Léo&Casey :. Des fois quand on aime quelqu'un, il faut savoir la laisser partir avant qu'il soit trop tard.

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J'avais fait des choix. J'avais été déchiré par nombre de choix et pourtant je n'avais dû en choisir qu'un seul. Je n'en étais peut-être pas pleinement satisfaite mais je n'imaginais que cette solution pour détruire le moins possible tout ce en quoi je croyais. Jamais il mettais arrivée de douter. Il m'étais bien sûr arrivée bien des fois de regretter des décisions, de faire face à tout ce que j'avais pu déclencher dans des moments de pures inconsciences mais jamais au grand jamais je n'avais dû à choisir entre deux choix qui, selon la solution blesserait forcément des gens autour de moi. Je n'étais pas faîtes pour ça. Je n'avais pas la carrure ni la force pour faire face à de telles résolutions et encore une fois je doutais encore et encore même alors que j'avais enfin décidé certaines choses pour moi. Là, debout au milieu de l'aéroport, je ne pouvais m'empêcher de me dire que rien n'allait. Que j'étais totalement perdue et que je choisissais la solution de facilité, celle qui me ferait peut-être le moins souffrir. Ou peut-être serait-ce le contraire. rien que de penser ainsi, cela me montrait que rien n'allait comme je l'aurais voulu. Rien ne tournait rond et pour moi cela semblait totalement hors proportion. Après tout, tout était toujours aller du côté des hommes. Je n'avais jamais eu autant de mal à me faire à une idée avec un homme. Je n'avais jamais douter de mes choix et fonçais à chaque fois que je le pouvais. Mais là je sentais le mal que je m'infligeais et que j'infligeais aux gens que j'aimais et c'était peut-être le pire. Je détestais faire souffrir mon entourage car ils étaient tout ce que j'avais. Casey était tout ce que j'avais. Il était mon binôme, mon autre moitié, celui qui était resté le plus longtemps à mes côtés, celui qui était le seul à connaître tous mes moindres secrets et pourtant, aujourd'hui, plantée là, comme une statut ne sachant quelle forme prendre, portable en main et mon regard rivé vers le nom de mon meilleur ami qui s'inscrivait sur le téléphone, je ne pouvais ignorer ce pincement au coeur qui me faisait bien mal. Cela n'aurait pas dû. Après tout, on avait joué. On avait peut-être même trop jouer et à en voir ce que je ressentais à présent je me disais que je n'aurais peut-être pas dû. Pourtant, j'en avais eu tellement envie et rien que de repenser au bal, j'avais le sourire aux lèvres et je ne pouvais empêcher mes yeux de briller à l'évocation de ce souvenir. Le moment avait été magique, parfait, imprimé dans ma mémoire comme on grave au fer rouge un souvenir qui restera jusqu'à la fin de nos jours. J'en avais beaucoup de nous deux mais les derniers moments que nous avions passés ensemble étaient encore plus poignants que les autres. Ils m'avaient montré que quoi que je fasse, quoi que je dise, Casey serait sûrement celui que j'aimerais toujours même si je voulais me persuader du contraire. Même si je n'avais pas du tout penser à ce cas de figure. Mais ça mettait apparu. Prudemment mais sûrement comme une révélation qui pourrait me foutre la trouille de ma vie. Elle me foutait la trouille mais je commençais à l'intégrer et ne la cachait plus dans un pan de ma tête. Je l'acceptais malgré la peur qu'elle créait chez moi. Mais je ne pouvais pas la laisser paraître car j'avais aussi peur que tout ça détruise ce que nous avions. J'avais peur de le perdre, j'avais peur de gâcher ce que nous pourrions vivre ensemble. Je me savais instable avec les sentiments que j'éprouvais pour Mavis et au fond je savais que Casey resterait toujours alors que je n'en avais pas la certitude pour l'ancien omicron. Je frissonna à cette pensée et me décida enfin à envoyer un message à Casey l'informant que j'étais à l'aéroport, que j'allais partir, que s'il voulait me dire aurevoir c'était le moment. C'était aussi le moment qu'on se parle enfin. Qu'on crève notre bulle dans laquelle on s'obligeait à fermer les yeux sur tout le reste. Sauf que je ne pouvais partir sans l'idée qu'au fond je le trahissais. Il fallait que je lui dise, je lui devais, pour tout ce qu'il représentait pour moi...

