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« confidence pour confidence autour d'un thé. »

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MessageSujet: « confidence pour confidence autour d'un thé. » « confidence pour confidence autour d'un thé. » EmptyMar 1 Mar - 17:34

La vie semblait me redonner une nouvelle chance. Une chance de devenir un homme meilleur, et par la même occasion un mari meilleur. Car le voyage à Las Vegas avait abouti par un mariage, entre Militine et moi. Même si ce n'était pas l'idée de départ, nous avions chacun cette petite voix dans la tête qui nous disait que c'était ce qu'on avait de mieux à faire. Et puis, même si c'était peut être pas la meilleur chose à faire, on l'avait fait quand même. Et à aucun instant je ne pourrais regretter cela. Militine est la femme de ma vie, rien ne peut me faire penser le contraire. Elle est la seule à être si importante pour moi que je laisserais ma vie pour elle. Ce sentiment est inexplicable, c'est ... c'est peut être ça en fait, l'amour. Ce sentiment qui donne l'impression que tous les problèmes s'évaporent quand tu es avec l'autre. Qu'i n'y a que nous. C'est ainsi que je me faisais l'idée de l'amour, mais je n'avais jamais pensé connaître ce sentiment. Jusqu'à elle. Militine Léa Penrose, où devrais je dire Militine De Lavignères Penrose. Ma femme, celle qui fait battre mon coeur et qui rythme ma vie. Mais pour le moment, le mariage était encore secret pour quasiment tout le monde. Je l'avais dit à ma seule famille, Drew, même si ca n'allait pas forcément lui plaire. Et à part lui, il n'y avait qu'une seule personne à qui j'avais envie d'en parler. Belammée Olympe Silver. Elle habitait avec Militine, et son mari Charlie. C'est donc tout naturellement que je l'ai rencontré, un soir. Charlie et Militine était parti sortir le chien, et c''est sur elle que j'étais tombé en sonnant. M'annonçant que Mili n'était pas là, elle me retint alors que j'allais partir et me proposa de parler, autour d'une tasse de thé. Bizarrement, j'eus une confiance aveugle en elle, alors que je ne connaissais que son prénom. Elle sut même avant Militine que j'étais amoureux de la new yorkaise. D'aprés ma femme, la sigma essayait même de me placer dans toutes les conversations. Avec Bela, je pouvais me confier tout en étant sur que ce qui se disait entre nous resterait entre nous. Je n'avais jamais aimé parlé de moi, ou de ce qui peut m'arriver. J'avais plus l'habitude de rester seul, pour repenser à ce qui pouvait m'arriver. Plonger dans mes pensées pour être sur de faire les bons choix. Mais avoir l'avis de Bela était toujours intéressant. Elle était quelqu'un de compréhensive, même si à première vue, elle ne l'était pas forcément. Elle avait ce truc qui faisait qu'on était obligé de lui faire confiance. enfin, c'est comme ça que je la voyais. Cela faisait un peu plus d'un mois qu'on s'était mariés avec Mili, et je n'avais pas encore pu profiter d'une tasse de thé avec Belammée pour tout lui raconter vu qu'elle avait accouché qu'il y a trés peu de temps. Un petit Sidney Silver. C'est en repensant à ça, mais en restant concentré sur la route, que je me rendais sur Richemond District vers leur maison. A vrai dire, mis à part la chambre de Militine, un des seuls endroits où j'ai pu passé du temps, je ne connaissais pas vraiment la maison. Une bien belle maison en fait. Mili vivait encore là même si j'avais pris un condo sur Bayview District. Un havre de paix, rien que pour elle et moi. Et à vrai dire, mis à part nous, personne n'avais encore mis le pied dans notre logement. Et pour ce qu'on y faisait, mieux vaut que personne ne soit là... J'avais vécu une nuit assez courte et c'était cerné, mal coiffé et pas rasé que je sonnais à la porte de la maison. C'est une Bela avec un ventre bien moins imposant mais un sourire de facade toujours aussi communicatif qui m'ouvrit. « Salut Bela. Tu vas bien ? » Elle m'invita à rentrer et je m'exécutais de suite, aprés lui avoir fait la bise évidemment. Il n'y avait apparemment qu'elle, dans la maison. Jusqu'à ce que j'entende un petit bruit. Un bruit que je reconnaissais, vu que c'était le même que mon neveu Jason et que tous les bébés. « Voila donc le petit Sidney Silver Canterburry ? » dit il en se tournant vers la jeune maman.
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MessageSujet: Re: « confidence pour confidence autour d'un thé. » « confidence pour confidence autour d'un thé. » EmptyMer 2 Mar - 2:46

Ce matin là, j'avais senti que ce serait une bonne journée, sans doute parce que le soleil revenait et que c'était lui qui m'avait réveillé. Sid était là depuis deux semaines et une fois que le sentiment d'appréhension vous a quitté, c'est tout simplement fabuleux. Je m'étais souvent demandé ce que je pourrais bien faire, un bébé dans les bras. Et puis les jours après les autres, ça commençait à devenir naturel. Surtout grâce à Charlie, parce qu'il me forçait toujours un peu la main, même quand j'avais peur qu'il me glisse des bras. Heureusement, ce n'était pas encore arrivé et c'était surement pour ça que je prenais un soin particulier à bien le caser entre mes bras. Une petite boule de chaleur. C'était assez impressionnant. Et puis comme je dormais rarement aux alentours de trois heures du matin – bien que c'était assez inquiétant, je passais parfois des nuits à regarder mon mari dormir – j'entendais souvent les premiers pleurs du petit bout et je pouvais y aller avant qu'il réveille toute la maison. La plupart du temps, Chat finissait par être debout, souvent parce que je me prenais toujours un truc et qu'il se sentait presque obligé de rire de ma douleur. Mais ça partait d'une bonne intention et puis, c'était le seul qui faisait des bisous magiques qui soignent vraiment.

