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I need your arms,I need you tonight {Augusto}

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MessageSujet: I need your arms,I need you tonight {Augusto} I need your arms,I need you tonight {Augusto} EmptyVen 26 Fév - 1:10


    Elle détestait les soirées comme celles-ci.Des soirées durant lesquelles,peu importe ce qu'elle faisait,elle ne pouvait s'empêcher de penser à tout et à rien,de se torturer l'esprit pour un rien:toute cette histoire avec Aubrey et Shaun,les erreurs de son passé,son éternel célibat...C'est ce qu'on appelle communément un coup de blues.Les soirées comme celles-ci étaient rares mais quand ça lui arrivait,cela durait et restait persistant.Impossible de chasser ses idées noires de sa petite tête.Elle avait beau se plonger dans un bon bouquin,essayer de réviser(Oui,c'est une Alpha,le travail est sa drogue) et même essayer de dormir.Rien de tout ça n'a marché...Finalement,il y avait peut-être une solution.La seule solution:en parler à quelqu'un. Ça n'a jamais été son truc.D'habitude,Crewdie est plutôt la psy,celle qui écoute.Mais cette fois-ci,elle avait juste besoin d'une personne à qui parler et encore,elle se passerait même de parler.Juste un peu de compagnie pour fuir cette insomnie,histoire que la nuit passe plus vite.Normalement,elle aurait été voir sa meilleure amie Aubrey mais les temps ne sont pas normaux.Naomi ?Oh,elle devait sûrement être sortie en train de faire la fête.Francesca ?Elle avait déjà bien trop de soucis à se faire avec l'arrivée de sa fille.Estrella ?Elle ne voulait pas l'embêter avec ses états d'âme,elles venaient à peine de se retrouver.Si son cousin César aurait encore été présent à Berkeley,il aurait été le premier à qui elle aurait pensé.Mais non,Crewdie était seule et se sentait seule...Elle qui pourtant refusait de s'engager dans toutes sortes de relations sérieuses.Certains diront que c'est bien fait pour elle.

    Après avoir testé tous les endroits possibles de son lit et s'être retournée plusieurs fois en espérant trouver la bonne position,elle décida de se lever et d'aller errer un peu dans les couloirs.Bien sûr avant de partir,elle enfila un gilet en laine couleur blanc cassé sur ses épaules,histoire d'être quand même présentable.Au moins là,elle était au naturel.Les cheveux lâchés,un visage pas maquillé,et pour une fois,pas de vêtements classes ou fashion.Tout ce qu'il y a de plus simple.Tout pour détruire tout espoir de fantasme.Juste ses fines et longues jambes mises en valeur.Elle espérait vraiment croiser personne dans les couloirs.Oh,avec sa poisse,elle s'attendait à tout maintenant.Crewdie Montgomery,la reine des situations les plus délicates et les moins désirées.La première chose qu'elle fît avant de sortir complètement de sa chambre,ce fût de regarder si il n'y avait personne dans le couloir.Personne à l'horizon,on peut y aller.Elle se lança donc à la recherche de sommeil dans les couloirs de Berkeley.

    Finalement,après avoir hésité,elle se retrouva chez les Epsilon,comme une petite souris qui essaie de se faire la plus discrète possible.Il y avait peut-être une personne à qui elle aimerait parler ou du moins avec qui elle aimerait être.Crewdie ouvrit légèrement la porte,et passa sa tête.Oui,elle ne prenait même plus la peine de frapper à la porte.La jeune femme entra alors dans la chambre,espérant y trouver Augusto.Mais à première vue,Monsieur n'était pas là.Pour une fois qu'elle avait besoin de lui,il n'était pas là.Elle se demandait où il pouvait être.La jeune femme avait l'habitude de venir ici,ce ne serait pas le premier soir qu'elle passe ici.Mais ce n'est pas pour ce que vous pensez,même si tout peut porter à confusion.Depuis le début,il avait toujours été là pour elle,il l'avait toujours écouté.C'était un peu comme un grand frère.Un grand frère séduisant,attirant mais seulement un grand frère.Finalement,elle se décida à l'attendre dans sa chambre.Elle marcha quelques pas dans la chambre,fusillant le lieu du regard.Un regard qui s'arrêta devant le bureau,où elle se dirigea par curiosité pour aller voir les livres qui y étaient posés.La plupart était des livres de philosophie.Rare était les personnes qui aimait lire de la philosophie ou même étudier de la philo.Elle avait encore du mal à croire qu'Augusto était étudiant en philosophie.Le jour où elle l'a su,elle a cru qu'il se foutait d'elle puis finalement,se fît à l'idée.Le livre qu'elle choisit fût un de Nietzsche.Ce n'était pas son philosophe préféré mais elle ferait avec.La jeune femme alla alors s'installer sur le lit,enleva son gilet et se mît à lire quelques pages du philosophe,en attendant Augusto.Après quelques pages seulement,elle s'assoupit légèrement puis un petit peu plus menant une lutte avec ses propres yeux.Combat qu'elle était en train de perdre de plus en plus...Il serait temps que l'arbitre arrive pour mettre un terme au combat.

