the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Partagez

« Parce qu’avant de partir, il faut que je vois Toi, toi.. & Toi. » Flavia

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

« Parce qu’avant de partir, il faut que je vois Toi, toi.. & Toi. » Flavia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: « Parce qu’avant de partir, il faut que je vois Toi, toi.. & Toi. » Flavia « Parce qu’avant de partir, il faut que je vois Toi, toi.. & Toi. » Flavia - Page 2 EmptyVen 18 Mar - 19:03

« Parce qu’avant de partir, il faut que je vois Toi, toi.. & Toi. » Flavia - Page 2 Edwestwick014

    L’envie. Charles-Edouard représenté pour moi l’envie même. La première fois que je l’ai vue, j’ai tout de suite su qu’il finirait dans mon lit, pourtant non. Le problème, c’est que je n’ai jamais tord, ou très rarement alors si c’était comme ça que ça devait se passer ? A chaque fois qu’il me touchait, je ne pensais qu’à ça, qu’au contact de ses doigts sur ma peau. Il me tente, beaucoup, beaucoup trop. Seulement coucher avec lui, pourquoi pas mais après ? Je ne voulais absolument pas que notre relation en prenne un coup, que le lien si fort que j’ai avec lui se détruise pour une simple partie de jambe en l’air. Bon d’accord, je suis sure que ça ne serait pas qu’une simple partie de jambe en l’air, avec deux bombes sexuelles comme nous ça ne pouvait être qu’extra mais pourrait il encore me considérer comme sa petite sœur ? Comme la personne qu’il devait protéger après ça ? Me regarder de la même façon ? Je ne pense pas. Voila pourquoi je devais mettre de côté mes envies, mon envie, ranger tout ça dans un petit coin de ma tête et me contenter de ce que j’avais déjà, ce qui était déjà énorme. D’habitude j’avais toujours tout les mecs que je voulais, je le voulais mais pour une raison bien simple je ne voulais même pas essayer de l’avoir. Et puis c’est aussi ça la tout l’intérêt de notre relation, ce lien si fort qui nous uni, notre relation si particulière, il m’attire et je l’attire. Alors si nous cédons à nos pulsions nous ne retrouverons plus jamais ça et je ne pourrais pas le supporter. Je ne pourrais pas supporter de le perdre, lui. Il était une des personnes qui comptait le plus à mes yeux. Ma famille, celui que j’aimais de tout mon cœur. Au début j’avoue, je jouais avec le feu et je ne pensais pas pouvoir me bruler un jour. J’avais très bien vue que je l’attirais et je prenais un malin plaisir à me balader en mini short devant lui. Je me souvins alors de la fois ou je lui avais envoyée un sms en lui demandant de me rejoindre dans une heure dans ma chambre pour qu’il m’aide à faire un devoir. Quand il était arrivé je sortais tout juste de la douche, à moitié à poil avec uniquement une serviette sur moi, et j’avais fais semblant d’oublier qu’il devait passer. Oui, une vraie conasse. Mais à trop jouer avec le feu, on fini par se bruler et je me suis fait prendre moi-même à mon propre piège. Je me contenterais donc d’imaginer ce que ça aurait pu donner au pieu entre nous s’il n’avait pas été mon grand frère. Si je ne l’avais pas autant aimé que je l’aime actuellement. Notre partie de jambe en l’air restera donc dans le domaine de l’imaginaire. Alors que je cherchais mille et une raisons de ne pas céder à la tentation, sa voix me sortit de mes pensées : « Perséphone ? Mignonne, mais tu sais bien que ‘ma femme’ est folle, et cruelle, c’est toujours explosif avec elle, on ne peut pas parler tranquillement, sans qu’elle ne sorte son fouet ». Je ris avec lui, déjà parce que j’adorais le voir rire, ça me faisait du bien et aussi parce que moi aussi parfois j’aimerais bien sortir le fouet avec lui. Mais ça pour une fois je le garderais pour moi. Rien que pour le coup de la douche, j’ai bien trop à me faire pardonner. « Au fond, je ne sais pas si je suis fait pour l’amour, à part l’amour de ma petite sœur je crois, donc je préfère faire comme d’habitude.. plaire à une seule chaque nuit, et puis voilà. » . Si un mec aussi génial que lui n’était pas fait pour l’amour, alors l’amour était fait pour qui ? Pas pour une fille comme moi en tout cas. Sérieusement, qui voudrait d’une nana qui aurait couché avec plus de la moitié de la planète ? Et encore quand je dis la moitié c’est que j’étais surement trop défoncée pour compter les autres. Non vraiment, je ferais mieux d’arrêter de chercher. En même temps, depuis Shakespeare je ne cherchais plus. L’amour m’avait aussi dégoutée, l’amour c’est quelque chose d’éphémère qui fait au final bien plus de mal que de bien. L’amour fait souffrir bien plus de gens qu’il n’en rend heureux. Le seul amour eternel est celui qu’on peut portait à un frère et pour cette raison je ne pouvais pas me permettre de gâcher ça. « Justement, tu ne t’ennuieras pas avec elle, et je suis sure qu’elle tient à toi. C’est une fille bien ». Enfin en amitié oui, elle était vraiment géniale, en amour par contre je ne savais pas, j’adorais Persé plus que tout mais je ne pouvais pas non plus envoyer mon frère dans le mur. Et elle avait vécut tant de choses difficiles, je pourrais comprendre qu'elle ne souhaite pas s'engagner, enfin je sais qu'elle avait des sentiments pour mon frère, alors tant qu'elle l'aimait c'était tout ce qui comptait pour moi. « Et le fouet c’est pas si mal non plus ! » . Et forcement j’avais accompagnée cette magnifique phrase d’un petit haussement de sourcil sexy, bien Flavia, bien ! « Ne dis pas