Je crois que je devenais gaga, un peu, aussi. J'étais en train de rire parce que Sidney tentait d'agripper mes cheveux avec un truc qui ressemblait plus à une patte de chaton qu'un bras alors que j'entendais sonner. Le truc que j'avais dans les bras émit un bruit étrange, propre aux bébés, on appelle ça un gazouillement limite, mais les oiseaux bavent pas autant. J'étais à mi-chemin entre la course et le sautillement, un fois que j'avais relâché mon fils dans son lit pour éviter de le prendre pour un sac à patates que l'on pouvait manier. Je découvrais Aymeric, le français amoureux de Militine, devant moi. Instantanément, je lui souris et le serrais dans mes petits bras. Ça m'avait manqué, de faire des câlins aux gens que j'aimais, parce qu'essayé quand vous avez un bébé prêt à sortir de votre utérus, c'est plus dur. Mais j'avais eu une belle cicatrice, avec la césarienne. Des marques de guerre, j'avais vaincu, haha.

Aymeric et moi, c'était toute une histoire. Une de celles dont vous aimez vous rappelez, c'est pas un ex que je veux à tout prix éviter dans les couloirs parce que je me suis trompée de prénom au mauvais moment. J'avais fini par sortir avec un mec qui s'appelait Charlie, pas de risques. Je m'étais sentie mal, sur le coup. Mais j'étais en première année. Faute datée, à moitié pardonnée ? Je me souviens du jour où je lui avais ouvert et je lui avais demandé de répéter plusieurs fois ce qu'il voulait. Foutu accent. Et puis quand j'avais finalement compris qu'il cherchait Militine, j'ai vu à son air complètement dépité – bon, j'exagère un peu mais bon – qu'il y avait un truc derrière. Les meilleurs remèdes, c'était les tasses de thé. J'adore écouter les gens parler, ça doit être mon côté grand-mère, parler autour d'un thé. Mais que c'était bon. Après plusieurs tasses, ça vous dénoue la langue comme de l'alcool et il m'avait révélé ce qu'il ressentait pour la coloc de mon mari. En le regardant bien, ça se voyait tellement dans ses yeux que je me demandais encore comment j'avais pu ne pas le voir. Et depuis, on était restés amis. Pour mon plus grand bonheur. Je me détachais de lui et le fit rentrer en allant jusqu'à la cuisine, pour mettre de l'eau dans la bouilloire, en répondant à la question d'Aymeric.

« Super duper fine ! Non, plus sérieusement, je suis hyper crevée, mais ça change pas alors... Mais ça fait longtemps que je t'ai pas vu dans le coin ! T'as pas fait d'indigestions de grenouille ? Non, je sais c'est cliché, mais ça me fait rire. T'en as déjà mangé ? Oh, ça fait loooong, mais genre vraiment. Bon, placer Militine dans toutes les conversations a marché ? Parce que je crois qu'elle va finir par croire que je suis secrètement amoureuse de toi. »


Je me mis à rire. J'étais heureuse. Il me posait une question et j'allais chercher le petit dans son berceau et le mit dans mes bras avant de revenir dans la pièce. « Sidney Éros Silver. C'est pas le deuxième plus beau du monde ? » Je passais le dos de ma main contre sa joue. Damned. Je devais totalement niaise avec ce bout de chou. « Tu veux le tenir ? Le temps que je sorte les tasses, surtout, et que je prépare le thé, après, je le reprends hein. » Qu'est ce que je disais...
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MessageSujet: Re: « confidence pour confidence autour d'un thé. » « confidence pour confidence autour d'un thé. » EmptyJeu 3 Mar - 16:51

Bela et moi, c'était une histoire assez drôle mais qui était assez heureuse dira-t-on. Je cherchais Militine -non je suis pas collant- et je m'étais donc rendu chez elle, où elle habitait avec son colocataire Charlie et la femme de celui ci, Belammée. J'avais sonné à cet maison, qui se trouvait sur Richemond, et c'était cette dernière qui m'avait ouvert. Je lui avais demandé, trois fois à vrai dire vu qu'elle comprenait pas vraiment mon accent, si Militine était là. Elle m'avait proposé de parler alors que sa réponse négative me poussait alors à rentrer à l'université. Elle proposait de parler, autour d'un thé et j'avais accepté. Je lui avais tout dit sur mon amour pour Militine, avant même d'en parler à la new yorkaise. C'était pas mon truc vider ma tête en déballant tout comme ça. Mais, elle avait ce truc qui donnait envie de lu parler. Et c'est ce que j'avais fait. Et elle m'avait écouté, sans rien dire. Ca ne m'avait pas trop surpris quand Militine m'avait dit que la native de Miami parlait souvent de moi. Et depus ce jour et cette première rencontre, entre la femme enceinte et l'alpha amoureux et paumée, on s'était revus plusieurs fois, pour parler.
Et c'est cette envie de parler, de raconter ceux qui m'étaient arrivés ces dernières semaines, que je m'étais rendu chez Bela. Et c'est cette charmante demoiselle qui m'avait ouvert et qui m'avais quasiment sauté dessus en me serrant dans ses bras. Ca ne m'était jamais arrivée qu'elle fasse ça vu que son ventre de femme enceinte était assez gênant pour faire cela. Elle me lacha et m'invita à rentrer. Tout en lui demandant comment ca allait, je la suivais jusque la cuisine où elle mit de l'eau à bouillir. « Super super fine ! Non, plus sérieusement, je suis hyper crevée, mais ça change pas alors... Mais ça fait longtemps que je t'ai pas vu dans le coin ! T'as pas fait d'indigestions de grenouille ? Non, je sais c'est cliché, mais ça me fait rire. T'en as déjà mangé ? Oh, ça fait loooong, mais genre vraiment. Bon, placer Militine dans toutes les conversations a marché ? Parce que je crois qu'elle va finir par croire que je suis secrètement amoureuse de toi. » Sa réponse me fit sourire. Et me fit même lacher un petit rire. Il était vrai qu'elle paraissait crevée, à l'instar de Drew qui était lui aussi dans le début de la paternité. Puis, le petit cliché sur les français placé edans sa phrase était assez marrant en soit. « Il va commencer à faire ses nuits normalement ... un jour. C'est vrai que ca fait un moment que je suis pas venu par ici. J'ai pris un condo sur Bayview, pour moi et Mili, donc je passe un peu moins par ici. Mais, ca fait toujours plaisir de te voir. Et no, j'ai jamais mangé de grenouilles. Mili sait que t'aimes Charlie plus que tout, et je le sais aussi. Si me placer dans toutes les conversations avec Militine a marché ? Je te laisse juger par toi même. » dit il en montrant sa main gauche et la bague qui s'y trouvait.
