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Un jour tu me pardonneras, le jour où tu rencontrera la femme parfaite . K & C

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MessageSujet: Un jour tu me pardonneras, le jour où tu rencontrera la femme parfaite . K & C Un jour tu me pardonneras, le jour où tu rencontrera la femme parfaite . K & C EmptyLun 7 Mar - 19:40

KEYLLAN - C’est celle qu’on aime le plus, qui font le plus mal .
Un jour tu me pardonneras, le jour où tu rencontrera la femme parfaite . K & C 2ahs1t4


    C’est une fois éloigné des gens qu’on se rend compte à quel point ils sont important, je ne dirais pas exactement ça pour ma part; c’est seulement éloigné des gens qu’on se rend compte qu’on à besoin d’eux, c’est quand ils sont proche de nous qu’on ne se rend pas compte de la chance qu’on à. Cette phrase devrait être ma philosophie de vie, enfin l’un de mes philosophie, c’est une fois éloigné de ceux qui m’aimait que je me rendais compte que moi aussi je les aimais, Vladimir, Drew, Keyllan … Je repensais à ce qui m’avais poussé dans les bras de chacun, a ce qui m’avais aussi éloigné d’eux : moi-même. Je pensais plus particulièrement à Keyllan, celui que je devais faire le plus souffrir actuellement, celui qui disais m’avais dit oui sans chercher à comprendre ce qu’il m’arrivait, peut être parce qu’il pensait que ça allais me sauver, que cette fois ci je ne partirais pas, je ne partirais plus. Je m’en voulais affreusement de lui faire ça à lui. Je m’en voulais d’avoir aussi passer la journée avec Charles-Edouard Castello, la semaine dernière, ma journée de bizutage j’aurais du dire non, j’aurais du être Coleen la femme marié et pas Coleen celle qui ne sait pas dire non.

    Je me trouvais dans le bar « La Tartine », le même bar dans lequel j’était quand Vladimir et moi avons pris la décisions de s’enfuir, quand j’avais pris la décisions de le suivre au dépend de Drew. J’avais le regard perdus dans ma tasse de chocolat chaud, et mes beignet qui séchait sur le coin de la table. Je sortais mon portable de mon sac, en fond d’écran malgré tout une photo de Keyllan et moi, je laissais échapper un sourire et effleurages l’écran d’un doigt, je composais son numéro sur le point de l’appeler, je me rétractait aussitôt. Je payais ma consommation et sortait du bar. Je ne devais pas lui parler au téléphone, je devais y aller en personne, il le méritait. J’hélas un taxi qui par chance passait devant moi, je lui indiquait la destination de Berkeley. La tête appuyé contre la vitre, la nuit était tombé, il devait être vers les vingt heure trente pas loin, il pleuvait un peu, comme par hasard, c’est toujours quand ça va pas qu’il pleut. Arrivé sur le campus, je me dirigeais vers la confrérie Delta, d’étrange souvenir remontait à la surface, la dernière fois que j’avais fais ce chemin j’étais avec Drew, j’étais enceinte, la dernière fois que j’avais quitté la confrérie j’étais sur le point d’accouché, j’avais même perdus l’enfant, mon bébé. Je respirais un grand coup et poussais la porte de la confrérie, je souriais à quelques visage connus qui me demandais ce que je pouvais bien faire ici, j’éludais la question par un autre sourire et demandais la chambre de Keyllan.

    Je frappais deux trois coup à la porte, pas de réponse. Je tentais le tout pour le tout, je poussais cette dernière, jour de chance elle était ouverte. J’entrais examinait la chambre, l’un des lit ne contenait pas de drap, il ne devait pas avoir de colocataire pour le moment, ou le colocataire en question n’avais pas encore fait son lit peu importe. Je fermais la porte derrière mois et me dirigeais vers le lit de mon mari. Assise je tournais la tête dans tous les sens, je posais mon sac par terre, je ne fis même pas attention il se renversa un sachet de poudre de bonheurs, un opinel, une mini bouteille de vodka, un téléphone et d’autre babioles était maintenant éparpillés sur le sol. Au bout d’une petite poignée de minutes, je m’allongeais. Je dû m’endormir peu de temps après.
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MessageSujet: Re: Un jour tu me pardonneras, le jour où tu rencontrera la femme parfaite . K & C Un jour tu me pardonneras, le jour où tu rencontrera la femme parfaite . K & C EmptyMar 8 Mar - 9:56

