the great escape
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We only live once. •• Gammas

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MessageSujet: We only live once. •• Gammas We only live once. •• Gammas EmptyLun 7 Mar - 22:56

We only live once. •• Gammas Iconstock4 We only live once. •• Gammas Iconstock13 We only live once. •• Gammas Iconstock9
GAMMA I don't give a damn 'bout my reputation. You're living in the past, it's a new generation. A girl can do what she wants to do and that's what I'm gonna do. An' I don't give a damn 'bout my bad reputation. Oh no, not me. Never said I wanted to improve my station. An' I'm only doin' good when I'm havin' fun. An' I don't have to please no one. JOAN JETT AND THE BLACKHEARTS.

Si le bâtiment dressé à plusieurs mètres était plus intimidant par l'ombre qu'il projetait sur le sol, le notre était nettement plus sombre et imposant. Notre confrérie avait toujours intimidé sans trop en demander, se moquant toujours intérieurement des rumeurs de rebelles, de délinquants réinsérés, de vieux ados éternellement insatisfaits ou juste de marginaux. Bien sur certaines n’étaient pas entièrement fausses, et la plupart des Gammas adoraient jouer sur les détails, les pousser à bout ou même les exploiter à bon escient. A quoi bon ne pas en profiter après tout, si les personnes derrière les rumeurs étaient les premières à les craindre. Tel est pris qui croyait prendre. Dernièrement notre fraternité complotait sans scrupules sur nos prochains actes, témoins de cette réputation qui s’ancrait dans notre peau sans nous déranger pour autant. Bien sur certaines mauvaises langues glissaient maladroitement qu’ils nous avait fallu un certain temps pour nous décider quant à nos cibles certaines ; mais un plan s’établit au moindre détail avec le temps, et surtout, pour que rien ne puisse le contrecarrer. Nous avions beau ne pas souvent être les premiers à arriver dans les amphithéâtres, bouquins entre les mains et ambition gravée dans le cerveau, notre malice n’avait pas d’égal en matière de complot. Et la solidarité y était pour beaucoup également, chacune de nos idées s’entrechoquant avec l’autre. Je baissais le regard vers la pelouse légèrement humidifiée par la pluie de l‘après-midi, puis hésitais à glisser une cigarette entre mes lèvres, le besoin se faisant plus pressant ces derniers jours. J’avais du mal à m’adapter aux situations... récentes, et je sentais comme un manque béant et hargneux faire bruler les dernières ficelles de ma volonté. Mais une de temps en temps... j’étais la seule à qui ça pouvait faire mal, à qui la fumée s’attachait et s’imprégnait. Maxwell ne se souvenait plus de la promesse qu’il m’avait fait faire, et de rien d’autre d’ailleurs. Zadig n’était pas avec moi, et mes mains eurent comme un tic nerveux, comme si se préparant à le tenir. J’étais l’esprit orgueilleux et le corps faible, mais malgré tout, je me résignais à garder une promesse perdue.

Mon regard se relevait puis, se reposant sur la bâtisse en face, je repensais aux raisons qui nous avaient tous convaincus à la prendre pour cible. Les bêtas avaient toujours été nos 'victimes' préférées, les favorites de notre cour en quelque sorte, comme pour faire honneur aux vieilles traditions prônant notre rivalité éternelle. Quelque chose dans notre caractère s’opposait comme deux aimants se repoussent, et les piques ou mots empoisonnés fusaient entre les deux fraternités sans plus aucune retenue. C’était juste naturel aujourd’hui, comme entre les Montaigu ou les Capulet, et personne n’allait remettre en question cet état des faits. Bien sur cela n’empêchait pas qu’il y ait chez la fraternité adverse des personnes moins carrées dans leur façon de penser, et j’étais la première à admettre être très proche d’une ou deux bêtas, Esteiyna en particulier, même si je l’avais connue toute ma vie. Cela dit, le blond peroxydé, les rubans roses en velours et la musique trop pop que certaines bêtas mettaient en avant, presque plus par désir de provoquer que par réel attrait ; trop peu pour moi et au moins le quart du campus. Bonjour les clichés, comme si ça allait bon train là-bas. Ca ne faisait qu’attirer la sournoiserie des Gammas, et surtout l’envie de les faire redescendre sur terre; nos boucs-émissaires au final. Ma subjectivité me jouait des tours sans l’ombre d’un doute, mais j’étais prête à parier que leur réputation leur collait à la peau autant que la notre. Quoi de plus amusant que de jouer là dessus. Cependant... ce soir allait annoncer notre retour d’une façon doublement plus efficace. Si une fusion des bêtas et deltas s’était produite, il en allait de même pour notre stratégie. Je n’avais jamais rien eu contre les bleus, ayant trainé avec plus d’un à Berkeley et même en dehors, mais cette nuit n’avait rien à voir avec des avis ou préférences personnels. Les gammas n’allaient faire qu’un le temps d’un soir, le temps que le soleil se couche suffisamment pour ne plus nous distinguer, et comme un mouvement de groupe tranquille, on se glisserait jusqu’à la confrérie de nos victimes d’une nuit.

A l’évidence, nos sabotages étaient plus une façon de s’oublier et profiter du jour le jour, sans arrières pensées sinistres ou doutes. Paradoxalement nous avions prévu ce jour bien avant, notre minutie nous perdant un peu, mais finalement notre spontanéité avait reprit le dessus, nous poussant au coup final. La seule envie qui nous donnait le fuel nécessaire était d’être reconnus pour ce que nous étions, et s’imposer à nouveau sans trop nous prendre au sérieux. Un peu de peinture ici et là, de bons classiques en soi, mais qui ne perdaient jamais de leur intérêt, et qui j’en étais sure, allaient tous nous faire jubiler un peu trop. Sans parler de la surprise réservée aux deltas, mais qui arriverait un peu plus tard. Sorte de cerise sur le gâteau, mais l’arrière gout sucré serait remplacé par une satisfaction incomparable. Et puis bien sur après l’effort, le réconfort. Certains gammas restaient en retrait dans notre confrérie pour la fête après les évènements. Notre troisième étage et le toit étaient comme notre temple, et sans nul doute l’endroit favori de nos plus fêtards et têtes brulées. Avec l’alcool que l’on avait réuni pour ce soir, j’anticipais déjà ma gueule de bois du lendemain. Ca n’avait rien de responsable, de ce que je devais être et ce qu’on attendait de moi. Mais le temps de ces quelques heures j’allais me perdre dans cet égoïsme, et profiter sans honte ou regret des choses à venir. Fini les remords ou la mauvaise conscience, j’avais besoin de ces moments qui me rappelaient tous une vieille Lyzabeth, celle qui faisait son premier dans la confrérie et regardait le portrait de Jimi Hendrix d'un air amusé. Je me promettais de ne jamais totalement me retrouver en elle, mais retrouver ces parcelles là me faisait respirer librement. Pas besoin de perdre qui j’étais devenue non plus. Je pris une dernière inspiration avant de me retourner, et attendre tranquillement les premiers à arriver.
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MessageSujet: Re: We only live once. •• Gammas We only live once. •• Gammas EmptyVen 11 Mar - 21:07

