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Je t’ai aimé comme j’ai pu, tu crois qu’un autre y arriverait mieux ? ;; (Danaly les plus beaux)

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MessageSujet: Je t’ai aimé comme j’ai pu, tu crois qu’un autre y arriverait mieux ? ;; (Danaly les plus beaux) Je t’ai aimé comme j’ai pu, tu crois qu’un autre y arriverait mieux ? ;; (Danaly les plus beaux) EmptyDim 4 Nov - 14:56

••••••••
Danaly ;; Where you go, I'll go. Where you stay, I'll stay. When you move, I'll move. I will follow you. Who you love, I'll love. How you serve I'll serve; If this life I lose, I will follow you. I will follow you. Light unto the world. Light unto my life. I will live for you alone. You're the one I seek. Knowing I will find. All I need in you alone, in you alone.

    Danahiel s'étala sur le lit. Okey, d'accord, limite le plancher n'était pas plus accueillant que le matelas. L'oreiller était en béton, lui aussi. Génial, bonjour la cohabitation. Il soupira, puis ferma les yeux. Tant pis, il ferait avec, il n'avait pas dormi depuis une semaine, et était totalement crevée. Il y a deux semaines, il avait passé son temps en prison, et la suivante, il l'avait passé à faire la fête et à se défoncer, pour tenter d'oublier Lily. Son départ l'avait rendu triste, qu'il le veuille ou non. Programme très alléchant, qui, mine de rien. Et puis, il avait aussi fait en sorte de ne pas regagner sa nouvelle chambre car cette dernière ne lui plaisait pas. C'était simple, vivre en cohabitation, il ne connaissait pas. Mais comme il venait de retaper son année, papa Kennedy très énervé ne paye plus le loyer, donc fils Kennedy à la rue. Bonjour le campus. C'était génial, vraiment. Il se retrouvait avec des personnes qu'il n'aimait pas, qu'il ne connaissait pas et qu'il n'avait pas envie de connaître. Le seul truc de bien, c'était que, lorsqu'il était rentré, elles n'étaient pas là. En cours, sûrement. Danahiel ne suivait plus les cours, alors il avait du temps pour rattraper le sommeil perdu. Bien. Surtout qu'il sentait encore les effets de l'alcool et de la drogue mélangé, et c'était pas beau à voir. Il était sur le point de s'endormir, lorsqu'il entendit toquer à la porte. Non. Impossible. Qui osait le déranger, sérieusement? Il fit le mort et ne répondit pas. Qu'on passe le chemin, il n'y avait rien à voir, il n'était pas là. Le suicidaire derrière la porte répéta sa demande, et Danahiel se sentit sortir de ses gonds. Il se fichait de lui? Les gens ne devraient pas être en cours à cette heure-ci? Il jeta un coup d'oeil à la pendule. Quatorze heures. Si, les gens normaux devraient être en cours. D'accord, alors ça devait être obligatoirement un gamma. Bien. Danahiel avait beau à peu près respecter ses confrères, ils étaient dans la même confrérie et c'était lui qui la dirigeait, il avait beau les défendre auprès du corps enseignant lorsqu'il le fallait, il n'éprouvait aucune sympathie pour eux lorsqu'ils l'empêchaient de dormir. Là, il n'aurait aucuns remords à les frapper. Hors, là, un petit idiot s'amusait à l'empêcher de rejoindre les bras de Morphée. Très mauvaises idée, tu vas le payer très chère. Si il y a quelque chose qu'on ne vole pas à Danahiel, c'est son sommeil. Meurs, chien de la nuit. Il se leva alors brutalement, en un mouvement. C'est bon, il n'était pas d'humeur à être dérangé, et ce par qui que ce soit. Si il s'était levé, c'était parce qu'il était possible que derrière la porte, il y ait un prof. C'est tout. Mais c'était très peu probable. En ce moment, rien n'attirait son attention, et ce n'était sûrement pas aujourd'hui que ça allait changer. Il allait leur mettre les points sur les i à ces petits idiots qui s'amusaient à le déranger, tiens. Prit dans son élan, il percuta le bord du lit voisin, jura violemment et se ramassa le plancher. Il fit un vacarme pas possible et il avait sûrement été entendu dans tout le bâtiment, mais il s'en fichait, il venait de se faire mal. Ouh, ça allait chauffer. Prépare toi à crever, sale petit insecte. Il était pas en état de tenir debout, il venait de s'en rendre compte. Hier soir, ça avait l'orgie. Il n'avait ramené aucune filles, mais avait remmené l'alcool, par contre. Il avait fumé plus que des joints, des échanges pas nets s'étaient effectués entre lui et d'autres types, et il s'était ramassé dans la sale de bain, tout seul avec sa seringue. Elle et lui, c'était le grand amour comme on ne le connait qu'une fois depuis une semaine. Ils ne se quittaient plus, c'était le cas de le dire. Le gamma insulta le pauvre lit qui n'avait rien demander et donna un coup contre le mur. Si même une planche de bois se mettait en tête de l'énerver, où allait ce pauvre monde. Qu'elle fasse attention à elle, parce qu'il avait plus d'un briquet dans sa poche, et il n’hésiterait pas à mettre le feu à cette chambre, foi de Kennedy. Le gamma ouvrit la porte de sa chambre, une expression très peu chaleureuse sur le visage. Quoi?! Je ne peux rien faire au sujet de cette foutue répartition de chambres, moi aussi j'ai gueulé et j'ai rien eu, alors foutez le camp, ici c'est pas le bureau des pleures! Oui, lui aussi il avait râlé auprès du Doyen, mais il n'avait rien obtenu, si ce n'est sarcasmes. Il lui en aurait fichu lui des sarcasmes. Danahiel railla, soupira bruyamment, jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'il avait sous les yeux... Lily. Il cligna plusieurs fois des yeux, mais elle ne disparaissait pas. Je suis encore bourré. Oh, je suis encore bourré. Il n'y avait que ça, elle était partie depuis deux semaines, avait prit l'avion avec en tête de ne plus jamais remettre les pieds à San Fransisco, elle ne pouvait pas être sous ses yeux. Il y avait un truc qui clochait. Danahiel fronça les sourcils. Non, elle était bel et bien là, juste en face de lui. Sa Lily-Rose. Dans un mouvement presque instinctif, il la prit dans ses bras et la serra fort contre lui. Peut être avait-il fait pour s'assurer qu'il ne rêvait pas. Mais non. Il la sentait contre lui, et c'était la chose la plus apaisante qu'il avait connu depuis deux semaines. Depuis son départ en fait. Il avait plus que dérapé et l'avoir dans ses bras l'avait calmé. Seigneur, qu'est ce que ça lui faisait du bien. Il la serra tellement fort qu'il s'en fit lui même mal aux bras et alla embrasser son front, respira la seule drogue qui le faisait se sentir bien. Lily. Un murmure, que seule elle pouvait entendre. Sa Lily. Elle était revenue. Il ne comprenait rien à la situation, ne voulait pas comprendre pour le moment et, peut être était-elle là uniquement pour passer le bonjour, rien de plus, mais en tout cas, elle était là, avec lui. Ou peut être avait-elle apprit pour l'épisode la prison, ou pour lui et Jordane? Elle savait qu'ils avaient couché ensemble? Ce serait possible. Mais c'était une erreur. Une putain d'erreur qu'il regrettait. Un frisson lui parcouru le dos mais il préféra ne pas y penser. Pour le moment, elle était dans ses bras, là. Ils étaient réunis. De nouveau. Son coeur fit des ratés et tambourinait en lui, il l'entendait de ses propres oreilles. Ils étaient ensemble.
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MessageSujet: Re: Je t’ai aimé comme j’ai pu, tu crois qu’un autre y arriverait mieux ? ;; (Danaly les plus beaux) Je t’ai aimé comme j’ai pu, tu crois qu’un autre y arriverait mieux ? ;; (Danaly les plus beaux) EmptyDim 4 Nov - 19:17

❝ J'ai mon corps qui t'appelle et le cœur qui te pense ❞
I feel like men are more romantic than women. When we get married we marry, like, one girl, cause we’re resistant the whole way until we meet one girl and we think, ‘I’d be an idiot if I didn’t marry this girl she’s so great. But it seems like girls get to a place where they just kinda pick the best option.. I mean they spend their whole life looking for Prince Charming and then they marry the guy who’s got a good job and is gonna stick around. You made a promise to me okay? You said for better or worse. Now, this is my worst. This is my worst but I’m gonna get better. You just got to give me a chance to get better.
