Petites taquineries entre deux Gammas sous la douche { David Flint ~

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Après sa première journée passée à l'université et sa première "confrontation" avec l'un des garçons à la bibliothèque, un petite moment de relaxation ferait à Gaby le plus grand bien ! Il est vrai qu'avec tout ce qui lui arrivait en ce moment : Son déménagement, son arrivée dans un endroit inconnu où elle ne connaissait pas la moindre personne, le jeune homme qui avait essayé de lui faire attirer des ennuis... Elle avait vraiment besoin d'un peut réfléchir pour remettre ses idées en place. En se baladant dans les couloirs des différents bâtiments, histoire de repérer les lieux, Gabrielle avait repérer l'endroit où se trouvait les douches mixtes. Elle avait alors décidé qu'elle irait y faire un petit tout, pour se reposer et se relaxer, ou peut-être pourquoi pas se faire des amis... Car cette première journée n'avait pas été propice à faire de "bonnes" ou "normales" rencontres !

Ainsi donc, après cette dure journée, elle prit un sac et y fourra tout ce dont elle aurait besoin. C'est-à-dire : Un grand essuis, des vêtements de rechange, sa trousse de maquillage, une bouteilles de Vodka et un ou deux joints, genre pour bien se relaxer... Une fois fournie, elle sortir du bâtiment où elle se trouvait et partit vers les douches. En route, elle s'enfila rapidement quelques grosses gorgées d'alcool. Enfin arrivée à destination, Gaby partit directement vers les cabines en vacillant dû à l'alcool et y resta quelques petites minutes, juste le temps de se déshabiller et de s'enrouler dans son essuis. La bouteille d'alcool à la main et son sac enfermé dans l'un des casiers, elle se dirigea vers l'une des douches qui était déserte et la jolie jeune demoiselle se laissa submerger par la douce et apaisante chaleur de l'eau, jusqu'à arrêter lorsque celle-ci eut atteint la hauteur de sa nuque. Elle posa ensuite ses mains sur la parois en carrelage et souffla d'une voix fine :

- Mmmh... Ce que ça fait du bien !

A cet instant précisément, Gabrielle sentit un bien-être profond l'envahir. Elle laissa alors échapper un doux soupir, closant les yeux, avant de balancer légèrement la tête en arrière, afin de mouiller sa chevelure dorée. Cela faisait maintenant un petit temps que Gaby était plongée sous l'eau à température parfaite. La chaleur, le calme, le silence... Tout cela l'enivrait et elle se sentait partir dans une euphorie totale. Le petit joint de tout à l'heure, plus des coups d'alcool du trajet et les petites gorgées qu'elle prenait maintenant, tout cela se mélangeait en elle et lui apportait une sensation intense et bizarre dans le corps. Mais soudain, elle entendit un bruit. Une brui familier de porte qui s'ouvrait... Elle ouvrit alors les yeux et regarda en direction d'où venait le son. Elle prit la bouteille qui se trouvait là et en bu une grosse gorgée. Il lui fallut quelque temps pour réaliser qui était la personne qui avait fait ce boucan pareil. Elle se retournait donc lentement pour apercevoir le jeune homme qu'elle avait vu il y avait déjà un moment...

Gabrielle avait tellement l'habitude de boire des bouteilles d'alcool que cela ne lui faisait à présent presque plus rien ! A force de s'enfiler de l'alcool, de fumer de joints, des cigarettes, de parfois même snifer la poudre à New York, Gaby était loin de ressentir les effets comme ils paraissaient au début ! Cependant, même si elle ne pensait plus à rien et qu'elle avait les yeux fermés, elle se sentait observée... Elle ouvrit alors les yeux et regarda le jeune homme qui se trouvait en fasse d'elle. La jeune fille détaillait son visage, mais aussi son corps. Pas mal du tout ! Pourtant, une chose attirait toujours son regard... Il portait un petit tatouage sur la fesse gauche. Celui-ci représentation le petit lapin de "Playboy". Mignon comme tout et pourtant, elle se retint de rire un moment.

- Tu vois pas que les lieux sont déjà occupés ?

Sur ces mots, elle leva le regard vers lui. L'eau qui coulait sur elle plaquait ses cheveux sur le contour de son fin visage et terminait sa course sur son corps aux multiples courbes généreuses. Elle ne se cachait pas, non. On ne pouvait pas dire que Gabrielle était du genre pudique. Que du contraire ! Un corps était tellement magnifique à regarder qu'il ne fallait pas le cacher. C'était l'art en lui même, une pure merveille pour tous les sens. Le touché pour les caresses, les yeux pour regarder, l'odorat pour sentir cette bonne odeur qui émanait de la peau, le goût car il fallait à tout prit goûter de petit goût sucré de ce corps et enfin l'ouïe. Et bien oui, même pour ça, l'ouïe était primordiale. Quel bonheur c'était d'entendre des gémissements, des râles de plaisir ou tout simplement un souffle saccadée...

