Des fois, vaut mieux rester chez nous

J'avais eu une rude journée de fille qui n'a rien fait de la journée. J'ai passé la matiné à faire le ménage de l'appartement, à laver mes vêtements et faire mes repas pour la semaine. L'épicerie, il n'y a rien de plus ennuyant que de passer un moment au supermarchée, faire des accroches-paniers avec les vieilles dames qui ont passé 50 ans de leur vie à faire leur épicerie et qui sont frustrée quand une fille débutant dans le métier s'interpose parce qu'elle ne sait pas vers quelle rangée se diriger si elle veut du foutue ketchup. En après-midi, j'avais prit le temps de faire un peu de lecture et de regarder sur le site de l'université quels cours pouvaient m'intéresser à la prochaine session. J'adore tellement l'école, je crois que si je gagnais le gros lot, je ne ferais que ça de ma vie aller à l'école. Bref, je savais que je m'étais fait sérieusement emmerder aujourd'hui, je n'avais rien fait et je me sentais un peu sauvage envers le monde. De toute manière, depuis mon arrivée, je n'ai parler qu'à Marguerite, ma voisine, une dame âgée qui connait tout de la vie et qui ne passe pas par quatre chemins pour me dire à quel point j'ai l'avenir devant moi.

Après mon souper, du poulet sauce thaïlandaise, je voulus aller marcher un peu dans le quartier. Finalement j'attéris dans un bar où la musique était super bonne. J'eus un petit sourire et décidai de m'incruster dans la fête. Je passai une bonne partie de la soirée, même qu'aux dernières nouvelles, en consultant l'heure, nous étions en pleine nuit. Je passe deux bonnes heures sur le dancefloor à m'éclater comme une folle, seule, mais je m'en foutais éperdumment. J'avais soudainement soif et le bar offrait trois consommations gratuites aux filles pour la soirée "ladies' night". Je pris un bloody ceasar que je ne pris même pas le temps de boire avant qu'un gros con me renverse et me jette toute ma boisson sur mon chemisier.

Je le fusillai du regard avant qu'il me regarde comme si j'étais un morceau de viande. Ensuite, il appelle ses copains et s'apprête à m'aborder pour probablement m'inviter dans son lit. Je me pousse vers la sortie, mais je n'eus le temps de sortir un pied du bar, il me tirait par le bras, m'attirant vers lui. Je soupirai en lui disant gentiment que je ne voulais rien savoir du tout. Je vis lever les yeux au ciel et m'amenai d'un bon dans les toilettes. Je me débattais comme une lionne menacé. Je le grafignai au visage de mes griffes pendant qu'il déchira ma chemise. Je le giflai et mis mes doigts dans ses yeux pour le pousser à me lâcher, ce qu'il immédiatement pour soulager sa douleur. Il était ivre c'était évident. Je partis en courant du bar complètement paniquée et frustrée.

Je me cachai la poitrine un peu dévoilée par son geste vulgaire et franchement plus que déplacé. Ce conard m'aurait eu si je n'avais pas été si méfiante. À cette pensée, j'étais satisfaite de moi, mais lorsque l'adrénaline tombai, les larmes coulèrent d'un coup sans que je ne le veuille. Je me dirigeai vers le Starbuck, il était près de quatre heures du matin. Tout ce que je voulais, c'était un café chaud avec un soupçon de vanille et de noisette. La serveuse commanda ma boisson chaude en me regardant complètement désolé et perplexe de me voir si mal amanché. J'avais des cernes et un peu les yeux enflés. Mon regard n'annonçait rien de bon et d'ailleurs, j'avais froid à bien y penser. Heureusement, j'étais seule pour l'instant. J'avais prit une table au fond du café. Moi qui avait dans l'idée de passer une belle soirée, quel con ce type. Je respirai à fond lorsque j'eus mon café, les arômes de vanille me chatouiller les narines, tandis que les noisettes ne voulaient que se poser sur mes papilles. C'est si réconfortant et apaisant.

Fiche (c) Espe