❝ Didn't you want to hear, the sound of all the places we could go, do you fear, the expressions on the faces we don't know, tt's a cold hard road when you wake up, and I don't think that I, have the strength to let you go.❞

Et bla et bla et bla. Comme on dit patience est maitre vertue, et ça Stiyzanna ne l'avait pas, sauf que la question elle ne l'aurait pas encore, c'était sûr et certain. Du moins pas maintenant comme prévu. Un supplice pour elle, ça c'était su, mais elle le serait en temps voulu. Oui je sais justement tu attendras. Ça ne serait pas drôle si il lui disait maintenant alors qu'elle si attendait comme on ne sait quoi. Sourire nargueur, il savait qu'elle ne tiendrait pas en place jusqu'à ce qu'elle sache la question. Too bad. Ça allait bien amuser Estevan en tout cas. Oui il est joueur, c'est bien connu ça aussi. Enfin bref. Elle elle ne ment jamais? Oula là, c'est l’hôpital qui se fou de la charité. Puis personne ne peut mieux distinguer quand une personne ment qu'une 'Marque, quand on regarde Stiyzanna, on peut la voir de deux façons, deux côtés. Le premier, on peut l'imaginer gentille, attachante, aucun brin de méchanceté, généreuse et autre.. A l'inverse, on peut imaginer tout le contraire. Quelqu'un de méchant, hypocrite, méchante, arrogante, qui ne pense qu'à elle et qui écrase tout le monde sur son passage pour son bonheur. Double facette, deux côtés, comme quoi, comme on dit, il ne faut pas se fier aux apparences. Vraiment pas. Estevan lui ne l'avait pas fait, et de toute façon n'aurait pas pu le faire. Comment l'avait-il connu? Par le biais d'un ami commun, que le monde est petit hein? Elle avait un problème vis-à-vis des hommes, les aborder, et quand on apprend ça, on ne voit plus du tout les gens de la même ça Estevan peut vous le confirmer. M'enfin. Aurait pu être pire? Ah ouais elle pensait ça. Elle voulait jouer à ça, elle venait de faire le premier pas, Estevan n'allait pas attendre plus longtemps avant de continuer. Comme dit il est joueur, c'est un Delta, il ne faut pas aborder ce genre de choses avec lui, sinon où et comment peuvent finir les choses, qui sait. Je peux partir là tout de suite, et allait me promener en compagnie de quelqu'un d'autre. C'est ça que tu veux peut être? 2-1. Tu cherches tu trouves ma chère Stiyzanna. Après tout, elle, elle ne pouvait pas dire ça. Être un Delta ça sert des fois non? même plus souvent qu'on ne le croit. Elle, Epsilon ok, mais niveau mec, il savait bien qu'elle n'avait pas non plus l'idée d'aller voir à droite à gauche pour si? Ce ne serait pas son genre quand même, et si elle était devenue comme ça, il ne la reconnaitrait vraiment pas. Et la situation dériva. Jouant avec elle, il savait très bien qu'elle ne tiendrait pas, il le savait. Et elle le repoussait en plus très gentiment, comme si elle voulait continuer à rester proche de lui et en même temps une sorte d'étouffement. Bizarre non? Se reculer alors qu'une autre fille n'aurait jamais fait, pas aussi proche d'un mec, non ça n'existait pas ça, sauf avec Sti'. Elle était unique, ça c'était sûr, mais unique dans le bon sens. Fille mystérieuse d'un côté, de l'autre si ouverte au monde, du moins maintenant. Et ça énervait un peu Estevan de ne pas réussir à la cerner complètement. Mais il y arriverait un jour.. un jour. Du moins il l'espérait, qu'elle s’ouvrirait, et se confierait à lui. Non pas de sous entendus là dedans, il n'a jamais d'arrières pensées, ça serait bien connu. Par contre, il ne peut se passer une seule fois où des retrouvailles entre ces deux là se passe normalement. Encore une fois la preuve avec ce pseudo jeu. Peut être qu'ils arriveraient à ne pas envenimer la situation une fois, une fois future, quoique, à se demander si c'était possible entre ces deux là.. A croire que non là. M'enfin. Ça apportait du piquant, quelque chose qui était recherché par pas mal de gens non? Si leur relation d'amis n'était que routine et morose, non merci, il préférait cette situation là, bien ambigüe, bien plus, ce qui était.. excitant? Ouais c'était peut être ça.. Se reculant donc il l'observa plus attentivement, l'écoutant parler. Elle se faisait des films, là beaucoup. Il ne voulait pas savoir combien de temps elle allait