de bêtises, je suis sure que tu es fais pour ça, il faut juste trouver la bonne personne, tu es encore jeune, profites en avant de te caser pour de bon ». Et je savais de quoi je parlais, si avant de me marier j’avais assez profitée de la vie je ne serais jamais allé voir ailleurs et rien de tout ce qui c’était passé à New York ne serait arrivé. La façon dont il me regardait montré bien qu’il éprouvait une certaine jalousie. S’il savait comme il n’avait pas à l’être. Je n’étais aucun de ces types, le seul qui comptait c’était lui, mon frère de cœur. Sa main caressa doucement la mienne et il posa sa tête au dessus de la mienne. J’aimais la proximité que nous avions. « Tu sais, quand j’étais en cours, en France, ma mère est morte d’un coup. Il y a même pas 1 ans, mon père est mort. Maintenant je suis tout seul, mais heureusement que j’ai la famille de ma mère, des ami(e)s proches, et toi ma sœurette. C’est un peu pour ça que je tiens à ce que ça s’arrange, une famille c’est important pour avancer, c’est un point d’ancrage auquel on revient toujours, ou on se sentira toujours bien. Je sais bien que tu as eu des problèmes, mais un jour, tu verras, ta sœur & toi vous vous jetterez dans les bras l’une de l’autre, et puis des années plus tard vous rirez de ça. It’s a life ! Et j’espère que vous m’appellerez quand ça s’arrangera, je veux être le premier au courant ! » . Il m’avait déjà dis ça, mais à chaque fois qu’il me le répétait j’éprouvais tant de tristesse pour lui. J’aurais tellement aimée pouvoir prendre un peu de son mal et le lui enlever pour toujours, lui rendre ses parents et partir à leur place. Il avait bien plus besoin d’eux que d’une petite sœur alcolo. Son discours ne fit qu’ajouter une raison de plus à la liste des raisons pour les quelles nous ne pouvions pas coucher ensemble. Il avait besoin de moi autant que moi j’avais besoin de lui, j’étais sa sœur, sa famille. « Je suis sincèrement désolée. » Je passai mes bras autour de lui. « Je sais qu’au fond tu as raison, c’est aussi pour ça que je suis revenue, pour ne pas regretter un jour. Il faut seulement laisser faire le temps, Elena encore pleins de choses à me pardonner, et moi aussi. On verra ce que l’avenir nous réserve. » Il n’y a qu’avec lui que je pouvais parler de ma sœur d’une façon aussi positive. Il n’y a qu’avec lui que j’admettais mes tords, que je mettais ma fierté de coté et que je commençais à penser à un éventuel avenir avec Elena. Cependant, ça me faisait toujours bizarre qu’il me parle d’elle. A l’heure actuellement je ne la portais pas dans mon cœur, pourtant j’aimais Charles-Edouard. J’avais du mal à imaginer qu’il puisse avoir avec ma sœur la même relation qu’il a avec moi. Il avait l’air de l’aimer tellement. Au fond je ne savais absolument pas ce qu’il se disait, ce qu’il faisait quand il se voyait. Avaient-ils couchés ensembles ? Des milliers de questions que je ne mettais jamais posées sur la relation qu’entretenait Charles-Edouard et ma sœur se bousculèrent dans ma tête. « Ne dis pas que tu t’en fous, moi je ne m’en fous pas, il ne te mate pas devant moi, point. On pourrait nous prendre pour un couple comme ça… tu ne crois pas ? » Je ne pus m’empêcher de sourire et de resserrer mon étreinte autour de lui. Il n’était pas en colère mais au fond je savais qu’il aurait bien péter la gueule de tout ces mecs. J’aimais ça, je ne pouvais pas m’en empêcher, j’aimais qu’il me protège et qu’il soit jaloux aussi parfois. Un couple ? Il faut croire que je n’étais pas la seule à avoir des idées un peu déplacées sur notre relation. « Bon alors disons que je ne m’en fous pas, d’accord ? Tu devrais être content, tu es avec la fille que tout le monde regarde ce soir » . Niveau prétention on n’avait rarement vu mieux mais c’était du Flavia tout craché ça. « Oui, tu as raison, on dirait un vrai petit couple. » . Je resserrai encore un peu plus mon étreinte, j’étais désormais si proche de lui que je pouvais même sentir les battements de son cœur s’accélérer dans sa poitrine. « Flavia ? Tu es bien silencieuse.. à quoi penses-tu ? » . A quoi pensais-je ? C’était une bonne question, à lui, à moi, à New York, à tellement de choses à la fois à vraie dire. Dans notre intérêt commun, je me dis qu’il était surement plus intelligent de lui parler de New-York plutôt que de lui parlait de ce qui se passait actuellement dans ma tête. « Oh à rien de spécial. Je pense à New York, à tout ce qu’il s’est passé là-bas. Je pensais avoir mis de côté tout ça mais il s’est passé quelque chose avant-hier et je ne peux plus m’empêcher d’y repenser, c’est plus fort que moi ». Voila, c’était dit. Sauf que pour le moment ce n’est pas ce qui me tracassé le plus. Je ne pensais désormais plus qu’à Charles-Edouard et à moi, au couple que nous aurions pu former dans d’autres circonstances. Je ne peux m’empêcher de me dire que ça aurait pu marcher tout les deux, on est tellement identiques, tellement semblables. Il aurait pu être l’amour que je cherche tant. Il aurait pu, mais la vie en a décidé autrement et c’est très bien ainsi.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Parce qu’avant de partir, il faut que je vois Toi, toi.. & Toi. » Flavia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: « Parce qu’avant de partir, il faut que je vois Toi, toi.. & Toi. » Flavia « Parce qu’avant de partir, il faut que je vois Toi, toi.. & Toi. » Flavia - Page 2 EmptyMar 22 Mar - 17:40