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David était un nouvel élève aussi dans cette vaste et prestigieuse université californienne qu'est Berkeley. Cependant celle ci n'était pas sa première, loin de là! David en était à sa troisième. Bon tout ceci est une autre histoire. Tout comme Gaby, il eut une journée exténuante. Entre courir à droite et à gauche afin de trouver ses salles de classes et amphithéâtre. N'étant arrivé que la veille au soir, il avait pas eu le temps de repérer les lieux auparavant. Durant la pause du midi, alors qu'il partait cherché un sandwich à la cafétéria, il aperçut une ravissante jeune femme. Elle était brund, les yeux en amande de couleur émeraude. Cette découverte lui fit un choc. Tout d'abord la demoiselle était de dos, discutant avec un étudiant puis, lentement, elle se retourna. Quand elle vit le jeune Flint, elle lui sourit brièvement comme si elle avait sourit à n'importe qui d'autre. David n'était rien d'autre qu'un étudiant parmi des milliers d'autres pour elle de toute façon. Pour lui, ce n'était pas le cas. La flèche de Cupidon lui transperça le cœur. Ravalant difficilement sa salive, il en fût tout retourné. Rebelle dans l'âme tout comme de confrérie, il passa son chemin en pensant que l'étudiant qui l'accompagnait était son petit ami. David n'avait jamais eu de chance en amour. Alors pourquoi ici cela serait-il différent? David n'avait aimé qu'une seule fille auparavant mais le destin les sépara avant même qu'ils se mettent ensemble. Il n'avait donc encore jamais connu le bonheur d'être deux.

Toute l'après midi il repensa sans cesse à cette demoiselle. Mais qui était-elle? Quelles études faisait-elle? En quelle année était-elle aussi? Et ce garçon, avait-il une certaine importance aux yeux de charmante fille? Il espérait que non, mais dans un sens allait-il la revoir un jour?

Afin de se changer les idées, il décida d'aller prendre une bonne douche. Ses dernières n'étant que mixtes et communes, il y alla à une heure où il ne devait pas y avoir grand monde. A une heure où les étudiants devaient ils être occupés à faire la fête, sortir, draguer, manger, étudier ou même faire l'amour avec des nouvelles connaissances. Aventure d'une nuit ou pire encore simple histoire de sexe sans aucun lendemain. Pitoyable! Alors ça c'était bien une chose que David ne comprenait pas! Même avec ses nombreuses cuites, jamais oh non jamais il n'avait fait cela! Jamais il ne le fera non plus de toute façon!

Le jeune Flint était bel et bien un Gamma! Son esprit de rébellion était bien légendaire! Tout comme ses amis de la confrérie, il se reposait sur plusieurs piliers: les siens étant drogue, fête et alcool! Légèrement fanfaron et mythomane sur les bords pour préserver sa vraie personnalité, David faisait croire à tout le monde qu'il avait pas mal d'expériences sur le dernier pilier qu'est le sexe. La réalité en était tout autrement. Ce domaine là, il le prenait vraiment au sérieux. Il croyait dur comme fer à l'amour. Même s'il ne le montrait pas, qu'il pouvait s'amuser à critiquer certains couples en l'honneur de sa réputation de macho et de Gamma.

Enfin bref! Revenons à nos fameuses douches mixtes. Pensant s'y retrouver seul, David n'avait pris dans son sac à dos qu'une serviette de bains et des sous vêtement de rechange. Il se déshabilla entièrement, mit ses vêtements dans son sac. Il fourra le tour dans un petit casier, prenant son drap de bains avec lui. Il l'enroula d'ailleurs autour de la taille au cas où il croiserait quelqu'un puis se dirigea vers les cabines. Dans les douches il faisait chaud, très chaud comme dans un sauna. Le garçon perlait déjà de sueur. Ne voyant personne à l'horizon, il retira son drap de bains en mettant face à une cabine. C'est alors qu'il entendit de l'eau couler derrière lui. Il se retourna et puis une femme se doucher. Il la reconnaissait. Elle faisait parmis de sa confrérie les Gammas. La voyant nue, le jeune homme ravala difficilement sa salive. Elle avait une tache de naissante sous le bras droit, ses derniers étant levés contre la paroi de la douche, il remarqua de suite ce détail. Levant les yeux vers ses mains, il remarqua aussi un tatouage sur son poignet. Il n'était pas sûr de lui mais il croyait voir des lettres, ces dernières formant une phrase qu'il n'arrivait pas à déchiffrer étant trop loin. Il ravala à nouveau sa salive. Lentement ses yeux descendirent sur le corps de la jeune femme. Un autre détail le frappa. Ell avait un percing au nombril, le brillant de ce bijou était blanc. Plus son regard baissa sur le corps de sa consoeur Gamma et plus ses joues s'enflammèrent. Il vit l'intimité de cette demoiselle épilée. On aurait dit l'entrejambe d'une petite fille mais ce n'était pas le cas. Ne s'attardant pas à cet endroit là, il fixa ses chevilles. Elle avait un autre tatouage sur l'une d'entre elles. Un chapelet le contournait de par en par ce terminant par la croix du Christ:

"Tu vois pas que les lieux sont déjà occupés?" Ses quelques mots sortirent David de se égarement? Il secoua légèrement la tête comme s'il voulait tenir éveiller et fixa,le visage de cette fille dans ne pas trop yeuter son corps. Il allait excuser par il se rappela qu'il était un Gamma... tout comme elle soit dit en passant:

Et alors? Les lieux sont bien assez grands pour nous deux à ce que je sache!

