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Riley&&Augusto

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MessageSujet: Re: Riley&&Augusto Riley&&Augusto - Page 2 EmptyMar 31 Mai - 19:35

    Je n'étais pas bipolaire. Et je ne souffrais, à ma connaissance, d'aucune maladie psychiatrique qui aurait nécessité le suivi d'un médecin agréé. J'étais juste terriblement lunatique, un défaut qui avait sans doute fortement joué contre toutes mes relations, quelles qu'elles soient. Je changeais d'avis sans arrêt, et j'avais parfois la sensation d'être habitée de plusieurs entités totalement différentes d'un point de vue caractériel. Ceci surprenait parfois, et j'imaginais bien que mon interlocuteur avait du mal à comprendre mes changements de comportement incessants. En même temps, j'avais réellement du mal à savoir du quelle façon réagir face à lui, il était tout ce que je détestais, mais tout ce que j'aurais souhaité être : il avait confiance en lui, il n'avait pas peur de se faire jeter, il avait du culot. J'adorais ça, malgré moi. Et puis, j'aimais à savourer cette frustration que je sentais monter en lui. Je n'étais pas une de ces espèces de pouffiasses qui cherchaient à se faire troncher à tout prix, et pardon pour le langage imagé. Lui semblait avoir l'habitude de ce genre de filles, ce que je ne cautionnais pas particulièrement, pour autant je n'étais pas vraiment surprise, car il avait bien le physique du sportif (avouons tout de même qu'il avait un corps de dieu) qui se réveillait aux côtés d'une fille différente chaque matin. Et il n'avait aucune idée de la chance qu'il avait, ce garçon. Moi aussi, j'aurais aimé être celle qui fait mal, celle qui se fiche de tout, comme lui paraissait faire. Bien sûr qu'il se fichait de tout, sinon pourquoi venir s'amuser à draguer gentiment une minette dans mon genre, dans une bibliothèque pleine d'étudiants qui préparaient tous leur avenir, chacun bien à leur façon. Et pour ce qui me concernait, je n'avais pas vraiment l'intention de me laisser entretenir par un riche mari, et ce parce que je savais très bien que cela ne conduisait pas inévitablement au bonheur. Pour preuve, j'avais mes parents, qui s'aimaient, certes, mais leur argent n'avait su acheter la bonne santé de ma mère. Ni la bonne entente entre mon père et moi suite à son décès. C'est sans doute pour cette raison que je souhaitais par-dessus tout réussir mes études, et ainsi n'avoir à compter sur personne. J'étais seule maîtresse de mon avenir, je contrôlais, et j'aimais cette sensation. Depuis mon arrivée, j'avais souvent eu la sensation de me laisser porter par les vagues sans même me débattre, mais là, en période d'examens, je comprenais que ça n'avait été qu'une impression. L'étudiant ne serait donc pas une exception, je n'étais pas décidée à me laisser faire, à lui offrir le plaisir d'une gentille gazelle se faisant dévorer par un fauve enragé. Il était le fauve, j'étais la gazelle. « Très bien. Dis-moi tout de suite ce qu’il faut pour que tu tombes dans mes bras, que l’on puisse passer aux choses sérieuses. » Et cette petite phrase toute innocente ne faisait que confirmer le tableau bien pathétique qu'on pouvait se faire de moi et de toutes mes relations en règle générale. « Tu perds ton temps. »

