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It's getting hot in here [PV Augusto]

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MessageSujet: It's getting hot in here [PV Augusto] It's getting hot in here [PV Augusto] EmptySam 19 Fév - 20:50



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    - « CRAWFORD!! »

    La Bêta fit brusquement volte face et aperçut un petit homme gras essoufflé courir vers elle à petites foulées, vêtu d’un T-shirt noir Puma trop petit laissant entrevoir un ventre pour le moins aussi volumineux que poilu et d’un survêtement bouffant rouge. Elle n’eût même pas besoin de plisser les yeux pour le reconnaître, ça ne pouvait que être lui, Mr Jemecurelesoreillesenpublic, son professeur de sport. La jeune femme venait de quitter les vestiaires voilà deux minutes et traversait la pelouse d’un pas pressé pensant à la longue douche chaude qui l’attendait une fois qu’elle aurait rejoint son petit nid douillet perché sur les hauteurs des collines hollywoodiennes jusqu’à ce qu’elle se fasse interpeller. Elle aurait bien aimé continuait son chemin et accélérer le pas, vu les gouttes qui perlaient sur le front du vieux rabougri qu’elle avait pour prof, le semer aurait été d’une simplicité enfantine mais elle se força à rester droite comme un piquet interdisant à ses pieds le moindre mouvement, ses baskets blanches s’enfonçant dans le sol boueux, ah qu’elle ne le portait pas dans son cœur cet énergumène là. En plus de l’agacement qui l’envahissait de secondes en secondes au fur et à mesure que l’ennemi approchait, elle ressentait une fatigue démentielle autant au niveau des muscles du tronc que des muscles de ses membres, ce qui était normal après deux heures de musculation intensive, le gros ronchon ne l’avait pas épargné et elle en était même arrivée à prier le petit Jésus que cela cesse. Malgré tout, elle avait retenu les larmes et obéit, feignant de ne ressentir aucune douleur et lançant même quelques fois entre deux séries d’abdos des sourires arrogants dans le genre « oué, je pourrai faire ça pendant des heures » et voilà que ce crétin la rattraper, mais que voulait-il encore? Elle laissa son sac noir Spalding glisser de son épaule et s’effondrer par terre, toute force ayant quittées son magnifique petit corps, elle aurait eu un mal fou à le retenir et se tournant vers l’importun qui arrivait maintenant à sa hauteur. Elle réprima un bon vieux « quoi? » bien trop familier et détendit les traits de son doux visage baigné par le soleil de fin d’après midi. « Oui, Monsieur? » dit-elle accompagné de son habituel faux sourire. Elle essaya de ne pas froncer les sourcils face à la puanteur que son interlocuteur dégageait, pourtant il n’avait fournit aucun effort et s’était contenté de les regarder soulever des haltères, leur criant des ordres entre deux bouchés de son sandwich jambon/beurre, mais son odeur était telle qu’il lui sembla, un moment, qu’il venait de courir un marathon pendant des heures. « CRAWFORD!! » répéta-il, il avait la fâcheuse manie de répéter trente-six fois chaque nom de famille de ses élèves pour appuyer ses dires dénués de tout intérêt, l’écouter était déjà un vrai supplice, mais en plus de cela, l’articulation n’était pas son fort, mais que faisait-elle là avec lui bordel. « Crawford, on enchaîne avec natation après demain, et à part faire atelier bronzette avec tes copines maigrichonnes tu n’as pas l’air de trop te mouiller! » Tandis que sa voix rugueuse parvenait à ses tympans trop fragiles pour les railleries du bonhomme, un postillon alla se logeait sur sa délicate joue, beurk. «  Alors écoute moi bien ma petite, direction la piscine et tu vas aller me faire quelques longueurs, je passe dans trois quarts d’heure voir ce que ça donne, tu m’as bien compris? » TROIS QUARTS D’HEURE! Voulait-il sa mort, on ne pouvait pas dire que Seextine brillait grâce à ses compétences athlétiques, à part l’endurance, elle ne se démarquait guère des autres élèves, elle n’était pas très adroite et la coordination n’était pas son truc, les sports d’équipe étaient la catégorie où elle était la plus médiocre. A moins que l’on lui demande de faire un relais dans le grand bassin elle était parfaitement opérationnelle et ne voyais pas pourquoi il n’y aurait que elle qui serait de corvée piscine alors que la petite intello de la classe n’arrivait même pas à taper dans un ballon. Ses yeux lançaient déjà des éclairs dans toutes les directions, signe qu’elle ne tarderait pas à hausser la voix et faire entendre sa voix mélodieuse et ravageuse, toutefois elle se pinça les lèvres, elle ne lui donnerait pas cette satisfaction et ne voulait pas prendre le risque de s’octroyer deux heures de colle. Et oui, même à l’université, le petit professeur vicieux d’éducation sportive était connu pour faire chier le monde entier et même parfois fricoter avec ses jeunes élèves que ce soient des filles ou des garçons, tellement de rumeurs circulaient à son sujet que Seextine se demandait comment il avait fait jusqu’à lors pour garder son poste. Elle redressa les épaules pour lui montrer que cela ne la décourager pas le moins du monde et qu’elle était même partante pour faire un 300 mètres haies si il le voulait. Elle prit donc une voix calme et posée. «  J’y vais de ce pas » Elle lui accorda un sourire resplendissant, tout en jetant un regard vif à la bedaine qui dépassait de son horrible jogging, lui aussi devrait faire quelques longueurs de temps à autre, et tourna les talons, enfin débarrassée de lui, elle murmura le mot crétin dans sa barbe, peur d’être entendue même si ses longues jambes élancées l’avaient déjà guidé loin de sa portée. Aller, direction la pataugeoire aux canards, au moins elle pourrait y prendre une douche mais cela ne l’empêcha pas de maudire à maintes et une reprise son éducateur sportif.

    Une fois devant l’édifice, la blondinette poussa la lourde porte devant elle et pénétra dans le bâtiment, immédiatement, l’odeur du chlore irrita son nez et elle se voyait déjà le soir dans sa salle de bain démêlant ses cheveux avec peine, empestés de calcaire, une horreur. Mais au lieu de faire demi-tour et s’épargner cette damnation, elle avança jusqu’au cabine et se cloitra dans l’une d’elle quand elle réalisa qu’elle n’avait même pas de maillot de bain. «  Rooh c’est pas vrai! » Elle sortit de la cabine à la hâte et se pointa devant un distributeur proposant des modèles une pièce noir, super sexy, ironisa-t-elle. Elle glissa un billet vert dans la machine et attendit que cette dernière lui livre la marchandise, quand elle se saisit de son paquet, elle hésita à retourner sur ces pas, dans la cabine jaune tellement petite que même un non claustrophobe se sentait étouffer à l’intérieur. Après tout, le bourreau ne se donnerait sans doute même pas la peine de venir. Mais la belle était déjà en sursis parce qu’elle s’était fait prendre en train de piquer le téléphone portable d’une élève qu’elle ne supportait pas et voulait ridiculiser, comme quoi les mauvaises habitudes du lycée avaient tendance à la rattraper. Elle s’en retourna à sa cabine, les pieds traînant et les bras en compote. Elle leva ses bras douloureux lentement en raison de la douleur qui les lacérait, pour ôter son débardeur de sport collant, déniché à Triathlete Zombies, mon dieu que c’était douloureux, la Bêta se demandait comment elle allait passer d’un bord à l’autre de l’immense bassin glacé si ce n’est en se laissant flotter pendant des heures. Après s’être extirpée de la cabine, ses pas la menèrent aux douches, où elle poussa un bruyant soupir quand elle sentit la première goutte d’eau descendre le long de son dos. Soucieuse de son apparence, elle avait ignoré la grande pancarte placardée à l’entrée où « bonnet de bain obligatoire » était inscrit en gras noir, très peu pour elle vraiment, et il n’y avait que les personnes soucieuses du règlement qui la prenaient au pied de la lettre. Néanmoins, elle n’avait pas l’air maligne avec l’espèce de machin-truc moyenâgeux qui l’enveloppait, c’était bien différent de ce qu’elle portait d’habitude mais néanmoins, cela lui donnait un petit côté sainte nitouche et accentuait son charme.

