche qu’elle cherchait le futur père de ses enfants. Après vous allez me dire c’est quoi le rapport avec Alcide ? Est-ce que la belle Rowen-Glaswell voyait en lui cet homme ?...

    Un point pour toi il est vrai que je ne connais rien de toi. Mais la faute à qui ? Tu es tellement mystérieux Alcide. Ça n’est pas un reproche, ça fait même parti de ton charme, mais si tu t’ouvrais un peu plus, je suis persuadée que les filles voudraient plus qu’une nuit avec toi. Il n’empêche elle était qui pour se permettre de le juger, alors que comme il l’avait si bien dit, elle ne le connaissait pas vraiment ! Sept ans ? Elle but une gorgée de son café, enfin si on pouvait appeler le breuvage qui se trouvait devant elle, comme ça. Je comprends tout à fait cette envie d’une relation sérieuse, c’est ce qu’on cherche tous il me semble, ce que je désire aussi… Elle ne sut quoi répondre, à la suite de ses paroles, c’est vrai qu’avoir un fils qui n’était pas issu de sa relation la plus sérieuse n’était pas dans l’ordre des choses, mais la vie était tellement imprévisible.

    Elle aussi, avait apprécié tous les moments passés en sa compagnie. Elle se souviendrait toujours d’un soir, où à cause d’une parole insensée de Brooke, ils s’étaient retrouvés dans le plus grand zoo de San Francisco à la recherche d’une girafe, Brooke voulant prouver à Alcide que cet animal était de loin le plus bel animal qui existait sur terre. Du grand n’importe quoi, mais c’était eux, tout du moins avant, car là, la conversation prenait une tournure de plus en plus sérieuse. Je ne te demande pas qu’on forme un couple, quoique je te le dis franchement ça m’est passé par la tête. Je souhaite juste qu’on repasse du temps ensemble rien que toi et moi… Et pour ce qui est de t’apprendre à être un mec bien ? Certainement pas. Tu l’es déjà crois moi.

    Pacey. Brooke voulait éviter le sujet, mais à l’évidence, elle n’allait pas y couper cette fois-ci. Ce jeune acteur à qui, elle vouait une admiration sans borne. Il fallu juste une après midi coincée dans les toilettes avec lui pour qu’elle craque littéralement pour le jeune homme. Mais il lui avait bien fait comprendre qu’il en aimait une autre, et qu’elle n’avait aucune chance. J’apprécie, j’adore passer du temps avec lui. Je tiens même beaucoup à cet homme. Elle baissa sa tête quelques secondes. Mais je ne pense pas que ça soit réciproque. J’en suis même sûre. Il en aime une autre. Contrairement à Alcide, elle n’hésita pas, et posa sa main sur la sienne. Tu vois Alcide, y a toujours un truc qui ne fonctionne pas. Et bien qu’elle ne l’avouerait pas à son ami, ça lui crevait le cœur. Bien sûr que c’est possible, je suis persuadée que toi et moi, on ne peut pas se passer l’un de l’autre… En tout cas, moi je ne peux pas…
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MessageSujet: Re: ★ Alcide & Brooke, who else ? ★  ★ Alcide & Brooke, who else ?  ★  EmptyMer 21 Sep - 18:48

    S’il avait su que ce mariage allait amener autant de questions des mois après, Alcide aurait peut-être réfléchi à deux fois avant d’épouser Brooke. Parce qu’au final, leur petite escapade avait laissé bon nombre de traces dans leur relation. Beaucoup plus que ce que van Stexhe aurait cru. Mais il était vrai que Brooke était une femme – encore heureux, d’ailleurs, sinon, Al aurait été fou de l’épouser – et qu’en tant que telle, elle avait toujours son mot à dire sur tout, et généralement, les questions des femmes fusaient facilement et même sans être professeur de mathématiques, elle aurait très certainement interrogé son collègue comme elle le faisait actuellement. C’était prévisible tout ça. De fait, non, il ne pouvait pas l’arrêter ni l’empêcher de parler.