      « Parce qu’avant de partir, il faut que je vois Toi, toi.. & Toi. » Flavia - Page 2 Awf9g7
      « Chacun a père et mère, mais rien de plus difficile à trouver qu'un frère. »


Flavia, Ma Flavia. Depuis le premier jour j’aurais aimé avoir une autre relation avec elle, mais la présence et l’impact que j’ai eu dans sa vie, n’a eu que des répercussions sur la mienne. Nous étions tout les deux important l’un pour l’autre, alors, maintenant, nous avions aucune décision à prendre, je devais juste me calmer, ou bien tenter l’irréparable. L’inconnu me faisait peur, car j’avais peur qu’elle ne me considère plus comme son grand-frère après cela. J’avais couché avec des ami(e)s auparavant, et j’espérais que j’aurais tenu, mais ma sœur de cœur me tentait bien que trop, alors que dois-je faire dans de telles conditions ? Alors, alors ? Je dois juste rester moi-même comme je me pense depuis tout à l’heure et être là pour elle, comme avant. L’aider dans ces soucis familiaux comme je devais m’occuper des miens, grand-père était encore vivant si je me rappelle bien et je sais que j’irais lui rendre visite, au fond, c’est peut-être lui qui veut que je devienne comme son fils, mon propre père que j’avais tué. Avait-il compris un espoir de renaissance de la mafia corse ? Suffit de pensées morbides ou elle penserait encore à m’aider dans tout ça, je n’aimais pas ne rien partager avec elle, mais sur ce sujet là je devais faire silence et juste avertir d’un départ vers une autre destination, un autre monde, une autre civilisation dirais-je même. Alors que mon regard se posait sur la nuit et les étoiles, ma sœur de cœur me parlait, et je l’écoutais. Nous parlions de Perséphone, mais au fond, je ne suis pas fait pour l’amour comme je lui disais, un peu comme ma sœur de cœur, nous étions pareils, mais les liens qui nous unissaient nous interdisaient qui sait, de finir ensemble, même que si j’y réfléchis, ça aurait sans doute pu marcher. Mais ma sœur de cœur est une fêtarde, une fille de la nuit sans passé pour une prostituée, tant que je la connais et qu’elle s’amuse sans trop faire de conneries, je ne lui en voudrais pas, mais elle saura que je lui en voudrais si elle joue avec sa vie. Oui, bon, elle était grande, et je pouvais compter sur elle pour ne pas faire de grosses conneries, je n’étais pas son père, ni son vrai frère, juste son frère de cœur qui ne l’avait pas lâché depuis qu’il l’avait connu, voilà tout. Et elle c’est ma sœur, la sœur que je n’ai jamais et que je n’aurais jamais, ma sœur de cœur et puis c’est tout. J’avais ma tête au-dessus de la sienne et nous étions bien ainsi, l’un contre l’autre, sans bouger, j’aime ma sœur, et elle ne le sera à personne d’autre, même pas à ces propres frères. Je jette un coup d’œil vers la baie vitrée et les garçons mateurs ne sont plus là, mais je ne bouge pas. Je suis bien ici, contre elle, si proche d’elle que ça en devenait malsain pour tout ceux qui connaissaient notre lien, mais qui pour les autres paraissaient sans importante ou ne pouvait susciter que de la jalousie. Alors doucement, je me permis de mettre mes mains autour de sa taille, la gardant contre moi, la rapprochant même, une proximité qui se voulait dangereuse, même trop. Collant son fessier à ce que j’avais en face, ma taille et tout mon arsenal de guerre, je ne vais pas vous faire de dessin. Le temps passe long, mais je dois lui répondre, oui, sinon elle va se faire des idées et je ne veux pas qu’elle recommence à me poser des questions sur ce qui ne va pas, pas ce soir « Je sais que c’est une fille bien, c’est sûr que je ne m’ennuierais pas et ne dit pas de bêtises, sur mon torse elle m’a fouetté lors de mon bizutage, je te montrerais un jour, là il faut trop froid. – Besoin de chaleur (a) – Et ne t’inquiètes pas, j’en profite ! C’est sans doute pour ça que je suis un mauvais exemple sœurette, mais bon, on ne peut rien y faire contre, hein ?! » Elle & moi étions similaires, alors autant ne pas faire de longue discussion, juste approuver et voilà. Je restais contre elle, ne disant mot, sa main toujours dans la mienne, je ne la lâchais pas et je ne voulais pas la lâcher, mais elle me serra dans ses bras, et je ne pouvais aller contre lorsque je lui avais conté l’histoire de ma vie en un bref résumé qu’elle connaissait déjà. Je souris au fond, et je la laissais faire, ces mains autour de mon cou, à présent nous étions plus proches que jamais, que ce soit dans le cœur ou bien le corps, surtout le corps à cet instant, une lueur de désir emplie mon regard pour ma propre sœur de cœur, pas bien Charles, pas bien du tout, mais je n’y pouvais rien. Alors qu’elle me disait qu’elle avait besoin de temps, je la comprenais encore mieux « Tu verras, je suis sûr que vous allez vous reparlez et rattraper le temps perdue, alors, il ne faut pas désespérer, je ne désespérerais pas de vous voir de nouveaux unis, vu que je ne vous ai jamais vu ainsi, mais j’ai ma petite idée. » Puis je parlais des garçons, et puis de nous, en couple, du moins, dans une autre vie. Je souris à ces dires ; mon regard se posait tantôt sur son regard, tantôt sur sa bouche quand elle disait ça, c’est vrai, ma petite sœur les faisaient tous craquer et même moi je ne pouvais résister à l’envie, le désir qui battait en moi, accélérant mes pensées, mon rythme cardiaque, je désirais ma sœur plus que jamais, mais je me retenais, bien plus que j’ai du le faire dans toute ma vie entière « Tu es bien ma sœur, aussi modeste que son frère ! – Puis elle me répondit au pourquoi de son silence, et mon sourire disparut laissant place a une mimique plus sérieuse plus fraternel, je posais mon doigt sur son menton et le remontait à mes yeux ; je ne pensais pas qu’a ce moment là nos visages soient si près l’un de l’autre, une vraie torture – Tu veux en parler ? Je ne veux pas te forcer hein, mais je veux juste t’effacer ces mauvaises pensées de ta tête.. c’est vrai que moi aussi j’ai des pensées barbantes, mais j’essaye de ne pas les dire pour ne pas faire de soucis aux autres, mais si tu veux en parler sœurette, je serais toujours là pour toi, you know that ! » Voilà, je lui donnais mon soutien, car c’est important pour elle, alors que je resserres mon étreinte sur sa taille, nous sommes de plus en plus proches, j’aimerais tant l’embrasser, mais je ne dois pas réaliser ce fantasme, cette envie, ce désir si fort et profond, je ne peux tout simplement pas, même si mon cœur le veut, même si je sais que pour moi ça ne changera rien pour elle, je ne voudrais pas risquer de la perdre juste pour mon plaisir personnel, juste pour sentir le goût de ces lèvres qui me sont si proches rien qu’une fois, pour elle, je pourrais tout sacrifier, même ma vie.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Parce qu’avant de partir, il faut que je vois Toi, toi.. & Toi. » Flavia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: « Parce qu’avant de partir, il faut que je vois Toi, toi.. & Toi. » Flavia « Parce qu’avant de partir, il faut que je vois Toi, toi.. & Toi. » Flavia - Page 2 EmptyJeu 31 Mar - 14:28