Il lui lança un petit sourire en coin ironique le détaillant à nouveau mais vite fait son corps puis il se retourna à nouveau vers sa douche. Il ouvrit les robinets. Il régla la température de l'eau qui coula sur sa peau dénudé. Il prit une noisette de gel douche dans son gant de toilette et commença un petit jeu sensuel pour la demoiselle mais tout en prenant soin de cacher son intimité. Le seul petit détail qu'elle pouvait remarquer était son tatouage du lapin de "Playboy" au dessus de la fesse droite ^^

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Fermant les yeux, Gabrielle laissa l'eau dégouliner sur son visage, détrempant ses cheveux et coulant librement sur son visage. De ses yeux, jusque sur ses joues et ses lèvres entre ouvertes. Ses longs cheveux dorés dégoulinants et se collant de part et d'autre de son visage et dans son dos. Son corps nu n'avait pas soutenu le déluge et le sa poitrine dégouttait de l'eau claire tandis qu'elle continuait sa route sur le chemin de ses courbes. Tout cela lui donnait une couleur immaculée. Une certaine pureté semblait émaner d'elle l'espace de quelques secondes. Elle n'apparaissait certes pas sous son meilleur jour, mais la blonde n'en avait rien à faire, de toute façon, personne n'était censé la voir et Gabrielle n'avait rien à prouver.

Ce ne fut pas un bruit, pas un mouvement qui l'avertit de l'approche du jeune homme. Les yeux fermés, l'eau grondant dans ses oreilles, elle aurait été incapable de percevoir quoi que ce soit. Ce fut plutôt une impression, un ressenti qui lui fit ouvrir paresseusement un oeil. Une goutte d'eau bien placée lui fit refermer immédiatement d'ailleurs. Laissant échapper un grognement agacé pour exprimer son mécontentement, Gabrielle se redressa, quittant la nonchalance de son affalement pour s'adosser correctement au mur. C'est après ce difficile effort que de faire glisser ses jambes à terre et de relever la tête qu'elle put voir qu'on lui faisait effectivement face. Sa première réaction fut de hausser un sourcil, la seconde de le froncer. Qu'est ce qu'il foutait là, lui ? Posant un regard glacial sur sa silhouette frêle, Gaby la détailla brièvement.

De taille moyenne, pas beaucoup plus grand qu'elle. Du moins, aux yeux de la blonde, une peau pâle, des cheveux qui semblaient blond derrière le rideau de pluie que prodiguait la douche, un corps fin, plutôt souple. En tant qu'adversaire potentiel, le jeune homme pouvait être coriace, mais probablement peu dangereux. Mais ces observations n'aidaient pas à comprendre ce qu'un jeune homme apparemment un peu plus jeune qu'elle faisait là, dans les douches, dans cette université où, à ces heures-ci, les étudiants devaient êtres en cours. Le genre de truc pas courant. Mais bon, ça aurait pu passer si l'inconnu n'était pas en train de la dévisager avec une fixité dérangeante. Une insistance lourde, qui aurait pu mettre mal à l'aise certain, en faire rire d'autre. Le seul effet que ça eu sur Gaby, c'est de l'agacer. S'autorisant un soupir exaspéré et un roulement d'yeux convaincant, la blonde finit par poser un regard glacial et dur sur l'intrus.

- Qu'est ce que t'as à me reluquer ?

La voix trancha, agressive. Gaby ne cherchait pas à se faire des amis. Même si une personne assez folle pour venir ici en pleines heures de cours pouvait être intéressante. Elle marquait sa distance autant que sa supériorité par l'arrogance de son ton et le dédain écrasant de son regard. Ou comment se croire au-dessus des autres en deux leçons. Un léger rire sarcastique étira ses lèvres et elle s'adossa à nouveau contre le mur, sans quitter de son regard mauvais l'autre. Croisant les jambes comme si elle s'apprêtait à entamer une longue discussion, elle attendit la réponse. Puisqu'en fonction de cette dernière, les choses pouvaient devenir intéressantes... Et pendant ce temps, le pommeau de douche continuait de vomir une pluie épaisse...

Malgré son air nonchalant et indifférent, Gaby ne lâchait pas le blond du regard, étudiant ses réactions, essayant d'en déduire son caractère. Ce n'était certes pas gagné derrière l'épaisseur du rideau de pluie, mais elle voulait se faire une idée de la personne avant de la remballer ou de l'ignorer. Les deux options étaient envisageables. Cette observation semblait d'ailleurs réciproque, comme deux adversaires qui se jugent avant de se sauter à la gorge. Un rictus sadique étira brièvement les lèvres de Gaby, presque le reflet du sourire de l'autre.

L'attitude de l'inconnu se modifiait, il perdait son hébétement stupide pour reprendre une contenance maîtrisée. Une insolence et une provocation étudiée. Quelqu'un qui avait l'habitude de faire chier les autres - volontairement ou pas, c'est une autre histoire - et qui savait bien le faire. Le genre de personne qui donne envie de lui en coller une dans la gueule. Ça ne faisait que quelques minutes qu'elle le voyait, mais déjà cette conclusion s'imposait. Ce gars allait probablement lui taper sur les nerfs. Mais ce ne serait pas la première, elle saurait garder son calme. S'il veut jouer à ça, soit, Gaby est bien capable de relever le défi informulé qui se lisait dans les yeux.