Keyllan était attablé au restaurant du coin. Une assiette de frites dorées trônait devant lui. N’importe qui les aurait trouvées très appétissantes : l’air croustillant et ruisselantes de graisse. Mais il n’y avait quasiment pas touché. Il s'était contenté d'en enfourner une ou deux dans sa bouche avant de repousser son assiette. Ces derniers temps, il n’avait jamais faim et ça c’était mauvais signe. En effet, chez Keyllan, une perte d’appétit allait en général de paire avec un moral en berne.

Plutôt que de se forcer à manger, il préféra examiner ce qui se trouvait autour de lui. La salle était bondée et les serveuses débordées. Elles couraient d’une table à l’autre pour nettoyer les débris de nourriture laissés par les clients. Assises dans un coin, un groupe de filles ne cessaient de pouffer en lui lançant des regards qu’elles espéraient sûrement séduisants. Elles étaient assez banales - pas comme ces filles magnifiques sur lesquelles on se retourne dans la rue - mais jolies. Key’ aurait pu se lever, aller les voir, discuter un peu avec elles. Il aurait lancé quelques plaisanteries et elles auraient ri tout en arrangeant leurs cheveux. Il aurait sans doute fini la soirée avec une d’entre elle. Il l’aurait emmenée dans sa petite chambre. Ils se seraient amusés quelques heures. Il aurait pu la toucher, la prendre dans ses bras, caresser sa peau délicate. Elle ne l’aurait pas fuit. Pour une fois, il aurait eu quelqu’un dans son lit, pas juste un anneau qui lui enserrait le doigt, un anneau qui ne lui avait rien apporté, si ce n’est de la solitude. Mais il n’y arrivait pas. Il n’arrivait pas à penser sérieusement à une autre fille. Dès qu’il s’approchait d’une demoiselle d’un peu trop près, il y avait toujours quelque chose pour lui rappeler Coleen. Une avait les mêmes yeux, l’autre le même sourire, une autre encore le même parfum. Sa femme le poursuivait partout. Il n’arrivait pas à se débarrasser des fers qui l’enchaînaient à elle. Il savait qu’il aurait dû se détourner d’elle et trouver une personne qui ne le fuirait pas et qui l’aimerait. Mais il ne parvenait pas à se résoudre à l’abandonner. Elle avait besoin de lui et puis c’était sa femme, il l’aimait.

L’étudiant se leva en soupirant. Ca ne servait à rien de rester là. Il lança un dernier regard au groupe de dindes, l’une d’elle avait l’air particulièrement déçu. Le beau brun sortit du restaurant et rejoignit rapidement sa voiture. Il démarra et roula jusqu’au campus. Il lui fallut plus de temps que d’habitude pour aller à Berkeley. Une pluie fine et le manque de lumière gênaient sa conduite. Keyllan arriva enfin. Après s’être garé, il se dirigea vers sa chambre. Il commençait à être tard, mais quelques âmes hantaient toujours l’aile des Deltas. Il échangea quelques mots certaines de ses connaissances, puis entra dans la petite pièce où il dormait. Il sursauta en voyant une masse sur son lit. Le beau brun s’approcha doucement pour voir qui s’était trompé de chambre – sûrement un étudiant qui avait forcé sur la vodka. Il sursauta de plus belle quand il s’aperçut que la personne sur son lit n’était autre que Coleen. C’était bizarre. Depuis qu’il était à Berkeley, sa femme n’avait jamais mis les pieds dans sa chambre. Et ce soir, elle arrivait sans même lui avoir passé un coup de fil et s’endormait sur son lit.