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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: I need your arms,I need you tonight {Augusto} I need your arms,I need you tonight {Augusto} EmptyVen 26 Fév - 14:06

I need your arms,I need you tonight {Augusto} 611 && I need your arms,I need you tonight {Augusto} 14e9z0z
« Il a le charme du diable
Elle a le tempérament d'un ange ... »


    « Oh Augusto, tu pars déjà ? » Le Augusto en question, les yeux embués à cause des verres de vodka qu'il venait de s'enfiler se retourna vers la voix féminine qui venait de l'interpeler. Une petite brune, la bouche en coeur et les yeux en amande le regardait fixement. Dans l'esprit du jeune homme un grand vide se fit ressentir : Elle connaissait son prénom ... Alors que lui non. Purée comment pouvait-elle bien s'appeller ? Mindy ? Mandy ? Mylène ? Marlène ? L'italien tenta de bousculer ses souvenirs mais seul un énorme trou noir se faisait voir. Souriant de toutes ses belles dents blanches, il haussa les épaules avec application. On remarquait tout de suite qu'il avait l'habitude de ce genre de comédie. « Mon lit m'attend Marilynn, désolé de te fausser compagnie. » Il remarqua immédiatement que le sourire qui s'affichait sur les lèvres pulpeuses de son interlocutrice s'éteignait. « Mon prénom c'est Michelle. » Oups. Mauvaise pioche, jamais il n'aurait pu se souvenir d'un prénom aussi ... Commun de toute façon donc pas de regret. De plus il ne comptait aucunement l'emmener avec lui. A l'avenir il faudrait juste qu'il se méfie de ne pas se retrouver avec elle sinon il était bon pour se prendre la gifle du siècle. Néanmoins, Aug' ne fut pas débouté pour un sou, il lui tapota gentiment le bras comme pour la réconforter. « Arg' ... J'avais la première lettre de bonne c'est déjà pas mal. Tchao Bella, au plaisir ! » Il ne s'approcha pas pour l'embrasser car le poing serré de la jeune démontrait qu'il venait de baisser considérablement dans son estime. Grand bien lui fasse, ce n'est pas ce qui allait l'empêcher de dormir. Avant de quitter la soirée, le jeune homme se mit à la recherche de sa veste. Il se souvenait parfaitement bien de l'avoir enlevé pour la poser ... Aucune idée. Finalement il la retrouva dans un coin, posée négligemment sur un espèce de tabouret. Augusto vérifia que c'était bien la sienne et il quitta en titubant la fête. Heureusement que sa confrérie ne se trouvait pas à des kilomètres. Sinon, il se serait couché sur l'herbe en attendant que le jour se lève. Sa démarche n'était pas vraiment adroite, un sourire béat éclairait son visage et il sifflotait un air folklorique italien. Les mains dans les poches, il traversa les parcs de Berkeley et s'engagea dans les allées qui le conduisirent jusqu'à la maison des Epsilon. Gravir les marches sans tomber se révéla être un véritable challenge. Mais il y parvint. Au bout d'une bonne dizaine de minutes. De quoi faire hurler de rire n'importe quel passant qui pourrait se promener en une heure si tardive. Sa confrérie était des plus silencieuse et tout doucement Augusto s'avança pour rejoindre sa chambre. Il arriva devant et fouilla dans les poches de sa veste pour en sortir la clé. Il fit plusieurs tentatives pour insérer cette même clé dans le trou de la serrure. A chaque fois, il avait l'impression que la porte bougeait et qu'elle se foutait royalement de lui. Grognant, il coinça sa langue entre ses dents pour se concentrer. C'est alors qu'il se rendit compte que la porte n'était pas fermée. Il actionna la poignée et poussa la porte en pestant intérieurement contre son débile de colocataire qui avait dû oublié de la fermer avant de partir. Décidément, plus les jours défilaient et moins il pouvait voir ce mec en peinture. En entrant, le jeune homme jetant sa veste sur son sofa et marcha jusqu'à son lit prêt à s'étaler comme une gross loque. Seulement il s'arrêta car il vit une forme. Si cette Marilynn l'avait suivi pour ensuite le dévancer et s'introduise dans sa chambre, elle allait le regretter. Il vit alors un gilet posé sur le lit. Augusto le prit entre ses doigts et le regarda en faisant une grimace. Mouais ... De la petite laine de supermarché ça, rien de bien exceptionnel. Il se pencha alors en avant en veillant à ne pas tomber sur la belle au bois dormant. Ses yeux se plissèrent pour qu'ils s'accomodent à l'obscurité et ses sourcils se froncèrent. Il connaissait ce visage ... Ah oui il y était ! Un large sourire découvrit ses dents et il posa son index sur le nez de la jeune femme. « Hey bibiche ... Euh CrewCrew, réveille-toi sinon je me couche sur toi. » Sachant comment l'Alpha raisonnait, il était persuadé qu'elle allait ouvrir les yeux dans les cinq qui suivaient. Cette fille avait un radar à la place du cerveau. Dès que l'on s'approchait trop près d'elle, elle fuyait comme un animal traqué. Augusto ne se gêna tout de même pas pour s'asseoir sur le lit. Après tout c'était le sien jusqu'à preuve du contraire. « Tu sais que tu es très belle quand tu dors. » Acte I, scène I : Augusto Pelizza Da Volpedo entre en scène, attention les yeux ...
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MessageSujet: Re: I need your arms,I need you tonight {Augusto} I need your arms,I need you tonight {Augusto} EmptySam 27 Fév - 0:50


    « Un homme profond » Blablabla « Profond d'esprit autant que de désirs » Blablabla « un tel homme ne peut penser à la femme qu'à la manière d'un Oriental : il doit voir dans la femme une propriété, un bien qu'il convient d'enfermer, un être prédestiné à la sujétion et qui s'accomplit à travers elle. ».Mais bien sûr,alors comme ça,les hommes ont pour les femmes un sentiment déterminé de possession ?! Cela avait de quoi réveiller les idées féministes de la jeune femme.Quel macho ce Nietzsche!Un point de plus sur lequel elle n'adhérerait pas à la philosophie ou à la lecture de Nietzsche.Même si cela l'aurait intéressée d'en savoir un peu plus,ses yeux en avaient décidé autrement:ils lui faisaient perdre la bataille.Nietzsche l'avait assommée.Je vous l'ai dit,elle n'aimait pas Nietzsche et ce soir en était une nouvelle preuve:tant pis l'histoire d'amour entre Friedrich Wilhelm Nietzsche et Crewdie Delilah Montgomery ne fonctionnera pas malgré les efforts réalisés.Au moins,elle avait réussi à trouver le sommeil.Merci Nietzsche!C'est ce qu'elle voulait après tout.Ainsi,son radar était positionné sur le mode veille.D'où le fait qu'elle ne remarqua pas tout de suite qu'Augusto était revenu.Toutefois,son sommeil n'était pas encore profond,elle n'était qu'à l'étape d'éveil calme mais pas loin d'entrer le cycle du sommeil suivant.Elle percevait quand même les sons.

