the great escape
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MessageSujet: → « i don't know why i'm still waiting »    →  « i don't know why i'm still waiting » EmptySam 18 Juin - 18:38

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La jeune femme ne savait pas trop quoi faire en ce beau début d’après-midi. Après tout la demoiselle n’avait pas de cours jusqu'à la fin de la journée. Shabbela était sur son canapé en cuir bien en face de son écran plasma posait contre le mur, situé au milieu du salon. Rectification, elle n’était pas seulement assise, non sa position était une position décontracter, la jeune femme était complètement avachit sur son canapé et ça ne la gênait pas plus que ça à vrai dire parce qu’elle ne bougea pas d’un pouce. La télécommande dans la main, elle commençait à zapper, il n’y avait rien de bien intéressant à regarder. Sa tête bascula en arrière se posant sur le haut de son canapé elle poussa un long gémissement de plainte, sa main s’agrippa à un des oreillers d’accompagnement qu’elle se plaqua violemment contre le visage. Une fois complètement dans le noir, la jeune femme hurla. Un hurlement étouffé se fit entendre dans le salon bientôt couvert par la chanson du générique de sa série préféré Dexter. L’oreiller vola soudain en traversant dans la pièce pour finir sa course contre l’un des murs crème de sa villa. Un énorme sourire se plaqua sur son visage d’américaine. Son cœur commençait à battre la chamade, elle sentit alors son corps se remplir d’une joie qu’elle n’avait pas eut depuis deux jours. C’était un des nouveaux épisodes qu’elle n’avait pas encore maté. Elle se mit encore plus confortablement, c'est-à-dire les jambes tendus et les pieds posés sur la table basse, ses mains croisées posées sur son ventre. Une position parfaite pour regarder une série parfaite. Mais alors que l’épisode commençait, la jeune femme se redressa en sursaut comme si elle avait oublié quelque chose qui était entrain de brûler dans le four. Mais en faite non (a) Elle avait seulement oublié certaines choses complètement importantes pour un bon visionnage. De la glace et des m&ms ! Elle se leva rapidement, ne prenant pas le soin de contourner son canapé, elle passa au dessus, ne manquant pas au passage de se ramasser par terre en pleine face. Mais elle se rattrapa tant bien que mal. Elle finit sa course devant la porte de son congélateur sortit son pot de glace, pris une grosse cuillère c’est bien mieux qu’une petite et son paquet familiale de m&ms. Familiale parce qu’il y en a plus que les petits même si elle se l’engouffre toujours toute seule. Elle revint alors sur son canapé en se jetant littéralement dessus et reprit finalement sa place initiale. Elle ouvrit son pot de glace et prit sa première grosse cuillère de glace parfums vanille noix de pécan et la fourra dans sa bouche. Mais la jeune femme de vingt cinq ans quand même ne fit pas attention, c’était une glace pas un yaourt (a) elle se refroidit les neurones d’un coup, la douleur lui soutira une grimace. Elle regarda son pot de glace – avec un air fâché - « sale méchante tu m’as fais mal » Elle redressa la tête et s’étonna toute seule, pourquoi elle parlait à une glace ? Elle haussa les épaules de toute façon elle était toute seule chez elle bien qu’elle pensait sérieusement à trouver une colocataire, comme on dit plus on est de fous plus on rit ? Elle remit sa cuillère dans son peau de glace et put enfin s’occuper de son épisode. Ce petit manège dura tout le long de l’épisode. Elle n’oublia cependant pas ses m&ms qu’elle tria rapidement par couleur et mis les bleus, jaunes et les rouges dans son pot de glace. Après plus d’un bon quart d’heure, l’épisode était terminé, Shabby avait des étoiles plein les yeux et le ventre bien remplit de cochonnerie. Elle regarda l’heure sur sa montre, il était déjà quinze heures de l’après midi. Elle soupira, se leva et mit tout ça dans son évier. Elle se mit dos à ce dernier, ses mains posées sur le rebord du levier, elle regarda alors un peu partout dans son salon. Elle cherchait quelque chose à faire, le ménage était déjà fait, pourquoi pas sortir et profiter du beau temps que lui offrait la nature ? La jeune femme se rendit alors dans sa salle de bain et prit une douce. Après une bonne demi-heure elle en ressortit rouge écarlate comme une écrevisse, bien sur on aurait put prendre la rose mais non c’était l’écrevisse (a) Elle mit une serviette autour de sa taille. Elle se sécha les cheveux et les laissa à l’air libre. Elle déambula ainsi dans sa maison jusqu'à sa chambre où elle se posta devant son armoire, qu’allait-elle mettre ? Elle fouilla, soulevant divers vêtements avant de tomber sur un de ses jeans qu’elle aimait bien, maintenant au haut, elle fouilla encore mais cinq minutes plus tard elle ne trouva pas. Pourquoi faire compliquer quand on peut faire simple. Alors elle se redressa, ferma les yeux et son doigt se posa sur un débardeur noire. Elle sourit, haussa les épaules et le tira vers elle. Elle sortit des sous vêtements accordés et partit s’habiller dans sa salle de bain. Une fois la tâche faite elle prit son fer à boucler et redessina ses boucles. Elle se maquilla et se parfuma rapidement et en toute simplicité, elle repartit dans sa chambre prit des converses se jeta sur son lit et les chaussa. Une fois prête, elle fourra ses clés, son portable dans les poches de son jeans, prit un sac en bandoulière et fourra tout le nécessaire d’une femme, sa trousse de maquillage, son porte feuille, son porte monnaie, un parapluie – on sait jamais il pourrait pleuvoir ! – son sac de m&ms déjà bien entamé, et puis pleins de trucs qui ne servent à rien. Le sac d’une femme est un vrai casse-tête surtout celui de miss Wellinghton. Elle sortit de chez elle en fermant à clé, se faufila dans sa voiture et partit en direction du parc.