Son sac avait roulé par terre. Key’ se baissa pour en ramasser le contenu qui s’était renversé sur le sol et secoua la tête, incrédule. Poudre et vodka étaient devenues ses nouveaux compagnons de voyage. Elle ne s’en cachait même pas. Elle bouffait cette merde, se détruisait, savait que ça le mettait hors de lui et ne se cachait même pas. Elle prenait ça à la vue de tous, comme si c’était normal. Il n’en revenait pas. N’importe qui aurait pu entrer et voir sa camée de femme endormie sur son lit avec cette saloperie à ses pieds. Bien sûr, il savait qu’à Berkeley on ne parlait pas de Coleen sans évoquer l’alcool et la drogue. Mais qu’elle étale ça de cette façon, c’était révulsant. Il aurait voulu s’énerver, la secouer, lui ordonner de mettre tout ça à la poubelle. Mais il se l’interdit. Il se mordit la lèvre inférieure pour s’empêcher de crier. Si Coleen était là, c’est sûrement parce qu’elle avait besoin de lui. Ce soir, elle accepterait peut-être son aide. Ou mieux encore, il était possible qu’elle désire sa compagnie. Elle le fuyait depuis des semaines et là elle venait le retrouver dans sa chambre. Elle l’attendait tranquillement en dormant dans son lit à lui. Et ça c’était vraiment génial. Il ne voulait pas tout gâcher en lui criant dessus. Il savait qu’il devait être indulgent avec elle. Elle ne lui avait jamais paru aussi fragile qu’en cet instant. Ses longs cheveux bruns auréolaient son visage délicat, faisant vaguement penser à une toile d’araignée autour de sa proie. Sous sa chemise, il pouvait voir sa poitrine se soulevait doucement au rythme de sa respiration. Il avait envie de la prendre dans ses bras, mais ça n’aurait pas été très correct vis-à-vis d’elle. Il se contenta de s’asseoir sur le lit, près de Coleen, et de passer délicatement les doigts sur son bras, en attendant qu’elle se réveille. Il n'osait pas faire de bruit, il aurait voulu que cet instant dure toujours.
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MessageSujet: Re: Un jour tu me pardonneras, le jour où tu rencontrera la femme parfaite . K & C Un jour tu me pardonneras, le jour où tu rencontrera la femme parfaite . K & C EmptyMar 8 Mar - 21:06

KEYLLAN - C’est celle qu’on aime le plus, qui font le plus mal .
Un jour tu me pardonneras, le jour où tu rencontrera la femme parfaite . K & C 2ahs1t4

    Je rêvais, un mauvais rêve. Je me retrouvais à faire le choix entre les trois hommes que j’aimais, que j’avais aimé, je ne savais plus trop. De faire le choix entre Vladimir mon premier Amour, Drew celui avec qui ça aurait pu être différent et Keyllan celui avec qui je pouvais avoir une vie saine. Au moment ou mon choix était fait, mes trois prétendants s’évanouissait dans la nature, comme si j’avais été trop longue à choisir. Je me réveillais en sursaut, essoufflés les larmes au yeux, pire qu’une enfant. C’est à ce moment là que je vis Key en face de moi, je me mis assise, osant à peine le regarder. Je relevais les yeux au bout de quelques minutes, je plongeais dans son regard et me souvenais pourquoi j’avais craquer il y a plus d’un an à Oxford, je me souvenais pourquoi j’avais eu peur, peur de lui faire mal, je me souvenais pourquoi je lui avais faites cette proposition plus qu’étrange dés son arrivés à Berkeley. Les larmes coulaient à présent, je me rapprochais de lui, pour me l’enlacer, je posais ma tête sur son épaule et restait silencieuse pendant de trop longue minutes sûrement, c’est-ce que j’appréciais chez lui, cette façon qu’il à de ne pas poser de question lorsqu’il ne faut pas, cette façon qu’il à de tous savoir sans même que je le regarde. Je reculais ma tête, afin de me replonger dans ses yeux, ceux qui parvenais à me faire fondre, je l’embrassais comme si de rien n’était. Je m’en voulais. J’interrompais soudainement ce doux moment, pour briser - ou réparer je ne sais pas - ce qui pouvais encore le retenir.

    ▬ Key … si tu savais comme je suis désolé pour … pour tout ce que j’ai pu te faire ! D’être partit de Oxford, d’avoir fait comme si de rien n’était lorsque t’es arrivé à Berkeley, de t’avoir fais cette proposition stupide … d’être moi.

    Je baissais les yeux, et m’interrompais je jouais avec mon alliance, celle que je ne méritait pas de porter. Une alliance qu’on avais choisis tous les deux un peu à la va vite, dans l’effervescence du moment. Elle n’étais pas immonde loin de là, c’était peut être ça le pire qu’on est pas choisis le premier prix pour la mienne comme pour la sienne. Je reprenais mon monologue.