    Alcide ne répondit rien. Il savait bien que la jolie blonde était une femme de caractère. En plus d’être une femme avec un cerveau, qui démentait au quotidien le stéréotype habituel de la jolie blonde pas très intelligente. De fait, la seule femme que van Stexhe avait épousée n’était pas n’importe qui, il s’agissait d’une femme d’exception.


    "Je dois reconnaître que je préfère qu’on nous voie ensemble, toi et moi, et qu’on fasse la une des informations peu relevées des scoops d’étudiants, plutôt que d’être la cible de rumeurs qui me mettraient en couple avec je ne sais qui… J’aurais même de la chance si les gens croient que toi et moi on sort ensemble… Ce serait plutôt flatteur." Bon, effectivement, Al n’était pas hyper doué pour parler de cela. Il était tout à fait d’accord d’essayer de reprendre leurs soirées à deux, avec des délires à la pelle et des défis et paris tous plus idiots les uns que les autres… "On peut toujours essayer…"

    Essayer, oui, c’était quelque chose que l’on pouvait faire… mais van Stexhe se connaissait assez pour savoir qu’après la nuit de noces qu’ils avaient passée ensemble, il n’était pas impossible qu’il ait envie de remettre le couvert. Et c’était ça qui allait le gêner…
    L’homme ne savait pas quels étaient les rêves d’avenir de miss Rowen-Glaswell. Lui, bien sûr, il crevait d’envie d’avoir des gosses, il en rêvait nuit et jour, il ne jurait plus que par ça… fonder une famille, avec la femme de sa vie, celle qu’il ne trouvait pas, celle qui se faisait désirer et qu’il ne parviendrait peut-être jamais à trouver…


    "Tu penses vraiment que je dois parler plus de moi pour pouvoir garder une fille ? ça me paraît bizarre… je ne me souviens pas avoir fait ça un jour…" Le mystère qui émanait de lui, l’homme le cultivait, c’était vrai, et il aimait que les femmes cherchent à le découvrir, à l’étudier de près… Il s’était toujours imaginé que la vie commune pouvait permettre à sa compagne de le découvrir au fur et à mesure, d’apprendre à bien le connaître et de l’aimer pour ce qu’il était, tel qu’il était, avec ses qualités, ses défauts et ses nombreuses conneries… "Oui, sept ans… un peu moins d’un tiers de ta vie, madame la prof de maths." Quand on calculait comme ça, on pouvait bien se rendre compte de ce que ça pouvait signifier, sept ans, dans une vie. Ça n’était pas rien. Et, apparemment, Brooke comprenait parfaitement bien le besoin de sérieux et de solide que ressentait Alcide. Elle-même avait ce désir, d’après ses dires.

    Parler du jeune Stenfler avec elle, c’était assez difficile pour Al. Parce qu’il savait que son fils était amoureux d’elle. Parce que lui, van Stexhe, aurait très bien pu tomber amoureux d’elle. Pourtant, il avait ressenti le besoin de confier cela à son ex-épouse... mais quand elle avait commencé à parler de Pacey à son tour, il avait fini par se taire.


    "Tu voudrais qu’on aille faire un tour au zoo ? Je pourrais te prouver qu’il y a plus beau qu’une girafe…" Avec un petit sourire, van Stexhe repensait à cette visite, presque nocturne, au parc animalier. Quand elle avait une idée en tête, Brooke s’en donnait à cœur joie ! Lui-même avait réussi à emmener la jeune femme dans quelques endroits un peu bizarres… Le plus drôle avait sans doute été le combat de sumos où ils avaient été obligés de manger des kilos de sushis pour se fondre dans la masse. "Brooke…"