Après un bon bout de chemin en voiture, le vent dans les cheveux, la musique à fond, les lunettes de soleil et les quelques sifflements de la part des beaux jeunes hommes des autres voitures et feu rouge. La brunette arriva alors au parc, elle descendit de sa voiture en récupérant son sac. Elle claqua la porte, passa son sac autour de son cou et partit marcher un peu dans le parc. Les écouteurs de son iphone dans ses oreilles, la jeune femme écoutait sa musique à fond et à vrai dire elle s’en foutait pas mal de ce que pouvait dire les gens qui l’entouraient. Elle avait bien le droit de faire ce qu’elle voulait (a). Elle s’empêchait de penser à ses quelques derniers jours riches en évènement, non il ne fallait pas qu’elle y pense. Elle s’avança doucement et contourna le troupeau de femelles en délire, elle ne savait pas qui produisait tout ça mais ça devait être quelqu’un d’important, elle remarqua un banc, il n’y avait personne elle s’y installa confortablement et attendit que l’après midi se passe.
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MessageSujet: Re: → « i don't know why i'm still waiting »    →  « i don't know why i'm still waiting » EmptySam 2 Juil - 2:59

Y AURA PERSONNE LA HAUT POUR TE RATTRAPER. Ϟ Parce que c’est ce que font les gens. Ils se jettent. En priant le ciel de les faire voler. Vu que sans un miracle on est sûr de se ramasser en beauté. Alors on se demande, tout le temps que dure la chute : « Bon sang, qu’est-ce qui m’a pris de sauter ? » regarde moi, je viens de sauter. Il n’y a qu’une personne qui me donne l’impression d’avoir des ailes et de planer. Toi. VIVRE CE N'EST PAS SEULEMENT RESPIRER...C'EST AUSSI AVOIR LE SOUFFLE COUPÉ.
I wish you could see that. Still you try to impress him