succomber à son charme, ou autre encore. C'est elle qui se comparait aux potiches de barbies, soit bêtas donc, pas lui, alors il fallait arrêter ça et de suite. Je ne teste aucunement tes limites, c'est toi qui le fait Stiyzanna. Te fais pas trop d'idées Stiy', nous ne sommes qu'amis, je ne vois pas pourquoi tu devrais succomber à mon charme ou autre, alors je ne vois pas pourquoi je te testerai. C'était vrai quoi, ils n'étaient qu'amis alors pourquoi elle se prenait autant la tête pour ce genre de choses? Lui ne comprenait pas, et ne voulait pas en plus. Elle voulait autre chose? Soit. Mais pas besoin de l'agresser pour autant avec ses paroles, ça ne servait complètement à rien, et ça elle le savait bien pourtant. Ce n'était pas le genre de mec à partir au quart de tour comme pas mal de gens qu'il connait, mais il ne fallait pas trop non plus le chercher, comme tout humain normal quoi. TU te compares à une potiche de barbie, pas moi alors pourquoi tu me le reproches? Une princesse? Non mais où va le monde oww? Alors lui, quand elle disait ça, ça voulait dire qu'il n'était rien, une poussière dans ce triste monde? En tout cas on pouvait le prendre comme ça. Elle voulait se prendre pour quelqu'un au dessus de lui? Elle n'avait qu'à le faire, mais lui ne resterait pas comme ça sans rien dire ou faire. Et c'était comme ça. Peut être pas aussi forte? Ouais apparemment non. Elle voulait jouer, jouons. Mais elle allait peut être beaucoup y perdre. Mais bon.. il n'était pas du genre à être dégueulasse non plus, juste qu'il ne fallait pas qu'elle aille trop loin non plus, c'est tout. A qui le dis tu. Elle ne devrait pas trop s'y prêter, à ce genre de jeu, non vraiment, elle y perdrait trop.

Il a le charme du diable, elle a la force des anges.ღ « Non, c'est toi qui bientôt vas t'égarer. Je sais que tu me prends pour une vielle radoteuse, mais tu verras ce que je te dis. Chaque jour, chaque heure, tu te rassureras de tes résistances, de tes manières, de tes esquives, mais l'envie de sa présence sera bien plus forte qu'une drogue. Alors ne sois pas dupe de toi-même, c'est tout ce que je te demande. Il envahira ta tête, et rien ne pourra te délivrer de ce manque. Ni ta raison, ni même le temps qui sera devenu ton pire ennemi. Seule l'idée de le retrouver, tel que tu l'imagines, te fera vaincre la plus terrible des peurs : l'abandon... de lui, de toi-même. C'est le plus délicat des choix que la vie nous impose. MARC LEVY - SEPT JOURS POUR UNE ÉTERNITÉ . »

Attendre ? Ce mot ne faisait pas parti de ma liste de vocabulaire. J’étais une véritable pile électrique, et pire encore, lorsque je devais savoir quelque chose mais que l’on me faisait patienter, une boule au ventre s’installait. On appelait ça, le tic d’une éternelle impatiente. Mais pour la première – et dernière, je l’espérais- fois de ma vie, j’allais devoir me résoudre à attendre. Mon cerveau comprenant parfaitement le sens du mot, des frissons parcoururent mon corps. Ma petite mine boudeuse de belle, parfaite et petite fille n’avait pas marchée, bien au contraire. Je tournai des yeux complètement désespérée, sachant pertinemment que j’avais perdu cette partie et que j’aurais la question en heure et en temps voulu par Mister Estevan. Ce Delta, il allait me rendre folle, je vous le promets. Mentir n’était pas une de mes obligations préférées, d’ailleurs je ne le faisais que très rarement. Et encore, la plupart du temps, je mentais soit pour protéger quelqu’un ou parce que la vérité était trop dure à entendre. Si pour vous, ça c’est de la méchanceté, pour moi ça ne l’est pas. Bien au contraire. Si j’allais mentir à La Tour Dubois face to face, droit dans les yeux ? La question ne se posait, désormais, plus suite à la promesse que je venais de lui faire. Niah, je t’aurais Estevan , je t’aurais. Et paf, tel est pris celui qui croyait prendre. Faisant la maligne tout en insinuant que la compagnie d’Estevan n’était pas la meilleure qu’il soit et qu’il y avait pire. J’aurais du me douter que le delta – fidèle à lui-même n’allait pas trouver ma petite taquinerie marrante mais je n’aurais guère imaginé que monsieur allait se la jouer au susceptible de service. Great ! Si je voulais qu’il aille tenir compagnie à