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C’est ceux qu’on aime qui nous comprenne le mieux

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MessageSujet: Re: C’est ceux qu’on aime qui nous comprenne le mieux C’est ceux qu’on aime qui nous comprenne le mieux - Page 2 EmptyMer 26 Jan - 20:55

▬ La famille on ne la choisi pas toujours. Lorsque l'on décide d'accorder son coeur, c'est un évènement à part.
Notre famille est épanouie, et on se confie à l'être idolâtré comme si sa vie en dépendait.


« Oui mais il me semble me souvenir que tu m’avais dit que tu étais très proche de cette Addison…Elle pourrait peut-être t’aider à trouver un travail, aussi ? Tu as la possibilité de te faire soutenir, profites-en, c’est pas si souvent que ça arrive. » Et Abbygail haussait les épaules, comme si c’était parfaitement logique qu’elle lui tende la main après tout ce qu’il avait fait pour elle. On ne pouvait pas dire qu’on lui ait souvent tendu la main avant, alors qu’elle ne connaissait pas encore Samuel. Il était donc logique qu’elle sache rendre la pareille, bien qu’elle ait nettement moins de poids qu’un médecin, sans nul doute. Si sa mémoire était bonne, Addison était mondialement reconnue et respectée, elle avait sûrement des relations hauts placées et la possibilité de donner un petit coup de pouce à un ancien ami dans le besoin. Samuel était doué de ses dix doigts, après tout, être professeur à la Sorbonne n’est pas le poste le plus misérable qu’il soit, bien au contraire. Abby était absolument persuadée qu’en creusant un peu, ils pourraient très bien trouver une solution. C’était sa manière de s’accrocher, de se sentir utile, mais également de pouvoir rendre un peu de cette béatitude qu’il lui avait donnée plus souvent qu’à son tour. Un juste retour d’ascenseur, voilà ce qu’elle comptait lui offrir… « Bah oui, je compte t’aider à trouver un emploi cette bonne blague ! Tu veux peut-être que j’attende sagement dans mon coin que tu sois flanqué à la rue ? Jamais de la vie ! Je suis russe je te rappelle…Par conséquent, j’ai un sens du devoir hautement développé, même si je l’ai très bien caché jusqu’à maintenant » enchaîna-t-elle avant de prendre deux tranches de pain dans le paquet et de recommencer à se faire un sandwich. A bien y réfléchir, son médecin n’avait sûrement pas tort de lui avoir mis la puce à l’oreille concernant sa prise de poids trop peu importante : Abby ne se nourrissait pas assez, par manque de temps la plupart du temps, mais de manière plus récente, à cause du stress. Toutes ces intrigues dont Adrian était le centre principal avaient eu raison de son habituel appétit et de son coup de fourchette plutôt redoutable pour une grignette dans son genre. Abby avait perdu le goût des aliments, des bonnes préparations et des mets délicats préparés par les grands cuisiniers. Elle n’avait plus la volonté de marier certains aliments avec d’autres, et quand Tasha s’aventurait à lui préparer quelque chose, elle prétextait une affaire urgente à régler pour ne pas avoir à lui répondre qu’elle n’avait pas la foi de manger. Avec Samuel, comme quoi, tout devenait incommensurablement simple. Elle parvenait à parler à cœur ouvert, à quitter ses pensées sombres et donc, à retrouver l’appétit. La voir se préparer un sandwich supplémentaire avec tant d’application était presque drôle à observer…Pour ainsi dire, on aurait pu croire qu’elle n’avait rien avalé depuis des semaines.

ABBY – « Si jamais Lucie sort avec un gars plus âgé, c’est clair qu’elle ne va pas s’en vanter parce qu’elle connaît très bien ta façon de réagir. Mais tu ne trouves pas que c’est un tout petit peu extrême, le coup du poing dans la gueule ? Après tout, ta fille est majeure, et je la connais bien, ce n’est pas la première écervelée venue ! Je vais te dire, j’ai déjà fait bien pire qu’elle, je prenais un malin plaisir à faire tourner mon père en bourrique. Si jamais elle sort avec quelqu’un, ce n’est pas pour t’emmerder, plutôt parce qu’elle est heureuse et amoureuse, enfin je suppose. Pourquoi tu ne l’écouterais pas ? J’espère que tu ne me priverais pas de sortie si je sortais avec un vioque croulant…Parce que je transgresserais l’interdit, c’est évident. Cela dit rassure-toi, Aaron est un jeune homme bien sous tous rapports, il a vingt cinq ans et son père est Sénateur. Il y a nettement pire, comme tu peux le constater ! »