DANAHIEL ETHAN KENNEDY & LILY-ROSE CAMILLE REYNOLDS



In you there's life everlasting .In you there's freedom for my soul. In you there joy, unending joy and I will follow. Ce genre de Bonheur on ne le vit qu’une fois. Ce genre d’Amour on ne le rencontre qu’une fois. Je l’ai vu à un coin de rue, il est venu me sauver d’une vie dont je ne voulais plus. Il m’a fait renaître et je me suis sentit revivre grâce à lui. J’ai déjà réfléchit à ce que serait ma vie le jour où je le rencontrerais et tout ça, non, rien ne ressemble à ce que j’avais imaginé. C’est bien plus beau. Je ne dis pas que ce n’est pas compliqué mais je pense que c’est sur le point de s’arranger. Je n’ai jamais été le genre de fille qui croit au Prince Charmant, non, je me foutais bien de ce genre de fille mais je savais que quelqu’un m’attendais. Je ne savais pas où, je ne savais pas comment j’allais le rencontrer, mais j’étais certaines d’une chose : j’allais bientôt me confronter au grand amour. J’étais partit deux semaines. 15 jours et pourtant, j’avais l’impression qu’un mois s’était écoulé. Le temps n’était pas long, bien au contraire, il était court et passait à une vitesse folle mais j’avais tant de souvenirs en mémoire, nous avions fait tant de chemin en si peu de temps.. J’avais l’impression d’avoir vécu une autre vie, d’être une autre personne et en revenant j’ai laissé l’ancienne Lily derrière moi. Je n’ai pas changé, bien au contraire, je suis toujours moi-même mais quelque chose en moi me pousse maintenant à ne plus regarder vers le passé mais à me tourner vers l’avenir. J’ai longtemps regretté le passé, voulant revivre certains moments pour les changer mais ce temps est révolu. C’est un nouveau souffle que m’a apporté ce road trip aux côtés de mon Jayan, mon meilleur ami. Grâce à lui, j’ai évité la pire erreur qu’il soit : commencer quelque chose de nouveau alors que je venais à peine d’en commencer une à San Francisco. J’avais avoué mes sentiments à Danahiel. Malgré toutes mes peurs, malgré mes appréhensions et tout ce que je craignais, je l’avais fait et il m’avait avoué que c’était réciproque et j’étais quand même prête à partir et à tourner le dos à tout ce que j’ai toujours voulu : être aimé. Pendant ces deux semaines, Danahiel a eu le temps de me manquer et je me suis rendue compte que je n’aurais jamais été capable de poursuivre ma vie sans lui. Je n’aurais pas pu vivre ma vie ailleurs en sachant pertinemment qu’il était ici, à San Francisco. J’étais revenue avec des images et des souvenirs pleins la tête et j’avais découvert avec étonnement que nous nous retrouvions tous dans le même bâtiment suite aux saccages des confréries. J’ai eu le bonheur de découvrir que je partageais ma chambre avec Jordane et j’en étais vraiment très heureuse. J’avoue que j’étais un peu gênée qu’on soit tous mélangé mais je ne pense pas être la seule. Je me suis installé directement après mon retour. Je n’ai pas perdu de temps et j’ai croisé Jordane dans les couloirs. J’ai discuté avec elle, je lui ai raconté en vitesse mon voyage et je lui ai dit qu’on essayerait de se prévoir un truc toute les deux juste avant de lui demander où était Danahiel. Elle m’a expliqué qu’il passait ses journées dans chambre et qu’il était plutôt dans un sale état. Je n’ai pas vraiment comprit sur le coup. C’est vrai que je ne leur ai jamais dit que finalement je n’étais pas à l’autre bout du monde, que j’étais juste partit prendre un peu l’air, que j’avais juste besoin d’un break. Je suis partit comme une voleuse avec la conviction de partir pour une nouvelle vie, laissant celle que j’avais derrière moi. Je me suis vite rendu compte que j’en étais incapable. Mais là, j’étais sur le point de m’excuser, de me faire pardonner d’être partit et d’avoir abandonné Danahiel, de l’avoir laissé en dehors de ma vie de cette manière. Je ne voulais pas le faire souffrir, bien au contraire, je voulais qu’il soit heureux mais je ne me suis pas rendu compte que c’est en partant que je lui faisais du mal. Je ne voulais qu’une chose, c’était de le prendre dans mes bras et de lui dire à quel point je suis désolée. Jayan était là, il a été là et m’a fait rire, m’a fait passer des moments inoubliables et je crois que si c’était à refaire je le referais sans hésiter car c’était bien les deux meilleurs semaines de ma vie, je me suis réinventé durant ce voyage mais c’est vrai que Danahiel n’était jamais loin de mes pensées et il ne se passait pas une journée sans que je ne veuille le voir. Ça m’a paru évident alors à mon retour : c’était lui ou rien. Je me suis alors précipité vers l’appartement que Jordane m’avait indiqué et je me suis dépêché de toquer en espérant ne pas m’être trompée. Au début je n’ai rien entendu et je me suis rappelé de ce que m’avait dit Jordane et il était peut-être en train de dormir alors je n’ai pas hésité à recommencé à frapper et j’ai entendu quelque chose tomber. Je n’ai pas plus fait attention et je l’ai vu ouvrir la porte. « Quoi?! Je ne peux rien faire au sujet de cette foutue répartition de chambres, moi aussi j'ai gueulé et j'ai rien eu, alors foutez le camp, ici c’est pas le bureau des pleures ! » Je me suis stoppée quelques instant le fixant et je me suis mise à rire. « Ah, pourtant, on m’a dit que le bureau des plaignants était ici. » Je me foutais littéralement de lui mai c’était gentil et même si j’avais été surprise de ses premiers mots après avoir ouvert la porte je me suis dit que c’était tout à fait normal et que ça devait être le bordel avec la répartition des chambres. « Je suis encore bourré. Oh, je suis encore bourré. » Je n’ai pas eu le temps de rétorqué et il me prit dans ses bras et mon cœur s’arrêta. Nous ne nous étions pas vu depuis que je lui avais avoué mes sentiments et qu’il avait fait pareil. C’était comme tout recommencer à nouveau sans crainte d’être rejeté. Je ne pus retenir un sanglot qui me transperça. Je fus si ému de le retrouver que je sentis les larmes monter et je tentais de les retenir tant bien que mal. Ce n’était pas de la tristesse, c’était du bonheur, le bonheur de l’avoir enfin retrouvé, de savoir que je n’avais plus aucune raison de le quitter à présent et que nous étions ensemble. C’est tout ce que je souhaitais. Je n’avais besoin de rien d’autre. Je fis passer mes bras autour de sa taille et je ne pus m’empêcher d’agripper sa veste dans son dos. Il était dans mes bras, ses lèvres étaient posées sur mon front et nous étions ensemble. J’étais comblée, je n’avais besoin de rien d’autre. J’étais en larme Je n’avais pas imaginé tant d’émotions pour nos retrouvailles et pourtant je ne pouvais m’en empêcher, j’étais si heureuse de l’avoir retrouvé.. Je lui ai volé un baisé, un deuxième et encore un autre. C’est comme si chacun d’eux n’était jamais suffisant pour combler le trou que mon départ avait causé dans mon propre cœur. Laisser Danahiel derrière moi, j’avais laissé une partie de moi avec lui. Il sentait l’alcool, ses vêtements étaient usés et n’était pas des plus élégants, il semblait ne pas avoir dormit depuis des jours et ses cheveux étaient en bataille. Je portais des vêtements que je trouvais classes et élégants, j’avais la peau net et mes cheveux était parfait sans fourches. Nous étions l’opposé de l‘autre, et nous faisions tâche dans le milieu de l’autre, des caractères complètement différents, mais j’en avais rien à faire. Je l’aimais, c’est tout ce qui comptait. Je respirais son odeur. Et je me sentais bien. Être dans ses bras me procurait un bien être sans pareil. Ma voix tremblait, mais je n’en avais rien à faire, avec lui je n’avais peur de rien, je n’avais plus peur. Et c’est dans un murmure que pour la première fois je lui parlais sans retenu de mes sentiments. « Tu m’as tellement manqué Danahiel.. Je ne veux plus jamais partir.. je ne veux plus jamais te quitter.. » J’ai resserré mes bras autour de lui, collant mon cœur au sien, ne voulant plus le lâcher et je me suis maudit d’être devenu aussi niaise, d’être devenu le genre de fille dont je me moquais auparavant. J’ai toujours détesté les filles qui étaient prête à tout pour le garçon qu’elles aiment et là, je me suis rendu compte que j’étais prête à faire pareil et après y avoir réfléchit, je me suis dit que je n’en avais rien à faire car si pour être heureuse je devais être niaise, alors j’étais prête à l’être pour le reste de ma vie avec lui. Puis je l’ai embrassé de nouveau mais cette fois ci je n’ai pas mis fin à notre baiser. C’était comme goûter ses lèvres pour la première fois. Je glissais mes mains dans ses cheveux, dans sa nuque, sur ses bras et c’était comme découvrir chaque parcelle de son corps. Je fixais mon regard dans le sien et j’avais l’impression de pouvoir lire dans son âme. Un tas de choses que j’avais déjà fait auparavant mais rien ne semblait pareil. C’était une toute autre saveur. Tout était différent car l’amour a bien des pouvoirs sur les êtres humains et j’en avais la preuve ce soir. L’amour ne m’avait pas fait oublier toutes nos erreurs, toutes mes souffrances, il les avait conservé mais les a imprimé dans un mémoire plus comme quelque chose à oublier mais comme quelque chose dont il faut se souvenir, comme si je devais me souvenir de tout ça comme preuve qu’il faut un tas de malheurs pour aboutir au vrai bonheur. J’ai fini par coller mon menton contre son torse et je l’ai regardé, un sourire aux lèvres. « Jordane m’a dit que t’avais l’air très fatigué mais je ne pensais pas que c’était à ce point-là.. J’espère que tu n’as pas trop fêté mon départ ! » Je me suis mise à rire et comme si j’étais chez moi, je me suis invitée chez lui et naturellement, je suis allée m’allonger sur ce qui semblait être son lit, m’étalant littéralement. « Je dois dire que j’ai quand même de la chance parce que les marques de fatigue ne se voient pas chez moi et heureusement parce que je suis épuisée. »
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MessageSujet: Re: Je t’ai aimé comme j’ai pu, tu crois qu’un autre y arriverait mieux ? ;; (Danaly les plus beaux) Je t’ai aimé comme j’ai pu, tu crois qu’un autre y arriverait mieux ? ;; (Danaly les plus beaux) EmptyDim 4 Nov - 23:31

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Danaly ;; Where you go, I'll go. Where you stay, I'll stay. When you move, I'll move. I will follow you. Who you love, I'll love. How you serve I'll serve; If this life I lose, I will follow you. I will follow you. Light unto the world. Light unto my life. I will live for you alone. You're the one I seek. Knowing I will find. All I need in you alone, in you alone.