quelqu’un d’autre ? Non jamais. Je voyais déjà la horde de groupies courant après, même juste pour une petite balade à ses côtés. Elles étaient toutes plus pathétiques les unes que les autres et il était hors de question qu’il s’en aille avec l’une d’entre elle. « Estevan susceptible, facette de ta personnalité que je ne connaissais pas ! » Mini sourire aux lèvres, belle esquive vous ne trouvez pas ? Stiyzanna Duma ou l’art de changer de sujet en à peine une seconde. Oui, il ne fallait pas croire que j’allais le supplier de rester, ou même qu’un simple «  non je veux que tu restes ici » allait sortir de ma bouche. Pas de ça avec moi et il le savait très bien. S’il voulait partager son temps avec une fille disant « amen » à tous ses dires, il ne serait pas ici, planté droit devant moi. J’étais peut-être gentille mais pas du genre à me laisser marcher sur les pieds, et encore moins par un homme ( delta en plus de ça ! ). « Go Delta, go breaking my heart ! ». Cette phrase résumait parfaitement la situation. Ce qui était en train de se passer sous mes yeux était bien trop pour moi. J’avais joué et je venais de me brûler les ailes telle une débutante en la matière que j’étais. C’était bel et bien la première fois que je me prenais pour SuperZanna et Estevan m’avait fait redescendre sur terre en l’espace d’une seconde, même pas. Jamais ô grand jamais je n’aurais imaginé que la situation dérive de la sorte. Si proches au départ, si loin maintenant. L’impression d’avoir un autre Estevan La Tour Dubois en face de moi était plus qu’indéniable. Du populaire président coureur de jupons, il était passé au gars arrogant, sans cœur et sans scrupule plus que détestable. Je ne savais pas ce qui me choquait le plus, sa soudaine méchanceté gratuite ou ce soudain changement de comportement. Et si pendant tous ces mois je m’étais trompée sur sa petite personne ? Et si, finalement, je m’étais juste faite manipulée par lui comme beaucoup d’autres filles avant moi ? Et si, il était juste un connard fini et que sa vraie personnalité revenait au galop ? Déçue, je l’étais, et ça profondément. Non pas par ses paroles plus blessantes les unes que les autres mais pour avoir cru un jour qu’il était différent des autres. Je m’étais irrévocablement trompée et il venait de me le prouver à l’instant même avec tout son ramassis de conneries. D’un coup, mon attirance pour lui s’en était allée, laissant place à du dégout. J’avais envie de pleurer, d’hurler sur lui telle une hystérique de première, de lui cracher à la figure (bien que j’étais trop classe pour ça ). Je me détestais d’avoir osé apercevoir autre chose qu’un delta, d’avoir osé croire à l’impossible et de m'être laissée avoir comme une belle conne. Les yeux rouges, je ravalai mes larmes après tout il ne méritait pas que je pleure pour lui et surtout pas devant lui. Monsieur «  je me sens pousser des ailes » aurait eu ce qu’il voulait et ça jamais, il me restait encore un semblant de fierté. D’un coup, je me sentis forte mais pas comme toute à l’heure. J’étais tellement révoltée contre lui, que mes nerfs n’allaient pas tarder à parler à ma place et cette fois, ce n’était pas la « gentille et adorable Stiyzanna » qu’il allait devoir affronter mais plutôt bien la tornade. « Oui c’est vrai, moi non plus j’vois pas pourquoi tu me testerais ! Après tout, je t’aime pas je t’ai jamais aimé. J’ai une tête à t’aimer ?! » Les yeux dans les yeux, je m’étais emportée tout en haussant bien le ton de ma voix sur la dernière partie de ma réplique ! Brisée à l’intérieur, je restai de marbre à l’extérieur. Il m’avait blessé et j’espérais bien en faire autant, moi qui avant l’aurait protégé coute que coute. « Ah et je suis quoi alors ? Je mérite un titre spécial ? Oh merci, trop généreux de ta part La Tour Dubois ! » Ironie quand tu nous tiens. Le fait que je l’appelle par son nom de famille prouvait bien à quel point j’étais irritée par son comportement. M’approchant une dernière fois de lui, sans aucune crainte cette fois, je le fixai droit dans les yeux, lui envoyant le plus noir des regards. « Tu sais quoi ? Finalement j’ai changé d’avis. Tu peux aller tenir compagnie à quelqu’un d’autre, je te ne retiens pas, pas du tout même ! » Ca c’est fait !