    Ce qui m'avait poussée à céder était sans doute la même folie qui faisait que je continuais à jouer avec le jeune homme, un petit plaisir, entre deux pages de cours qui ne pouvait que me motiver un peu. Il est vrai toutefois que me laisser conduire chez lui pouvait sembler un tant soit peu inconscient, surtout si l'on n'oubliait pas de mentionner les nombreuses agressions qui avaient lieu en ville. Comme dans toutes les grandes villes sans doute, mais j'avais parfois l'impression qu'ici était pire qu'ailleurs. Je n'avais pas spécialement peur pour autant, je ne me baladais pas avec un spray au poivre dans mon sac, et je n'avais pas pris de cours de self défense, je faisais partie de celles qui croyaient que cela n'arrivait qu'aux autres. Réflexion stupide, certes, mais que voulez-vous, on ne se refait pas. Quoiqu'il en soit j'avais donc bêtement accepté de suivre Augusto dans sa villa, je craignais d'ailleurs de le regretter dans peu de temps. Il allait sans doute en profiter pour tenter de me séduire, ce qu'il faisait déjà depuis un moment. Mais à la bibliothèque, je me sentais plus en sécurité puisque j'étais sur mon terrain. Là, je me rendais de plein gré en terrain ennemi, dans la gueule du loup purement et simplement ... Après lui avoir exposé ma théorie sur sa personnalité, théorie plutôt agressive, nous arrivâmes chez lui, et j'étais impressionnée qu'il vive dans un tel endroit. Une belle et grande maison, j'osais espérer que nous serions tranquilles pour travailler. En y repensant, j'étais naïve de penser que je réussirais à me concentrer. « Le salon est au bout du couloir, tu peux aller t’installer. Je te rejoins dans deux minutes. » Soudain il semblait beaucoup plus froid, était-ce cette petite insulte qui l'avait piqué ? Je m'en voulais, mais tentais de ne pas y prêter attention et allais m'installer dans le salon, comme il me l'avait indiqué. Je m'asseyais à la table, sortais mes livres de cours et après avoir détaillé la pièce, me replongeais corps et âme dans mes études, c'était après tout ce que je savais faire de mieux. Il vint me rejoindre quelques instants plus tard, je levais les yeux vers lui. « Outre l'image du tombeur que je me fais de toi, j'tiens quand même à te remercier de m'accueillir chez toi pour quelques heures. » Mes parents m'avaient toujours enseigné la politesse, et c'était là des leçons que je n'avais jamais oubliées, en toute circonstance. L'étudiant sembla surpris d'un tel changement de ton, puisque j'avais abandonné le sarcasme le temps d'une phrase, ce qui était un exploit aux vues de notre conversation. « Nan parce que je sais que j'suis pas un cadeau non plus, et puis t'étais pas obligé, donc bon ... » Mes joues prirent un teint rosâtre, et je replongeais la tête dans mon cours. La cardiologie. Le coeur. Ahah. Inintéressant au possible, tout au moins cette partie là m'agaçait particulièrement. C'était pour le moins étrange, puisque habituellement, j'étais attentive à ce cours. Peut-être était-ce le contexte qui faisait que je n'arrivais pas à me concentrer ... Augusto ne faisait pourtant rien de spécial, mais mon esprit avait tendance à divaguer facilement, et je partais dans des rêveries toutes plus ridicules les unes que les autres. Vous savez, quand vous imaginez une scène dans votre tête, quelque chose que vous voudriez qu'il se passe, que vous écrivez tous les dialogues, tout le monde a déjà fait ça un jour. Bien sûr, souvent rien ne se passe comme vous l'avez imaginé, mais j'ai toujours trouvé ce genre de distractions très plaisantes, bien que très déplacées dans ce contexte. J'étais venue ici dans l'espoir de trouver un endroit calme, silencieux, dans lequel j'aurais pu travailler correctement, contrairement à la bibliothèque universitaire, repère de toutes les langues de vipère de ce campus. Résultat, je travaillais encore moins, j'avais l'impression de lire quatre fois la même ligne sans pour autant la retenir ... Efficace cette méthode, très efficace.
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: Riley&&Augusto Riley&&Augusto - Page 2 EmptySam 11 Juin - 16:39


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    « Tu perds ton temps. » Pour une fois, aucune réplique de ma part. Au fond, elle n’avait peut-être pas tort. J’essayais à tout prix de la dérider en la dragouillant quelque peu mais il faut bien le dire : Ce n’était guère concluant. Pour un peu, je pense qu’elle aurait pu se mettre à bailler si par mégarde ses parents avaient oublié de bien l’éduquer. Or, elle prenait toujours la peine de me répondre. Le plus souvent, pas bien gentiment mais ça à la limite, je pouvais le concevoir car je dois dire que je suis toujours le premier à en faire voir aux autres. Mon côté chieur qui ressort de temps en temps. Toutefois, j’aime cela. Voir les autres sortir de leurs gonds, pratiquement en train de s’arracher les cheveux au lieu de m’arracher la tête … Très amusant. Pour moi en tout cas. Du sadisme à l’état pur. Du grand Augusto en somme. Le jour où l’on me voit gentil et doux comme un agneau est mauvais signe. C’est que je cache forcément quelque chose. Et forcément ce « quelque chose » n’est généralement pas une douceur … Non c’est plus une crasse. Alors il vaut mieux m’avoir auprès de soit en train de lancer mille et une piques plutôt qu’en train de faire de grands sourires. Or Riley ne pouvait pas le savoir car elle ne me connait pas encore. Je parie qu’elle pense que je ne suis qu’un connard méprisant. Bon ce n’est pas entièrement faux mais pas entièrement vrai non plus. Quoi qu’il en soit, nous voilà en route pour ma villa. Je me questionne sur le pourquoi du comment de ce revirement mais comme à son habitude, la jolie brune me remet sèchement à ma place. Ce qui eut pour effet de me vexer. Et pas qu’un peu. Pour une fois que j’essaye d’être un brin sympathique … Comme quoi la gentillesse ne paie pas. J’ai préféré l’abandonner quelques minutes, le temps d’aller me calmer en prenant au hasard une bouteille de jus de fruit. Trop tôt encore pour boire autre chose. Pour Riley, je pris une bouteille d’eau. Déjà parce que je ne connaissais pas ses goûts et ensuite parce qu’elle n’avait pas besoin d’être excitée par une boisson gazeuse. Elle était bien assez teigneuse sans. Je revins dans le salon à pas de loup et je la vis déjà plongée dans ses bouquins. On peut dire qu’elle ne perdait pas de temps. Pas besoin de lui demander sa confrérie … Certainement une alpha. « Outre l'image du tombeur que je me fais de toi, j'tiens quand même à te remercier de m'accueillir chez toi pour quelques heures. » Okay, où est la caméra cachée ? Non parce que là, il s’agit forcément d’une blague. Ou alors j’étais en plein rêve. En moins de deux minutes, la vilaine sorcière qu’elle était, venait de se transformer en charmante jeune fille à la voix douce. Qu’est-ce qu’il s’était passé pour qu’elle change ainsi ? Décidément son comportement m’intriguait de plus en plus. Mon étonnement dut se voir car je ne pus le masquer. Je ne répondis rien, me contentant de hocher vaguement la tête en un signe affirmative tout en déposant sur la table auprès d’elle la bouteille d’eau ainsi qu’un verre. Elle poursuivit sur le même ton. J’avais eu un mal fou à lui faire décrocher deux mots et à présent, elle ne s’arrêtait plus. « Nan parce que je sais que j'suis pas un cadeau non plus, et puis t'étais pas obligé, donc bon ... » Alléluia ! Je n’aurai pas dit mieux ! Un rictus moqueur vint se loger sur mes lèvres pour ne plus disparaître et c'est sur le ton de l'ironie que je pris la parole. « Sans blague, t’es pas un cadeau ? J’avais pas remarqué. Pas la peine de blablater plus longtemps avec tes remerciements. C’était notre deal : Je devais te trouver un endroit pour bosser et en échange, j’avais le droit d’en savoir un peu sur toi. » Un accord est un accord. Je ne reviens jamais dessus. Ou bien en cas de force majeure.

