the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Partagez

ANOTHER ONE BITES THE DUST -- sol&kia

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

ANOTHER ONE BITES THE DUST -- sol&kia Empty
MessageSujet: ANOTHER ONE BITES THE DUST -- sol&kia ANOTHER ONE BITES THE DUST -- sol&kia EmptyMer 6 Avr - 13:49


Une inspiration. Dieu comme c'est bon. Une deuxième. Encore meilleure. J'appuyais légèrement mon talon sur son dos, de manière à mieux le faire pénétrer dans sa chair. Voilà ce que j'aime : punir et fumer. Rien de mieux dans la vie. Cet endroit était mon magnifique et merveilleux repère : personne ne venait m'y déranger. Un peu comme mon bureau personnel, en mieux. Un lieu dans lequel l'alarme incendie avait été désactivée et sans lequel je pouvais faire ce dont j'avais envie. Qui pourrait m'en vouloir ? les élèves font ce qu'ils veulent dans cette université, on ne peut point me reprocher de faire de même. La seule différence c'est que je reçois un salaire, pas vraiment équivalent au travail que je fournissais. J'eus un moment de lâcheté et décidais de laisser partir ce bandit des grands chemins. Une petite heure de souffrance pour avoir fumé dans les toilettes, c'était selon moi une sentence très acceptable. Mais ce train-train commençait à me lasser. Aucun qui se défendait... Tous des chiffes molles, ces américains ! Je croisais mollement les jambes, tirant de plus en plus vite. J'ai besoin de piment, de fortes épices pour que ma vie m'intéresse de nouveau ! Je rentrais dans une phase de torpeur qui ne me plaisait pas, mais alors là, pas du tout. Il me fallait une idée. Une idée d'un plan diabolique, qui me ferait m'amuser comme une folle. Mais où ? Comment ? Avec qui ? J'avais déjà ma petite idée là dessus. Avec elle, cela glisserait comme des roulettes sur un sol de savon noir. Mais où se trouvait-elle ? Cette IOTA trainait un peu partout dans cette fichue université et pourrait être n'importe où ! Et un immense flegme m'empêchait de tendre le bras pour récupérer mon téléphone. Un long soupir s'échappa d'entre mes lèvres gercées. Nonchalamment, je m'asseyais sur le bureau se trouvant tout au fond de la salle, en face des tables où les élèves étaient sensés gratter. Je me pourléchais les lèvres rien qu'à penser à tout les plans possibles et imaginables : mettre de la mayonnaises faisandée dans les pots de la cantine, ou non mieux encore : pourrir l'une des soirées de ces espèces de gosses de riches. cela avait toujours été mon rêve sans que cela ne se réalise. Mais un jour cela arrivera et je pourrais pleinement savourer ma victoire. Cette quête de plaisir me poussa à sortir une autre clope, avant même d'avoir fini la première. Je tremblai d'excitation. Je m'imaginais allongée sur cette table, toute chose : cela aurait fait une magnifique photo. Quoi de plus beau qu'une femme dans une terrible prostration ? Rien mes amis. A part le Happy Meal.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

ANOTHER ONE BITES THE DUST -- sol&kia Empty
MessageSujet: Re: ANOTHER ONE BITES THE DUST -- sol&kia ANOTHER ONE BITES THE DUST -- sol&kia EmptyMer 6 Avr - 16:34