    Il suspendit ce qu’il allait dire lorsqu’elle commença à parler de Pacey. Le quinquagénaire écoutait, patiemment, attentivement, parce qu’il sentait qu’elle avait besoin de se confier sur le sujet, parce que cela concernait son fils et, aussi, parce que son amitié pour miss Rowen-Glaswell le poussait à être à l’écoute. Elle avait sans doute grand besoin de parler de ce qu’elle vivait, de ce qu’elle ressentait.
    Elle doutait – non, elle était certaine, comme elle venait de le préciser – que Pacey ait quelque sentiment pour elle. Elle affirmait qu’il en aimait une autre.
    Alcide avait plus d’éléments qu’elle, certes, mais ce n’était pas à lui de dire à Brooke ce qu’il en était. Comme venait de le dire la jeune femme, il y avait toujours quelque chose qui clochait. Elle venait de poser la main sur celle d’Alcide, un geste un peu ambigu, mais peut-être l’avait-il cherché… L’homme voulait que son fils soit heureux, il voulait que son ex-femme soit heureuse… c’était sans doute cette affection partagée qui faisait que l’homme non plus ne pouvait pas vraiment se passer d’elle.


    "Je pense que j’en serais incapable, moi aussi…"

    Une idée un peu bête germa dans l’esprit du quinquagénaire… "Tu vois, là, j’ai l’impression d’être un personnage de comédie romantique hyper stéréotypée. A un moment, je vais finir par te proposer le deal habituel : Si dans six mois, on n’a pas rencontré la personne qu’il nous faut, on n’a qu’à se remarier. Comme ça on se donnerait une deuxième chance. L'occasion d'au moins essayer."

    Van Stexhe avait dit cela comme pour détendre l’atmosphère, mais, à vrai dire, l’idée en elle-même ne lui déplaisait pas. Loin de là. Il faut dire que sa jeune interlocutrice représentait beaucoup pour un homme. Incarnation de la beauté, de l’intelligence, de l’humour… un tas de qualités réunies en une seule et même personne. A vrai dire, une telle incarnation, cela relevait presque du miracle.

    "C’est normal que j’ai envie de te serrer contre moi, là ?"

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MessageSujet: Re: ★ Alcide & Brooke, who else ? ★  ★ Alcide & Brooke, who else ?  ★  EmptyMer 21 Sep - 22:29

    Inconsciemment, ils avaient du le vouloir ce mariage non ? Etait-ce vraiment possible d’épouser un homme à Vegas juste parce que l’alcool faisait effet ? Brooke n’y croyait pas une seule seconde. Elle était l’incarnation même du pragmatisme, la nana qui faisait toujours les choses parce qu’elle y croyait. Et elle avait beau retourner la question mille et une fois dans la tête, elle n’arrivait pas à comprendre ce qui lui avait pris d’aller se marier, comme ça, juste pour le fun ! Est-ce qu’avant même de devenir sa femme, elle avait éprouvé quelque chose pour lui ? Et est ce que maintenant, elle ressentait quelque chose pour lui ? Sérieux, qu’est ce que ça pouvait être chiant d’avoir une conscience parfois, ou tout du moins une cervelle, qui vous faisait vous posez des questions auxquelles, vous n’aviez pas forcément envie de savoir les réponses, ou justement si, mais vous saviez que ces réponses allaient chambouler votre vie…

    Les élèves passent bien leur temps à trainer ensemble, et ne font pourtant pas la une.
    Elle jeta un œil vers la porte d’entrée qui venait de s’ouvrir, et qui claqua aussitôt, comme si un fantôme venait de pénétrer à l’intérieur de la salle des professeurs. C’est vrai qu'il y a pire dit elle amusée quand il dit qu’il aurait de la chance, si les gens pensaient qu’il était en couple avec elle. On ne va pas juste essayer Alcide, on va vraiment le faire, toi&moi, comme avant.

    Il est clair qu’ils devraient faire attention, car un dérapage pourrait vite arriver. Et le souvenir qu’elle en avait était divin. Mais terrain glissant, et si la jeune fille voulait avoir une chance de nouveau de faire parti de la vie d’Alcide, elle se devait de mettre ses pensées coquines de côté. L’imaginer en sous vêtement, son corps coller au sien, ses lèvres parcourant sa poitrine, n’était pas franchement une bonne base pour retrouver, la, si belle amitié qu’ils avaient avant.