« Parce qu’avant de partir, il faut que je vois Toi, toi.. & Toi. » Flavia - Page 2 Edwestwick014


    Charles-Edouard. Mon Charles-Edouard, mon frère, ma vie, ma joie, celui qui, d’une seule parole, d’une seule action pourrait tout faire basculer, faire basculer ma vie. Il était responsable de mon bonheur, il faisait parti de moi, il était comme mon cœur, comme un organe vital. Il me tenait en vie et sans lui j’avas l’impression que ma vie serait impossible, que le simple fait de vivre serait bien trop douloureux pour moi. En imaginant cette simple hypothèse je repensai alors à ma Elena, je lui avais fait ce que je ne pardonnerais jamais à Charles-Edouard : je l’avais abandonnée. Je n’imaginais pas une seule seconde, un seul instant aussi minuscule qu’il soit loin de lui, pourtant j’avais imposée ça à Elena, à ma sœur. Et s’il faisait la même chose ? J’aimais pourtant Elena avant de partir, et si l’amour qu’il me portait ne l’empêché pas de fuir lui aussi ? Certes, c’est moi qui était partie de la maison mais uniquement parce que j’avais l’impression que ma famille m’avait déjà abandonnée, qu’ils avaient déjà baissés les bras, alors au final ce n’est pas tellement moi qui les ai abandonnés. Je suis partie certes mais c’est eux qui m’ont abandonnés. Je ne supporterais jamais un nouvel abandon, je ne supporterais jamais de vivre sans lui, je voulais le garder à mes côtés. Garder mon frère. Mon frère, même si tant de fois, j’espérais bien plus de lui. Même si tant de fois, j’espérais quelque chose que je ne pourrais jamais avoir, quelque chose que nous étions tout les deux en train d’attendre mais qui ne pouvait tout simplement pas avoir lieu. Et si la beauté de notre relation c’était ça justement ? Le fait de se tourner autour, de se chercher mutuellement et de se désirer d’une façon si puissante, et si c’était ça qui faisait que nous étions si proche, que nous nous aimions tant ? Je ne pourrais donc jamais lui donner ce qu’il attend, ce que j’attends aussi d’ailleurs. Je ne pourrais pas supporter une seule seconde que son regard change, qu’il ne voit plus en moi la petite sœur à protéger mais une simple conquête de plus. Notre désir et nos fantasmes resteront dans le domaine de l’imaginaire. Dans une autre vie, peut être que nous nous serions aimés comme des fous. Quand je lui parlai d’amour, de Perséphone un simple regard suffit pour que je comprenne ce à quoi il était en train de penser. Un regard mêlant inquiétude, compréhension et protection. Je réalisai alors qu’il n’avait jamais connue l’ancienne Flavia. La Flavia sage, docile, l’enfant modèle par excellence. Il avait seulement connue la Flavia qui picole, la Flavia qui couche avec tout le monde, la Flavia qui se drogue. Enfin, la Flavia qui préfère vivre dans des bonheurs de chaque instant, dans des choses qui peuvent paraitre tellement insignifiantes, fausses et superficielles que dans des choses qui demande de s’invertir, d’y croire, et d’espérer. Je ne voulais plus espérer pour être finalement déçue, m’investir dans une relation ou de croire en quelqu’un qui pourrait finalement me détruire. Je préférais croire en des choses qui ne changeront jamais, comme l’amour que je porte à Charles-Edouard, quelque chose qui ne pourrait jamais me faire souffrir, car j’en étais persuadée, Charles-Edouard ne pourrait jamais me faire souffrir. D’ailleurs, étant un Gamma, il me comprenait surement mieux que personne. Il était le même que moi. Je n’étais pas spécialement jalouse des relations qu’il pouvait avoir avec d’autres nanas car – en toute franchise – je savais qu’aucune ne pourrait égaler la relation que nous avions, notre lien si unique. Bon, si un jour il m’annonce qu’il part au bout du monde avec une blondasse – même tarif pour les brunes hein – je serais beaucoup moins conciliante, mais pour le moment il n’avait pas l’air décidé à se poser donc bon.. Nous étions toujours là, dehors, l’un contre l’autre, je me rapprochai encore plus de lui. Non pas pour l’allumer, seulement parce que je commençais à avoir un peu froid. En même temps dehors, à moitié à poil – comme dirait ma mère, enfin la femme que je n’ai pas revue depuis des années – tu m’étonne que j’avais froid. Il mit ses mains autour de ma taille, et je mis les miennes autour de son cou, en le regard droit dans les yeux. Il avait un regard magnifique, j’aurais pu le contempler pendant des heures tant il était sublime. Mon frère était trop canon. Cette proximité commençait à devenir dangereuse mais il faut croire que j’aimais ça, jouer avec le feu. « Je sais que c’est une fille bien, c’est sûr que je ne m’ennuierais pas et ne dit pas de bêtises, sur mon torse elle m’a fouetté lors