❝ Face to face and heart to heart, we’re so close yet so far apart, I close my eyes I look away, that’s just because I’m not okay, but I hold on I stay strong, wondering if we still belong.❞

Tout le monde voulait jouer, le veut, mais peu de gens y arrivent. Beaucoup d'entre eux se prennent les pieds dans leur propre jeu, la partie relançait, les perdants sont toujours du même côté. On ne nait pas avec un gène d'assurance et d'aplomb qu'on ne peut déstabiliser, le temps joue lui-même sur nos personnalités, sur notre entourage, et surtout sur les êtres qui nous sont chers, ou bien de simples connaissances. Comme Stiyzanna. Elle voulait, ou plutôt, elle joue avec le feu, mais qui vend la peau ce l'ours avant de l'avoir tué est une mauvaise chose, tout le monde le sait pourtant. C'était l'impression qu'avait Estevan quand il l'entendait parler. Quiconque vous diras connaître la fin de leur discussion, leur relation, leurs ressentis et sentiments. Or, Estevan et Stiyzanna, c'était tout autre chose.. la relation qu'on ne peut cerner, impossible à qualifier. Impensable de ne pas avoir cette personne dans sa vie, et tout au contraire, imaginer tranquillement sa vie sans, une vie plus sereine et avec plus de folies sur le plan des relations. Il pouvait dire ce qu'il voulait, elle faisait travailler son esprit, un Delta, imaginez le tableau. Eux, les coureurs de jupons qui ne pensent qu'au sexe, d'après les préjugés, ceux qui n'ont aucun sentiment et attachement pour tel ou telle personne. Les apparences n'étaient, généralement pas trompeuses, pour leur cas. Des exceptions existaient, des Deltas casés, ils existent, rares certes, mais présent dans ce vaste monde, dans cette université et ses confréries toutes plus farfelues et délurées les unes que les autres. Tel les Deltas. Avec de la beauté à l'état pur, bien évidemment. A sa réflexion, un léger rire s’échappa de la bouche du jeune homme. Susceptible, tiens donc? Ils n’avaient donc pas la même définition du mot. Partir pour rejoindre quelqu’un d’autre, il ne disait que ce qu’il pensait, la vérité soit disant passant. A quoi bon rester à côté d’une femme qui est têtue comme pas possible, avec qui des orages étaient dans l’air. On ne lui avait donc jamais appris qu’il ne fallait pas jouer avec un Delta, encore moins le provoquer et lui faire ce genre de réflexions? Non Stiyzanna était une petite nouvelle dans ce milieu, il faut bien tout apprendre un jour, qu’on lui enseigne les règles des Deltas et leurs comportements. Comme celui d’Estevan avait en ce moment. Voulait-elle réellement apprendre les conséquences de telles réflexions envers lui? Il pouvait être adorable comme mec, mais quand une fille le cherchait trop, habituée à avoir ce qu’il voulait venant de la gente féminine, cette chère Stiyzanna n’allait pas faire long feu dans sa vie. Surtout si elle continuait dans ce sens là. Loin d’être susceptible ma chère, mais entraine toi à trouver de meilleures esquives la prochaine fois. Game on. On ne jouait pas avec lui, c’est lui qui s’amuser avec qui il voulait. Macho? Non, juste réaliste. Ils ne pouvaient reculer, elle commençait ; lui qui aimait jouer, aucune raison de ne pas continuer. Oui, fâcheux à dire pour les plus sensibles, mais il fallait apparemment être comme ça pour se faire respecter, qu’autrui ne vienne pas gâcher votre vie jour après jour pour pourvoir s’acharner sur vous ou bien d’autres choses encore, la vie n’est pas si belle qu’on peut l’imaginer, on l’apprend malheureusement à ses dépends. A l’inverse, avec ses erreurs qu’on avance non? Stiyzanna devait bien le comprendre, surtout en ce moment. Pas besoin de s’en mordre les doigts non plus, mais esquiver ses questions, ce n’était pas ce qu’il appréciait le plus au monde, en l’occurrence, elle venait de le faire. Too bad for her.
Elle mentait, encore une fois. Elle ne voyait pas pourquoi le jeune homme la testerait, maintenant, alors qu’il y a deux minutes elle lui posait la question. Stiyzanna avait des idées derrières la tête, des pensées qu’elle ne voulait révéler, ne voulait lui révéler. La petite pouvait être futée, mais pas avec lui. D’une part il ne le connaissait que trop bien, tout ce temps passé avec elle pour justement, l’aider à s’ouvrir, profiter de son entourage, en particulier des hommes. Toutes ses mimiques, ils les connaissaient, tous ses gestes, toutes ses pensées pour tel ou telle occasion, il les savait d’avance. Choquant venant de la part d’un Delta? De s’attarder sur une fille en particulier? Peut être pour certains esprits beaucoup trop carrés à son goût, mais tout le monde à un cœur, malgré ce que l’on peut penser. Ce n’était pas de l’attachement à ce que l’on pourrait penser, plutôt de la sympathie pour quelqu’un, comme il en avait avec pas mal de monde. Elle ne lui avait rien fait, de l’avait pas énervé pour quelque chose, et bien d’autres choses, du moins pour le moment. Apparemment, ce ne serait tarder. Pauvre fille. Tu mens. Elle avait dit qu’elle arrêterait, et bien sa promesse était de courte durée dis donc. Oh mais quelle phrase, c’est quelle faisait des progrès la petite Stiyzanna. Elle se trahissait même par elle-même, par ses expressions, ajoutaient à ses paroles. Quelques instants