Un cri de douleur brisa le silence. Je fronçais les sourcils, moi qui voulais être tranquille pour fumer ma cigarette, c’était raté. Si il y a bien une chose qui m’insupporte, c’est d’être déranger lorsque je fume, être au calme me permet de … mieux l’apprécier je dirais, mais ces hurlements étaient insupportables, je soupirais d’agacement. Je décidais d’aller voir d’où il provenait. J’avais tout de même une petite idée du fautif, ou plutôt de la fautive. Je tournais brusquement dans un couloir désert, me dirigeant vers la salle du fond, la salle de colle. Au même moment un étudiant sortit de cette même salle, en se frottant le dos. Je vis qu’il avait presque les larmes aux yeux, ce qui me fit rire. Mais quel enfant ! Pleurer pour de si petites souffrances ! En tout cas, cela confirmait mon hypothèse, je savais que je la trouverais là-bas. De toute façon je sais que si j’ai besoin d’elle, je la trouverais là-bas, la salle de colle, son petit coin fétiche. C’était parfait pour ses plans diaboliques. Tout au font d’un couloir peu fréquenté, on aurait pu croire que ce lieu avait toujours été créé pour elle ! Peut être qu’un jour quelqu’un viendrait voir ce qu’elle trafiquait là-bas, même si ça ne risquait pas d’arriver, pourtant voir des tas d’étudiants sortir de la salle en pleure devrait leurs mettre la puce à l’oreille … Enfin, c’est mieux comme ça, qu’ils ne savent rien, c’est parfait. J’aimais bien venir l’aider, quand j’avais besoin de me défouler c’était relaxant d’exprimer son sadisme sur de pauvres innocents.

D’ailleurs, c’était le cas aujourd’hui, j’avais grandement besoin de faire des petites conneries dans l’université pour évacuer ma rage. Cette journée avait vraiment été lamentable, j’en avais chié toute la journée ! Tout avait commencé ce matin, au moment de prendre ma douche matinale, cet saleté de robinet d’eau chaude avait décidé de rester bloquer, j’ai pourtant résisté, mais rien n’y faisait, il ne bougeait pas d’un poil. Après cette douche froide qui me mit dans une sacrée mauvaise humeur, je dus allez en cours, ce qui ne fit qu’amplifier le nuage gris qui s’épaississait au dessus de ma tête, si il m’arrivait encore quelques chose aujourd’hui, ce nuage allait créer un éclair, qui tomberait sur n’importe qui. Pas de chance pour cette première année, qui m’a percuté de pleins fouets en renversant malencontreusement son verre sur mon haut. Je l’avais d’abord fusillé du regard, avant de l’emmener dans un coin tranquille, où elle subit ma redoutable vengeance ! Enfin, elle n’avait pas pleuré, je ne comprends vraiment pas pourquoi, alors qu’ils ont plus de 18 ans, même des soit disant ‘‘dur à cuir’’ peuvent pleurer comme des bébés, c’est exaspérant, si peu de ténacité, dans tous les cas, tous ceux qui subissent, ou subiront ma vengeance ou simplement mon envie de torture ne repartiront pas la tête haute … Enfin bref, cela m’avait donc un peu défoulé, mais pas assez à mon gout. Je frappais un bon coup dans la porte ayant enfin atteint le bout du long couloir, et je la vis, comme à son habitude, en train de fumer sa clope.

- J’ai croisé ta dernière victime, elle pleurait comme un enfant ! Lui dis-je en m’asseyant sur une table en face de la sienne. J’ouvris mon paquet de cigarette, et soupira. Plus qu’une, UNE ! Mon dieu, j’allais devoir fouiller ma chambre de fond en comble pour retrouver les quelques pièces dont j’avais besoin, cela allait être dur, j’en avais déjà mal à la tête, j’allais devoir gratter l’amitié de certains pour assouvir mon besoin de nicotine pour le reste de la journée tout de même. Je pris mon briquet et alluma ma cigarette survivante, celle là, j’allais la savourer, ça j’peux vous l’dire !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

ANOTHER ONE BITES THE DUST -- sol&kia Empty
MessageSujet: Re: ANOTHER ONE BITES THE DUST -- sol&kia ANOTHER ONE BITES THE DUST -- sol&kia EmptyJeu 7 Avr - 18:23

[italique : en français, dans le texte ♥]