Le gazouillement émis par le bébé m'obligea à poser une question stupide en voyant le bébé. Évidemment que c'était le petit Sydney qui se trouvait là, qui est ce que ca pourrait être. « Sidney Éros Silver. C'est pas le deuxième plus beau du monde ? » « Si c'est le deuxième plus beau. Derrière tonton riric bien sur. » dis je en souriant largement à la jeune maman. « Tu veux le tenir ? Le temps que je sorte les tasses, surtout, et que je prépare le thé, après, je le reprends hein. » Je n'étais pas vraiment à l'aise avec les bébés, ce qui me faisait penser que le fait d'être père attendrait un peu. Je voulais des enfants un jour mais je n'étais pas vraiment prêt. J'avai peur de mal faire, de faire mal à ce petit être qui paraissait sans défense qu'était tous les bébés. J'étais mal à l'aise avec mon neveu Jason et je risquais de l'être encore plus avec Sidney. Mais, je ne pouvait pas vraiment refuser. elle n'allait pas préparer le thé avec le bout de chou dans les bras. « D'accord, je veux bien le prendre. Les enfants m'adorent, c'est bien connu. » dis je en tendant les bras. La maman me le mit bien dans les bras avant de retourner dans la cuisine. Cela pouvait paraître niais à première vue, mais j'aimais bien parler aux enfants, sachant pertinemment que ces derniers ne comprenaient pas un traître mot de ce qu'il racontait. « Hey Sidney. C'est tonton riric, le mari de tata mili. » A vrai dire, j'étais sur de sourire bêtement. Lorsqu'elle revint par ici, Bela posa les tasses et le thé sur la table avant de reprendre son bébé. J'imaginais que ca devait être encore plus dur de lacher son bébé, quelque chose qui vient du plus profond de nos entrailles, que de laisser la personne qu'on aime. « Dis moi, Bela, qu'est ce que ca fait ? Qu'est ce que ca fait d'être la création d'une chose si parfaite mais si fragile qu'est un bébé ? Se dire qu'on est plus important que n'importe quoi pour un si petit être ? »
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MessageSujet: Re: « confidence pour confidence autour d'un thé. » « confidence pour confidence autour d'un thé. » EmptyVen 4 Mar - 22:15

Je me demandais comment je n'avais pu pas le voir, pour sa bague. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure, en fait, quand un homme est vraiment amoureux, ça les transforme. Je trouvais ça assez fascinant. Enfin, je disais ça, mais une femme amoureuse est à la fois désespérante et jalousée. Si je n'avais pas eu Sidney dans les bras, j'aurais sans aucun doute sauté par tout en disant que c'était génial. « Putain Aymeric, c'est trop génial ! » J'avais des souvenirs pleins la tête, j'apportais les tasses fumantes et les déposais sur la table, avant de prendre Sid entre mes bras et de m'assoir en tailleur sur les chaises qui entouraient la table. « Sinon, ouais, j'espère qu'il finira par faire ces nuits, sans ça, c'est clair que j'en aurais pas d'autre. Et comme je crois que Charlie veut arnaquer ceux qui font les réductions aux familles nombreuses, il me quittera pour monter une arnaque avec une autre. L'angoisse. Bon, toi, petit français que tu es, honte à toi pour les grenouilles, tu brises le mythe, mais en tant que végétarienne, je ne peux que te féliciter. Tu manges du fromages et tu bois du vin, sinon ? » Je lui fis un immense sourire, un de ceux qui veut dire que je me moque et que je ris en même temps, parce que si on ne rit pas, alors c'est pas drôle. Je suis d'une logique imparable. Je lui fis un sourire sincère. « Aown. Ça me fait toujours plaisir de te voir, je me suis habituée à ton accent depuis alors t'es obligé de rester. » Je ne notais pas le fait qu'on parle de mon amour « infini » pour Charlie car j'avais légèrement lâchement fuit les premiers jours de Sidney, trop effrayée. Mais ouais, je ne pouvais pas vivre sans lui. Eux, maintenant. Fallait juste que je m'y habitue. Je lui frappais le torse. « Tonton Riric, il prend la grosse tête ! » Je me mis à rire en le regardant. J'avais toujours trouvé ça impressionnant à quel point, après une femme, un bébé changeait un homme. Et c'était moins encombrant qu'une voiture. Mais ça pleurait plus. Je commençais à m'impatienter, vouloir faire ma commère. « Oh, fuck. Raconte moi comment ça s'est passé avec Madame de Lavignières ? » Je pris une gorgée dans ma tasse, le liquide me brulant l'œsophage. Ce n'est qu'en reposant ma tasse que je me rendis compte que j'arrivais très bien à faire n'importe quoi, Sid dans les bras. C'était dingue. Je souris. Je me faisais rire, en fait. Tout à l'heure, il avait presque eu l'air plus gaga que Charlie et franchement, c'était à la fois dur et drôle. J'avais parfois le sentiment que la vie allait trop vite pour moi, que j'étais toujours en retard. J'essayais souvent de prendre les choses de la manière la plus mature possible mais je me sentais comme une gamine face à la question d'Aymeric, parce que oui, j'avais totalement raté ce départ. Le départ de Sid, en fait. Je m'en voulais, même si c'était trop tard pour revenir en arrière. Si on était dans retour vers le futur, je crois que j'aurais pas recommencé à partir de là. De la soirée des omégas, en fait, pour sortir avec Charlie directement. Ou pas. Sans doute parce que j'aimais les histoires plus compliquées que ça et que c'était pour ça que je m'attirais des emmerdes. Une machine à connerie. Je fis un sourire léger à mon français préféré. « C'est... flippant. Vraiment. Je sais pas être responsable alors j'ai l'impression que même si j'aime cet enfant au mieux que je peux, je foirer un truc, je le sais. Alors j'essaye de faire comme je le sens, mais pas trop non plus. Parce que sinon, je sais que c'est pas bon. Enfin, je crois pas avoir l'instinct maternel, alors pour le moment, j'ai plus peur qu'il se passe un truc plus qu'autre chose. C'est assez bizarre, en fait. Je crois pas que je dois vraiment en avoir conscience. Pas encore, du moins. Ça doit sans doute être une habitude à prendre, un peu comme de faire du vélo sans les petites roues, tu vois ? » C'était bien mon genre. La comparaison qui n'a rien à voir. Parfois, je me demandais vraiment pourquoi j'ouvrais la bouche.