auparavant, elle disait avoir des sentiments, et la connaissant, malgré ce qui lui ait arrivé étant petite de regrettable, tous les sentiments y passaient. Et bien sûr que oui elle a une tête à aimer. Qui ne trouverait pas sa bouille mignonne? Attendrissante qui a toujours un sourire aux lèvres, sauf quand elle est dans une phase garce contre quelqu’un. Dans ces cas là, il ne valait mieux pas être dans son rayon, mais sinon oui, elle avait une tête à aimer. L’aimer lui? Déclaration, elle venait de se trahir à nouveau. Si même elle venait de le dire, elle y avait surement pensé précédemment. Très perspicace cet Estevan. Stiyzanna était tombé sur la mauvaise personne pour ce genre de discussion. Mais ce n’est certainement pas lui qui allait la plaindre. Un léger rire s’échappa à nouveau de ses lèvres. Que pouvait-il réellement répondre à ces paroles? Aller droit au but sur ce sujet ou bien oublier? Rien de tout ça. Un sourire en coin sur sa bouche, il acquiesça d’un signe de tête. Réponse parfaite, sans trop en dire, gardant ses pensées, la jeune fille n’allait surement pas pouvoir rester sur place encore longtemps sans poser des questions, ce ne serait pas son caractère. Son caractère à aimer tiens. Elle voulait jouer à ça, yeux dans les yeux, ce ne serait pas lui qui lâcherait l’affaire en premier, trop d’aplomb de confiance en lui pour. Contrairement à elle, qui venait de le dire haut et fort. Elle s’emportait? Très bien, lui ne suivrait pas, au contraire, il était très calme et posé, rien ne servait de s’énerver, elle le faisait déjà très bien toute seule pour eux deux. Ah maintenant madame voulait avoir un titre spécial. Pour quoi faire? En quoi ceci lui tenait tant à cœur? Il avait juste affirmé qu’il ne la voyait pas comme une groupie de première, une de ses groupies, joke. Elle insistait lourdement, rien que le fait qu’elle l’appelle par son nom de famille le prouvait. Elle ne l’atteignait pas, rien ne l’atteignait. En tout cas, pas ses paroles, petite nature qu’elle était. Oh parce qu’il te faut un titre spécial maintenant? Il faudrait que je te fasse une place tellement exceptionnelle dans ma vie pour que tu puisses jouir d’un quelconque titre? Il ne savait que dire, ce n’était pas le genre de conversation qu’il avait l’habitude d’avoir, trop… accablante à son goût? Juste qu’il ne voyait pas l’intérêt de ce genre de conversations. Non parce qu’un titre… Il n’en voyait vraiment pas l’utilité. Elle venait de lui montrer son plus beau regard, trop d’honneur, vraiment. Se rapprochant, elle venait de dire l’exact contraire de ses paroles précédentes. Un jour serait-elle vraiment ce qu’elle voulait? Non apparemment non.. ce qui allait désespérer Estevan au bout d’un moment. On ne teste pas les limites d’un Delta, encore moins d’Estevan, c’est jouer avec le feu. Lui adressant un sourire des plus sarcastique, approchant son visage de la jeune femme, assez pour qu’elle en vienne même en sentir son souffle sur son visage. Oh vraiment? Je suis sûre que tu penses l’inverse à ce moment précis, ce ne sont que tes sentiments de surface que tu fais ressortir là, ta colère. Jouant du regard avec cette très chère Stiy’, le jeu était lancé. Je te connais, je connais tes réactions, tes sentiments quand tu es dans cet état là Sityzanna, ne le nie pas. Et tu n’es pas prête de changer. Mais soit, dit ce que tu veux, je n’en croirai pas un mot.

On cherche l’amour, on croit le trouver. Puis on retombe. De haut. Mieux vaut tomber que ne jamais s’élever ?ღ

Bim, bam, boum, de nouveau cassée ma chère. Était-ce un don qu’il avait de toujours avoir le dernier mot ou, encore, de me contredire dès que je daignais ouvrir la bouche ? Du Estevan La Tour Dubois dans toute sa splendeur. A croire que je n’étais qu’une marionnette programmée à acquiescer à tous ses dires. Too bad for you mon petit Delta, je n’étais pas ce genre de fille et je ne le serai, probablement, jamais. Mais là, j’étais prise à mon propre piège. J’avais joué avec les mots, esquivant sa question tout en retournant la situation à mon avantage. Sauf que, Monsieur avait bel et bien compris mon petit manège et qu’il ne comptait pas me laisser m’en sortir de la sorte. Ca jamais, cela aurait été trop gentil de sa part et règle numéro une, la gentillesse ne fait pas partie des qualités d’un delta. Je restai statique face à sa remarque, essayant tant bien que mal de ne pas montrer à quel point il m’avait eue sur ce coup et que, sincèrement, je n’avais rien à redire. Vas-y ouvre la bouche Stiyz, t’as toujours quelque chose à dire, aussi débile soit-il mais ouvre là ! Je baissai la tête et laissai échapper un petit rire tellement la situation virait au ridicule et tellement je me sentais ridicule, aussi, à cet instant précis. « Touchée Stiyz » Remarque à moi-même que j’articulai tout haut. « Et pour ta gouverne, elles sont cool mes esquives c’est juste toi qui fait tout foirer, comme d’habitude ! »Stiyzanna Duma ou l’art de remettre tout sur la faute des autres, enfin surtout sur celle d’Estevan. Même s’il avait gagné cette partie, il était hors de question que je lui laisse avoir tous les honneurs. L’agacer une dernière fois n’était pas de refus, d’ailleurs, mon grand sourire satisfait trahissait bien ma pensée.
Caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien.« Tu mens » A cet instant précis, je ne ressentais plus le besoin de ravaler mes larmes, elles s’étaient envolées d’elles-mêmes laissant place à l’énervement. Mon teint de poupée russe était, désormais, semblable à celui d’une tomate. Exaspérée, agacée et énervée, ma seule envie était que la tête du delta rencontre le tronc d’un arbre. Ca tombait plutôt bien, nous étions dans un parc avec comme seule décoration, de la verdure et – justement - des arbres. Je m’imaginai la scène, lui tombant telle une feuille morte et moi rejoignant ma demeure un énorme sourire satisfait figé sur le visage, le laissant se débrouiller tout seul ou au meilleur des cas, une de ses stupides groupies essayant le bouche à bouche afin de le réveiller. Je me mis à rire intérieurement avant de me stopper net. Mon pseudo rêve ne s’était pas réalisé et le La Tour Dubois se tenait toujours en face de moi, great ! Je le dévisageai de bas en haut sortant mon petit air hautain spécialement pour lui. J’étais loin d’être une bitch me prenant pour le centre du monde, pétant plus haut que mon cul, ridiculisant tout le monde sur mon passage. Non ça ce n’était pas moi…sauf lorsque l’on me mettait à bout. Bien joué Estevan, à toi de découvrir une nouvelle facette de ma personnalité, et pas la meilleure si tu veux tout savoir. « Oh oui, bien sûr que je mens ! Je suis une grande menteuse c’est bien connu ! » Je tournai des yeux lui montrant bien qu’il était tout simplement pathétique et stupide sur ce coup. Moi la bonté incarnée, je me trouvais propulser au rang de menteuse suprême. Finalement, il était loin de me connaitre ce petit con ! De plus, il se prenait pour qui d’affirmer, que, au contraire de mes dires j’avais bel et bien une tête à l’aimer et qu’en prime, je l’aimais tout court. Il vendait du rêve là le petit Estevan « Ce qui me fait rire c’est que tu ais la prétention de croire que je puisse t’aimer ! » Bim bam boum, encore. Le pire dans tout ça ? C’est que je pensais mes propres paroles alors qu’il y a à peine une trentaine de minutes, je posais le delta sur un piédestal. Les nerfs parlaient, le cœur, lui, ne disait plus rien comme si la personne face à moi n’était qu’un simple et futile étranger pour moi. Estevan&Stiyzanna ou l’art de passer de « tout » à « rien » en un lapse de temps très réduit. Et il souriait, droit devant mes yeux. Mon dieu, c’était typiquement le genre de comportement qui m’énervait au plus haut point. Je vais lui en foutre moi des sourires, pauvre type ! « Et il rigole en plus ! » Gamin va ! En plus de faire son malin avec son sourire de merde, il restait de marbre et ne s’énervait même pas, contrairement à moi. Il n’y avait rien au monde de plus exaspérant qu’une personne demeurant calme alors que vous, vous êtes dans tous vos états. Ca y est, après «  la dérive des sentiments » nous avons changé de refrain et étions passés à « la potiche de service », un beau titre n’est-ce pas ?! Néanmoins, ce n’était pas ce que le président des bleus pensait. D’ailleurs, il n’avait pas trop l’air d’apprécier les titres et tout ce qui allait avec. Si ma réplique ne l’avait pas atteint, la sienne ne faisait pas des ravages non plus.« Pas la peine de faire l’ignorant, on sait très bien tous les deux que je l’ai déjà ma place exceptionnelle dans ta vie Estevan ! » Hum, c’était qui le noble menteur maintenant ? Chacun son tour mon petit gars. Ma réponse pouvait paraitre comme étant la plus égocentrique qu’il soit, mais non, elle était purement réaliste. Je le savais tout comme il le savait. Si je n’avais pas une place spéciale dans la vie du delta, il y aurait bien longtemps – juste après que l’on ait couché ensemble d’ailleurs – que je n’aurais plus eu de ses nouvelles et que j’aurais déguerpi de sa vie, ce qui n’est absolument pas le cas. La vérité c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on a plus rien à désirer. Et le voilà encore plus proche de moi qu’auparavant alors que je lui avais demandé l’exact contraire. Me contredire était, apparemment, devenu un nouveau jeu très amusant. Très bien, amuse-toi tout seul Estevan. Je ne bougeai pas d’un poil, le laissant faire tout en observant le moindre de ses mouvements. S’il pensait que j’allais encore faillir, il se mettait le doigt dans l’œil. Leçon à retenir, on n’agace pas une Duma ! J’écoutai attentivement ses paroles avant de … pouffer de rire. « Dis moi, t’es devenu psychanalyste maintenant ? » ironisai-je. Il se prenait pour qui lui, à me dire ce que je ressentais – ou pas-, à « lire » en moi comme dans un livre ouvert. Du grand n’importe quoi, du grand Estevan La Tour Dubois. « Et s’il te plait, arrête une bonne fois pour toute de faire comme si tu me connaissais mieux que moi-même ! » affirmai-je d’un coup, jouant à mon tour avec son regard. Je détestais les personnes pensant me connaitre alors qu’en fait, ils ne savent rien. Ni de moi, ni de mon passé. S’il savait qu’il n’était pas au bout de ses surprises le La tour dubois et que, oui, il me connaissait mais juste ce que j’avais bien voulu qu’il voit. There are many things that I would like to say to you but I don't know how. Because maybe you're gonna be the one that saves me ? And after all you're my wonderwall.