    Quand elle arriva au bord du grand bassin, elle balaya les alentours d‘un seul regard, quelques membres de l‘équipe de natation se séchaient dans un coin, ils devaient avoir fini leur entraînement, quel dommage, elle n‘aurait pas été contre l‘idée de leur tenir compagnie, avec leur cheveux dégoulinants sur leur front, leurs yeux verts émeraudes et leur bronzage halé, ils étaient tout bonnement à tomber. Il y avait aussi un groupe de filles qui gloussaient un peu plus loin et les dévoraient des yeux, à peine discrètes, l‘une d‘elle avait même sorti son Blackberry dont le flash se déclenchait toutes les trente secondes à l‘allure où elle appuyait sur le bouton photo. A part eux, la piscine était déserte et elle ne tarderait pas à se retrouver seule. Alors qu‘elle finissait de passer l‘immense salle en revue, son regard se posa sur …No way Augusto P. Da Volpedo, la Bêta déglutit péniblement et sentit son cœur s‘affolait dans sa poitrine, le jeune homme avait un charme fou, et même bien plus que cela, il était un vrai régal pour les yeux et dégageait un tel charisme que l‘on pouvait vite se sentir intimider à son contact, dans le genre « le mâle» il n‘y avait pas mieux. Elle détourna les yeux un instant, et se rapprocha du bassin pour tremper la pointe de ses pieds dans l‘eau, reprenant son souffle, elle eût l‘impression, l’espace d’un instant, de ressembler à Ross Geller de la série Friends à chaque fois qu‘il apercevait Rachel Green. Augusto, au premier regard, lorsqu‘ils s‘étaient rencontrés, lui avait tout d‘abord inspiré de la sympathie, il était beau, grand, robuste, avait un sourire envoutant et le corps d’un Dieu grec. Pourtant, aussi bizarre soit-il, quelque chose chez lui la repoussait, peut-être sa façon d’être, ou une certaine arrogance qu’elle parvenait à déceler, comme si il était un rival, son altère ego au masculin. Elle avait autant envie de le plaquer contre une des parois des douches que de le repousser dans l’eau glaciale dont il venait de sortir. Elle ne put détacher son regard des gouttelettes d‘eau qui ruisselaient le long de son corps musclé et se surprit à se mordre la lèvre. Reprends toi, reprends toi, pensa-t-elle. Alors qu‘il daignait à enfin tourner la tête vers elle, elle se retourna brusquement comme une petite fille prise en flagrant délit de voler les fruits confits rangés dans le buffet du salon. Une sensation de désir inassouvi s‘empara de son corps et avant qu‘elle n‘ait pu plaqué sa main contre sa bouche, elle s‘exclama joyeusement. « Hey! » Elle se permit cette familiarité, bien que Augusto ne fasse pas parti de son cercle d‘ami, ils avaient déjà traîné quelques fois ensemble et avaient même apprécié ces moments passés ensemble. Elle passa ses mains dans ses cheveux blonds et ondulés, et les dégagea sur ses épaules, à mesure que Augusto se rapprochait, elle sentait que ses jambes devenaient molles, comme de la guimauve, et il lui parut clair qu‘elle ne pourrait lutter plus longtemps contre le désir qui déferlait en elle et cette irrésistible envie de plaquer ses lèvres contre les siennes. Ils avaient beau ne pas s‘adorer, cela ne les empêcheraient pas de batifoler un petit peu, du moins l‘espérait-elle. Après l‘échec amoureux qu‘elle venait de subir, et le goût amer toujours présent qu‘avait laissé Bradley en claquant la porte de chez elle la dernière nuit qu‘elle l‘eût vu, elle avait besoin d‘un moment tendre qui lui ferait oublié le beau Delta qu‘elle avait failli aimé et qui lui avait causé, même si elle ne voulait pas se l‘avouer, beaucoup de peine. Toutefois, cela ne servait à rien d‘y penser encore et encore comme elle avait tendance à le faire dernièrement, cette histoire était du passé et elle avait volontairement tourné la page de leur naissante histoire d‘amour tragique. Tout ce dont elle avait besoin maintenant, c‘était de s‘amuser, sans aucune limite, jusqu‘à atteindre l‘ivresse et en faire un coma éthylique. Elle décida donc d‘opter pour une Seextine séductrice, oui elle avait plusieurs Seextine rangées dans son placard, et lui accorda un sourire à la fois sincère et timide. «  Alors, comment est l‘eau? » Phrase banale, mais il fallait bien commencer quelque part, et ne pouvant deviner ses intentions, elle préférait ne pas mettre la charrue avant les bœufs.

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Augusto P. Da Volpedo
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: It's getting hot in here [PV Augusto] It's getting hot in here [PV Augusto] EmptyVen 25 Fév - 19:57


It's getting hot in here [PV Augusto] Jamie3v


    L’avantage d’habiter en ville c’est que l’on n’a pas à subir les frasques des autres étudiants -à part ses colocataires- de l’université vingt-quatre heures sur vingt-quatre à année entière. L’inconvénient majeur intervient dans le fait qu’il n’y a pas un large choix d’activité. Même si notre villa était spacieuse, au bout d’un moment, on en a vite fait le tour. N’ayant pas cours de l’après-midi, je tournais comme un lion en cage ne sachant quoi faire. Aucun de mes colocataires n’étaient présents pour me distraire et je me demandais sérieusement ce que j’allais bien trouver pour m’occuper les prochaines heures. C’est à ce moment que je reçus un sms de Sasha, ma meilleure amie qui voulait absolument que je la rejoigne au plus vite à la piscine de Berkeley. Sa proposition me laissa perplexe quelques minutes. Je n’étais pas fan à l’idée de passer des heures entières en train de barboter dans l’eau comme un canard barbote dans sa mare. Néanmoins, j’adorais la blondinette et j’étais prêt à endurer cela pour elle. Ah les femmes … Décidément, il suffit d’un sourire pour qu’elles nous fassent perdre la tête. Bon, il faut bien avouer que je n’avais rien de mieux à faire non plus donc cette proposition tombait plutôt bien. Je lui répondis rapidement que je serai à ses côtés dans une petite trentaine de minutes puis je suis monté dans ma chambre afin de me préparer et d’emmener avec moi des affaires susceptibles de me servir après avoir fait trempette dans le bassin universitaire. Moins de dix minutes plus, je claquais avec force la portière de mon cabriolet avant de faire ronronner le moteur. Direction la Berkeley Californian University. Avec mes lunettes de soleil -des Ray Ban s’il vous plait-, le toit de ma bmw enlevé, les cheveux au vent et ma tête qui se dodelinait au rythme de la musique, j’avais tout du frimeur de base. Et c’est ce que je suis, il ne faut pas se leurrer. Un fils à papa friqué comme pas possible, arrogant de surcroît qui adore étaler à la vue du peuple son argent. Les malheurs dans le monde et la pauvreté des gens ? Très peu pour moi. Chacun ses problèmes après tout, je n’allais pas pleurer comme mère Theresa sur le sort des autres habitants de la planète. Bref, une fois arrivé dans l’enceinte de l’université, je pris soin de garer ma voiture du côté du complexe sportif afin de ne pas avoir à traverser la moitié du campus pour rejoindre la piscine. Un brin flemmard le Pelizza Da Volpedo. Oui, oui complètement et je ne m’en cachais pas. Alors que je me dirigeais vers la piscine de ma démarche nonchalante et souple, je sentis mon portable vibrer dans la poche de ma veste. Un nouveau message de Sasha. Espérons que cette fois-ci elle ne me demande pas d’aller courir un huit cent mètres avec elle parce qu’elle pourrait toujours m’attendre. En réalité, j’eus le droit à un bref message qui m’apprit qu’elle aurait du retard car elle venait de rencontrer une amie de longue date et elles avaient beaucoup de choses à se dire … Youpi et ce bon vieux Gusto passait après une vieille connaissance. Soupirant, je rangeais prestement mon téléphone avant de poursuivre mon chemin. Tant qu’à faire, maintenant que j’étais sur place, autant piquer une tête au lieu d’attendre comme un couillon. Une fois arrivé sur place, je suis allé me changer. Je ressortis de la cabine deux minutes plus tard, vêtu d’un simple short de bain noir signé Calvin Klein. J’aperçus un écriteau sur lequel il était signalé qu’il fallait absolument un bonnet de bain … Comme si j’allais me plier à cette règle. Ignorant royalement les instructions, mes pas me menèrent vers le bassin. J’étais prêt à jouer le sosie de Michael Phelps.

    Malheureusement pour moi, la piscine était déjà occupée. L’équipe masculine de natation y faisait son entraînement. L’entraîneur était un homme d’une quarantaine d’années qui ne cessait de leur crier dessus soi-disant pour les motiver. Franchement, il devait juste donner envie à ces gars de le noyer sans autre forme de procès. Ne voulant pas troubler cette magnifique ambiance, je me suis installé sur l’un des transats autour de la piscine pour les regarder tout à mon aise tout en profitant du soleil qui brillait. Au bout d’un quart d’heure, tous sortirent de la piscine sur l’ordre de leur entraîneur. Sans perdre de temps, je plongeais avant de commencer à nager avec grâce. L’eau était tiède et cette sensation de liberté était finalement plutôt agréable. Je ne regrettais pas mon escapade malgré le fait que je sois seul au lieu d’être accompagné comme cela aurait dû être le cas. J’enchaînais les longueurs sans produire de grands efforts lorsqu’une personne se matérialisa dans mon champ de vision. Discrètement, je me mis sur le dos de manière à pouvoir jeter un regard à cette jeune femme le temps de mon changement de position. Seextine. Elle ne m’avait pas remarqué car elle gardait les yeux fixés sur les quelques nageurs de l’équipe qui se séchaient. N’ayant pas envie de faire le premier pas vers elle, j’ai continué mes exercices durant encore plusieurs minutes. Puis, en prenant bien soin qu’elle me voie, je suis sorti du bassin avant de tourner mon visage vers la bêta. Bingo. Elle ne me quittait pas du regard et mes yeux se mirent instantanément à pétiller de malice. J’eus même le droit à un « Hey ! » plus qu’enthousiaste. Que le jeu commence, jolie Seextine. Je ne pris pas la peine de retourner vers mon transat pour y prendre ma serviette afin de me sécher. A la place, j’ai préféré avancé vers la jolie blonde ne cessant de la dévorer des yeux, un sourire carnassier accroché aux lèvres. J’étais le chasseur et elle était la proie … Le tout maintenant était de savoir à quelle sauce j’allais bien pouvoir la manger. Je me suis arrêtée à une vingtaine de centimètres d’elle histoire de la détailler des pieds à la tête. Mes sourcils se haussèrent et les traits de mon visage devinrent interrogateurs. Qu’est-ce que c’était que ce maillot de bain ? Laissant cette question dans un coin de ma tête, je me suis penchée vers Seextine pour venir poser mes lèvres à la commissure des siennes afin de déposer un léger baiser. De ma voix grave et suave, je pris enfin la parole. « Bonjour mademoiselle Crawford. » Reprenant ma démarche désinvolte, je vins par la suite me mettre derrière elle et mes mains se posèrent tranquillement sur ses fines hanches. Puis ma main droite remonta doucement et mes doigts passèrent dans sa chevelure blonde pour que sa nuque soit dégagée. En faisant ce geste, son parfum entêtant vint titiller mes narines et c’est au prix d’un sacré effort que je parvins à ne pas lui sauter dessus. Ma bouche se colla à son oreille et dans un murmure je poursuivis. « Joli maillot. » Réplique ironique et totalement fausse par-dessus le marché. Elle devait bien se douter elle-même qu’il n’était pas fait pour être porté par une naïade pareille. « Alors comment est l’eau ? » Son interrogation me fit sourire et je me suis redressé tout en restant derrière elle, ne cherchant pas le moins du monde à briser ce contact physique que j’avais établi. « Ah ça … » Répondis-je laconiquement. Dans ma tête, un projet un brin foireux venait de se mettre en place. Avec une rapidité de félin, je l’ai soulevé dans mes bras avant de m’élancer vers l’eau pour au final sauter avec Seextine dans mes bras. Je savais par avance qu’elle allait me maudire car pour une bêta c’était la crise assurée si son brushing n’était pas impeccable. Revenant à la surface, je vis que Seextine en avait fait autant. Tout en lui offrant un sourire de gamin joueur, je fis deux – trois mouvements de manières à me retrouver auprès d’elle. Reprenant sa question, je dis avec un air d’innocent. « Alors comment est l’eau ? » Mon rire de méditerranéen se fit alors entendre. Je me dois de passer aux aveux : je me moquais ouvertement de cette pauvre jeune femme au combien séduisante. Passant une main sur mon visage pour enlever les gouttes qui ruisselaient, je fis de même en enlevant une goutte d’eau qui menaçait à tout moment de tomber du nez de la charmante Seextine. Je m’attendais à tout : A ce qu’elle éclate de rire, à ce qu’elle me hurle dessus comme une harpie ou à ce qu’elle tente de se venger pour tous les moyens possibles et inimaginables. Quoi qu’elle était sûrement capable de faire un mix des trois. « Ne boude pas, tu sais très bien que tu es ravissante toute mouillée. » Pour une fois j’étais on ne peut plus sincère et oui il s’agissait bel et bien d’un compliment. Qu’elle le savoure parce que je n’étais pas du genre à en faire à répétition.