Je me pâmais seule sur mon bureau, telle une mannequin en pleine séance de shoot. De photos j'entends, je ne m'appelle pas Kate Moss.J'étendais et recroquevillais éternellement mes jambes, bien peu longues à mon grand dam, cependant parfaitement épilées, mais pleines de coupures de rasoirs... Je n'ai jamais été très efficiente avec toutes ces choses de filles. Je me sentais terriblement bien ici. tant et si bien que certains soirs, je ne rentrais même pas chez moi. Le personnel ménager me connaissait et après quelques réprimandes, ils ont finis par me laisser tranquille. Nonchalamment je jetai un regard vers ma salle aseptisée. Je respirai un grand coup par le nez... avant d'être prise d'une quinte de toux. Je me maudissais alors de toujours sniffer mes cartons après avoir fumé. Mes fosses nasales étaient complètement détruites et en jour de forte chaleur, je pouvais m'attendre à saigner abondamment du nez. Rendez vous compte ! Ça n'est jamais très pratique d'avoir une hémorragie tandis qu'un très bel homme s'occupe de vous. Je sais cela vous fait passer pour faible et sensible et donc dix fois plus attrayante mais mon honneur de femme indépendante en prend toujours un sacré coup. Enfin je déraille, j'avais oublié qu'il fallait aimer le sang pour cela car ce n'est pas l'action la plus sexy qui puisse exister... Toujours était il que je ne résistais pas au fait d'exposer ma petite culotte au mur blanc, couvert de taches d'humidité. La grincement de la porte me fit grincer des dents. Brr quelle ignoble son ! Cela me faisait le même effet que si je croquais à pleins crocs dans une petite cuillère ! Tout à fait insupportable. Après un léger grognement que je fis bien audible, je daignais avoir le courage de tourner mon visage crispé. Et là que vois-je ? Une blonde au corps finement musclé. Une jeune athlète. J'adorais regarder son ventre plat : pas du raté par la nature. Ou alors quelques séances de rameur y ont remédié. Je la fixai pendant plusieurs instants, comme un poulet qui regarderait un grain de maïs. Soudain sa voix résonna. Un écho bien peu sympathique : je ne supportai absolument pas le son de sa voix, bien qu'elle faisait parti de mes rares amies. Mes molaires grincèrent une fois de plus. Je resserrai les jambes, me relevai et m'asseyais sur le rebord du bureau teck. Je croisais les jambes et m'allumai une clope. Je connaissais son expression. Dès qu'elle n'avait plus de quoi se droguer, elle crispai sa bouche.

SOLSTICE -- Haha oui ! Nom d'un chien ! Pourtant je ne l'ai pas martyrisé tant que ça...

Je tirai et re-tirai, laissant exprès un petit silence, profitant de chacune de mes bouffées, recrachant le maximum de fumée, regardant ses yeux avec un petit sourire malicieux.

SOLSTICE -- Alors ? Quel mauvais vent t'amène chère Kiara ?

Je découpai consciencieusement les syllabes de son prénom, avec mon merveilleux accent français. La musique du Roi Lion me revenait sans cesse... Ha ma chère enfance ! Si loin maintenant ! Mais rien qu'avec son étrange prénom, elle m'y faisait revenir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

ANOTHER ONE BITES THE DUST -- sol&kia Empty
MessageSujet: Re: ANOTHER ONE BITES THE DUST -- sol&kia ANOTHER ONE BITES THE DUST -- sol&kia EmptySam 9 Avr - 14:51

Mais quelle belle vue ! Avais-je vraiment besoin de la découvrir allongée tel un phoque sur sa banquise après cette entrée fracassante ? Je ne crois pas. Même dieu n’aurait pas accepté d’avoir sous ses yeux une telle image. Enfin, elle se releva lorsque je vins me poser à ses côtés. Sa mâchoire sembla se crisper lorsque le son de ma voix vint briser le silence. Je savais très bien qu’elle détestait ma voix, moi aussi d’ailleurs, elle était d’un agacement ! Un peu aigue, même très aigue, c’était surement l’une des raisons qui poussaient la plupart des gens à me haïr, ou à m’aimer d’ailleurs, ont me dit souvent « ta voix est trop mignonne ». Vous croyez vraiment de un, que je vais croire à des absurdités pareil, et que de deux, à 19 ans avoir une voix ‘’trop mignonne’’ soit un point positif et intéressant de ma vie ? La réponse est non. Non vraiment je l’aimais pas, j’assimilais ma voix à celle d’un messager de dieu, le genre pur et frêle, très peu représentatif de ma personnalité quoi.