❝ J'suis pas ton prince charmant, j'veux juste qu'on passe un bon moment, j'suis désolé mais je n'suis pas vraiment branché sentiments, t'aimerais qu'j'te dise je t'aime et cela pour la vie, que j'écoute tes problèmes , mais je n'suis pas ton psy, que chaque jour j'te soutienne que je compte tes envies, j'suis pas près pour qu'on m'aime je crois qu't'as pas compris.❞

Voyez-vous ça, mademoiselle Duma se parle à elle-même à voix haute maintenant. Était-il tombé sur une folle, comme pas mal dans cette université ? Si c’était le cas, dommage, elle était bien faite dans tous les sens du terme, pour être correct. Stiyzanna – plein de prénoms – Duma, problème avec les hommes, mais oh que c’était dommage. Du moins pour les autres. Il ne faut pas se leurrer, encore moins se mentir à elle–même, elle n’était pas indifférente vis-à-vis d’Estevan, sûr et certain. Elle pouvait dire, raconter ce qu’elle voulait, il savait discerner le vrai du faux, il la connaissait. Et voilà maintenant que madame mettait toute la faute sur sa tête, tant qu’à faire, c’est la fête, allons-y, éclatons-nous. Sans façon. Elle assumait ce qu’elle disait, ses faits, des gestes, ses dires, et on en parlait plus. Apparemment elle n'était pas décider à faire ce genre de choses. Les Epsilons n'étaient pas des gens fréquentables, riche à en mourir, se croire au dessus des autres et ne penser qu'à soit, vraiment qu'à soit. Du moins aux échos qu'Estevan avait eu. Il connaissait plusieurs personnes de cette confrérie. Augusto, Martin, et bien d'autres encore, mais surtout Stiyzanna. Elle. Petite chose qui l'intriguait sur Terre, ce qui n'était pas dans ses habitudes. Lui, Estevan Cormy La Tour Dubois, Delta dans l'âme, se prenait la tête pour une fille. Le monde tournait à l'envers. Encore plus pour une fille qui en apparence avait l'air superficielle avec son sac, son magasine Vogue et son Blackberry que je ne lâche pas de mes mains pour lire les sms de mes tas d'amis, youhou. Plus sérieusement, il y avait de quoi se poser des questions, au final, qu'avait-elle à lui apporter? Pourquoi n'était-il pas le Estevan qu'il est avec toutes les autres filles, qui plus est, posant moins de questions qu'elle. A croire qu'elle avait quelque chose de différent, qui l'intéressait, mais quoi, telle était la question. Continuer cette situation avec elle ou tout simplement arrêter ce petit jeu et redevenir Delta pur. Choix crucial, car après tout, Stiyzanna n'était pas la fille que l'on croit au premier abord, au contraire, une fille plein de mystères, un défi en quelque sorte. Peut être était-ce une des raisons pour laquelle il s’intéressait encore à elle, mais minime comme raison. Il ne lui ferait jamais comprendre ceci, jamais, mais pourquoi se priver de sa compagnie? Elle l'amusait tant, dans le bon sens bien évidemment, pas qu'il se payait sa tête, loin de là l'idée.. quoique. Vu la réaction qu'elle avait eu, se parler à elle-même à voix haute, il y avait de quoi se poser des questions. Non mais le fait, le petit jeu qui s'installait petit à petit entre eux.. l'intéressait. Si on peut dire ça comme ça. Elle l'intriguait, et elle n'avait pas l'air d'être répugné par son charme, alors pourquoi arrêter. Autant jouer le jeu jusqu'au bout, pas de cartes sur table, à l'inverse, jouer avec finesse. La ruse était son ami, le danger l'était aussi. Profiter de la vie était l'une de ses priorités, ceci commençant avec elle. En bien, évidemment. Ou toi qui ne sait pas réellement t'y prendre. Regarde moi, j'y arrive très bien, surtout avec toi. Bang bang bang. Le jeu était lancé, Stiyzanna la tigresse allait enfin sortir. Du moins, il le pensait. Qui ne sortirait pas de ses gongs avec une telle réflexion? Critiquer un Epsilon, plutôt une Epsilon, c'était drôle. Enfin, les réactions de la jeune femme étaient drôle, plus précisément. Sourire nargueur sur ses lèvres, Estevan jouissait d'avance de sa réaction. Et elle ne se fit pas attendre. Oh great, Stiyzanna, que je t'aime des fois. Si si je vous assure, mais pas dans le sens de l'amour, loin de là. Quoique. Elle mentait. Même elle l'avouait à l'instant. Même avec ironie elle venait de le dire, preuve irréfutable, elle ne pouvait plus le nier. Manque de chance, il ne l'avait pas enregistré, peut être que