the great escape
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la femme parfaite est une connasse, je suis une connasse ; alec

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MessageSujet: la femme parfaite est une connasse, je suis une connasse ; alec la femme parfaite est une connasse, je suis une connasse ; alec EmptyVen 11 Juil - 23:36


Un livre n'est véritablement apprécié que par des gens qui savent
véritablement le lire, sinon ce ne serait rien d'autre qu'un encombrant
presse-papier ou un buttoir de porte. by blair wardolf

bibliothèque de l'université; deux mois plus tôt, quelques jours avant le bal de fin d'année. Le vent chaud de la côte californienne était rassurante, paisible. Elle rendait à Arielle le peu d'envie qu'elle avait de retourner chez elle en Australie. Les examens étaient dans quelques jours et sans être une personne surdouée, elle était brillante dans son domaine la petite sirène. Travailler, encore et encore. Elle prenait ses pilules régulièrement afin de ne pas laisser le peu de concentration qu'elle avait lui échapper et elle travaillait dure afin de ne pas se laisser distancé par les autres. Le problème majeur des hyperactifs étaient justement ce manque de concentration éternel et durant toute leur vie. Ils passaient la moitié de leur existence à lutter contre toutes les envies, besoins, distractions qui étaient à leur portée. Ils devaient se battre, certaines prenaient des traitements lourds ayant énormément d'effets secondaires qui n'étaient pas à négliger afin d'être en pleine possession de leur moyens. Arielle luttait depuis son enfance contre ce trouble du comportement qui empoisonnait de manière furtive mais virulente chacune de ses relations amoureuses et amicales. Certaines personnes arrivaient à la supporter, les plus forts, ceux qui n'étaient pas juges du monde et savaient s'adapter à chacun sans problèmes particuliers. Mais Arielle n'était pas entouré que de personnes compréhensive. Ils ne comprenaient pas pourquoi la jeune fille avait ce comportement, ne savait pas se concentré sans d'énormes efforts, ne pouvaient pas être calme et posée. Elle ne pouvait pas, elle ne voulait pas. Elle voulait profiter de la vie qu'on lui avait donné sans avoir de soucis en plus, hors lorsqu'elle prend ses pilules, tous ses problèmes retombent sur ses épaules comme une chape de plomb. Elle se rend compte de la chance qu'elle a mais ne veut pas en profiter non plus. La bibliothèque est là, à porté de vue. Elle y entre silencieusement, les effets des médicaments faisant encore effet. Elle est calme, silencieuse, studieuse, elle commence à s'instruire, à se renseigner encore et encore sur cette psychologie de l'enfant, tellement passionnante et poignante. Elle est à fond dans son sujet, complètement immergé dans son histoire et dans celle de ces milliers d'enfants qui avaient donné des témoignages crues de vérités pour des psychologues afin d'aider de futurs médecins à les aider encore et encore. Arielle s'enfonçait dans ces pensées, faisant un tas de petits bruits agaçants pour certains. Le stylo qui tape sur la table, les pieds qui tapotent le sol, un léger sifflement, une bougeotte incontrôlable. Ses pilules ne font visiblement plus effet et elle le sent. Son attention se brouille vers un jeune homme qui est assis au bout de sa table, qui la regarde en biais et semble être particulièrement agacé par les petits bruits de la jeune fille. Son stylo à la bouche, ses cheveux devant ses yeux, ses petites lunettes de vues sur son nez, elle a tout l'air d'une jeune femme tout à fait studieuse qui n'arrive plus à trouver une once de concentration dans sa petite tête bien fournie. Les regards deviennent de plus en plus insistant, parfaitement énervant pour la jeune australienne. Elle n'aime pas qu'on la fixe de la sorte, elle a l'impression qu'elle est anormale quand on la regarde de la sorte alors qu'elle a tout fait pour ne pas l'être. Qu'est-ce qu'il y a le chevelu ? Tu as un soucis ? Elle éclate en plein milieu de l'havre de paix qu'est la bibliothèque. Elle brise le silence, se met en spectacle et laisse son impulsivité maladive se montrer sans aucunes préparations. Elle range ses affaires frénétiquement, ne voulant pas se laisser troubler par le charme ravageur du brun contre qui elle avait exprimé son agacement. Le jeune homme vient la voir, une arrogance charmeuse et palpable sur son visage. Arielle a un gros faible pour les hommes qui sont dangereux. Elle se met en danger, encore et toujours. Il n'y a rien qu'elle n'aime plus que de sentir que sa vie n'est plus sous son contrôle alors qu'elle aime contrôler absolument tout. Elle le regarde, toujours un peu furibonde de sa réaction. Elle est plus énervée contre elle que contre lui. Elle ne sait pas contrôler son caractère quand ses pilules ne font plus effet mais en voyant les yeux du jeune homme, elle fond littéralement sous son charme. Elle est bredouille, un peu flageolante, un corps en guimauve mais le coeur de pierre. Elle se renferme d'un coup mais sent sa volonté fondre comme neige au soleil à mesure qu'elle le voit s'approcher d'elle. Arielle est faible face à un homme, trop faible. Elle est complètement retourné par son regard tordu. Elle sait qu'il n'est pas net, qu'il n'est pas normal, qu'il a tout pour la détruire. Mais elle se laisse aller par son attraction. Elle se laisse aller par son attitude. Je suis désolée. J'aurais pas du te crier dessus. Elle s'excuse, elle s'excuse, elle Arielle. Elle ne s'excuse que très rarement, beaucoup trop rarement d'ailleurs. Elle n'arrive pas à faire des excuses car on ne lui en fait pas à elle. Elle est toujours celle qui faute alors pourquoi s'emmerder à s'excuser vu qu'elle ne fera que ça toute sa vie.
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MessageSujet: Re: la femme parfaite est une connasse, je suis une connasse ; alec la femme parfaite est une connasse, je suis une connasse ; alec EmptyJeu 17 Juil - 5:40