de mon bizutage, je te montrerais un jour, là il faut trop froid. Et ne t’inquiètes pas, j’en profite ! C’est sans doute pour ça que je suis un mauvais exemple sœurette, mais bon, on ne peut rien y faire contre, hein ?! » Dommage, personnellement, j’aurais bien aimée qu’il me montre ça, maintenant. Et s’il faisait trop froid, je pouvais toujours le réchauffer, ça ne me dérangeais pas plus que ça, au contraire. « Un mauvais exemple ? Mais non voyons, c’est moi le mauvais exemple. Reste comme tu es. Tu me plait bien plus comme ça que si tu étais un saint. » . Je passai mes deux mains sous son t-shirt en lui souriant, tout en cherchant la fameuse trace de fouet. Il frémit. C’est vrai que j’avais les mains froides. « Désolée » . Après quelques secondes, je retirai mes mains et enroulai de nouveau sa taille, collant nos deux corps. Cette fois ci, pas seulement pour me réchauffer. Pas bien Flavia. « Tu verras, je suis sûr que vous allez vous reparlez et rattraper le temps perdue, alors, il ne faut pas désespérer, je ne désespérerais pas de vous voir de nouveaux unis, vu que je ne vous ai jamais vu ainsi, mais j’ai ma petite idée. » . Au fond, je doutais de plus en plus sur un éventuel futur, un éventuel nous disant Elena et moi. Nous serions liées à jamais, c’était certain, elle restera ma sœur quoi qu’il arrive, mon sang, mais peut être qu’il n’y aura plus jamais rien de plus. J’avais l’impression qu’on ne faisait que de reculer avec Elena, à chaque fois qu’on pouvait enfin espérer voir le bout du tunnel, quelque chose faisait qu’on finissait toujours par revenir en arrière et avoir encore plus de choses à nous reprocher mutuellement. « C’est adorable mais, tu sais, je ne sais même si s’il faut encore espérer, c’est peut être bien comme ça au fond.» . Avec Elena, j’avais l’impression d’être la seule à faire des efforts, j’en avais assez de l’entendre dire partout que j’avais tout les tords, j’avais aussi souffert dans cette histoire. « Au fait, comment tu as connu ma sœur ? » . Ces derniers mots eurent un effet bizarre sur moi. Ma sœur. Oui, quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe, elle est et elle restera toujours ma petite sœur. Dans l’espoir de parler d’autre chose, Elena n’était pas mon sujet de conversation favoris, je l’embrassai dans le cou. « Tu es bien ma sœur, aussi modeste que son frère ! Tu veux en parler ? Je ne veux pas te forcer hein, mais je veux juste t’effacer ces mauvaises pensées de ta tête.. c’est vrai que moi aussi j’ai des pensées barbantes, mais j’essaye de ne pas les dire pour ne pas faire de soucis aux autres, mais si tu veux en parler sœurette, je serais toujours là pour toi, you know that ! » Effectivement, aussi modeste que mon frère, mais bon, c’était la vérité, non ? Nous étions beaux, jeunes, sexys et nous étions surtout des dieux du sexe. Je lui pris la main et passai celle qu’il me restait encore de libre dans ses cheveux. « Alors dis moi aussi ce que tu ressens. Je serais toujours là pour toi tu sais et si quelque chose te tracasse, je veux l’entendre, je ne veux pas te laisser seul avec tes idées noires. » J’avais envie de lui parler, de dire à mon frère de cœur ce que je ne pouvais pas dire à ma sœur, j’avais besoin d’en parler à quelqu’un, d’être libérée et de pouvoir enfin penser à autre chose. Des flashs de la soirée que j’avais passée récemment avec ce mec me revinrent, je ne savais pas comment en parler avec CEC, si je ne faisais pas autant de conneries aussi, si j’avais une vie un peu plus saine, rangée, il ne me serait pas arrivée tout ça. Enfin avoir une vie, saine, rangée et tellement chiante, trop peu pour moi. « Je t’ai déjà parlée de ce qui c’était passé là-bas ? Ou d’un mec en particulier ? » . Enfin de deux pour êtres précises. Je serrai sa main, ne sachant absolument pas comment dire ça. J’étais tout de même plus apaisée, le simple fait de l’avoir à mes côtés me faisait tant de bien. Au fond ce que j'allais dire n'était pas si grave, ça me tracassait un peu, certes, mais ça appartenait au passé, je devais désormais penser à l'avenir, à mon avenir, à notre avenir. J'avais désormais un mec comme lui à mes côtés, tout allait bien. Je devais seulement penser à moi, à nous et à comment aller évoluer cette relation et si nous pourrons encore résister bien longtemps l'un à l'autre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Parce qu’avant de partir, il faut que je vois Toi, toi.. & Toi. » Flavia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: « Parce qu’avant de partir, il faut que je vois Toi, toi.. & Toi. » Flavia « Parce qu’avant de partir, il faut que je vois Toi, toi.. & Toi. » Flavia - Page 2 EmptyMer 27 Avr - 1:57