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Léo&Casey :. Des fois quand on aime quelqu'un, il faut savoir la laisser partir avant qu'il soit trop tard. Tumblr_lt1oscOk6i1qbl5dwo1_500

Le bal était fini mais tout ne faisait que commencer. Cette soirée qui aurait dû se vouloir festive – avec quelques drames habituels de BCU – s’était finie sur une note plutôt sinistre. Quelle belle façon de débuter les vacances d’été… Les gens avaient commencé à devenir méfiants entre eux, surtout depuis qu’il avait été révélé que cette mort n’était pas un suicide, mais bien un meurtre. Qu’on se le dise, c’était comme si un nuage noir planait au-dessus de la fac. Honnêtement, s’il avait pu, Casey aurait fichu le camp, mais son père lui avait avisé de rester à San Francisco pour le moment, de toute façon, il y avait bien des chances que tous les témoins de la scène se retrouvent à devoir annuler tous leurs plans de vacances d’ici quelques jours. Ah ben, génial. Ceci marquerait donc le premier été du Delta à San Francisco. En général, il n’y restait pas très longtemps après que les cours soient finis. Une chose était certaine, New-York allait lui manquer. Mais s’il était allé à New-York, quelque chose d’autre lui aurait manqué ou du moins, quelqu’un d’autre; Léo. Depuis leurs retrouvailles à Berkeley, ç’avait toujours été ainsi; la période des vacances voulait dire se séparer de sa meilleure amie et ce n’était pas pour lui plaire. Néanmoins, depuis cette nuit qu’ils avaient passé ensemble et la soirée du bal, l’idée de devoir se séparer de Léo pour plusieurs semaines, voire plusieurs mois, lui plaisait encore moins. Il ne savait pas trop quels plans la jeune femme avait pour elle-même, mais il espérait qu’elle ne comptait pas partir de sitôt. Peut-être même que lorsque la poussière serait totalement retombée, ils pourraient partir en voiture vers le Sud, dépasser Los Angeles, aller jusqu’au Mexique, se louer une petite maison privée pour quelque jour… C’était des grands plans qu’il commençait à avoir là, mais honnêtement, Léo lui donnait envie de se poser. Le New-Yorkais n’en avait encore rien dit à son meilleur ami parce que celui-ci allait probablement fermement s’opposer sur le champ, mais de plus en plus, la jeune femme lui trottait dans l’esprit. Une nuit entre parenthèses et un bal, ce n’était pas assez. Il repensait encore au gout des lèvres de la belle blonde lorsqu’il dansait, à son parfum, au regard dans ces yeux. Il s’était même demandé quelque fois ce qui se serait passé si Jayson ne les avait pas vus, si l’heure de cet homme n’avait pas sonné là, à cet instant. Casey ne voulait pas se presser, loin de là, et surtout, c’était un peu compliqué; elle était sa meilleure amie après tout et, surtout, avant tout. Mais tout de même… Il sentait qu’il pouvait faire les efforts nécessaires pour cette fille et rien que cette fille. Après tout, il les avait toujours faits en tant que son meilleur ami, mais là, c’était un peu plus que ça qu’il voulait.
