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feels like we've been there before [GUILLAUME]

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MessageSujet: feels like we've been there before [GUILLAUME] feels like we've been there before [GUILLAUME] EmptyMar 15 Mar - 22:53




FEELS LIKE WE'VE
BEEN HERE BEFORE...


GUILLAUME C. LEFEBVRE, CAMILLE DUPENHER




Qui a dit que les Alpha n’étaient pas fêtards ? Il est vrai que leur réputation au sein de l’université ne laissait pas croire qu’ils savaient, aussi bien que tous les autres, s’éclater. Bien sûr, en général, les Alpha ne se mêlaient pas trop aux autres confréries et ne se rendaient que rarement, voire très rarement, aux grandes fêtes organisées par les groupes d’individus les plus branchés et les plus délurés de l’université. Si vous demandez à un Alpha quel type de soirée il préconise, en général, celui-ci vous répondra une soirée tranquille avec ses compagnons de confrérie, ses plus proches amis ou sa petite amie. Quelques bières, des cigarettes pour quelques uns d’entre eux, un match de football à la télé et des cahiers et autres livres qui traînaient par ci, par là, voilà les éléments qui caractérisaient les soirs de liberté de la confrérie bleu pâle. Mais si ça, c’était la plupart du temps que ça se passait ainsi, il y a toujours eu, bien sûr, des exceptions.

Camille avait toujours représenté sa confrérie à la perfection : sérieux, impliqué, assidu et intelligent, il avait toujours obtenu d’excellentes notes et des mentions à faire pâlir de jalousie les autres étudiants. Intéressé par ses cours, il s’attirait régulièrement les faveurs de ses professeurs, qui voyaient en lui un jeune homme brillant à l’avenir prometteur, et qui étaient heureux de voir quelqu’un d’aussi assidu. Camille traitait ses études avec sérieux, et avait, plus d’une fois, décliné une invitation à une soirée quelconque s’il avait trop de boulot à terminer pour le lendemain. En bref, Camille était l’Alpha parfait – si l’on peut se permettre une telle expression. Mais cela ne faisait en aucun cas de lui un ermite uniquement voué à ses études : le jeune homme savait comment s’éclater, et s’il ne raffolait pas particulièrement des grosses soirées où on ne reconnaît personne et où l’alcool coule à flots, il n’avait jamais rien eu contre. Comme la plupart de ses camarades de confrérie, Camille n’était pas du genre à porter un jugement hâtif et c’est pourquoi il avait toujours fonctionné dans l’optique du « essayer avant d’adopter, ou de bannir ». Il n’était donc pas rare de voir Camille sortir de ses bouquins pour passer une soirée en compagnie de visages moins familiers que ceux qu’il côtoyait habituellement. Le jeune homme n’était peut-être pas un fêtard invétéré, sûrement pas, en fait, mais il savait définitivement s’éclater, le temps d’une soirée où il oubliait les préceptes inculqués en temps normal aux Alpha.

Ce soir était un de ces soirs, où Camille avait décidé de s’échapper de l’ambiance étouffante et oppressante de sa chambre, dont chaque mètre carré était recouvert de livres, de cahiers, de feuilles volantes et autres outils de travail. Il avait gardé en mémoire l’invitation qu’on lui avait rapidement faite dans les couloirs, plus tôt dans la journée, à une soirée qui promettait de rester dans les annales. Camille ne savait pas plus que ça qui en était à l’origine, s’était contenté de retenir le lieu et l’heure des festivités, puis s’était mis au travail. Mais le jeune homme avait accumulé beaucoup de retard au cours des derniers mois, étant resté à la Sorbonne pour soutenir sa famille après le décès de sa sœur. Difficile, donc, d’être aussi efficace qu’il en avait autrefois l’habitude. Il devait se concentrer avec, d’une part, le souvenir de sa sœur qui venait régulièrement le hanter, et, d’autre part, la perspective d’une quantité de matière effrayante dont il ne connaissait toujours presque rien. En général, Lia l’aidait et il retrouvait parfois Crewdie pour bosser à deux, étant donné qu’ils suivaient les mêmes cours, à la différence de Lia qui était dans l’année au-dessus mais qui avait encore suffisamment de souvenirs et d’expérience pour lui être d’une aide précieuse. Mais lorsqu’aucune des deux jeunes femmes n’était présente, Camille galérait parfois et il n’était pas rare qu’il finisse par craquer et abandonner pour la soirée. Le jeune homme quitta donc sa chambre en claquant la porte, après avoir saisi ses clés, son portefeuille et son portable, puis se rendit à la fameuse soirée.