- Qu'est ce que tu fous là pendant les cours ?

Voix agressive, toujours. Ton rude et rentre-dedans, pas dans la dentelle, pas de la soie, pas du satin. Histoire de jauger les réactions, de voir dans quel bois le gars était taillé. Mais elle sentait que c'était réciproque. Toute leur discussion n'est qu'une mise en scène, ils pèsent leurs mots avant de les balancer, l'une avec hargne, l'autre avec insolence.

- Tu t'es perdu dans les couloirs peut-être ? Et ensuite, la mauvaise idée d'enlever ta crasse t'es venue ?

Et la brutalité avait cédée la place à une ironie glaciale, un ton moqueur au possible. Après avoir testé l'agressivité, voilà qu'on joue sur le foutage de gueule. Mais Gaby doutait des résultats. Malgré sa question, il était évident que le jeune homme ne s'était pas perdu. L'air méprisant sur la face, le regard néanmoins glacial et dur, Gaby ne quitta pas le gars des yeux. Le sourire dédaigneux avait disparu, seul un masque blafard d'indifférence. Et l'attente d'une réaction plus que d'une réponse.

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En arrivant, David vit une jeune femme se laver. On ne pouvait vraiment pas dire qu’elle était ce qu’il y a de plus pudique ma foi. N’ayant pas vraiment eu l’occasion d’assister à une scène de cette sorte jusqu’à présent, le jeune Flint resta planter là un long moment. Les yeux fermés, cette étudiante ne semblait pas avoir remarqué la présence du jeune homme. Ce dernier tenait fermement la serviette enroulée à sa taille. Contrairement à elle, Dave était assez pudique. Mais cela ne l’empêcha cependant pas d’assister à la scène érotique pour s’offrait à lui. Les joues se colorant, il se mordillait les lèvres. Il resta comme ça à l’observer durant quelques longues minutes. Il appréciait beaucoup cette petite découverte. Ce n’était pas non plus son entrejambe qui allait dire le contraire ^^

Baissant les yeux vers sa serviette, Dave se rendit bien vite compte des effets qu’elle lui faisait. Gêné, il entra bien vite dans la cabine de douche face à cette femme. Tout en retirant sa serviette, il restait volontairement dos à elle. Il n’avait pas envie qu’elle s’en aperçoive.

« Qu'est ce que t'as à me reluquer ? »

Aille ! Pas de chance pour le jeune Flint. Elle l’avait remarqué. Les joues du garçon s’empourprant fortement par peur qu’elle vienne l’embêter de plus près, Dave laissa une main sur son intimité qui durcissait sous ses doigts.

*** Oh non pas ça non ! ***

Paniqua-t-il tout seul. Cependant Dave devait répondre à cette tigresse qui l’agressait verbalement :

- Ne prends pas tes désirs pour tes réalités ! Je n’ai pas que cela à faire !

Se défend-t-il du mieux qu’il pouvait. Ceci n’était certes une chose pas gagnée !

« Qu'est ce que tu fous là pendant les cours ? »

Répliqua-t-elle à nouveau. Apparemment elle le cherchait vraiment. Enfin ! Quand on cherche David Flint, on le trouve !

- Oulalaaaa ! Tu crois peut-être que tu me fais peur MAMAN !!!

David était plutôt le genre de mec gamin sur les bords. L’insolence était une chose qu’il aimait faire. David adorait faire chier son monde !

- A neuf heures du soir, t’as peut être des cours toi mais moi non ! Et… Et puis d’abord ! Tu te prends pour qui de me parler comme ça ? Hein ? Je n’ai pas été sonné la cloche alors qu’est ce qui tu viens résonner à mes oreilles ?

Flint aimait s’aventurer sur des terrains glissants. Amour du risque sans aucun doute, mais avant toute chose, il aurait aimé la voir se mettre en colère. Elle, elle pensait peut-être qu’elle arriverait à le mettre hors de lui mais pour ça… Elle pouvait bien être patience. Jamais elle n’y arrivera !

Cachant toujours son intimité sous son gant de toilette, David se tourna brièvement vers elle. Leurs deux cabines étaient face à face en vrai dire. L’autre nudiste enchérissa :

« Tu t'es perdu dans les couloirs peut-être ? Et ensuite, la mauvaise idée d'enlever ta crasse t'es venue ? »

- Mais qu’est ce que t’as à la fin ? T’as un problème avec les mecs c’est cela ? Tu aurais sans doute préféré qu’une fille vienne à ma place ? Bah on désolé Chérie ! Tu dois te contente rdu beau gosse face à toi !