Au final, peut-être aurait-il dû se décider avant. En fait, le Delta n’était même pas encore décidé lorsque ce message texte de la jeune femme, l’avisant qu’elle était à l’aéroport, arriva. Lui dire au revoir? C’était quoi tout ça. Il ne comprit pas sur le champ, il ne comprit pas pourquoi ce message texte semblait si lourd. Pourquoi partait-elle? Il ne comprenait peut-être pas, mais au fond de lui, il savait que tout ceci était bien plus gros qu’un simple voyage. Ce fut que l’histoire de quelques minutes, pas besoin de penser plus longtemps; il prit ses clés et fila hors de sa chambre, embarquant dans sa Mercedes direction l’aéroport. Il n’avait jamais conduit aussi vite rien que pour dire au revoir à quelqu’un, il ne s’était jamais précipité ainsi vers l’aérogare rien que pour le doux visage d’une fille, et pourtant, le voilà qui le faisait. En arrivant à l’intérieur de l’endroit bondé d’hommes d’affaires, d’aventurier, de familles et d’autres gens, il était presque essoufflé. En fait, bien plus qu’essoufflé, il était paniqué, paniqué d’avoir peut-être manqué celle qu’il désirait. Allait-il le lui avouer? Probablement pas… En fait, tout ça lui faisait l’effet d’une douche froide; si elle pouvait dégager comme ça et simplement l’aviser au dernier moment… peut-être ne partageait-elle pas les mêmes sentiments que lui. Peut-être? Probablement. Il n’était que son nigaud de premier ami, celui à qui elle pouvait tout passer, celui qui pouvait tout lui pardonner, celui qui jouait le rôle de son faux petit ami rien que pour lui faire bonne presse. Une vraie poire en fait. Jayson avait raison, elle le tenait en laisse, en fait même pas besoin de laisse, il était tellement bien entrainé qu’elle le menait simplement par le bout du nez. Il y avait quelque chose de dégoutant et d’impressionnant dans ce simple fait. Mais il n’y avait rien que l’anglaise pour le rendre aussi doux qu’un chaton.
L’américain tourna un peu sur place, regardant autour de lui si dans toute l’assemblée il pouvait la trouver, et en réalité, il ne lui fallut pas trop longtemps pour la repérer; elle ressortait du lot avec ses cheveux blonds, ses habits propres, son air… presque tourmenté. Par chance, l’étudiant en gestion avait eu le temps de reprendre son souffle et c’est à grande enjambée qu’il alla la rejoindre. Il l’aurait normalement prit dans ses bras, serrée contre lui, comme il l’avait fait bon nombre de fois lorsqu’elle ou lui partaient, mais pas cette fois. Cette fois il se retrouva face à elle. Il voulait avoir l’air en contrôle, il voulait avoir l’air au-dessus de tout ça, il voulait avoir l’air sévère, mais non. Non, au lieu de ça, il se retrouva bredouille, les sourcils froncés et il n’eut qu’une seule chose à lui dire : « Pourquoi? »
C’était une question simple, mais cachant tellement de choses; pourquoi partait-elle, pourquoi le fuyait-elle, pourquoi maintenant, pourquoi lui faire ça, pourquoi tout gâche, pourquoi ce message texte si lourd. Oh, Casey ne savait pas exactement ce qu’elle était en train de faire, mais juste à voir son air, il savait qu’il devait s’attendre au pire.