    ▬ Tu mérite mieux …mieux que moi, tu mérite une fille … une femme qui te convienne qui t’aime comme toi tu l’aime, pas moi pas la drogués, l’alcoolique et tellement de chose que tu ignore encore. Pas cette fille qui cherche perpétuellement à se faire souffrir, pas celle qui te fait souffrir, qui te donne pas de nouvelle pendant de long jours et qui revient t’attendre dans ta chambre comme une fleur, pas moi. Je te mérite pas Keyllan, pourquoi tu reste ? Pourquoi t’a dit oui ?

    Les larmes coulait toujours, même plus fort. Sa famille avait raison, je n’étais pas une fille pour lui, il avait des centaines de propositions, mais il choisissait celle la moins avantageuse pour lui. La fille qui ne savais pas dire non, qui ne savais pas s’arrêter quand elle le devais.

    ▬ Keyllan j’ai fais tellement de choses immonde que tu ne devrais pas connaître, je me cherche des excuses mais je n’en es pas. Je cherche toujours une cause à mon malheur, mais le malheur c’est moi.

    Je relevais les manche de ma chemises pour lui montré les cicatrices qui ornait mes deux avant bras. Ses trait qui me rappelait, me criait a quel point j’était immonde, détestable. Celle qui me disait que je ne méritait pas ce que j’ai actuellement.

    ▬ Je suis désolé, je ne sais pas pourquoi tu n’a pas encore tout arrêtés, je ne sais pas pourquoi tu reste, mais pour ton bien il faut que tu parte, ne pense pas à moi pense à ton bonheur. Keyllan je vais te détruire toi aussi si tu reste avec moi, et je n’es pas envie que ça arrive. Je t’aime tellement, même si je le montre pas, même si tu ne le croit pas je t’aime tellement …
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MessageSujet: Re: Un jour tu me pardonneras, le jour où tu rencontrera la femme parfaite . K & C Un jour tu me pardonneras, le jour où tu rencontrera la femme parfaite . K & C EmptyMer 9 Mar - 21:13

Elle s’était réveillée en sursaut et pleurait. Elle avait posé la tête sur la poitrine de Keyllan et mouillait son tee-shirt de larmes. C’était une des premières fois, surement la première, où elle craquait devant lui depuis leur mariage. Elle avait toujours gardé le masque de fille forte, de fille qui encaisse alcool et drogue sans avoir besoin de personne. Et maintenant, elle pleurait. Des sanglots compulsifs la secouaient et ses yeux étaient bouffis par les pleurs. La vue de Coleen dans cet état bouleversait Keyllan. C’était encore pire que de la voir stone ou complètement soule. Pire que toutes les fois où elle s’était effondrée dans ses bras parce qu’elle était bourrée. Pire que les longues heures où il avait supporté ses crises parce qu’elle était en manque. Il ne savait pas ce qu’elle avait, n’avait aucune idée de l’attitude à adopter face à sa détresse et n’osait pas poser la moindre question, de crainte de voir ses pleurs amplifier. Il se contentait de lui offrir son épaule en espérant que cela cesse. L’attente paraissait insoutenable à Keyllan. Il comptait les secondes dans sa tête. De grosses gouttes transparentes coulaient toujours sur les joues de la jeune femme et aucun mot ne venait brisait le silence de la chambre. On entendait seulement la respiration de Coleen, entrecoupée de reniflements. Elle finit par se détacher de lui et s’approcher pour l’embrasser. Son baiser était tendre et agréable, ses lèvres douces et chaudes avec un petit goût de sel. Elle interrompit le baiser, reprenant son cadeau aussi soudainement qu’elle l’avait offert. Elle se mit à parler. Quand elle eut terminé son monologue, l’étudiant répondit de la voix la plus calme et la plus compréhensive dont il pouvait faire preuve :

▬ Aucune fille ne me mérite plus que toi Coleen. Tu es belle, intelligente, drôle. Tu ne sais pas à quel point tu es merveilleuse. Tu as juste besoin d’aide. Tu traverses une mauvaise place, il faut seulement que tu remontes la pente. Et je suis là pour toi.