    Silence. Danahiel se retenait tout simple d'exploser de joie, en fait. Il n'avait jamais été aussi heureux de sa vie. Quoique, l'épisode de l'aéroport où ils s'embrassaient sous les yeux de qui voulait voir n'était pas mal non plus. A voir lequel était le plus beau, même si il avait sa petite idée là dessus. Lily. Sa Lily-Rose à lui, sa sienne.C'est bien connu, j'adore me plaindre, nahaha. Bon, là, maintenant, on ne se retient plus et on lui saute littéralement dessus. Il la serra dans ses bras comme jamais. Il y a deux semaines, c'était des étreintes pour s'avouer son amour, pour se séparer. Aujourd'hui, c'était pour se retrouver. Tout était différent. Tout. A commencer par les sensations qu'il éprouvait. C'était un tourbillon de bonheur. Lui qui commençait sérieusement à penser que ce mot lui était interdit! Lorsqu'il la sentit contre lui, il ne répondit plus de lui même. Il n'était plus sur terre, mais loin, trèèès loin dans les nuages. Il n'était jamais parti aussi loin. Et il n'avait pas envie de revenir. Son coeur dansait la sasla, le parfum de Lily lui donnait le tourni et son contact le faisait frissonner. Il était malade d'elle, le voilà le diagnostic. Il ne voulait plus la quitter. Il s'y était fait une fois, il ne voulait pas recommencer. Et même si elle comptait repartir, elle ne repartirait pas. Il la retiendrait avec lui, même si pour ça il fallait la capturer. Il ne savait pas ce qui l'avait poussé à revenir, espérait de tout coeur que ce soit pour lui, mais ne voulait en connaître ni la cause ni la raison. Elle était avec lui, dans ses bras et c'était tout ce qui comptait. Elle vint l'embrasser et, d'instinct, il ferma les yeux. Tout était nouveau. Ce n'était pas leur premier baiser, pourtant, il avait l'impression que c'était le cas. Il aimait ce contact, n'avait jamais éprouvé autant de plaisir à embrasser une fille et des frissons le parcouraient tout entier. Il posa une main sur sa joue, la caressa. Il aimait tout chez elle, voulait profiter de ce nouveau eux, de ce renouveau, la voulait pour lui tout entier. Il ne partagerait pas, avec personne, c'était hors de question. Il était bien trop jaloux pour ça. Ils s'étaient enfin trouvés, il n'allait pas la vendre au plus offrant. Elle était à lui, elle était ce qui lui manquait, son double, la meilleure partie de lui même, son âme soeur, comme le disait certain. C'était elle et personne d'autre. Son premier amour, le plus fort, le plus beau. Toi aussi... Oh, Lily, merde! Je t'interdis de repartir, tu m'entends? Reste, je t'en prie. Je peux pas vivre sans toi, je peux pas.. Il ne l'avait pas crié, l'avait dit tout bas. C'était une évidence. Il ne pouvait pas faire sans elle. Elle était une donnée manquante dans son calcul. Il n'arriverait pas à le résoudre sans elle. Elle devait être là, à ses côtés, ils devaient être ensemble. Fuir à l'autre bout du monde n'aurait de toute façon rien arrangé, ça avait toujours été eux deux contre le reste du monde. Il la serrait contre elle, ne voulait pas la lâcher, en avait peur. Sa respiration s'accéléra, il se sentit partir. Et si tout n'était qu'un mauvais rêve? Danahiel l'embrassa de nouveau, prolongea ce baiser, posa ses mains sur elle. Encore un instant, encore une seconde. Qu'on ne la lui arrache pas, par pitié. Il la voulait contre lui. Quand elle se détacha de lui, il revint à la charge en l'embrassa de nouveau, la plaquant contre lui. Je t'interdis de partir. Il l'avait murmuré contre ses lèvres. Plus un supplice qu'un ordre. Il n'avait aucun pouvoir sur la situation, s'en mordait les doigts et redoutait qu'elle lui annonce qu'elle repartait. Non. Tant pis, il était devenu le mec pathétique, fou de sa copine, qui pourrait se jeter sous un train pour elle, mais bordel, il était amoureux. C'était à la fois le sentiment le plus beau et le plus cruel qui puisse exister. C'était pour ça que Danahiel n'avait jamais voulu s'attacher à qui que ce soit. Et puis, elle, elle était arrivée, un beau soir, s'était incrustée dans sa vie, avait prit la place la plus chère dans son coeur pour ne plus jamais en ressortir. Elle était reine de ses sentiments, et pouvait très bien le briser en quelques secondes. Pormets lui que tu ne repars pas, bordel. Promets le lui. Lily s'aventura dans la chambre, toute joyeuse, tandis qu'il tremblait sur place. Elle était heureuse? Etait-ce grâce à lui? Lui avait-elle manqué autant que elle lui avait manqué? Étaient-ils si parfaits ensemble? Lui qui s'était fait à l'idée de ne plus la revoir, l'avoir sous son nez le faisait trembler. Pathétique. Il était tout bonnement pathétique. Mais il était amoureux. Les deux allaient de pairs apparemment. Il sourit niaisement devant Lily. Il l'aimait, et seigneur ce que ça faisait du bien. Elle était ce petit rayon de soleil qui venait l'éclairer, elle était cette personne qui pouvait lui donner le sourire rien que par le fait de sa présence à ses côtés. Elle était Lily, en fait. Sa meilleure amie, son tout, son centre de gravité, son univers, la seule pour qui il avait envie de respirer. Si elle n'avait pas été là durant tout ce temps pour lui apprendre à vivre et à aimer, pas de doutes, il se serait déjà flingué depuis un bon bout de temps. Elle lui avait apprit à faire confiance, alors qu'il ne savait pas le faire. Loin de son père, il avait enfin pu se construire. Elle était la meilleure chose qui lui soit arrivé. Ouais, ouais, ça fait deux semaines que je dors plus. A se demander pourquoi. Je suis crevé, j'ai passé les deux pires semaines de ma vie. Et ça, c'était peu de le dire. Pourquoi parlait-elle de Jordane? Lui avait-elle finalement avoué ce qu'il s'était passé entre eux? Ils avaient conclus que non, pourtant. Ils ne devait en parler à personne. C'était une erreur, bordel. Son coeur s'affola mais il ne fit rien paraître. Si elle était au courant, elle ne réagirait pas comme ça, c'était certain. Il soupira silencieusement. Fêter son départ? Danahiel rit jaune. Elle se fichait de lui? Fêter son départ, c'était bien ça qu'elle venait de dire? Oh, oui, il avait bien fêter son départ entre une semaine de prison et son histoire d'un soir avec Jordane. Oui, il s'en était pas mal sortit, c'était la moindre des choses. Il la rapprocha de lui et plongea sa tête dans ses cheveux. Je sais que je pue l'alcool, mais on m'a traîné à quelques soirées. J'en avais rien à faire pour tout te dire, tout a un goût délicieusement amer depuis que tu est partie, tu sais. C'était vrai. Il ne mentait pas. Il avait été invité à bon nombre de soirées et ne pouvait pas recaler tout le monde, alors il venait et finissait la soirée défoncé et dormait sur le canapé. Il n'avait plus le coeur à faire la fête depuis son départ. Avant, il voulait juste s'enterrer dans un lit, hiberner et se réveiller quelques années plus tard, le temps que son coeur ait accepté de perdre Lily, en fait. Mais elle était de retour, maintenant. Tu es fatiguée? T'as fichu quoi pendant deux semaines, dis moi? Danahiel rigola et vint s'allonger à ses côtés. Rien de bien méchant, il la connaissait. Il attrapa son coussin et le plaça sous sa tête, après s'être tourné vers elle. Qu'est c'était bon de pouvoir la toucher, qu'elle soit si près de lui. Il n'avait peur que tout ça ne soit encore qu'un rêve, et il ne pouvait s'empêcher de la serrer contre lui. Il savait que le temps est une donnée incroyablement courte, et, à présent, il voulait profiter de chaque second, de chaque instants auprès d'elle. Il voulait tout savourer, ne sachant que trop bien qu'ils avaient assez perdu de temps comme ça à faire les gamins. Mais c'était du passé maintenant. Et maintenant, ils étaient grands. Tu as fêté ton départ, toi? Avec pleins de beaux mecs qui t'ont tapé dans l'oeil mais auxquels tu n'as pas touché parce que je reste le plus beau quoi qu'il arrive? Non, il ne lui avouerait pas pour Jordane. Non. Elle n'avait pas besoin de savoir. C'était une erreur, et lui dire gâcherait tout. Ils avaient mis beaucoup trop de temps à se retrouver, ils n'allaient pas se séparer maintenant. Il le regrettait, Jordane aussi, mais ce serait une histoire enterrée qui ne se saurait jamais. Jamais. Elle lui en voudrait. Lily avait beau lui avoir dit qu'il pouvait, qu'il devait même, continuer sa vie, elle lui en voudrait, il en était certains. Il ferait tout pour être l'homme qu'elle a tant attendu, il ferait des efforts et rien ni personne ne viendrait gâcher ça. Personne n'avait le droit. Danahiel se perdit dans le regard de l'étudiante, et vint l'embrasser. Je sens que tu vas passer pas mal de temps avec moi, ici. Sourire ravageur, mais aucun sous entendu. Il avait dépassé ce stade depuis loooongtemps. En bas, il parait que c'est la merde dans les dortoirs, alors si tu veux passer un peu de temps ici au calme, t'es la bienvenue, crois moi. Lui, il n'avait pas envie de descendre voir toute cette poiscaille qui gesticulait en bas. Il entendait déjà crier plusieurs fois par jour tellement les murs étaient fins, il n'allait pas de surcroît se mêler à eux, non mais. Ici, l'étage était calme. Les Doyens et les présidents de confrérie avait cet atout non négligeable; ils étaient calme et savaient se tenir, pas comme les étudiants.