      We only live once. •• Gammas Destructioninaberlinstr
      « Or where the gammas go the destruction will follow her. »


A croire que tout le monde s’est mis en tête de ne pas me faire quitter Berkeley sans que je ne puisse passer de super bons moments. Moi qui au début pensait que la confrérie Gamma était morte et ne renfermait que des personnes étranges ; j’ai eu tort. Même si je n’ai pas parlé avec tout le monde et que je ne connais pas encore tout le monde, j’ai su réussir et m’hisser en tant qu’un des présidents de la confrérie. De nouvelles élections sont d’ailleurs en cours, et je devrais partir en faisant un grand coup, bien sûr je n’étais pas seul, je ne le serais jamais, une confrérie réunie des personnes différentes et les lie en ce qui il y a de meilleurs entre eux : la rebelle attitude. Le non-respect des règles et l’insubordination avec les autres. Surtout avec nos proies favorites à priori. Cette famille que nous étions allions faire un grand coup ce soir, un coup que peu de personnes seront en proie d’oublier, personne ne pourrait oublier ; et aux diables les conséquences, nous n’avons peur de rien, et garde à ceux qui viendront nous en empêcher, qui sait, la violence peut devenir un recourt à une noble cause, comme la notre. Sauf que notre cause n’est pas noble, mais elle a de la valeur à nos yeux, nous voulions marquer le coup, et rappeler à tous ceux qui l’avaient oubliés que les Gammas seront toujours les maîtres dans les lois de la jungle qu’est Berkeley. L’auraient-ils oublié ? Cela peut se voir comme un peu de mégalomanie de notre part, je dirais que ce n’est que du réalisme, et c’est bien vrai. Notre confrérie renferme des membres qui ne changent pas, et qui ne font pas peine à voir, restant tel l’acier qui nous as forgés, immuable, insensible aux coups des autres, fort et dur. Nous n’avions donc pas à nous inquiéter d’une vengeance, elle viendrait surement, mais ça ne serait qu’un pion joué dans cette partie qui allait s’annoncer des plus agréables, des plus folles de ma vie, et encore, ce n’est que le début. Personnellement j’ai attendu cette soirée, je veux marquer le coup pour ne pas qu’on m’oublie, et peut-être pour que l’on me regrette. Peu de personnes sont au courant de mon départ, dans la confrérie, un peu plus sur Berkeley même. Je ne dis rien, du moins j’essaye de le dire à moins de personnes possibles, entre ceux à qui je dois dire au revoir, ceux à qui je ne peux pas ne pas le dire et ceux qui le savent déjà. Je perds des gens que j’aime en faisant des choses que je n’aurais pas du faire, mais je n’ai aucun contrôle sur cela. La vie est telle que je dois l’affronter comme elle me vient et puis c’est tout. Merci père de m’avoir offert l’opportunité de devenir comme toi. Tout cela est bien entendu ironique, à présent je dois marquer le coup avec mes confrères, ceux que j’apprécie et que j’aurais sans doute mieux apprécié si je les avais connus plus en profondeur mais je n’ai pas eu le temps. Au fond, je n’ai fais que couché et tomber amoureux, deux fois en une vie, c’est trop pour moi, ou peut-être pas assez ? Je ne sais pas et je verrais sans doute quand cela me manquera, pour l’instant j’ai mal. Trop mal. Je tombe amoureux et je ne me drogue pas, je casse un peu le mythe du Gamma type ? Sans doute, et je m’en fiche. Ma couleur est le marron et je suis un véritable Gamma. La confrérie est certes silencieuse mais c’est sans doute pour mieux vous montrer qu’elle ne dort pas et que nous sommes encore et toujours là ! Voilà à quoi sert cette sortie entre Gammas ce soir ; à réveillez les âmes innocentes qui ont osé croire que les Gammas ne sont pas un danger, ne sont rien. C’est sans doute la guerre, ou juste de quoi leur remémorez des souvenirs, des bons souvenirs. Ou juste mauvais, pour eux. La soirée ne commence pas alors que je quitte la maison des Gammas et marche inlassablement dans la nuit noire. Notre nuit. Mes poches pleines de choses qui nous serviront, ainsi qu’un sac à dos multi-usages, vous verrez à quoi ils servent. Je marche sans me retourner, et je laisse le temps se faire. Nous devions d’abord nous regrouper devant notre lie de rendez-vous puis passer à l’attaque en groupe, et faire ce que nous devions faire ; des dégâts en masse et laissez notre marque, notre signe de passage ; notre RETOUR en Force. Car oui, ce soir nous allions faire beaucoup de choses en même temps, ce n’est pas qu’un simple coup pour réveiller notre solidarité, complicité et tout ce qui va avec. Ce soir c’est notre résurrection aux yeux de tous, et à nos propres yeux. Nous allons tous enfin voir de quoi sont véritablement capable tous les Gammas réunis, pour le meilleur du pire, et le pire du meilleur. C’est donc ainsi que j’arrive en premier sur les lieux ; je crois. Sur la pelouse, en face de cette édifice marqué des signes Bêta & Delta ; nos ennemis d’une vie, d’une confrérie à l’autre. Deux confrérie face à une seule, mais on pourrait dire qu’elles étaient unies d’une façon que l’on ne pourrait pas expliquer. Le sexe, ou encore la connerie, le peu de mentalité ? Sans doute un peu de tout ça, je n’aurais pas aimé faire parti des Deltas même si mon mode de vie et pratiquement le même, je veux juste éviter de faire du mal aux gens, eux ne vivent que pour ça. Je crois. Je vois Lyzabeth, je lui souris et vint vers elle, je n’étais pas seul et ça me réjouissait, j’espérais que nombre de gammas allaient venir que ce soir ne soit pas un soir ou la nuit est calme, je veux plutôt qu’elle retentit des cris de nos victimes, de la peur et l’exaspération que l’ont va engendrer ce soir ; ce soir je veux que l’on montre notre pire facette ; celle de la destruction totale. Je me pose non loin d’elle et murmure « Je vois que les piliers de notre belle confrérie sont là. Ça fait longtemps que nous n’avions pu parler toi & moi Lyzabeth. – Je lui souris ; on avait parlé au début de mon entrée puis quelques fois mais sans plus – Prête pour cette nuit noire ? » Impatient, je l’étais. Il ne restait plus qu’attendre, malheureusement. Mais je tiendrais, promis (a) !
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MessageSujet: Re: We only live once. •• Gammas We only live once. •• Gammas EmptyVen 11 Mar - 23:11

