the great escape
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pv• music is my savior & you are my remedy

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MessageSujet: pv• music is my savior & you are my remedy pv• music is my savior & you are my remedy EmptyJeu 3 Fév - 5:20

Toute la nuit j’avais veillé, incapable de trouver le sommeil, ce qui m’arrivait toujours, lorsque je consommais en soirée. En effet, la veille, je m’étais rendu dans une boîte de nuit avec une amie. N’ayant pas vraiment la forme depuis plusieurs jours, je décidai de me tirer une ligne pour me remonter avant de partir. Je n’aime pas vraiment que mes proches me voient dans cet état dépressif, faible. Puis en en même temps la drogue m’est bénéfique d’une certaine façon. Elle me délivre de ce poids lourd qui pèse constamment sur ma conscience et qui m’empêche d’être heureux. On pourrait supposer que je blâme Zandra, que je la considère comme un spectre qui hante constamment mon esprit. Au contraire, je ne suis pas assez lâche pour le faire. J’assume peinement le fait que ce soit moi qui refuse d’évoluer, de me rebâtir un semblant de vie normale, heureuse et épanouie. Je voudrais bien de ce genre de vie, mais elle m’est inaccessible. Pour l’obtenir, il faudrait que je renonce à tout ce dont je tiens, soit Zandra en premier, puis la drogue en second. Dans le premier cas, comme dans le deuxième ,il m’est impossible de renoncer. Je tiens à conserver des souvenirs de ce qui aura été la femme de ma vie, puis pour ce qui est de la coke, je me dis que renoncer serait bien trop dur d’arrêter. Que voulez-vous ? J’ai perdu toute ma combativité. Je ne peux plus me battre, je ne peux que sombrer, un peu plus profond à chaque jour dans le gouffre de la bêtise et de la déchéance. Tout ça pour dire que les effets de la drogue se sont prolongés pendant plusieurs heures, jusqu’à m’empêcher de dormir totalement. Cependant, vers cinq heures du matin, je finis par m’endormir sur mon journal intime posé sur mon lit sur lequel j’étais étalé sur le ventre.

Je dormis alors durant plusieurs heures, jusqu’à onze heures, lorsque je me fis réveillé par mon portable qui sonnait. Ce dernier, lorsque je le consultai, furieux m’annonçai que j’étais en retard à mon cours de psychologie de deux heures. Je grognais, avant de lancer mon téléphone au loin, me recouchant par la suite. Heureusement pour moi, mon téléphone atterrit sur une pile de vêtements sales sur le plancher, ce qui amorti sa chute. Ma courte nuit de sommeil m’avait plus épuisé au réveil qu’autre chose. J’aurais voulu dormir encore. Cependant j’étais coincé entre deux choix. Une partie de moi me disait de me lever et de me dépêcher d’aller suivre le reste de mon cours, pour ne pas manquer toutes les notes, puis l’autre me disais de rester coucher jusqu’à quatorze heures, soit une heure avant mon cours de ciné afin de me préparer. Me sentant paresseux, ce matin, je décidai de rester coucher encore un peu. Je ne fis toutefois qu’une sieste d’une heure.
Je me réveillai ensuite, un peu plus reposé cette fois-ci. Je rêvassais un peu sous la douche que je pris chaude. Je retournai ensuite à ma chambre, où je m’appliquai ensuite à choisir ce que j’allais porter. Je décidais de me la jouer simple aujourd’hui en enfilant un t-shirt noir avec une encolure en v, une longue veste « costume » blanche, un vieux jeans noir slim taille basse et une paire de mocassins en cuir. Il fila ensuite à la salle de bain pour aller se coiffer, ce qui prit environ dix minutes. Une fois terminé, je revins à ma chambre prendre ma montre, mon portable, mon portefeuille et mon sac, filant alors de la confrérie, le ventre vide. Je mangerai un peu plus tard.

Je me rendis à pieds jusqu’au bahut, où en arrivant je vérifiai enfin l’heure.Je remarquai alors avec surprise que j’étais en avance et qu’il me restait encore environ une quarantaine de minutes avant mon cours. Je passai alors à la cafet pour m’acheter un muffin aux bleuets et un café, que j’engloutis aussitôt achetés. Puis sur mon chemin vers l’auditorium, je décidai de se rendre à la salle de musique, pour jouer quelques pièces au piano, afin de passer le temps. Alors décidé, j’accélérai le pas jusqu’à la salle, que je trouvai à mon bonheur vide en arrivant. Je pénétrai donc dans la pièce, puis allai m’installer derrière le piano après avoir posé mon sac sur le sol.

Comme cela faisait un bon moment que je n’avais pas joué, j’entamai une pièce de niveau intermédiaire avant d’ensuite augmenter le niveau, une fois réchauffé. Je jouai alors une de mes pièces favorites soit Moonlight Sonata de Beethoven. Absorbé par la musique, je ne remarquai point l’arrivée d’une autre personne dans la pièce.
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MessageSujet: Re: pv• music is my savior & you are my remedy pv• music is my savior & you are my remedy EmptyMer 9 Fév - 15:26

    Mon subconscient m’avais jouer un tour lorsque sans même attendre la sonnerie du réveil je m’étais réveillée en sursaut sans moyens de me rendormir. Dépité je m’étais dirigé vers la douche où je m’étais éternisé histoire de dire que. Une fois devant mon armoire, légèrement maquillés et coiffé, j’avais enfilé un jean slim, un chemisier blanc qui laissait légèrement voir mon soutien-gorge en transparence, j’enfilais alors une veste en cuir et mes talons, pris mes affaires et m’était diriger vers le bâtiments sud ou débutait ma longue journée de cours. Je errais depuis ce matin d’une salle de cours à l’autre sans vraiment écouter le savoir que tentais de nous enseigner les professeur plus désespérés les uns que les autres, au fond ça me faisais rire. Ces gens avaient choisis d’être professeur, d’enseigner, mais plus je les voyais plus j’avais l’impression que sauter par la fenêtre restait leur dernière option correct pour survivre jusqu’à la fin d’une seule petite heure, lorsqu’ils tentaient ne serait ce que reprendre un étudiant à l’ordre mon dieu la catastrophe si ils pouvaient s’enfuir en courant ces cons ils le feraient. Les vieux d’aujourd’hui n’avais aucune autorités même si ils essayaient de nous faire croire que c’est eux qui dirigeait et non le contraire on n’y croyait pas longtemps en général. Je me dirigeais vers mon cours suivant Culture il me semblait, il fallait absolument que je fasse une demande de changement pour mes cours, plus le temps passais moins l’Anthropologie m’intéressais, c’était amusant au début je dois l’avouer, c’ était nouveau j’apprenais plein de choses totalement inutile et je m’y intéressais même ! Mais aujourd’hui je m’en lassais, je me serais volontiers diriger vers des études de psychologie ou philosophique, je n’avais jamais vraiment osé, j’ignorais si une demande de la sorte était possible. Faut que je me renseigne. Je me calais au fond de la salle, la tête posé sur mon sac que j’avais vulgairement balancé sur la table, le regard rivé par la fenêtre, je me surprenais à m’assoupir de temps en temps, mais je retenais quand même quelque bribes de cours, comme des mots, mais une fois que la sonnerie avait retentit ces mots avait disparus. Tant pis. Je me dirigeais vers le café le plus proche, ou je pris une chocolat chaud au chocolat blanc mon péché mignon ainsi qu’un morceau de moelleux au chocolat, je restais dans ce café une bonne demi heure où je bouquinais pour passé le temps. Une fois ma petite collation terminé, je me dirigeais dans les couloirs de Berkeley, j’avais encore une poigné de minute à tuer avant mon prochain cours - si j’y allais -. Je n’était plus motivé, j’avais juste envie de rentrer à la résidence et dormir.