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MessageSujet: Re: « confidence pour confidence autour d'un thé. » « confidence pour confidence autour d'un thé. » EmptyLun 7 Mar - 0:39

La réaction de Belammée ne me surprit pas vraiment. Bela était une fille assez communicative lorsqu'elle était contente. Comme lorsqu'elle m'avait sauté dessus en ouvrant la porte. Je savais que si une personne serait contente de ce mariage, ce serait évidemment Bela. Dés le début et notre rencontre, elle avait parler de moi sans arrêt avec Mili et ca avait marché apparemment. La bague à mon doigt parlait pour elle et témoignait qu'elle était une bonne entremetteuse. Elle ramena les tasses à la table où j'étais déja assis avant de s'asseoir en tailleur, Sidney dans les bras. Elle parla des nuits de sidney, qui était dure, normal pour un si jeune bébé, et du projet de Charlie de monter une famille nombreuse. J'écoutais attentivement les paroles de la jeune maman. A vrai dire, je me verrais bien papa, aprés s'être rangés. Mais, Militine n'était peut être pas le genre à vouloir un enfant. Et avec ses problèmes d'anorexie, le ventre de la femme enceinte ne serait pas facile à lui faire avaler. Et puis, elle se droguait encore. Donc, tous les voyants étaient au rouge quant à un enfant dans un futur proche avec la femme de ma vie. Ah... donc, ouais, va falloir qu'il fasse ses nuits. Les grenouilles, c'est au dessus de mes forces, même pour garder les stéréotypes. Le fromage, pas trop. Mais, avec mon nom, le vin c'est évident, dis je en souriant. Elle me fit ce sourire qu'elle faisait souvent, ce sourire qui voulait dire "hey mec, je rigole". On pouvait savoir beaucoup de choses rien que dans un simple sourire, un simple regard. Quand je voyais le regard de Mili, je me disais sans cesse qu'elle réfléchissait à combien elle pouvait m'aimer. J'aimais à croire cela, même si ce n'était peut être pas le cas. J'éspère bien que tu t'es habitué à mon accent, Mili elle s'y est habitué, dit il en souriant. Et je peux te dire que ca l'énervait bien au début. Et puis, ca me fait toujours du bien de venir te parler. Je ne pus m'empêcher de souligner le fait que j'étais le plus beau, devant Sidney lorsqu'elle dit que celui ci était le deuxième. Je devais vraiment l'être pour que Mili soit tombé amoureuse de moi. Bela frappa sur mon torse. je suis as prétentieux, juste réaliste. Faut qu'il le comprenne dés le plus jeune age, que le mari de tata Mili c'est le plus beau. Bela avait quand même tenu un moment avant de poser des vrais questions. Et à vrai dire, ca m'avait un peu étonné. Elle s'était surement douté que je venais la voir pour lui en parler. Elle était la seule femme à qui je pouvait y parler. Elle voulait évidemment savoir comment ca c'était passé pour qu'ils reviennent mariés. Comment ca s'est passé ? Et bien, tu connais notre jeu. Celui qui a la meilleure note gagne et tout. Elle a gagné, on s'est retrouvés. Et je lui ai tout dit, je lui ai dit que je l'aimais et à quel point je pouvais l'aimer. Et elle m'a dit la même chose. Mais, tu sais comme moi que c'était pas possible pour elle et moi à ici, à San Fransisco. Donc on est partis... à Vegas. Aprés un épisode pas trés catholique dans l'avion, on s'est mariés. C'est pas le mariage dont rêve les petites filles mais, on s'aime tant que l'endroit n'avait pas d'importance. Je pris une gorgée de thé, une gorgée bouillante. Puis, j'avais posé cette question à Bela. Cette question assez bizarre. Quoi que, pas tant que ça. Se demander ce que ca faisait de devenir parents, pour quelqu'un qui vient de se marier, c'était pas si bizarre que ça à vrai dire. Flippant. être parent lui paraissait être flippant. Elle se disait qu'elle faisait tout mal, même lorsqu'elle essayait de faire son mieux. Je vois ce que tu veux dire. C'est pas comme ça que je le voyais, mais vu de cet angle, j'imagine que tu as raison. Je m'y vois pas. Pas avant longtemps, tu vois ? Militine elle est... elle est imprévisible. Imagine toi avec un bébé. Je l'aime plus que tout, je mourrais pour elle tu sais. Mais, je la vois pas, je nous vois pas, parents. J'ai déja peur pour nous deux, pour notre amour, alors si on était trois, elle partirait en courant. Enfin, je me fais peut être des idées... Je m'embrouillais moi même en parlant. J'avais parfois des réflexions bizarres, surtout depuis que je connaissais Militine. J'avais toujours peur. Peur qu'elle soit avec un autre homme. Peut qu'elle se lasse de moi. Elle avait trompé Woody avec moi, pourquoi ne ferait elle pas de même cette fois ci, comme l'avait dit Drew ? Je lui faisais confiance, tout du moins, je m'y efforçais. Mais, j'avais cette peur constante de me retrouver seul, encore. Tu penses qu'on y arriverait, elle et moi ? On a encore rien vécu tous les deux. On se croirait dans les bisounours. Ca dure pas longtemps, pas vrai ?