    Peu importe les menaces de l'italien,Crewdie ne bougea pas.Non pas qu'elle le faisait exprès.Si son sommeil avait été plus profond,il y aurait pu y avoir une confusion entre ce qui se passait réellement et ce qui se passait dans sa tête.Jusqu'au point de penser à un rêve:dire à une femme qu'elle est belle quand elle dort peut soit être un rêve,relever de l'utopie ou bien une moquerie.En optant pour le rêve,il n'y aurait aucun avantage à ouvrir les yeux maintenant.Comme tout les rêves,c'est idéal de connaître la suite et c'est même frustrant de ne pas connaître la fin.Mais dans ce cas là,pourquoi ce serait la voix d'Augusto qu'elle entendrait dans ses rêves ?Et surtout,qu'est ce qu'Augusto ferait dans son rêve?Il n'y avait aucune raison apparente qui aurait pu expliquer cela.Pour peu que son cerveau ait raisonné,non,elle ne rêvait pas.L'epsilon était revenu,il était assis à côté d'elle et l'avait même appelée CrewCrew plus tôt.Donc non,elle ne rêvait pas.Crewdie et Augusto,le remake de la belle au bois dormant.Version moderne.Où la princesse ne croit plus aux contes de fées,et où le prince charmant est charmant mais dont la réputation n'est pas aussi saine qu'un prince.

    Aux paroles du beau brun,elle finit par esquisser un léger sourire,elle était réveillée mais elle n'était pas prête à ouvrir les yeux.On sait jamais au cas où que ce soit vraiment un rêve.Alors,en gardant ses petits yeux fermés,elle prît le livre de philo qui était posé sur elle et le porta au niveau du visage d'Augusto comme pour le menacer,mais sans vraiment savoir si sa perception était exacte.
    « Arrête de dire des bêtises »Finalement,elle se retourna de l'autre côté,cachant son visage à l'aide d'un oreiller,et en même temps en se décalant un peu,elle laissa de la place à Augusto.Voilà,il avait réussi à la faire bouger.Il avait raison en agissant ainsi:le radar s'était ré-activé.Et voilà aussi que maintenant elle était réveillée.Après un instant de silence où elle ne parvint pas à se rendormir,la brésilienne lança avec son petit air curieux.« Comment elle s'appelait ? »Pour qu'il ne rentre que maintenant,c'était forcément qu'il devait être avec une fille.Crewdie ne faisait que suivre ce que Nietzsche énonçait:l'homme avait besoin de la femme que pour satisfaire ses désirs ou un truc dans le genre.Au passage,de la laine de supermarché,et puis quoi encore ?!Crewdie n'était pas du genre à porter du bas-de-gamme.Le prix en parlait par lui-même.De toutes façons,Monsieur n'y connaissait pas grand chose en textile ou en mode,ou bien c'était que l'alcool lui jouait des mauvais tours,notamment sur sa faculté de juger.
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: I need your arms,I need you tonight {Augusto} I need your arms,I need you tonight {Augusto} EmptySam 27 Fév - 21:33