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Je t’ai aimé comme j’ai pu, tu crois qu’un autre y arriverait mieux ? ;; (Danaly les plus beaux) Empty
MessageSujet: Re: Je t’ai aimé comme j’ai pu, tu crois qu’un autre y arriverait mieux ? ;; (Danaly les plus beaux) Je t’ai aimé comme j’ai pu, tu crois qu’un autre y arriverait mieux ? ;; (Danaly les plus beaux) EmptyMer 7 Nov - 0:05

❝ So maybe it's true that I can't live without you ❞
I mean, it’s easier to lose yourself in drugs than it is to cope with life. It’s easier to steal what you want than it is to earn it. It’s easier to beat a child than it is to raise it. Hell, love costs: it takes effort and work you know? ;; and maybe two is better than one. ♥
DANAHIEL ETHAN KENNEDY & LILY-ROSE CAMILLE REYNOLDS


2 400 pour toi mon chaton. :plop:


I'll be fine if you stay by my side. Never felt this way in my whole life. Never had this feeling before tonight. Can't get you off my mind cause you shine, you know you shine. Your eyes are brighter than the sun. They make me see that you're the one. Your smile takes my breath away and leave me with nothing left to say. « Toi aussi... Oh, Lily, merde! Je t'interdis de repartir, tu m'entends? Reste, je t'en prie. Je peux pas vivre sans toi, je peux pas.. » Je ne lui ai pas répondu mais la réponse paraissait évidente. Je ne comptais plus partir, je n’en avais plus envie. Je voulais rester, j’étais prête à rester et à continuer ma vie, ou la recommencer, la faire avec lui dans tous les cas. Danahiel était mon âme sœur. Il était mon meilleur ami, mon amour, l’homme de ma vie et même s’il n’avait jamais été mon amant, je savais qu’il le serait bientôt. C’est tout ce que je souhaitais pour nous deux. Je l’aime tellement. Je n’ai jamais autant aimé quelqu’un. Il a toujours été présent et même si ça n’a pas été tous les jours facile j’étais prête à tourner la page, j’étais prête à en commencer une nouvelle. Danahiel n’imaginait pas à quel point j’étais prête à tout donner pour lui. J’étais prête à tout et si il y a quelques semaines je n’en étais pas sûre, ce n’était plus le cas. Je savais à présent ce que je voulais et rien ni personne ne serait capable de m’en empêcher. C’était Danahiel et personne d’autre. A cet instant j’étais si heureuse d’être dans ses bras, d’être près de lui. Nous avions été séparés deux semaines et pourtant, j’avais l’impression qu’une éternité s’était passé. Chacune de ses caresses me prouvaient que rien de tout ça n’était un rêve et pourtant, il me faisait décoller, je n’avais plus les pieds sur terre. Je n’avais pas peur. Mon cœur battait fort, mais je n’avais pas peur. « Je t'interdis de partir. » Ses lèvres ont tremblées contre les miennes et j’en ai presque frissonné mais je n’ai rien dit. J’ai laissé le silence planer, profitant pleinement de nos retrouvailles. Il n’était en rien différent, pourtant, je sentais que sa façon de me parler et de me toucher n’était plus la même. Il avait le visage rongé par la fatigue et je le sentais bizarrement faible. C’était une drôle de sensation. On aurait dit qu’il avait peur de me casser, de m’étreindre et même si il me serrait de toutes ses forces, je n’avais pas l’impression qu’il le faisait vraiment. Je le sentais ailleurs, épuisé. Je voulais lui demander des explications mais je me suis retenue et je me suis dit qu’on aurait tout le temps d’en parler. Maintenant nous avions le temps, nous pouvions en prendre autant qu’on en voulait. « Ouais, ouais, ça fait deux semaines que je dors plus. A se demander pourquoi. Je suis crevé, j'ai passé les deux pires semaines de ma vie. » « Oh Danahiel.. dis pas ça s’il te plait.. » Je fis la moue et j’ai posé une main sur son visage comme pour l’empêché de me regarder de cette manière et j’ai détourner son visage avec celle-ci en souriant. « Je sais que je pue l'alcool, mais on m'a traîné à quelques soirées. J'en avais rien à faire pour tout te dire, tout a un goût délicieusement amer depuis que tu es partie, tu sais. » Je suis allée m’allonger pendant qu’il me parlait, restant tristement silencieuse. C’est à ce moment précis que je me suis rendu compte à quel point je lui avais fait du mal en partant. J’ai ouvert les yeux et j’ai compris à quel point ç avait dû être dur car je ne lui avais pas donné de nouvelle du tout. Pendant que je m’amusais à l’autre bout du pays, lui décuvait chaque journée de la soirée précédente, vivant au jour le jour, un peu comme je le faisais mais de manière beaucoup plus malsaine. C’était du Danahiel tout craché. Tout tournait mal quand le moral ne suivait plus chez lui. Allongé à mes côtés, je me suis tournée et je l’ai pris dans mes bras, posant ma tête sur son torse. « Je suis désolée de ne t’avoir donné aucunes nouvelles. Vraiment. J’avais simplement besoin de faire le point, de prendre du recul et de m’échapper un peu de tout ça, de m’en éloigner. Mais je te promets de rester. Je te promets que je ne repartirais plus, du moins pas sans toi. » C’était une promesse que je comptais bien tenir. De toute façon, maintenant que j’avais vu ce qu’était ma vie sans Danahiel, je ne voulais en aucun cas le quitter. Pourtant, partir, me fit énormément de bien. Je me suis redécouvert et moi qui avait perdu tout sens pour la photographie, j’ai à nouveau reprit goût à cette passion qui me tenait à cœur quand j’ai commencé. J’ai d’ailleurs prit des tonnes de photos. Je l’ai toujours eu à portée de main, ne le lâchant jamais, le gardant toujours près de moi à l’affut, prête à prendre un cliché de n’importe quoi, de n’importe qui mais surtout de Jayan qui avait été mon compagnon de route durant ces deux semaines. J’y avais repris goût et j’étais prête à reprendre les cours, les suivre à la lettre, vraiment m’investir et ne plus faire les mêmes conneries. C’était une erreur de tout laisser tomber. J’en ai pris conscience. « Tu es fatiguée? T'as fichu quoi pendant deux semaines, dis-moi? Tu as fêté ton départ, toi? Avec pleins de beaux mecs qui t'ont tapé dans l'oeil mais auxquels tu n'as pas touché parce que je reste le plus beau quoi qu'il arrive? » Je me suis mise à rire. Au fond je ne riais pas réellement, j’ai pris conscience que s’il apprenait que j’étais partit avec Jayan, ça ne serait pas bon. Je comptais lui dire, mais pas maintenant, plus tard. Il était trop tôt. C’était l’heure des retrouvailles et je ne voulais rien gâcher alors je me suis contenté de rire. Je lui ai pincé les hanches et j’ai de nouveau rit. « Ca va ? Je ne te dérange pas trop toi et ton égaux ? Je peux vous laisser tous les deux si tu veux. J’ai mes valises à ranger de toute façon. » Je me suis levée, faisant mine de retourner dans ma chambre. Je me suis étirée et j’ai remis mon t-shirt en place qui était remonté en même temps que je levais mes bras. « Je sens que tu vas passer pas mal de temps avec moi, ici. En bas, il parait que c'est la merde dans les dortoirs, alors si tu veux passer un peu de temps ici au calme, t'es la bienvenue, crois-moi. » . « Je passerai peut être oui, si ton égaux me laisse un peu de place dans ton lit. Quoi que non.. Jordane m’a dit qui était tes copines de chambre. Y en a une que je peux pas voir, de tout façon j’ai dit à Jordane que je passerai un peu de temps avec elle, ça sera une bonne façon de la retrouver en restant dormir en bas, et puis elle a sans doutes dans tas de choses à me raconter. » Je ne faisais que je provoquer, essayer de le chauffer un peu pour lui faire regretter ses propos. C’est vrai que j’aurais très bien pu en profiter pendant ces deux semaines. Il n’y avait personne, aucun témoins, j’aurais pu faire ce que bon lui semblait car de toute manière, Jayan n’aurait rien dit mais je n’en ai rien fait. Je n’en ai même pas eu l’envie. J’ai fait un tour dans sa chambre, retournant des papiers qui se trouvait sur son bureau. Je ne risquais pas de trouver des cours dans ce foutoir. Ce n’était pas du tout mon genre. J’avais peur en fait. Tout l’aspect magique de notre relation reposait sur le fait qu’il était difficile de la définir. J’avais peur de le dire, de dire ce qu’il y avait entre nous, j’avais peur d’officialiser la chose. Dire tout haut ce que nous étions et peut être que la magie allait s’envoler. J’ai toujours adoré les histoires d’amour compliqué, c’est ce qui les rend différentes des autres, c’est ce qui les rend particulières. Et si après ça nous tombions dans la banalité ? Et si tout se terminait parce qu’on s’ennuie ensemble ? On a toujours parlé de tout et de rien, je n’avais honte de rien avec lui et c’était réciproque et d’un coup je devais jouer la petite amie parfaite. Je devais changer mon comportement maintenant que nous étions ensemble ? J’avais vraiment peur que tout devienne différent. J’étais même effrayée. Je me perdais dans mes sales pensées et tout à coup je ne savais plus quoi dire alors je me suis tourné vers lui, craignant les mots qui allait sortir de ma bouche mais je n’ai pu les arrêter. . « Dis.. Tu n’as pas peur qu’on devienne comme tous ces cons ? Des gens ennuyeux à la minute où ils tombent amoureux et qu’il officialise cet amour ? J’ai peur que.. qu’on s’ennuie.. Enfin je sais pas si tu comprends.. Imagine maintenant, quand on va se voir, tout va être différent. On a toujours été ensemble et ça a toujours été platonique, et maintenant, ça sera totalement différent. J’ai peur qu’on ne survive pas à ça.. » Je me suis arrêtée et je me suis assise sur le lit, juste à côté de lui, le fixant sans interruption. C’était la première fois depuis un moment que je n’avais pas parler de nous avec Danahiel. Ca devait être une des rares fois d’ailleurs. Nous n’ont que très rarement parlé de notre futur. On en parlait sans pourtant être sérieux. On s’imaginait des vies passionnantes avec des métiers et des hobbies insolites. J’allais élever des lamas dans mon jardin parce que je trouvais ça mignon et nous allions les nourrir ensemble parce que même si Danahiel trouvait sa moche, il le ferait pour me faire plaisir. Des plans improbables qui nous faisaient rire et sourire mais nous n’avons jamais abordé les sujets sérieux, ceux qu’il ne faut pas prendre à la légère. J’avais vraiment envie de construire quelque chose avec lui. J’étais enfin prête à m’investir dans une relation. Je ne l’étais pas à l’époque quand j’étais avec Jayan, j’étais beaucoup trop immature et je n’ai jamais rien imaginé de plus que ce que nous avions avec Adriel. C’était bien la première fois de ma vie que j’étais prête à m’engager. Je ne lui avais pas dit, je n’en ai parlé à personne d’ailleurs, mais pour la première fois, j’étais vraiment prête à passer le cap avec lui. Je l’avais déjà passé avec Adriel mais c’était bien différent. Il n’avait pas de sentiments, que de la pure amitié et même si je l’aimais beaucoup, je savais que ça n’irait pas plus loin. Pourtant, avec Danahiel, je sentais que je le voulais vraiment. Ses caresses me faisaient frissonner, ses murmures me faisaient trembler et ses baisers me faisaient faillir. J’étais faible avec lui et là, tout de suite, j’aurais pu me laisser totalement aller dans ses bras. J’en avais vraiment envie. J’avais peur car le sexe avait déjà eu de sales conséquences sur notre relation mais j’avais vraiment envie d’essayer. Bien que ma mère ne soit pas un vrai exemple en ce qui concerne ce domaine, elle m’a toujours expliqué qu’au final ce n’était rien d’autre que la plus belle preuve d’amour entre deux êtres quand des sentiments sont en jeu. Je n’ai jamais eu de vrais discutions à propos de l’amour avec ma mère, mais je savais qu’elle était déjà tombé amoureuse et elle savait donc très bien de quoi elle parlait quand elle m’expliquait ça. Je me suis alors toujours dit que jamais je ne ferais les même erreurs qu’elle, jamais je ne passerais la nuit avec un homme pour qui je n’ai pas de sentiments et si Adriel faisait exception, il n’en restait pas moins un ami et à présent, maintenant que j’étais sûre d’aimer Danahiel, je voulais vraiment le faire avec lui, avec lui et personne d’autre. Je n’aurais jamais été capable de lui dire avant, et je ne le suis pas aujourd’hui, mais je savais qu’il fallait que je le fasse. Pourtant, quelque chose me bloquait. Je savais aussi qu’il ne tenterait surement rien à cause de nos antécédents. « J’ai peur Dany.. Je suis amoureuse de toi. Vraiment. Mais j’ai peur que ça termine mal. A chaque fois qu’on essaye d’être heureux, y a toujours une merde qui nous tombe dessus. C’est comme là, si je te dis que j’ai envie de toi, je suis sûre qu’il va se passer quelque chose et qui va nous empêcher d’être heureux parce que ça a toujours été comme ça entre toi et moi. On est comme ce film là. Tu sais Hancock, avec Will Smith.. Les deux héros sont immortels et on découvre à la fin du film qu’ils sont en fait liés, ils ont été créés ensemble mais contraire à ce que l’on peut croire, séparément ils font de grandes choses, mais une fois ensemble, ils deviennent mortels. Et si on était comme eux ? Et si une fois ensemble, le sort s’acharnait sur nous pour nous faire souffrir comme il l’a toujours fait ? » Je me suis stoppé net et je me suis laissé tomber sur son ventre, posant ma tête dessus. « Désolée je parle trop.. » Je fixais le plafond en espérant ne pas avoir dit de conneries, qu’il ne prenne pas les choses mal, qu’il les comprenne car je voulais juste partager avec lui mes craintes, mes craintes de le perdre à nouveau car je crois que si ça devait se produire de nouveau, je ne pourrais pas le supporter. Je n’ai jamais été le genre de fille à être triste pour un garçon, je ne leur ai jamais laissé ce plaisir, c’était trop bon pour eux, mais Danahiel était différent, c’était un garçon, mais à mes yeux, ce n’était pas n’importe lequel. C’était le mien. C’était mon Danahiel. Mon amoureux. A boy like you is impossible to find. You are impossible to find.