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MessageSujet: Re: « confidence pour confidence autour d'un thé. » « confidence pour confidence autour d'un thé. » EmptyMar 8 Mar - 20:01

J'écoutais tout le récit de mon français préféré, restant attentive aux détails, à tout ce qui pouvait m'aider. Je passais mes doigts sur les petits os qui servaient de pattes à mon fils, tout en me concentrant sur ce que me disait Aymeric. Je regardais le bout de chou faiblir entre mes bras, je me levais. « J'arrive, je vais juste le mettre dans son lit. » Je déposais un baiser entre ses cheveux avant de prendre la porte. Je me dirigeais rapidement vers la chambre avant de revenir vers l'un de mes plus proches amis, je me remis en tailleur sur la chaise et réfléchit pendant au moins deux bonnes minutes, j'avais rarement été aussi silencieuse. « Tu sais... » mais par contre, quand c'était parti, il savait que j'allais en avoir pour un bout de temps, j'avais toujours eu cette capacité à parler assez impressionnante, parfois même chiante mais bon, on devait faire avec. «  Je ne crois pas qu'il y a un moment où tu te sens près pour les enfants et tout ça, une famille ne se planifie pas vraiment parce que je te dirais qu'une fois que t'as trouvé la bonne personne, qu'elle soit stérile ou qu'elle attende des octuplés, si c'est la bonne, rien ne te gênera. Personnellement, je ne me suis jamais vu comme une mère, ni même comme une grande sœur ou une connerie du genre, je crois pas que ce soit mon genre. J'ai du mal à prendre soin des gens et puis j'ai discuté avec mon père, après avoir appris que j'étais enceinte et que Charlie avait couché avec Maxence, sans doute parce que j'en avais besoin. Je t'ai jamais vraiment raconté, sans doute parce que j'aime pas trop nouer ma vie d'avant avec le présent mais.. en bref, j'ai vu ma mère partir, un dimanche matin, sous mes yeux, elle m'a dit de garder le secret et qu'elle allait me montrer enfin comme elle faisait pour être invisible. J'avais qu'à fermer les yeux, boucher mes oreilles avec mes mains et compter jusqu'à 100. Et je l'ai fais. » Je me mis à sourire face à ma naïveté, que j'avais encore un peu gardé, surtout avec ma manière de tout pardonner aux gens que j'aimais vraiment. « J'ai du m'occuper de mon père après ça, il était vraiment amoureux et quand il a perdu ce qu'il avait de plus cher, je crois qu'il a mis beaucoup de temps à s'en remettre. Maintenant, ça va. A 17 ans, j'ai fugué, et j'ai senti que je devais le prévenir. Et depuis, j'ai toujours cette peur de l'abandon, et de compter aussi, mais je suis pas très mathématiques comme fille. Je suis mariée avec Charlie que depuis plusieurs mois, mais on est presque ensemble depuis que je suis arrivée, je crois que c'était pas très important, tu sais, de s'officialiser. Et la phase bisounours, ça peut durer trèèèèèès longtemps. Je pense que t'es un mec assez bien pour l'aimer tout les jours comme tu l'as aimé le jour où tu t'es rendu compte de ce que tu ressentais. Je l'ai vu dans tes yeux, elle était encore plus belle que sous la plus belle des lumières. Militine est tout de même quelqu'un de complexe, elle a eu pas mal de soucis je crois, sans que je sache exactement quoi, mais je pense que si tu prends soin d'elle et qu'elle t'aime et prends soin de toi en réciproque, alors vous serez toujours prêts à être parents. Après, bien sur, il y a des disputes, mais quand on s'aime, on sait passer au dessus, et le plus important pour un enfant, c'est de savoir qu'il est entouré d'amour pur et vrai, pour qu'il est un bon exemple de vie. Si elle a un polichinelle dans le tiroir, tu sauras assurer, j'en suis sure. T'es quelqu'un bien, même si le plus beau, je l'ai épousé, désolée. » Je me mis à rire, j'étais stupide. J'espérais juste pouvoir lui donner de bons conseils, je ne réfléchissais pas à la justesse ou la délicatesse, j'essayais de mieux traduire ce que je ressentais. Bien sur, je faisais des erreurs et j'en fais encore, mais tout le monde en fait. C'est comme ça qu'on après. Mais je savais que leur amour n'était pas une erreur. « Et vous êtes dans le 'what happens in vegas stays in vegas' ou vous vous officialisez enfin ? Histoire de savoir si quand je la croise, je dois crier Penrose ou De Lavignères. »
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MessageSujet: Re: « confidence pour confidence autour d'un thé. » « confidence pour confidence autour d'un thé. » EmptyJeu 10 Mar - 1:05