Tout en éclatant de rire volontiers rien qu’en imaginant la tête de Samuel si jamais Lucie commettait une telle erreur, Abby se permit de mordre à pleines dents dans son sandwich, preuve qu’elle avait toujours autant faim. C’était même presque pire, du fait sans doute que son corps se réhabitue à recevoir de la nourriture véritable. « Cela dit, si j’étais ta mère, je crois que c’est avant tout ton derrière que je rosserais violemment avant d’attaquer la fille en question ! » s’exclama-t-elle en essayant de devenir la tête de son père si jamais elle lui avait un jour avoué qu’elle comptait vivre avec quelqu’un de sensiblement plus jeune, ou sensiblement plus vieux. Pour sûr, il aurait fait un arrêt cardiaque, et aurait sûrement tout fait dans le but d’éliminer la personne sans aucun état d’âme. Dimitri Vodianov n’était pas un homme civilisé, et si sa fille n’avait nullement suivi son exemple, il lui arrivait d’être excessive de la même façon. C’était donc heureux que Samuel garde le rôle du père et Abby celui de la fille. Elle était difficilement de bon conseil et préférait mille fois écouter à faire office de véritable journal intime. Au moins, la discussion avait un retour et le professeur était sûrement nettement moins bloqué, gêné qu’au début. On pouvait difficilement trouver plus tolérant, après tout…

ABBY – « Moi ce que je te propose de faire, et ce n’est pas un conseil parce que je suis la pire conseillère qu’il soit, c’est d’attendre. Regarde comment ça se goupille avec ta dulcinée, apprends à l’apprécier et tu verras bien où ça vous mène. Dans tous les cas, j’espère que tu as conscience que tu peux venir m’en parler ? Pour ce qui est d’Antoine et de Lucie…Je ne connais pas ton fils, mais pour ta fille je me doute que ça ne va pas être une partie de plaisir. Laisse-leur un peu de temps, s’ils voient que tu es heureux, bientôt ils ne verront rien d’autre, et surtout plus l’âge de cette fille. »


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MessageSujet: Re: C’est ceux qu’on aime qui nous comprenne le mieux C’est ceux qu’on aime qui nous comprenne le mieux - Page 2 EmptyMer 26 Jan - 22:03

C’est ceux qu’on aime qui nous comprenne le mieux - Page 2 Evan-Rachel-Wood-evan-rachel-wood-232415_100_100C’est ceux qu’on aime qui nous comprenne le mieux - Page 2 003ftb6q

    Oui pourquoi pas. Il faudrait que je la recontacte, ça fait longtemps que je ne lui ai pas parlé en plus.

    C’est vrai que ça faisait un bon moment qu’ils n’avaient pas parlé. La dernière fois ça remontait au moins à trois ans. Quoi que non, ils s’appelaient pour leurs anniversaires, donc ils s’étaient parlés à leurs anniversaires respectifs, soit en juin pour l’anniversaire de Samuel. Reprendre contact serait une très bonne chose. Elle était sa meilleure amie depuis qu’ils étaient en faculté de médecine. Samuel n’avait fait que les deux premières années, avant de se tourner vers l’enseignement de la philosophie. Mais elle était sa meilleure amie et ça pourrait être pas mal de reprendre contact avec elle. Ca serait une bonne occasion de lui parler et de remettre à jour leur relation. Souriant aux propos de la jeune femme, il la regarda.

    Tu es vraiment gentille de penser à moi Abby, mais pour le moment il vaut mieux que tu t’occupes de toi et de tes petits bouts qui vont bientôt arriver.

    Il préférait en effet qu’elle se concentre sur ses futurs bébés et pas sur lui et ses problèmes. Mais il appréciait vraiment le fait qu’elle s’inquiète pour lui et qu’elle veuille l’aider. Parlant ensuite des mères, Sam avoua à la jeune femme qu’il ne comptait pas dire à sa mère qu’il avait une relation avec une jeune femme de 23 ans. Il préférait largement mettre cette conversation de côté pendant très voir longtemps, voir ne jamais l’aborder. Parlant finalement de Lucie, Sam expliqua qu’il n’aimerait pas voir sa fille sortit avec un homme bien plus vieux qu’elle. Il irait directement voir le gars en question et lui mettrait directement son poing en pleine figure. Ecoutant alors Abby à répondre à cela, il fit une grimace.