« Hey Mercury tu viens taper quelques balles avec nous au parc ? », allongé sur le canapé de la maison de Iota, les yeux au plafond, j'étais songeur, pensant à quoi j'allais bien pouvoir occuper ma journée. Je n'étais plus résidant dans cette maison et pourtant rien ne m'empêchait de venir de temps à autre rendre mes visites à mes camarades de confrérie, d'ailleurs je passais plus de temps dans cette maison que dans la villa où je résidais actuellement. On dit que c'est une fois que l'on a perdu quelque chose que l'on se rend vraiment compte de sa valeur, il semblerait que c'était vrai...En effet, depuis que j'avais le camp pour m'installer dans la villa de Drew en compagnie de ma meilleure ennemie ainsi que du propriétaire de la résidence, je me rendais compte que j'étais peut-être allé un peu trop vite en besogne, petit à petit chaque détail de cette maison me manquait. Le bruit perpétuel qui ne s'arrêtait jamais, les personnes qui pouvaient venir vous réveiller à n'importe quel moment du jour ou de la nuit, la collocation avec toute une flopée de personne qui partageait la même passion que moi pour le sport et puis les fêtes aussi, l'intérieur de cette maison était une fête qui ne s'arrêtait jamais, toujours quelque chose à faire, jamais le temps de se reposer, tout me manquait. Vivre dans une villa certes c'était classe, ça donnait un certain style, la collocation avec un pote c'était sympa, mais ne pourrait jamais égaler le fait d'habiter avec plusieurs frères d'une même confrérie, et puis surtout à cet endroit il n'y avait aucune chance pour que j'y croise Rowan. Cette maison était en quelque sorte mon havre de paix, ma petite bulle qui me protégeait du monde extérieur et cette satané blonde qui me pourrissait la vie, ceci dit il fallait bien l'avouer que je l'avais bien cherché. Le besoin de me changer les idées se faisait de plus en plus présent, petit à petit je reprenais goût à la vie, au fil du temps, les blessures qu'avaient engendrée ma rupture avec Plum cicatrisaient et j'apprenais de nouveau à vivre, à m'épanouir, difficile de le faire lorsqu'une certaine blonde met tout en oeuvre pour vous en empêcher. C'est pourquoi je percevais cette proposition comme une opportunité à ne pas manquer, c'était la fin d'année et l'occasion de taper quelques balles avec l'équipe n'allait pas se présenter très souvent jusqu'à la reprise des cours. Sautant sur l'occasion qui s'offrait à moi, je me levais d'un bond du canapé attrapant au passage la balle que mon camarade, et coéquipier, me lançait. Feintant une action de football je me frayais un passage dans la foule pour atteindre mon bolide en premier, j'aimais être le premier partout, dans tout ce que j'entreprenais, une obsession ainsi qu'une fâcheuse manie qui par le passé m'avait déjà joué bien des tours et qui dans l'avenir continuerait à le faire. Apprendre de ses erreurs, not for me...Proposant à qui le voulait de l'emmener au parc je montais à bord de ma voiture, attachant ma ceinture, une main sur le volant, j'étais paré à partir aussi excité qu'un enfant la veille de noël. Laissant quelques mecs monter derrière moi je mettais au défi quiconque d'essayer de me suivre, j'avais la mauvaise manie de rouler excessivement vite, quel mal il y avaità aimer la vitesse ? Derrière un volant on se sentait tout puissant, capable d'exploser les records de vitesse, avec les bons outils et les bons ouvriers, rien n'était impossible et même la plus délirante des idées devenait alors réalisable. Si la rupture avec Plum m'avait appris quelque chose, c'était bien que dans la vie il y avait des choses bien plus importante qu'une simple peine de coeur et qu'il fallait la croquer à pleine dent tout en vivant à cent à l'heure. Nobody can be faster than me...Faisant travailler la gomme et crier le moteur je partais à toute vitesse en direction du parc, que ce qui le pouvait me suive, c'est-à-dire pas grand monde. J'arrivais sur les lieux du crime plus vite qu'il ne fallait pour le dire je laissais mon véhicule devant le grand espace vert qui s'offrait à nous, idéal pour une partie de football improvisé. Certes, nous étions qu'une petite dizaine, même pas la moitié de l'équipe, mais c'était amplement suffisant pour passer une bonne journée. Ballon en main je le lançais à un coéquipier avant de moi-même prendre position tandis que tout le monde s'éparpillait un peu partout. Enchaînant passe et placage je prenais du bon temps, certes c'était un sport plutôt physique, voir même brutal et déconseillé au plus sensible et exclusivement réservé aux hommes, mais c'était à travers cette forme de brutalité amicale que j'évacuais toute la tension que j'avais accumulée au fil des semaines. Beaucoup de choses c'étaient passées et peu d'occasions de décompresser s'étaient montrées, c'était pourquoi je profitais de chaque seconde de cette après-midi, chaque balle que j'envoyais était un soucis en moins que j'avais sur la conscience, il se contentait simplement de partir avec la balle et sans quémander son reste. Alors que la partie se déroulait bien, dans une bonne ambiance, les gars semblaient prendre autant de plaisir que moi à jouer, un groupe de cheerleaders venaient nous aborder, pom pom girls et footballers faisaient bon ménage, c'était connu et j'étais bien placé pour le savoir étant donné que j'avais moi-même vécu le cliché du fricotage avec certaines d'entre elles. Très vite tout le monde se regroupaient pour ne former plus qu'une grosse boule où il était difficile de respirer, à ce moment-là je préférais de loin ma petite bulle que représentait la maison Iota. Fuyant cet attroupement comme la peste je me faufilais à travers la foule pour au final de nouveau me retrouver à l'air libre, pourquoi gâcher une si belle journée pour quelques filles en mini jupes. En parlant de fille, je pouvais distinguer une silhouette qui ne m'était pas inconnu, pas très sûr de moi je m'approchais avec hésitation du banc ou se trouvait la brunette, je penchais ma tête sur le côté pour essayer de mettre un nom sur cette silhouette, cette dernière semblait avoir ses écouteurs et ne m'avait pas du tout aperçu. N'ayant besoin que de quelques secondes, très vite je reconnaissais cette personne, SHABBELA !!! me mis-je à crier dans ma tête...Un grand sourire sur le visage je sautais par-dessus le banc pour ensuite m'allonger sur ce dernier laissant ma tête se poser sur les cuisses de la jeune femme. Cette dernière semblait songeuse, décidant de l'extirper de ses pensées je prenais la parole tout en plantant mon regard dans le sien « bouh... »
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MessageSujet: Re: → « i don't know why i'm still waiting »    →  « i don't know why i'm still waiting » EmptyDim 3 Juil - 22:37

QUAND ON VEUT, ON PEUT. JE TE VEUX, JE PEUX ? (...) ϞI can show you the world. Shining, shimmering, splendid. Tell me, princess, now when did you last let your heart decide. I can open your eyes take you wonder by wonder. Over, sideways, and under on a magic carpet ride
a whole new world.


Les choses sont difficiles dans cette vie. Je ne savais plus comment m'y prendre. Les gens me collaient pour des raisons complètement fausses de peur que je leur pourrisse la vie ou les autres me fuyaient. Bref, je ne vis pas réellement dans un monde honnête, toute ma vie est basée sur des mensonges ou des cachoteries comment les gens voulaient que je change alors que je ne sais rien de ce qui m'entoure. Bon en même temps je ne rattrape pas vraiment les gens quand ils se présentent mais c'est parce que je ne sais pas comment me comporter avec eux. Ils sont tellement différents de moi et puis avec mon sale caractère ça n'arrange pas vraiment les choses je dois l'avouer. Quoiqu'il en soit, ma vie était faite comme ça je n'allais rien changer. Les chansons défilaient dans mes écouteurs, sans le vouloir mon corps suivaient le rythme du tampo. Mes doigts tapotaient l'endroit où ils étaient posés. Je me sentais exclu de cette population, d'accord j'étais une fille populaire mais pas pour les bonnes raisons à vrai dire. On a peur de moi, petite je n'étais pas comme ça à ce que je sache, je n'étais pas aussi garce et à me moquer gratuitement des gens. Tout le monde connait mon prénom et souvent Shabbela était lié à salope, garce, bitch. Je me foutais bien de ce qu'ils pouvaient penser mais à force ça finit par percer cette carapace que je me suis forger et ça me touche. Je me mordis la lèvre. Des petits coups de vent venaient s'engouffrer dans mes cheveux, je les sentais voler, porter par le vent. Je croisa mes jambes tout en regardant les gens présents dans le parc. J'étais toute seule et je pouvais penser et admirer ce que je voulais ou qui je voulais.