Il prit entre ses doigts l’anneau avec lequel elle jouait, le témoin de leur folle insouciance. Il avait dit oui sans penser aux conséquences, sans garantie d’un quelconque dédommagement futur, un oui franc, massif, stupide. Mais un oui quand même et au fond il ne le regrettait pas.

▬ On s’est mariés Coleen. Pour le meilleur et pour le pire, tu te souviens. Si seulement tu me laissais faire, si tu me laissais une chance, je pourrais te rendre heureuse. Je prendrais soin de toi, on serait bien rien que tout les deux. Il suffit que tu le souhaites Coleen…

Il lui sourit gentiment. Peut-être qu’au fond il y avait une chance pour que leur histoire s’arrange, un tout petit espoir auquel il pouvait s’accrocher. Mais l’espoir s’évanouit, elle remonta ses manches et lui montra ses bras, ses bras écœurants. Il les regarda avec une curiosité presque malsaine. Ils étaient tailladés de part en part, décorés de monstrueuses balafres. Il l’imaginait les membres ensanglantés et la lame de rasoir à la main – ou un autre objet tout aussi terrifiant - en train de s’infliger ces cicatrices immondes, en train de se faire du mal. Il secoua la tête pour chasser cette vision d’horreur. Il n’aurait pas voulu voir ça. Il aurait souhaité qu’elle ne lui montre jamais jusqu’où pouvait l’emmener sa folie et sa démesure. Il n’aurait jamais imaginé qu’elle pouvait aller aussi loin. Mais Coleen mutilée restait Coleen, et il ne pouvait arrêter d’avoir des sentiments pour elle. Il s’apprêtait à cacher ses marques immondes quand elle reprit la parole. Key’ posa longuement ses grands yeux bleus sur sa femme. Elle mentait et il détestait ça. Depuis son enfance, il ne supportait pas les mensonges et de la part de Coleen ça lui faisait encore plus mal. Elle lui avait toujours dit la vérité, enfin à sa connaissance. Elle ne lui avait jamais caché qu’elle ne l’épousait pas par amour. Elle ne lui avait jamais caché ses excès. Mais là elle mentait : elle lui disait « je t’aime »…

▬ Ca suffit. J’ai tout accepté, mais pas ça. Ne me mens pas. Ne dis pas que tu m’aimes parce que ce n’est pas vrai. Si tu m’aimais réellement, tu n’aurais pas quitté Oxford, tu serais restée près de moi, tu m’aurais parlé quand tu te serais sentie mal plutôt que de te taillader. Et puis, tu crois que je ne le sais pas que tu vas me détruire ? Que tu me détruis jour après jour ? Qu’en revenant maintenant dans mes bras tu me détruis ? Je le sais parfaitement. Mais quand on aime vraiment, il y a des choses beaucoup plus importantes que sa propre personne.

Il n’avait pas réussi à maitriser sa voix et avait crié. Keyllan se fâchait rarement, mais quand il le faisait c’était pour de bon. Et là, il était furieux et au bord des larmes. C’était ça Coleen, un être capable de le faire passer de l’extase à la colère la plus noire en quelques minutes. Et il avait terriblement peur de la perdre, bien que chaque seconde le rapprochait un peu plus de la fin de sa relation avec elle. Il savait que c’était pour bientôt, il le sentait.
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MessageSujet: Re: Un jour tu me pardonneras, le jour où tu rencontrera la femme parfaite . K & C Un jour tu me pardonneras, le jour où tu rencontrera la femme parfaite . K & C EmptyDim 20 Mar - 17:46

KEYLLAN - C’est celle qu’on aime le plus, qui font le plus mal .
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    Surprise, je fit un bond en arrière. J’étais à présent collé au bord du lit, je regardais Keyllan, je regardais mon mari et je savais qu’il avait raison. Je baissais les yeux, je ne savais plus quoi dire, comment argumentée mes dires. Je restais loin de lui, je savais qu’il avait raison, que j’aurais pu gérer tout ça autrement, qu’avec lui je ne serais pas la droguée alcoolique folle que je suis aujourd’hui, avec lui je serais une étudiante studieuse, avec des problème normaux. Si j’avais oublié Vladimir, si ma vie n’avais pas tournée autour de ce dernier, je serais clean et respectable. Je me recroquevillais sur moi-même et posais ma tête sur mes genoux, je ne lui en voulais pas de pensée tout ça, je ne lui en voulais pas de me dire tout d’un coup. Je tournais la tête vers mon sac, je savais parfaitement son contenus, je regardais Keyllan de nouveau, je me levais soudainement de son lit, debout au milieu de la pièce je tournais en rond, je le fixais de nouveau.