Il restait très calme extérieurement. Il lui souria machiavéliquement. Il tourna à nouveau le dos à cette blondasse et commença à se savonner en espérant que son intimité aille se reposer…

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La demoiselle perdait patience, ce qui n'était pas bon pour celui qui se tenait face à elle. Gaby venait, pour son plus grand plaisir, de tabasser à sang deux sales gosses de riches dehors. L'adrénaline était encore belle et bien là. Prête à remonter à tout instant... Elle aurait été capable de tout ! Gabrielle le regardait, mais sans savoir pourquoi, elle n'arrivait pas à le regarder avec méchanceté... Juste son éternel regard froid et inexpressif. Quelque chose en lui attirait la jeune femme... Mais quoi ? Impossible à dire ! La demoiselle le toisait, le détaillant littéralement du regard. Ses cheveux, la forme de son visage, ses traits fins, ses yeux, son nez, ses lèvres, son cou... Il était parfait. Oui, parfait dans les moindres parcelles de sa munie personne. Dans sa contemplation, elle laissa, l'espace de seulement quelques secondes, apparaître sur son visage de belle demoiselle, un petit sourire. Pas un sourire sadique et ironique, comme à son habitude, mais un sourire plein de charme, de sensualité et de gentillesse.

Elle avait grandit avec la violence des propos qu'elle recevait de son père, ce qui la contrait à rester dans son coin, en solitaire. Cette solitude se transforma peu à peu en présomption et en assurance en elle... D'ailleurs, cette vanité dont Aarwen faisait preuve et qu'énervait tout le monde, fut née lorsqu'elle comprit une chose qui lui parut essentiel : Dans la vie, quand on est enfant, ne jamais faire confiance aux parents et que seul notre propre intérêt compte vraiment, les autres, on s'en fout... Aujourd'hui, elle pensait la même chose, mais avec moins de violence. Peut-être que l'ambiance de cette école y avait jouer un rôle quelconque... Elle était, en quelque sorte, devenue plus gentille. Bien sûr, elle avait toujours ce côté hautain et arrogant qui la caractérisait bien, mais la méchanceté s'était dissolues en partie. Mais la jeune femme se reprit vite et son sourire s'effaça vit cette petite bosse régner sur l'empire de son entre-jambe et lorsqu'elle l'entendit parler : " Ne prends pas tes désirs pour tes réalités ! Je n’ai pas que cela à faire ! ". Ses lèvres reprirent alors leur forme initiale et elle dit :

- Hmm... D'après ce que j'ai vu, ne dis pas que je te laisse indifférent. Tu t'enfoncerais tout seul dans le mensonge.

Non, elle n'avait pas été méchante. Ce qui l'avait grandement étonnée. Mais le jeune homme lui plaisait... Enormément, même. Elle ne pouvait se le cacher plus longtemps. Ses lèvres... Hmm... Une envie prenante d'y goûter pris le dessus. Son regard baisser sur la bouche bien dessinée du jeune homme. Elle n'avait qu'une seule envie, l'embrasser. Oui, goûter ce petit goût sucré et sa salive. Elle voulait la mélanger à la sienne... Ah, ce qu'il lui donnait des idées pas très catholiques !

Alors que le jeune homme en face d'elle se retourna dans une position plus correct, Gabrielle l'observait toujours, incapable de détacher son regard du jeune blond. Beaucoup de gens avaient beau se mélanger dans cette université, certains n'en restaient pas néanmoins étonnants. Comme celui qu'elle avait devant les yeux, en particulier dans ce contexte. Pour quelqu'un qui aimait faire des rencontres marquantes, Gabrielle était servie. Elle n'était pas prête d'oublier celle-ci, même si elle partait maintenant, David resterait gravé dans sa mémoire. Mais visiblement, elle n'avait pas l'air de vouloir partir. Au contraire, elle adressa même la parole au gars. Paroles qui la ramenèrent à la réalité. Une fois le choc de l'apparition disparu, Gabrielle retrouva son comportement normal et ses lèvres s'ourlèrent même d'un petit sourire face à son propre comportement. Mais elle verrait ça plus tard. Pour le moment, elle préférait se concentrer sur l'autre mec qui était là.

Son ton était agressif et ne cachait pas le mépris qu'elle éprouvait pour le misérable être humain qu'était David. Mais cette dernière ne s'en formalisa pas. Elle lui avait demandé ce qu'il avait à la reluquer. Il était réellement nécessaire de poser une telle question ? A nouveau les lèvres de Gabrielle s'étirèrent en un sourire. Mais différent du premier. Plus insolent, avec une once d'affliction. Un sourire qui avait le don d'en énerver plus d'un, même si elle doutait que le le jeune homme soit du genre à péter les plombs pour si peu... " Oulalaaaa ! Tu crois peut-être que tu me fais peur MAMAN !!! ". Gabrielle s'adossa elle-même à une pierre tombale avant de répondre avec une nonchalance étudiée. Mais, reprenant une profonde inspiration, elle se tut. Un silence infini régnait autour de Gabrielle pendant quelques minutes, qui paraissaient être des heures interminables pour elle. Elle ne voulait pas répondre à ce genre de réflexions dignes d'un gosses de dix ans.