Il y avait ce petit couple à peu près mon âge, la façon dont il la regardait me faisait rêver, peut être qu'un jour un garçon me regardera comme ça. A qui je confierais beaucoup de choses sans qu'il se foute de moi complètement, quelqu'un avec qui je partagerais beaucoup de choses et surtout une personne qui pourrait me calmer, me faire changer. Je pencha la tête et regarda un vieux couple qui marchait mains dans la mains, je les regardaient les yeux pétillants. Leur amour avait durer, ils en avaient de la chance, au moins ils se sont trouvés. Je souris et baissa le regard gênée lorsqu'ils me regardèrent tout les deux. Je releva timidement et fut surprise de les voir sourires. La femme m'adressa un petit geste de la main auquel je répondis en levant la mienne. Je me sentais mal, c'était la première fois que j'étais comme ça, je me sentais mal par rapport aux gens que je scrutais, si j'avais été avec mes meilleures amies, ça aurait été autre choses, j'ai ris et critiquer le monde autour de moi sans même l'écouter. J'étais complètement perdue dans mes pensées, ça faisait du bien d'être dans sa propre bulle et penser ce que l'on voulait sans avoir peur d'être jugée comme le faisais mes parents, d'ailleurs encore aujourd'hui, je ne suis pas à la hauteur d'après eux. Je ferma les yeux, une envie de pleurer me prit soudain. Le monde était injuste avec moi. J'arrachais mes écouteurs et les fourra dans mon sac en éteignant mon iphone.

Je sentais quelque chose d'un peu plus lourds sur mes cuisses, mon sac avait dut tomber sur moi lorsque j'avais mis mes écouteurs. Mais un « bouh... » réduisit mon hypothèse à néant. Je baissa alors les yeux et vit un jeune homme allongé sur le banc et qui avait sa tête sur les épaules. « Damian ! » Je lui souris de toute mes dents. Exit mes pensées tristes. C'est fou ce qu'il me mettait bien celui là. « Alors comme ça monsieur prends ses aises ? » demandais-je en rigolant. « J'espère qu'elles sont confortables mes jambes parce que sinon ce serait dommage d'avoir un mal de cou après. Je n'en serais pas responsable ! » Lui dis-je en faisant un clin d'oeil. Je releva la tête et vit le couple de vieux que j'avais vus quelques minutes plus tôt, l'homme me fit un grand sourire avec un clin d'oeil quand à sa femme elle me fit un grand sourire me montrant son dentier avec un pouce en l'air signe de victoire, je les regarda la bouche ouverte, je baissa les yeux vers Damian et les releva, je venais juste de comprendre ce qu'ils voulaient me dire. Je ris. « Tes habitudes vont porter à confusion, un couple vient de nous voir m'adressant un sourire radieux. » je leva les yeux au ciel.
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MessageSujet: Re: → « i don't know why i'm still waiting »    →  « i don't know why i'm still waiting » EmptyLun 4 Juil - 3:50

BECAUSE THE LAST TIME YOU REALLY GAVE YOUR HEART TO SOMEONE IT GOT BROKEN Ϟ À ce moment précis, il y a 6 470 818 671 personnes dans le monde. Certains prennent peur, certains rentrent chez eux, certains racontent des mensonges pour s’en sortir, d’autres font simplement face à la vérité. Certains sont des êtres maléfiques en guerre avec le bien et certains sont bons et luttent contre le mal. Six milliards de personnes, six milliards d’âmes, et parfois, il ne vous en faut qu’une seule... DON'T BE AFRAID, I'M GOING TO GIVE YOU THE CHOICE I NEVER HAD.
Like your nothing, you're fuckin' perfect to me.