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MessageSujet: Re: It's getting hot in here [PV Augusto] It's getting hot in here [PV Augusto] EmptySam 26 Fév - 22:38


It's getting hot in here [PV Augusto] Annalynneannalynnemccor


    Drapée dans le maillot de bain de mère grand et prisonnière du regard magnétique de Augusto, Seextine se sentait au-delà du lamentable, sentiment habituellement quasi-inexistant chez elle, elle avait toujours suscitait une palpable admiration chez ses comparses, même affublé d’un poncho couleur rouille et d’un survêtement en velours noir, elle avait lancée une mode dans un de ces ennuyeux camp d’été qu’elle avait côtoyé à son jeune âge. Il fallait dire que à cet âge là, la tâche s’avisait être d’une facilité enfantine et tout le monde voulait entrer dans ses bonnes grâces. Oh grand damn, le seul jour où elle avait laissé tomber sa garde, il avait fallu qu’elle tombe nez à nez avec l’un des étudiants les plus orgasmiques du campus. La belle blonde ne se laissa pas démonter pour autant, le vêtement avait beau être bon à jeter aux ordures, elle le portait mieux que personne. Elle regarda attentivement le mâle faire sa parade, sourire amusé en coin, elle était d’humeur plus légère, le gros monsieur au nez crochu avait été gommé de sa tête et elle ne se rappelait même plus la raison de sa venue ici. La seule chose qui s’imposait dans son esprit était le bel italien dont elle prendrait plaisir à tourner en bourrique. Elle le laissa se pencher jusqu’au coin de ses lèvres et lui offrir un baiser, à ce contact, elle sentit des picotements à l’endroit où le bel epsilon avait posé ses lèvres deux secondes plus tôt. Le contact avait été trop rapide à son goût, elle aurait voulu prolongé l’instant mais décida de le laisser mettre de la situation pour le moment. Son comportement l’amusé beaucoup, Augusto possédait l’art et la manière de la drague impulsive et devait certainement en usait continuellement. Ses compagnes devaient tomber telles des mouches face à la tapette qui précédait leur fatale mort subite. Elle avait beau vouloir se languir au creux de ses bras, il ne fallait jamais la sous estimer, briseuse de cœur accomplie, elle n’en été pas à son premier jeu de séduction et la situation pouvait vite se retourner contre son adversaire. « Bonjour mademoiselle Crawford. » Son agréable timbre de voix vint lui chatouiller les oreilles provoquant chez elle un sourire semi-séduit, une soudaine excitation l’habitait, traduite par ses yeux pétillants de malice, la fin de journée prenait une tournure intéressante et elle ne se ferait pas prier pour en profiter. Le contact des mains de Augusto sur sa peau lui procurèrent un frisson tel que sa peau délicate se recouvrit de chair de poule, un sourire conquis qu’elle ne pouvait dorénavant plus dissimuler se dessina sur son visage angélique et sa voix suave résonna de nouveau au creux de son oreille. « Joli maillot. » Son doux sourire disparu aussi vite qu’il était apparu, alors comme ça son accoutrement ne lui avait guère échappé. Malgré tout, elle reprit contenance bien vite, les yeux rivés sur les gradins désormais vide, elle lui répondit du tac au tac d‘un air détaché. « Merci, récente acquisition chez Chanel. » Elle prononça le dernier mot avec un accent français prononcé, renforçant sa crédibilité. Elle venait de transformer un maillot de quelques sous en une pièce luxueuse provenant de la célèbre maison haute couture sans en démordre. La satisfaction relaya sa gêne occasionnelle. Alors qu’elle s’apprêtait à se retourner pour lui faire face, elle sentit ses pieds quittés le sol, soulevée dans les airs, elle se retrouva propulsée en avant avec promptitude. Parquée dans les bras musclés d’Augusto, direction l’eau chauffé à 27 °C mais non moins glaciale, ils finirent leur parcours dans le chlore et la froideur du bassin. A peine avait-elle touché l’eau qu’elle se sentit transperçait par des centaines d’aiguilles, il lui semblait frôler l’hypothermie. Elle plaqua ses deux pieds au sol du bassin avant de le repousser violemment et d’atteindre la surface. La bêta repris sagement son souffle et ouvrit les yeux avec lassitude, le sourire hautain de son agresseur lui sauta aux yeux, source du plaisir antérieur qui bouillonnait en elle, elle lui accorda un petit sourire diabolique avant de l’apostropher. « Gosh, tu n’aurais jamais du faire ça. » Il la rejoignit en quelques brasses, la mine victorieuse du coup de bas qu’il venait d’effectuer et arrogant sur les bords, il enfonça le couteau plus profondément dans la plaie. « Alors comment est l’eau ? » Il ponctua sa phrase par un rire moqueur, feignant désarçonner la pauvre petite chose fragile et sans force qu’elle était. Elle le scruta avec attention, à la fois amusée par la spontanéité du jeune homme et agacée par ses moqueries incessantes, elle s’immergea dans l’eau, devenue maintenant chaude, jusqu’à ce qu’on ne puisse voir que ses deux yeux malicieux, mimant qu’elle préparait un mauvais coup. Le grand garçon espiègle rompu à nouveau le silence, retardant l’attaque inévitable qu’elle préparait. « Ne boude pas, tu sais très bien que tu es ravissante toute mouillée. » Face à cette remarque, elle se sentit fondre, elle savait bien qu’elle était la perfection incarnée, même si la modestie ne faisait pas parti de cette perfection. Seextine ne tournait jamais le dos aux compliments que l’on pouvait lui attribuer, de plus est, quand ils venaient de la part d’une personne au charme ravageur et plutôt réservée. Et dieu savait à quel point elle en abusait, elle y puisait son assurance et ne lâchait plus prise jusqu’à ce qu’elle obtenait ce qu’elle voulait. Ses cheveux blonds dorés formaient une sorte d’aura flottante à la surface miroitante de l’eau, et elle posa sur lui un regard timide de ses yeux cristallins, et on s’étonnait qu’elle avait été choisi pour jouer Snow White dans une pièce de l’école, pure comme neige. Elle se délectait de son petit jeu, un peu plus et on pourrait la prendre pour une de ses filles attendant le prince charmant et se répétant le scénario du jour de son arrivée toutes les nuits. Elle franchit les quelques centimètres qui les séparaient et pour la première fois établie elle-même un contact physique. Elle vint glisser ses bras autour du cou de son bel apollon et lui murmura d’une voix abusée par la douceur. « C’est gentil, mais pas autant que toi… » Sur ceux, elle ménagea ses forces afin d’enfoncer la tâte de Gusto dans l’eau clair, sachant pertinemment que tout était perdu d’avance, elle avait la force d’un minimoys, mais quand on la cherchait on la trouvait et l’effet de surprise pouvait jouer en sa faveur. Sa force de moustique réussit à faire plonger le jeune homme, lui procurant une joie exagérée et une profonde satisfaction, mais son remue ménage fut de courte durée, malgré qu’elle y eut mis tout son poids, le puissant Augusto ressurgissait des profondeurs. Elle lâcha rapidement prise pour se faufiler hors de sa portée et ainsi ne lui donna aucune possibilité de riposter. C’était à son tour de rire maintenant. Elle rigola gaiment avant de reporter sur lui des yeux innocents et suppliant, du genre, je n’ai rien fait, c’est pas de ma faute, je te le jure et fit la moue pour le persuader. Sa voix apathique perça le silence. « Tu n’as pas bu la tasse au moins? » C’était comme être revenue dix ans en arrière, une petite peste inventive, débordant de nouvelles idées pour rendre le monde qui l’entourait plus fou qu’il ne l’était, un fléau insaisissable, ravageur, à qui vous n’osiez faire du mal. Il lui arrivait souvent de retomber en enfance, après tout elle n’était qu’une gosse de riche, égocentrique et capricieuse, mais cela n’en enlevait pas moins à son charme et si après la baignade ils avaient leur pause casse-croûte, retombons avec plaisir à l’époque de nos dix ans. Ses yeux se posèrent involontairement sur les lèvres brillantes de son camarade de jeu et l’attiraient irrésistiblement mais elle se fit violence pour ne pas aller l’embrasser, elle savait que Gusto était un prédateur et elle voulait que le chasseur en pâtisse avant d’assouvir ses envies à elle. Seules ses désirs étaient primordiaux, au summum de son égocentrisme, seule sa petite personne comptait, elle avait toujours obtenu ce qu’elle voulait jusqu’à lors et ne se souciait même pas de piétiner les autres sur son passage. Mais dans ce cas ci, si elle se fiait à son instinct et la façon dont le epsilon la dévorait des yeux, le problème n’avait pas de raison d’exister, ils voulaient tous les deux la même chose, mais elle y prendrait totalement goût que si elle se retrouvait maître de la situation, like always. Elle fit quelques brasses devant lui, le narguant quelque peu, enfin de compte, dans l’eau, le drap noir qu’elle portait sur elle n’était pas si affreux, une fois mouillé, il épousait ses formes à la perfection, lui offrant une liberté de mouvement sans limite qu’elle put même faire quelques galipettes. Elle s’arrêta un instant, et ses yeux, par inadvertance, se dirigèrent vers les épaules tout en muscle de sa nouvelle obsession de l’après midi, que l’on voyait disparaître sous l’eau puis réapparaître à la cadence de ses mouvements. Elle le contemplait à présent ouvertement, n’essayant même pas de se cacher et prit la parole.   « Tu as un corps très..séduisant. » Elle lui décocha un clin d’œil. Dans sa démarche, elle était tout à fait sincère mais cependant, pour elle, complimenter une personne était comme la saluer, elle aimait flatté tout le monde et en tirer profit, comme une grande reine face à sa cour, il était rare qu’elle agisse sans contrepartie. « Alors très cher Augusto, tu as passé une bonne journée? Mise à part ce petit moment en ma compagnie je veux dire. » Elle le regarda du coin de l’œil, dévoilant ses dents et arquant un de ses sourcils parfaitement épilé, attendant que le jeune epsilon daigne se manifester.