Contrairement à la plupart des soirées organisées par les étudiants de l’université, celle-ci n’avait pas lieu au sein du campus, et ce fut à Sunset District que se rendit Camille, sans trop savoir à quoi s’attendre – certes, il connaissait pas trop mal la ville pour y avoir passé quelques mois au cours de l’échange, l’année passée, mais San Francisco était une ville énorme qui regorgeait de surprises et de lieux méconnus. Cependant, il sembla qu’il n’aurait pas affaire à un lieu obscur pour ce soir – l’organisateur de la soirée avait cru bon de réserver un bar des plus grands et voyants du quartier, et lorsque Camille entra, il eut la surprise de voir des centaines et des centaines d’étudiants amassés dans l’immense espace éclairé aux néons. Il eut également la surprise de réaliser qu’il ne s’agissait pas uniquement d’un bar, mais visiblement d’une boîte de nuit, ou du moins, quelque chose qui s’en rapprochait – à en juger par la présence d’un DJ et d’une piste de danse gigantesque. Un léger sourire aux lèvres, Camille se faufila un chemin à travers la foule, espérant croiser un visage un tant soit peu familier - il ne faisait pas de toute qu’il finirait par trouver quelqu’un qu’il connaissait, étant donné que la moitié de l’université semblait avoir fait le déplacement. S’accoudant au bar et commandant une première boisson, le jeune homme finit par laisser tomber cette idée et discuta d’un air distrait avec quelques personnes plus ou moins inconnues, enchaînant tout en parlant les verres, heureux de savoir qu’il tenait bien l’alcool. Il finit cependant par se lever, sentant l’alcool lui monter à la tête, et s’avança à nouveau dans la foule.Distrait, Camille regardait un peu partout et ne remarqua pas une silhouette tout près de lui, jusqu’à ce qu’il la heurte de plein fouet. Confus, le jeune homme posa les yeux sur ce qui semblait être un étudiant de son âge, et qui avait un air vaguement familier. « Désolé… Je ne regardais pas où j’allais. » lâcha-t-il, presque dans un automatisme. Il ne restait plus qu’à espérer que le jeune homme face à lui ne soit pas rancunier et ne décide pas de faire virer la soirée au cauchemar dès le début… Perturbé, Camille ne parvint pas à détacher le regard de l’inconnu, qui ne l’était, il en était sûr, pas tant que ça. Camille était persuadé de l’avoir déjà vu… mais où ? L’alcool ingurgité l’empêchait de se souvenir convenablement de tous le visages qu’il avait autrefois côtoyé, mais il n’en restait pas moins certain de ne pas se tromper.
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MessageSujet: Re: feels like we've been there before [GUILLAUME] feels like we've been there before [GUILLAUME] EmptyDim 20 Mar - 22:19

Feels like we've been there before.