Le regard des gens...C'était quelque chose auquel nous prêtions trop d'attention, tous autant que nous sommes nous essayons tous de paraître sous notre plus beau jour devant le reste du monde. Quoi de plus normal me diriez vous, tout le monde voulait bien paraître devant les autres, c'était au travers du regard de la population que l'on vivait, se faire bien voir de la société assure une bonne vie et ceci on l'apprenait dès le collège. Déjà la-bas on se baptisait une réputation, l'entretenait, faisait en sorte de lui faire honneur et plus nous montions dans les classes, plus la réputation était importante. Je l'avais toujours su, mais je n'y avais jamais fait très attention, car j'étais tout simplement du bon côté de la barrière, j'avais toujours eu une idée assez global, général, de ceux qui avaient une mauvaise réputation, qui vivaient très mal ce système, mais pour suivre le mouvement, pour bien m'intégrer dans le moule, je n'y prêtais pas plus d'attention, une réputation c'est l'art de résumer toute une vie en quelques rumeurs, ragots, qu'ils soient vrais ou non ça n'a pas d'importance, ce genre de bruits de couloir n'avaient pas besoin d'être vrais, ils avaient seulement besoin d'être écoutés et répétés, l'art et la manière de détruire une vie entière à l'aide de quelques paroles. Il n'y a que la vérité qui blesse ? C'est faux, les mensonges pouvaient faire autant, voir même plus, de dégâts que la vérité elle-même. Alors oui le regard des autres était important, mais ô grand jamais il ne devrait avoir plus de valeur que son propre regard, l'image que l'on avait de soi devrait toujours primé sur celui des gens qui vous entouraient, ce n'étaient pas eux qui allait faire de vous ce que vous êtes, il n'y avait que nous pour se définir, ce ne sont pas les autres qui vous feront avancer dans la vie, avant d'être aimé par les autres il faut d'abord s'aimer soit-même... Tout ça pour dire qu'au final ma rupture avec Plum m'avait appris quelque chose, elle m'avait fait passer du mauvais côté de la barrière, j'avais pu m'apercevoir à quel point les gens retournaient vite leur veste, une fois dans le besoin il n'y avait plus personne alors que lorsque vous êtes au top vous avez tellement « d'amis » que vous ne savez plus où donner de la tête, les vrais amis son présent dans les bons comme dans les mauvais moments et il n'y a pas d'histoire de réputation qui rentre, des amis je n'en avais plus tellement. C'était pourquoi j'estimais beaucoup mon amie, une des rares, Shabbela, elle aussi était victime de ce « système » de réputation, en souffrait elle ? Difficile à dire, tout ce que je savais c'était qu'elle aussi avait une réputation plutôt difficile, plus une valise encombrante qu'autre chose, comme un lourd fardeau à porter tout être humain normalement constitué finirait par mal vivre ce genre de situation, une réputation de bitch, c'était ce dont elle avait héritée. Une chose à laquelle je ne faisais plus attention, ayant moi-même eu une réputation aussi mauvaise que la sienne, toutes les deux étaient dures à porter, celle d'une loque qui peut être ne se remettrait jamais d'une peine de coeur, je savais par quoi elle pouvait passer et même si elle ne le montrait pas il y avait toujours ce mal être en elle, constamment présent, qui vous rappelez que les réputations ne sont pas toutes fondées et qu'au final nous pouvions être qui on voulait, ce choix n'appartenait qu'à nous-même. A présent, ce genre de ragot je n'y prêtais plus attention, Shabby et moi étions très proches, elle était importante à mes yeux et elle m'avait surtout aidé à surmonter et « tourner » la page Plum, alors bitch ou pas pour moi ça n'avait pas d'importance, ce qui en avait c'était sa façon de se comporter avec moi, sa manière d'être authentique, en sa présence je n'avais pas l'impression qu'elle jouait la comédie, tout comme moi je n'avais pas besoin d'être ce capitaine de l'équipe de football imbu de sa personne. Allongé sur le banc, la tête posée sur ses cuisses c'était ce que je ressentais, cette impression d'authenticité où entre nous il n'y avait pas d'histoire de réputation, de trainer avec l'autre pour bien se faire voir, au contraire si on se voyait c'était uniquement, car d'une certaine manière dans notre malheur nous nous complétions. Je voulais que ce sourire, qui venait prendre possession de mon visage à chaque fois que je rencontrais la jeune femme, reste pour toujours, que ce sentiment vienne pénétrer mon âme à chacune de mes rencontres avec elle, tant que ce sentiment serait là je savais que tout irait bien, aucun faux semblant. Si elle gueule et s'isole, c'est qu'elle demande de l'aide, seule elle n'avait pas besoin de l'être, gueuler elle le pouvait autant qu'elle le voulait il y aurait toujours quelqu'un pour l'entendre, en l'occurrence moi.
A l'annonce de mon prénom ma tête faisait un léger sursaut « Oui c'est moi ! » une réponse inutile certes, mais qui avait tout de même été dit avec un tel entrain qu'elle méritait d'être dites. A la question de la jeune femme je me contentais tout simplement de rigoler, un rire qui voulait tout dire, parfois un simple rire exprimer bien plus de choses que tous les mots existants déjà, ne ressentant donc pas le besoin d'en rajouter davantage je prenais un peu plus mes aises en allongeant mes jambes de toute leur longueur de telle façon à ce qu'elles dépassaient le banc. « Plus confortable que ça tu meurs, tsais un p'tit moelleuse et tout, j'pourrais limite dormir dessus. ». Pure ironie, ou pas...Je gardais en coin ce petit sourire que j'avais le plus souvent lorsque j'engageais la conversation avec la Beta. Regardant le ciel, qui au passage était d'un bleu éclatant sans aucun nuage à l'horizon, j'étais songeur, repensant à la dernière nuit que j'avais passé avec la jeune femme où je lui avais demandé de me faire oublier Plum et elle l'avait fait, mais pas de la manière dont je m'attendais. Cette nuit là avait été des plus intenses et pourtant il n'y avait eu aucun contact physique, bizarrement c'était ça qui me chagrinait le plus dans l'histoire, aucun contact et pourtant j'avais passé une très bonne nuit, bien meilleure que les dernières que j'avais passée avec des conquêtes d'un soir. Une pensée qui hantait mon esprit depuis un certain moment déjà, mais que je n'avais pas encore pu mettre au clair, et ça n'allait certainement pas être aujourd'hui que j'allais pouvoir le faire. Voyant la tête de la jeune femme en question se baisser vers moi j'écoutais avec attention ce que cette dernière avait à dire, une remarque qui me faisait plus rire qu'autre chose. Mes habitudes portaient à confusion ? Vraiment ? Je n'avais pas pour habitude de faire les choses en fonction de ce que les autres pouvaient bien en penser, me fichant éperdument des gens qui m'entouraient je me contentais tout simplement de profiter du moment que je passais en compagnie de mon amie. Tout de même par curiosité je tournais ma tête en direction du couple d'octogénaire que Shabbela m'avait indiqué et je tendais également mon pouce, un grand sourire sur le visage, en guise de réponse et dans un élan de spontanéité je me mettais à crier en direction « Elle est belle hein ?! » heureusement que le ridicule ne tue pas ou bien je serais six pieds sous terre depuis un bon bout de temps déjà. Reprenant ma position initiale je détaillais le visage de la jeune femme du regard avant de reprendre la parole plus discrètement « Comment va ? ». Avec mes manies plus qu'inhabituel j'en avais pratiquement oublié les bonnes manières.
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MessageSujet: Re: → « i don't know why i'm still waiting »    →  « i don't know why i'm still waiting » EmptyLun 4 Juil - 13:10