    ▬ Je ne t’aime peut être pas de la façons que toi tu espère c’est vrai-je ne vais pas le nier mais de là à insinuer que je ressens absolument rien à ton égard faut pas pousser ! Je n’es aucune excuse pour oxford et je sais que tu me le pardonnera jamais, c’est impardonnable. Mais au lieu de m’envoyer tout ça dans la figure pourquoi tu ma dit oui ! Si tu savais que j’allais te détruire, détruire ta vie pourquoi t’a accepter ? Tu savais très bien que je n’allais pas changer, tu savais très bien en acceptant que j’était devenus bien pire que le Coleen d’Oxford ! Tu ne connais même pas le quart de ce que j’ai supporté jusqu’ici, tu ne sais pas que je peut rien y faire même si je le veux que je ne peux pas arrêter tous ça ! Tu ne sais rien !

    J’étais à la limite de l’hystérie, la moitié de la confrérie devait m’entendre je m’en foutait. Je pris mon sac et sortit de mon portefeuille une photo d’une échographie Je lui mis sous les yeux, ainsi que la lettre de Vladimir. Je repris ma respiration et repris plus doucement, mais plus amer. Je pointait l’échographie.

    ▬ Ce que tu vois là, c’était mon espoir, mon espoir de m’en sortir de reprendre une vie convenable comme tous le monde. Seule, mais convenable je serais repartit de zéro et je n’aurais eu aucun problème

    Je pointait à présent la lettre de Vladimir.

    ▬ Ca, ce qui ma fait perdre mon espoir et ma dignité par-dessus tout. Ces deux êtres je les es tuer, l’un en essayant d’en aimer un autre, en me cachant que la seul personne qui me comprenais c’était lui et la deuxième personne je l’es tuer en replongeant dans toutes ces merdes qui avait diriger ma vie jusqu’à présent. Alors oui je ne t’aime pas, je ne t’aime pas comme toi tu m’aime, mais les personne que j’ai aimé d’un amour véritable m’on toutes laissé tomber les unes après les autres. Si je ne t’aime pas, je ne te perdrais pas, c’est-ce qui dicte ma vie à présent.

    Je laissais tomber mon sac à terre de nouveau et me réinstalla sur le lit. Le dos tournée à Keyllan, je fixais le sol.
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MessageSujet: Re: Un jour tu me pardonneras, le jour où tu rencontrera la femme parfaite . K & C Un jour tu me pardonneras, le jour où tu rencontrera la femme parfaite . K & C EmptyMar 22 Mar - 21:02