We only live once. •• Gammas Tumblr_lgz4ahvrtl1qadqqzo1_500

C’était il y a près d’un an que je m’étais joint aux gammas, mes parents pensaient encore que je ne fessais pas partie du système grec. Pour eux c’est la pire invention du monde, ils ont dans leurs têtes que ce monde ne fera que nuire à ma vie. Pourtant mon frère et ma sœur en font partie et ils en sont plutôt fiers. Ils doivent encore pensé que je suis trop faible, j’ai toujours été le maillon faible de la famille à leurs yeux. Peut importe ce que je fessais, je les décevais. Longtemps j’essayais avec tous les efforts possible de les rendre heureux, fiers de moi, mais maintenant je m’en fou plus que tout. Ils peuvent bien penser ce qu’ils veulent de moi tout ce que je veux être heureuse tant pis pour leurs bonheurs à eux. Après plusieurs mois au sein de cette confrérie je commençais à connaitre à peu près tout le monde, par contre j’entretenais très peu de relations proches avec eux. Mise à part deux ou trois personnes avec qui j’étais proche, les autres n’étaient que de simple connaissance pour moi. Ce n’était pas que je ne voulais pas leur parler ou être ami avec eux, ce n’était tout simplement pas dans mon tempérament d’aller vers les autres. J’avais toujours attendu que les autres viennent à moi sans quoi je ne leur parlais pas. Mon psychologue m’a dit une fois que je devais y mettre du mien, que je serrais fière de moi, mais je suis heureuse avec le peu d’amis que j’ai, j’en ai pas besoin de plus. Et après tout tous les psychologues que j’ai vu depuis mon adolescence ne m’ont jamais vraiment aidé, pour moi ça toujours été une heure de perdu par semaine sans plus. La drogue m’aide beaucoup plus qu’eux à passer à travers mes problèmes. Je dois avouer que ma vie avait prit un nouveau tournant lors de mon arrivée chez les gammas. J’y avais rencontré Woody, en ce moment je m’efforçais du mieux que je pouvais afin de l’oublier. Il m’avait fait vivre de nombreux mois de souffrance, mais tout ça était du passé à présent. Malgré ce mauvais coté, le seul que j’avais trouvé, les gammas était l’endroit idéal pour moi, nous sommes tous très compréhensif et pour cette raison je ne me sens aucunement jugé par eux. Depuis quelques semaines déjà nous préparions notre grand retour, depuis quelques mois la confrérie avait perdu sa vie d’entant, mais dès demain matin nous allions reprendre notre place au sein de Berkeley. De nouveau nous allons être crains et nous ne devrions plus entendre les autres dirent que nous sommes qu’un groupe de lâche jamais motiver. Nous avions donc convenue de se rencontrer devant la maison des bêta/delta, ils avaient récemment fait une maison de leurs deux fraternités. La nuit était maintenant tombé, je m’étais levée il y a environs deux heures seulement, un autre dur réveille. J’avais encore une fois passé la nuit à faire la fête. Depuis que je m’étais avec Aymeric j’avais ralenti le rythmes de mes sorties, mais dès que j’en avais la chance je m’assurais de m’amuser en grand. Contrairement à mon habitude j’avais du courir au toilette dès mon réveille. Je me dis alors que j’avais sans doute abusé de la vodka. Je pris donc mon sac à dos que j’avais préparé la veille. Je l’avais surnommé le sacattak. Donner des noms à des choses inanimées était l’une de mes grandes passions. J’arrivai donc au lieu de rendez-vous, je vis au loin qu’il y avait déjà deux autres personnes. Arrivée près d’eux je vis que c’était Lyzabeth et Charles-Edouard, j’avais parlé à Lyz’ que quelques fois, mais elle me semblait être une personne sympathique. Tant qu’à Charles-Edouard, je le connaissais plutôt bien, nous avions couché ensemble une fois. J’avais cru trouver l’amour dans ses bras, mais encore une fois je m’étais tromper comme souvent j’avais fais. Je devais être plus vigilante et arrêter de croire que dès qu’un homme me montrait un peu d’attention qu’il s’agissait d’amour. Je m’approchai donc d’eux et déposai mon sac au sol avant d’y fouiller à l’intérieur pour m’allumer une cigarette. Je n’avais pas l’habitude de fumer, je fumais que lors des fêtes normalement, mais en ce moment je me sentais stresser et un petit coup de nicotine ne me ferait pas de tord. J’en offris une à mes compatriotes. Après ma première pouffée je les saluai. « Il y a que nous? J’espère que les autres arriveront bientôt avant qu’on se fasse voir. »
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MessageSujet: Re: We only live once. •• Gammas We only live once. •• Gammas EmptySam 12 Mar - 0:24

We only live once. •• Gammas Tumblrlffzsjdhop1qgybv7

Aux alentours de 18h00.