    Je le pense oui. Je veux dire, ne vas pas l’effrayer non plus, en lui déballant dés le premier rencard que tu veux femme et enfants. Mais dévoile un peu de toi, et garde toujours une part de ce côté mystérieux, car il te rend irrésistible. Elle lui sortit ce dernier mot le plus naturellement du monde, en effet, pour elle, Alcide était à croquer. Par contre, je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais si tu cherches vraiment une relation sérieuse, va falloir calmer tes ardeurs. Elle fit une petite grimace. Je veux dire ta réputation n’est plus à faire, à toi de faire en sorte que cela change… Par là, elle voulait dire qu’il fallait qu’il arrête de collectionner les conquêtes, mais bon elle imagine qu’il avait très bien compris. Presque oui… Cette vitesse à laquelle passait la vie, avait le don de lui faire peur. Tu sais Alcide, ce que je veux moi, c’est tellement cliché, mais c’est aussi tellement ce que j’ai envie. Je veux trouver un homme qui voudrait juste de moi, qui serait content le matin en se réveillant à mes côtés. Au réveil, le sentir bouger près de moi, qu’il vienne se blottir, qu’il … Elle s’arrêta net. Oui enfin tu m’as comprise. Bien sûr, je veux des enfants aussi. Elle le regarda en souriant. Elle en voulait au moins deux, l’idéal serait un garçon et une fille. Et oui, je veux tout cela le plus rapidement possible, car on n’a qu’une vie, et j’adorerais passer le temps qu’il me reste à vivre, à apprendre à connaître cet homme que j’aimerais par-dessus tout, et voir grandir nos enfants. Elle se tut quelques secondes, s’imaginant avec son chéri devant un feu de cheminée buvant un thé, un soir d’hiver, regardant leurs enfants jouer sur le sol. Voilà quoi, ce que je veux. Maintenant reste à trouver la bonne personne…. Elle se mit à sourire. Et moi qui te disait qu’il ne fallait pas tout balancer dés le premier rencard, je viens de t’avouer ce que je veux au plus profond de moi-même…

    Elle ne pût que s’empêcher de rire à la suite. Ouais ou alors tu peux encore me faire engloutir trois tonnes de sushis. Elle se rappelait parfaitement cette soirée surtout la nuit qui avait suivi, elle avait été malade comme un chien, mais n’en avait pas voulu à Alcide tellement elle s’était amusée tout au long de la soirée. Mais bon, inutile de préciser, que les sushis étaient impensables lors de leur prochaine sortie au restaurant.

    Le deal qu’il proposa ensuite la fit sourire. C’est vrai que c’était tentant. Mais pourquoi attendre six mois ? Après tout ils l’avaient déjà fait une fois, rien ne les empêchaient de prendre le premier avion direction sin city et cette fois-ci, sobres, ils pourraient repasser devant ce sosie d’Elvis et se dire oui, pour de bon cette fois ci. Elle avait presque la bouche ouverte pour lui en faire la proposition. Mais elle se retint, et d’autres paroles sortirent. Me fais pas ce genre de proposition, car je serais tout à fait capable de me pointer dans six mois à ta porte, avec un billet d’avion pour Las Vegas, et là crois moi, tu ferais moins ton malin.

    Le pire c’est qu’elle le ferait. Après tout, Alcide ne représentait-il pas tout ce qu’elle recherchait chez un mec ? C’était un homme un vrai, il était cultivé, drôle, et avec lui elle se sentirait en sécurité. Néanmoins, elle pensa à Pacey. Même si elle savait que c’était plutôt mal barré pour que quelque chose se passe entre lui et elle, elle gardait quand même un petit espoir. Pourtant, elle était à deux doigts de proposer un vrai rencard à Alcide, parce que, qui ne tentait rien n’avait rien, et qu’il était peut être aussi celui avait qui elle avait de construire son avenir… Bonne chance Brooke !

    Ouais c’est normal, je suis irrésistible dit elle voulant détendre un peu l’atmosphère qui devenait de plus en pesant…
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