Je savourais ma dose de bonheur, chaque bouffée était magique. Je fixais le ciel par la fenêtre. Il n’y avait aucun nuage, il était bleu, j’en avais même mal aux yeux mais je continuais à le fixer. J’en étais parfois lassé, de cette chaleur habituelle, j’appréciais la pluie, même si elle était rare, je m’organisais toujours pour sortir et sentir les gouttes de pluies tomber sur mon visage, c’était relaxant. C’était encore mieux quand il y avait de l’orage, les éclairs illuminant le ciel, je trouvais ça beau, je sautillais partout trempées jusqu’aux os dès que les nuages gris pointait le bout de leurs nez. Mais ce qui restait le mieux, c’était la neige. AH ! La neige … J’enviais parfois ma famille en Russie, la neige eux, ils connaissaient ! Les rares fois où j’y étais allée, il neigeait, je courrais partout en me roulant dans l’épaisse couche blanche qui s’accumulait sur le sol. Bon, après je rentrais morte de froid et malade comme un chien, mais ça valait le coup.

Je souris, à l’entendre, on aurait pu croire que ces victimes n’était pas du tout martyrisé, il fallait le voir pour comprendre ce qu’elle leur faisait. J’aimais bien ses petites expression typiquement française qu’elle glissait en pleins milieu de ses phrases, d’ailleurs j’adorais l’entendre parler français, j’aimais bien cette langue. Elle m’avait d’ailleurs contaminé, à force de traîner avec elle, je sortais parfois, un mot dont je ne connaissais même pas le sens dans une phrase, comme ça. C’était souvent fichtre. Fichtre … je trouve que ça sonne bien, même si j’ en cherche encore le sens.

KIARA -- Dit moi un jour tu m’amèneras en France ? Comme ça tu devras me supporter pendant plusieurs jours non-stop. Enfin, si tu ne me tue pas avant la fin du voyage, et si tu me tue, je veux qu’on écrive sur ma tombe : Fichtre, avec je ne sais pas qu’elle phrase élogieuse sur moi.

Je cherchais quelque chose à faire pour me défouler. Maintenant que j’avais trouvé ma partenaire, je pouvais viser sur quelques chose de grand, deux diables unis sont plus fort qu’un. Il fallait quelque chose de puissant, qui touche un grand nombre d’étudiant, ou même de profs d’ailleurs. Quoi que, nous n’étions pas obligés de nous focaliser sur l’université, la ville était assez grande pour trouver quelque chose d’assez marrant à faire … Je me retournais vers elle, un sourire sadique aux lèvres. Si je n’avais pas d’idées, elle devait surement en avoir, j’étais plus douée pour agir que pour réfléchir.

KIARA --J’ai besoin de me défouler, j’ai passé une très, très mauvaise journée, je pourrais te conter tous les détails, mais ça m’énerve déjà rien que d’y repenser, donc j’en resterais là. Bref, je suis donc venue te voir pour que tu m’aide à me distraire un peu, enfin, si ça te tente de m’aider à foutre le bordel.

Je savais qu’elle ne pourrait pas dire non, je la connaissais assez pour savoir qu’un plan comme ça lui plairait, et avec elle sa allait chauffer dans les chaumières, ainsi que pour les petits inconscients qui se mettrait sur notre chemin, ou qui déciderais de nous empêcher de mettre nos plans en actions.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

ANOTHER ONE BITES THE DUST -- sol&kia Empty
MessageSujet: Re: ANOTHER ONE BITES THE DUST -- sol&kia ANOTHER ONE BITES THE DUST -- sol&kia EmptyMar 31 Mai - 13:14

-->
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

ANOTHER ONE BITES THE DUST -- sol&kia Empty
MessageSujet: Re: ANOTHER ONE BITES THE DUST -- sol&kia ANOTHER ONE BITES THE DUST -- sol&kia Empty

Revenir en haut Aller en bas

ANOTHER ONE BITES THE DUST -- sol&kia

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» another one bites the dust. IVY
» then another one bites the dust.. (edea)
» bruna&woody - another one bites the dust
» Ashes to Ashes. Dust to Dust | Capryce & Jimmy
» to ash and dust. (james)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-