sous l'effet de l'alcool madame Stiyzanna se lâcherait un peu plus pour lui avouer ce qu'elle pense réellement. Surtout de lui. Et d'eux. Oui d'eux, car personne ne peut le nier, mais ils n'en sont pas au point zéro, loin de là, même si ce n'est pas le grand amour comme à première vue, ils n'en sont pas à ce point là. Et heureusement, quelle perte sinon. Elle s'énervait, il rigolait. Une bonne paire non? Oui je rigole et alors? Il aurait très bien pu répondre oui je rigole de ta connerie mais ce serait trop trash pour elle. Autant laisser mariner pour à la fin avoir une explosion, comme un feu d'artifice version Stiyzanna Duma. Du grand spectacle les amis, du grand spectacle. Et puis, il vaut mieux en rire qu'en pleurer non? Cette situation serait beaucoup moins drôle ou sinon, en deviendrait limite déprimante si quelqu'un pleurait. Après l'amour, elle en venait à dire qu'elle-même avait une place importante dans la vie d'Estevan. Avait-elle fumé, prit des champignons hallucinogènes et autres drogues? S'était-elle shootée ou tout simplement bourrée? Du grand rêve, vraiment du grand rêve ce qu'elle venait de dire. Si cela l'amusait de le penser, à sa guise, mais à ses risques et périls. Il pourrait très bien se servir d'elle, dans tous les sens du terme, Delta un jour, Delta toujours. Mais.. sa bouille d'ange l'empêchait, allait savoir pourquoi. La regardant dans les yeux, arquant un sourcil, il resta le plus sérieux possible. Oyé oyé population, scoop du jour, Stiyzanna aurait un place exceptionnelle dans la vie d'Estevan ! Sérieusement? Qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre de nos jours. Tout le monde espère dans la vie, mais il y a certaines limites, surtout aux délires. J'aimais ses réactions, sans sa présence, surtout aujourd'hui, mon humeur n'aurait pas été la même, heureux, et amusé. Sacrée Stiyzanna. Mon regard toujours ancré dans le sien, me rapprochant d'elle, sa réaction montrait l'exact contraire de ses précédentes paroles. Elle était forte, elle pouvait tout surmonter? Apparemment la présence d'Estevan la troublé, too bad for her. Il ne pouvait qu'en jouer, joueur dans l'âme, même si elle ne le méritait peut être pas tant que ça.. oh et puis, on est jeunes, on est libres, on a le droit de faire ce que l'on veut non? Aux dernières nouvelles oui. Il aimait jouer, mais quand les sentiments étaient prit dans ce tourbillon, c'était tout de suite mon drôle, beaucoup moins drôle. Espérons que ceci n'arrive pas.. à moins que ce ne soit déjà le cas. A voir avec la suite. Dommage pour ses groupies, comme dirait-elle si bien, si ce genre de sentiment venait entacher leur relation si amusante pour lui, beaucoup de choses changeraient. Psychanalyste? Il n'irait quand même pas jusque là, mais si elle le disait.. apparemment elle ne mentait pas, jamais, allait savoir.. Connait toi toi-même, c'est bien ça? Car si c'est le cas, tu n'es pas sortie de l'auberge ma chère Stiyzanna. Il a du progrès à faire. Il voulait bien être son professeur à ses heures perdues, il fallait bien quelqu'un pour se dévouer, et surtout pour comprendre et supporter un caractère comme celui de la jeune femme. Certains l'apprécieront pour ce qu'elle est, d'autres au contraire pourrait la détester à la minute près, dépend des goûts, des humeurs, mais surtout, de son entourage propre. En ce qui concerne Estevan, il ne serait trop où se placer dans ces catégories là. Pensait-elle réellement ses paroles? Émettait-elle un doute ou au contraire, était-elle certaine de ce qu'elle disait? Il ne la connaissait pas autant qu'elle se connaissait? Peut être pas, mais sur certains points.. Physiquement, si, je te connais plus que toi-même Stiyzanna, tu peux me faire confiance sur ce point là, je suis imbattable. Sourire aguicheur, elle n'avait sûrement pas du penser à cette dérive, comme quoi, ne jamais jouer avec un Delta. Après mentalement parlant.. C'était une toute autre histoire, qui serait bien trop longue à raconter. Prenant le menton de Stiyzanna dans ses doigts, il l'embrassa à côté de ses lèvres, joue droite. Elle était bien énervée, autant mettre une dernière touche à ce terrible jeu non? En tout cas, ce baiser aussi proche de ses lèvres ne lui déplaisait aucunement, se retirant lentement, mais sûrement.