Est ce que t'entends ? Ϟ les animaux ? ils boivent en amant et il y a un homme qui murmure je t'aime mon amour. Est ce que tu l'entends ? mon coeur qui bat lorsque je te vois ? Est ce que tu entends ? Quoi ?QUELQUE PART IL Y A UN BABOUIN QUI SE GRATTE LES FESSES
all i want is you


Damian. Lorsque je prononçais ce prénom, tellement de sentiments faisaient surfaces, vous savez ceux qui restent cachés lorsque vous êtes avec des gens qui vous jugent sans cesse. Lorsque ce prénom sortait de ma bouche, lorsque je pensais à la personne qui le portait ou bien lorsque je le voyais, mon coeur s'emballait, de nombreuses fois je crus être prise de folie. Quoiqu'il en soit ce prénom évoquait beaucoup de choses chez moi dont je n'avais pas idée. Avec lui je me sentais bien, étrangement bien que lorsque je devais le quitter ça me fendait le coeur. Et là il avait sa tête posé sur mes jambes. J'espérais réellement qu'il ne me voit pas rougir, ce serait gênant. Et puis en même temps merde quoi, c'était bien la seule personne qui ne me jugerait pas dans ce monde. Il était bien une des seules personnes à me voir telle que je suis vraiment, il avait réussit à percé cette couverture de bitch qu'on m'avait fait et dont j'avais renforcé l'image, parce que je n'étais pas non plus la victime. J'en suis vraiment devenue une de salope, peut être pas celles qui se font payer pour coucher mais les salopes qui mènent la vie dure aux petits nouveaux de l'université, celle qui fait rêver les petits puceaux de première année, celle dont tout le monde pense du mal. Mais je ne voulais plus être cette personne là, je voulais être différente mais pas différente aux yeux de Damian. Bref, je me perdais littéralement là. Je reposa mon regard sur lui. Il me sortit « Oui c'est moi ! », comme si mon exclamation avait eut besoin d'une confirmation pourtant ce n'était pas vraiment une question c'était plutôt une exclamation, j'avais été surprise de le voir là. Je lui demanda alors si mes jambes étaient confortable. A priori oui puisqu'il se mit à l'aise, sa position me faisait pensé à la mienne quand j'étais chez moi à ne rien foutre et a regarder la télé. Il était comme moi, il prenait ses aises. « Plus confortable que ça tu meurs, tsais un p'tit moelleuse et tout, j'pourrais limite dormir dessus. ». Je le regarda un sourcil levé, vraiment ? confortable ? moelleuse ?« C'est bon de le savoir ! Mais n'abuse quand même pas de trop, elles pourraient perdre tout leurs charmes » Pourtant mes cuisses étaient des plus fermes qu'ils soient enfin c'était peut être ce que je me disais après tout, mais je n'avais pas besoin d'aller demander à quelqu'un d'autre confirmation, je lui faisais confiance. Avec ce petit sourire en coin, il regarda au dessus de moi, il visait peut être le ciel, je n'en sais rien après tout, je n'allais pas le vérifier. Puis je redressa la tête, amusé j'avertis damian de la présence du couple que j'avais vu plutôt et qui m'adressait un sourire radieux en nous voyant. Je sentis comme un mouvement de tête, pas la mienne la sienne. Je recula un peu plus mon dos pour qu'il soit complètement collé au dossier du banc, un de mes bras se croisa pour se poser sur le haut quand à mon autre main, elle était à quelques centimètres des cheveux de Damian posé sur ma jambe. Je vis ma poitrine montait et descendre à une allure beaucoup plus rapide que la normale, je tourna la tête vers la droite pour regarder autre chose, penser à autre chose, je m'humidifia les lèvres. Il faisait chaud où c'était moi ? Je reposa mon attention sur Damian, il avait la tête tournée vers le couple, son pouce levé et je l'entendis crier très fort « Elle est belle hein ?! » Ne me dites pas qu'il n'a pas crier ça très fort, je me cacha le visage de mes deux mains. Je ne savais plus où me mettre, j'entendis des petits oui dans notre direction, j'écartais mes doigts pour mieux voir la scène qui était entrain de se dérouler sous mes yeux, sauf qu'ils étaient cachés. Bref, le couple faisaient activement oui de la tête. « Oh mon dieu » murmurais-je. Je les vis s'en aller, j'enlevais mes mains de mon visage pour regarder Damian. Comme si de rien était, il me demanda comment j'allais. J'étais morte de honte, tout le monde l'avait entendu, je n'aime pas dire que je suis belle, je suis juste ... mhh ... normale, enfin comme toutes les filles n'est ce pas ?! N'est ce pas ??!! « A part le faite que tu viens de demander à deux personnes qui ont passé l'âge que j'étais belle. » Je me mordis la lèvre et hocha la tête. « Oui ça peut aller, tu sais les ennuis habituels, la réputation qui me suit commence à me pourrir la vie, je me demande même comment j'en suis arrivée là. » je baissa la tête et croisa son regard, je souris timidement. C'est vrai je ne savais plus comment j'avais fais pour me mettre dans un tel merdier.« Et toi ? toujours comme la dernière fois ? »