Je suis seul, au beau milieu de Bayview District, un casque stéréo sur la tête. Je viens de sortir d'un appart, situé dans un quartier qui m'est familier, et le peu de choses que je me souvient avoir fait durant les toutes dernières heures de ma vie sont plus que flou. Tout ce que je sais c'est que je viens tout juste de me réveiller dans un lit qui n'était pas le miens au côté d'un mec dont j'ignorais encore le prénom. Je n’étais pas du genre à coucher avec des inconnus... En général. Après tout, je suis juste un mec tiraillé par ses pulsions et l'alcool que j'avais du consommé la nuit dernière à la Rave sur une plage avait surement du aider à me désinhiber. Les Rave Party, non plus, en général, ce n’était pas trop mon truc, mais une fois de temps en temps... Bref, je me suis donc éclaté (et défoncé) la nuit dernière jusqu'à tôt ce matin et le réveil fut aussi dur que cette fête épique. Bon, je m'étais donc réveiller dans l'immense chambre de ce mec, avait attrapé les vêtements qui tapissait le sol de sa chambre et m'était tirer avant qu'il ne se réveil. Dieu merci, je connaissais cet endroit. Enfin, connaitre était un bien grand mot. J'avais du déjà y passer une fois peut être deux. J'étais donc là, planté au beau milieu de la rue a tapé sur les touches de mon BlackBerry. Mon portable affichait "Batterie faible" depuis un petit moment et je craignais qu'il ne s'éteigne. Je me dépêchais donc de composer, de tête, le numéro d'une compagnie de taxi. Je posais mon doigt la touche du dernier chiffre qui composait ce numéro lorsque ce que je redoutais arriva: mon portable s'éteignit, ça m'apprendra à ne pas penser à le charger. Je murmure sourdement quelques injures dans le vide et me met à marcher. Je regarde ma montre et me dit que, étant donné l'heure qu'il est, j'ai tout juste le temps de passer à la maison de confrérie avant de me rendre devant celle des Deltas & des Betas et rejoindre les autres Gammas. Le temps que j'y arrive, il devrait déjà y en avoir quelques un. J'avoue avoir un peu hésité à me joindre aux autres pour l'assaut de cette nuit mais, il en fallut peu pour me convaincre. Apres tout, ça allait être marrant, j'en suis sûr et il faut avouer que l'after était aussi un argument qui me persuada d'y aller. En plus, mis à part ce qui m'était arrivé hier, ma semaine avait été plutôt ennuyeux. Ca faisait bien longtemps qu'une semaine ou même une journée ne m'avait pas paru ennuyeuse. En fait, ça faisait bien longtemps que Devyn ne m'avait pas laissé tranquille ne serait-ce que pour une journée et voilà qu'il ne s'était pas manifesté durant une semaine toute entière. Une semaine toute entière qu'il ne s'était même pas immiscé dans ma vie, dans ma tête. Silence radio. Tant mieux. Je ne connaissais pas le pourquoi du comment de ce répit qu'il "m'offrait" mais autant en profiter. Apres quelques longues minutes de marches, j'y arrive enfin, je passe rapidement par la salle de bain, enfile un jean quelque peu déchiré et un sweat noir. La douche m'apaisa mais j'ai toujours mal au crane. J'attrape mon sac, préparé la veille, et je pars en direction du point de ralliement.

Une fois n'est pas coutume, je ne suis pas en retard; lorsque j'y arrive, trois Gammas y sont déjà. Lyzabeth, Chales-Edouard, le président actuel de la confrérie, les ayants déjà croisé à plusieurs reprises, je les connais de vu et de nom; et il y a Militine aussi, la seule présente que je connais un peu plus personnellement... Je les salue et m'allume une cigarette que je glisse directement entre mes lèvres. C'est cette nuit que se déroulerait la première offensive Gamma auquel je participerais. Depuis que j'avais intégré la confrérie, il y'a peu, elle avait été plutôt calme. Et si j'en croyais ce qu'on racontait, ça n'avait pas toujours été le cas. Cette nuit allait donc marquer le retour des Gammas, en quelque sorte et j'étais assez excité d'y participer. Je balaye du regard les environs. Les autres ne devraient pas tarder à arriver.

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MessageSujet: Re: We only live once. •• Gammas We only live once. •• Gammas EmptySam 12 Mar - 12:59


We only live once. •• Gammas Barbiemassacre003

Le pouvoir se manifeste beaucoup plus facilement dans la destruction que dans la création.


      Se lever enfin, parce que l'on a pas dormi la nuit précédente, ni l'antérieur d'ailleurs. Perséphone se réveillait après avoir dormi toute la journée, ratant cours et rendez-vous, juste pour être en forme pour ce qui allait arriver. Aujourd'hui était un grand jour, aujourd'hui l'apocalypse allait arriver pour certains. La brune s'habillait en se regardant dans son miroir. Short, débardeur, et gilet sans manches avec capuche. Elle avait pris l'habitude de cacher ses yeux dernièrement. Les GAMMA devaient déjà se diriger vers le lieu du futur crime. Rien qu'à cette idée, un sourire malsain vint prendre place sur le visage de miss Dark. BETA et DELTA allaient prendre cher ce soir. Elle regarda l'heure, et ça ne lui servit strictement à rien, l'horloge ne marchait plus. Son portable, où était son portable? Dans sa poche. Et puis, de toute façon l'heure importait peu, mais réellement peu, tant que la nuit à vivre était longue. Perséphone prit direction de la porte, en emportant son fouet à la main, la flemme de prendre un sac pour ce genre d'ustensile qui resterait la plupart du temps au bout de son bras.