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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: It's getting hot in here [PV Augusto] It's getting hot in here [PV Augusto] EmptySam 5 Mar - 23:32


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    Avoir l’ascendant sur une femme telle que la jolie Seextine Crawford est comme conduire à toute vitesse avec un bolide sur une route de campagne un jour de pluie. Grisant, terriblement excitant, dangereux mais nécessaire pour ceux en mal de sensations fortes. Cette impression de pouvoir est certes enivrante mais il faut faire attention à chaque virage sinon l’accident est inévitable. Je savais bien que cette chère beta pourrait à tout moment se révélait dangereuse pour moi. Elle n’avait qu’à jouer de son charme légendaire accompagné d’une petite moue aguicheuse pour que je perde instantanément le fil de mes pensées. Cependant, elle n’avait pas besoin de savoir ce genre de détail. Je préfère largement rester le maître de la situation. C’est pourquoi, je faisais de mon mieux pour me contrôler en sa présence même si le fait de la voir se passer une main dans les cheveux, la bouche entrouverte me troublait plus que je ne voulais bien me l’avouer. Avec un air sûr parfaitement étudié, un premier contact fut créé entre nous dès l’instant où mes lèvres touchèrent sa peau. Il ne dura qu’une fraction de secondes et pourtant je pus ressentir la chaleur de sa peau sans la moindre difficulté. Rien que ce minuscule attouchement me donna des frissons qui se firent ressentir le long de mon échine. Cette jolie blondinette était la tentation incarnée. Pas besoin de lui dire, elle devait déjà le savoir. Elle faisait partie de la confrérie des séductrices de l’université alors ses manières en matière d’envoûtement sur la gente masculine devaient être plutôt bien rôdées. Que dieu me pardonne, je ne suis qu’un homme. Résister à une jeune femme aussi séduisante ne fait pas parti de mes priorités. Une fois derrière, je laissais moins d’une dizaine de centimètres entre nous. Cependant, mes mains prirent possession de ses hanches. Impossible de me refuser ce petit plaisir. Si Seextine y voyait un inconvénient, elle n’avait qu’à dire un mot pour que je les enlève. Ce qu’elle ne fit bien entendu pas. A croire que ce jeu entre nous l’amusait autant que moi. Je la titillais et vice versa. Je fus le premier à ouvrir le bal en émettant un commentaire sur son maillot de bain. Sans apercevoir son visage, je ressentis pourtant un changement immédiat dans son comportement. Ah … Je venais de faire mouche. Attendant avec hâte son argumentation, mon regard se balada sur ses fines épaules puis sur ses courbes. « Merci, récente acquisition chez Chanel. » Je n’étais pas un spécialiste en ce qui concerne la mode mais il ne fallait tout de même pas me prendre pour une bille. Laissant mes doigts parcourir le tissu, je compris sans peine que la matière était beaucoup trop rugueuse pour être un pur Chanel. Toutefois qu’elle me mente sur une chose aussi insignifiante m’importait peu. Seextine aurait pu porter un vieux paréo bariolé qu’elle aurait trouvé dans une friperie si elle l’avait souhaité … Je ne l’aurai pas trouvé moins sexy pour autant. Collant une nouvelle fois ma bouche tout près de son oreille, je susurrais suavement « Vraiment ? Tu le portes à merveille. Et ton accent français est à croquer » Ne voulant pas épiloguer sur son maillot de bain toute la sainte journée, je lui laissais avoir le dernier mot. Je n’étais pas très enclin à entamer tout un débat sur le fait qu’il soit oui un non un Chanel. A la place, je préférais un tout autre type d’amusement. Comme celui de la prendre dans mes bras et de plonger sans la prévenir dans l’eau tiède de la piscine universitaire. En agissant ainsi, je venais de perdre dix ans et je redevenais un adolescent pré-pubère s’amusant à énerver les filles. En tout cas avec Seextine, cela avait marché plus que je ne l’avais espéré. « Gosh, tu n’aurais jamais du faire ça. » Ses lèvres étaient déformées en un rictus machiavélique. Aïe, fallait-il à présent que je redoute les foudres de la demoiselle ? C’était bel et bien à craindre. En même temps, pour être honnête je l’avais cherché donc si jamais elle décidait de me le faire payer au centuple, je ne pourrais m’en prendre qu’à moi-même. Ou bien à elle. A voir. Dévoilant mes dents blanches et alignées à la perfection de surcroît, je lui répondis avec un air suffisant. « Des menaces ? Voyons Seextine, tu ne prends pas la blague ? » M’enfonçant toujours un peu plus de minute en minute dans la provocation, je voulais la tester pour voir jusqu’où elle était capable de me suivre avant de rendre les armes. Parce que oui, soyons réalistes : Notre adorable miss Crawford les rendrait bien avant moi, c’est un fait irréfutable. Pour une fois, ce n’est pas de la prétention mal placée. Il faut juste se rendre à l’évidence : Je suis et je serai toujours le plus fort dans notre jeu.

    Une fois que je l’eus rejointe -parce que oui, malgré sa demi-menace à peine voilée, je n’ai pas pris peur et je ne me suis pas sauvé à toute vitesse- elle me lança un regard qui me sembla un brin présomptueux, avant de disparaître presque en totalité sous l’eau. Je ne pouvais que distinguer son front, la masse de sa chevelure qui dansait à la surface de l’eau et à ses deux yeux clairs qui ne cessaient de me fixer. Plissant les miens, je me questionnais sur ces règles inédites qu’elle semblait vouloir mettre en route. Qu’est-ce que j’étais censé comprendre … Elle voulait jouer à cache cache ? Ce n’était pas vraiment mon passe-temps favori mais si jamais il y avait une jolie récompense au final, je me laisserais volontiers tenter par cette sirène aux yeux pétillants de malice. Afin de me laisse un laps de temps destiné à réfléchir sur le pourquoi du comment de cette attitude pour le moins étrange, je continuais allègrement mon badinage en la complimentant comme si de rien n’était. Si jamais ses mains s’aventuraient vers mon unique vêtement dans le but de me l’enlever histoire de se venger, elle pouvait d’ores et déjà être sûre et certaine que je lui rendrais la pareille. Jouer à Adam et Eve avec la beta n’était pas l’un de mes fantasmes mais presque. Mes espérances étaient trompeuses car elle se rapprocha avec sensualité tout en déposant ses bras autour de mon cou. Ses lèvres invitaient au pêché et c’est avec le plus grand mal que je réussis à faire remonter mon regard pour l’ancrer dans le sien. Tourmenté par cette approche, je ne vis pas le coup venir. Avant de comprendre ce qui m’arrivait, j’avais déjà la tête sous l’eau. Par chance, j’avais eu le réflexe de fermer la bouche, par conséquent, je ne bus pas la tasse. Après avoir donné un vigoureux coup de pied contre la surface dure de la piscine, je ressortis pour respirer et j’aperçus au même moment Seextine qui s’échappait loin de moi. « Tu n’as pas bu la tasse au moins? » elle représentait à la perfection la beta garce dans toute sa splendeur. Secouant la tête comme un jeune chiot fou, l’eau qui s’était agglutinée dans mes cheveux ruissela le long de mon visage. D’un mouvement souple, je me suis tourné pour être face à la jeune femme qui faisait des allers et retours comme pour se moquer sans vergogne de ma petite personne. Ignorant superbement sa réponse, je me lançais à mon tour dans un florilège d’interrogation. « Et toi, pourquoi te mettre hors de portée ? Tu as peur des représailles ? » Un point partout. Je n’allais certainement pas me laisser distancer par cette jolie plante. Fierté de Pelizza Da Volpedo oblige. Pendant qu’elle s’amusait à faire mille et une pirouettes au gré de ses envies, je la scrutais en attendant le bon moment pour me rapprocher. Elle s’arrêta rapidement avant de m’affirmer le plus naturellement du monde que mon corps lui plaisait. Si j’étais une personne humble, j’aurai probablement rétorqué gêné que non ce n’était pas vrai ou alors je lui aurai demandé d’arrêter de peur de rougir. Evidemment, dans mon cas, c’est tout le contraire qui se produisit. Fier comme un paon, un léger sourire réjoui flotta sur mes lèvres. Je savais pertinemment que mon corps en faisait baver plus d’une et ce n’est pas ce genre de flatterie qui me ferait tomber dans ses bras comme le ferait le premier abruti. Eh oui, mademoiselle Crawford avait beau être mignonne comme tout, elle jouait à présent dans la cour des grands. Il faudrait donc se montrer plus convaincante et surtout plus originale. D’ailleurs, je ne pris le temps de lui répondre, préférant m’attarder sur sa seconde tirade. Toujours en me rapprochant d’elle comme le fait un chausseur je lui offris un véritable sourire. « Je me suis terriblement ennuyé. Tu es mon seul rayon de soleil de la journée. » Ma sincérité était touchante tellement on ne pouvait en douter. Je la laissais méditer sur mes paroles tandis qu’elle ne se trouvait plus qu’à quelques centimètres de moi. Mes mains purent agripper ses hanches et sans grand effort, je la fis venir jusqu’à moi. L’espace entre nous était infime et maîtrisant la situation, je laissais ma main droite remonter le long de son corps avant qu’elle ne suive une goutte d’eau dans sa course. Cette dernière était partie du cou de Seextine et elle descendait dangereusement vers sa poitrine. Mon index suivait ce même chemin tandis que mes yeux ne quittaient pas les siens. L’emprise ne pouvait qu’être totale et je jubilais. Stoppant mon geste avant qu’il ne devienne plus osé, ma main reprit finalement sa place sur ses hanches. Faire languir une femme et voir dans son regard de la frustration ne faisait que renforcer cette sensation de pouvoir. « Oh, tu as une goutte ici … » Dis-je simplement avant de poser mes lèvres dans le creux de son cou. « Et là aussi … » murmurais-je tandis que ma bouche se posait doucement sur la ligne de sa mâchoire. Pour terminer en beauté, je m’offris le loisir de déposer de l’eau sur ses lèvres. Pensait-elle réellement que j’allais l’embrasser dans moins de dix secondes ? Oui sûrement. Hors mon intention était tout autre. Mettant le bout de mon nez tout contre le sien, le bout de ma langue se déposa délicatement sur sa lèvre inférieure pulpeuse. Mon petit manège terminé, je me détachais à regret de cette blonde qui mettait tous mes sens en alerte. Fini de faire mumuse dans l’eau, les choses sérieuses commençaient à partir de maintenant.