Camille & Guillaume


Une soirée, une très grosse soirée. C'est en tout cas ce qu'on avait dit à Guillaume, une jeune fille qui suivait le même cursus et qui était également sa voisine de table lui avait raconté que ce serait surement l'une des plus énormes de l'année, comment rater ce genre de choses ? Même s'il s'était promis de tout reprendre à zéro et de ne plus organiser de soirée, domaine dans lequel il était particulièrement doué, il ne c'était pas interdit d'aller faire la fête en compagnie de ses amis, même si pour le moment il n'en avait pas des masses. C'est donc après une journée harassante et un cerveau bourdonnant qu'il rentra chez lui, contrairement à beaucoup d'étudiants il ne vivait pas sur le campus au sein de sa confrérie, Guillaume avait opté pour une autre solution, les logements universitaires, ce n'était pas cher et en plus il avait une colocataire vachement sexy, que demander de plus ? C'était décidé ce soir ça allait être la fête, en espérant que cela soit aussi grandiose que l'on avait dit. Cette fête avait lieu, contrairement à d'habitude, en ville, dans un bar qui se disait gigantesque et qui pouvait accueillir un grand nombre de personne. Il n'y était jamais allé, il en avait bien sûr déjà entendu parler, mais depuis le début de l'année scolaire il s'était plus plongé dans les cahiers et les révisions que dans l'alcool, mais bon il pouvait bien faire une petite entorse à ses bonnes résolutions et pour une nuit ressortir son déguisement de fêtard qu'il avait mis au placard. Après avoir monté les marches deux par deux, il enfonça ses clés dans la serrure et remarqua qu'il n'y avait personne, au moins il aurait le temps de prendre une bonne bouche. Si il voulait être à l'heure pour le début des festivités et surtout pouvoir entrer, il devait partir vers neuf heures, c'est-à-dire dans un peu moins de deux heures, il jeta donc son trognon à la poubelle et commença à ce déshabiller, les chaussettes et le caleçon se mêlant au reste des vêtements salles déjà déposer dans la corbeille. Quelques minutes après l'eau chaude dégoulinaient déjà sur le corps frêle de notre jeune homme, même si ça semblait dérisoire, une bonne douche après une longue journée, regonflait toujours à bloc et il en avait bien besoin pour péter le feu ce soir.

Quand il fût enfin sortit de la cabine, il attrapa une serviette qu'il noua autour de sa taille, se regarda dans le miroir et décida de franchir la porte pour retourner dans la pièce principale. Le silence était elle qu'il appuya sur le bouton de la chaine hifi qui bingo cracha par ses baffes l'un de ces titres préférer, tournant le bouton du son à fond il attrapa un peigne et commença à danser et chanter dans une chambre close ou personne ne pouvait l'apercevoir. « I keeeeep on running, keeeep on runniiing and nothing works i can't get away from youuu, no i keep on ducking, keep on ducking and nothing helps i can't stop missing youuu, yeah. » Bien sûr Guillaume était un piètre chanteur et le son qu'il produisait était surement affreux, mais fort heureusement il n'y avait personne pour l'écouter, sauf peut-être le voisin qui espérons le pour lui n'étudiait pas et se rendait également en ville ce soir. Finalement il finit par attraper ses fringues entasser dans une armoire en bordel qui avait bien besoin d'un peu de rangement, mais bon ça serait pas pour ce soir, ce soir se devait d'être une soirée inoubliable et c'est armé de ses clefs et de son portable qu'il finit par sortir de chez lui, direction le centre de San Francisco. En descendant les étages petits à petit, il remarqua qu'il n'était pas le seul de son immeuble à se rendre au club branché de sunset district, l'annonce de cette fête grandiose avait fait le tour du campus et comme lui avait clairement dit sa voisine de table. « Crois moi ce soir tu vas pouvoir te mettre une race. » Pas très glamour hein, oui je trouve aussi quel manque de classe, mais elle avait surement vu juste, malheureusement pour la tête de Guillaume.

C'est avec un peu de retard que Guillaume franchit la porte du très select club privé de la bien belle ville au pont rouge à présent baigner dans le noir, la nuit avait fini par tomber et les gens commençait à affluer en masse, la piste de danse était déjà recouverte d'étudiant tous près à faire la fête toute la nuit, Guillaume en reconnu quelques- uns, mais en voyant cette masse gigantesque il préféra se diriger vers le bar. « Une vodka orange s'il vous plait. » Fallait mieux commencer doucement, la soirée promettait d'être longue. Une fois son verre à la main et quelques gorgés avaler il se décida à retourner sur la piste, dansant en compagnie de très jolies filles, mais son verre était déjà vide, fallait aller se réapprovisionner et c'est comme ça que les effets de l'alcool commencèrent à faire effet, les lumières éclatantes qui ressemblaient à présent des lucioles ou la tête qui commençait un peu à tourner. La musique rebondissait sur les murs et emplissait la pièce de sonorité totalement différente. Et c'est en retournant au bar qu'il percuta quelque chose, quelque chose qui semblait plus grande que lui, un poteau ? Quand il posa enfin son regard sur ce qu'il avait heurté il put en déduire que non, ou alors il était vraiment déchiré, ce qui à première n'était pas le cas. « C'est pas grave ... Je je faisais pas attention non plus. » Même si Guillaume ne voyait pas très bien à cause de l'obscurité qui pouvait régner par endroit dans la salle il était sur d'avoir déjà vu son interlocuteur, mais leur rencontre remontait et elle n'avait pas eu lieu sur se continent. « Camille ? » Ouais c'était ça comme son second prénom, il était sûr que c'était lui, même enivré il l'avait reconnu. « Mais qu-est-ce que tu fiches ici ? » Question toute bête, mais bon vous savez les effets de l'alcool ...
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MessageSujet: Re: feels like we've been there before [GUILLAUME] feels like we've been there before [GUILLAUME] EmptyMer 30 Mar - 0:37