Les deux protagonistes s'observaient mutuellement, cherchant à percer la façade qu'il s'étaient créée. Du moins c'était ce que Gabrielle faisait et étant donné le regard insistant de l'autre, elle en déduisait qu'il agissait de même. Vraiment, il s'agissait d'une situation particulière. Gaby sentait que leurs paroles réciproques comptaient peu. Leur échange, bien qu'agressif d'un côté et moqueur de l'autre, n'avait aucun intérêt réel. Non, tout se passait au-delà. Comme si chacune voulait voir derrière la carapace de l'autre. S'étudiant dans un échange muet, se jaugeant comme des prédateurs. Oui, c'était l'image qui s'imposait à l'esprit de Gabrielle, des fauves se tournant autour, cherchant quand et comment attaquer. Attendant l'instant propice. Et l'eau qui coulait derrière ne faisait qu'augmenter la tension qui régnait entre eux. Pourtant aucun ne bougeait. Parlant. Fixant. Détaillant. Voulant savoir à qui elle avait à faire. Gabrielle ne changeait pas d'attitude, gardant ce mélange de nonchalance et d'insolence habituel et efficace mais auquel son interlocuteur ne semblait pas sensible. Elle s'en était doutée.

Bien, on verrait qui serait le plus habile à ce petit jeu. Qui craquerait d'abord ? Rien ne permettait de le deviner. Mais ce fut comme si un accord avait été passé silencieusement. Un défi. A peine cette pensée s'éleva-t-elle dans l'esprit de Gabrielle que son 'adversaire' prit à nouveau la parole de ce même ton agressif et peu délicat. Gaby ne s'offusqua pas et l'écouta avec attention : " A neuf heures du soir, t’as peut-être des cours toi mais moi non ! Et… Et puis d’abord ! Tu te prends pour qui de me parler comme ça ? Hein ? Je n’ai pas été sonné la cloche alors qu’est ce qui tu viens résonner à mes oreilles ? ". Ah, il était déjà 9 h ? Wouaw, ça faisait combien de temps qu'elle était ici, alors ? Mais elle en avait entendu d'autres. Elle garda le silence un instant et l'autre lança une nouvelle pique, moins agressive, il changeait de registre : " Mais qu’est ce que t’as à la fin ? T’as un problème avec les mecs c’est cela ? Tu aurais sans doute préféré qu’une fille vienne à ma place ? Bah on désolé Chérie ! Tu dois te contenter du beau gosse face à toi ! ". Un nouveau sourire vint étirer ses lèvres. Sourire ironique et sadique qui se voyait par l'aura malsaine qu'il dégageait.

- Ah, y a un beau gosse, ici ? Désolée, je dois certainement être aveugle, je n'en vois aucun.

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David était très gêné de la bosse qui se formait sous sa serviette. Ses joues s’empourprant, il leva la tête vers la fille plaçant une main ni vu ni connu devant son entrejambe. Ma foi, le jeune Gamma n’était pas ce qu’il y avait de plus discret. Cependant, tout naïf qu’il était, qu’il croyait que Gaby ne s’en était pas aperçue. Il lui tourna donc le dos tout en respirant le plus lentement possible. Il rentra dans sa cabine de douche en retirant sa serviette. Il resta dos à elle. David respirait le plus lentement possible. Il voulait faire passer cette envie subite mais il n’y arrivait pas. Ayant reçu une éducation stricte, ses parents l’interdissaient d’avoir des relations intimes avant le mariage sous peine de lui couper les vivres. Selon eux, le mariage est un engagement. Se donner à sa moitié lors de la nuit de noces et le plus beau cadeau que des jeunes mariés puissent se faire. A la maison, notre jeune rebel avait bien entendu internet, mais malgré ses dix-neuf printemps, son grand frère Renaud, celui âgé de vingt-sept ans et mariés depuis trois années maintenant, enfin bref, son grand frère Renaud le surveillait de très peu. Il avait installé le contrôle parental. Sans que David ne le sache, Renaud, qui était informaticien, avait installé un logiciel de maintenance à distance sur l’ordinateur de son petit frère : VNS. Via ce logiciel là, Renaud surveillait absolument tous les faits et gestes de Dave. La seule fois où le petit Flint avait tenté de désactiver le contrôle parental pour s’amuser, Renaud l’avait attrapa directement en arrière de papa et maman. Il l’avait disputé au point de l’en faire pleurer. Le pauvre n’a plus jamais fait de tentative pour désobeïr à sa famille. Cela vous devez certainement trouver bizarre leurs réactions sur ce sujet tabou mais il y avait bien une raison dans tout cela. Les parents faisaient partis d’une secte. Toute la famille y était initiée après le mariage. Bien entendu celui ou celle qui ne voulait pas y participer, c’était son choix mais bon. Dave ne savait rien de tout cela. Leur secte interdissait formellement les rapports sexuels avant le mariage sous peine de grande sanction. Ne voulant pas avoir des petits enfants « batards » car hors mariage, si David désobéïssait et que ses parents venaient à le découvrir, ils couperaient immédiatement et irrévédiament tous liens avec lui. Vous comprenez donc maintenant pourquoi David paniquait en voyant son érection naissante. Il avait tout simplement peur. Bien sûr il avait peur des relations intimes car il ne savait pas ce que c’était à cause de sa cruelle et stricte éducation, mais il avait avant tout peur que la miss Westermann s’en aperçoive :

« Hmm... D'après ce que j'ai vu, ne dis pas que je te laisse indifférente. Tu t'enfoncerais tout seul dans le mensonge. »