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MessageSujet: Re: It's getting hot in here [PV Augusto] It's getting hot in here [PV Augusto] EmptyLun 7 Mar - 20:38

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    Détendue par la chaleur ambiante du bassin, Seextine battait lentement des jambes pour maintenir sa tête angélique hors de l'eau. Ses prunelles reflétées par le doux soleil de fin d'après midi faisaient des va et vient de la position où se tenait Gusto à l'endroit où elle se trouvait, lui intimant d'approcher. Un ardant désir montait en elle et lui parcourait le corps, désir qu'elle ne tarderait pas à assouvir selon ses plans. Un petit sourire satisfait apparut aux coins de ses lèvres suite à cette pensée. Le sentiment familier que lui procurait le petit jeu de séduction auquel elle se prêtait régulièrement refaisait surface pour son plus grand bonheur. A l'apogée de son éternel égocentrisme, elle se fichait pas mal si ses petits camarades de jeu pouvaient se retrouver blessés dans leur sentiment ou par manque d'attention de sa part une fois qu'elle en avait finit avec eux et leur tournait le dos sans autre forme de procès. Elle n'avait jamais eu le rôle de celle qui flanchait et se délectait de la détresse de ses partenaires, la faisant gagner en assurance et augmentant l'égo de supériorité dont faisait preuve sa petite personne. C'était à leurs risques et périls, il était ardemment difficile de lui résister, si bien que l'on s'entraînait dans sa propre chute tels les marins courant après leur mort aux sons du chant des sirènes à porter de leur île. La sensation de pouvoir qui émanait de sa capacité à manipuler les personnes qui l'entouraient était plaisante, et pour rien au monde, elle ne la délaisserait. Elle se laissait totalement envouter par le charme de son compagnon de baignade, ses yeux bleus vifs, sa peau matifiée, sa barbe naissante de quelques jours, tout chez lui intimait à la tentation. Après un profond soupir intérieur, elle le lorgnait avec envie, captivée par l'eau qui s'écoulait sur les bords de son visage, tel une publicité pour un parfum de Guerlain, le jeune epsilon dégageait un air sauvage, une allure primitive évoluée, un homme fort, viril que l'on aurait préparé minutieusement au peigne fin, le menant au summum de sa perfection. Et pourtant, le jeune homme était au naturel, son apparence physique et son charisme était juste à couper le souffle. Toujours désireuse d'aller plus loin, la bêta se mourrait d'impatience, sans toutefois le montrer à son comparse, ce qui aurait été une erreur formelle, puisqu'elle lui aurait remis tout le pouvoir entre ses mains. De plus, il ne fallait pas se fier aux apparences, Seextine avait beau avoir envie de s'amuser et de vouloir faire la fête à tout bout de champ, elle n'était pas une femme à la cuisse légère. Elle vaquait à ses frivolités avec un groupe limité de personnes qu'elle aimait appelé l'élite, il s'agissait là de la crème de la crème, des plus beaux, des plus forts, des plus influents garçons de l'université. Les autres n'avaient qu'à baver, elle ne leur adressait même pas un regard, vaniteuse, c'était de cette manière qu'elle s'était constituée une vie sociale à laquelle tout le monde aspirait. Bien évidemment, à son grand regret, elle avait tout de même un coeur, même si elle rêvait de s'en passer quelquefois, évincer sa souffrance et écraser les autres sans scrupule pour mener à bien sa propre réussite, elle ne pouvait s'y résoudre, c'était d'ailleurs de cette manière qu'elle était tombée amoureuse d'un certain Alpha par le passé.

    « Et toi, pourquoi te mettre hors de portée ? Tu as peur des représailles ? » Ses lèves répondirent à sa question par un rictus amusé. Elle planta ses prunelles humidifiées dans les siennes et rétorqua. « Je me suis juste dis que je ne voulais pas finir noyée, qui sait quelle brute épaisse tu peux être.» Elle pencha la tête d'un air de défi laissant ses cheveux mouillés venir recouvrir ses épaules dénudées. Elle prit un malin plaisir à noter sa réaction, si le jeune italien avait pour habitude d'attirer facilement les filles dans ses bras et de les inciter à dire amen à tout ce qu'il proférait, elle ne s'y tiendrait pas et lui donnerait plus de fil à retordre, où était le plaisir sinon? Les battements de son coeur s'accélérèrent quand elle le vit se rapprocher d'elle et ses palpitations se produisaient à des intervalles de temps de plus en plus court. Son sourire bestiale la tenait captive sous sa coupelle, si bien qu'elle détourna les yeux une seconde pour se concentrer sur les gradins déserts. Cependant, elle reporta aussitôt son regard sur son fruit défendu, elle se l'était appropriée à la seconde où la chasse avait commencée, afin qu'il ne se doute de rien et ne voit pas le léger trouble qui l'habitait.« Je me suis terriblement ennuyé. Tu es mon seul rayon de soleil de la journée. » Elle aurait sûrement prit pour vrai l'affirmation qu'il venait de lui servir sur un plateau si seulement sa réputation ne le précédait pas. De nature charmeuse, le bel Augusto Pelizza Da Volpedo faisait honneur à Casanova lui même, ce qui ne pouvait que le rendre d'autant plus irrésistible. Elle mima parfaitement la jeunette totalement mordue du beau garçon qui se tenait devant elle, tel un remake parfait du film High School Musical, les yeux d'abord fuyant son regard traduisant une soudaine timidité roulèrent sur le côté gauche jusqu'à ce qu'ils atteignent un point au plafond situé au Nord-Est. Au même instant, un sourire gêné et ravi dévoila une partie de ses dents du haut. « Adorable, tu leur dis toute ça? Attention tout de même de ne pas t'octroyer un cancer de la peau.» Son sourire s'estompa à la minute où elle lâcha sa boutade, voulant laisser Augusto perplexe et incertain face à l'emprise qu'il avait sur elle, ses paroles avaient été totalement opposées à son comportement. Elle afficha une moue provocatrice ponctuée d'un petit sourire en coin. Voilà un clin d'oeil pour l'histoire du maillot de bain, même si cela l'indifférait, elle voulait avoir le dernier mot et répondre à l'attitude arrogante qu'avait Augusto, et encore, elle ne faisait que s'échauffer. Toutefois, le Casanova des temps modernes ne resta pas longtemps sous le statut de victime et reprit vite de l'assurance laissant ses mains baladeuses sur les hanches de la jolie blonde. L'étroite distance qui se trouvait entre eux disparue instantanément si bien que leur front se touchèrent presque. Ses caresses firent apparaître une sensation nouvelle, mélange d'excitation et de crainte, le Da Volpedo avait une carrure impressionnante et suscitait l'intimidation. Si son comportement ne la laissait pas impassible, elle ne le laissait montrer et planta audacieusement ses yeux dans les siens. Réprimant les frissons qui parcouraient son corps, elle n'arrêta pas son index, profitant pleinement de l'instant, et c'est avec regret qu'elle vit la main d'Augusto revenir se déposer sur sa hanche. Elle vit dans ses yeux que l'impertinent séducteur qu'il était y prenait un malin plaisir, petite vengeance de sa part? La belle n'en doutait pas une seule seconde. Mais ce n'était rien comparer à ce qu'elle pouvait lui faire endurer, en proie à de nouvelles idées qui se confectionnaient dans sa tête, elle lui offrit son cou fermant les yeux avec délice. Les lèvres de l'epsilon se refermèrent sur sa mâchoire mais elle ne reçut pas le baiser finale auquel elle s'attendait, elle sentit naître en elle une pointe de frustration, le Augusto n'avait que trop joué, elle allait abandonner son poste d'observation et entrer sur le terrain de jeu où elle reprendrait les rênes. Alors qu'il se détachait d'elle, leurs prunelles se rencontrèrent et le regard qu'ils se jetèrent était plus intense que à l'accoutumée, prenant le manège de Augusto comme un service qui lui avait rendu, la débarrassant des gouttes parasites, elle opina de la tête est lança d'un air hautain. « Merci.» Elle voulait mettre une nouvelle distance entre le bel apollon et elle pour le déstabiliser. Elle espérait que ce dernier perdrait le fil de ses pensées et serait plus vulnérable, à sa portée. Mais sans plus tarder, elle décida de franchir le pas et se rapprocha lentement et dangereusement des lèvres de son interlocuteur. Elle sentit son souffle chaud effleurer sa bouche, le temps suspendu, elle n'esquissa plus aucun mouvement, laissant la tension montait entre eux. Après un moment qui parut infiniment long, elle sourit avec arrogance et déposa un baiser léger à la commissure de ses lèvres. Une fois que ses lèvres s'ôtèrent de sa peau chaude, l'atmosphère se détendit. Elle le scruta avec attention, avant de lui demander d'un air détaché. « Qu'est ce que ça t'inspire?» Elle n'y allait pas par quatre chemins, femme audacieuse, elle était connue dans sa confrérie pour son franc-parler et n'avait jamais la langue dans sa poche. Avant qu'il ne puisse répondre, elle passa son index sur son bras costaud comme si elle évaluait une statue dans une galerie d'art avant d'en faire l'acquisition. Elle fit glisser son doigt jusqu'à son visage puis s'amusa à le promener sur ses lèvres entrouvertes. Le coeur battant, elle vint se coller à lui, déposant son menton sur son épaule et l'embrassant tendrement sur la joue comme si il était à sa disposition, elle savait pertinemment qui ne lui refuserait rien et comblerait le moindre de ses désirs. Elle répéta son baiser et sentit à son contact, l'odeur et le goût du chlore présent dans l'eau de la piscine, mais cela ne la gêna guère, une sensation agréable la dominait, sensation due à leur délicate étreinte. Elle promena ses mains sur son dos, le caressant du bout des doigts avant de les plaquer sur son torse et de lui murmurer. « Vante moi les mérites d'un Da Volpedo.» Elle avait beau être en compagnie de l'un des plus infâmes tombeurs du campus, il n'en résultait pas moins qu'elle passait un moment agréable et qu'elle n'avait pas envie d'y mettre fin immédiatement. Elle attendit sa réponse avec son habituel sourire en coin taquin. Elle sentait que le petit jeu prenait fin, du moins les railleries et que la partie la plus intéressante se mettait en route. Avant qu'il ne puisse s'approcher d'elle pour lui donner ce qu'elle attendait depuis le début, elle prit les devant et plaqua ses lèvres contre les siennes d'abord avec douceur, mais n'empêchant pas un effet de surprise le plus total. Elle se détacha lentement de lui, arqua l'un de ses sourcils et attendit la réaction de son partenaire, lui faisant comprendre que à présent la balle était dans son camp et c'était à son tour de mener la danse.
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MessageSujet: Re: It's getting hot in here [PV Augusto] It's getting hot in here [PV Augusto] EmptyJeu 7 Avr - 11:16