    Je passais devant la musique, où mon oreille s’éternisais, je faisais demi-tour et stagnais devant la porte fermer, je connaissais cette façons de jouer, je connaissais ce morceau, c’était sûrement lui, ça ne pouvais être que lui, j’en mettrais ma main à couper. Je poussais délicatement la porte de la salle et j’y pénétrais, il ne m’entendais pas, trop concentré sur sa musique, un sourire s’affichais sur mon visage malgré moi. Je fermais la porte derrière et posais mes affaires au sol, j’avançais vers lui et je mis alors sur le coté du piano en face de Henryk. Je lui souriais lorsqu’il me remarquait enfin, je le laissais finir son morceau tandis que mon regard restait fixés dans le sien. Les dernières notes se pointais et mon cœur commençais à battre à tout rompre, je n’aimais pas cette sensation étrange. J’applaudissais lorsque le son du piano se stoppa.

    ▬ Je ne m’en lasserais jamais, dommage que tu ne joue pas plus souvent…

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MessageSujet: Re: pv• music is my savior & you are my remedy pv• music is my savior & you are my remedy EmptyJeu 10 Fév - 2:52

Alors que je faisais glisser mes doigts sur les touches du piano, créant cette mélodie parfaite, à la fois si belle et si dramatique, je fus envahi par un sentiment de sérénité et de calmer. C’était comme si toutes mes plaies s’étaient refermées d’elles-mêmes, je ne ressentais plus rien, ma tête et mon cœur était vide. J’étais en paix avec moi-même, pour ne pas dire quasiment heureux. Je jouai sans même me soucier des notes, les yeux fermés ; je les connaissais par cœur. J’écoutai la mélodie que je produisais, tout en me demandant ce qui m’avait prit d’arrêter de jouer pendant si longtemps. Peut-être que je devenais vraiment accro à la drogue, plus que je ne le pensais. Ce que j’étais con de croire que je pourrais me réduire qu’à trois lignes par semaine. Maintenant, je ne peux compter le nombre de lignes que je sniffe. C’est du genre un coup par-ci, un coup par là pour me remonter. Puis quand ma réserve s’épuise, je pète littéralement les plombs, ce que je n’avais pas fait depuis longtemps déjà. Je suis devenu totalement dépendant, ce qui à la fois me répugne, mais en même temps me laisse indifférent. Je ne fais que me regarder aller, je suis le spectateur de ma propre vie. Je peux quand même supporter cela. Cependant, la situation s’était aggravée depuis un moment. Mon stock de coke disparaissait en moins d’une semaine. Mes nuits étaient devenu des enfers et les journées des odyssées durant lesquels je me bâtais. Oui, je me bâtais pour continuer ma routine, continuer à vivre. Sinon, je serais toujours cloîtré dans ma chambre à me droguer, à dormir, lire et me perdre pendant des heures dans mes pensées dont la bande sonore serait la musique de mon MP4. Elles auraient évidement tournées autour de Zandra, mais surtout ELLE.

En effet, depuis un moment, je me surprenais à penser à cette fille, qui depuis faisait battre mon cœur à une vitesse folle dans ma poitrine. Cette sensation était quasiment nouvelle pour moi. Depuis Zandra, je n’avais presque jamais ressenti de l’amour pour une autre fille qu'elle. Il y avait pourtant eu des exceptions, comme Isis et quelques autres. Après ça, je ne faisais que butiner d’une fleur à l’autre, pour combler le vide qui m’habitait. Cette tentative désespérée ne servait plus à rien maintenant. Quoique je fasse pour me l’enlever de la tête, elle revenait encore et encore me hanter. Elle m’obsédait. Je ne pouvais pourtant pas me permettre de penser à elle ainsi. Je tenais à cette fille, c’était vrai, mais la relation que nous entretenons depuis si longtemps ne se résumait simplement à une relation amicale. La raison ? Je ne le sais pas vraiment. Je dirais peut-être que la situation serait trop compliquée à gérer pour chacun de nous deux. Elle tout comme moi avions perdu un être cher, et moi je ne m’en suis pas encore vraiment remis. Puis il ya ma vie trop chaotique pour que je puisse penser à y inclure quelqu’un d’autre. En lui faisant pénétrer dans mon univers de drogué, je risquerai de la faire souffrir par mon comportement incertain. En effet, elle ne saurait jamais sur quel pied danser avec moi. Ce serait un jour l’amour parfait, puis le chaos le lendemain.Je ne souhaite pas la faire souffrir ainsi, comme je l’avais fait au début avec Zandra. Je ne voulais pas faire la même erreur. C’est pourquoi je préfère refreiner mes pulsions, contrôler mes envies la concernant et me comporter qu’en simple ami.Je l’évitais d’ailleurs depuis un moment, mais cette dernière finissait toujours par me retrouver, par je ne sais quel moyen.

Je continuais à réfléchir à cette situation, toujours aussi absent, quand je perçu des bruits de pas dans la pièce à travers la musique. Je les écoutai. Un, deux, un, deux... Des talons hauts. C’est une femme...Je connaissais le bruit de ces pas, l’odeur de ce parfum si familier qui se rapprochait de moi... J’ouvris les yeux et manqua presque ma note lorsque mes yeux croisèrent ceux de la jeune femme. C’était elle, la seule ,l’unique. Acideen. Malgré moi, je ne pu me défaire de son regard. En même temps, je dus me concentrer pour me rappeler des dernières notes de la pièce que je m’apprêtais alors à terminer, mais que je venais d’oublier. Et dire que je connaissais la pièce par cœur... Je respirais profondément, alors que les battements de mon cœur accéléraient. C’est par miracle que je réussis à poser mes doigts sur la bonne touche, la dernière, ce qui marqua la fin. J’eus un sourire en coin, lorsqu’elle applaudit par la suite. Son regard était toujours plongé dans le mien.
▬ Je ne m’en lasserais jamais, dommage que tu ne joue pas plus souvent…
Je fis une moue, faisant mine de réfléchir puis mon visage fut éclairé par mon sourire radieux. Je me levai ensuite, fit le tour du piano pour me retrouver par la suite face à Acideen. Je me penchai à sa hauteur pour lui faire la bise, ce que je m’étais promis d’arrêter de faire, mais que je fis pareille. Je n'ai pas pu m’en empêcher hélas. Puis, en même temps ,si j'étais resté distant,elle aurait remarqué ce changement dans mon attitude à son égard et elle se serait sûrement doutée de quelque chose.
▬ On ne se lasse jamais de la beauté non plus... C’est vrai ...je devrais en jouer plus souvent...Seulement, je n’ai pas vraiment la tête à cela...
À mon aveu, je détournai légèrement le regard au loin, avant de revenir vers elle.Je soupirais.
▬ Sinon, ça fait longtemps qu’on ne s’est pas croisé...Quoi de neuf ?
Je retournais alors m’asseoir sur le banc du piano, auquel je fis dos, puis l’invitais d’un signe de la main à me rejoindre. Je baissais alors les yeux au sol, évitant son regard. Je culpabilisais, car si nous nous croisions de moins en moins souvent, c’était de ma faute. Je l’évitais délibérément. Pourtant, c’était pour notre bien à chacun. Peut-être que si on se voyait moins souvent, nos sentiments finiraient par s’estomper et tout redeviendrait comme avant. Foutaise !
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MessageSujet: Re: pv• music is my savior & you are my remedy pv• music is my savior & you are my remedy EmptyMer 16 Fév - 20:29