Bela sentait que Sidney se fatiguait et elle décida d'aller le mettre au lit avant de commencer à répondre à ma question. Elle revint et s'assit en tailleur avant de réfléchir deux bonnes minutes. Elle était rarement silencieuse, elle était un vrai moulin à paroles. Et c'était surement ce qui faisait son charme aussi. e lui avais demandé si elle nous voyait, moi et Militine, parents, un jour. Elle ne pouvait pas répondre du tac au tac, personne ne le pouvait. Jusqu'à ce qu'elle ouvre la bouche, en commençant par un de ces "tu sais..." qui signifie un bon gros monologue. Je connaissais à la connaître, comme je ne connaissais quasiment personne. Ce qui me faisait penser qu'elle était surement une de mes meilleures amies. Elle me dit que planifier une famille n'était pas possible, qu'il n'y a pas de moments où on se sent prêt à être parents. Mais que lorsqu'on rencontrait la personne avec qui on veut passer sa vie, rien ne peut gêner. Sans enfants ou avec beaucoup d'enfants, l'important c'est d'être avec cette personne. Belammée me faisais confiance, car elle me racontait son expérience personnelle. Le fait qu'elle n'arrive pas à se sentir comme mère. Et aussi qu'elle avait discuté avec son père lorsqu'elle avait appris que Charlie l'avait trompé avec un mec et qu'elle était enceinte. Je sus qu'elle était vraiment ma meilleure amie lorsqu'elle me raconta que sa mère était parti un jour. Qu'elle avait du ramasser son père à la petite cuillère, car il était fou amoureux de cette femme. Elle me dit aussi qu'elle avait fugué il y a quelques années. Qu'elle avait, tout comme moi, une peut immense de l'abandon. Belammée avait plus d'expérience que moi en matière de relations trés longues. Elle m'assura que la phase bisounours pourrait durer trés longtemps. Elle avait été la première à croire en nous, en Militine et Aymeric. Elle était sure que j'étais un mec assez bien pour l'aimer comme au premier jour, mais pour toujours. Que dans mes yeux, Militine serait toujours la plus belle. Que si je la chérissais et que je prenais soin d'elle, et qu'elle en fasse de même, nous serions prêts à devenir parents. Que nous passerions au dessus de toutes les disputes d'un couple. Qu'un enfant entouré d'amour, c'était le plus important. Je me levai et spontanément, m'approchais de Bela pour la prendre dans mes bras. Cette fille était si importante pour moi. J'avais longtemps décidé de ne pas prendre d'attache, avec qui que ce soit. Mais avec Militine, cette régle était devenue obsolète. Et c'est la première à avoir cru en moi, en moi pour être le petit ami de Militine, qui était devenue une des personnes les plus importantes de ma vie. Ce n'était pas mon genre de montrer à quelqu'un que je l'aimais beaucoup. Mais, Bela m'avait donné le sourire à cet instant. Elle m'avait redonné confiance en Militine et moi, et maintenant, je voyais notre avenir avec beaucoup plus de sérénité. Si je devais devenir père dans peu de temps, je croyais maintenant en moi. En mes aptitudes à m'adapter à une situation qui paraissait de l'extérieur impossible. Grâce à Belammée. Devenir père ne m'apparaissait plus, tout d'un coup, aussi impossible pour moi. Bien sur, ca ne serait pas pour tout de suite. Mais, si c'était avec Militine, je savais que cette épreuve, on la dépasserait ensemble. Et on serait heureux, parents et amoureux. Merci Belammée. Merci beaucoup. Tu viens de rendre le Mont blanc en une petite bosse, en un instant. Je t'adore vraiment Bela. T'es comme une soeur pour moi. Je sais que je peux te parler de n'importe quoi. Je me reculais de Belammée pour me rasseoir à la table. Je regardais Bela et je souris. Je souriais comme on souriait à quelqu'un de sa famille, à quelqu'un que l'on connait depuis toujours. Aprés avoir avalé une autre gorgée de mon thé, j'écoutais Bela. Elle soulevait une tés bonne question à laquelle je n'avais pas vraiment de réponse. Si elle devait appeler Militine, Penrose ou De Lavignères. KJe n'en savais rien à vrai dire. Je ne savais pas encore ce qu'il en était de Woody. Je préférais pour le moment passer mon temps à aimer Militine, et accessoirement aussi pour coucher avec elle. Et je ne voulais pas casser l'ambiance en parlant du psychotique junkie qu'était le gamma. Alors, je ne pouvais pas répondre à Belammée. A vrai dire, j'en ai aucune idée. Je sais pas où ca en est avec Woody. Je préfère pas en parler. Je préfère profiter de l'instant présent avec elle plutôt que de nous disputer pour cet homme... Donc appelle la juste Mili ou Militine. De Lavignères, ce sera pour le vrai mariage. Oui, un vrai mariage, un mariage comme en rêve toutes les petites filles. C'est ce qu'elle mérite. Aprés un sourire qui traduisait mon hésitation, j'essayais de changer de sujet. Et Charlie qui veut arnaquer ceux qui font les réductions pour famille nombreuse, c'était sérieux ? dis je avec un large sourire.