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    « Un homme perd plus une femme par maladresse qu’à cause de la vertu de cette dernière. » Comme ce proverbe se révélait être vrai en ce début d’après-midi. Il n’y avait qu’à observer la jolie Seextine. Avec un minimum de dextérité, elle me sauterait dessus dans les prochaines minutes. Un vague sentiment de réussite se fit ressentir en moi. J’étais heureux. Non, pas parce que j’arrivais à mes fins – j’y arrivais toujours, peu importe le temps que je mettais pour parvenir au but – j’étais content de voir que la bêta qu’elle était ne se contrôlait pas forcément en présence d’un homme qui avait une personnalité un peu plus forte que la sienne. D’habitude, les garçons qui hantaient l’université de Berkeley lui courraient après et la courtisaient avec une subtilité proche du niveau zéro. Ils ressemblaient à des abeilles autour d’un pot de miel. Ils bavaient tels des toutous devant un os. Et au final, qu’est-ce qu’ils obtenaient ? Rien. Les plus chanceux avaient le droit à un micro sourire tandis que les autres se trouvaient chassés sans la moindre pitié. Sur ce point, nous nous ressemblions beaucoup. Peut-être même plus que je ne le pensais. Cependant, aujourd’hui c’est moi qui avais les cartes en main et c’est elle qui se retrouvait dans la position de l’abeille. J’étais le pot de miel. Il ne restait plus qu’à écrire la fin du scénario : Quand est-ce qu’elle passerait à l’acte ? Bientôt. Tout du moins, c’est ce que j’espérais. Il est clair que j’aimais beaucoup notre petit jeu du moment mais si jamais Seextine ne se montrait pas un peu plus entreprenante, c’est elle qui finirait dévorée par le loup affamé que j’étais. Oui je me compare plus facilement à un loup par rapport à une abeille. Sûrement parce que j’ai les dents longues comme lui et que je ne tourne pas autour du pot cent sept ans avant de passer à l’action. Elle avait titillé tous mes sens et elle s’amusait à jouer de sa plastique depuis quelques minutes déjà. Il faudrait être de glace ou de marbre pour ne rien ressentir. Elle qui avait dit que l’eau de la piscine n’était que moyennement tiède … Pour moi, plus les minutes défilaient et plus la température augmentait. Je ne savais plus très bien s’il s’agissait de l’eau ou bien si c’était mon corps qui était proche de l’ébullition. Quoi qu’il en soit, j’avais chaud. Les yeux rivés dans ceux de la demoiselle, je ne pouvais détacher mon regard de son visage. Son corps étant totalement immergé dans l’eau, je n’avais pas autre chose à voir vous me direz. Et c’était loin de me déranger. Les traits de la blondinette étaient fins, ses yeux agrandis lui donnaient un air de biche. Tout homme n’aurait en cet instant qu’une seule envie : La serrer dans ses bras pour la protéger. Seextine était loin d’être une gamine mais avec ses cheveux trempés, et son air de femme-enfant j’avais juste envie de prendre soin d’elle. Sentiment plutôt étrange quand j’y pense car ce n’était absolument pas mon genre. Décidément cet après-midi à la piscine m’offrait bien plus de surprises que je n’avais pu l’imaginer au prime abord. Me voilà presque devenu sentimental … Quelle horreur ! Toutefois, il fut assez facile de me ressaisir car la jolie blonde reprit notre petit jeu et je pus sans la moindre difficulté me replonger dedans. Ma « gentillesse » s’était envolée et je n’y pensais plus. Rien ne comptait que cette fille et l’attrait qu’elle exerçait irrémédiablement sur moi. « Je me suis juste dis que je ne voulais pas finir noyée, qui sait quelle brute épaisse tu peux être. » Aouch ça c’était petit. Et faux à cent pour cent en plus. Comme si je m’amusais à noyer les jeunes filles fragiles aux yeux de braise. Vraiment, je n’étais pas un monstre non plus. Non j’ai un cœur comme tout le monde … Enfin je crois. La laissant savourer sa pique durant une dizaine de secondes, je pris une profonde inspiration avant de répliquer de ma voix grave, un rien suave. « Tu sais ma douce Seextine … Tu peux aller faire le tour des filles qui me connaissent. Aucune d’elle ne pourra dire que je suis une brute épaisse. Je sais même me montrer infiniment doux selon la situation. » N’est-ce pas là une remarque magistrale de ma part ? Que pouvait-elle bien répondre à cela ? Pas grand-chose. Elle n’était pas bête et elle devait bien se rendre compte que j’avais raison sur toute la ligne. J’étais un sale con manipulateur mais je savais comme m’y prendre avec les femmes. C’est d’ailleurs pour cela que je ne comptais pratiquement aucunement amitié avec les autres mâles de Berkeley. J’étais plus considéré comme un rival plutôt que comme un futur ami potentiel. Cela ne me gênait pas en soi : Être entouré par les filles est bien plus plaisant. La preuve en ce moment. La compagnie de Seextine me ravissait.

    Sa réplique à travers laquelle elle laissait entendre que je n’étais qu’un beau parleur avec toutes les filles qui avaient le malheur de s’approcher de moi, me fit sourire. Elle me connaissait plus que je ne le pensais. Sauf que cette fois ci, je n’avais pas fait un compliment juste histoire de dire que j’en avais fait un. Non, j’étais on ne peut plus sérieux. Cependant ma réputation me précédant, il était clair comme de l’eau de roche que cette chère blondinette n’en croyait pas un traite mot. Dommage pour elle. J’étais rarement sincère lorsque je débitais des éloges aux femmes et pour une fois que je l’étais, on me pensait menteur. Cela m’apprendrait à l’avenir à vouloir être sympathique. Finalement il n’y a que le sarcasme et l’ironie qui paye. Je ne pris pas la peine de répondre à sa question rhétorique, ni à sa boutade. Après tout, elle pouvait bien penser ce qu’elle voulait de moi … Qu’est-ce que j’en avais à faire ? Pas grand-chose … Enfin, j’essayais de m’en persuader mais ce n’était pas totalement vrai. Toutefois, hors de question que je le lui dise. Comme si son opinion sur ma petite personne pouvait changer ma vie. Non, il ne fallait pas octroyer trop de pouvoir à cette tentatrice sinon elle en jouerait encore plus que maintenant. Tandis qu’elle paraissait rêvasser à propos de je ne sais quoi, je suis venu me placer à quelques centimètres d’elle. Un premier rapprochement avait eu lieu un instant auparavant et cette fois ci j’étais on ne peut proche de la bêta. Le moindre mouvement entraînerait forcément un contact physique et même si c’était terriblement tentant, je ne voulais pas succomber le premier. Alors je me mis à la provoquer en apportant toujours de plus en plus d’érotisme à ce divertissement qu’était ce moment. Etre maître du jeu me procurait un plaisir que j’avais bien du mal à cacher. Le merci qu’elle m’offrit une fois que j’eus terminé de la titiller me donna envie de rire. Si je ne m’abusais, il y avait comme une pointe de déception et d’insatisfaction. Du moins, c’est ce qui me semblait avoir perçu dans le son de sa voix. Opinant de la tête en un signe positif, je lui répondis allègrement. « Mais de rien, tout le plaisir fut pour moi. » Il faut toujours se méfier d’un Augusto Pelizza Da Volpedo. Seextine avait cru prendre l’avantage en tentant de me « noyer » mais j’avais bien vite reprit la main. Et je comptais bien la garder. Mais c’était sans compter sur la bêta qui mit en marche un plan pour me rendre fou. Ses lèvres n’étaient qu’à cinq centimètres des miennes et encore je suis large je pense. Je retins un instant ma respiration tout en essayant de faire le vide dans ma tête. Respire et reste calme Gusto. Garde la tête froide et pense à quelque chose de désagréable … Sinon tu vas l’embrasser dans deux secondes. Je mis à exécution les conseils que mon inconscient me prodiguait mais j’avais de plus en plus de mal à rester en place. Surtout lorsqu’elle vint m’embrasser au coin de ma bouche. Mes yeux se fermèrent un court instant. Le vide dans la tête, allez courage. « Qu'est ce que ça t'inspire? » Sa voix sensuelle me parvint jusqu’aux oreilles. Pour être totalement honnête, cela m’inspirait tout sauf des idées bien catholiques. Néanmoins, je n’allais pas lui en faire part sinon elle allait encore penser que je lui racontais mille et une sornettes. « Cela me donne surtout envie de te voir recommencer. » dis-je très naturellement. Et vite si possible sinon c’est moi qui me jette sur toi, avais-je envie d’ajouter. Bien entendu je ne le dis pas. Un peu de classe tout de même. Elle poursuivit son petit manège que j’acceptai sans me débattre. Non sans mal, je retins plus d’une fois les frissons qui ne demandaient qu’à me parcourir le dos. Alors qu’elle m’offrit un baiser sur la joue, je ne pus m’empêcher de lui avouer « Tu es une véritable diablesse Seextine. » Je n’allais pas m’en plaindre, j’aimais cela.