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A ce moment précis j'aurais bien redevenir enfant pour pouvoir me cacher sous les jupes de ma mères, derrière ses longues jambes dont j'avais hérité. J'aurais voulu être une enfant pour ne pas comprendre la situation. Pour n'en avoir que faire et surtout, pour que mon père me prenne dans ses bras et me disent que les garçons c'était pas des gentils et que lui par contre, serait toujours là quoi qu'il arrive. Mes parents me manquaient encore plus dans ces moments-là car il me mettait dans une bulle de confiance tel que je ne voyais rien autour. Bien sûr, c'était aussi cette même bulle des fois trop oppressante qui avait fait que j'en avais fait des conneries juste pour sentir que je pouvais avoir les mêmes sensations que les autres. Le danger. Sauf que comme une enfant je ne réalisais qu'après que je n'étais pas de taille à affronter les vrais problèmes de la vie. Je ne voulais parce que je n'avais jamais été préparé à ça. Les autres enfants se battent, se lancent des pics méchantes. Moi je n'avais jamais connu toutes ces choses et c'est sûrement pour ça que je me comportais toujours comme une princesse que personne n'atteignait. Car je n'avais jamais pu avoir ce genre de vie et donc je croyais que celle-ci pouvait être rose à chaque instant. Elle ne l'était pas et ne le serait jamais. Sauf que c'était maintenant que je m'en appercevais et pire, je voulais faire demi-tour, tout arrêter. Je me mentais comme jamais je mettais mentit avant. Mes sentiments pour Casey, ce lien entre nous qui me faisait dire qu'on en resterait pas là mais que je ne voulais pas affronter. pas maintenant. Je n'étais pas prête pour assumer vraiment ce que j'avais pour lui. Il était mon plus grand allié et soudain ma plus grande peur comme si d'imaginer ce que je ressentais vraiment était bien trop terrifiant et signifierait bien plus que je ne voulait savoir. C'était bête. Idiot même. Sauf que je l'étais. Cette pauvre petite conne naïve et sans défense car elle a peur d'une histoire qu'elle ne peut contrer. Alors j'essayais de dévier vers une personne qui me tenais énormément à coeur. Très à coeur. Le deuxième homme de ma vie malgré que j'essayais de me persuader que mes sentiments pour lui était plus important pour pour Casey. Encore une connerie mais soit. J'attendais dans l'aéroport comme si toute ma vie en dépendait. Etrange sensation quand on se disait que j'allais juste annoncer à mon meilleur ami que je partais en vacances avec un homme que j'avais aimé par le passé. Oui mais voila. Casey ce n'était pas mon meilleur ami. C'était tout autre chose et ça personne n'arrivait à le comprendre ni même moi. C'est pour quoi je détestais Jayson lorsqu'il parlait de moi en tant que manipulatrice. Je n'avais jamais imaginé me servir de Casey car vis versa j'aurais toujours fait tout pour lui même me rabaisser plus bas que terre si c'est ce qu'il aurait voulu. Mais les gens ne le voyais pas. Trop absorbé par mon air de fille désinvolte et totalement au-dessus des autres pour imaginer que je pouvais penser ça de la personne qui était à mes côtés depuis toujours. Je fus heurter dans mon esprit par un visage qui s'afficha devant moi. Un visage qui pu voir de suite la détresse que je ressentais. Comme un grand vide mais j'avais peur de lui. Peur de tout gâcher. Encore des mensonges mais j'allais m'y tenir malheureusement parce que ce qu'il y avait entre nous n'était pas prévu. J'étais comme une de ces filles qui faisaient des listes dans sa vie et qui devait passer chaque étape pour être bien. Dedans il y avait "retrouver Mavis". Pas tomber de nouveau amoureuse de Casey. Je respira un grand coup, son regard me destabilisant totalement. Je voyais dans ses yeux qu'il savait que quelque chose clochait. Comment ne l'aurait-il pas deviné, il me connaissait par coeur. J'aurais même pu dire avoir précision ce que chacun de ses sourires et coups d'oeil représentaient. Je m'en voulais mais lui en voulait encore plus de me faire ressentir ça. Sa question me rendis penaude. Et tout d'un coup je pris conscience de la situation. Peut-être que lui aussi finalement pensait comme moi. C'était alors encore pire. Bien pire que ce que je n'aurais pensé mais encore une fois, au fond de moi, je le savais un peu ... Je sentis mes yeux me piquer, j'étais sur le point de m'écrouler en pleurs dans se sbras mais je tins bon car c'était moi qui allait tout briser. Je respira un coup et prit enfin mon courage à deux main. Ce n'était pas du courage. J'étais lâche. Complètement lâche face à son visage que j'aurais voulu encore effleurer du bout de mes doigts. Je pars. Avec Mavis. Désolée de te l'annoncer là, alors que je suis sur le point de partir mais la décision a été un peu précipitée. Je parlais d'une voix calme et sans tournure pour faire mine que la situation était tout à fait normal et que nous étions toujours des amis qui s'étaient amusés de nouveau ensemble histoire de passer le temps. Son visage se décomposa et mes mains tremblèrent. Je ne pus m'empêcher d'hésiter sur ce que j'allais dire. C'était la première fois que je me sentais si stupide face à lui. Je t'en supplie dis quelque chose Casey ... Le ton de ma voix était sans équivoque, j'étais paniquée et j'aurais voulu qu'il me dise que tout allait bien et qu'on se reverrait très vite dès que je rentrerais. Bizarrement, j'oubliais de suite ce genre de réponse de ma tête. Je pouvais me mentir mais pas à ce point là.

» Toujours savoir quoi avoir avant de partir en vacances
» « Parce qu’avant de partir, il faut que je vois Toi, toi.. & Toi. » Flavia
» C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme... ¤ ft Cassidy
» Il ne faut jamais juger avant de tout savoir.
» ❝ vis ta vie, quand tu seras morte il sera trop tard ❞;; nasteïla

Léo&Casey :. Des fois quand on aime quelqu'un, il faut savoir la laisser partir avant qu'il soit trop tard.

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