    Je vais vouloir me calmer et je crois que lui coller une bonne droite m’aidera à me détendre. Ensuite je discuterais volontiers avec cet homme. Mais sur le coup je préfèrerais réfléchir en deuxième et agir avant. Elle est majeure en France, pas ici aux Etats-Unis. Elle n’a que 20 ans, il lui reste encore un an. Je sais qu’en France la maturité sexuelle est à 16 ans, mais quand même !

    Il en avala un bout de sandwich de travers. Buvant un peu d’eau, il réussit à se calmer doucement.

    25 ans ? Ca passe.

    Riant doucement, il reprit un peu d’eau. Puis, de son sandwich et soupira doucement.

    Je sais que Lucie ne sortirait pas avec un homme bien plus vieux qu’elle si elle ne se sentait pas bien avec cet homme, seulement j’aurais dû mal à voir cette relation d’un œil positif. Evidemment si cet homme m’inspire confiance et qu’il veut vraiment rendre Lucie heureuse, là d’accord je pourrais faire des efforts.

    Ecoutant ensuite la jeune femme lui parler de ce qu’elle ferait si elle était sa mère, il ne pû s’empêcher de rire.

    Ah bah avant que ma mère arrive à me mettre une fessée, va falloir qu’elle court vite.

    C’est vrai qu’il n’avait jamais eu de fessée de la part de sa mère. En même temps quand son père adoptif lui collait des claques, le faisait prendre des bains glacées ou le laissait dormir dehors parfois nu, en contre partie, elle faisait tout son possible pour que Sam soit bien. Ecoutant alors le conseil que la jeune femme lui donna, il resta attentif. C’est vrai que Lucie allait sans aucun doute lui dire qu’il faisait une erreur, mais cette fois-ci il s’en fichait. Il écoutait ses sentiments et rien d’autres. Pour Antoine, il risquait d’entendre le jeune homme lui dire qu’il n’approuvait pas cette relation, mais qu’il ferait des efforts pour accepter la jeune femme. Soupirant doucement, il fixa Abby.

    Ca ne va pas être une partie de plaisir tout ça.

    Finissant son sandiwch, il regarda encore l’étudiante.

    Il s’agit de Caroll Venn.

    Il venait de dire très clairement le nom de l’étudiante avec qui il avait une relation, mais il avait confiance en Abby et il savait qu’elle ne le dirait pas. De toute façon pour le moment Samuel et Caroll ne se sentaient pas vraiment prêt à être face à tout le monde. Ils savaient qu’ils seraient jugés et il n’avait pas du tout envie de cela.

    Tu la connais ?

    Il voulait bien avoir son avis sur la jeune femme. Pour le moment il ne savait pas grand-chose d’elle. Il savait juste que ses parents étaient morts et qu’elle avait une sœur plus jeune qu’elle. A part cela, il ne savait absolument rien d’elle.

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MessageSujet: Re: C’est ceux qu’on aime qui nous comprenne le mieux C’est ceux qu’on aime qui nous comprenne le mieux - Page 2 EmptyJeu 27 Jan - 18:18

▬ La famille on ne la choisi pas toujours. Lorsque l'on décide d'accorder son coeur, c'est un évènement à part.
Notre famille est épanouie, et on se confie à l'être idolâtré comme si sa vie en dépendait.