      Marchant dans la rue, elle fumait un petit remontant. Il fallait se mettre dans le bain. Ses écouteurs balançaient du bon rock à fond les basses, menant la brune à se mettre à danser en plein milieu de la nuit, laissant s'échapper la fumée de son buzz, faisant claquer son fouet au sol. Chaque bouffée calmait son esprit, mais sans le faire s'envoler. Au fil du temps et à force de côtoyer des gens comme Kay ou Mili, les doses à prendre pour arriver aux nuages étaient vraiment, mais vraiment élevées. Alors, elle en alluma un deuxième, et tout en aspirant son bel air, elle mit à sa ceinture un très bel accessoire qu'elle avait elle même fait. Une tête de Barbie tachée de vrai sang. Parce que pour elle, les BETA n'étaient que cela, des poupées, gonflables, faites pour sucer et rien de plus. Elle se demandait si elles avaient une volonté quelconque quand il s'agissait de sexe. Perséphone ne pourrait jamais se voir dans une telle confrérie, elle aimait trop ses Rebelles pour s'en voir ailleurs, et puis, le système grec l'avait désignée pour bizuter, faire souffrir, détourner les règles et surtout s'éclater.


      Arrivée au lieu de rencontre, Lyzabeth, Mili, Kay et son cher mari y étaient déjà. Ils parlaient, elle, elle dansait toujours au rythme de sa musique, finissant tranquillement de fumer. D'un coup sec, son fouet claqua au sol et vint s'enrouler autour de sa jambe droite. C'était une façon de saluer un peu tout le monde. Elle éteint sa musique, et un sourire à donner froid dans le dos vint s'afficher. On ne voyait pas ses yeux sous sa capuche, mais elle avait l'air d'un Pierrot assassin ainsi.

      - On va... attendre encore... longtemps?

      Miss Dark ne pouvait plus attendre, elle ne voulait plus attendre, mais la fête serait bien meilleure si tous étaient là. Alors, en attendant, elle alluma, une cigarette cette fois, la seule qu'elle avait dans sa poche, et s'allongea à même le sol, en écoutant les conversations d'autrui.
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MessageSujet: Re: We only live once. •• Gammas We only live once. •• Gammas EmptyMar 15 Mar - 16:15

We only live once. •• Gammas Parental_advisory_small

Ce matin là, ce sont les rayons du soleil qui m’ont réveillé. Agacé d’être ainsi dérangé alors que je récupérais de la soirée de la veille, je me suis retourné, plongeant ma tête sous l’un de mes oreillers. Réaction parfaitement puérile et inutile, certes, mais en même temps, j’avais juste une flemme terrible d’aller fermer le volet. J’ai tenté de reprendre ma nuit là où je l’avais laissée, mais en vain. J’ai soupiré, tout en cherchant mon portable à tâtons. Après quelques secondes d’une recherche aveugle, je l’ai enfin trouvé. Je me suis redressé, en jetant un coup d’œil à cette chambre, qui ne serait bientôt plus la mienne.

Il était 12h30. Je venais de louper tous mes cours de la matinée, soit quatre heures de droit. Si je continuais à zapper les cours de cette façon, j’allais avoir du mal à tout rattraper pour passer les examens de fin d’année… En même temps, je n’avais pas réellement la tête à ça, en ce moment. Donc autant me changer les idées, et m’amuser. J’ai levé les yeux au ciel, m’imaginant déjà annoncé à mes parents que je redoublais ma deuxième année. Nul doute que mon père resterait indifférent, comme à son habitude, et que ma mère ferait semblant d’être anéantie. Famille à la con, tiens.

Je me suis levé, avant de partir à la recherche de mes affaires, qui se trouvaient éparpillées un peu partout dans ma chambre. J’avais toujours été bordélique, mais comme j’étais seul, ça n’était pas vraiment problématique. Sauf que maintenant, je partageais ma chambre avec Coleen, et elle était au moins aussi ordonnée que moi. Résultat ? Elle et moi mettions des heures à retrouver nos affaires respectives.

Finalement, excédé de devoir faire le tri entre mes affaires et celles de Coleen, j’ai tout rassemblé. Il fallait vraiment que l’un de nous passe à la laverie, et étant donné qu’elle n’était pas là aujourd’hui, je m’en chargerai. Vu que je ne comptais pas me rendre en cours, j’avais du temps à perdre. Néanmoins, avant d’aller me débattre avec la machine à laver, il fallait que je prenne une douche, pour remettre mes idées en place.

L’eau chaude commença à me réveiller, alors que je me souvenais que les Gammas avaient de grands projets pour ce soir. Finie, la supposée suprématie des Bêtas et des Deltas, et vive le retour des Gammas roublards et prêts à tout. Longtemps, cet aspect là de notre personnalité avait été mis de côté ; chacun avait continué de vivre sa petite vie tranquillement (ou pas, d’ailleurs), en délaissant sa confrérie. Mais aujourd’hui, c’était terminé.

Depuis quelques temps, nous avions prévu de nous réunir un soir, afin d’en faire baver aux Bêtas. Des idées avaient été émises, des stratégies proposées, des plans conçus. Il avait aussi fallu nous trouver une date commune, à laquelle tout le monde pourrait être là. Mais il se trouve qu’entre temps, les Deltas et les Bêtas avaient été rassemblés ; du coup, les Deltas allaient, eux aussi, profiter de notre petite farce. Et nul doute qu’ils allaient peu apprécier la plaisanterie.

Il ne faut pas croire tout ce qu’on raconte ; la plupart des choses ne s’appliquent pas à tout le monde. A la base, oui, notre confrérie était sensée détester celle des Bêtas. Pourtant, certains d’entre nous avaient fini par tisser des liens avec des membres d’autres confréries, sans que ça ne pose de problème. Mais ce soir, ce n’était pas l’individu qui primait ; c’était l’ensemble du groupe, la confrérie.

Je suis ressorti de la douche une bonne demi-heure plus tard. Je me suis rapidement habillé, avant de me rendre à la laverie. Tout le monde était en cours, il n’y avait personne. J’en ai profité pour allumer une cigarette, malgré l’interdiction. En attendant que la machine finisse, j’ai mentalement dressé la liste des endroits où j’avais caché les colis de « fournitures » (qui me seraient utiles ce soir), que j’avais reçu au cours des dernières semaines. Tout était stocké dans ma chambre ; dans mon placard, sous mon lit… Il y en avait partout. Et je venais de me souvenir que cette après-midi, je devais aller à San Francisco. Il me manquait de la peinture marron.