    J’aimais cette proximité qui nous liais, cette envie de le voir, d’avoir de ces nouvelles, j’aimais cette sensation que je ressentais lorsque je l’effleurais même légèrement. J’ignorais ce que c’étais, je n’avais jamais ressentis ça avant, pas aussi fort. J’avais peur, je craignais de ressentir ça pour lui je n’est jamais tenu autant à une personne de cette façon. J’en avais entendu parler, les petit papillons dans le ventre, les yeux qui s’illumine, les jambes qui tremblent et se stupide sourire placarder sur notre visage qu’on ne peut se décoller quand on est avec la personne, j’avais entendu dire que c’en plus fort que de l’attirance sexuel, bordel dans quoi je m’en encore embarquée ! Lui aussi était effrayés, lui aussi voulais éviter ça a tout pris, je pense même qu’il avait tenter de m’ignorer ou alors je me faisais simplement des idées. Tout jurais t’il, que le retrouver là, me faisais énormément plaisir, même si nos sentiments était petit a petit entrain de briser notre amitié. Il faut être réaliste, deux amis qui dépasse les limites de l’amitiés ça ne fonctionnais jamais exceptée dans toutes ses série télévisée des adolescentes pré pubère vous savez ce genre de série où ils sont tous potes depuis des année et du jours au lendemain au miracles ils découvrent que truc sort avec machine, mais que machin le meilleur ami de machine et follement amoureux d’elle depuis toujours et ce con se déclare au moment ou machine et très heureuse avec truc. Typique. Ou alors dans ces film tellement mielleux qu’on connaît toutes la fin, genre ils ne se sont pas depuis une trentaine d’année, il ne se sont jamais oublié et sont toujours éperdument amoureux, mais aussi et surtout éperdument marié. Ah je vous jure ce truc tout beau tout rose qu’on appelle l’amour n’est franchement pas pour moi. Enfin je crois.

    ▬ Ça te changerais sûrement les idées ..

    Je n’insistais pas plus c’était inutile, on ne s’éternisait jamais sur les sujet qui font souffrir, on ne s’éternisait pas sur le passé. Enfin je ne m’éternisais pas, je vivais au jour le jour sans savoir de quoi demain sera fait, c’était peu être a cause de se mode de vie que cette dernière me jouait des tours, c’était peut être à cause de ça que je me souciais que très peu de mes actes, de leurs conséquences, on me l’avais souvent répétés, mais je n’écoutais jamais. Je pris place à ces coté, en prenant bien soin de ne pas l’effleurer même à peine, on ressemblait à deux inconnus, deux personnes assis cotes à cotes plus gêner qu’autre chose. Je baissais aussi les yeux et m’amusais avec une mèches de mes cheveux qui cachait en partit mon visage.

    ▬ Longtemps oui …oh tu sais pas grand-chose la routine, rien de bien excitant ne c’est passé en réalité. Et de ton coté alors ?

    Si la conversation continuait dans se sens, notre petite rencontre allais vite s’écourter. Il fallait qu’un de nous deux mette les pieds dans le plat, on avais trois choix être comme avant et oublier nos sentiments l’un pour l’autre, continuer comme ceci et finir par ne plus se voir du tout a force de s’éviter ou dernière solution radicale et ce n’étais pas celle que je préférais : ne plus se voir du tout. Il y avait bien une autre issue s’avouer ce que l’on ressent, essayer, échouer et l’affaire serait alors réglée. Je soupirais, peut être un peu trop fort car Henryk tournas la tête vers moi.

    ▬ Hum tu veux bien me jouer un autre morceau stp ?

    Acideen ou l’art d’échapper aux questions, ou l’art de combler les blanc insupportable, honteux, gênant …


    - pardon pour le retard, le peu de longueur & les fautes ouh ca fait beaucoup de choses à se faire pardonner ca :out:
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MessageSujet: Re: pv• music is my savior & you are my remedy pv• music is my savior & you are my remedy EmptySam 19 Fév - 5:47

Acideen apparut avec son halo de lumière et voilà que j’allais mieux. Ce vide qui m’habitait en son absence était de nouveau comblé après de nombreux jours passés sans elle. Je me trouvais courageux d’avoir sû résister à la tentation qui était de la revoir, mais en même temps très lâche et surtout hypocrite de l’avoir intentionnellement évité. Après tout, elle restait toujours mon amie et ce n’était sûrement pas de sa faute si moi, pauvre abruti j’étais tombé amoureux. Cette situation absorbait tellement mon esprit que je n’avais plus vraiment le temps de faire quoique ce soit, autant mes travaux scolaires que mes passe-temps dont le piano, le principal.

▬ Je ne suis pas sûre que la musique m’aidera à aller mieux. Pour ce genre de maladie, la musique ne peut rien pour moi...

J’essayais de rester vague, mais c’était si difficile. Au fond, j’aurais voulu tout lui dire. Lui dire que je l’aime, plus qu’un ami, passionnément, comme un fou. J’aurais voulu lui avouer combien elle avait changé mon existence et qu’elle réussi même à me faire oublier ma fiancé d’autrefois. Rien n’était plus comme avant maintenant, rien ne le serais plus dans le futur. Je ne pouvais même plus m’approcher d’elle, sans être étourdi, ni la toucher sans que mon cœur se mette à faire des siennes, sans que je me mette à avoir des bouffés de chaleur. Ou encore si par mégarde nos mains se frôlèrent ou une autre partie de notre corps quelle qu’elle soit s’effleurerait, il se créait un certain malaise entre elle et moi, encore plus lourd que d’habitude. C’est d’ailleurs cette tension qui faisait que nous nous comportions comme deux pré pubères timides, comme des robots sur le mode automatique, froids et sans profondeur. Je détestais ressentir ce genre d’émotion. Je pouvais me montrer timide à certains moments, mais je finis toujours par passer au travers. Par conte, ce n’étais pas le cas à cet instant.

Gelé comme si je venais de tirer deux lignes de coke, je n’osais faire ne serait-ce qu’un mouvement sur ce banc, lorsqu’elle fut à mes côtés .Je ne pouvais même pas tourner la tête pour la regarder. J’arrivais déjà plus à respirer normalement. Mon cœur cognait contre ma cage thoracique. Il me fallu prendre de longues respirations afin de ne pas suffoquer. Je posai mes mains sur le banc auquel je m’accrochai pour me calmer. Je devais me ressaisir et vide, sinon je risquai de faire une gourde, ça j’en étais sûr. Depuis un moment déjà, je me trouvais étrangement maladroit, surtout quand Acideen était proche de moi.

Le plancher de céramique beige que je fixais depuis un bon moment me paraissait de plus en plus ennuyeux. Et moi qui essayais de me distraire, c’était raté ! Je me passais alors nerveusement la main dans les cheveux, distrait, détruisant alors le chef-d’œuvre capillaire sur lequel je m’étais appliqué pendant une dizaine de minutes. Ce n’est qu’après que je m’en rendis compte. Je me mis alors à râler tout en essayant de réparer ma gaffe. Puis réalisant que cela ne servait à rien puisque je n’avais pas de glace pour me voir, j’y renonçai. N’ayez pas peur de le dire tout haut! Je le sais bien. Je suis obsédé par mes cheveux! Je ne nie rien, c’est bien vrai. Je consacre beaucoup de temps à mes cheveux et faut l’avouer que l’entretien de cette œuvre me coûte cher dans mes dépenses.