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Je t’ai aimé comme j’ai pu, tu crois qu’un autre y arriverait mieux ? ;; (Danaly les plus beaux) Empty
MessageSujet: Re: Je t’ai aimé comme j’ai pu, tu crois qu’un autre y arriverait mieux ? ;; (Danaly les plus beaux) Je t’ai aimé comme j’ai pu, tu crois qu’un autre y arriverait mieux ? ;; (Danaly les plus beaux) EmptyJeu 8 Nov - 23:10

    Etre amoureux, c'est la chose la plus moche qui soit. La chose la plus grotesque, la plus pitoyable. L'amour rend con. Elle te réduit l'état de stress, de doutes, de remords, d'espoirs. Mais c'est la chose la plus belle qui soit. Oui, c'est niais et con, c'est aujourd'hui ressorti à toutes les sauces, à tous les palts mais.. putain, oui, c'est la plus belle des choses. On se sent cons lorsque l'on est amoureux, parce que l'on ne peut s'empêcher d'être heureux en présence de l'être aimé. On ne peut s'empêcher d'avoir un sourire idiot aussi. On ne contrôle ses mots, on begaye, on ne sait pas quoi dire. Alors le silence prend place, et, durant ces échanges, même muets, pleins de choses peuvent être comprises. C'est nul, parce que l'autre peut savoir ce que l'on ressent ou ce que l'on pense en une fraction de seconde. Il suffit juste de se regarder. On peut passer de la colère au fou rire, des pleurs au réconfort. On ressemble à des fous échappés de centres hospitaliers, mais seigneur que c'est bon. On se sent libre, fort. On a l'impression de planer. C'est la plus forte de toutes les drogues. Et, quand c'est réciproque, quand l'osmose est parfaite, c'est pur. Il n'y a rien de plus innocent que l'amour. C'est enfantin, c'est beau, c'est magique, c'est parfait. Il est spécial à tous, on ne le ressent pas de la même façon, on a pas la même vision des choses, mais dans le fond, il est le même pour tous. Il suffit juste de trouver la bonne personne. Il "suffit". C'est la chose la plus dure à faire, en fait. Et même lorsqu'on la trouve, il y a toujours des obstacles qui se doivent d'être surmontés. C'est dur mais c'est beau. C'est beau parce que c'est un sentiment fort. Il n'y a pas de mal là dedans. Tout n'est pas beau, tout n'est pas superbe. C'est un tout à construire. C'est long, c'est fatiguant, ça fait peur, mais quand on prend la peine de prendre le temps, on construit quelque chose d'incassable. Il suffit juste de le vouloir. On apprend ce qu'est l'amour grâce à une mère. L'amour d'une mère est plus fort que tout. Danahiel n'a jamais connu sa mère. Il ne l'a jamais rencontré, a juste vu une photo d'elle durant son adolescence. Il n'a jamais cherché à calquer cette amour sur une autre femme, sur une de ses nombreuses amour. Il n'a jamais su que ce mot voulait vraiment dire. Et quand il a rencontré Lily, qu'il a commencé passé du temps avec elle, qu'il s'est rapproché d'elle, il s'est dit merde. Il n'a rien comprit à ce qui lui arrivait. Il a juste subit. Il s'est demandé ce qui se passait, pourquoi il se sentait bizarre, pourquoi rien n'était plus pareil lorsqu'elle était là, avec lui. Il a fait le con, est sorti, a bu, s'est défoncé, mais rien n'a changé. Le lendemain, c'était pareil. Tout était pareil. Et pour ne pas passer pour un con, il ne lui en a pas parlé. Il l'a gardé pour lui, a nourrit ce sentiment. Il a grandit, et est resté silencieux mais toujours présent. Toujours. Il ne l'a jamais quitté. Jamais un jour il s'est levé en se disant "je l'aime plus", même après leur dispute. Il en avait marre, oui. Il voulait que tout ça se stop, mais il ne pouvait rien y faire. C'était Lily ou rien du tout. C'était Lily ou finir seul dans son coin, comme depuis dix huit ans. Il eut peur parce qu'il se rendit compte qu'il ne la méritait pas. Qu'elle était trop bien pour un gars comme lui. Il n'était qu'un connard, elle était un ange. Tout les opposaient, et cette différence qui faisaient leur force devint bien vite un handicape pour lui. Il s'était rendu à l'évidence que cette opposition leur serait fatale et que, mieux valait ne rien dire. Aujourd'hui, il n'a plus peur. Il sait qu'au contraire, elle fera leur force. Il ferait tout pour. Rien ne viendrait s'opposer à ça. Rien. Ne t'en fais, je comprend. C'est déjà fabuleux que tu aies décidé de revenir, je ne vais pas te blâmer parce que tu n'as pas de nouvelles. Je préfère cent fois que tu ne donnes pas de nouvelles et que tu reviennes, plutôt que tu m'en donnes mais que tu ne reviennes pas. Mille fois plutôt, réflexion faite. Il eut des papillons dans le ventre lorsqu'il entendit qu'elle ne repartirait pas. Alors elle restait. Elle n'était pas là juste pour dire bonjour, elle restait. Alors tu restes. Tu restes, je t'aime, tu m'aimes et on sort ensemble? On s'aime? Ses mots raisonnaient dans sa tête. C'était juste... incroyable. Non, inimaginable. Il ne pouvait même pas poser de mots sur ses sentiments. Il était juste heureux. Son départ l'avait détruit, il avait fait le con, la tristesse l'avait emporté et du jour au lendemain, comme une fleur, elle revenait. C'était comme si le destin s'était aperçu qu'il était réellement amoureux, qu'il ne s'était pas fichu d'elle, que cet amour qu'il lui portait depuis plus de six ans maintenant se concrétisait, arrivait à son apogée. Tout ça lui remplissait le coeur. Il battait fort. Un grand sourire s'afficha sur son visage, un sourire béat, un sourire banane. Il n'y avait plus rien à rajouter. Son bonheur était là. Il était refait. Il était heureux pour la journée, rien ne pourrait venir le rendre de mauvaise humeur. Il riait, plaisantait, taquinait Lily. Ils s'étaient retrouvés. Pour ne plus se quitter. Il arrêta pourtant de sourire, un air plus que surpris au visage et attrapa vivement un bras de sa meilleure amie. Je t'interdis de partir. Deux semaines c'était déjà assez, tu restes ici. Elle n'avait pas le choix, c'était tu restes ou tu restes quand même. Le temps paraissait éternelle lorsqu'elle n'était pas à ses côtés. C'était une absence, un vide qu'il supportait de moins en moins. Une absence dont il avait beaucoup trop souffert. Il s'était auto détruit. Plus rien n'avait de sens sans elle. Elle était son rayon de soleil. Sa sienne, sa plus belle. Son tout. Il rigola doucement. Je ferais prendre congés à mon égaux alors, on trouvera bien le moyen de s'arranger. Je te veux avec moi, Rose. C'est la seule chose qui changera entre nous. La seule. il retint un hoquet de surprise quand il entendit le prénom de Jordane. Génial. Elles étaient dans la même chambre? Bien, il n'y avait plus qu'à espérer qu'elle tienne sa langue. Plus qu'à espérer. Viens quand même. Je n'ai rien à faire de mes colocataires, je trouverais bien le moyen de les dégager. Il serra sa meilleure amie dans ses bras. La seule chose qui pouvait le calmer? C'était comme magique. Les remords commençaient à peser. Et ce n'était pas prévu. Ce n'était pas prévu qu'il s'en veuille car, au départ, Lily n'était pas sensé revenir. Il allait devoir jongler avec et enterrer cette histoire. Au sens de propre du terme, il ne voulait pas tromper. Il avait juste trahi leur amour. Il était toujours obligé de faire une connerie apparemment, il ne marchait qu'à ça, ce gros con. Il n'avait plus qu'à s'en vouloir et à se ronger les ongles. Tiens, tu vas voir. Danahiel se leva alors, attrapa par les mains l'armoire qui se trouvait à côté de la porte de la chambre, contre le mur et la poussa pour la placer devant la porte. Bien, maintenant, personne ne pouvait rentrer, et donc, les emmerder. Ils étaient seuls, et ils allaient en profiter. Un air victorieux s'afficha sur le visage du Doyen, oui, il était plus que fier de lui. C'était gamin et idiot, mais il était fier de son coup de génie. Personne ne peut entrer, et toi, tu ne peux plus sortir. Et si un soir, j'ai envie de dormir avec toi, soit tu montes avec moi, soit je me fais une place dans ton lit, dans ta chambre. Je te jure Lily, je vais me transformer en pot de colle, ahahah. Il revint doucement vers elle et se rallongea sur le lit, un bras autour de sa taille. Il ne ferait plus les même erreurs, c'était promis. Plus rien ne serait pareil. Lily se tourna vers elle et il ne put s'empêcher. C'est fou ce que l'on peut être con quand on est amoureux. Il l'écouta attentivement et ne la coupa pas. Dans un sens, ça le rassurait. Pour la première fois, ils allaient parler. Ils allaient parler de leur crainte, et insi, ils pourraient avancer ensemble. Ils ne se prendraient pas de claque. Il attendit qu'elle ait finit et la regarda dans les sérieux, plus que sérieux. Maintenant, il fallait peser ses mots. Leur donner un sens, faire en sorte qu'elle puisse croire en ce "nous". Parce qu'il fallait y croire. Ils avaient leurs chances, autant que d'autres. Je... Je te promets qu'à partir de maintenant, plus rien ni personne ne viendra troubler notre bonheur. Tu l'entends Lily? J'en ai trop chier dans ma vie pour qu'un seul évènement ne t'arrache à moi. Je te promets que je ferais tout Lily, tout. J'ai pas l'habitude d'agir comme ça ou bien même de dire ce genre de chose. Tu me connais, tu sais comment je fonctionne. Je sais que je t'ai déjà trompée, que j'ai fais des conneries, que je t'ai trahi ta conscience, mais maintenant, on oublie et on redémarre à zéro, d'accord? On survivra à ça. Je te le promets. On ne sera pas comme les autres, tu sais pourquoi? On sera nous. On sera nous, et sera deux contre le reste du monde, comme avant, et ça, personne ne pourra rien y faire. Ça a toujours été nous deux.Je serais loin de tomber dans la niaiserie, je sais pas faire ça. Je serais pas le gars qui te prépare tous les soirs un dîner romantique avec des bougies tout autour, le champagne et la boîte de chocolat sur la table, ça sera