      « Parce qu’avant de partir, il faut que je vois Toi, toi.. & Toi. » Flavia - Page 2 Awf9g7
      « Chacun a père et mère, mais rien de plus difficile à trouver qu'un frère. »


Une sœur de cœur comme Flavia, d’un côté, d’un profond côté j’avais eu envie de ne pas l’avoir, tout simplement pour laisser l’envie et le désir qui est en moi se réveiller et prendre possession de mes membres pour passer une nuit des plus endiablés. Le côté morale de ma personne m’empêchait de faire cela, les engagements que j’avais pris en étant à ces yeux le grand-frère qu’elle n’avait pas eu m’empêchaient de me laisser aller à ma guise, mais je ne devais pas alors je ne le ferais pas ? Tout est une question de résistance, je voulais voir par la suite ce que ça donnerait elle & moi, si nous ne serions plus comme grand-frère & petite sœur ou plutôt comme conquête et conquis. Au fond, elle & moi étions plus proches que je l’étais avec mes propres cousines, plus proche que je l’étais avec toutes les filles, mise à part une. Elle me connaissait et je la connaissais, alors pourquoi n’avons jamais eu l’idée de s’embrasser et de nous mettre ensemble ? Tout simplement le fait que nous n’y avons pas pensé ? Ou bien que tout deux nous étions trop bien attachés à notre indépendance pour se mettre en couple. Même si nous étions complémentaires, tout pourrait changer dans un couple, on ne peut s’attendre à rien. Comme moi, je ne m’attendais pas à être laisser par Aislynn pour son amour de toujours, c’était une de mes peurs mais je ne savais pas qu’elle pourrait me laisser tomber d’un seul coup. C’est la vie et je n’y suis pas allé contre, maintenant je suis seul et je suis redevenu celui que tout le monde connaît, avec une fissure sur le cœur en plus. Un jour je trouverais la bonne, qui sait. Peut-être même que je l’ai déjà trouvé, et non, je ne pense pas que ce soit Perséphone comme ma petite sœur pense le savoir. Alors que la tentation de l’embrasser devient de plus en plus forte, que ces mains aient fait frissonner mon corps tout entier et avait désiré du plus profond de mon cœur qu’elle arrache mon haut et qu’elle m’embrasse tel une sauvageonne, je me contrôlais, mais ça devenait dur. Mon regard se posa de nouveau sur elle, nous étions l’un contre l’autre, tel un couple et pourtant nous étions rien de cela, nous nous faisions mal chacun à l’autre ? Pour moi, je testais ma résistance qui pouvait lâcher à tout moment, mais pour elle, était-ce un jeu que de me faire défaillir ? Si c’est le cas je l’a ferais défaillir en premier. Malgré ça, la discussion se suivait, et je l’écoutais attentivement, je devais lui donner des réponses qui lui soient claires et précises, et aussi lui enlever un poids des épaules. Car je lisais en elle comme elle lisait en moi, je l’avais compris plus tard, lorsque je suis sorti de mes propres pensées noires. La proximité se faisait de plus en plus et lorsque ces mains me firent frissonner de froid & de désir pour elle lorsqu’elle avait voulu toucher la trace que Perséphone avait fait sur moi. Cette Perséphone est vraiment un personnage fou qui a le mérite d’être complètement plaisant à avoir en sa compagnie. Alors qu’on parlait de Perséphone, elle n’en parla plus et se concentra sur la deuxième partie de ma réponse. Je lui plaisais comme j’étais, je le savais mais l’entendre le confirmer remplissait toujours mon égo de fierté, ainsi que mon regard, j’avais envie de l’attraper contre moi encore plus et de l’embrasser comme un couple. Le mauvais exemple qu’elle était avait surement pris modèle sur moi, si je me referais à ces fêtes et aux miennes, nous sommes identiques, d’après nos dires « C’est vrai qu’une image de saint ne m’irais pas, j’ai toujours le rôle du bad boy depuis tout petit, et je n’ai pas changé, et même si j’essaye, on ne me verra que comme