    En pénétrant dans sa chambre, Augusto ne souhaitait qu'une chose : S'endormir le plus vite possible. Cependant ses plans furent contrariés par une présence dans son lit. Sachant pertinnement qu'il n'avait laissé aucune fille avant de partir, il comprit qu'il allait avoir de la compagnie. Réfrénant un soupir de dépit, il regarda son horloge murale. D'ici quelques heures - vers cinq heures trentes ou six heures au plus tard - la chambre du jeune homme serait baignée d'une lumière dorée, que seules les aubes de San Francisco déversent. Il fallait absolument qu'il s'endorme avant si il ne voulait pas passer une nuit blanche. C'est donc avec la ferme intention de déloger le visiteur inconnu que l'italien s'était doucement approché ... Avant de découvrir qu'il s'agissait d'une visiteuse et plus précisément de Crewdie Montgomery. Bon il n'avait pas d'assaut à craindre de sa part. Cette fille était blanche comme neige et n'avait jamais essayé de se rapprocher de Augusto. Ce qui lui déplaisait fortement. Cependant il ne lui en avait jamais fait la remarque préférant passer pour le bon garçon sympathique qui s'interesse plus à sa tête qu'à son corps. Mais comme chacun le sait, les langues se délient beaucoup plus facilement avec l'alcool ... Il fallait donc se préparer à ce qu'il y est du remue ménage dans les minutes à suivre. Comiquement il lui demanda de se pousser sinon il se coucherait sur elle. Au début Augusto ne vit aucune réaction de la part de l'Alpha. Etait-elle endormie si profondément qu'elle était incapable de l'entendre. Il commençait sérieusement à en douter lors qu'un livre de philosophie surgit devant ses yeux. Autant vous dire tout de suite que le jeune homme n'était absolument pas apte à philosophier sur un sujet quelconque en ce moment même. Il lui prit donc le bouquin des mains pour le balancer à travers la pièce. « Tu lis trop le soir. » Eut-elle comme unique réponse. Augusto ne disait jamais de bêtise. Enfin presque jamais. Parfois il extrapolait, ou alors il déformait un brin la vérité mais toujours dans un but bien précis. Crewdie se décalla et il se laissa tomber lourdement à ses côtés. Mais avant il put percevoir qu'elle se cachait le visage avec l'un de ses oreillers ... Ce qui lui fit lever un sourcil. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi elle agissait ainsi. Les femmes étaient un vrai mystère pour lui et ce n'est pas ce soir qu'il pourrait comprendre la psychologie féminine apparemment. C'est alors que le silence les enveloppa. Augusto ne souhaitait pas franchement prendre la parole car il sentait déjà que Morphée lui tendait les bras et il était prêt à se jeter dedans. Cependant sa compagne ne semblait pas avoir le même point de vue car elle le questionna. Elle était loin d'être stupide et elle avait compris qu'il n'était pas seul durant sa soirée. Augusto tourna sa tête vers elle. « Je sais plus trop ... Mindy ... Ou Milly ... » Purée, cela faisait à peine trentes minutes qu'il avait quitté cette fête et déjà le trou noir se faisait ressentir. N'ayant pas la moindre envie de faire le moindre effort, il attrapa la main de Crewdie qui reposa sur elle et la leva pour sa mettre devant ses yeux. Puis il entrelaça ses doigts aux siens avant de lui offrir un sourire malicieux. Il n'avait jamais tenté ce genre de geste envers elle car il ne savait pas trop comment elle pourrait réagir mais ce soir, avec le taux d'alcool qu'il avait dans le sang, l'italien se voyait bien tenter tout et n'importe quoi avec elle. Il poussa un profond soupir, à fendre l'âme. « Franchement son prénom a de l'importance ? » Parce que pour lui cela n'en avait aucune. Il enchaînait les filles comme on peut changer de chemises, c'est à dire tous les jours. Voire même plusieurs fois par jour dans certains cas. Il n'en avait jamais parlé à CrewCrew car il se doutait bien qu'elle n'était pas du même acabit. Elle n'aurait pas compris ce mode de vie et surtout elle aurait ainsi découvert le vrai visage d'Augusto Pelizza Da Volpedo. Après une fraction de seconde, il se décida à reprendre la parole. « Parce que moi je m'en fous bien d'elle. » Oups. Première erreur. Mais au moins ça avait le mérite d'être plus qu'honnête. Il lâcha la main de la jeune femme pour enrouler une mèche de ses cheveux autour de son index. Concentré sur cette même mèche, Augusto s'amusait à la tortiller un coup à gauche et un coup à droite.
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MessageSujet: Re: I need your arms,I need you tonight {Augusto} I need your arms,I need you tonight {Augusto} EmptyDim 28 Fév - 1:25


    Apparemment,Crewdie venait de perturber les plans du jeune homme.Malheureusement pour lui,l'insomnie de la jeune femme avait décidé de s'incruster avec eux.Mêlée à une certaine forme de curiosité,Crewdie n'était pas décidée à instaurer un silence au grand dam du jeune homme,qui apparemment voulait dormir.Bien fait,il n'avait qu'à pas oublier le prénom de cette fille.Car oui parfois la curiosité est un vilain défaut qui nous fait découvrir certaines vérités.Des vérités qu'on ne veut pas toujours entendre mais que l'alcool soumet à la lumière du jour.

    Elle avait beau avoir un radar qui se déclenchait quand on s'approchait un petit peu trop près,elle n'était pas contre quelques gestes tendres par moment.Au contraire,parfois,elle baissait la garde pour laisser faire,quand les intentions derrière n'étaient pas mauvaises ou quand elle avait tout simplement besoin d'un peu de tendresse.Et puis c'était Augusto.Elle le connaissait.Si il avait voulu tenter quelque chose avec elle,il l'aurait déjà fait depuis longtemps non?Voilà pourquoi,elle n'intenta rien de répressif et le laissa faire.Rien de méchant.Et puis,Crewdie n'avait aucunement envie de bouger d'ici.Dans le même temps,voire dans un premier temps,elle écouta vaguement la réponse à la question qu'elle venait de poser,mais elle y prêta un peu plus d'attention concernant la suite de la réponse qu'était en train de lui donner Augusto.Au départ,cela avait réussi à faire esquisser un sourire sur le visage de la jeune femme,mettant cela sur le compte de l'alcool puis elle fronça légèrement les sourcils en entendant la suite:comment ça cela n'avait pas d'importance ?!Bien sûr qu'elle n'approuvait pas ce genre de comportements,la vie n'est pas un magasin en libre service où on choisit une fille un peu au hasard,hop la première qui passe.Sans même se soucier de son prénom.Pourtant,c'est la moindre des choses.Nietzsche semblait avoir raison:la femme n'était qu'un objet de désir.Crewdie s'était déjà retrouvée dans ce genre de situation,sauf qu'on n'avait jamais oublié son prénom.En même temps,comment oublier un prénom aussi originale,c'est loin d'être commun.Mais vouloir d'elle que pour son physique,elle connaissait ça trop bien et c'est justement de ça dont elle ne voulait plus.Elle avait beau se faire passer pour une sainte-nitouche,elle n'en était pas une.Son passé en était la preuve.Augusto lui mentait sur le genre d'hommes qu'il était vraiment mais Crewdie faisait un peu la même chose car elle ne lui parlait pas de son passé et des mecs qu'elle s'était « enchainé ».Il aurait été bien étonné de découvrir cette facette de sa personnalité.Alors elle n'était pas naïve et était loin de l'être:les mecs qui se comportaient comme Augusto ,elle les connaissait et avait assez donnés avec eux.D'ailleurs,Augusto aurait pu être l'un d'entre eux si ils s'étaient rencontrés avant Berkeley.Voilà pourquoi,cela ne lui convenait plus,elle en était lassée et avait besoin d'autre chose que des aventures insignifiantes. Mais non,non,non elle ne prenait pas cette histoire trop personnellement mais au nom d'une chose qu'on appelle solidarité féminine.Elle se mettait simplement à la place de cette jeune femme mais elle garda pour elle toute remarque moralisatrice.Il était bien trop tard pour ça.Elle lança juste d'un ton un peu sceptique,comme si cela l'importait peu:
    « Hum je vois,la pauvre,je suis sûre que tu l'as abandonnée comme une vieille chaussette dans ce bar...Et c'est comme ça avec toutes les filles ou juste avec elle?»A vrai dire,elle ne voulait peut-être pas vraiment savoir la réponse.L'italien était comme les autres hommes,elle ne pouvait pas le blâmer pour ça.Du moment qu'il n'agissait pas ainsi avec elle,il n'y avait pas de quoi s'inquiéter n'est ce pas ?Entre eux,il n'y avait que de l'amitié,de l'affection mais pas d'attirance n'est ce pas ?
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: I need your arms,I need you tonight {Augusto} I need your arms,I need you tonight {Augusto} EmptyMer 3 Mar - 22:46