loin d'être comme ça, mais putain Lily, on sera nous. Hors de question de se baser sur les clichés de base. Ils courraient à la catastrophe si ils le faisaient, pour la simple et bonne raison qu'ils ne sont pas comme ça. Ils ne sont pas fait pour agir de la sorte. Lily était l'oppose de Danahiel. La réciproque était la même. Et ce, pour leur plus grand bonheur? Ils étaient différents mais se complétaient. Ils étaient la moitié de l'autre, celle qui les complétait. Lily opposait sa douceur à la brutalité de Danahiel. Elle était la seule à pouvoir le calmer quand il s'énervait. Elle lui apportait ce petit quelque chose qu'il manquait en lui. Elle était gentille, il était méchant. Sans elle, il était bon à rien, était incapable d'éprouver le moindre sentiment. Avec elle, elle lui apprenait à aimer et à ressentir les choses. C'était comme une évidence. Il se voyait durer dans ses bras. Il savait que ce n'était pas passager, loin de là. Il savait que ça ne se stopperait pas. Il avait tenté d'y mettre un terme, après leur dispute. Il avait tenté d'arrêter de penser à elle, de l'oublier, de continuer sa vie comme si de rien n'était, mais il n'y était pas parvenu, comme un con. Alors, maintenant qu'elle lui offrait la chance de tout recommencer, il allait la saisir et s'y cramponner, comme si sa vie en dépendait, merde. Son coeur se serra lorsqu'il pensa à Jordane. Il ne pouvait pas lui dire, c'était impossible. Tout se briserait, et il ne voulait. Il avait attendu ce moment trop longtemps pour tout gâcher. Les remords lui nouèrent la gorge. Pourquoi avait-il été si con ce soir là? La tristesse n'était pourtant pas une excuse. Et il avait beau chercher, il ne trouvait pas d'autre réponse à cette question. Il allait vivre avec. L'apprendre à Lily la détruirait et détruirait leur bonheur. C'était peut être égoïste, mais il n'y avait pas d'autres solutions. Si les langues restaient liées, rien ne se saurait. Rien du tout. Il s'était juré que rien ne viendrait gâcher leur bonheur. Il voulait Lily. Il voulait s'engager pour la première fois de sa vie. Il voulait que ça soit avec elle. L'étudiant avait l'impression que tout était nouveau. Que les caresses, les baisers, les mots, avaient un autre sens. Il n'avait pas peur de leur définition, il avait juste peur de faire une erreur et de briser sa petite amie. Ce mot sonnait bizarre. Lui qui n'en avait jamais vraiment eu de sa vie, bonjour le changement. Aujourd'hui, il fallait se battre pour obtenir le bonheur. Il fallait se démener, y mettre toutes ses forces, toutes ses réserves, pour qu'au final, on ne soit peut être pas sûr d'obtenir ce que l'on désire. Il y a des fois, où on a beau prier ciel et terre, on n'obtient rien. On reste tout seul, dans son coin. Au final, on a que ce qu'on mérite. Danahiel se mordit la langue. Il le voulait, ce putain de bonheur. Il voulait le préserver, le garder à l'abris, que rien ne lui arrive. Qu'il reste aussi pur qu'il était, là, sous ses yeux. Il voulait l'aimer, de toutes ses forces. Très égoïstement aussi, il ne voulait pas le partager. Il ne voulait pas, parce que les autres, dans sa vie, n'avaient jamais partagé avec lui. Il le voulait pour lui tout, qu'il soit le seul à pouvoir profiter de cet amour. Lily était sienne. Elle avait toujours été la seule et l'unique dans son coeur et dans son âme. Pourquoi ça changerait? Je te signale que ça va bientôt faire six ans que je suis amoureux de toi. Aujourd'hui, plus qu'hier, c'est beaucoup plus fort qu'hier, je le sens, mais tout le temps que j'ai passé avec toi n'a pas changé mon comportement. Rien ne changera. Pourquoi ça changerait? T'as le droit au bonheur chaton, alors je m'arrangerais pour qu'il t'accompagne lui aussi pour longtemps. On a grandit. On s'est assagi et on a mûri. On a toutes les cartes en mains pour construire quelque chose. Je le veux, avec toi. On prendra juste notre temps. J'ai fais des erreurs. Des énormes. Et c'était peu de le dire. Mais ça va aller. Nous deux, c'est un peu la Belle et la Bête, tu sais. T'es la meilleure chose qu'il me soit arriver dans ma putain de vie, ça fait six ans que j'y songe, alors, non, je ne pense pas que tu me sois mortelle. Et si plus tard on rencontre un obstacle, et bah merde, on le surmontera. Je ne compte pas passer le reste de ma vie sans toi, que tu le veuilles, ou non. Mieux vaudrait pour toi que tu sois d'accord, c'est juste un conseil. Danahiel ferma les yeux, et soupira. Parle moi. Parle moi dès que tu auras quelque chose en tête. C'est la seule chose que je te demande. Comme ça, on ne fera pas la même erreur qu'avant. Ce qui nous manquait, c'était le dialogue en fait. On ne le pratiquait pas, et il nous a fait défaut. Je n'ai pas envie de faire les mêmes erreurs qu'avant avec toi. Alors si tu as envie de moi, tu me le dis, ça sera plus simple, et ça m'évitera de patauger dans la marre au canards en ne sachant pas si je peux faire ça ou ça avec toi. Un sourire s'étira sur ses lèvres et il posa un doigt sur la bouche de Lily, et plaça son autre main sur une de ses joues, après s'être positionné au dessus d'elle, pour lui faire comprendre que maintenant, il fallait juste se taire et profiter. Il n'y avait plus que ça. Maintenant, je veux profiter de chaque instant avec toi. Il l'embrassa et les fit rouler tous les deux sur le lit, en rigolant comme un gosse. Il l'avait enfin pour lui tout seul, elle était à lui tout seul, ils s'aimaient, à leurs façons, mais c'était le plus important. Elle se retrouva au dessus de lui et la regarda dans les yeux. Elle était ce dont il avait toujours rêvé.C'est vrai quoi, tu nous imagines? "Mademoiselle, veuillez ce soir me prêter votre si délicate main pour que je puisse avoir l'honneur de vous conduire et à un restaurant des plus réputés où les vins et les plats y sont exquis?". Personnellement, moi, non. On est bien comme on est.
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Je t’ai aimé comme j’ai pu, tu crois qu’un autre y arriverait mieux ? ;; (Danaly les plus beaux) Empty
MessageSujet: Re: Je t’ai aimé comme j’ai pu, tu crois qu’un autre y arriverait mieux ? ;; (Danaly les plus beaux) Je t’ai aimé comme j’ai pu, tu crois qu’un autre y arriverait mieux ? ;; (Danaly les plus beaux) EmptySam 10 Nov - 20:06

❝ So maybe it's true that I can't live without you ❞
I mean, it’s easier to lose yourself in drugs than it is to cope with life. It’s easier to steal what you want than it is to earn it. It’s easier to beat a child than it is to raise it. Hell, love costs: it takes effort and work you know? ;; and maybe two is better than one. ♥
DANAHIEL ETHAN KENNEDY & LILY-ROSE CAMILLE REYNOLDS



Forever young, I want to be forever young. Do you really want to live forever ? Forever young. Dans cette boite reposaient l’âme de mes espoirs déchus. Cette boite refermait des secrets, des histoires d’amours, des regrets et des remords. Dedans se trouvait aussi des photos et des souvenirs. Je n’osais que très peu l’ouvrir de peur de tout s’en échappe, tout ce que j’y ai mis dedans, autant de sentiments et de pensées que j’ai essayé d’enfermer là-dedans. Cette boite m’a toujours suivit dans mes voyages. Je ne l’ai jamais quitté. Je trouvais toujours un peu de place pour ce coin de bonheur dans mes valises. Je n’en ai jamais parlé à personne et pourtant, elle trônait sur mon bureau, dans ma chambre, à la vue de tous. Après tout, si on m’avait demandé, je n’aurais rien dit. Ca ne regarde personne, personne d’autre que moi et mon père. Personne ne savait ce que cette boite renfermait, enfin, concrètement, personne n’en avait la moindre idée et c’est ça qui rendait les choses beaucoup plus magique, c’est à cause de ce secret que cette boite me tenait autant à cœur. C’était un peu un lien entre mon père et moi. L’une des rares choses qu’on a plus ou moins partagées. Enfin, c’était la seule mais je n’aimais pas me l’avouer j’avais beaucoup de mal à faire ça. Dans cette boite se trouvait des lettres, des photos et des babioles. Ces lettres sont toutes destinées à mon père. Je n’en ai jamais parlé à personne, même pas à ma mère. C’était un peu mon secret. Qui ça intéressait de toute manière ? J’allais surement passer pour une folle, écrivant à un père inconnu, dont ma mère ne connait même pas le nom. Elles ne seront jamais envoyées, elles ne seront jamais lues. Elles n’avaient aucun intérêt à part celui de me défouler de me livrer et de passer le temps. Depuis toute petite, quand quelque chose n’allait pas bien j’écrivais une lettre donc l’enveloppe restait vierge et je la déposais dans la boite. Chaque peine de cœur, chaque déception, chaque moment de bonheur, chaque évènement spécial était répertorié dans une lettre et celle-ci était précieusement gardée au milieu de ce rectangle en carton qui ne semble rien renfermer de bien important aux premiers abords. J’ai longtemps veillé dessus, prenant soin de celle-ci, lui faisant des beautés quand j’avais envie de perdre un peu de temps et pourtant, la semaine dernière, je l’ai vu partir en cendre. Elle s’était embrasée sous mes yeux, les flammes dansant tout autour d’elle et je souriais presque, j’étais presque satisfaite. Au final, cette boite abritait mon passé et la gardait m’emprisonnait dans celui-ci, ne me permettant pas d’avancer, d’aller de l’avant, ne me permettant pas d’avancer. J’espérais toujours que ma mère se souvienne de mon géniteur mais ça n’est jamais arrivé et ça n’arriverait surement jamais et je restais coincée dans mon passé, m’étranglant avec mes espoirs alors qu’il suffisait que je brule le tout pour me libérer et pouvoir vivre vraiment. Et c’est à cet instant, au moment où j’ai senti l’odeur du feu sur le carton que