Il ferma les yeux douloureusement en se pinçant les lèvres au sang. Sous l’eau abondante de la douche, ses quelques petites larmes passèrent inaperçues. Ses joues étaient écarlates à présent. Il avait dû mal à se calmer. Il ne savait pas comment arrêter ce cauchemard. Malgré toutes ces bêtises, David ne voulait pas être rejeté de sa famille. Sans Maria il n’était pas grand chose mais sans sa famille, il serait rien. Il voulait encore répondre à cette tigresse mais il n’y arrivait pas. Plusieurs longues minutes passèrent avant qu’il ne reprenne ces esprits et qu’il fait revivre le gamma en lui. C’est alors qu’il se mit à fixer la jeune femme. Tous les deux continuèrent leurs répliques plus vaches les unes que les autres.

« Ah, y a un beau gosse, ici ? Désolée, je dois certainement être aveugle, je n'en vois aucun »

Ayant à nouveau tourné le dos à Gaby pour se laver tranquillement. Il entendit cela. Il se tourna alors face à elle tout en maintenant encore et toujours le gant de toilette sur son intimité. C’est alors qu’il fut surpris. Il fit tomber le gant à terre. Miss Westermann l’avait rejoint sous la douche…

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Un visage moqueur, un air insolent. Plus encore qu'auparavant. L'inconnu savait jouer là-dessus. Mais il ne montrait rien d'autre, juste cette provocation. Une seule corde à son arc ? Gaby ne l'espérait pas, ce serait trop simple, ce serait décevant... Tout comme elle précédemment, Le jeune homme avait pris son temps avant de parler, semblant peser sa réponse. Evidemment, il était trop tard pour faire demi tour. Deux prédateurs, mais la blonde ne doutait pas de l'emporter. Trop sûre d'elle ? Peut-être, mais elle en avait les moyens après tout. Ce n'était pas une néophyte en la matière. Elle ne comptait plus le nombre de fois où la parole était devenue une arme ; ce Gamma, comme il le prétendait ne l'inquiétait pas. Le gars finit d'ailleurs par lui répondre, d'une voix sarcastique probablement censé l'agacer.

Certes, ça avait beau être le genre de répartie que n'importe qui pouvait lancer, mais elle comptait cependant parmi celles qui pouvaient énerver dans le bon contexte. Et là, c'était le bon contexte. Même si une personne extérieure n'aurait pas vraiment utilisé le terme "bon". Logique dans un sens. En tout cas, d'après l'espèce de sifflement méprisant que l'autre laissa échapper, Gabrielle comprit bien que ce qu'elle pensait de sa réplique. Mais elle s'en fichait. Il était hors de question qu'elle réagisse excessivement pour si peu. Ce serait comme perdre la partie. Comme laisser entendre à l'autre qu'elle avait le dessus. Et Gaby ne se le permettrait pas.

Ses lèvres s'étirèrent en une caricature de sourire, qui ne tarda d'ailleurs pas à disparaître. Une phrase bateau, mais restant efficace. Le genre de phrase toute conne qui se retrouverait facilement dans le récapitulatif des meilleures réparties pour les nuls. Soit. Elle laissa échappé un "tss" méprisant avant de rétorquer d'une voix glaciale. Elle était revenue à une agressivité moqueuse, lâchant ses mots avec une hargne et une ironie discordante.

- T'as perdu ta langue ? Tu veux que j'aille la retrouver avec la mienne ?

En plus de ce ton grinçant, la voix de Gaby avait toujours eu un timbre rauque et façonné par les excès. L'ensemble était particulier, le genre de voix que l'on retient, le genre de voix que l'on n'aime pas entendre. Dans ses yeux s'était allumé d'un éclat indéfinissable, entre le défi, la moquerie et le dédain. Malgré cette hargne inhérente à sa façon d'être, la blonde continuait de jouer sur le foutage de gueule, tentant de renvoyer les provocations de l'inconnu à la gueule. Attitude probablement dérisoire, mais pas désintéressé. Bref.

Le jeune homme fit un mouvement - enfin - semblant se rapprocher. Gaby tiqua, crispa instinctivement les phalanges. Mais l'autre revint à sa position initiale, s'appuyant de nouveau contre le mur, comme si de rien n'était. Ah ah, très drôle et mon poing dans ta gueule, ça te dit ? La blonde se détendit, revenant à son état normal. Même si son mouvement, cette contraction des muscles avait été infime, il n'avait probablement pas échappé au regard de l'autre qui n'avait fait ça que pour la tester. Gaby claqua de la langue avec agacement, elle n'aimait pas quand on jouait de cette façon avec elle.

D'un mouvement aussi brusque qu'inattendu, elle se releva du mur et vint se planter derrière de le gars avant d'esquisser de nouveau un sourire lorsqu'il se retourna à ses paroles. Un sourire tout ce qu'il y a de plus sadique, le sourire du prédateur avant qu'il ne fonde sur sa proie. D'un doigt, elle releva le menton du jeune homme, plantant (in)volontairement l'ongle dans la chair. Attitude arrogante et irrespectueuse du moins, le plus possible qu'elle pouvait le faire. Le lâchant lorsqu'ils eurent leurs yeux au même niveau, elle planta un regard dur et mauvais dans celui de l'autre, le soutint quelques secondes avec toute la morgue et le dédain dont elle était capable puis elle recula d'un pas et cracha à ses pieds.