   

   
Jusqu'au bout du monde.
Et plus loin encore.

   
On provoque nous même ce qui nous arrive, et ensuite on appelle ça, le destin. Quoi de plus facile quand on choisit un chemin glissant que de prétendre qu’on y était destiné ?


    Rien n'est aussi tranquille qu'une bibliothèque d'université en pleine période d'examens et je l'avoue, c'est le pied pour se reposer et réviser bien entendu, mais l'un n'empêche en aucun cas l'autre, je peux me permettre de rêvasser à une belle blonde tout en lisant mon journal et en n'en détaillant chaque parcelle tel un physicien allant s'attaquer à une équation des plus juteuses. Pour l'heure, je ne me permets pas de tels choses, j'ai un retard énorme à combler et même si j'ai su donner l'équivalent en travaillant tel un forcené à l'université de Rome, ce n'est pas aussi prestigieux que je pensais, du moins, j'aime approcher ou être dans la perfection et avoir un avis critique assez incisif, cependant, je me trouve mou depuis quelques mois, car j'étais revenu. Ici, près de tous et de toutes, celle qui peut me détruire et m'aider à aller mieux et ces filles et hommes que je peux rendre fou par ma capacité à aimer et être aimer et surtout, faire chier le monde des autres. Être ou ne pas être entier, être ou paraître en bonne santé ? Ce sont les questions que je me pose parfois face au miroir, à me regarder, pensif, las. Fatigué de toute cette débâcle et ma vie anarchique et pourtant si propre. En apparence. Au fond, je sais que quelque chose se trame dans ma famille, avec mon grand-père et tout. L’Italie n'est pas étrangère à la Mafia vous savez, elle en est un peu la garante, la maîtresse. Bien sûr, tout reste vague et innocent, de loin, il ne vaut mieux pas y jeter un regard plus curieux, mais étant donné que je suis un investigateur excessif, il se pourrait que les secrets ne le soient plus pour longtemps. Un mystère est, à mes yeux, quelque chose dont on a tout simplement la flemme d'expliquer et dont l'on s'adonne à donner une explication mystique et farfelue afin de croire que les rouages du destin s'immiscent de partout, il faut cependant garder un pépin de clarté et de réalisme pour comprendre que la vie est une suite d'incompréhension complète entre tous les êtres vivants. La logique veut que ma réponse soit erronée et que le reste du monde, moi compris, soit témoin et acteur de la plus belle supercherie que l'on s'afflige. A mes yeux, lorsque je pense le temps semble s'arrêter, mais ici, au milieu de tous et de cette paix silencieuse, un bruit des plus dérangeants et minimes surgit. Une fois, deux fois, trois fois... . Elle ne s'arrêtera jamais. Bien sûr, 'elle', car ce sont bien sûr les femmes qui sont le début de toute relation difficile et compliquée et surtout la source de la création d'un système où la femme domine et fait tout simplement chier le reste de son monde, qu'elle le veuille ou non, la femme est née pour dominer avec sa chiantise et aucune personne, aucun homme