L’esprit embrumé de Camille l’empêchait de réfléchir convenablement, et s’il s’efforçait de se souvenir, de toutes ses forces, de l’identité de l’individu qui se tenait face à lui, il ne parvint pas plus loin que quelques vagues souvenirs, ou plutôt des flashs, qui lui revenaient en mémoire l’espace d’une fraction de seconde avant de s’évanouir aussitôt. Habitué à être capable de gérer ses capacités cérébrales avec une précision remarquable, Camille détestait ce sentiment d’impuissance et de manque de contrôle lorsqu’il s’agissait bêtement de replacer un nom sur un visage. Sa consternation et son air perdu durent être visibles mais il eut rapidement la confirmation que son premier pressentiment – celui qui lui disait qu’il ne se trouvait pas face à un parfait inconnu – était bon, car après lui avoir lancé d’une voix désinvolte que ce n’était pas grave et que la collision n’était pas entièrement de sa faute, le jeune homme en face de lui l’appela, avec une surprise non dissimulée, par son prénom. « Camille ? » Surpris de voir qu’apparemment, il s’était fait reconnaître, mais satisfait par la même occasion, Camille esquissa un petit sourire avant d’acquiescer d’un signe de tête. Il connaissait cette voix, elle lui était familière. Il eut cependant besoin de quelques secondes supplémentaires, pendant lesquelles il continua à scruter le visage du jeune homme, qui, à en juger par la façon dont il s’était exprimé et avait prononcé son prénom, partageait ses origines. Peut-être était-ce une connaissance de Paris ? Puis, soudain, comme si une ampoule s’était dessinée au-dessus de sa tête, Camille se souvint de l’identité du jeune homme et lança, à son tour, son sourire s’élargissant : « Guillaume ?! Merde, je t’avais pas reconnu ! » Ou plutôt, si, mais il avait mis un bon bout de temps avant de faire le lien entre le jeune homme face à lui et celui qu’il avait connu, il y a déjà quelques temps de cela, à une autre soirée, où ils avaient fini encore plus bourrés qu’ils ne l’étaient maintenant et s’étaient réveilles à moitié nus, côté à côté, le lendemain, sans souvenirs précis et surtout un grand point d’interrogation quant à la nature des événements de la veille : que s’était-il exactement passé entre eux ? Camille ne l’avait jamais vraiment su, n’ayant jamais eu l’envie ou le courage de revenir sur cette histoire avec Guillaume. La perspective d’avoir eu une expérience homosexuelle pendant une soirée et sous une forte influence de l’alcool ne l’inquiétait pas plus que ça – Camille avait, malgré son hétérosexualité claire et prononcée, commis quelques écarts de ce type et ne les mettait pas forcément sur le compte de l’ébriété, plutôt sur celui du désir d’expérimenter un maximum de choses avant d’être trop vieux, trop blasé, ou trop ennuyeux pour le faire. Le jeune homme n’était pas suffisamment complexé ou quoi que ce soit de ce genre pour se sentir atteint dans sa virilité après une telle expérience, si tant est qu’elle avait eu lieu – ce dont il doutait grandement. Mais il n’avait jamais su comment Guillaume se sentait par rapport à cette histoire, et il avait préféré ne pas tenter le diable en évoquant à nouveau le sujet, désireux de ne pas prendre le moindre risque de mettre le jeune homme mal à l’aise. D’autant plus que quelques confessions de natures diverses avaient franchi les lèvres des deux étudiants, pendant cette soirée-là, et que cela ne rendait en rien les choses plus faciles et moins gênantes. En gros, Camille et Guillaume s’étaient, après coup, contentés de quelques regards gênés et autres signes de la main pour se saluer, avant de continuer leur chemin. Ils s’étaient recroisés quelques fois, avaient échangé des banalités, sans ressentir la moindre tension mais sans ressentir l’envie de faire mieux non plus. La gêne était cependant restée, implicite mais clairement présente. Mais maintenant qu’ils se retrouvaient, tous les deux proches de l’état dans lequel ils s’étaient rencontrés, cette gêne s’était volatilisée, en même temps qu’une bonne partie des sentiments qui contribuaient à maintenir leur objectivité en état de marche. Camille souriait toujours, toutes dents dehors, alors que Guillaume, visiblement pas encore remis de la surprise, s’interrogeait sur la cause de la présence du jeune homme ici. « Mais qu-est-ce que tu fiches ici ? » Sans se départir de son sourire, Camille réfléchit quelques secondes, se demandant si Guillaume désignait, par le « ici », la soirée, ou la Californie. Il décida donc de faire d’une pierre deux coups, répondant d’une voix un peu plus lente que d’habitude, à cause de la quantité d’alcool ingéré : « Oh, tu sais, l’échange avec la Sorbonne, l’année passée… je suis revenu, maintenant. Et comme la moitié du campus, j’imagine, je suis venu ici ce soir – c’est mieux que le droit international, tu vois. » Pas très cohérent, peut-être carrément incompréhensible pour Guillaume s’il n’avait pas connaissance du contexte entier – et c’était sûrement le cas, car ils ne s’étaient pas reparlés depuis un bail. Camille, joyeux à l’idée de retrouver son pote et de pouvoir éventuellement passer la soirée avec au moins un visage familier, s’empressa de maintenir la conversation en route, désireux de rattraper le temps grandement perdu au cours des derniers mois, et, surtout, de ne pas voir Guillaume se lasser et faire volte-face, laissant le Alpha certes désinhibé mais pas pour autant débarrassé de sa timidité innée derrière lui. « Et toi ? Je suppose que ça doit pas vraiment différer de mon histoire, je me trompe ? » Camille sondait Guillaume du regard sans vraiment s’en rendre compte, agissant de cette manière qui avait bien souvent gêné les personnes avec qui il s’entretenait, et ce, tout à fait involontairement. Camille avait cette manie de fixer les autres, de les jauger du regard sans même le remarquer, tout simplement par automatisme et sans la moindre mauvaise intention. Cette habitude se renforçait lorsqu’il était bourré et, par conséquent, incapable de maîtriser ses moindres envies et élans. Camille n’était certes pas complètement déchirés, il tenait solidement sur ses deux jambes, savait encore formuler des phrases convenables et réfléchir presque normalement. Son regard n’était pas encore vitreux et son sourire n’était pas encore stupide, au contraire, il conservait son charme habituel. Mais il était clair qu’il n’était pas tout à fait dans son état normal, et il le ressentait clairement, se sentant déjà tout à fait désinhibé – une sensation qui, malgré ses quelques désavantages, lui plaisait plus que bien. Après quelques autres secondes, Camille décida de mettre terme à cet étrange entretien debout au milieu de la grande pièce, et lança à Guillaume, espérant trouver ainsi le moyen de s’installer sans pour autant devoir se débarrasser de sa compagnie : « Je t’offre quelque chose à boire ? Ca fait longtemps, autant fêter ça ! » De nature chaleureuse, Camille avait tendance à offrir à boire à tout le monde, et à fêter n’importe quoi – surtout quand il était lui-même déjà assez avancé dans sa consommation d’alcool pour la nuit. Et visiblement, ce soir, c’était Guillaume qui allait en faire les frais. Camille avait déjà tout oublié du malaise qui était né entre eux il y a quelques temps, et tout ce qui comptait, à présent, c’était de passer un bon moment avec celui qu’il ne considérait désormais plus que comme un bon pote perdu de vue.
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MessageSujet: Re: feels like we've been there before [GUILLAUME] feels like we've been there before [GUILLAUME] EmptyMer 13 Avr - 16:43