Je détourna mon regard, la tête toujours baissé, je regardais ses cheveux, je souris à la limite du rire. J'enlevais une brindille de ses cheveux qui s'était fourré là, je ne sais comment. Une fois enlever je lui montra « Huuum t'avais ça dans les cheveux, tu sais tu devrais faire attention » Je jeta la brindilla par terre et passa ma main dans les miens. Je regarda de nouveau autour de moi. C'est fou n'est ce pas, on peut se sentir entouré par pleins de monde mais au final se sentir très seule, c'était mon quotidien, non pas que j'étais dépressive mais parfois l'idée de faire un break me prenait. Partir loin, visiter le monde très longtemps jusqu'à ce qu'on m'oublie pour finalement revenir nouvelle. Mais cela n'était pas possible. Malheureusement.
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MessageSujet: Re: → « i don't know why i'm still waiting »    →  « i don't know why i'm still waiting » EmptyVen 8 Juil - 20:12

O CAPTAIN ! MY CAPTAIN Ϟ Je ne vis pas pour être un esclave mais le souverain de mon existence. C'est pourquoi je suis parti dans les bois parce que je voulais vivre sans me hâter. Vivre intensément et sucer toute la moelle secrète de la vie, pour ne pas, quand viendra la vieillesse, découvrir que je n’avais pas vécu. C’est instinctif, nous recherchons l’approbation. Mais il faut vous assurer que vos convictions sortent de ce qu’il y a de plus personnel en vous, même si les moutons bêlent et se choquent, même si on vous dit que vous faites fausse route, que c’est mal. C’est Frost qui a dit : « Dans la forêt, le chemin se sépare en deux, et là, je choisis toujours le moins fréquenté, et chaque fois je constate la différence. » C’EST DANS SES RÊVES QUE L'HOMME TROUVE LA LIBERTÉ, CELA FUT, EST, ET RESTERA LA VÉRITÉ.
Try to slip past his defense without granting innocence.