* Oh , justement! Demain, en passant à la pharmacie, faut que je me rappelle d’acheter une nouvelle bouteille de shampooing…* pensais-je.

Je repris ma bataille avec mes cheveux, un peu perdu Pourtant, ma bataille contre ma tignasse ne m’empêcha pas d’entendre toutes les paroles de mon amie. Elle me fit savoir que pendant mon absence, elle n’avait pas fait grand-chose, ce qui était surprenant pour une fille dans son genre. Je la connaissais assez pour le savoir. Je délaissais alors ma coiffure pour me concentrer uniquement sur elle, mon regard étonné.

▬ Ah bon…C’est quasiment la première fois que j’entends cela sortir de ta bouche…De mon côté, sinon je survis…Rien de nouveau, toujours les mêmes problèmes. La coke, mon prof de psy toujours sur mon dos…Mais honnêtement, je te dirais que depuis un temps tout est devenu fade pour moi…T’inquiète, ça n’a rien avoir avec la dépression …quoique, une fois les effets secondaires de la drogue passée, mes périodes de « down » sont plus creuses…Je ne sais pas vraiment ce qui m’arrive…Je pourrais dire que je suis préoccupé, mais cela n’a rien avoir avec ELLE… Je faisais mention à ma fiancée. Mais surtout faut pas t’en faire pour moi, je gère quand même…En tout cas j’essais…

Alors que je me perdais dans mes paroles plutôt vagues, je pus remarquer son absence. Acideen, que je surnommais affectueusement Cici’ était distraite en plus d’éviter mon regard. Elle jouait avec une mèche de ses cheveux qui cachait en partit son visage. Elle me cachait quelque chose, j’en étais sûr. Je me creusai alors la tête entre deux silences, me servant de toutes mes connaissances psychologiques pour m’aider à comprendre. J’étais assez doué pour ce genre de chose. Après un moment, je compris par ses paroles, ses gestes et sa façon de m’éviter du regard, que le problème venait de moi. Cette découverte me fit l’effet d’une décharge électrique. J’en tremblais d’ailleurs. Mais que lui avais-je donc fais pour qu’elle se comporte ainsi en ma présence. Je l’ignorais pour l’instant, mais je tenais à le découvrir au plus vite…pour me faire pardonner évidemment! Le fait de savoir que je lui ai causé du tord me rendais malade au sens figuré et au sens propre du terme. Je laissais alors échapper un soupir de désespoir. Je fus surpris d’entendre le soupir d’Acideen, résonner en écho. Je tournai mon regard interrogateur vers elle, puis brillant. Elle me demanda par la suite si je pouvais ne pas lui jouer une autre pièce. Je ne répondis pas. Il était hors de question que je fasse quoique ce soit avant qu’elle ne me dise pourquoi elle me faisait la tête. Je pris alors mon courage à deux mains. Je me levais avant de venir me poster devant elle. Je m’accroupis à sa hauteur et vint délicatement replacer cette mèche rebelle qui m’empêchait de voir son si joli visage derrière son oreille. Je posai délicatement ma main sous son menton que je relevais pour être sûre d’avoir toute son attention, mais en même temps afin de pouvoir admirer ces grands yeux bleus étonnés semblables à deux aqua-marines géants et translucides. Elle avait l’air si petite, si fragile à mes côtés que je faisais toujours attention à ne pas lui faire mal par des mouvements trop brusques, des étreintes étroites et étouffantes. Pourtant, elle était si belle, si attirante. On aurait dit une poupée de porcelaine. J’admirais sa beauté pendant un court instant avant de prendre sa main dans la mienne un instant avant de la lâcher. Je caressai son menton, puis sa joue, mes yeux noyés dans les siens.

▬ Je ne te jouerai rien avant que tu me dises tout… Je laissé s’installer une courte seconde de silence avant d’enchaîner. Je sais que parfois je peux me montrer impulsif, voire sauvage, que parfois je me comporte comme un salaud, que je dis souvent des trucs vaches, mais s’il te plaît ne m’en tient par rigueur…Tu le sais que je t’aime… et que jamais je ne voudrais te faire du mal, alors dis-moi…Que t’ai-je fais pour que tu me boudes ainsi?

Mon air abattu sur le visage, je faisais pitié. En effet, si je n’étais pas si orgueilleux, je crois que je me serais presque mis à pleurer. Qu’est-ce que je peut-être dramatique quand je suis amoureux!
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MessageSujet: Re: pv• music is my savior & you are my remedy pv• music is my savior & you are my remedy EmptyLun 21 Fév - 14:28

    Bien sur je mentais, je me voyais très mal raconter comment j’avais occuper mon temps dernièrement à Henryk. Je me voyais surtout très mal lui dire : « des fêtes, des fêtes, des connerie, une threesome la routine quoi ». Non mais sérieusement « oui j’ai couché avec deux mecs le même soir pour ne pas dire en même temps », je crois que c’était l’une de mes connerie les plus mémorables, je me fais l’effet d’être une catin -pour rester polie -, d’être une fille facile alors que ce n’en absolument pas le cas, je regrettais cette soirée sur certain points, mais d un autre cotée je ne regrettais pas du tout d’avoir pris mon pied avec deux des mecs les plus demandée au sein de Berkeley. Définitivement, non je n’allais pas lui en parler. J’allais garder ça pour moi, c’était une sage décision.

    J’écoutais attentivement ce que me racontait le gamma, même si j’était totalement perdus dans mes pensée. Je fis une grimace lorsqu’il me parlais de coke, je n’aimais pas trop le fait qu’il en consomme plus que la moyenne, surtout que j’avais déjà assistée a son état second et je n’avais pas forcement appréciés l‘image que j‘avais de lui, cette image qui me restais malgré tous mes efforts dans la tête me réapparut de nouveau je tournais la tête quelques instant pour constater que ce n‘étais pas le cas aujourd’hui.. J’aurais voulu qu’il diminue sa consommation, je ne pourrais jamais lui demandé d’arrêter car moi-même j’en consomme occasionnellement. Il fit mention une courte mention de sa fiancé, si il ne pensait pas à elle à quoi ou à qui il pensait ? Ça me dérangeait de penser qu’il avait probablement quelque un d’autre en tête, une autre que elle … ou que moi. Oui, j’aimais penser que je représentais plus pour lui qu’une simple amie, j’aimais le penser. Il me demandais de ne pas m’en faire, c’était comme demander de ne pas pleurer après la perte d’un être cher, ou comme me demander de manger du pain sans nutation : impossible. Je le regardais une demi seconde mais détournais vite le regard.

    ▬ Ne pas m’en faire pour toi, je crois que c’est un peu trop tard pour me demander ça.

    Répondais-je en souriant. Il savait très bien que je m’inquiétais beaucoup plus que la moyenne à son sujet, que même si je ne disais rien, même si je ne lui faisais pas la moral j’en mourrais d’envie. Simplement, je me doutais que je n’étais pas la seule à m’inquiéter, mais surtout pas la première a lui faire la moral et je sais pertinemment à quel point c’est ennuyeux et accablant toutes ces leçons sans queue ni tête, car à partir du moment où la personne ne comprend pas pourquoi on fait cette chose qu’elle nous reproche elle ne peut pas comprendre. Alors je me contentais de me taire et de garder ma frustration pour moi. Quant à lui ils se contentait de ne pas voir que ça me dérangeais, enfin je crois qu’il l‘avait remarqué.