« Bien sûr que ça passe, ce n’est qu’un an et demi de plus que moi ! Tu sais quoi ? J’adore te voir en papa protecteur, je trouve ça vraiment chou » ironisa Abbygail tout en sentant qu’Aaron allait probablement devoir faire des pieds et des mains pour se faire accepter et de Tasha, et de Samuel. Il ne fallait surtout pas que la blondinette oublie que désormais, c’était lui son père, cette figure d’autorité contre laquelle se reposer et qui allait la sermonner si la situation l’exigeait. La jolie russe était soulagée de lui avoir confié sa petite situation, cela dit, elle ne s’attendait pas qu’en retour Samuel lui confie l’identité de sa dulcinée. C’était à la fois un honneur et une chose un peu gênante…Ce n’était pas le rôle ni l’habitude exceptionnelle d’Abby de s’immiscer ainsi dans les histoires sentimentales d’autrui. Elle préférait souvent rester en retrait, en savoir le moins possible afin de ne surtout pas avoir à prendre partie. Mais maintenant qu’elle connaissait exactement le nom de l’étudiante sortant avec son père adoptif, elle était bien forcée d’avouer que la situation devenait nettement plus concrète. Une telle chose ne pouvait pas l’effrayer, Abby accepterait tout de Samuel…Mais c’était gênant tout de même, d’où la large expression de surprise et le fait qu’elle manque de s’étouffer en avalant une gorgée à l’entente de ce fameux nom. Il lui fallut bien quelques minutes pour digérer l’information avant qu’elle ne parvienne à reprendre le dessus et à éclater de rire. Pour sûr, Lucie allait péter une durite dès lors qu’elle l’aurait appris. C’était presque mathématiques, parce que la blondinette connaissait bien Lucie et que celle-ci n’allait certainement pas laisser passer une formidable occasion de se rebeller contre son père très protecteur. Là encore, ce n’était pas à elle d’intervenir, de faire le moindre commentaire, mais elle ne pouvait s’empêcher de sourire d’amusement. N’importe qui se serait moqué, à sa place. Mais Abby avait été élevée dans le respect d’autrui, et surtout de l’autorité, des adultes. Elle cessa donc rapidement de rire, avant de hausser les épaules. « Je ne la connais pas personnellement, mais il me semble l’avoir déjà croisée. J’avoue que je n’imaginais pas que tu choisirais quelqu’un comme elle…De prime abord, elle parait très superficielle, mais je suppose que c’est une fausse impression. Sinon, tu ne serais pas avec elle » renchérit-elle aussitôt, avant de boire à nouveau une gorgée d’eau, maintenant qu’elle était plus calme. Bien que Caroll ne soit pas de la confrérie Bêta et donc pas une petite peste en puissance, elle avait d’ors et déjà le respect d’Abby acquis. La seule fois où elles s’étaient croisées, disons que la brunette n’avait pas été en mesure d’être excessivement aimable avec la jolie aveugle. A l’époque où elles s’étaient justement rencontrées, brièvement, froidement, Abby n’était pas du genre à faire dans la dentelle et l’avait rapidement cataloguée comme inutile, indésirable dans son petit cercle restreint d’ami. Cela s’était arrêté là…A sa place, Tasha aurait sûrement retenté l’expérience, mais Abby n’était pas du genre à pardonner facilement la bêtise humaine, hélas.

ABBY – « J’avais besoin qu’on m’indique le chemin quand je suis revenue après mon accident. C’est sur elle que je suis tombée, et elle m’a rembarrée en me disant que je pouvais très bien m’acheter un plan ou un GPS. J’avoue, je ne suis pas d’un abord facile, et quand on perd mon estime généralement c’est définitif. A cette époque, j’étais encore fragile, facile à briser, et je l’ai très rapidement cataloguée dans les indésirables. Je n’ai pas eu d’autre occasion de la connaître, alors je ne vais pas dire que c’est une bonne ou une mauvaise personne, te dire qu’il faut ou qu’il ne faut pas sortir avec elle. C’est ton choix…Je réponds juste à ta question sans porter le moindre jugement. C’est TA vie privée. »


Heureusement que la blondinette avait appris à ne pas accorder d’importance aux altercations de ce genre, sans quoi Caroll aurait probablement un souvenir nettement cuisant de son entrevue avec la jolie russe. A cette époque, elle savait encore se maîtriser, parce qu’elle était très récemment devenue aveugle…Cela aurait été maintenant, elle aurait probablement été odieuse, prête à tout pour faire regretter à la personne l’ayant traitée avec dureté d’être née. Une chance que Caroll l’ait connue à ce moment-là et non pas maintenant, où son cœur s’était endurcit et qu’elle ne connaissait plus le mot scrupule, récemment banni de son vocabulaire. « Cela dit, je doute que Lucie soit du même avis que moi…M’est avis que tu vas en entendre parler pendant des semaines quand elle va l’apprendre » ironisa finalement Abby, en finissant son verre d’eau avant de s’attaquer à nouveau à son sandwich. Lucie était plus jeune qu’elle, elle n’avait pas vécu toutes les galères par lesquelles la jolie russe était passée, par conséquent elle était probablement capable du meilleur comme du pire. Là, il s’agissait de son père, et d’une étudiante que Lucie connaissait probablement.