    Vanter les mérites d’un Pelizza Da Volpedo ? Quelle idée saugrenue ! Et surtout diable, pourquoi le faire alors qu’il était plus qu’évident que cette charmante miss Crawford me mangerait dans la main d’ici peu. Me reculant d’elle pour ne pas craquer, je fis le tour de Seextine pour me placer juste derrière elle. Elle souhaitait que je me vante. En soit, cette n’avait rien de bien terrible pour moi. J’étais tout à fait le genre de mec à passer mes journées à me glorifier devant les autres élèves. Les plus jaloux affirmaient que j’avais la grosse tête tandis que les plus sensées comprenaient parfaitement bien que j’étais tout à fait réaliste. Bref, mes mains se posèrent tout naturellement sur les hanches de la jeune femme. Cela était vite devenu une habitude. Depuis que j’avais esquissé ce geste moins d’une demi-heure auparavant à vrai dire. Dégageant sa nuque en mettant la masse de sa chevelure mouillée du côté gauche, mes lèvres s’approchèrent de sa peau et je me mis à murmurer. « Plutôt que de me vanter, je vais me définir grâce à la trilogie des trois S : Sexy, Sensuel et … terriblement attiré par Seextine. » J’avais ajouté ceci après un léger silence. Ce n’était franchement pas mon genre de faire dans la dentelle pour obtenir les faveurs d’une fille mais avec elle c’était différent. Tout était différent. Après cette révélation pour le moins aisé à comprendre, mes lèvres se mirent à courir le long de la nuque de cette diablesse. Sa peau était douce et lisse au toucher et si je l’avais voulu, j’aurai pu la dévorer sur place. Cependant, je fis preuve de retenue et je me suis contenté de laisser mes dents mordiller le lobe de son oreille. Je voulais à tout prix éveiller ses sens car les miens étaient – grâce à elle – en alerte maximale. Délaissant ce petit bout de chair, je repris sur le même ton. « Toi je peux te définir grâce à la trilogie des A : Aguicheuse, Adorable et … Affreusement Attirée par Augusto. » Mon rire résonna dans le creux de son oreille. Dire à une fille qu’elle est attirée par vous est un peu présomptueux, je le conçois. Je suis à la fois prétentieux, narcissique et totalement égocentrique alors affirmer une telle hypothèse ne me déboussole par le moins du monde. De surcroît, je sais que je n’ai pas entièrement faux sur toute la ligne. Ce qui est assez rassurant. Mes mains firent doucement pression sur ses hanches afin qu’elle se retourne pour pouvoir me faire face. Une fois que cela fut fait, je l’ai attiré un peu plus vers moi pour que nos deux corps se touchent. Ventre contre ventre, tors contre poitrine … Je n’avais plus chaud, j’étais à présent carrément bouillant. Mes doigts remontèrent tout le long de son corps et vinrent englober tout en lenteur et avec tendresse son visage parfait. Mes yeux s’ancrèrent une fois de plus dans les siens et ma bouche s’approcha dangereusement de la sienne. L’effleurant avec la légèreté d’une plume, je pris une dernière fois la parole. « Si tu veux partir, c’est le moment ou jamais. » Je n’avais pas la moindre envie de la voir partir et je savais pertinemment que si elle m’échappait maintenant, je m’en voudrais à vie de lui avoir laissé le choix. Attendant sa réponse avec une certaine anxiété que je parvenais à cacher sans trop d’effort en faisant glisser mes pouces le long de ses pommettes. Malgré un effleurement éphémère, je ressentais encore la texture de ses lèvres et je n’avais qu’une idée en tête : Les reprendre d’assaut. Encore fallait-il que cette sirène que je tenais dans mes bras le veuille également et qu’elle reste.

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MessageSujet: Re: It's getting hot in here [PV Augusto] It's getting hot in here [PV Augusto] EmptySam 9 Avr - 19:17

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    Les cours de l'après midi lui semblait bien loin à présent, à des années lumières pour ainsi dire, l'attrait et la prestance de Sir Augusto l'avaient totalement déconnecté de la réalité. Ses jolies boucles dorées avaient sombré dans le milieu du rêve et du merveilleux. C'était comme si elle avait quitté un bon vieux bouquin familier pour se lancer à la poursuite d'un lapin blanc la guidant vers un adversaire de taille qui voulait lui trancher la tête, ou bien se prêter à quelques activités beaucoup plus agréables. Le bel italien au sourire ultrawhite se révélait bien plus séduisant que la reine rouge mais mieux valait se méfier de l'eau qui dort, sous son apparence charmeuse pouvait être dissimulées des choses moins nobles. Ce cher et tendre Casanova avait été catalogué instantanément dans la catégorie « ne fait jamais rien sans une vile intention derrière la tête.» Ses atouts physiques lui permettaient de pouvoir être un vrai salop de première, croiser son regard de braise était comme se prendre une gifle monumentale, rester sonnée pendant quelques minutes, pantoise, en parfaite admiration devant cette créature, fantasme numéro un de la gente féminine. Même une bonne soeur ne pouvait pas rester de marbre, le Gusto, espèce rarissime et roi de la jungle, possédait la même carrure sculptée que Tarzan, sans excès mais la ressemblance s'arrêtait là. Il avait le chic ou plutôt le corps fait pour rendre n'importe quel accoutrement fabuleux et son énorme montre italienne était là pour rappeler que le Gusto ne se contentait pas du minimum. D'ailleurs si on le lançait dans l'arène des podiums, même Dolce et Gabbana ne résisteraient pas à un tel minois, il avait les attraits d'un Dieu grec et était un appât pour émoustiller les jeunes filles, un simple regard et certaines d'entre elles donneraient une jambe pour passer la nuit avec un tel Apollon. Bizarrement, le fait qu'il ait d'autant plus de facilités avec les filles le rendait encore plus irrésistible, il fallait dire que même si ce méditerranéen était à tomber, il s'accordait quand même une sorte d'immigration choisie, et ne passait pas la compagnie avec la première groupie venue. Ajoutait à cela la grande assurance ou plutôt arrogance de ce beau monarque et vous aviez affaire à une arme de destruction massive, des jolis petits coeurs fragiles volontaires? En un point, quand Seextine rencontrait ses prunelles chocolatées, il lui renvoyait son propre reflet, une version plus masculine toutefois, véritables prédateurs, ils se comprenaient sûrement, ils avaient l'habitude de se la jouer solo, faire cavalier seul, et dominer. Ce dernier élément était l'une des raisons de leur petit jeu de séduction, ils étaient comme en compétition, en vue de remporter le Saint Graal, fiers comme Artaban, ils avaient le même objectif mais voulaient acquérir une certaine emprise l'un sur l'autre. La piscine universitaire était devenue leur récréation, un terrain de jeux où tous les coups étaient permis, les croches pieds et les coups de coude y compris. La jolie Crawford devrait sans doute se considérer comme chanceuse d'être en si bonne compagnie mais il ne fallait pas compter là dessus, elle était l'un des personnages les plus incontournables de son université malgré les centaines d'étudiants et son égo surdimensionné ne se prêtait pas à arranger les choses. Le bel italien à la voix grave était un veinard lui aussi, il avait réussi l'exploit de capter son attention plus de trente secondes, ce qui n'était pas chose aisée. Quoiqu'il arrive, la Bêtaeater avait décidé d'ajouter ses belles petites fesses made in Italia à son tableau de chasse, que ce soit à l'instant même dans le grand bassin ou dans un avenir proche, elle savait pertinemment qu'elle obtiendrait ce qu'elle désirait, elle obtenait toujours ce qu'elle désirait, et le bel Augusto n'était pas insensible à son charme, il la regardait de manière si alléchante, comme si elle était Miss pizza Pepperoni en personne, prête à combler son appétit insatiable, doucement jeune loup. « Tu sais ma douce Seextine … Tu peux aller faire le tour des filles qui me connaissent. Aucune d’elle ne pourra dire que je suis une brute épaisse. Je sais même me montrer infiniment doux selon la situation. » Elle faillit ajouter « Et quelle situation?» Le petit haussement coquin des sourcils en prime pour accélérer le processus mais elle se pinça les lèvres, cherchant une bonne pique à lui lancer et faire perdurer le jeu, tout vient à point à qui sait attendre. Elle jeta ses pupilles vertes d'eau au ciel, un faux air exaspéré finement joué avant de replonger son regard enjôleur dans celui de son rival à la peau mordoré. « Oui, bien sûr, j'ai du temps à perdre pour aller organiser un petit sondage.» Lâcha-t-elle d'un air sarcastique. Si Augusto s'attendait à ce qu'elle s'aplatisse et hoche la tête en signe de consentement c'était raté, elle ne doutait pas de ses capacités à vendre du rêve aux jolies innocentes qui passaient entre ses mains habiles mais cela la tuerait de l'avouer à haute et intelligible voix. Son sourire d'enfant se figea mais elle n'en tint pas compte, humble et modeste, elle avait détourné ses douces prunelles alias Mère Théresa, toujours aussi bonne, enfin bonne, cela dépendait dans quel sens du terme. Elle s'était toujours dit que sa cinglante répartie la perdrait, elle n'était pas de la meilleure compagnie qui soit et se montrait aussi redoutable que le paternel Crawford, héritière de son cynisme et de sa non pitié, elle était Judas poignardant Jésus dans le dos. Elle s'en contrefichait éperdument, tout le monde répondait amen à ses paroles donc pourquoi s'embêter avec pareilles futilités.