Finalement, alors que la nuit était tombée depuis plusieurs heures sur San Francisco, j’ai quitté ma chambre de président de confrérie pour me diriger vers le bâtiment des Bêtas et des Deltas, mon sac de cours au dos. Il y avait tout ce qui me serait utile ce soir ; la peinture, ainsi que les « accessoires » divertissants qui nous seraient utiles ce soir. J’ai jeté un coup d’œil rapide à mon portable ; en voyant l’heure, j’ai accéléré le pas. J’étais déjà en retard.

En arrivant sur les lieux, j’ai remarqué que je n’étais pas le seul à manquer à l’appel ; en effet, il n’y avait que cinq Gammas présents. J’ai allumé une cigarette, avant de me diriger vers le petit groupe qu’ils formaient.

« Désolé, j’suis en retard. Comme d’habitude, en fait. »

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MessageSujet: Re: We only live once. •• Gammas We only live once. •• Gammas EmptyMar 22 Mar - 23:42

We only live once. •• Gammas FkzuMb We only live once. •• Gammas FWPaJM We only live once. •• Gammas FkP3RC
RIDIN' WITH JAMES DEAN Johnny, Johnny I was by your side. I look in your eye, told me you won't be denied. Want a taste of everything. You're going too fast, you're gonna crash. But you know you'll survive; so much to fight for. But lots of flags to wave. A rebel without a cause. You got so much to say. REBEL WITH A CAUSE

Les gammas se réunissaient petit à petit, comme une meute organisée s'avançant sans un bruit, prêt à couper l'herbe sous les pieds de nos cibles. Ca faisait longtemps que je n'avais pas eu cette sensation de je m'en foutisme courir le long de mes veines, électrifiant mon énergie et multipliant mon impatience. Ce soir en quelque sorte, la journée allait pouvoir commencer. Dernièrement je n'avais eu aucune raison d'appartenir à quelconque confrérie. J'étais une ombre tapie dans un coin, immobile et inintéressante, sans force de bouger pour d'autres que ceux qui s'étaient ancrés dans mon coeur. J'avais répété les actions comme une machine aurait pu le faire, poussée seulement par deux anges qui n'auraient jamais du s'attacher à moi. J'étais restée inerte trop longtemps, un gâchis d'espace en soi, mais surtout un trop plein d'égo. J'avais eu honte d'être gamma sans le mérite qui va avec, juste une étiquette qui marche à travers le campus la tête baissée, prête à tout pour se mêler dans la foule et faire partie de la masse indiscernable. Mais l'accident de Maxwell m'avait poussé à me réveiller, et j'avais cherché des jours durant à retrouver une partie de moi que j'avais jugé bon taire. Je n'étais plus l'idiote qui ne jurait que par sa dernière piqure, ou l'adolescente pseudo rebelle qui se foutait des conséquences, mais j'avais une part de responsabilité envers cette Lyzabeth là, et dernièrement j'avais le sentiment de l'avoir retrouvée. Le temps d'un soir elle était relâchée sans retenue, prête à participer à ce qui marquerait surement un bon coup pour les gammas. Et je n'avais aucune envie de penser au lendemain, à ce qui viendrait ou ce qui pouvait nous barrer le chemin. J'étais libre de vivre chaque minute, sans peur de franchir mes limites, sans crainte de ne pas répondre aux attentes de certains ou d'en désillusionner d'autre. Etre gamma ça se vit, et j'étais bien prête à être à la hauteur ce soir, même si ça n'était qu'un jeu de rôle pour moi en soi, et que demain j'allais devoir retrouver mon quotidien. Il n'avait rien de déplaisant lorsque je tenais Zadig bien sur, mais était aussi loin d'être entièrement parfait.

Les premiers à arriver étaient des habitués de ce genre de soirée pour la plupart, mais certains allait vivre leur première. Comme Kay par exemple, que je ne connaissais que de vue après l'avoir croisé les fois où je paressais entre les murs de notre fraternité. D'autres comme Charles-Edouard ou Sterling connaissaient ce genre d'événements comme leur poche. "Tu plaisantes ? Plus que prête même. Et toi ?" je retournais la question de CEC en sa direction, tout en sachant qu'elle avait plus une valeur rhétorique qu'autre chose. Il était toujours des premiers gammas à participer à nos projets, et on pouvait compter sur lui pour animer les choses. De mon côté j'étais toujours contente de le voir aux alentours, et également Ster' que je n'avais pas revu depuis un petit moment. "Pas grave," j'avais haussé des épaules en sa direction. La ponctualité n'était en rien le point fort des gammas, et même si j'avais l'habitude d'être en avance, j'étais très loin d'être intolérante du contraire. Surtout que j'avais connu des jours où j'avais été glorieusement en retard à des cours se déroulant en amphithéâtre, et d'autres ou j'avais du les rater pour cause de non-réveil. Je remarquais à ce moment là Perséphone qui semblait un peu s'impatienter, sachant que tous les gammas n'étaient pas tous là. Du genre solidaire on était loin de laisser les retardataires pour compte, mais notre impatience allait surement avoir raison de nous. Essayant de changer un peu l'atmosphère que nous avions nous même rendu pesante- et que nous seuls pouvions être en mesure d'apprécier- je répondais du tac au tac à la question de Militine. "Il fait assez noir je pense, on peut attendre quelques minutes encore, mais après on peut aviser." Je souris du coin des lèvres, soudainement reboostée par la perspective de la soirée. Chacun allait pouvoir y mettre du sien, mais en fin de compte notre pilier serait la solidarité qui nous a toujours caractérisée plus qu'autre chose -entre nous du moins- et on en ressortirait sans nul doute plus motivés que ces derniers mois. Notre passe à sec allait pouvoir prendre un tournant radical, et c'était même peu dire. Les deltas et les bêtas allaient devoir nous supporter pour plus longtemps que ce qu'ils auraient pu penser. On avait beau dormir sur nos deux oreilles la majorité de notre temps, lorsqu'on était prêt à les titiller de plus belle, notre réputation se renforçait indéniablement. Dans une pensée rapide, j'étais contente que Max ait changé de confrérie pour les iotas. Non pas que je n'aimais pas les deltas, certains comptaient beaucoup pour moi d'ailleurs, mais aujourd'hui il était loin de correspondre à leur image, et le foot était une grande partie de sa vie avant l'accident. Avec une pointe de satisfaction personnelle, je décidais de reconcentrer mon attention sur les bêtas, pensant à la stratégie qui leur était exclusive.
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MessageSujet: Re: We only live once. •• Gammas We only live once. •• Gammas EmptyMer 27 Avr - 1:58