    Décidement cette fin de soirée ne se passait pas du tout comme l'avait prévu Augusto. Il pensait que Crewdie était juste venue pour dormir, un point c'est tout. Là ça partait dans une sorte d'interrogatoire ce que le jeune homme n'appréciait pas réellement. Se justifier de ses moindres faits et gestes ... Très peu pour loin. Il était majeur -enfin par aux Etats-Unis mais en Italie oui-, vaciné et en pleine possession de ses facultés physiques et mentales alors les couplets de reproches et moralisateurs n'étaient vraiment pas à son goût. De plus, il n'avait jamais critiqué la jolie alpha sur ses fréquentations. Bon d'accord en même temps, il n'était au courant de rien. C'est qu'il ne devait pas avoir grand chose de palpitant à raconter sinon chacun sait que toutes les femmes sont de véritables pipelettes et Augusto aurait certainement eu le droit à un racontage de vie si seulement Crewdie avait eu quelques scoops à lui dire. Après tout, elle lui faisait confiance non ? En tout cas, il avait tout fait pour. Et il ne comprenait pas encore bien pourquoi. Dix minutes après leur recontre l'italien avait compris qu'elle n'était apparemment pas pour une quelconque relation avec un homme. Mais lui il s'était accroché. A croire que ça lui plaisait de relever des défis. Et puis on dit toujours que les Alphas sont coincés, Augusto voulait prouver le contraire. Jusqu'à présent cela se révélait bien difficile, Crewdie était la parfaite fille gentille mais un brin sainte nitouche. Mais Augusto ne désespérait pas. Comme on dit souvent : Sous la glace se cache le feu. Bon avec Crewdie, le feu semblait loin à prendre. Mais ce soir, elle était en forme pour lui poser tout un tas de questions. Questions auxquelles il ne s'était pas préparé à répondre. Elle l'avait prise de court cette fois. D'habitude Augusto avait le temps de soigner sa réponse pour qu'elle en soit satisfaite. Cependant ce soir, éméché comme il l'était, les mots sortaient de sa bouche sans qu'il ne s'en rende réellement compte. Et c'est après qu'il réalisait les bourdes qu'il commettait. Notamment celle de dire que le prénom de la fille n'avait aucune importance à ses yeux. Dans un sens, elle ne pourrait pas lui reprocher d'avoir été malhonnête mais dans un autre sens, l'italien passait pour un vrai con en ce moment. Bah, la vérité n'est pas toujours facile à entendre mais pour lui au moins c'était plus simple. Pas besoin de s'encombrer de mensonges supplémentaires. Il leva les yeux au plafond lorsque la jeune femme prit la parole. Voilà, il devait s'y attendre : Une pluie de reproches allait s'abattre sur ses épaules dans moins de trois secondes, top chrono. « La pauvre ?! Attends elle est venue toute seule vers moi, je n'ai rien fait pour. » Et pour une fois c'était vrai. A la base, Augusto voulait juste passer une soirée avec quelques amis et aucune fille n'était prévue dans son programme. L'autre avait débarqué dont on ne sait où et s'était installée avec tout son groupe. Il ne lui avait jamais promis le mariage et les gamins qui vont avec, tout au plus l'avait-il laissé miroiter une fin de nuit avec lui. Mais c'est tout. Pour l'epsilon il n'avait rien à se repprocher. Qui plus est, cette fille était d'un ennui mortel et en ne la ramenant, il s'était évité une situation embarrassante : Crewdie et sa conquête d'un soir dans la même chambre. Augusto ne répondit pas immédiatement à sa question. C'était plutôt à double tranchant : Si jamais il lui affirmait qu'il était comme ça avec toutes les filles, Crewdie s'en offusquerait et au mieux elle lui ferait de nouveaux reproches, au pire elle partirait et refuserait de lui parler à l'avenir. Si jamais il répondait de façon, il y avait toutes les chances aussi pour qu'elle ne croit pas un traître mot de ce qu'il racontait. Ne voulant pas lui mentir ni la faire fuir, il se contenta de hausser légèrement les épaules et de pousser un soupir à fendre l'âme. Et d'enchaîner : « Je ne suis pas contre les leçons de morale tu sais, mais pas ce soir. Je suis fatigué et franchement ta petite crise de féminisme aigüe est assez barbante. » Voilà qui était clair, net et précis. Au fil du temps il avait apprit à apprécier Crewdie pour autre chose que son physique alors qu'elle ne gâche pas tout en jouant les pères fouettards. Augusto se tourna vers elle et se mit sur le côté pour la regarder. Il essayait de voir comment et quelle allait être la réaction de la jolie alpha. Sa main s'amusait toujours avec les cheveux de CrewCrew, l'un de ses doigts descendit sur son visage et vint appuyer sur le nez de la jeune femme. Dieu qu'il pouvait être immature parfois ça en était effrayant. Surtout les soirs où il avait bu. « J'avais jamais remarqué que tes yeux brillaient dans la nuit ... Je les aime bien. »
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MessageSujet: Re: I need your arms,I need you tonight {Augusto} I need your arms,I need you tonight {Augusto} EmptySam 6 Mar - 10:10