L'alcool, à l'alcool, c'est fou l'effet que cela pouvait avoir sur un corps frêle comme celui de Guillaume, surtout que cela faisait à présent quelque temps que celui-ci ni avait pas touché une goutte. Malgré le faite qu'il est été surement l'un des plus gros fêtards que la capitale française est pu compter, le faite d'avoir débarqué en Californie l'avait en quelque sorte un peu assagie. De plus cette soirée était l'une des premières à laquelle il participait depuis la rentrée qui remontait quand même à quelques mois. « Avec une luminosité pareille, c'est normal. » C'est vrai qu'avec les lumières multicolores qui dansait le long des murs et léchait les corps endiabler occuper à danser, reconnaitre quelqu'un que l'on n'avait pas vu depuis des mois n'était pas chose aisé. « T'en fais pas je t'en veux pas. » Pourquoi il avait dit ça ? Aucune idée et ce n'est pas avec l'alcool qu'il avait ingurgité qu'il viendrait s'expliquer. Revoir Camille ici aurait pu être un choque s'il s'était revu dans un autre endroit et surtout dans d'autre condition, parce que là émécher comme il était et pour ne pas être grossier, il s'en grattait foutrement les noix. Leur rencontre, si l'on peut appeler cela comme ça, remonte maintenant à un peu plus d'un an, lors d'une soirée étudiante, un peu comme celle-ci, mais en France. À l'époque ils étudiaient encore tous deux à la Sorbonne et lors de cette fameuse soirée ils apprirent bizarrement à se connaitre. C'est accoudé à un bar leurs verres toujours pleins qu'ils décidèrent pour la première fois de discuter et quelle discutions, totalement émécher et enivrer par l'abus d'alcool ils avaient décidé de se raconter leurs vies, ils finirent donc par apprendre tous les petits secrets que cachait l'autre, bon bien sûr, tous serait surement oublié la veille, mais non. Quand Guillaume avait fini par ouvrir les yeux le lendemain, il était juste à moitié nue dans les bras de son compagnon d'ivresse de la veille. Vous imaginez la scène, alors imaginez ce qui a pu se passer dans la tête de notre jeune homme. Bien sûr il n'a jamais été ou plutôt oser demander à Camille s'il se souvenait de ce qui s'était passé entre eux, bien sûr Guillaume n'avait rien contre les nouvelles expériences, mais bon il aurait quand même bien aimé s'en souvenir s'il s'était passé quelque chose. Bref c'était de l'histoire ancienne et il était quand même content de retrouver un visage familier.