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MessageSujet: Re: « confidence pour confidence autour d'un thé. » « confidence pour confidence autour d'un thé. » EmptyLun 14 Mar - 23:22

J'avais toujours eu ce lien particulier avec Aymeric. C'était pas vraiment un frère de remplacement, il faut pas croire, c'en était un tout nouveau, tout beau, tout parfait. J'étais contente de le voir avec Militine, tout simplement parce qu'il était heureux et que ça me faisait du bien. Deux personnes bien ensemble. Ils allaient être bénéfiques l'un à l'autre, j'en étais certaine. J'étais ce genre de personnes qui devaient croire au bon côté des choses, toujours. Je n'avais pas eu fois en grand chose, j'étais ce genre de fille qui était passée par cette philosophie de « Live fast, Die Young » et ne pas regretter aucun de mes gestes. J'étais prête à mourir à 18 ans. Un peu comme une rock star désabusée, qui avait fait le tour du pays et avait fini dans un van défiant la mécanique vu son état, rempli de sachets de drogues vides, de mégots de joints, de cadavres de bouteilles... Tout les soirs, je savais que mon sang était tellement sale que je ne pouvais pas me réveiller, et j'aimais ce train de vie. Jeunes et cons, à se soucier de rien. Et l'université m'avait eu. Avant même ça, le seul truc qui m'avait poussé à rester dans San Francisco était sans aucun doute ce mec en première année de musique qui m'avait forcé à m'arracher quelques cheveux après m'avoir lâchement collé une pomme d'amour par derrière. On n'attaque par derrière, Silver. Je pense que d'avoir Militine devait faire oublié un peu à Aymeric tout ce qu'il se passait, une sorte d'échappatoire et je ne doutais pas de la véracité de leur amour. Avant même d'avoir réalisé, j'avais un français dans les bras. Je souris en passant une main dans son dos. « Tout ira bien, vous êtes ensemble. Et puis tu sais que tu peux me parler de tout, je suis là. T'es mon jumeau français, non ? » A dire vrai, je me demandais pourquoi je ne l'avais pas pris comme correspondant. J'avais fait tomber mon stylo sur la liste. J'aurais pu mieux choisir, prendre un mec avec un nom qui avait rapport avec l'alcool, sans déconner. En fait, mes plans avaient été pas mal changés, avec la grossesse, j'avais eu trop peur de prendre l'avion et j'avais l'esprit trop paniqué pour bouger dans un autre pays, le pays de l'ex-mari de mon mari qui restait à SF. Donc à part pour casser la gueule à Maxence d'essayer de récupérer Charlie et de lui faire du mal par la suite, je n'avais pas eu de bonne raison d'y aller. Et puis j'étais non-violente. Tant que les gens étaient heureux... Et Aymeric l'était. Mili aussi, surement. Je le regardais se rasseoir. « Eh. Le mont-blanc, tu me parles de la montagne ou du yaourt ? Non parce qu'à chaque fois je me demande. T'sais, je suis une fille du Sud, alors les montagnes et moi, on est pas copains. J'ai vu de la neige une fois dans me vie. Et j'ai jamais grimpé sur une montagne enneigée. Je viens des marécages et des crocodiles, comme dans les Experts Miami. On avait tous des lunettes de soleil, à bronzer en Septembre, sur le toit des immeubles. Parfois, ça me manque, d'avoir aucune responsabilité, rien à se soucier et des trucs du genre. Pourtant, je crois que j'échangerais ma vie pour rien au monde. » J'avais fait pas mal d'erreurs dans ma vie jusqu'à maintenant, et j'en referais surement encore des tas, surtout avec un gosse à la charge, ce petit n'allait pas finir sain d'esprit. Première erreur, avoir perdu contact avec le premier mec que j'ai embrassé, dans un camp de vacances,je me souviens plus de son nom. Triste. Mais c'était pas l'amour de ma vie, vu que j'étais mariée à Charlie. On parlait des exs et tout, de Woody. Je réfléchis. « Tu sais, ça va peut-être faire un peu pervers, mais j'ai pas mal de polaroid de Mili et lui, et d'elle et toi. C'est pas du tout la même chose. Je te les montrerais, un jour, si tu veux. Mais je te promet que le nombre de photos de gens que j'ai, je me sens comme un vieux voyeur, parfois. Oh, si elle a un mariage de princesse, je veux être ton témoin. En tant qu'entremetteuse, tu me dois bien ça, non ? » Je ris, j'étais un peu stupide des fois. Mais je m'en fichais. Les gens sont stupides, quand ils sont heureux, parce qu'ils se fichent du reste. Ils sourient bêtement à la vie et savent avancer avec ça. Miam. Puis, on parlait des envies de paternité de Chaton. « Hum.. Je sais pas si c'est pour le fric, mais Sid avait même pas une semaine qu'il m'a demandé si je voulais pas en faire un autre. Franchement, je vais finir par demander une mère porteuse ou une connerie du genre, c'est épuisant une grossesse. Si c'était possible, je lui ferais porter un gosse pendant neuf mois, il attendra un peu plus. Je crois qu'il veut me faire payer d'avoir avorté en première année. J'étais déjà été enceinte de lui, mais bon, il avait une copine, j'avais un copain, et on savait trouver une raison stupide de pas s'officialiser à chaque fois, du genre... Qu'il y a trop de raisins sur cette planète ou des conneries du genre. J'ai vécu une première année assez... mouvementée. Mais je ne m'en plains pas. Quand je vois où on est maintenant, je me dis, Aymeric, on s'est bien démerdés je crois. T'aurais du venir cogner à la porte plus tôt, par contre. Histoire que je trouve mon jumeau plus vite. » Je lui souris, comprenant qu'il veuille changer de sujet. C'était toujours dur, de se dire qu'on devait partager quelqu'un qu'on aime. Je l'admirais. Dans la même situation, j'avais demandé le divorce. « Tu sais, c'est pas mature du tout, mais j'ai envie de leur faire une blague, aux deux, avant qu'il rentre, mais je sais pas quoi. Sid peut pas avoir fugué, il sait même pas encore ramper, le pauvre. Et si je fais croire qu'il est mort, alors là, c'est moi qui me fait tuer... Haha, mes blagues sont jamais drôles de toute façon. » Et c'était vrai. J'avais l'humour à deux balles de mon père et aussi son manque de délicatesse. Je riais des choses bêtes, genre de monsieur patate qui trouve plus son œil dans Toy-Story.