La frontière entre l'amitié et l'amour est aussi fine et étroite que celle qui sépare le génie de la folie...J'étais bien loin de pouvoir parler d'amour, aborder ce sujet était encore très dangereux, sujet tabou, j'évitais comme la peste tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à l'amour, y compris l'amitié. Ce qui expliquait pourquoi j'avais repoussé toutes les personnes qui m'avaient proposé leur aide, préférant noyer mon chagrin dans l'alcool et la luxure, m'apitoyant sur mon sort, seul, j'avais prévu d'entreprendre une vie de solitaire. Mais ce n'était pas moi, être le mec solitaire, autour de qui plane un grand mystère, qui a le don d'attirer tout le monde vers soi sans le vouloir, ce n'était pas pour moi. Depuis tout petit j'avais ce besoin incessant d'être entouré, d'avoir du monde avec moi, non pas que je voulais être le centre de toutes les attentions, mais j'avais juste besoin de me sentir entouré, épaulé, savoir qu'il y avait des gens sur qui je pouvais compter était quelque chose d'important pour moi. Inutile de préciser que ces dernières semaines que j'avais volontairement passé seul m'avait totalement retourné et au lieu de me faire aller mieux, comme je l'espérais, ça n'avait fait qu'empirer les choses, m'encourageant à sombrer davantage dans tous les excès, je ne m'imposais plus aucune limite et me contentais d'aller là où le vent décidait de m'emporter, sans me poser de question j'allais de mal en pire et tout cela n'avait aucune importance à côté du fait que j'étais seul au monde, loin de mon pays, de ma famille et de mes amis, j'étais la cause de ce mal être, ce vide en moi je ne l'avais pas créé non, mais je l'avais renforcé, accentué de sorte à ce qu'il prenne le total contrôle de mon corps et monopolise ma vie. Au final, alors que je me croyais définitivement perdu, sans aucun moyen de sortie, l'aide dont j'avais besoin venait de là où je m'y attendais le moins, Shabbela. C'était une amie de longue date avec derrière une très mauvaise réputation, car cela faisait longtemps que nous nous connaissions je n'avais jamais pris en considération ce que les autres pouvaient bien dire sur elle, tout le monde devrait avoir au moins une personne qui ne nous juge pas, mais qui nous voit pour ce que l'on est vraiment, malheureusement pas tout le monde avait cette chance. Moi je pensais l'avoir, je ne pouvais pas en être sûr, car au moment ou j'en avais eu le plus besoin j'avais tout simplement repoussé tout le monde et cette jeune femme, la Beta, était arrivé au bon moment, timing parfait, lorsque je commençais à de nouveau m'ouvrir au reste du monde elle se présentait comme mon nouveau guide, celle qui avec ce sourire réussirait à me faire retrouver goût à la vie. Elle l'avait, pas de la manière dont je le souhaitais certes, mais il avait suffit d'une nuit pour que je déballe tout ce que j'avais sur le coeur, tout du moins l'essentiel. J'avais juste demandé une nuit de plaisir, une nuit où notre cerveau serait éteint et nous nous contenterions de tout simplement se donner l'un à l'autre sans aucune répercussion, aucune conséquence, aucune idée derrière la tête, aucun sentiment si ce n'était celui de vouloir aider un ami. Voulant voir si elle était capable de faire honneur à cette réputation de bitch qu'elle s'était bâtie au fil des années qu'elle avait passé à Berkeley, j'avais besoin de ses services et c'est d'une manière des plus inattendu qu'effectivement elle remplissait sa mission avec succès. Suite à cette nuit Shabbela était devenu une personne à qui je tenais beaucoup, un peu trop même, des sentiments qui s'étaient intensifiés et qui à présent me faisait avancer dans le brouillard le plus total, à l'aveuglette j'avançais dans l'inconnu, sans aucune peur, à moins que ça ne soit de l'inconscience, je voulais voir où tout ceci allait bien pouvoir me mener, la seule chose que je voulais éviter était de m'engager, je l'avais fait une fois et cela m'avait anéanti, fool me once, shame on you, et c'était avec cette idée en tête que j'avançais, re-découvrant la vie sous un autre jour je décidais d'agir plus et de moins réfléchir. En résumé love sucks, c'est pourquoi il ne devait pas y avoir de ça entre nous, je ne le voulais pas, je l'interdisais.
Perdre leurs charmes ? Des cuisses ? Peut être mais je ne voyais pas comment, elles étaient très bien tout comme elle d'ailleurs, elle avait des atouts alors autant les mettre en valeur et j'étais certains qu'habituellement elle ne se faisait pas prier pour le faire, une telle réputation ne tombait pas du ciel, mais peu importe, je ne jugeais pas, tous ces bruits de couloirs de n'imtéressaient pas. Prenant la remarque de la jeune femme comme une sorte de signal qui voulait dire « relève ta tête » je décidais tout de même de la laisser poser quelques minutes encore, je revenais d'une partie de foot et c'était plutôt fatiguant comme sport, je méritais amplement une petite pause. Sans aucune gêne je m'étais affiché devant tout le monde à crier ô combien mon amie était belle, ce qui était vrai, mais ne se faisait pas. Who cares, après tout nous étions dans un parc et nous étions libre de nous exprimer comme bon nous semblait, la jeune femme semblait morte honte tandis que moi j'étais prêt à continuer jusqu'à recevoir une réponse positive de la part du vieux couple, réponse qui ne se faisait pas trop attendre, accompagné d'un petit sourire je me retournais vers la brunette qui semblait avoir rougi depuis tout à l'heure. « T'as chaud ? » demandais je le plus innocemment possible, la réponse était évidente et pourtant, par pur esprit de taquinerie, je lui posais tout de même la question. Regardant tout autour de moi je prenais de nouveau la parole « S'tu veux je peux demander à un couple plus jeune ? », à la fin de ma phrase je ne pouvais étouffer un légé rire moqueur, sa timidité était des plus amusantes, un moyen d'embêter la jeune femme, me réjouissant de son mal à l'aise je prenais un plaisir malsain à la taquiner, preuve que mon état quant à lui s'améliorait. « Ne prête pas attention aux dires des autres, il y aura toujours quelqu'un pour parler derrière les autres, ne t'en occupe pas. ». Bien que j'avais dépassé cela il y a peu la jeune femme semblait toujours être hanté par cette histoire de réputation, comme moi elle allait devoir apprendre à ne plus faire attention à ce qui se disait autour d'elle et un jour elle comprendrait que seul son propre avis compte, celui des autres n'était et resterait toujours secondaire. « Non non ne t'en fais pas pour moi, ça va mieux . » Pour une fois je ne mentais pas, toutes les fois ou j'avais dû dire que tout allait bien alors qu'en réalité c'était tout le contraire, mais il ne fallait surtout pas dire la vérité, car si les gens vous demandez cela c'était uniquement par politesse, il ne voulait pas vraiment savoir si vous alliez bien ou non, cette phrase était du même ordre qu'un simple « bonjour ». La différence était que la jeune femme voulait vraiment savoir, ce qui rendait ma réponse d'autant plus sincère. « Au pire tu seras là pour me les retirer si de nouvelles brindilles venaient à se poser sur ma tignasse. », maudit cheveux, depuis ma naissance ils n'avaient été qu'une source d'ennui et aujourd'hui encore ils continuaient à me mener la vie dure, une chose à laquelle je m'étais fait, mais qui restait tout de même très agaçant. Finalement, je décidais enfin de me relever pour prendre position aux côtés de Shabbela, assis je regardais tout autour de moi à la recherche d'une quelconque distraction, le parc c'était bien lorsque l'on voulait se reposer, ou bien passer un moment romantique, mais lorsqu'il s'agissait d'amusement, à part les toboggans pour enfants je ne voyais rien d'autre. C'est alors, que dans un éclair de génie je me retournais vers la jeune femme et la saisissais à chacune de ses épaules avant de prendre la parole sur un ton des plus excité « As-tu déjà joué au football ? » question stupide je vous l'accorde, « Tu veux apprendre à jouer et arrêter de lancer comme une fille ? » mais c'est une FILLE !!
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MessageSujet: Re: → « i don't know why i'm still waiting »    →  « i don't know why i'm still waiting » EmptyVen 8 Juil - 22:50

SHABBELA WELLINGTHON & DAMIAN SAN MERCURY Ϟ Il y a des mots qui me gène des centaines de mots des milliers de rengaines qui ne sont jamais les mêmes. Comment te dire je veux pas te mentir tu m'attires et c'est la que ce trouve le vrai fond du problème. Ton orgueil tes caprices tes baisers des délices tes désirs des supplices je vois vraiment pas où ça nous mènes. Alors, on se raisonne c'est pas la fin de notre monde. Et à tord on se questionne encore une dernière fois.
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Adriel Eynsford-Baxter
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