« Ah oui l'échange avec la Sorbonne. » Guillaume en gardait un mauvais gout de cet échange de merde, il lui avait enlevé la famille qu'il aimait et dont il n'avait plus aucune nouvelle. « Non moi c'est différent, je suis resté faire mes études à Paris et j'ai débarqué ici il y a à peine quelques mois, à la rentrée. » Lui n'avait pas pu quitter la France à l'époque, ayant des obligations envers de nombreuses personnes, il n'avait eu d'autre choix que de rester étudier dans la grande faculté parisienne. « Enfin maintenant je suis la c'est le principal. » Parlant un peu plus fort pour couvrir le bruit des basses qui faisaient danser la foule il pu enfin le temps d'un instant, mieux discerné le visage de son interlocuteur, quand l'un des rayons vint lui éclairer le visage. « Sympa la moustache. » Un sourire sur le visage, Guillaume était d'humeur taquine ce soir, comme quoi sortir lui avait fait du bien, ces derniers temps il s'était tellement plongé dans le boulot qu'il n'avait quasiment plus de vie sociale. Déjà qu'il était nouveau et qu'il ne connaissait pas grand monde sur le campus, se mettre en tête de ne plus organiser ni même de participer à des soirées avait été semblable à une condamnation à mort pour un ancien teuffeur comme lui. « Avec plaisir, mais seulement si tu me laisses te payer un verre ensuite. » Déjà qu'il était dans les nuages, rempiler sur quelques verres étaient surement une mauvaise, mais on a qu'une vie après tout, autant en profiter. Il fallait juste espérer que cela ne finisse pas comme cela avait fini dans cette petite boite parisienne. Pour le moment le malaise qui s'était créé entre eux c'était envolé avec les vapeurs d'alcool.