j’ai compris que je venais de faire un grand pas. Je venais de renoncer à la possibilité d’avoir un père. Je commençais à accepter que peut être, je n’en aurais jamais. Je ne m’accrochais plus à de faux espoirs, à présent ma seule ambition était de revenir auprès de Danahiel. C’était chose faite. J’étais dans ses bras et je ne demandais rien de plus. Mais pourquoi parler de Danahiel ? Dans ces lettres son nom apparaissait souvent, même durant la période où ils ne se parlaient plus. J’ai souvent parlé de lui dans mes écrits et il m’est arrivé d’inonder mes lettres de larmes. Partagés entre les larmes et le rire, mes mots penchaient durant les moments, et tout dépendait de lui. Et aujourd’hui, je me sentais presque mal d’avoir brulé cette boite car j’aurais voulu lui faire part de mes doutes, écrire ce que j’ai sur le cœur, parler de mes peurs et de mon amour. Je crois qu’au final, ce n’était pas de mon père dont j’avais besoin, j’avais juste besoin d’écrire, mettre des mots sur mes maux comme j’avais l’habitude de faire. Je n’avais aucune réponse, aucun conseil, on ne m’écoutait pas, on ne m’aidait pas, on ne me parlait pas mais ça me faisait du bien. Je me sentais bien après avoir écrit, comme si je me libérais d’un poids. Mais tout ça était finit. Danahiel serait mon nouveau livre et nos discussions allaient être les nouvelles pages de notre livre, un roman basé sur une histoire d’amour. La nôtre. Elle ne ressemble à aucune autre. Elle est différente, unique. L’amour est un sentiment universel mais il faut avouer que pour chacun, l’histoire change. Nous avons grandi, nous avons changé et aujourd’hui, on se sent prêt à passer le cap. Je n’ai jamais cru au destin. Je ne pense pas que l’on a notre avenir déjà tout tracé, je ne pense pas que tout est tracé, au contraire, tout se fait sur le moment, rien n’est écrit. Je marche à la chance. Je n’y crois pas à cent pour cent mais j’aime bien me dire que parfois on en a et des fois on en voudrait. Je dois dire qu’on en a eu beaucoup. On a eu la chance de se retrouvé il y a quelques semaines. On a eu la possibilité de se retrouver, de parler, de s’expliquer et aujourd’hui, j’étais dans ses bras, j'étais là, face à lui et je n’avais plus à avoir honte de mes sentiments, ne plus avoir honte de rien. Ça peut quand même faire peur. C’est effrayant d’autant tenir à quelqu’un. Du jour au lendemain, si cette personne décide de vous faire du mal, elle peut le faire sans craintes. Elles détiennent toutes les cartes pour y aller. Je suis effrayée, j’ai peur d’avoir mal mais je n’ai pas peur d’essayé. J’ai toujours prit des risques, je ne suis pas prête d’arrêter d’en prendre aujourd’hui. Faire confiance à Danahiel était peut-être la plus gros risques que je prenais depuis des années mais ça valait le coup. Peut-être que j’ai tort, peut être que ça ne va pas marcher et peut être que je vais énormément souffrir mais je voulais le faire, je voulais le faire pour respecter les choix de mon cœur et il avait choisi Danahiel et personne d’autre. Ca fait vraiment cliché dit comme ça. On croirait entendre une petite ado qui tombe sur son premier amour. C’est presque ça. On ne veut pas y croire au début, on laisse ça aux plus jeunes mais au fond on veut vraiment y croire quand tout est sous nos yeux. Ce n’est pas comme on pouvait choisir, ça nous tombe dessus. C’est pour ça qu’on dit qu’on tomber amoureux. C’est comme une chute. On marche et d’un coup, on s’écroule sur le sol sans vraiment s’y attendre. L’amour c’est pareil. On avance dans la vie, pleins de certitude et des projets pleins la tête et d’une minute à l’autre on tombe, on tombe dans le cercle de l’amour et on a du mal à s’en sortir. Certains choisissent de se relever et de ne pas faire attention et trace leur route et d’autre reste sur le sol. Au final, on croit avoir les pieds sur terre mais il arrive un moment où on a plus la tête sur les épaules. On plane. C’est ça l’amour. C’est comme se shooté et décaler la minute qui suit. « Ne t'en fais, je comprend. C'est déjà fabuleux que tu aies décidé de revenir, je ne vais pas te blâmer parce que tu n'as pas de nouvelles. Je préfère cent fois que tu ne donnes pas de nouvelles et que tu reviennes, plutôt que tu m'en donnes mais que tu ne reviennes pas. Alors tu restes. Tu restes, je t'aime, tu m'aimes et on sort ensemble? On s'aime? » Je me suis mise à rire. On aurait dit un enfant. C’est ce côté enfantin qu’il a avec moi que j’aime chez Danahiel. Il a toujours été différent avec moi. Il peut être doux, gentil, mais une fois loin de moi, avec d’autres, je ne le reconnais plus. Je n’ai jamais compris ce que je provoquais en lui, pourquoi moi et pas une autre et ce depuis toujours. Notre rencontre n’avait pas été des plus belles mais, ce fut bien l’une des seules fois où il n’était pas doux avec moi et même à ce moment-là, j’ai senti qu’il me protégeait. « Je t'interdis de partir. Deux semaines c'était déjà assez, tu restes ici. Je ferais prendre congés à mon égaux alors, on trouvera bien le moyen de s'arranger. Je te veux avec moi, Rose. C'est la seule chose qui changera entre nous. » Il m’attira contre lui et je lui ai souri, passant mes bras autour de sa nuque, plongeant mon regard dans le sien. Je n’allais nulle part, sauf si c’était dans ses bras. « Je ne partirais plus sauf si tu décides que l’on doit s’en aller, sans ça, je resterais ici. Avec toi. » Et d’un coup, je l’ai vu me lâcher et il se dirigea vers la porte de sa chambre et la bloqua avec son armoire. Je me suis mise à rire en pensant que ce n’était qu’un fou. Et moi j’étais folle, folle de lui. Il était complètement fou mais il me faisait rire. Tiens, tu vas voir. J’ai ri de nouveau toujours en le regardant faire. « T’es vraiment malade. » Personne ne peut entrer, et toi, tu ne peux plus sortir. Et si un soir, j'ai envie de dormir avec toi, soit tu montes avec moi, soit je me fais une place dans ton lit, dans ta chambre. Je te jure Lily, je vais me transformer en pot de colle, ahahah. « Oh merde, je vais devoir faire attention à ne pas cacher le brésilien que j’ai remmené avec moi sous mon lit alors. » Un brésilien que j’aurais ramené de Rome ? Classe Lily. Vraiment. Peu importe, de toute façon je ne suis même pas allée au Brésil. J’allais lui dire quand même que je n’étais pas partit en Italie, mais c’était trop tôt. Ce n’est pas mon changement de continent qui le dérangerait je pense, mais plutôt la personne qui m’avait emmené et qui m’avait poussé à partir avec elle. Jayan était mon meilleur ami et il y a toujours eu une sorte de compétition entre les deux, et à présent, je pense que ce n’est plus le cas, mais il est clair que la bonne entente ne règne pas. Pourtant, j’ai eu toujours beaucoup de chance, je n’ai fait face à aucune confrontation entre les deux. D’ailleurs, si je devais faire un choix je ne pourrais en choisir aucun. Jayan ? C’est mon meilleur ami, mon grand frère, celui sur qui je pourrais toujours compter. Pas d’ambiguïté et on s’est toujours comprit avec nos vies toujours un peu compliquées. On peut reconnaitre un vrai ami quand le silence s’installe et que la gêne n’est pas présente. Si on se trouve avec quelqu’un et que le silence est dérangeant c’est qu’au final ce n’est pas un vrai ami car si tu te poses avec quelqu’un et que si d’un coup, tu n’as plus rien à dire et que, tout va bien alors c’est que tu es complètement à l’aise et que c’est sur la bonne voie. Avec Jayan c’était comme ça et je n’avais peur de rien, honte de rien, le ridicule faisait partie de notre amitié et je m’amuse toujours avec lui. Je crois que je n’ai d’ailleurs jamais autant rit avec quelqu’un qu’avec lui. Pourtant, à côté de ça, il y a Danahiel. Il est un peu mon âme sœur, mon double et on s’est toujours comprit d’une certaine manière. Non pas parce que nous avons des choses en commun, c’est bien le contraire. On se comprend juste avec un regard, on sait ce que ressent l’autre travers des gestes et des regards. Je me sens bien avec lui. Je suis amoureuse de lui et mes sentiments sont inconditionnels. C’est comme ça et si je devais vraiment en choisir, je crois que je n’en serais pas capable. Je ne pouvais donc pas en parler à Danahiel, pas pour le moment. C’était nouveau, tout ça c’est récent et donc fragile, je ne voulais pas prendre le risque de tout foutre en l’air. Pourtant, j’ai toujours pensé que la sincérité est la clé du bonheur dans un couple. Mais je ne me sentais pas capable d’assumer les conséquences si il devait y en avoir. Je suis allée près de lui, retournant sur le lit. « Je... Je te promets qu'à partir de maintenant, plus rien ni personne ne viendra troubler notre bonheur. Tu l'entends Lily? J'en ai trop chier dans ma vie pour qu'un seul évènement ne t'arrache à moi. Je te promets que je ferais tout Lily, tout. J'ai pas l'habitude d'agir comme ça ou bien même de dire ce genre de chose. Tu me connais, tu sais comment je fonctionne. Je sais que je t'ai déjà trompée, que j'ai fais des conneries, que je t'ai trahi ta conscience, mais maintenant, on oublie et on redémarre à zéro, d'accord? On survivra à ça. Je te le promets. On ne sera pas comme les autres, tu sais pourquoi? On sera nous. On sera nous, et sera deux contre le reste du monde, comme avant, et ça, personne ne pourra rien y faire. Ça a toujours été nous deux. Je serais loin de tomber dans la niaiserie, je sais pas faire ça. Je serais pas le gars qui te prépare tous les soirs un dîner romantique avec des bougies tout autour, le champagne et la boîte de chocolat sur la table, ça sera loin d'être comme ça, mais putain Lily, on sera nous. » « Je peux dire quelque chose ? Tu étais niais là.. Mais c’était mignon. Mais tu sais que