    Ma tentatives pour détourner rapidement son attention fut très vite exclus. J’avais oublié qu’il avait en plus de ces cours ou grâces a ses dernier évidemment d’analyser les moindres faits et gestes des personnes, en examinant leur mimiques, leur façon de parler, leur gestes ou le ton qu’il employait lorsqu’il parlait. Il me relevait la tête, me forçant à relever vers les yeux vers lui, je remarquais immédiatement l’état de ces cheveux, je laissais échappé un petit rire et réparais cette catastrophe du mieux que je pouvais. J’arrêtais quand j’estimais que sa ressemblais à sa coiffure de départ. Il plongea son regard dans le miens, moi aussi, totalement désappointés cependant, je détournais les yeux, gênée. Souriais lorsqu’il passa sa main sur ma joue et me plongeais enfin dans son regard. Quelque peu émue par ses paroles. Je soupirais doucement, plus pour me donner du courage qu’autre choses.

    ▬ Hen’ tu n’a rien fait, enfin pas ce que tu crois en tout cas. C’est juste que … j’en peu plus de tout ça, de cette situation, j’en peu plus de me dire que tu m’évite que tu ne veule même plus me voir ça me tue. On à du mal a se parler, à se regarder alors qu’avant on s’entendait super bien aujourd’hui j’ai l’impression qu’on est des inconnue Henryk …

    Je m’arrêtais quelques secondes, afin d’analyser ou du moins tenter d’analyser son regard, mais j’était nul à ça alors je reprenais, j’avais le cœur qui battait à cent à l’heure avant même de poser la question.

    ▬ Je te la poserais qu’une seule fois et je veux que tu soit franc Henryk, même si sa doit faire mal Ok ? Je pris une grande inspiration. Est-ce que tu veux qu’on arrêtes de se voir ? Qu’on devienne des inconnue pour de bon ?

    Je restait le regard plongé dans le sien, je m’évitais de pleurer, mais j’avais les larmes au yeux, ça me tuait de penser que peut être il pouvait me dire oui je veux plus te voir.


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MessageSujet: Re: pv• music is my savior & you are my remedy pv• music is my savior & you are my remedy EmptyMer 9 Mar - 14:16

Ce n’étais que par curiosité que je m’étais intéressée plus qu’il ne le fallait à savoir ce à quoi ma très chère amie avait consacré son temps libre, alors que nous étions séparés. Toutefois, elle n’avait pas vraiment besoin de me faire part des détails. Je crois déjà avoir une idée de ce qu’elle a pu faire. Elle a fait un peu comme moi je pense… plusieurs fêtes, pas mal d’alcool, beaucoup de substances illicites, mais surtout beaucoup beaucoup de sexe. Je ne me cacherais pas pour dire que j’aime prendre mon pied. Ça aide à passer le temps en bonne compagnie, je dirais… Cependant, je n’irais pas jusqu’à dire que je suis « addicted ». Je ne fais que profiter des avantages que me confère mon avantageuse plastique pour m’amuser et je n’en ai pas honte. Simplement, je préfère ne pas en parler à mes amies, et surtout pas Acideen. De quoi aurais-je l’air, hein ? Elle me prendrait surtout pour un de ces obsédés qui courent les rues, qui ont des « problèmes »avec leurs slips et cette dernière me fuirait sûrement. Ce ne serait pas si mal quand j’y repense finalement…Je préférerais qu’elle me prenne pour un fou plutôt que de lui avouer le lourd secret qui pèse sur ma poitrine. Pourtant à la place, je ne faisais que de l’inquiéter encore plus qu’elle ne l’était déjà à mon sujet à propos de mes problèmes de drogue. Je lui racontais tout en détails, y ajoutant mes états d’âme et pensées en toute honnêteté, tout en me sentant coupable au fond de moi . Je me sentais encore plus comme un fardeau pour elle. Je voulais partir, la fuir à l’instant, mais une partie de moi me dictais de rester, de me comporter comme un homme, un vrai et de tout lui avouer.
J’avais entamé en partie mon aveu, mais je me défilais comme toujours, laissant derrière mes dernières paroles cette aura de mystère. Je préférais la laisser croire qu’une autre fille qu’elle avait capté mon attention. C’était mieux ainsi. Puis, croire qu’Acideen aurait pu peut-être éprouver les mêmes sentiments que moi, cette idée si naïve n’aurait jamais pu émerger de moi. Je suis bien trop intelligent !
Je terminai alors ma déclaration en lui demandant de ne pas s’inquiéter à mon sujet. J’aurais du me taire, je le sais. Je le savais bien que depuis le tout début, Cici n’avait jamais cessé de se ronger les sangs pour moi. Même si je lui demandais de faire autrement, elle en aurait été incapable, j’en suis sûre ! Je croisais d’ailleurs son regard pendant une fraction de secondes. Je puis toutefois y détecter une petite lueur d’inquiétude.

▬ Ne pas m’en faire pour toi, je crois que c’est un peu trop tard pour me demander ça.

Malgré son vague sourire, je restais sûre qu’elle ne cessait jamais d’être inquiète pour moi et qu’au fond, elle souhaitait que j’arrête un jour de me droguer. Elle ne disait rien, mais ça se voyait bien. Bordel qu’elle aurait aimé me faire la morale. Heureusement, elle n’avait jamais rien dit. Jamais elle n’avait formulé de reproches à mon égard. Je l’aurais très mal prit évidemment, et bien sûr, je ne me serais pas gêné pour lui faire la morale à son tour. Eh oui, j’ai un sale caractère. Elle le sait bien. Puis, on m’a assez fait la morale aussi.
Je ne me contentais que d’un sourire pour réponse. Il n’avait rien à dire après cela. Elle avait raison. Tout le monde s’en fait pour moi et je ne pourrais rien y changer. Au fond, ceux qui m’aiment ne souhaitent que mon bonheur. Cependant, je ne serais jamais heureux …En tout cas c’est ce que je crois !

Pourtant, le bonheur des autres, de mes proches en particulier m’importe. Je le voyais que ce n’était pas que la drogue qui tracassait Acideen. Il y avait autre chose, quelque chose de plus gros, que je n’avais pas remarqué, du moins pas encore. Mon flair m’avertit toutefois à temps que quelque chose clochait chez Cici. Je ne tournais pas longtemps autour du pot. Je me rapprochais d’elle, un peu trop je crois. Je n’avais rien remarqué, ni cela, ni l’état de mes cheveux. Cici fut plus attentive que moi et en un coup de baguette, elle arrangea le tout. Cela m’amusa. Je ris moi aussi, mais en même temps j’avais adoré sentir ses doigts entremêlés dans mes cheveux, frôlant à peine mon cuir chevelu. Un nouveau frisson parcouru mon échine lorsque j’y repensais. Puis je me mis à divaguer, moi et mon esprit tordu. Je me ramenais ensuite à l’ordre et entamai mon long discours. Ses yeux dans les miens, je fus soudainement transporté ailleurs. Je commençais à me désinhiber. Les mots glissaient tranquillement hors de ma bouche comme de malins serpents. Je fus seulement assez conscient pour m’arrêter juste à temps, alors que je m’appétais à glisser sur la pente fatale. Je freinais alors sec, puis repris subtilement mon chemin. Une fois le tout dit, j’attendis sa réponse, complètement désemparé.