ceux que j’ai montré. Et ne dis pas que tu es un mauvais exemple alors que ce n’est pas vrai. – Elle me caressa le torse à la recherche de la marque, me faisant frissonner de froid et de désir au passage – Ce n’est pas grave.. . » Murmurais-je à peine alors qu’elle retira ces deux mains pour les poser à ma taille, nous étions bien plus proches ainsi, je ne quittais pas son regard et le regard que j’avais pour elle changeait, je la dévorais à présent. Au fond, je sais que je vais craquer, mais il faut que je résiste, et rien ne vaut les conversations sérieuses pour ça. Sa sœur et Elle c’est quelque chose. Peut-être comme elle disait, fallait-il laisser le temps arranger cela, maintenant qu’elles avaient sans doute parlés, je ne le savais pas. Comme la question qui suivait, je ne m’y attendais pas, mais je n’allais rien lui cacher, tout simplement car je ne pouvais pas « Il faut sans doute laisser le temps faire maintenant.. . – Réfléchissant à comment lui dire, je ne trouvais pas et finalement je me lançais – Elle et moi ça date depuis longtemps, depuis que les Zeta, une confrérie qui n’existe plus était là. On s’amusait à se draguer lorsque l’on se croisait sans réellement céder à l’autre, et depuis c’est toujours ainsi. Le charme hispanique est de famille, et c’est dur d’y résister, je ne sais réellement pas comment je fais pour résister. » Avouais-je. Je la veux, là, de suite. Je m’en fiche qu’on nous voit, je m’en fiche que ce soit dehors, je la veux maintenant et je ne pourrais pas attendre, alors que doucement je m’approchais d’elle pour céder, elle parla une nouvelle fois, elle me répondait qu’elle voulait savoir mes idées noires, et je ne voulais pas lui en parler, pas maintenant. Il est trop tôt, mais il fallait bien que je lui dise, j’inspirais alors et ouvra la bouche « Je vais bientôt repartir en Corse pour gérer quelques affaires familiales, et je pense que ça prendra du temps, mais je ferais en sorte de revenir.. le plus vite possible. » Voilà, c’est dit. Un petit mensonge mais pour éviter de grand malaise, pour éviter une panique chez sa part – part si sa panique prenait forme sous un baiser convulsif – Puis elle continua sur sa lancée, me parlant d’un garçon « Non, il ne me semble pas que tu m’en ai parlé.. pourquoi, c’est grave ? Racontes-moi tout.. . » La panique me prit, je la regardais dans les yeux et l’envie passait doucement, mais elle n’allait que devenir plus forte, le désir n’attendait pas, mais son cas personnel, si elle allait mal, je me devais de le savoir et de tout faire pour qu’elle aille mieux. Je ne veux pas qu’elle aille mal, surtout quand je viens de lui annoncer que j’allais bientôt partir et dire que j’allais revenir, alors qu’au fond, je savais que ce n’était pas sûr, il suffisait juste que je les élimine tous. Plus dur à faire que dire.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

« Parce qu’avant de partir, il faut que je vois Toi, toi.. & Toi. » Flavia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: « Parce qu’avant de partir, il faut que je vois Toi, toi.. & Toi. » Flavia « Parce qu’avant de partir, il faut que je vois Toi, toi.. & Toi. » Flavia - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas

« Parce qu’avant de partir, il faut que je vois Toi, toi.. & Toi. » Flavia

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Sujets similaires

-
» Léo&Casey :. Des fois quand on aime quelqu'un, il faut savoir la laisser partir avant qu'il soit trop tard.
» Toujours savoir quoi avoir avant de partir en vacances
» Note à moi-même ; consulter les horaires avant de partir à l'aventure... | Damian
» [TERMINE] C'est peut-être parce que tu es là ; que je vois enfin la magie de Paris .. ?! [..] Aislynn
» Parce que c'est la famille avant tout ! [James]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-