ABBY – « Si je peux me permettre un conseil…Bien que je sois d’un piètre conseil, il n’empêche. Lucie va réagir sûrement de manière plus épidermique que ton fils. Mets bien en avant que tu ne leur demande pas leur permission, que c’est comme ça et que surtout, ça fait ton bonheur. Je pense que ça passera mieux si tu restes doux et ferme à la fois. »
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MessageSujet: Re: C’est ceux qu’on aime qui nous comprenne le mieux C’est ceux qu’on aime qui nous comprenne le mieux - Page 2 EmptyJeu 27 Jan - 18:40

C’est ceux qu’on aime qui nous comprenne le mieux - Page 2 Evan-Rachel-Wood-evan-rachel-wood-232415_100_100C’est ceux qu’on aime qui nous comprenne le mieux - Page 2 003ftb6q

    Faisant une grimace et grognant, Samuel n’aimait pas qu’on dise de lui qu’il était chou, où même adorable. C’était des termes qui ne lui correspondaient pas selon lui. Même si Abby disait cela pour rire, il n’aimait pas ça. Oui il était un père protecteur, que ça soit avec Antoine et Lucie, mais il l’était également avec Abby et Charles-Edouard. Il comptait également l’être avec Nelligan. Ces jeunes étaient ses enfants, il ne se voyait donc pas les laisser seuls. Antoine et Lucie avaient eus le droit déjà à un Samuel qui s’en fichait de son rôle de père quand il était tombé dans l’alcool. Il ne voulait plus refaire la même erreur, peut importe le motif de son manque d’activité paternelle. Acceptant alors de dire la vérité à Abby, il lui donna l’identité de Caroll. La voyant qui changeait du tout au tout, il fronça les sourcils. D’accord, qu’est-ce que ça voulait dire ça ? Abby n’aimait pas Caroll ? Ah ça il n’y avait pas du tout pensé. Mais vu le comportement d’Abby ça ne devait pas du tout être bon signe. Le fait qu’elle rit mettait Samuel mal à l’aise. Il ne savait pas du tout le pourquoi de ce rire. Demandant donc à la jeune femme si elle connaissait Caroll, Sam haussa un sourcil, espérant qu’elle ne soit pas en froid toutes les deux. Ecoutant alors ce qu’Abby disait, Sam haussa les sourcils. Hochant un peu la tête il devait avouer qu’on pouvait en effet la trouver superficielle. Seulement avec le pari, il n’avait pas vu ça d’elle. Elle avait été très convaincante quand elle l’avait invité à dîner et qu’ils avaient parlés. Elle avait de la conversation et elle était très séduisante, voilà ce qu’avait retenu Sam. Il avait aimé le dîner qu’ils avaient eus et finalement il avait été odieux avec elle le lendemain quand les photos du pari avaient été montrées à tout le monde. C’était là que Lucie avait mit une gifle monumentale à Samuel. Mais ce dernier avait couru après Caroll Un vrai adolescent ! A partir de là il avait sû que ça ne serait pas simple de ne plus la voir. Alors quand Carl lui avait dit officiellement qu’il pouvait enseigner à Berkeley, il avait pensé à réfléchir à quoi dire à Caroll quand il la croiserait. Seulement il n’avait pas eu le temps d’y penser qu’il l’avait vu rapidement. Elle n’avait pas appréciée de le voir, seulement elle avait changé en quelques secondes d’avis, pour le prendre à part dans une salle et l’embrasser, signe qu’elle voulait encore de lui dans sa vie. Entendant alors la façon dont Abby et Caroll s’étaient vus, il fut vraiment surprit de savoir que Caroll avait été ainsi. En même temps ils n’avaient jamais vraiment parlés sérieusement d’eux et de leurs passés. Il ne savait pas grand-chose d’elle et il commençait à se dire qu’il fallait qu’ils en viennent à avoir une discussion sérieuse sur eux. Ecoutant la jeune femme, Samuel soupira et passa ses mains sur son visage.

    Je sais que Lucie m’en voudra et qu’elle me fera encore une fois la tête. Je n’ai vraiment pas envie que ça nous éloigne pour de bon. Je serais doux et ferme comme tu dis, mais je ne suis pas sûre qu’elle tienne compte de mon avis. Le plus simple serait encore qu’elle ait une liaison avec un homme de mon âge, au moins là elle n’aurait rien à dire.

    Faisant une grimace, il hocha la tête.