    C'est sûr que Crewdie ne lui facilitait pas la tâche,elle avait même tendance à la compliquer.Avec Crew',il faut de la persévérance.Ce n'est pas la loi du plus fort ou du plus rapide qui l'emporte mais celui qui s'accroche le plus.Une sorte de mise à l'épreuve,où le niveau de sélection est élevé.Elle se percevait comme une femme qui fait peur aux hommes:pas facile,avec un cerveau et du caractère.Peut-être trop de caractère.Parfois,elle se dit qu'elle devrait être moins exigeante avec elle-même,revoir ses exigences à la baisse.Redevenir celle qu'elle était il y a encore quelques temps.Au moins,tout était plus facile et il n'y avait pas de prises de tête.Dans ce cas là,cela ferait un moment que Augusto aurait réussi son défi.Mais,il n'avait pas tout perdu car oui,elle lui faisait confiance.Jamais elle n'aurait cru pouvoir accorder une telle confiance,surtout à quelqu'un comme Augusto.Pour être honnête,la première impression qu'elle eût de l'italien n'annonçait rien de bon:encore un comme les autres,ce genre qu'elle connaissait par coeur,le genre qu'elle aimait,qui l'attirait mais qu'elle fuyait maintenant.Mais au final,en s'accrochant,il avait réussi à lui prouver que ses premières impressions étaient fausses:il n'était pas comme les autres.Et de ce fait,il avait réussi à gagner sa confiance.Seules quelques personnes avaient droit à ce privilège,on pouvait sûrement les compter sur les doigts d'une main.Bien sûr,tout est relatif,tout dépend du niveau de confiance accordé.Ici,on parlait d'un degré assez élevé de confiance.Le fait qu'elle ne lui raconte rien n'était donc pas une marque de non-confiance,mais plutôt des histoires dont elle ne veut pas ré-ouvrir les plaies.Si elle lui racontait,elle était persuadée de le faire fuir mais en même temps,il comprendrait pourquoi elle est comme ça aujourd'hui.Pourquoi elle est si réservée sur sa vie,pourquoi elle ne veut pas en parler.Mais,pour compenser,c'est elle qui lui posait tout un tas de questions.Ce qui était à prendre comme une marque de curiosité et non un interrogatoire.Il était assez grand pour faire ce qu'il voulait,avec qui il voulait et sans avoir besoin de quelqu'un pour lui dicter comment il devrait se comporter.Parmi ces questions,Crewdie osa simplement demander le prénom de la fille avec qui il était.Mauvaise idée à première vue car ce n'était pas vraiment du goût de l'Epsilon,qui lui fît gentiment remarquer que le prénom n'avait pas d'importance.Si il croyait s'en tirer aussi facilement,il avait bien tort,ça ne faisait que commencer.Crewdie était bien décidée à en savoir plus,mais le faux-pas arriva quand elle prît la défense de cette Milly ou Mindy.Oui,c'était son côté avocat des opprimés qui prenait le dessus.Défendre les plus faibles était sa spécialité.Là,elle ne devait juger qu'avec la parole de l'accusé,qui bien sûr plaidait non-coupable.Admettons que ce soit la vérité...Et parfois,des erreurs judiciaires arrivent:Crew' reconnaissait qu'elle aurait peut-être dû prendre en compte la présomption d'innocence dans cette affaire.Déformation professionnelle,voilà son excuse!Elle haussa simplement les épaules,avant de lancer esquissant un léger sourire en direction de Augusto.«C'est bon je te crois,pas besoin de te justifier».De toutes façons,peut-être ce qu'il pourrait dire,elle le croirait:elle avait confiance en lui après tout.Si il disait que c'était cette fille qui était venue la première,elle n'avait pas de raisons d'en douter.Mais bon,après tout,l'histoire de cette 'Mindy' n'était pas si importante,ce qui l'importait était la réponse à sa dernière question.Elle guettait avec une certaine curiosité la réponse de son cher ami Augusto.C'était quand même une question un peu tranchante,elle attendait de voir comment il allait s'en sortir.Une question qui resta sans réponse puisque l'italien l'esquiva en prétextant une leçon de morale de la part de Crewdie.Malin le petit!Elle se doutait bien qu'il n'aimerait pas qu'elle lui dise sa façon de penser,ils commençaient par bien se connaître maintenant.Elle aimait la franchise et qu'on soit direct,mais là elle avait un peu de mal à apprécier.«J'ai compris la féministe barbante se tait.Bonne nuit maintenant!».Elle continua marmonnant,tout en faisant sa moue boudeuse.Susceptible?Non,à peine!Elle ferma alors les yeux faisant comme si elle essayait de dormir.Elle ne put tenir ce rôle seulement quelques instants avant de croiser le regard du jeune homme,un regard qui était posé sur elle.C'est donc un regard désolé qu'elle lui lança.Elle n'était pas non plus venue là pour chercher la confrontation ou pour donner une leçon de morale,encore moins pour revendiquer son féminisme.Depuis le début,elle avait remarqué qu'il s'amusait avec une de ses mèches de cheveux,ce qui ne la dérangeait pas mais quand il vint appuyer sur son petit nez,elle ne put contenir un sourire.Un de ses plus beaux sourires spontanés et amusés.Un sourire qui s'élargit un peu plus en entendant la remarque sur ses yeux.Elle se tourna à son tour entièrement vers lui pour pouvoir voir son visage,et par la même occasion,plonger ses 'yeux qui brillent' dans les siens.Au moins,comme ça,si il les aime bien,il pourra mieux les observer.Elle caressa la joue de l'italien,continuant d'afficher un sourire «On me l'a jamais fait le coup des yeux qui brillent dans la nuit...Apparemment aussi,mes cheveux t'amusent,vu que tu n'arrêtes pas de jouer avec et mon nez t'attire car c'est la deuxième fois que tu appuies dessus.Il y a autre chose que tu aimes bien chez moi ?»
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Augusto P. Da Volpedo
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: I need your arms,I need you tonight {Augusto} I need your arms,I need you tonight {Augusto} EmptyMer 10 Mar - 12:11