▬ Hen’ tu n’a rien fait, enfin pas ce que tu crois en tout cas. C’est juste que … j’en peu plus de tout ça, de cette situation, j’en peu plus de me dire que tu m’évite que tu ne veule même plus me voir ça me tue. On à du mal a se parler, à se regarder alors qu’avant on s’entendait super bien aujourd’hui j’ai l’impression qu’on est des inconnue Henryk …

Je fus rassuré au début de savoir que je n’étais pas complètement fautif, mais lorsque j’entendis la suite, je fus énormément surpris, puis surtout blessée qu’elle croit que sa présence à mes côtés était intolérable. En faite, si, ça l’était dans un sens. Dès que je me retrouvais proche d’elle, je ne savais plus comment réagir. Chaque rencontre était devenu un stress de plus dans mon quotidien. Je mesurais chaque parole et chaque geste en sa compagnie. Je n’étais plus moi-même. Puis finalement, je fus en colère. J’étais fâchée, frustré d’avoir été découvert et de me retrouver maintenant complètement impuissant face à cette situation. Qu’allais-je donc faire ?

Pendant les quelques secondes de pause qui semblèrent être une éternité, je tentais de rassembler mes idées afin de pouvoir construire un vraisemblant d’excuse.

▬ Je te la poserais qu’une seule fois et je veux que tu sois franc Henryk, même si sa doit faire mal Ok ? Elle prit une grande inspiration. Est-ce que tu veux qu’on arrête de se voir ? Qu’on devienne des inconnue pour de bon ?

Je fus complètement désarçonnée par la suite du discours, tellement que je me levais d’un bond. Puis contrairement à ce que je souhaitais, je m’énervais.

▬ Quel situation ? De quoi tu parles ? Comment peux-tu penser que je cherche à t’éviter ? Tu n’as aucune preuve ! Je n’ai pas changé, je suis le même ! C’est toi qui as changé tout d’un coup ! Je ne sais pas ce qui ce passe…

Je niais tout de A à Z comme le plus grand des lâches l’aurait fait, mais le pire fut que je mis toute la faute sur la pauvre Acideen. C’était vraiment, mais vraiment bas de ma part et je le savais. Je n’avais pourtant pas le choix. C’était ça ou je lui disais tout. Je me détournais ensuite d’elle, lui faisant alors dos, les mains dans mes poches de jeans. Puis je me mis à faire les cents pas dans la pièce afin de me calmer, me passant nerveusement les mains dans les cheveux de temps à autre. J’avais complètement détruit le chef-d’œuvre d’Acideen. Je tremblais tellement j’étais nerveux. L’envie de coke pour calmer mon anxiété se faisait de plus en plus forte. J’en avais un peu dans ma poche, mais je ne voulais pas y toucher, pas devant Acideen. Je continuais alors à marcher pendant un bon moment, puis je m’arrêtais droit devant elle.

▬ Oui…Non….Je ne le sais pas, bon ! m’enflamai-je soudainement. Ta présence à mes côtés me dérange, mais si tu n’es plus là... Je crois que je me s… Ce serait insupportable ! fis-je perdu. Tout ceci n’a rien a voir avec toi...En fait pas dans ce sens-là…C’est que je ne sais pas ce qui se passe en ce moment chez moi… Je ressens des choses nouvelles,qui me semblent quasiment immorales… Au fond, je ne veux pas te perdre, tu le sais bien Cici … Mais ne viens pas me dire que ce n’est que moi qui agit bizarrement… Pourquoi tu détournes toujours les yeux quand je te regarde ? Pourquoi dès que j’essaie de te prendre dans mes bras tu me fuies ? Suis-je si intolérable que ça ? Tu dis que ce n’est pas vraiment moi le problème, alors dis-moi exactement c’est quoi le vrai problème. Je veux et j’exige une réponse Acideen…Et n’essaie pas de te défiler, je suis passé maître dans l’art du mensonge et du défilage.

J’étais alors assis sur le banc. Mon regard perçant sur elle, je la fixais droit dans les yeux.

( je ne serais pas là tant que mon internet ne sera pas arrangé , mais j'essaierais quand même de trouver un moyen de passer pour répondre au rp :) )
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MessageSujet: Re: pv• music is my savior & you are my remedy pv• music is my savior & you are my remedy EmptyDim 27 Mar - 12:51

    Je me suis toujours demandé comment, de quelle manière, dans quelle conditions Henryk avait eu même l'idée de consommer ses substances illicites, une fois dans une vie juste comme ça dans l'ambiance d'une fête, d'un festival à la limite je veux bien. Mais de là à en consommer régulièrement, tous les jours, à se pourrir de l‘intérieur, à ne plus savoir contrôlé son corps à ce point, non, définitivement non je ne comprenait pas. Cette question me brûlait les lèvres depuis longtemps, néanmoins la réponse ne me regardais pas, enfin il faut dire que j'appréhendais la réponse. De plus, je voyait très bien Henryk montait sur ces grand cheveux a peine j’aurais commencé à formuler trois mots. Je laissais de coté mon inquiétude pour un moment, quoique je fasse, quoique je dise cela ne changerais rien je le savais très bien.

    Je laisse mes paroles se déverser, je soignais ce que je disais, enfin je tentais de ne pas laisser sortir quoique se soit qui pourrait le mettre sur la voie, je ne m’empêchais de lui dire que ça me tuais à petit feu de savoir tous ce qu’il faisais pour détruire sa vie, que ça me tuais de penser que je pouvais le perdre pour n’importe quel raisons, que ça me tuais cette proximité qui nous unissait, que le fait de nous ne soyons pas aussi proche que je le voudrais me rendais folle qui me rendais folle, que c’étais pour cette raisons que je ne le regardais pas et tout un tas d’autre petite choses. Je ne savais toujours pas ce qui me prenais, toutes cette folie dans ma tête détraquais toutes mes pensée, tous mes gestes, je n’en pouvais plus. J’aurais voulus fuir si je le pouvais, j’aurais voulus m’éloigner de lui si seulement c’était possible, je sursautais au tons de sa voix, a se bond soudain hors du banc. Sur le coup j’était perdus, je ne savais pas quoi faire, je laisse le silence répondre pour moi. J’observais ce geste, il avait ce je ne sais quoi, ce petit truc étrange qui m’inquiétais je ne m’y attardais pas, il repris la parole. J’étais de plus en plus perdus par ces mots, que tentais t’il de me dire ? Je ne savais pas si il voulais que je m’éloigne de lui ou qu’au contraire que je sois plus proche que je ne le suis déjà, j’ignorais si je le répugnais ou si au contraire il m’admirait ou un truc du genre. Je bouillonnais intérieurement je n’avais pas pour habitude de m’énerver, c’était mon truc ça gardait mon calme dans toutes épreuve, mais pour le coup je faisais une exceptions.

    ▬ Mais tu te fou de moi ! « Comment peux tu penser que je t’évite », l’imitais-je avec une mauvaise interprétations, quand une personne change de direction soudaine sans aucune raisons quand il rencontre une autre personne ça signifie quoi pour toi ? Quand t’ignore mes appels, que tu me répond pas, que tu déclines nos rendez-vous c’est pas de l’ignorance ?! Ne me rejette pas la faute dessus Danilevitch ! Ca fais un moment que tu fais ça je ferme les yeux, je tente de me convaincre que ce ne sont seulement des coïncidence, mais le fait est là tu m’esquive Henryck. Et puis ça veut dire quoi ton discours la ? Tu veux qu’on arrête tous simplement qu’on se voit ou tu veux plus que ça ? Je te comprend plus, et puis si tu te sens bizarre c’est peut être à cause de cette connerie de poudre que tu prend tous les jours !

    Je me levais du banc à mon tour, je m’apprêtais à partir, je ramassais mon sac, je me trouvais vers la porte, la main sur la poigné et je fis soudainement demi-tours. Plus énervé que jamais. Je me mis face à lui.