Lorsqu'elle releva les yeux, y dansait la flamme de la folie, celle qui éclaire le regard d'un tueur avant qu'il n'achève sa victime. Regard froid, poignant par la dureté qu'il dégageait. C'était peut-être de la paranoïa, mais Gaby sentait son regard peser, presque interrogateur .Et ça avait tendance à irriter ses nerfs. Le toisant avec un air méprisant, Gaby finit par encore lui adresser la parole d'une voix agacée.

- Je suis venue voir de plus près s'il y a un beau gosse ici. Aides-moi, je ne le trouve pas.

Invité

Le gant de toilette d’une main. Le gel douche dans l’autre. Le petite bouteille de plastique jaune basculant sur le côté, déversant le liquide visqueux et blanchâtre sur le tissu en éponge de couleur bordeau. Le bouteille reprit sa place sur l’étagère le temps au jeune garçon de se laver. Il réfléchissait aussi longuement mais silencieusement sur chacun des mots qu’il pourrait prononcer à la tigresse derrière lui. Cette fille qu’il ne connaissait pas encore, qui pouvait elle donc être ? Une femme ? Vraiment ? Le petit Flint lança brièvement un regard vers elle. Son corps, sa plastique, démontrait extérieurement qu’elle était bel et bien une femme. D’accord ! D’ailleurs, soit dit en passant, physiquement elle ne déplaisait pas à David ! Fallait savoir aussi, que le jeune garçon n’avait jamais eu l’occasion de voir une fille dénudée en chair et en os.

*** Non non non ! Mais qu’est ce que tu fais Dave ? Tu dois pas la matter comme ça ! ***

L’étudiant en médecine refit face à ce mur de carrelages blancs et ternes. Triste à souhait ! Comment des personnes pouvaient venir s’envoyer en l’air ici même ? S’il y avait pas la chaleur, les vapeurs, cet endroit pourrait être facilement comparait à une morgue ! Morgue ? Oui ! Une morgue ? S’abandonnant dans des pensées sinistres que ses parois glaciales lui inspirèrent à présent, David fronça légèrement les sourcils. Tout en baladant le tissu éponge qui savonnait son corps au passage, le jeune Gamma s’abondonna dans ses songes. Y avait il déjà eu des assassinats dans les douches mixtes ? Ceci pourrait être un bon endroit quand il n’était point fréquenté aux heures de cours ou durant la nuit. Oh mon Dieu! La nuit! Non ! Dave leva les yeux sur la petite fenêtre. Il faisait sombre. Très sombre. Mais quelle heure pouvait il bien être ? Instinctivement le jeune Flint leva son bras. Il fixa son poignet pour regarder la montre qu’il n’avait pas ! En effet ! Le petit écran affichant numériquement l’heure ne supportait pas l’eau.

Tic… ! Tac… ! Tic… ! Tac… ! Tic… ! Tac… ! Tic…. ! Tac… !

Une trotteuse ? Y avait il donc l’heure quelque part affichée ? Scrutant les murs du regard, Dave se retourna vers la mur derrière lui. Ne voulant pas que Gabrielle, cette tigresse, cette fille au regard meurtrier, cette cinglée, cette psychopatre ne voit sa nudité, David se la cacha avec son gant de toilette. Tournant à 180°, le jeune homme sursauta légèrement. Elle l’était là ! Elle l’avait rejoint sous sa propre douche à lui ! Tremblant légèrement sur le coup de peur, David ravala sa salive. Le tissu éponge tomba à terre !

« T'as perdu ta langue ? Tu veux que j'aille la retrouver avec la mienne ? »

Le jeune Gamma en herbe ouvrit légèrement la bouche. Intimidé, il baissa le regard. Il eut la vision de la poitrine de celle lui faisant face pendant l’espace de quelques secondes. Le temps qu’il réagisse qu’elle était nue, tout comme lui d’ailleurs, les joues du garçon se teintaient rapidement du rose au pourpre. Il évitait de regarder cette fille. Il était visiblement gêné, très gêné.

« Je suis venue voir de plus près s'il y a un beau gosse ici. Aides-moi, je ne le trouve pas »

Un tantiné joueur, David reprit son sang froid et fixa cette fille droit dans les yeux. Elle avait peut être eu le cran de le rejoindre dans la douche mais elle n’oserait jamais le toucher. Non ! Pas possible ! David était innocence et la naïveté même. Un temps soit peu gamin pour les bords, surtout quand il était stressé, il tira la langue brièvement à cette fille. Elle eut droit à une belle grimace digne d’un enfant de maternelle !

- Pas besoin de la chercher ! Comme t’as vu, elle est toujours là ma langue ! As-tu besoin de nouvelles lentilles ? Ou as-tu besoin de lunettes à triples foyers ? Le beau gosse est ici même ! Devant toi ! Il est tellement beau que tu voulais le voir de plus près ? C’est bien cela ? Hein ?

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Petites taquineries entre deux Gammas sous la douche { David Flint ~

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