Pourquoi il avait dit oui ? C’était la question qu’il se posait depuis des semaines. Elle trottait en boucle dans sa tête et il ne parvenait pas à y fournir de réponse. Elle l’obsédait, jour et nuit. Il avait agit sous l’impulsion du moment, comme d’habitude. Il n’avait pas pris garde aux conséquences, il n’avait pas imaginé à quel point son alliance allait lui peser parfois. Il avait été stupide, tellement stupide… Qu’est-ce qui avait bien pu le pousser à s’enchainer à une fille comme Coleen ? Coleen la droguée, Coleen la démente, Coleen la diabolique. Elle l’avait ensorcelé. Il ne savait pas comment, il ne savait pas quand. Lui avait-elle fait boire un philtre d’amour ? Ou bien était-elle venue chaque nuit murmurer des incantations à son oreille ? Il n’en savait rien. La seule chose dont il était sûr, c’est que le pouvoir qu’elle avait sur lui était surnaturel. Elle l’avait traîné jusqu’à Berkeley, l’avait poussé à consentir sur un coup de tête à une institution aussi sacrée que le mariage et maintenant elle le faisait courir derrière elle comme un bon petit toutou. Il était là, à geindre pour la retenir. Il se conduisait vraiment comme un imbécile. Elle devait bien rire quand il avait le dos tourné. Elle devait se dire qu’elle le menait à la baguette, l’avait à ses pieds, qu’elle pouvait en faire ce qu’elle voulait. Elle riait sûrement de sa marionnette, de son jouet qu’elle démembrait jour après jour. Tout à coup, il ne la voyait plus comme la fragile jeune femme, la demoiselle en détresse qui avait besoin de son aide. A ses yeux, elle était devenue un démon, une perfide succube, qui détruisait les hommes qu’elle séduisait. C’était un monstre qui mettait en scène une souffrance imaginaire pour lui faire du mal. C’était une actrice hors-pair, il devait bien le reconnaitre. Durant des mois, il y avait cru à son numéro de femme blessée, celle qui a trop connu de déceptions pour pouvoir aimer à présent. Mais ce n’était pas vrai, il venait de s’en rendre compte. Ce n’était qu’un jeu immonde et malsain auquel elle s’adonnait sûrement avec délectation. Il n’avait jamais détesté autant quelqu’un. Jamais aimé autant non plus. Il haïssait la menteuse, la manipulatrice Coleen. Il adorait la passionnée, la séduisante Coleen. Ces deux sentiments se heurtaient avec violence dans son esprit pour se fondre en une colère bouillonnante. Il ne savait plus s’il devait la croire et lui faire confiance ou s’en méfier et l’oublier.

▬ J’ai dit oui parce que je t’aimais articula-t-il en détachant chaque syllabe.

C’était la seule réponse qu’il pouvait fournir, la seule réponse valable. Il n’avait rien d’autre à dire, rien à faire valoir pour sa défense. Ses sentiments l’avaient aveuglé, il s’était laissé prendre au piège. Il ferma les yeux pour essayer de retrouver son calme et de ralentir les battements affolés de son cœur. Une boule semblait s’être formée dans sa gorge, il avait l’impression d’étouffer. Il avait toujours aussi envie de pleurer. Il déglutit bruyamment. Quand il pensa avoir retrouvé une maitrise de soi correcte, il reprit avec un calme dont il fût lui-même étonné :

▬ Dis-moi Coleen, t’en as pas marre de te faire passer pour la victime ? A t’entendre, il n’y a qu’à toi qu’il arrive des malheurs, tu es la seule à souffrir dans l’histoire. T’aimerais que les gens passent leur vie à te plaindre et à s’apitoyer sur ton sort. Mais ça ne marche pas comme ça. Tous les gens ont des problèmes. Sauf qu’eux ils ne se laissent pas couler, ils essayent de s’en sortir, ils se battent. Ils n’abandonnent pas au premier obstacle, ils ne se transforment pas en boulet pour leur entourage, ils ne s’accrochent pas aux gens qui les aiment pour les entraîner vers le bas.

Il posait sur sa femme un regard glacé. Il avait été méchant, dur, avait prononcé des paroles sans une once de compassion. Mais il avait mal, elle lui faisait mal. Ce n’était peut-être pas une excuse, mais on pouvait au moins considérer ça comme une circonstance atténuante. Il continua de la fixer pendant de longues secondes. L’hystérie de la jeune femme était jouissive. Il la regardait s’agiter en tout sens, sortir ses papiers et les secouer sous son nez. Au fond, il s’en foutait de ce qu’elle pouvait bien lui raconter. Elle voulait se décharger de toute culpabilité, passer pour une innocente grâce à de belles phrases savamment élaborées, mais cette fois-ci ça ne marcherait pas. Elle ne pouvait pas s’en sortir aussi facilement.

▬ Dès que ça devient un peu difficile, tu fuies. T’oses même pas me regarder, c’est pathétique. Tu te détournes de moi comme de la peste. Mais, j’pense pas que tu trouveras des réponses à nos problèmes par terre.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Un jour tu me pardonneras, le jour où tu rencontrera la femme parfaite . K & C Un jour tu me pardonneras, le jour où tu rencontrera la femme parfaite . K & C EmptyMar 3 Mai - 18:23

corbeille
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MessageSujet: Re: Un jour tu me pardonneras, le jour où tu rencontrera la femme parfaite . K & C Un jour tu me pardonneras, le jour où tu rencontrera la femme parfaite . K & C Empty

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