    Le sourire éclatant du bourreau des coeurs l'intrigua un tant soit peu, le genre de sourire que l'on s'accordait à soi même, démasqué au grand jour, il était venu le temps de faire tomber les masques mais le rusé epsilon n'avait pas l'air de s'en inquiéter pour autant, vidé de toute culpabilité, il était même fier de ses exploits. Si sa mère lui aurait accordé un deuxième prénom, ce ne pouvait être que arrogance, même pas perturbé, il n'essayait pas de dissimuler ces méfaits. Face à son homologue féminin, il n'avait rien à prouver après tout, ce ne serait pas elle qui lui jetterait la première pierre.
    Posté derrière elle, le Da Volpedo jouait avec ses récepteurs sensoriels, un frisson lui parcouru le dos, jusqu'à sa nuque délicate où logeaient ses cheveux trempés par l'eau chlorée. Toujours les cartes en main, le jeune homme s'arrêta, la laissant sur sa faim. Mais qu'attendait donc ce garçon, il avait l'habitude de se faire supplier par les femmes ou était-il trop timide pour le rôle, dans le premier cas, il pouvait toujours attendre, Seextine ne s'abaisserait jamais à ce niveau, elle n'était pas désespérée à ce point, il lui suffirait de ruser et le tour serait joué. Ce qu'elle ne tarda pas à faire, ses lèvres pulpeuses à sa portée, elle l'invitait à y venir presser les siennes, ce que le fier italien refusait obstinément de faire, elle aurait pu paraître vexée mais point du tout, à travers ses mains plaquées contre son torse nu, elle sentait la crispation de ce tombeur. Ce jeune fougue l'amusait, il était en proie à un véritable combat intérieur, pour le plus bon plaisir de la bêta, il montrait là une de ses faiblesses et ô grand dieu il aurait dû sans passer, maintenant rassurée, elle savait qu'elle avait un pouvoir modéré sur le beau monsieur. Elle était maintenant à son aise et aurait pu dévaler les podiums milanais avec son maillot de bain noir pathétique sans aucune sorte de honte, l'habit ne faisait pas le moine, c'était le moine qui faisait l'habit. « Cela me donne surtout envie de te voir recommencer. » La voix onctueuse du Pelizza vint lui chatouiller les oreilles, plus les minutes défilaient, plus son intérêt grandissait, elle ne s'ennuyait pas une seule seconde et appréciait la compagnie de son camarade séducteur. Et il en redemandait à profusion de surcroît. « Et le mot magique?» Si le beau Augusto avait l'habitude que tout le monde vienne lui manger dans la main, la donne allait changer, de son ton inconsciemment autoritaire, il avait l'habitude de donner des ordres à ses valets de service, eh bien... Seextine avait un rang beaucoup plus élevé dans l'échelle sociale.
    Elle avait envie qu'il profite l'un de l'autre et fantasmait à l'idée de leurs deux corps sous le soleil de fin d'après midi, prélassés sur une chaise longue, l'un contre l'autre, prenant un bain de soleil après un effort intense. A la suite de ce léger baiser sur la joue, elle s'était assez languit, les choses sérieuses allaient commencer. « Tu es une véritable diablesse Seextine. » Sa réplique la fit sourire, il lui accordait le rôle de l'irrésistible tentation passant hardiment sous le nez du fidèle adepte sur le point de commettre le péché originel. Oui c'est exactement cela et tu croqueras la pomme mon garçon. « Mais tu n'as encore rien vu...» Dit-elle d'un air mystérieux laissant sa phrase en suspens.

    Le sourcil arqué et la mine goguenarde, elle lui accorda toute son attention, suspendue à ses lèvres comme la meilleure étudiante en soif d'apprendre, la théorie des trois S parvint à ses tympans. Elle manqua bel et bien de s'étrangler, le bel étalon n'en manquait vraiment pas une pour vanter ses mérites à celle qui voulait les entendre. L'arrogance poussait à l'extrême, elle aurait pu lui dire d'arrêter son char mais son impertinence l'amusait au plus haut point, y avait-il un synonyme de distrayant commençant par la lettre S? Il allait de soit que la fin était extrêmement touchante, elle sonnait comme un doux chant mélodieux à ses oreilles et elle s'accorda un sourire qu'il ne pouvait pas apercevoir, étant posté derrière elle, les mains déposées sur ses hanches. La bêta flattée, frémit au contact des lèvres audacieuses de son encas de l'après midi. Elle se mordit même les lèvres de plaisir quand il vint s'attaquer à son lobe, partie extrêmement sensible chez elle, c'était comme si ce vaillant soldat avait été commandité au préalable afin de mener à bien sa mission. Ses pulsations cardiaques dépassaient la normale si bien que un jogger ne devait pas voler plus haut qu'elle, son sang bouillonnait dans ses veines, voici maintenant Seextine alias la torche humaine. Malheureusement, l'élément déclencheur humain suspendit son geste, la laissant toujours plus désireuse.« Toi je peux te définir grâce à la trilogie des A : Aguicheuse, Adorable et … Affreusement Attirée par Augusto. » Ben voyons. Le Gusto était-il un vrai moulin à parole? Certes, il avait beaucoup d'humour, même si il serait considéré spécial pour certaines personnes, mais ne pouvaient-ils pas parler après? Il avait réussi à la conquérir, elle était prête à passer à l'action, ce grand macho pourrait se faire l'éloge plus tard, l'heure n'était pas à la plaisanterie. Il s'empara à nouveau de ses hanches et la plaqua délicatement contre lui, voilà qui était beaucoup mieux. La chaleur qui émanaient de leur corps était insoutenable, voilà d'où venait l'expression chauffer à blanc. « Si tu veux partir, c’est le moment ou jamais. » Les yeux dans les yeux, toute ironie, sarcasme ou débilité avait mis les voiles. Et si elle mettait les voiles à son tour? Tournait les talons à ce fantasme vivant? Impossible! Il faudrait qu'elle eut perdu l'esprit pour accomplir une chose aussi absurde. « Je n'ai aucunement l'envie de partir.» Murmura-t-elle au creux de son oreille, lui accordant une caresse du bout de son nez. En revanche, une alerte rouge maximal se manifestait et résonnait à l'intérieur de sa boîte crânienne, soumise, voilà ce qu'elle était. Ce n'était pas juste un coup comme ça, c'était beaucoup plus, sa fierté était en jeu et elle n'allait pas lui laisser maintenir les rênes plus longtemps, suffit, il en était plus question. Les mains posaient sur son torse, elle le poussa agilement dans l'eau, oui, cette attitude était pathétiquement enfantine mais le garçon avait indéniablement besoin d'une douche froide pour calmer son impertinence, Pelizza Da Volpedo ou non. Pourtant, ses sens avaient été décuplés et elle avait une envie folle de s'abandonner à lui, pressant ses lèvres rosées contre les siennes mais elle ne voulait pas qu'il la considère pour acquise, son avis comptait, elle ne pouvait le nier, elle avait tout bonnement envie d'impressionner le bel étalon qui jaugeait le box d'un regard fière. Pour ainsi dire, elle voulait réviser la théorie de l'évolution, lui faire comprendre qu'il n'était pas au-dessus de tout le monde, Augusto incarnerait plus parfaitement un coq se battant dans une mini arène sous la directive de son maître et rafler au passage quelques billets verts. Elle en avait vu défiler des garçons à la cambrure de rêve et pavanant leurs épaules tels des grands conquérants Napoléoniens, et malgré son grand faible pour Augusto, elle n'était pas aussi impressionnée qu'il le pensait. Il vacilla et perdit l'équilibre nous rejouant un ralenti à la matrix, appuyé sur ses deux jambes chancelantes, il s'approchait dangereusement de la piscine et fini sa course par un grand plongeon dans le grand bleu, ponctué par un détonnant splash pour accentuer sa chute. Fini la petite Seextine impassible, après l'observation, l'action, elle reprenait la main et montrait à Augusto que sa petite parade était terminée, elle menait la valse qu'ils dansaient depuis maintenant bien dix minutes, même si cela ressemblait plutôt à un bon vieux collé-serré que l'on dansait dans les boîtes de nuit chics avec deux ou trois téquilas dans le nez. Eh bien eh bien, voilà qui est sage. Avant qu'il ne refasse surface, elle alla s'assoir au bord du bassin et trempa ses jambes de gazelle dans l'eau fraîche. A peine eut-il sortit la tête de l'eau, qu'elle consentit à répondre à ses tirades de tout à l'heure, minant un petit air exaspéré. « La trilogie des trois A... ou bien Avide, Allumée et Affamée du bon vieux Gusto.» Elle lui assena un regard éloquent, le message était on ne peut plus clair et s'empara de ses mains pour l'attirer à elle. Maintenant qu'elle avait repris le contrôle de la situation, elle laissa glisser les deux bretelles de son maillot de bain sur ses épaules nues. Ses longues jambes entourant sa taille et sa bouche à quelques millimètres de la sienne, elle l'avait fait prisonnier. « Ôte moi cette chose affreuse maintenant.» Elle amena son sourire amusé contre ses lèvres et lui donna un baiser brûlant.
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Augusto P. Da Volpedo
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