    Non, là c’est moi qui ne serais vraiment pas content.

    Il se mit à sourire, c’est vrai que d’imaginer sa fille avec un homme ayant l’âge d’être son père lui faisait étrange.

    Mais tu sais Caroll na pas été superficielle avec moi. Bon d’accord, elle avait fait un pari avec un étudiant pour que je me retrouve à coucher avec elle, mais pendant le premier dîner qu’on a eus, elle a été très agréable, très gentille. Je sais que c’était pour m’amadouer, mais je n’arrive pas à être objectif.

    Soupirant, il haussa les épaules. Etant amoureux, en effet il ne pourrait pas être objectif du tout. Buvant un peu d’eau, il se mit à réfléchir et regarda Abby.

    Tu crois que j’arriverais à amener Lucie, Antoine et Caroll dans la même pièce que moi, sans qu’il y ait un combat entre eux ?

    C’est vrai qu’il voulait que ça puisse bien se passer entre eux quatre, mais il savait que ça ne serait pas simple du tout.

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MessageSujet: Re: C’est ceux qu’on aime qui nous comprenne le mieux C’est ceux qu’on aime qui nous comprenne le mieux - Page 2 EmptyJeu 27 Jan - 19:03

▬ La famille on ne la choisi pas toujours. Lorsque l'on décide d'accorder son coeur, c'est un évènement à part.
Notre famille est épanouie, et on se confie à l'être idolâtré comme si sa vie en dépendait.


Évidemment, le choc avait été présent en apprenant l’identité de ladite étudiante, et il était encore bien là maintenant qu’elle savait que tout ceci partait d’un pari idiot avec une bande d’élèves complètement stupides…Face à cet aveu, elle ne pu que froncer les sourcils avant de lever les yeux au ciel, non pas à l’encontre de Samuel qui n’était qu’une victime dans l’histoire, mais bien contre cette Caroll qui ne lui inspirait décidément pas une grande confiance. Difficile de ne pas prendre parti et de ne pas émettre le moindre jugement dans ces conditions. C’était bien parce qu’elle s’était promis de soutenir Samuel là où tout le monde lui avait brillamment tourné le dos qu’elle ne se permettait pas la moindre réflexion. Ce haussement de sourcils n’était là que pour lui prouver qu’elle suivait le fil de la conversation et qu’elle n’avait aucune intention de se faire la malle dans la seconde. Après tout, Abby n’était-elle pas la spécialiste toutes catégories des débats à bâtons rompus ? Apposer des arguments, se battre pour une thèse, ne jamais lâcher le morceau même si cela ne vaut pas le coup, elle était pour ainsi dire experte en la matière. Tout ce qu’elle ne souhaitait pas, c’était que le pauvre homme se retrouve du jour au lendemain sur le carreau à cause des lubies d’une étudiante en manque d’expérience qui n’avait jamais eu dans l’idée que de se servir de lui pour parvenir à ses fins. Si Abby apprenait une telle chose dans un futur proche, pour sûr, cette Caroll n’aurait plus de tête et elle s’arrangerait vilement pour la faire renvoyer. Elle n’était pas russe pour trois sous, lorsque l’honneur d’une famille est en péril, on pouvait aisément compter sur elle…A sa décharge, avoir été élevée pendant de nombreuses années par un mafieux n’aidait pas. Abby ne serait pas devenue si humaine si Ekaterina n’avait pas repris le relais niveau éducation…Et du reste, elle qui connaissait Samuel et qui éprouvait un grand respect à son égard malgré tout ce qui les avaient autrefois opposés, elle serait bien déçue d’apprendre dans quel guêpier le professeur s’était mis. Il n’y avait vraiment que la blondinette pour être une fervente défenderesse des causes perdues de ce genre…Cela lui apprendrait à se mêler de ce qui ne la regardait pas, et d’écouter des détails qu’elle n’avait au départ pas eu l’intention d’écouter. Si c’était de l’égoïsme de penser comme cela, Abby n’était pas foncièrement d’accord. Elle voyait plutôt cela comme une protection comme une autre ; après tout, cela ne lui serait jamais venu à l’esprit de sortir avec quelqu’un de beaucoup plus âgé, et encore moins un professeur qui se serait vu renvoyé s’il avait été pris sur le fait…A croire que la conscience et le respect se perdent inlassablement, de nos jours.