de toute façon je n’aime pas le chocolat. Je préfère que tu m’invites au mcdo au bout de la grande rue juste à côté de mon ancien appart, et que tu m’offres un bon royal bacon. C’est plus nous ça. » Je me suis mise à rire de nouveau et je lui ai volé un baiser. On allait être nous. J’aimais ça. J’adorais l’idée même. Nous n’avons jamais été le genre de couple niais et je ne voulais pas tomber là dedans. Je déteste ça. J’ai toujours détesté ça. J’ai toujours aimé la violence qu’il y avait entre moi et Danahiel plutôt que la douceur. J’aimais m’engueuler avec lui, j’aimais le provoquer, j’aimais crier, j’aimais qu’il me réponde. Sur le coup je n’appréciais pas, certes, mais c’était là le charme de notre relation. Nous n’étions jamais d’accord mais on était fou l’un de l’autre. Notre passion elle était là, et c’est durant nos disputes que je nous aimais le plus parce qu’elle était là notre passion, la flamme elle résidait dans nos éclats de voix qui servaient à faire taire l’autre. Je ne voulais pas changer tout ça. Je voulais qu’il reste mon ami, je voulais qu’on garde la relation que l’on avait tout utilisant les bonus auxquels les couples ont droit. Même ce mot je le détestais. Je n’aimais pas dire que nous étions en couple. C’est beaucoup trop conformiste. « Je veux juste que tu me promettes une chose.. Jamais on ne que l’on est en couple.. Ca fait beaucoup trop.. officiel.. On peut dire que nous sommes.. des amis.. améliorés ? Une amitié améliorée ; C’est pas mal ça. » Je n’avais pas honte de nous mais si il voulait que l’on soit nous, alors on pouvait éviter les mots banals que tout le monde utilise. Nous n’étions pas en couple, nous étions en amitié, oui, nous étions amis, des amis qui s’aiment, qui s’embrassent, qui se touchent, qui avaient envie l’un de l’autre. Nous étions des amis anticonformistes. « Pourquoi ça changerait? Je te signale que ça va bientôt faire six ans que je suis amoureux de toi. Aujourd'hui, plus qu'hier, c'est beaucoup plus fort qu'hier, je le sens, mais tout le temps que j'ai passé avec toi n'a pas changé mon comportement. Rien ne changera. Pourquoi ça changerait? T'as le droit au bonheur chaton, alors je m'arrangerais pour qu'il t'accompagne lui aussi pour longtemps. On a grandit. On s'est assagi et on a mûri. On a toutes les cartes en mains pour construire quelque chose. Je le veux, avec toi. On prendra juste notre temps. J'ai fais des erreurs. Des énormes. Mais ça va aller. » « Je ne crois pas que l’on s’est assagit, bien au contraire. Mais je suis prête à faire des efforts pour que ça marche, CHATON. D’ailleurs depuis quand tu m’appelles comme ça ? Commence pas à m’appeler comme ça, je vais devoir t’appeler mon petit canard ou alors mon petit sucre d’oooorge. Oh please.. c’est vraiment trop niais. » J’ai éclaté de rire. Il venait de me dire qu’il m’aimait depuis six ans et j’ai ri. Je m’en suis rendu compte mais je n’ai rien répondu pour la simple et bonne raison que je voulais me souvenir de ce moment, je voulais me souvenir de ses mots comme les plus beaux que l’on ne m’a jamais dit. « Parle moi. Parle moi dès que tu auras quelque chose en tête. C'est la seule chose que je te demande. Comme ça, on ne fera pas la même erreur qu'avant. Ce qui nous manquait, c'était le dialogue en fait. On ne le pratiquait pas, et il nous a fait défaut. Je n'ai pas envie de faire les mêmes erreurs qu'avant avec toi. Alors si tu as envie de moi, tu me le dis, ça sera plus simple, et ça m'évitera de patauger dans la marre aux canards en ne sachant pas si je peux faire ça ou ça avec toi. » « Tout est différent à présent, alors je pense que je n’ai plus à te dire ce que tu dois faire ou non. Je pense que tu le comprendras tout seul. Je saurais quand ça sera le bon moment quand tu comprendras que tout ce que j’ai toujours voulut c’était de le faire avec quelqu’un que j’aime vraiment, quelqu’un avec qui je me vois passer une bonne partie de ma vie et peut être même le reste de mon existence. C’est tout ce qu.. » Il posa un doigt sur ma bouche et j’ai souri, me taisant, laissant le silence s’installer. Je me suis allongée sur le dos, et il passa au-dessus de moi sans que je ne cuisse rien faire et je ne me suis pas débattu. « Maintenant, je veux profiter de chaque instant avec toi. » Il m’embrassa et je profitais de ce moment pour le faire basculé, m’asseyant presque sur lui. « Ahah, je suis en position de force maintenant. » Je me suis approchée de lui et je l’ai embrassé avec beaucoup de douceur et un peu de retenu. Je n’avais pas l’habitude de faire ce genre de chose avec lui. En fait, je n’avais pas l’habitude du tout. Je n’étais jamais tombé amoureuse. Je n’ai jamais réellement éprouvé de sentiments comme celui-ci. C’était bien la première fois et je ne savais pas vraiment m’y prendre. A vrai dire, j’avais déjà fait ce genre de chose en fait mais je n’ai jamais eu de sentiment pour Adriel. Ce n’était que de l’amitié, plus un service qu’il me rendait qu’autre chose. Alors je savais quoi faire mais je ne savais pas comment le faire avec autant d’amour en jeu et Danahiel en face de moi. Je me suis finalement laissé aller. J’ai glissé mes lèvres dans son cou, embrassant chaque parcelle de sa peau. Remontant jusqu’à ses lèvres je suis venu jouer avec celles-ci. Mes mains quant à elles, étaient venues s’entrelacer avec les siennes, bloquant ses bras au-dessus de sa tête, j’étais presque allongé sur lui et je suis venue poser un tendre baiser sur sa joue. C’était la part d’amitié de notre relation d’amis améliorés. « C'est vrai quoi, tu nous imagines? "Mademoiselle, veuillez ce soir me prêter votre si délicate main pour que je puisse avoir l'honneur de vous conduire et à un restaurant des plus réputés où les vins et les plats y sont exquis?". Personnellement, moi, non. On est bien comme on est. » « Danahiel.. tu parles.. trop. » Je lui bloquais la bouche avec mes mains, libérant les siennes et je me suis mise à rire de la situation. « C’est plutôt ironique comme situation. Toi qui déteste être contrôlé, t’es plutôt soumis tout à coup. » J’ai haussé les sourcils, un sourire provoquant aux lèvres et je me suis penchée vers son oreille murmurant d’une voix forte et toujours aussi exaspérante pour lui. « Si tu oses aller contre ma nouvelle autorité, je te jure que tu vas le regretter. » J’aimais beaucoup le provoquer et je savais que ça marchait, que j’arrivais à l’énerver, lui qui démarre au quart de tour, j’étais capable de tout, surtout si ça pouvait le mettre en colère et que je pouvais en rire. J’ai attendu quelques secondes puis j’ai attrapé le bas de son t-shirt pour lui enlever et j’ai embrassé son cou, glissant mes lèvres un peu plus bas à chaque fois. Je crois que c’est le moment. J’en suis sûre même. J’ai peur mais j’en ai envie. J’en ai vraiment envie et je suppose que lui aussi. Je l'aime, il m’aime, il est temps que j’arrête de me cacher et que j’affronte ce que je veux depuis un moment déjà. Je vais enfin lui donner ce qu’il a toujours voulut mais cette fois ci, je ne reculerais pas. Je l’aime. C’est tout ce qui compte. « Tu sais ce que je t’ai dit tout à l’heure.. sur le fait que.. enfin.. Danahiel.. Je t’aime et j’ai vraiment envie de te le prouver.. Maintenant. » C’était pas très fin comme approche et j’en ai eu tellement honte que j’ai détourné le regard. J’ai remis mes cheveux en place, souriant bêtement, telle une enfant. J’ai détourné le regard et mon visage se transforma quand je vis le bras de Danahiel. Je l’attrapais avec force, serrant son avant-bras dans ma main. Je me suis arrêté quelques secondes puis j’ai réalisé. Ce n’était pas de simples petits points que je voyais, non, venant de Danahiel, c’était bien plus. « Putain Danahiel c’est quoi ça..? Non mais tu te fous de ma gueule ou quoi je.. Putain c’est pas possible.. » Je me suis levée, jetant son bras sur le lit, et je suis allée m’assoir sur la chaise qui ne se trouvait pas loin. « Tu comptais me le dire quand ? Enfin.. tu n’as jamais arrêté.. tu comptais me mettre au courant ou t’allais me le cacher.. ? » Je n’étais pas la fille la plus féroce de l’université mais pour une fois je me suis réellement énervée et ça s’est ressenti. Je bouillonnais de rage face à lui. Comment pouvait-il me faire ça ? J’étais enfin prête à m’offrir à lui et lui n’allait même pas me le dire. Je prenais ça comme de la trahison.. Je me suis énervée, essayant doucement de reprendre mes esprits et de respirer calmement. Ce n’était pas mon genre. Et je ne voulais pas que ça le devienne. J’ai pris quelques minutes avant de me calmer, espérant toujours aussi doucement. Puis je me suis levée, une fois la pression redescendu et je me suis approchée de lui, m’asseyant au bord de lit et je lui ai pris la main de la manière la plus naturelle et la plus douce qu’il soit. « Je suis désolée.. je n’aurais pas dû m’énerver mais.. fais chier.. ça.. je veux que t’arrête.. je veux pas de ça.. putain ça me fait trop flipper.. ça me fait trop peur cette merde.. fais chier putain.. je.. putain si ça se trouve t’as le sida, j’en sais rien.. je sais pas, j’en sais rien.. ça me fait paniquer.. Mon dieu. » J’ai frémis, sentant un terrible tremblement me parcourir de la tête au pied, faisant vibrer ma colonne vertébrale. « Je peux pas voir ça.. c’est horrible.. je.. ça me fait mal carrément.. je t’imagine et.. promets-moi que tu vas arrêter Danahiel.. Je peux tout accepter, je peux être vraiment cool avec toi sur pleins de chose mais ça.. ça je ne peux pas..» Je l’aime et je n’accepterais pas de le perdre à cause d’une merde et moi. Je ne lui ai pas dit mais, c’était elle ou moi. La drogue ou l’amour.
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