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MessageSujet: Re: « confidence pour confidence autour d'un thé. » « confidence pour confidence autour d'un thé. » EmptyDim 20 Mar - 10:39

Je n'avais jamais pensé à ce qu'aurait pu être ma vie avec un frère ou une soeur. Evidemment, j'avais Drew, mon cousin que je considérait comme un frère, mais je lui en voulais un peu de ne pas croire en Militine et moi. Puis, j'avais été adopté et n n'était pas du même sang. Ca avait peu d'importance, mais c'était comme ça. Puis, il y avait Martin. Mon jumeau, avec qui je ne m'entends pas. Et dire qu'on ne s'entend pas est plus qu'un euphémisme. Malgré mon envie de partir du bon pied avec lui aprés l'annonce du médecin, lui n'avait fait que me rembarrer. Peut-être un jour sera-t-il un vrai frère pour moi. Mais, c'était loin d'être à l'ordre du jour. Être fils unique ca a es avantages mais aussi ses inconvénients. Personne avec qui partager ses parents, même si dans mon cas, il n'y avait pas grand chose à partager à vrai dire. Puis être fils unique m'avait appris que dans la vie, on est seul. On n'a que nous pour tenter de vivre. Mais, c'est là qu'intervient mademoiselle Canterbury, devenue Madame Silver. Elle était devenue non pas une soeur de substitution, car je n'en avait pas, mais bien une vraie soeur. Une jumelle même, vu qu'on avait que trois mois d'écart. Elle était cette personne sur qui on peut compter, une oreille attentive, quelqu'un a qui on peut tout dire, sans qu'elle nous juge. C'est peut être ce que j'avais cherché pendant longtemps, et c'est aprés avoir rencontré ma femme, que j'avais rencontré Belammée, complètement par hasard. Une fille drôle, franche et joyeuse. A vrai dire, mon parfait contraire. Mais, les contraires s'attirent et c'était écrit que l'on s'apprécierait, elle et moi. « Oui, tout ira bien. Ca ne pourrait aller mieux. Je sais que tu es là pour moi Bela. Bien sur que j'suis ton jumeau français. Bela me fit pouffer de rire. Evidemment, je parlais de la montagne. Moi non plus, je n'avais jamais gravi de montagne enneigée, ce genre de choses c'était pas mon truc à vrai dire. Mon truc, c'était plutôt les livres, les cahiers ainsi que les cours. Peut-être grimperais-je une montagne pour Militine. Assurément. Je ferais n'importe quoi pour elle. « Non, non.. je parle de la montagne. J'y suis jamais allé non plus. Je me souviens pas d'avoir été à la montagne. Ca doit être sympa Miami, la Floride. J'y suis jamais allé. Ma connaissance des Etats-Unis s'arrête à San Fransisco et Las Vegas. On est tous un peu comme ça. Les responsabilités nous effraient. Mais, je sais que t'échangerais ni Charlie ni Sidney pour quoi que ce soit. » Parler des exs, en particulier de Woody n'était pas une bonne idée, et je m'en rendis compte une fois la phrase terminée. Bela prenait souvent des photos, des polaroids. Je n'était pas quelqu'un qui aimait beaucoup les photos, à vrai dire, mon père n'en a quasiment pas de moi. Elle avait pas mal de photos de Mili et moi, je trouvais ca marrant. Je lui en piquerais une à l'occasion. Elle comparait Woody et Militine à moi et Militine. Même si elle ne le disait pas ainsi, je sentais dans sa voix la différence. Elle détestait Woody, évidemment, il avait tenté de tuer Charlie. Mais, je savais qu'elle croyait en Militine et moi plus que n'importe qui. « J'aimerais bien les voir un de ces jours. Enfin, celles avec moi et Militine, tu comprendras que j'ai pas trop envie de la voir avec Woody. Je préfère me dire qu'il fait partie du passé. Je trouve pas ça voyeur, tu aimes ton art, c'est normal... Bien sur que tu seras témoin. Enfin, j'imagine qu'elle voudra un mariage de princesse, comme on voit dans les films. Les petites filles rêvent de cela non ? Tu seras témoin, c'est obligé de toute façon. » dis je en souriant. Charlie voulait des enfants, beaucoup d'enfants. A vrai dire, c'était pas mon cas pour le moment. Un jour, j'en aurais, avec Militine. Je serais peut être pas le meilleur des pères mais je ferais de mon mieux, comme l'avait dit Bela. J'imaginais que le jour où j'en voudrais, j'aurais un peu de mal à convaincre Militine. L'anorexie et une grossesse étaient assez opposées. « Donc, c'est vraiment une obsession chez lui les familles nombreuses, dis-je en souriant. J'imagine que ca doit être dur la grossesse. Et j'ose pas imaginer si un jour je dis à Militine que je veux un enfant. Et encore moins quand elle sera enceinte. Par contre, c'est vrai que j'aurais du venir plus tôt sonner à la porte. Je t'aurais rencontré plus tôt, et ca serait moins le parrain de Sid, dis je tout en arborant un large sourire. » Bela avait surement compris que je voulais changer de sujet, parler de Woody, ca me faisait pas trop plaisir et elle le savait. Elle proposa de faire une blague mais elle ne savait pas quoi. Et à vrai dire, moi non plus. Elle avoua que faire croire que Sidney avait fait une fugue ou était mort, c'était pas drôle. « Ouais, dire qu'il est arrivé un malheur à ce bout de chou, c'est pas une bonne idée. Et si je cautionne ça, Mili va m'en vouloir... Donc la blague avec Sidney, c'est pas une bonne idée. » Je voulais pas faire peur à Militine. J'avais si peur lorsqu'elle devait croiser la route de Woody que la seule pensée de faire peur à ma femme me gênait beaucoup. Et j'imaginais que c'était la même chose pour Bela. Nous parlions de tout et de rien avec Bela quand j'entendis la porte s'ouvrir et Militine, accompagné de Charlie, rentrer dans la pièce. Je souris à ma belle tout en la voyant s'approcher de moi. Aprés un long baiser, elle s'assit sur mes genoux. J'étais peut être un peu trop tactile avec elle mais je ne pouvais m'en empêcher. Toucher la peau, les cheveux de ma belle. « Tu vas bien mon amour ? » dis je tout en passant ma main sur la joue de Militine. Je serrais la main de Charlie, que j'avais oublié après avoir vu Militine. « Et comment va le nouveau papa ? » dis je en souriant.
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