    ▬ Pourquoi je détournes les yeux ? Pourquoi je ne veux plus de tes bras ? Parce que j’ai peur de me perdre dans ton regards, j’ai peur de ce que je pense quand tes proches de moi, j’ai peur de ce que je ressens envers toi, j’ai peur d’aller trop loin et de ne pas savoir m’arrêter, j’ai peur d’être la seule à penser tous ça, j’ai peur de ne pas avoir le retour que je souhaite, à choisir entre un refus ou rien du tout je choisis de n’avoir rien. Je préfère ne plus sentir ton odeur, de ne plus sentir tes bras, je préfère que tu ne me regarde plus plutôt que tu me regarde seulement comme une amie. Tu n’est pas du tout intolérable Ryk’ bien au contraire.

    Je me stoppais net, j’avais les larmes au yeux, j’avais tout lâche d’un coup, j’était sortit de mes gonds et il me semblais bien que Henryk ne m’avais jamais vu comme ça. Je lâchais mon sac et reculais pour m’asseoir sur les sièges derrière moi, je ramenais mes genoux contre ma poitrine et posais ma tête pour ne pas croiser son regard, je me rendais compte petit a petit de ce que j’avais dit et je m’en voulais. J’avais tout gâchée.
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MessageSujet: Re: pv• music is my savior & you are my remedy pv• music is my savior & you are my remedy EmptyLun 4 Avr - 18:39

De nos deux ans d’amitié, je n’avais jamais songé à divulguer certains détails de ma vie passée à Acideen ou à quiconque d’ailleurs. Je peux dire que j’ai un peu honte aussi, en particulier de mon passé de drogué, surtout mes débuts. Malgré tout le temps passé, je me souviens bien de la première raison qui m’a motivé à prendre de la cocaïne. La mort de frère. Il m’avait toujours inspiré depuis tout jeune. Je le voyais d’ailleurs consommé souvent de la coke. Sinon ensuite, Zandra est arrivée dans ma vie et j’ai arrêté d’en prendre pour mieux recommencer par la suite après son décès. En y songeant bien, je me dis qu’au fond je ne suis qu’un lâche, depuis tout ce temps doublé d’une grande immaturité. Tout psychologue qui se respecte aurait dit que j’ai été traumatisée dès l’enfance par la mort de mon frère et l’absence de mes parents, puis que j’ai souffert à un point tel que je n’ai plus souhaité rien ressentir encore, tout oublier et seulement être heureux, ne serait-ce qu’une fraction d’une journée. « Voilà comment tout aurait commencé! » m’aurait-il dit. Pourtant ce n’est pas tout. Il aurait ajouté que l’arrivée d’une personne dans mon existence aurait déclenché en moi l’envie contraire, étant de me « dégeler », de ressentir toutes ces sensations agréables dues à l’amour, de vivre à nouveau. Puis il n’aurait conclu que la disparition de ma fiancée à un moment décisif de ma vie aurait détruit tous mes rêves et tous mes espoirs, mais surtout mon bonheur. Je me serais alors donc réfugié dans ce qui me paraissait le plus « sécuritaire » pour moi…

Ouf! En tout cas, je ne vois pas, je ne me verrai jamais expliquer cela à personne. Tout ceci est bien trop long ,compliqué en plus d’être bien trop personnel pour que je ne le raconte à Acideen. Lorsque nous nous sommes connus, je ne lui avais pas raconté tout en détails d’ailleurs. Je lui ai seulement dit que mes parents n’avaient pas toujours été présent, que mon frère avait disparu depuis longtemps, que mon adolescence a été un enfer ,jusqu’à ce que je rencontre Zandra et que j’intègre mon groupe de musique, que nous sommes par hasard devenus célèbres, que ça été la plus heureuse période de ma vie et puis que tout c’est arrêté après la mort de ma fiancée. Sinon, c’est elle qui a comblée la plus grande partie de la conversation. C’est pourquoi je la connaissais si bien…et elle pas vraiment!

De nombreuses questions devaient lui brûler les lèvres depuis, mais elle ne s’était jamais montrée trop indiscrète. C’est une des raisons pour laquelle je l’aime. Elle ne pose que des bonnes questions, jamais de mauvaises. Pourtant, il fallait l’avouer qu’au début de notre relation, elle s’était montrée un peu moins réservée de ce côté-là. Dommage qu’un jour où tout allait mal, Cici a fait l’erreur de me poser le genre de questions qui ne me met en rogne seulement que lors « de mes mauvais jours ». La pauvre chérie! Je ne l’ai pas manqué… Depuis, elle faisait toujours attention où elle mettait les pieds.

On aurait dit d’ailleurs qu’elle était sur un terrain miné. Chaque mot, chaque phrase avait été calculé bien avant même d’être prononcé, tout comme moi je l’avais fait précédemment, mais plus habilement. On aurait dit qu’Acideen souhaitait se confier à moi, mais que cette dernière ignorait si elle devait me faire confiance ou non. En tout cas, si elle n’avait rien à me confier, moi j’en avais beaucoup de choses à lui dire ! J’aurais voulu lui dire combien je l’aime, que je n’ai plus la force de rester loin d’elle plus longtemps, qu’il ne me faudrait seulement qu’elle soit à mes côtés pour combler tous le vide de ma pitoyable existence. J’aurais aussi souhaité lui faire comprendre que l’éviter me permettait de rester raisonnable et de ne pas céder à mes pulsions les plus primitives. Oh que non! Même si à chaque fois que son visage se trouvait près du mien, je brûlais d’envie de l’embrasser à pleine bouche, caresser son visage, ses cheveux,… Ouf! Juste y penser, j’en ai le vertige, mais en même temps ça me faire rire. Non mais qui aurait cru qu’un jour ça m’arriverait de nouveau? Je ne croyais pas possible d’aimer une autre femme que Zandra, puis voilà que je divague juste en la voyant. C’était agréable au début, surtout dans mes rêves où je laissais aller à mon imagination débordante. Seulement, ce que je croyais être de simples fantasmes se transformèrent en de l’amour. Je mis d’abord ce maux sur le compte de mon imagination, pour finalement me rendre compte à mon grand malheur que je n’étais pas fou. Cupidon avait pointé sans crier gare sa flèche sur moi, et alors, avant même que je ne m’en rende compte, voilà que j’étais infecté. J’ai ensuite renié je ne sais combien de fois ma maladie, jusqu’à me rendre complètement vulnérable et sans défense. Je trouvais et trouve encore inconcevable l’idée d’être amoureux d’Acideen. Je n’en ai pas le droit, c’était un crime; c’est ce que je crois. Mon cœur ne veut toutefois rien savoir. Il ne jure que par une seule personne depuis. ELLE. Je n’étais cependant pas encore prêt à le lui avouer, voire si je le serais un jour. Cette dernière m’avait pourtant prise par surprise, lorsqu’elle me posa un ultimatum. Pris de fait, j’ai essayé d’esquiver la question sous prétexte que je pétais ma crise de colère puis en lui rejetant la faute dessus. Acideen ne s’y attendais pas évidemment. Elle avait l’air plus perdue que jamais. J’avais réussi mon coup alors. Pourtant j’étais à des kilomètres de là… Je ne réussis qu’à attiser sa colère.