« Et sinon ça t'arrive souvent de venir faire la fête ici ? » Ici non pas ici, ici étant la boite, par ici il voulait dire faire la fête avec les autres étudiants. Oula vraisemblablement il était plus piqué qu'il ne le pensait. Il n'y avait pas grand monde autour du bar, ils étaient surement tous trop occuper à laisser aller leur corps sur la piste de danse. Il put donc prendre place sur un tabouret, laissant Camille commander et s'asseoir à son tour, la soirée promettait d'être plus longue que prévu.
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MessageSujet: Re: feels like we've been there before [GUILLAUME] feels like we've been there before [GUILLAUME] EmptyDim 29 Mai - 15:02



Retrouver Guillaume ici après tout ce temps était plus que surprenant pour Camille, qui pourtant avait déjà eu droit à pas mal de rencontres de ce genre depuis son arrivée à Berkeley. Le monde entier semblait s’être donné rendez-vous dans la prestigieuse université et, aussi incroyable que cela puisse paraître, Camille avait retrouvé ici des tas de personnes qu’il avait rencontrées un peu partout avant de venir étudier en Californie. Guillaume faisait partie de ces gens qu’il connaissait de loin, avec qui il avait vécu une expérience mémorable avant de poursuivre sa vie comme si de rien n’était, comme s’ils ne se connaissaient pas. Camille n’était pas du genre à faire comme si de rien n’était, il n’aimait pas ignorer les personnes qu’il connaissait sous prétexte que quelque chose s’était peut-être passé lorsqu’ils avaient un peu trop bu, mais il fallait avouer qu’après cette fameuse soirée passée en compagnie de Guillaume, des années auparavant, il n’avait jamais vraiment cherché à rester en contact avec lui, et lorsqu’il avait remarqué que cette opinion était partagée par le jeune homme, cela avait été comme un signal pour que leur relation déjà distante soit réduite à quelques signes de la main, des sourires gênés et parfois un « salut » lorsqu’ils se croisaient par hasard dans les couloirs de la Sorbonne. Camille n’avait jamais rien eu contre Guillaume et il savait que c’était pareil de son côté, du moins, il le supposait avec une assez grande certitude. Ils avaient passé une soirée ensemble, ne se connaissant alors absolument pas, et quelques verres avaient suffi pour faire ressurgir des vérités enfouies et généralement bien cachées aux yeux et aux oreilles du monde. Ce qui s’était passé ensuite, aucun des deux ne le savait. Y avait-il eu plus que cette complicité générée par l’alcool ? Camille l’ignorait et, pour tout dire, cela lui était plutôt égal. Il se considérait comme totalement hétéro mais savait que, sous l’influence de l’alcool, il lui arrivait de faire des choses qu’il n’aurait pas tendance à faire en temps normal. Il était déjà arrivé à Camille d’échanger un ou plusieurs baisers sous l’emprise de l’alcool avec des hommes, parfois un peu plus, sans jamais aller jusqu’au bout. Camille n’était pas attiré par les hommes et c’était plutôt le goût des nouvelles choses, de l’expérience et de l’inconnu qui le guidait lorsqu’il agissait de la sorte, pas un désir fulgurant et irrépressible. C’est sans doute ce détail-là qui faisait qu’il n’avait aucun problème à accepter ces expériences. Mais il se doutait que ce n’était pas pour autant que ce serait une bonne idée que la nouvelle fasse le tour de l’université, et surtout, il se doutait que Guillaume n’était sans doute pas à l’aise par rapport à cette histoire, si toutefois elle avait eu lieu. De plus, tous deux avaient avoué à l’autre des choses plutôt compromettantes et cela ne facilitait en rien la disparition du malaise qui s’était créé entre eux et qui n’avait jamais disparu. Toutefois, maintenant qu’ils se retrouvaient dans des circonstances assez similaires à celles de leur première rencontre, le malaise s’était comme évaporé et le dialogue se faisait spontanément, sans trace de gêne aucune. Après tout, Guillaume et Camille s’étaient bien entendus le premier soir, ils n’avaient jamais été en proie à un conflit ou quoi que ce soit qui aurait entamé sérieusement leur quasi inexistante relation, et il n’y avait par conséquent aucune raison que leurs rapports soient tendus, maintenant que la gêne liée aux vérités que chacun détenait ou ignorait avait disparu. Au contraire, Camille était content de voir Guillaume, et espérait sincèrement passer un bon moment en sa compagnie, que ce soit en ressassant le passé ou non. Quelques paroles furent encore échangées au milieu de la foule, puis les deux jeunes hommes se dirigèrent vers le bar qui serait plus adapté à la conversation naissante.