    Augusto Pelizza Da Volpedo est un homme dont la persévérance est l'une de ses qualités mais il faut bien avouer que ce soir, cette qualité était mise à rude épreuve. Son esprit était embrouillé à cause de l'alcool qu'il avait ingurgité quelques heures auparavant et son amie Crewdie avait tendance à en rajouter une couche avec toutes ses questions. D'habitude il s'amusait des interrogatoires ou plutôt des investigations qu'elle menait à chaque fois qu'ils se voyaient. Elle voulait souvent qu'il lui raconte comme ses sorties se passaient ou bien si il avait rencontré quelqu'un ... Bref des questions d'ordre général que toute amie pose normalement si elle se sent un minimum concernée par les états d'âmes de l'autre. Le jeune homme, pas pudique du tout lui dévoilait avec un certain enthousiasme ce qu'elle désirait savoir tout en restant dans le soft bien entendu. N'étant pas au courant du passé de la jolie ALPHA, il était tout bonnement hors de question pour lui de la faire fuit en lui déballant toute sa vie privée. Et puis généralement, CrewCrew posait des questions assez simples notamment le comment s'appelle t-elle. Ce soir, le prénom de la pseudo conquête d'Augusto posait néanmoins quelques problèmes entre eux. En effet, l'italien avait été incapable de lui dire ce fameux prénom. Pourtant ce n'est pas sorcier de retenir quelques lettres. Eh bien il faut croire que si car l'EPSILON avait beau chercher et fouiller dans sa mémoire, rien ne le revenait. Evidemment, il n'en fallait pas plus pour que Crewdie défende cette soi-disant pauvre fille. Pour résumer, elle était la gentille victime et lui était le grand méchant loup qui aurait pu n'en faire qu'une bouchée. Bon d'accord, parfois cette hypothèse se révélait exacte mais pas ce soir. Alors que la jeune femme avait tout de suite conclu sur cette solution, Augusto avait un peu - beaucoup - vu rouge. Non il n'était pas aussi salaud qu'elle voulait bien le croire ! C'est vrai quoi, sa réputation ne jouait pas forcément en sa faveur mais il traitait toujours les femmes avec respect. Il leur demandait juste de ne pas croire en l'amour et de profiter simplement des plaisirs de la chaire car il était bien incapable de tomber amoureux et de rendre une fille heureuse sur ce plan là. Elles étaient toutes prévenues, il ne se les prenait pas en traître alors que Crewdie suggère - même implicitement - qu'il traitait les filles comme du bétail n'avait pas du tout plu au jeune homme. Il avait une quantité de défauts mais pas celui-ci. A force depuis le temps qu'ils se fréquentaient tous les deux, elle aurait pu s'en apercevoir quand même. Mine de rien, elle venait de le décevoir avec cette attitude. Il la regarda sans répondre à son sourire, les sourcils toujours froncés et la mine toujours un peu énervée. « Bah si apparemment j'ai besoin de me justifier parce que tu me prends pour un sale connard qui maltraite les femmes. » Ses paroles venaient de dépasser ses pensées. Non il savait pertinnement que ce n'était pas l'opinion de sa CrewCrew à son égard sinon elle ne l'aurait jamais fréquenté mais vous savez ce que c'est ... Avec l'alcool on raconte parfois tout et n'importe quoi. On a tendance à dire ce qui nous passe par la tête sans vérifier les possibles conséquences que cela pourrait avoir. Crewdie avait confiance en lui, elle le lui avait certifié plus d'une fois alors pourquoi avait-il été aussi sec à son égard ? Il n'en savait pas grand chose lui même. « Excuse moi. Je voulais pas être ... Aussi méchant. » Il lui adressa un pauvre sourire. Augusto n'avait jamais été réellement doué pour s'excuser car selon lui, seuls les faibles avaient besoin de faire ce genre de chose. Mais il ne voulait pas perdre Crewdie donc il venait de faire le premier pas. C'était assez étrange quand on y pense car les gens de sa confrérie ne s'abaissaient pas pour se faire pardonner. Il faut croire que l'italien avait un bon fond malgré tout. Malgré tout, sans réellement le vouloir il en rajouta une couche en lui disant que ses leçons de morale, elle pouvait bien se les garder. Ce n'était vraiment pas subtil de sa part et il s'en rendit compte lorsque la jeune femme lui répondit à son tour assez brièvement et d'une façon assez sèche également. Augusto ne répondit pas pour ne pas aggraver son cas. Se taire et tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler semblait être un assez bon compromis pour lui. Néanmoins, il posa son regard sur son amie tout en continuant de s'amuser avec ses cheveux. Puis avec son nez. Finalement Crewdie ouvrit de nouveau les yeux pour le regarder aussi. Le jeune homme lui fit un large sourire comme pour se faire pardonner à nouveau. Il l'écouta attentivement et réfléchit quelques secondes à sa question. Il ne savait pas trop si sa réponse allait lui plaire mais après tout c'est elle qui voulait savoir. « Tes lèvres. J'ai toujours eu envie de t'embrasser. »
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MessageSujet: Re: I need your arms,I need you tonight {Augusto} I need your arms,I need you tonight {Augusto} EmptyMer 17 Mar - 0:45