      We only live once. •• Gammas Destructioninaberlinstr
      « Or where the gammas go the destruction will follow her. »


Les membres Gammas arrivaient, et peu à peu, la nuit tombait. Nous étions réunis, du moins, les fidèles qui avaient voulu frapper le coup. On pouvait comprendre la vérité sur la confrérie des Gammas : soit certain s’en foutait et prenait cette confrérie comme une autre sans réel attachement, soit le nombre de personnes faisant partie des Gammas devenait de plus en plus petit. C’est ça qui me fait bien peur, ces vérités qui ne font trop mal, ces vérités qui peuvent nous exploser à la gueule et qui sait, nous faire changer d’avis aussi. Mais malgré tout, mon humeur ne changeait pas, même si j’avais osé espérer quelques membres de plus, nous étions suffisant pour foutre un carnage complet dans le complexe des filles & garçons faciles. Et nous allions le faire, maintenant & ici, les gammas allaient se réveiller pour de bon. J’osais espérer que d’autres seraient à leur tour intéresser par ma confrérie, du moins, celle que je présidais il y a peu. Mon regard se posait sur chacune des personnes présentes, surtout sur les deux filles qui étaient là avant moi, avant que les autres n’arrivent et avec qui j’avais entamé une légère discussion, puis vint Perséphone et son fouet. Un souvenir douloureux sur le torse me revint mais je ne devais pas y penser, les gueguerres personnelles entre Gamma n’avait pas leur place ce soir, plus aucune division intérieur mais seulement l’unité de ces membres dans cette confrérie qui a la douce impression de couler. Je me refusais l’idée que les Gammas étaient devenus faibles, il fallait redorer le blason, mais ce n’est plus ma tâche, le flambeau est passé aux autres. Il était temps de bosser ensemble et d’aller à la rencontre de l’ennemi, même s’ils n’y avaient surement personne, c’est pour cela qu’on attaquait ce soir, dans la nuit noire. Je me levais tout en regarder Lyzabeth, elle est prête tout comme moi et n’attend qu’une chose, que les festivités commencent « Toujours prêt, même un peu trop. – Puis Sterling arriva je lui souris et lui fit un signe de tête amical – Je n’ai plus trop envie d’attendre, mais s’il le faut, j’attendrais. Mais s’il n’y a personne il va falloir penser à recruter, non ? Cette nuit va montrer à tout le monde qu’ils devraient nous rejoindre. » Je lui souris et j’espérais que ce que nous ferions seraient concrets et que des membres se rajouteraient dans notre maison de confrérie ou encore il restait des places, triste à voir et surtout triste à dire, mais que vouliez-vous, on ne peut pas être parfait tous les jours, et notre confrérie, ne fait que renaître de ces cendres avec lenteur, lorsqu’elle prendra son envol, elle crachera du feu, et bien plus encore. Prenez garde à vous. Il faut donc attendre, et j’avoue que ce n’est pas mon fort. Alors je marche, de droite à gauche, comme si j’étais en salle d’attente dans un hôpital ou à l’attente d’un rendez-vous important auquel je stressais tel un jeune effronté : le stress je ne connais pas. Du moins, je ne connais plus, lorsque je retournais en Corse, je sais que là, je stresserais vraiment, je ne sais pas ce qui va se passer là-bas, mais il m’attende impatiemment, je le sais, ils sont un peu comme moi sans doute. Il faut juste que j’arrête d’y penser, mais penser à quoi d’autre ? La cigarette que fume certains gammas près de moi, le fouet de Perséphone attirait mon attention et je le regarder s’enrouler autour d’elle et bouger, tel un être vivant lui-même, mais point de personnification, il fallait que je me concentre. Il fallait que je ne pense à rien et je fermais les yeux lentement pour ne penser à rien, tout simplement à rien. Le temps est long quand on attend qu’il passe plus rapidement, on en devient encore plus impatient qu’on ne l’est déjà. Raaah, je n’en peux plus et je laisse tomber mon sac à mes pieds, claquant des mains énergiquement, personne n’est venu nous rejoindre, nous sommes les seuls, j’en suis persuader. Puis les absents ont toujours torts. Voilà ma philosophie du jour, alors je m’en fiche je les regarde tous et parle haut et fort, et distinctement, bien sûr pas fort au point d’alerter tout le monde « Bon, assez d’attendre, je n’en peux plus, prenez vos affaires, on y va ! Je ne sais pas comment vous pensiez vous divisez en tout cas je propose un plan : 2 personnes par étages, à foutre le waïi et prévenez si il y a des gens, autant les faire participer à la fête, ou leur faire : au choix les ami(e)s !!! N’oubliez pas de mettre un message indélébile de recrutement, on ne sait jamais ! » Je souris alors que je prenais mon sac et entrer directement dans la maison, rez-de-chaussée et salon, rien à signaler, cool ! Bon, je voulais me charger de la chambre de Joshua, une revanche personnelle à prendre, et les chambres présidentielles étaient au sommet de l’édifice, je me frayais doucement en haut, gravissant les marches et les étages, j’entendais des bruits de pas, de légers chuchotements, on ne pouvait que supposer un delta ou bêta ou bien un camarade gamma : nous sommes en terrain ennemi et l’excitation est à son comble. Nous aurions du prendre une bombe pour faire sauter cette édifice : NON, je ne suis pas un terroriste, je pensais plutôt à une bombe de chantilly mais comment l’a transporté discrètement ici, en tout cas, j’espérais que mes ami(e)s Gammas aient de quoi nous satisfaire dans leur attirail militaire, car nous n’allons pas laisser cette maison intacte, JAMAIS !! Déjà que chez nous nous ne le faisions pas, nous n’allons pas leur fait chez nos ami(e)s Bleus & Roses, ça c’est sûr ! Alors que j’arrivais enfin au sommet de la maison, non, pas le grenier mais bien les chambres présidentielles, je cherchais celle de Joshua, des bruits de pas plus insistants dans l’escalier me poussèrent à me cacher, mais qui était-ce ? Allié ou Ennemi ? Les pas arrivaient vers moi. Je sortais doucement de mon sac une bombe de couleur noir au cas où, de la légitime défense et de la dégradation de bien, et surtout de personne (a) ! War coming with Gammas !
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MessageSujet: Re: We only live once. •• Gammas We only live once. •• Gammas EmptyMar 24 Mai - 18:10

    We only live once. •• Gammas E62f76
    Don't get any big ideas, they're not gonna happen.