« Ah oui l'échange avec la Sorbonne. » Bien sûr que Guillaume en avait entendu parler, c’était logique, l’histoire avait fait le tour de la Sorbonne avant même d’être officialisée et avait généré un grand rush chez la plupart des étudiants. « Non moi c'est différent, je suis resté faire mes études à Paris et j'ai débarqué ici il y a à peine quelques mois, à la rentrée. » Camille hocha la tête, comprenant maintenant mieux pourquoi ils ne s’étaient alors pas encore croisés. « Ça doit être pour ça qu’on ne s’est pas encore vus. J’étais à Paris au début de l’année scolaire, je viens de revenir ici, en fait. » Camille ne précisa pas pourquoi il était à Paris au lieu de rester à Berkeley et espérait que Guillaume ne s’attarderait pas sur le sujet, peu désireux de ressasser les mauvais souvenirs liés à cette période, à la mort de sa sœur. Pour une fois, il voulait passer une bonne soirée et ne pas avoir à penser à tous se s problèmes. « Enfin maintenant je suis la c'est le principal. » Camille rit et hocha la tête, avant de détourner légèrement les yeux en s’apercevant que Guillaume l’étudiait du regard. « Sympa la moustache. » Camille porta machinalement la main à sa lèvre supérieure, un léger sourire aux lèvres, avant de répondre : « Ouais, j’aimerais pouvoir dire qu’elle est liée à une histoire vachement cool mais c’est pas le cas, ça m’évite juste de me raser tous les jours – même si ça me donne des airs de camionneur. » Camille n’était pas du genre à prendre la mouche quand on le taquinait et jouait en général bien le jeu. Tout en discutant, les deux étudiants parvinrent au bar où Guillaume accepta que Camille lui paye un verre. « Avec plaisir, mais seulement si tu me laisses te payer un verre ensuite. » Un sourire aux lèvres, Camille acquiesça d’un signe de tête avant d’ajouter : « Ca ne devrait pas poser de problème, on a encore du temps devant nous, pas vrai ? » Camille fit signe au barman, passa commande, puis s’installa à côté de Guillaume sur un des hauts tabourets placés devant le bar. Heureusement, la conversation ne comportait pas de blancs et Guillaume la reprit aussitôt là où ils l’avaient laissées. « Et sinon ça t'arrive souvent de venir faire la fête ici ? » Camille haussa les épaules, l’air pensif, avant de répondre, sur le ton de la plaisanterie : « Tu sais, je suis un Alpha, qui plus est un des meilleurs, alors en général, je fais la fête avec mes bouquins. » Une certaine ironie était perceptible dans la voix de Camille, qui ne prenait pas au sérieux la réputation qu’on lui attribuait généralement en tant qu’Alpha.

Bientôt, le barman leur apporta une série de verres à shots que Camille paya aussitôt, avant de lever son verre tout en regardant Guillaume. « Bon bah, à la tienne ! À cette soirée qui s’annonce bien moins ennuyeuse que ce que je craignais » lança-t-il, taquin, avant d’avaler d’une traite son verre qu’il reposa aussitôt sur le bar, sourire aux lèvres.

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