ABBY – « Si tu es sûr de toi, alors je te crois. C’est ton histoire, et comme je l’ai dit, tu la connais bien mieux que moi. Je te parle d’une rencontre ayant eu lieu il y a trois ans, les gens changent en trois ans, et heureusement ! Sinon, je serais devenue aussi sensible qu’une pierre, tu imagines l’horreur ? Cela dit, je t’adore Samuel. Ca aussi, je n’ai pas honte de le dire. Et ça m’énerve d’apprendre que des étudiants sont assez crétins pour faire des paris de ce type sur quelqu’un comme toi ! Je veux dire, tu inspires le respect, pas la pitié et encore moins le fait d’être un sale trophée que l’on pourrait jeter après utilisation…Je souhaite de me tromper, mais généralement, ce type de relation basée sur un pari, ça finit pas très bien. »


Et pour souhaiter se tromper, elle priait presque pour que ce soit le cas ! Samuel méritait mieux que d’être traîné dans la boue, après avoir perdu son emploi en prime. Mais d’un autre côté, rester à se voiler la face n’était pas lui rendre service, et la blondinette n’était pas du genre à garder la langue dans sa poche. Elle allait le mettre en garde, puisqu’il s’était confié à elle, c’était désormais son rôle qu’elle le veuille ou non. Elle prit donc le temps de finir son sandwich comme si elle souhaitait se donner un brin de courage, avant de soupirer. Si cela se trouvait, elle avait faux sur toute la ligne et cette étudiante était une fille très bien…Elle ferait sûrement le bonheur de Samuel, et le fait qu’il ait perdu son emploi ne serait qu’un détail parmi tant d’autres au milieu d’une relation saine et construite sur des bases solides. Bizarrement, elle voulait croire qu’une telle chose soit possible, parce que son père adoptif le méritait certainement davantage que bien d’autres. Ce n’était pas comme s’il avait l’existence la plus facile de la planète, après tout.

ABBY – « C’est pas mon genre de cacher ce que je pense. A mon avis, c’était un pari stupide et si tu n’es pas objectif, alors tu ne peux pas voir le danger. Je trouve ça formidable que tu aies quelqu’un…Vivre seul, c’est envisageable pour personne. Mais je te demande quand même de faire gaffe…Pense à toi, au fait que tu as déjà perdu ton travail et que tu n’as pas besoin d’être traîné dans la boue en prime. C’est peut-être couillon, mais je m’inquiète pour toi. J’ai aucune envie qu’il t’arrive une bricole…Tu ne le mérites pas. Je sais, tu pourrais me répondre que c’est pas mon rôle de m’inquiéter, mais je vais te surprendre, je prends ça à cœur. Je suis ta fille, maintenant…Ca induit que je m’implique dans ta vie, et que je t’aide aussi à ma façon. »


Haussant les épaules en sentant à quel point elle venait de s’adoucir en l’espace de quelques secondes à peine, elle laissa échapper un petit rire. Abby prenait davantage de pincettes avec Samuel qu’elle n’en avait jamais pris avec son propre père. C’était bien la preuve qu’elle tenait à lui, n’est-ce pas ? Du moins, c’était sa façon maladroite de le montrer. « Pour ce qui est de Lucie et Éric…Si tu le souhaites, on peut organiser ensemble une rencontre, où tu inviteras Caroll. Je pourrais être là en renfort, je me ferais toute petite…Je connais bien Lucie, elle m’écoute, ça pourrait te donner l’occasion d’être plus à l’aise. C’est pas banal…Tu vas avoir besoin d’un peu d’aide, non ? » Abby ne faisait que proposer, s’attendant à ce qu’il décline cette proposition…Mais au fond d’elle, elle restait persuadée que cela se passerait sûrement mieux s’il la laissait lui filer un coup de main. « Qu’en penses-tu ? »

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MessageSujet: Re: C’est ceux qu’on aime qui nous comprenne le mieux C’est ceux qu’on aime qui nous comprenne le mieux - Page 2 EmptyJeu 27 Jan - 21:16

C’est ceux qu’on aime qui nous comprenne le mieux - Page 2 Evan-Rachel-Wood-evan-rachel-wood-232415_100_100C’est ceux qu’on aime qui nous comprenne le mieux - Page 2 003ftb6q