    Prenant place face à elle dans le salon, je ne fis aucun commentaire, la laissant travailler autant qu’elle le voulait. Regardant par les baies vitrées le soleil qui réchauffait ostensiblement la pièce, je me surpris à me demander pourquoi j’avais pris la peine de l’amener ici. Il était évident qu’elle ne succomberait pas à mes charmes. Elle s’acharnait à travailler comme une forcenée et il se moquait bien d’être avec l’un des garçons les plus en vue de l’université. A croire que cela ne lui apportait aucune émotion. Ou alors elle le cachait plutôt bien. Quoi que non. Ses joues avaient tendance à prendre une teinte rosée dès qu’elle pensait qu’une situation de faiblesse était en train d’arriver pour elle. Mon regard quitta le paysage de San Francisco pour se repositionner sur celui de Riley. Elle avait son visage rivé sur ses feuilles, à croire qu’elle voulait en assimiler chaque, mot par mot, à la virgule près. Le sang qui avait afflué sur ses joues un instant plus tôt, commençait tout doucement à s’estomper. Le silence nous enveloppait et j’en étais arrivé à un point où je m’ennuyais presque. Les coudes posés sur la table et les mains sous le menton, je la regardais. Je ne pensais pas bien entendu qu’elle allait me faire papote mais là … Elle était comme un ermite. Elle ne vivait que pour ses cours. C’est triste d’avoir une vie comme ça. Y mettre un peu de piquant ne me déplairait pas. Il fallait juste trouver le petit plus qui la ferait bondir. D’un mouvement rapide et vif, je lui pris tous ses feuillets. Comme je m’y attendais, privée de ses cours, elle ne put que réagir en levant les yeux. Ravi de mon petit effet, je lui offris un sourire de chenapan. « Interro surprise ! » J’avais dit ces deux mots comme on entonne une chanson paillarde. Plein d’entrain, je me mis à regarder tout ce charabia. Ah oui quand même … Je ne comprenais pas un traitre mot. C’était du blabla de futur médecin. Pour l’étudiant en philosophie que je suis, ce n’était que du chinois. Néanmoins, je repris style de rien. « Allez on va corser le jeu. On lieu de faire faire un strip poker, on va faire un strip questionnaire. A chaque mauvaise réponse, tu enlèveras un vêtement. » Dis-je avec un sourire de vrai prédateur. Augusto Pelizza Da Volpedo ou le garçon qui a toujours la bonne idée au bon moment. Je me doutais bien que ma proposition n’allait pas lui plaire. Je l’imaginais déjà se levant prestement tout en prenant un air outrée de vierge effarouchée. Après tout, elle ne pouvait pas savoir que je n’y connaissais rien du tout dans son domaine d’étude alors, il faut bien admettre qu’il y avait de quoi avoir peur. Par chance, j’étais une nouvelle fois trop loin d’elle pour qu’elle puisse me gifler. Même en tendant son bras à son maximum, elle n’y parviendrait pas. M’enfonçant plus confortablement dans mon siège, je levais la main comme pour la calmer avant qu’elle ne laisse éclater sa colère. « Je plaisante, tu peux garder tes vêtements … » Mais je ne lui en voudrais pas si jamais elle souhaitait les enlever. Arrête de rêver mon grand, cette fille est loin d’être aussi idiote pour commettre une si belle connerie. Et c’est peut-être ça qui me plaisait bien chez elle.

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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: Riley&&Augusto Riley&&Augusto - Page 2 EmptyMar 5 Juil - 18:33

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