    Il était 20h déjà, et Astrid était toujours étalée dans son lit, sans bouger. Contrairement à la plupart des Gammas, elle avait dormit comme un bébé cette nuit là. Un bébé malsain, un bébé qui avait des trucs dans le sang que la plupart des bébés n'avaient pas sans doutes, mais un bébé quand même. Les soirs où elle ne sortait pas étaient rares, et précédaient toujours un grand événement. Ce soir, c'était une renaissance. Encore mieux que celle de la France, encore mieux que celle de Jésus Christ. La renaissance des Gammas. Elle s'était réveillée très tôt, pensant déjà à la déchéance qui approchait. La confrérie avait perdu de son brillant, de sa prestance ces derniers mois, alors même qu'elle était au summum de sa popularité deux ans plus tôt, à son arrivée. Mais ce soir, ils étaient motivés, et Astrid était parmi eux pour remonter le niveau.
    La jeune femme, sous l'effet de l'héroïne, était restée allongée dans son lit toute la journée, étudiant les étranges formes au plafond, mouvantes, colorées, sonores. Elle respirait à peine, se laissant envahir de tout son être par les bruits de la confrérie, de ses amis qui eux, bougeaient, vivaient à côté. Peu avant, elle s'était mise à rire diablement, comme jamais elle n'avait rit, en pensant à la réaction de ces pouffiasses de Bêtas et de ces bellâtres de Delta quand ils verraient leur belle maison de confrérie le lendemain matin, quand ils observeraient de leurs yeux épouvantés le retour des Gammas dans la course pour le sommet. Elle avait rit, rit, encore et encore, et personne ne s'en était étonné, personne n'était venu voir si elle allait bien. C'était pour ça qu'elle aimait tant les Gammas. Être tranquille tout le temps, ne pas avoir de gens sur le dos quand on en avait pas besoin.
    Et cependant, ce qu'ils étaient devenus les Gammas, dans leur état léthargiques, juste bons à dormir et à avoir des gosses, à pleurer sur leur triste sort et leurs histoires d'amour comme le faisaient les gens des autres confréries, elle ne l'aimait pas. Pas du tout. Elle regrettait ce temps où tous les soirs des fêtes pas possibles étaient organisées au troisième, où les expéditions punitives contre les autres confréries se déroulaient régulièrement. Elle aimait l'idée de faire peur, d'être enviée par les autres. Et ce soir, c'était cela qui allait revenir, enfin. Ils allaient envahir le terrain de jeu, pousser les gamins par terre et grimper au sommet du toboggan planter leur drapeau. Alors, plus personne ne pourrait les déloger.

    Calmée dans son délire, Astrid se leva lentement. La terre tournait, elle la sentait, elle la voyait bouger, elle l'entendait même, ce frottement dans l'air entre la couche d'ozone et le vide, elle pouvait le saisir d'ici. Si elle avait voulu, elle aurait pu escalader les nuages et faire un doigt d'honneur à la lune qui brillait haut déjà. Elle jeta un coup d’œil à la fenêtre, vit les étoiles, et sourit. En sortant, elle attrapa un sac à main en cuir posé sur le bureau. Dedans, la marchandise. Elle avait tout prévu pour ce soir, et elle savait que ses confrères seraient heureux de la surprise. Son sac était remplit, et pourtant, elle n'avait qu'un marqueur noir, indélébile.
    On lui devait beaucoup.
    Remontant la fermeture éclair de son sweat, Astrid s'enfonça dans la nuit. Elle sortit son paquet de blondes et s'alluma une cigarette en marchant vers la luxueuse demeure des Bêtas & Deltas. Elle ne resterait plus luxueuse pour longtemps cette demeure. Fredonnant une chanson aux allures sinistres dans cette nuit si noire, la jeune femme arriva en retard au lieu de rendez-vous. Cela faisait longtemps qu'ils avaient prévu leur coup, et pourtant, elle avait l'impression qu'ils se retrouvaient tous là par hasard, comme si leur instinct les avait guidé jusqu'ici. Elle était poétique quand elle voulait. Elle s'alluma une nouvelle cigarette en parcourant les derniers mètres la séparant de ses camarades, puis, s'arrêtant, leva la main dans les airs en souriant.
    Tonight is the night.

    Elle resta silencieuse un instant, finissant sa clope, puis elle la jeta à terre et l'écrasa du pied négligemment. Il ne fallait tout de même pas les alarmer, les apollons, avec un feu. Ouvrant son sac, Astrid en sortit un autre, en plastique. Elle le secoua dans les airs, et les Gammas présents - très peu d'ailleurs - purent distinguer clairement la weed le remplissant. Elle brisa alors le silence de sa voix rendue rauque par le tabac.


    " Les gars... On va s'en mettre une bonne. "

    Entreprenant alors de rouler un joint, Astrid suivit le mouvement qui se faisait en direction de l'intérieur. Elle n'était jamais rentrée dans cette maison de confrérie. Elle se ferait un plaisir de la découvrir dans les moindres recoins cette nuit là.
    Elle alluma la drogue et en tira une longue bouffée, laissant l'air remplir ses poumons quelques instants avant de relâcher la fumée. Elle passa à la première personne qui tendit la main vers elle, et en roula un autre. Débouchant son marqueur et le conservant dans la main droite, elle tira une nouvelle latte. Oh yeah.
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