    Avoir l’avis d’Abby était important pour le français. Antoine lui avait déjà dit qu’il n’approuvait pas tout ce qui s’était passé et il ne voulait plus revenir sur le sujet. Lucie elle, avait fait la tête à Samuel pendant plusieurs semaines. Donc si Abby pouvait ne pas lui tourner le dos et lui dire qu’il faisait une énorme erreur, il apprécierait vraiment cela. Elle était sa fille désormais et son avis comptait également. Seulement à la réaction qu’elle avait eue, il n’était pas sûr que Caroll et elle avaient une relation positive. Il espérait qu’il n’y avait pas trop de conflit, mais il fut vraiment surprit quand Abby lui expliqua ce qui s’était passé. En effet ça n’avait pas été quelque chose de très plaisant qui s’était passé entre elle. Seulement Samuel ne pensait pas que Caroll était capable de cela non plus. D’accord la Iota avait parié avec Damian de tout faire pour coucher avec Samuel. Ce dernier n’avait rien fait de déplacé, il avait ramené Caroll chez lui, dans la chambre d’ami pour qu’elle dorme. Elle avait fait croire qu’elle était ivre et il n’avait pas voulu que quelqu’un tombe sur eux. Les rumeurs auraient ensuite couru très vite et il n’en avait pas du tout envie. Seulement le lendemain matin, elle s’était retrouvée en sous vêtements à ses côtés et il n’avait plus été très sûr de ce qui était la vérité. Elle lui avait alors avoué la vérité et il avait accepté de faire trois photos pour prouver à Damian qu’elle avait gagné son pari. Evidemment il s’était rendu compte après coup qu’il n’aurait pas dû faire ces photos. Mais surtout que sur l’une des photos ont les voyaient s’embrasser et il avait apprécié cela. Il s’était sentit bizarre, il ne savait pas pourquoi il avait aimé embrasser la jeune femme, mais il s’était nul. Puis, ils s’étaient revus et depuis ils sortaient ensemble. Ils s’étaient avoué leurs sentiments et ils allaient de l’avant. Même si leur relation allait sans doute avoir plus de bas que de hauts, il voulait vraiment vivre ça. Il en souffrirait sans aucun doute, mais il voulait essayer. Soupirant doucement, il baissa les yeux. Elle avait sans doute raison. Cette relation ne mènerait pas sur du long terme. Mais comment penser vraiment cela quand on est amoureux ? Il n’arrivait pas à se dire que c’était perdu d’avance. Il voulait tout de même y croire et prouver qu’ils pouvaient vraiment y arriver malgré tout. Ecoutant la jeune femme parler, il se mit à tourner son alliance autour de son doigt. Il avait cette alliance depuis plus de vingt ans. Il l’avait remise après avoir quitté la mère de Lucie. La seule femme que Samuel avait vraiment aimée était la mère d’Antoine. Il n’avait pas aimé autant la mère de Lucie. C’était un amour différent, mais avec la mère d’Antoine ça ava été tellement spontané et surprenant qu’ils avaient vécus de très belles choses. Cette femme resterait toujours l’amour de sa vie, mais quand il avait embrassé Caroll et qu’ils avaient fait l’amour, il n’avait pas eu l’impression de tromper la mère d’Antoine. C’était quelque chose de très insensé et sérieusement débile pour une personne normale, mais ça comptait vraiment pour Samuel. A chaque fois qu’il voyait une belle femme, il tournait son alliance comme aujourd’hui. Mais quand il était avec Caroll, il l’oubliait presque. Pour Samuel s’était important de sentir qu’il n’avait pas cette impression de tromperie. C’était sans aucun doute nul, mais pour lui s’était très important. Caroll comptait vraiment pour lui et il ne voulait pas que tout s’arrête, même s’il ne savait pas du tout où ça allait les mener et qu’il savait également que beaucoup lui tournerait le dos vis-à-vis de ses choix. Entendant Abby rire, il leva les yeux vers elle et l’écouta ensuite proposer d’être là le jour où il en parlerait avec Lucie et Antoine.

    Je ne sais pas, il faut que j’y réfléchisse.

    Se passant une main sur la nuque, il fronça les sourcils.

    Je veux déjà voir si ça tiendra avec Caroll, après je verrais si elle accepte qu’on parle de tout cela à Lucie et Antoine.

    Soupirant, il fixa Abby.

    C’est normal que quand je pense à ça je me sente comme un adolescent qui présente sa première petite amie à ses parents ?

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Jake Fitzgerald
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C’est ceux qu’on aime qui nous comprenne le mieux

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