▬ Mais tu te fou de moi ! « Comment peux-tu penser que je t’évite », l’imitais-je avec une mauvaise interprétation, quand une personne change de direction soudaine sans aucune raisons quand il rencontre une autre personne ça signifie quoi pour toi ? Quand t’ignore mes appels, que tu me réponds pas, que tu déclines nos rendez-vous ce n’est pas de l’ignorance ?! Ne me rejette pas la faute dessus Danilevitch ! Ca fais un moment que tu fais ça je ferme les yeux, je tente de me convaincre que ce ne sont seulement des coïncidences, mais le fait est là tu m’esquive Henryk. Et puis ça veut dire quoi ton discours la ? Tu veux qu’on arrête tous simplement qu’on se voit ou tu veux plus que ça ? Je te comprends plus, et puis si tu te sens bizarre c’est peut être à cause de cette connerie de poudre que tu prends tous les jours !

Je me retournais pour l’observer, complètement abasourdie. Jamais je ne l’avais vu s’énerver de ma vie. C’était si inattendu de sa part, elle qui est toujours calme. Tout en étant choqué par sa soudaine colère, j’étais perturbé par sa dernière question. J’étais surpris de voir que parmi tout mon discours difforme et confus, elle avait su saisir le message. J’ignorais maintenant quoi lui répondre, ce qui dans mon cas ne m’arrivait que très rarement. Que pouvait-on répondre dans mon cas à part un grand « OUI !!!!». Ce n’était pourtant pas si compliquée, sauf pour un peureux comme moi! Les mots cognaient dans ma tête comme des coups de marteaux. Je voulais tout lui dire, mais mon orgueil m’en empêchait. En fait, ce devait être ça le vrai problème. Le fait qu’elle soit mon amie ou non, je m’en étais remis. Je ne pourrais toutefois m’en remettre si Acideen me rejetait. Cela pouvait peut-être s’expliquer du fait que je n’ai presque jamais été rejeté…Je me suis pourtant remis rapidement de mes défaites, alors en quoi ce cas-ci était il différent? Je ne sais pas vraiment. Peut-être parce que je m’étais attaché à elle, plus que je ne le pensais…

Je retrouvai pourtant rapidement l’usage de mes sens, mais surtout de la parole lorsque je vis Acideen se diriger vers la porte. Je fus seulement capable de prononcer son nom faiblement. Quel nul! Je me rapprochais ensuite d’elle, souhaitant au plus profond de moi qu’elle se retourne une dernière fois vers moi, ne serait-ce que pour me regarder pour la dernière fois. Elle fit plus que ça.

▬ Pourquoi je détourne les yeux ? Pourquoi je ne veux plus de tes bras ? Parce que j’ai peur de me perdre dans ton regards, j’ai peur de ce que je pense quand tes proches de moi, j’ai peur de ce que je ressens envers toi, j’ai peur d’aller trop loin et de ne pas savoir m’arrêter, j’ai peur d’être la seule à penser tous ça, j’ai peur de ne pas avoir le retour que je souhaite, à choisir entre un refus ou rien du tout je choisis de n’avoir rien. Je préfère ne plus sentir ton odeur, de ne plus sentir tes bras, je préfère que tu ne me regarde plus plutôt que tu me regarde seulement comme une amie. Tu n’es pas du tout intolérable Ryk’ bien au contraire.

Je restais sans voix, la bouche ouverte comme un pauvre abruti et le regard fixes, les yeux ronds comme de balles. Ses paroles s’embrouillèrent petit à petit dans ma tête, au point où, je crois qu’à un certain moment je ne comprenais plus rien, sauf une chose : elle est amoureuse de moi. Comment tout cela pouvait-il être possible? Ne rêvais-je donc plus ? Ce que je croyais être de pures folies de mon imagination était purement réel ? Je me pinçais sur le coup, pour être sûr de ne pas être endormie. J’étais toujours là, avec Acideen. Elle me parlait. Tout était donc vrai ! À cette idée, je sentis une joie immense, quasi indescriptible m’envahir, à un point tel que j’en fus étourdi. J’eu du mal à me tenir sur mes jambes tellement j’étais sous le choc. Un peu plus et je crois que je me serais évanoui sur le champ. En effet, plus je l’écoutais et plus je faiblissais. À l’instant, je ne souhaitais qu’une chose, soit l’embrasser. J’essayai alors me contenir le plus que possible.

Je voulu évidemment me vider le cœur, moi aussi, mais elle ne m’en laissa pas le temps. Une fois son discours finit je fus surpris de la voir pleureur. Voilà encore une chose que je ne l’avais jamais vu faire depuis que je la connaissais : pleurer. C’était pénible à voir, pour ne pas dire que ça me fendais le cœur de la voir dans cet état, non pas parce que c’était mon amie, mais celle que j’aimais. Pourtant, en même temps, ce qui me dérangeait le plus était qu’elle ignorait mes sentiments à son égard, mais encore, qu’elle se croyait avoir été la seule victime de Cupidon et qu’à l’instant même, elle se faisait inutilement souffrir. Il me fallait renverser la situation et au plus vite, mais je ne savais pas trop comment m’y prendre. Comment la consoler? Puis quand ce serait fait, que lui dirais-je ? Comment allais-je lui dévoiler mes sentiments? Pas le temps de réfléchir en tout cas. Il fallait que je m’y prenne au plus vite avant qu’elle ne se vide de toutes les larmes de son frêle corps. Il fallait que je me ressaisisse tout de suite. Je pouvais soit lui laisser croire que je ne voulais pas plus d’elle que de l’amitié ou encore je pouvais décider d’arrêter de jouer les lâches et de tout lui dire. Je devais prendre ma décision maintenant, ou renoncer à toute chance de finir avec Acideen, à tout jamais. Mon cœur bâtait à la chamade dans ma poitrine alors que je tentais de faire le point sur ce que je voulais. J’ai regardé Acideen pendant un long moment, hésitant. J’avais chaud Les idées s’entrechoquaient dans ma tête. D’un côté, mon moi intérieur me disais de foncer tête baissé, tandis que l’autre me disait de me poser pour réfléchir. Je me passai la main une nouvelle fois dans mes cheveux, comme pour me calmer. Puis d’un coup je fis mon choix. Je m’approchais lentement d’elle, avant de m’accroupir devant elle, afin de me mettre à sa hauteur.

Acid? Acideen? l’appelai-je doucement, tout en lui caressant les cheveux. Hey, regarde-moi. Je restais silencieux pendant un instant, le temps que je puisse avoir son attention. Je pris ensuite son magnifique visage entre mes mains, y essuyant au passage une larme de mon pouce. Pourquoi pleures-tu? lui demandai-je, tout en lui décochant mon irrésistible sourire en coin. Je vins ensuite poser un doux baiser au creux de son front, puis le bout de son nez. Te l’ai-je déjà dis que tu étais bête? déclairai-je amusé. Je le frôlais un instant du bout de mon nez avant de poser délicatement mes lèvres sur les siennes. Je restais ainsi pendant un instant, sans bouger, les yeux fermés. Puis je rouvris les yeux, me détachant de ses lèvres. Tu ne m’as jamais demandé ce que moi je pensais vraiment de la situation, ni ce que je ressentais vraiment…Laisse-moi te résumer le tout assez vite et clairement : JE-T-AIME.

Je me penchais alors pour ensuite venir l’embrasser avec amour. Je restai dans cette position pendant un moment, puis la trouvant vraiment trop inconfortable, je la pris par la taille avant de la ramener vers moi, l’obligeant à quitter le siège sur lequel elle s’était installée. Je passai alors un bras sous ses jambes et l’autre autour de sa taille. Je la tenais dans mes bras, tel un prince tenant sa princesse. C’est ce qu’elle sera pour moi à partir de maintenant; ma princesse…En tout cas, si elle le voulait bien évidemment!
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