surtout n'est de taille face à une tel puissance. Il a fallu cependant trouver de quoi la rendre plus fragile, plus naïve et l'homme à du redoubler d'intelligence afin de trouver une faille chez la femme et de rétablir une logique dans le royaume de chiantise qu'elle essaye de mettre en place. Soit en se mettant avec elle et en vivant comme roi de leur empire et en subissant un moindre choc, soit en combattant et en essayant, en vain, de se battre à armes égales. Sur ce tableau l'homme est vaincu d'avance et ce sont les paroles de cette jolie brune, qui semble sulfureuse mais surtout pas réellement consciente des tics qu'elle lâche sans le vouloir avant que mon regard ne semble avoir sur elle un effet anarchique. Elle m'arrache un sourire, que je laisse transparaître à peine sur mon visage, je me lève après sa gueulante qui me fut destinée, elle a quelque chose. Je ne sais pas encore quoi, mais je le sens, elle est comme dans un état second, ou plutôt elle n'est pas comme elle voudrait être, je sens dans ce regard, au fur et à mesure que je m'approche, de la frustration, de l'effroi et une timidité à me faire réellement fondre. Une fois en face d'elle, elle s'excuse. Moi ? Je suis silencieux. Je ne sais pas quoi dire, j'ai une mine triste d'un coup. Pourquoi ? Car cette fille est le portrait craché de ma Gabriella, mon ex-défunte. Je ne sais pas quoi dire et c'est bien la première fois. J'ai la gorge noué et mes entrailles sont prêtes à me lâcher mais je me contiens. Les regards qui se sont posés sur nous après cette légère altercation qui n'en est pas une sans ma réponse qui ne viendra jamais vu qu'elle s'est excusée avant que je ne puisse en placer une. Je me reprends dans un soupir alors qu'une nouvelle fois je vais être coupé. La bibliothécaire nous regarde bizarrement et nous fait un doigt sur la bouche, signe de silence. Je ne dis rien, je regarde la demoiselle et je reste silencieux. Encore. Je finis par m'asseoir, en la regardant toujours et à sortir rapidement une fille et en lui ayant emprunter le stylo qu'elle avait laissée sur la table et d'écrire sur cette fiche, comme si je parlais « Tu t’assois ou je dois t'inviter à boire un verre avant ? » Après avoir poussé la feuille vers elle et attendu de voir ces iris parcourir les quelques mots je lui fis un sourire mi-charmeur mi-froid. Elle m'avait quand même gueuler dessus, mais elle m'a aussi donné une sensation que je n'ai plus eu depuis dix ans maintenant. L'espoir.


   
love.disaster
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MessageSujet: Re: la femme parfaite est une connasse, je suis une connasse ; alec la femme parfaite est une connasse, je suis une connasse ; alec EmptyDim 7 Sep - 16:01

corbeille
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MessageSujet: Re: la femme parfaite est une connasse, je suis une connasse ; alec la femme parfaite est une connasse, je suis une connasse ; alec Empty

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