    Là c'était surtout du n'importe quoi qui sortait de sa bouche.Comme quoi l'alcool,ça ne réussit pas à tout le monde et délit un peu trop les langues.Mais bien sûr,associer à la curiosité excessive de Crewdie,cela ne pouvait que donner un mélange explosif.Elle aimait la franchise,elle aimait tout savoir,être au courant de beaucoup de choses et d'habitude,l'échange passait plutôt bien avec Augusto puisqu'il ne manquait pas de lui offrir les réponses à ses questions.Sans non plus lui exposer tout les détails.Ce qu'elle appréciait dans cette échange est qu'elle n'avait pas nécessairement à offrir une contre-partie:bien sûr qu'elle lui racontait en échange des choses qui lui étaient arrivées dans sa journée ou dans ses soirées,mais tout ce qui concernait le passé était plutôt le sujet à éviter. Hormis ce petit détail insignifiant,le mélange s'opérait assez bien.Mais parfois,il fallait mieux se taire et préférait ne rien savoir.A trop en dire,on finissait par se décevoir et dire des trucs qu'on pouvait regretter ou qu'on aurait préféré ne pas entendre.Dans ce cas là,ils venaient de se décevoir mutuellement.Crewdie le voyait bien dans l'attitude énervée de son ami,d'ailleurs,elle détestait voir ce regard.Tout ça à cause d'une pauvre fille:si son prénom n'était pas resté dans les mémoires,elle restera comme l'élément déclencheur de cette histoire.Dans ces moment-là,se taire est sans doute la meilleure solution à envisager pour éviter d'aggraver la situation.Car,c'était le risque.Ils avaient tous les deux leurs caractères et en général,ne manquaient pas de dire ce qu'ils pensent et ainsi de suite,rendant la discussion sans fin.Une discussion qui ne pouvait bien sûr aboutir à rien,mise à part finir par se blesser.Ce qui risquait d'être le cas:alors qu'elle essayait de se rattraper,et à sa façon admettre qu'elle avait tort et qu'elle se trompait sur son jugement,Crew' n'apprécia pas une nouvelle fois la réponse que l'Italien lui rétorqua. Ça commençait à faire trop en une soirée.Cela la laissa presque sans voix qu'elle ne prît alors même pas la peine de répondre à cela.Elle se contenta juste de soupirer,montrant à quel point tout ceci était n'importe quoi et lui lançant juste un regard,qui en langage du regard chez elle signifiait «crois ce que tu veux,mais tu sais que c'est complètement faux».Crewdie savait que ce n'était pas l'image qu'elle avait de lui.Elle ne pensait pas du tout cela de l'Epsilon,sinon elle ne passerait pas autant de temps avec lui et n'aurait sûrement pas cette confiance envers lui.Même implicitement,elle n'avait jamais voulu laisser suggérer cela.Les connards qui maltraitent les femmes,elle les connaissait et Augusto était loin d'être ce genre d'hommes.Bon ce n'était pas non plus un ange,mise à part peut-être avec elle.Concernant son attitude avec elle,il n'y avait rien à lui reprocher.Evitons les sujets qui fâchent comme sa relation avec sa famille,ça ne ferait qu'aggraver les choses.Il venait toutefois de lui faire des excuses.Non,elle avait du mal entendre.Ce n'était pourtant pas dans l'habitude de Augusto Pelizza Da Volpedo de s'excuser mais Crewdie avait eu ce privilège.Ce qui d'ailleurs la fît sourire légèrement pour finir par murmurer à son tour,accompagné d'un regard désolé,comme elle savait si bien le faire pour se faire pardonner.« Excuses acceptées mais je reconnais à mon tour que j'aurais dû garder mes jugements parfois trop précipités pour moi ».Voilà comment trouver le bon consensus.Chacun reconnaît ses torts,et on essaie de passer à autre chose.Mais la chose suivante risquée elle-aussi d'être mouvementée.Car chacun sait que l'alcool délie les langues mais que parfois,ce n'est pas toujours n'importe quoi qui est dit.Il paraitrait que parfois une part de vérité pouvait subsister.Alors devait-elle prendre sa réponse au sérieux ou devait-elle se dire que c'était encore un des effets de l'alcool et qu'elle ferait mieux d'oublier?L'alcool ne pouvait pas non plus tout expliquer,ce serait trop facile sinon.C'est pourquoi,la réponse donnée la laissa un peu surprise et « perplexe »,elle ne savait pas trop comment réagir:d'un côté,elle le prenait plutôt en souriant,se sentant même « flattée ».Car oui,qu'un garçon comme Augusto ait envie de vous embrasser est forcément quelque chose qui ressemble à un compliment,quelque chose qui vous fait plaisir.Elle n'est pas si différente des autres.Mais,quand on s'appelle Crewdie Montgomery,on a une sérieuse tendance à toujours tout compliquer et d'ailleurs,à chercher les complications là où il n'y en a pas.Le problème venait ici du « toujours »:ils étaient supposés être amis mais généralement,les amis n'ont pas toujours envie de s'embrasser.Ou dans ce cas là,c'est que leur amitié est vraiment ambiguë.Enfin bref,elle cessa de faire trop fonctionner son cerveau,évitant de partir dans des interprétations spéculatives,loin de la réalité.Mais,elle était quand même curieuse(oui,je vous l'ai dit une curiosité excessive,presque maladive de vouloir tout savoir et trouver des raisons à tout) de savoir ce qui l'en avait empêché,depuis tout le temps qu'ils ont passé ensemble.Ce n'est pas les opportunités qui ont manqué pourtant.Son regard toujours plongé dans les yeux de Augusto,un léger sourire s'esquissa sur le visage de la jeune femme,un sourire reprenant son air surprise mais en même temps,désireuse d'en savoir plus.«Mes lèvres vraiment ? Et je peux savoir ce qui t'en as toujours empêché?»
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